L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 31 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4q7qn6073k/
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■_lm— • •-1 ■.» •• TE ccît«s f!G> sisïïïltiiesî •' EBStmasucSie "35 octolbrie" fëMfif L'ECHO BELGE L'Union fait ta Force, •Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam fle/ga es/ notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N. Z. VOOBBU'HOWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rêcioctci en Chef: Gustave Jaspaers. _ ... . ( Charles Bernard, Charles Herbioi, Comité de Rédaction: ! „ , ' .. _ . , ( René Chatnbry, Emile Painpare. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration <g. Journal: N.Z. Voorburtfwal 234-240, Amsterdan. Téléphone: 177S. Abonnements: Hollandsfl. 1.50 par mois. Etranger fî. 2.00 par niais Annoncesi 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. Notre Belgique Depuis quelque tempe déjà l'Allemagne no bous envoi© plus l'écho de discussions oiseuses autant que prématurée» sur la paix. Cependant l'Allemagne désire aussi ardemment la paix qu'il y a six mois. Bien au contraire. Cette paix qu'elle voulait parce qu'en somme elle était victorieuse et que ?9 années combattaient partout en terri-toir® ennemi, elle la veut aujourd'hui parce qu'elle est. lasse. Ses armées n'ont encore cede nulle part, n0D, mais elles ont failli céder en Cliam-,ame. Le coup a été tel que l'Allemagne f«nt bien que le mur que ses soldats ont élevé autour d'elle, et aussi loin que possible do ses frontières, n'en supporterait ^ pas un second. Et une crainte obscure lui est venue, une inquiétude qui s'est traduite par do la nervosité. Mais ce souci ne s'est pas encore suffisamment imposé à l'Allemagne pour qu'on y puisse voir la cause de son état d'esprit actuel. Ce sera pour plus tard. Ce qu'il est vrai de dire, c'est que le peuple allemand est fatigué. Depuis quinze mois son commerce est arrêté net. Son industrie tout entière est orientée vers la guerre, c'est-à-dire que ne produisant que pour détruire elle se détruit elle-même. Si fortement qu'elle puisse encore être pourvue de matières premières, l'obligation où est. l'Allemagne d'entamer ses stocks lui donne aussi le sentiment que ces stocks ne sont pas inépuisables. Enfin deux millions d'Allemands sont morts ou estropiés. Tous les iours des milliers d'Allemands, les meilleurs, tombent sur le champ de bataille ou succombent dans les hôpitaux. Et l'Allemagne se sent dans la situation d'un homme atteint d'hémorragie et qui mourra d'inhibition.Elle veut la paix parce qu'elle ne veut pas mourir- Au surplus, elle a faim. Ceci elle l'avoue. Ce problème de la faim devient même angoissant. La conquete de la Serbie lui donnera-t-elle le grain qui remplit les greniers bulgares? C'est possible. Mais c'est de la viande et de la graisse qu'il lui faut. Le Turc, qui est sobre et raffiné, ne lui prêtera qu'un peu de café et de la confiture de roses. C'est insuffisant pour un estomac boche habitué à digérer des saucisses dans des flots de bière. Quant à la gloire qui peut revenir à ses armes après l'écrasement de la vaillante petite armée serbe, ah ! voilà beau temps que l'Allemagne a soupe de la gloire. Elle voudrait souper, sans plus. Et l'on ne s'étonnait plus, dernièrement, ta indications que donnait l'Allemand Del-bruck sur les possibilités de paix. On parlait d'une cession de l'Ouganda et du Congo Wge en échange de l'évacuation de notre pays et du nord de la France. Hé, nous n'avons pas la moindre envie de céder notre Congo «aussi longtemps que nous sommes sur l'Yser, ayant- bon pied, bon .oeil et nos cartouchières bien remplies. Mais au point de vue allemand, quelle modestie ! Songez donc que c'est la Belgique, le Pas-de-Calais, la région de Briey et la Lorraine avec Verdun et Bel fort, qui, naguère, concluait le minimum des exigences boches à l'Ouest. H a faUlu en rabattre. Cependant les Allemands ne peuvent pas se faire à l'idée que cette petite Belgique, qui a osé braver leur puissant empereur, 09 minuscule pays vis-à-vis duquel, dans l'avenir, l'immense Allemagne pourrait se sentir bien humiliée, continue d'exister. Et c'est alors qu'il leur est venu à l'idée une solution, ô pas bien neuve, que des Belges mêmes ont pu préconiser dans un moment passion ou de folie : la Flandre sera annexée à la Hoitande, 3a Wallonie à la France. ,,Cette opinion, écrit le correspondant de Cologne du ,,Tijd", «st défende sérieusement par des militaires de haut r*Dg et des hommes d'Etat. Je vous la donne, non ocxmme la mienne, mais comme uneopinifi communia allemande." C'est ici que je voulais en venir. Il est vraiment plaisant que c'est à un moment historique comme celui-ci, où les communes aspirations des Flamands et des Wallons qui forment le peuple belge ont été indissolublement scellées sur les champs de bataille de Liège, de Haelen, d'Anvers et Q9 l'Yser, qu'on voie surgir une proposi foon comme celle-ci. Eft, tout d'abord, je tourne vers la Hollande à qui ces Allemands voudraient faire le beau cadeau de quatre millions de sujefs, des grasses cam-Wgnçs des Flandres, d'Anvers l'opulente, de Gûjjfd la fière et de Bruges la belle. Et J® demande aux Hollandais : ce cadeau, • ^ccepterieœ-vous? Oh! comme je suis oer-^in de la réponse. Pas n'est besoin de retire ici de l'histoire et de l'ethnographie P°ur arriver tout de suite à une conclusion ne peut être qu'un refus. Au demeurant, pourquoi faire un mauvais ménage jjuand on est si bons amis ? Pour ce qui est la France, elle aussi repousserait l'annexion d© Liège l'ardente et du Hainaut couvert de cheminées d'usines et de Namur ? àu Luxembourg-qui sont comme un pro-rû^raent de son Ardenne et de l'âpre Wvre, coupée de bois et de coteaux- La France qui est l'artisan de notre indépensée et de notre autonomie n'a qu'un c'est de voir la Belgique prospère et ^ ® comme par le passév — et forte par ■ttteroît, Ek nous-mêmes... Nous n'existons que k?Ur défendra notre idéal patriotique, «ftqus li^-.îo c'anis ce -r.ocV te journal est protestation contre l'idée sacrilège j ^ on p e u t se faire d'une Belgique ainsi] mutilée- N'insistons pas. Je sais. Il y a des misérables qui ne craignent pas, ici même, de se faire les artisans criminels d'une pareille politique. L'ambition d'une clique de traîtres ne fait pas encore l'opinion dans un pays. Ai-je parlé de Bruxelles? Arrive que plante, il nous restera toujours Bruxelles avec notre Albert ! Quel est le Belge, d'Anvers ou de Liège, de Gand ou de Frameries qui ne voudrait être avec nous? Ils accourent tous.,. Charles Bernard. S! y a un an! 31 octobre 191J/.. —• Reprise violente de Voffensive allemande sur le front de l'Yser; les olUés perdent Zandxvoode et Hollebehe, mais résistent vigoureusement ailleurs et infligent à l'ennemi des-pertes sévères, grâce à leur artillerie et particulièrement au 75; ils prennent, le Quesnoy-en-Santerrc dans la* région de Chaulnes, progressent en avql de Sois sens, mais se replient vers Vaily; violents combats en- A rgarnie; en Woëvre, les Français s'emparent du bois Le-Prêtre et progressent autour de S ai/nt - M ihiel. Les Allemands, à Lodz, en Pologne, et les Autrichiens, à Tarnaw, en- Gawcie, battent en retraite, laissant des milliers de priso^rmiers et un matériel de guerre considérable. A Ccrn-stantinople, le général, allemand Limon- von Sa-nd'Crs devient généralissime de Vannée ottomane, sous les auspices du ministre de la-guerre En-ver pacha-, inféodé à l'Allemagne. J/Italie prépare l'occupation de VaUonai sur l'Adriatique, et la Grèce celle de l'Epire septentrionale. . La feirs ta limite Le projet n'est pas nouveau, mais les circonstances plaident pour sa remise à l'ordro du jour. Ce fut à la Chambre do Commerce de Bruxelles que l'ingénieur Morglia le présenta quelques mois avant la guerre. Depuis l'idée a passé les frontières. M. Carnet, sénateur du Puy-de-Dôme, préconisa la création d'une foire de Paris annuelle simi-lairo à celle de. Leipzig, qu'il considère, avec raison, comme étant un des principaux facteurs du commerce dos Allemands. Une première tentative de ce geure fut esquissée dèa 1867 et un comité existe déjà" à Paris qui poursuit — sur une échelle trop restreinte — un projet de cette nature dû à l'initiative de M. Sandos. En Angleterre, on a vu dernièrement un groupe do manufacturiers organiser une première foire à Birmingham. Sons les auspices du lord-mairo et de la Chambre de Commerce locale la tentative réussit, car elle révéla dés variétés remarquables de production industrielle. Enfin, un projét analogno est examiné à Londres, où il rencontre naturellement de nombreuses et puissantes sympathies. D'autre part, le Comité pan-russe du Commerce et ae l'Industrie propose d'affranchir ses compatriotes de la suggestion allemande, en organisant chaque année des marchés internationaux à Rétrograde. Remarquons, en passant, que le Comité, comprenant les utiles conséquences qui découlent toujours de l'existence do bonnes et régulières relations man-times, conseille l'établissement de lignes à dé- Fart-s . périodiques entre la cap mue rus^, Angleterre et la France. Les réunions de Leipzig ^ont, sur nos c^positions, le grand avantage ùe ne pas entraîner des frais élevés pour ceux qui viennent pendant quelques jours y étaler leur3 ecJia,. -Ions, dans des locaux appropriés, construits par la municipalité. Ces ,,Kauîhaus" suffisent à peine aux 5000 vendeurs habituels et -plus de 150,000 acheteurs, européens ou américains, s'y rencontrent. H s'y traite, en six jours, pour plus de 300 millions d'affaires. Au cours de la foire, il se noue des relations dont les effets ultérieurs sont considérables. Au point de vue français, auquel 6e place M. Camot, il ne s'agit pas uniquement de provoquer un courant de transactions entre In France et les- pays amis, mais aussi de rapprocher les négociants français des producteurs nationaux. La poursuite d'un objectif semblable est utile dans tous les pays industriels, et il le serait particulièrement en Belgique, don): les ressources et les fabricats ne sont pas suf- i fisamment connus, même des Belges. Il est certain que le but visé à Paris, à Lon- | dres, à Birmingham et à Pétrograde est patriotique, puisqu'il consiste, avant tout, à enlever à l'Allemagne les acheteurs français, anglais et russes. Néanmoins, le côté international et économique n'a pas été perdu de vue par les promoteurs des différents projets. Attirer les clients n'est pas le moindre de de leurs soucis. Cependant, on est en droit d'observer, qu'en dehors de Paris, les autres villes citées, par suite de leurs situations respectives, ne sont guère favorables à la visite de la plupart des traficants étrangers. Aussi est-il permis d'envisager l'instauration de foires semblables à celles de Leipzig et de Nuremberg dans la capitale belge, située au carrefour des pays entre lesquels on voudrait voir 6e créer des relations commerciales plus suivies que par le passé. Bruxelles a sur Paris cet avantage appréciable d'être plus rapprochée de la Hollande, du Danemark, de la Suède et de , la Norvège, nations neutres dont il serait sage de tenter la conquête commerciale. D'autres particularités plaident en faveur de cette préférence. Bruxelles, eentre d'attractions, placée dans une contrée admirable, pourvue d'hôtels spacieux, possédant de superbes locaux convenant à l'oeuvre projetée, a déià été adoptée comme siège d'importants organismes internationaux permanent!. Citons parmi eux : l'Institut du Droit international, les Conférences du Droit maritime, l'Institut du Droit comparé, la Conférence interparlementaire du Droit commercial, etc. Bruxelles, disons-nous, est tout indiqué pour devenir le rendez-vous commercial de l'Eurooe. D'autres raisons, que tous bo rappellent, militent en faveur de notre belle capitale. La suggestion de ce choix, comme tout ce oui est capable de resserrer les liens des nations que la guerre a fraternellement unies, mérite, i royons-nous, un examen bienveillant i et approfondi^ L. Taugals—De Vos. j En Belgique. A Bruxelles. Ou a beaucoup parlé d'avocats qui auraient hésité ou refusé de plaider pour des Belges devant les tribunaux allemands, écrit l'Indépendance". L'envahisseur s'entend d'ailleurs à merveille à jeter la suspicion sur ceux qui ne répondent pas à ses avances et à faire naître des situations dont il croit pouvoir tirer avantage. C'est ainsi qu'à Bruxelles, on avait répandu le bruit que Me Thomas Braun avait refusé de défendre Miss Cavell devant le conseil de guerre allemand. La vérité, la voici : Me Thomas Braun avait à plusieurs reprises défendu des malheureux, poursuivis devant le conseil de guerro allemand. Me Braun est de ceux qui ne mâohent pas précisément leur1* paroles. Au cours d'une de ses plaidoiries il stigmatisa en termes cinglants le système de délation et de mouchardise institué par les autorités allemandes. Il n'y a plus do juges à Berlin ni dans les tribunaux allemands, mais des exécuteurs d'ordres militaires! Notification fut remise à l'honorable avocat, signéo de la Kommandantur, lui interdisant de se présenter encore à la barre d'un conseil do guerre allemand. „la mentalité dé Me Braun ne lui permettant pas d'être respectueux devant les autorités allemandes"'" ! * * * Il y a quelque temps arrivèrent à N... près Bruxelles un grand nombre de soldats Boches, exténués do fatigue. Ils devaient s'y reposer pendant quelques jours. Le lendemain de leur arrivée, soit donc après un court repos de 24 heures, ordre parvint à ces troupes do 6e tenir prêtes pour un départ imminent et l'après-midi mémo des trains les emportèrent à tente vapeur vers la Champagne.. Ces soldats étaient tellement déprimés par la' fatigue et par la démoralisation que plusieurs' d'entre eux — le fait est authentique — se mi-' rent à pleurer en partant pour le front; plusieurs désertèrent aussi, et le bois de S... en cache toujours quelques-uns. Inutile de vous! dire que la vue dé ces grands vainqueurs en cette triste attitude eut pour effet immédiat de mettre nos compatriotes dans la joie la plus vive et de faire naître en eux les sentiments les plus réconfortants! Dans toutes les classes de la société règne la même et inaltérable confiance en la victoire prochaine des Alliés. Cette confiance se fait plus profonde chaque fois que des troupes Slk-j mandes viennent à passer, car l'attitude actuelle et les propos des soldats montrent à l'évidence que la fatigue et la démoralisation de l'ennemi sont sérieuses. La réserve en hommes da> Allemauds en. Belgique doit être actuellement réduite à sa plus simple expression, car do toutes les communes où ils passaient des jours tranquilles les vieux ,,land-sturms" sont partis pour le front. A X...-lez-Bruxelles, où depuis le début de la guerro 300 vieux Boches vivaient heureiix, il n'y a plus que 2ô impotents, dont deux manchots, à qui est confiée la garde des ponts du chemin de fer! Ah! si ces gens n'avaient pas derrière eux un outillage et des engins destructeurs formidables...! *• * * Le conseil communal de .Schaer.beeik s'est réuni pour la dernière fois dans la sallo de la rue de la Ruche où il se réunissait depuis l'incendie de l'hôtel communal survenu le 11 avril 1911. i Au début do la séance, M. Revers, bourg-j mestre, donne lecture d'une lettre do la fa-! mille Marbotin remerciant lo Conseil commu-| nal d'avoir assisté aux funérailles de feu M. 1 l'échevin Adolphe Marbottin. M. lo bourgmestre rend hommage à la mé-i moire de l'honorable cchevin, hommage auquel s'associent MM. les conseillers Dausy, au nom de la gauche socialiste ; Bagot, au nom de la gauche libérale, et Yan Camp, au nom du parti catholique. Après la lecture du procès-verbal de la dernière séance, le Conseil vote sans opposition une ordonnance do police sur la conduite des bestiaux à travers la commune; une ordonnance concernant les visites au cimetière à l'occasion de la Toussaint, un nouveau contrat avec l'Intercommunale des eaux; un nouvel emprunt do 50,000 francs. Le Collège échevinal de. Schaerbeek s'est également occupé du renforcement des services de la police. Il a été décidé que le service des agents sera doublé dans la soirée, et que dans la nuit la surveillance sera renforcée par douze patrouilles do deux hommes qui circuleront en tous sens dans la commune. A ce service de patrouille participeront les pompiers et les gardes civils qui toucheront de ce chef une rémunération. La nouvelle organisation est déjà entrée on vigueur. * * * Notre bonne Excellence n'a pas tous les jours à signer des condamnations à mort. Elle s'occupe aussi de cas moins graves. Pour se remettre des émotions que lui a causées, indirectement, la mort de m'iss Cavell, von Bissing vient de mettre sous séquestre les entreprises désignées ci-après: Davies Brothers ,,Roues Steppney", à Bruxelles, Descour et Calbaud, à Anvers. Nitrate Works, à Vilvorde, et les valeurs de la Nitrogen Fertilizers Ltd., de Londres, qui se trouvent en Belgique. Comme on le voit, c'ost une nouvelle victoire à l'actif du famoux stratège qui. perdit, aux grandes manoeuvres, ses parcs d'artillerie, ses fourgons et. — ce qui est plus grave pour un militaire allemand, — ses cuisines! * * * A la Caisse générale d'Epargne et de Retraite, la direction a pris tout récemment diverses mesures tendant à améliorer immédiatement la situation du petit personnel, si éprouvé par les événements actuels. Dorénavant, les soin9 du docteur seront donnés gratuitement aux agents ayant un traitement inférieur à 2.500 francs et à leurs familles ; de plus, les retenues mensuelles au profit du Comité National de secours, fixées dès le début des hostilités, à 3 p. c., grevant lourdement le budget combien modeste des tout petits, ont été réduites proportionnellement au chiffre du traitement. A Anvers. Nous apprenons le décès do Mme Vve. Joostens—David, décédée dans notre ville à l'âge de 70 ans. * * # On a arrêté trente-sept personnes à Turn-hout, Lommel, Hérenthaïs, Aerendonck et Neerpelt que les Allemands accusaient de vouloir nuire à la sécurité des derrières de l'armée allemande. C'est la même chanson depuis quelques jours, en tout et partout. Ce qu'on va nous les servir, ces derrières de l'armée allemande! * * * L'école' allemande de la rue Quellin ne suffisait pa6 aux Boches. Ils ont créé une succursale, sorte d'école primaire, et établi celle-ci dans le couvent des soeurs de l'Enfant Jésus. * * # La dernière liste des dons publiée par le cercle de charité „Notre Maison d'invalides" mentionne pour fr. 797.39 de sommes recueillies.La société royale de fanfares De Broeder-band rient en tête ; elle a organisé un concert de bienfaisance qui a rapporté la jolie somme de fr 302.67 au profit do l'oeuvre. A Liéie. 11 existe à la 3e division un corps de motocyclistes volontaires, formé à Liège, et qui fut composé presque exclusivement de jeunes Liégeois.Ces motocyclistes se comportèrent vaillamment pendant toute Oa campagne et ils exécutèrent de nombreuses reconnaissances audacieuses et très utiles. En octobre dernior, un détachement d'entre eux fut adjoint à une division de cavalerie anglaise. Ils viennent de voir leur dévouement récompensé par la lettre d'appréciations flatteuses suivante, émanant du général anglais sous les ordres duquel ils servirent: ,,Ce n'est pas sans une vivo satisfaction que, me conformant à la décision prise par le chef de i'état-major de l'armée, je remets à chacun des motocyclistes détachés par moi à la.... Division de cavalerie britannique, alors qu'elle opérait dans la région d'Ypros, pendant les trois derniers mois de 1914, copie des appréciations flatteuses faisant l'objet de la lettre ci-dessous de l'ancien commandant do... Division de cavalerie britannique au commandant en chef de l'armée. „Le commandant d'état-major, (S.) D«lannoy." Voici la lettre de notre ohor allié : „Jo suis heureux de pouvoir laire connaître mes appréciations sur l'excellent travail fourni par les motocyclistes éclaireurs belges pendant la période au cours de laquelle ils ont été attachés à la.... Division de cavalerie. ..Outre les missions consistant en reconnais-ces, service d'estafette et opérations isolées en présenco d'un ennemi supérieur en nombre et qui exécutait une marche en avant, missions a.u cours desquelles ils virent preuve de bravoure et d'adresse calculées, ils se montrèrent très habiles à recueillir des renseignements provenant de source locale, à agir comme interprètes et à établir de Ixmnes relations entre les troupes anglaises et la population civile. Je joins à ce rapport une liste des noms des militaires qui composent le détachement, et je serais heureux si cette note exprimant ma reconnaissance pour leurs services pouvait être portée à leur connaissance. (signe)J. Byng, Lieutenant-général, commandant le ... Corps do Cavalerie, Forces Expéditionnaires Britanniques. • p--i'vc"f 1rs nome dor. motocyclistes félicités: Saint-Weokers, Gourdinne, Comte du Monceau do Bcrgcndael, .T. Orban, A. Mouton, W. Mouton, L. Polain. R. Orban, Van dor Stappen, T. Snyers, J. Desoer, H. Graaf. * * * Notre confrère ,,Les Nouvelles" apprend que huit Belges viennent d'être condamnés à mort par le Tribunal de sang, siégeant à Liège. On lui a assuré également que plusieurs condamnés ont été fusillés le même jour à dix heures du matin. Ces exécutions ont toujours le même prétendu motif : trahison envers l'Allemagne ou recrutement de volontaires. C'est le prétexte immuable qui permet à nos ennemis de supprimer en Belgique occupée mais non soumise tous ceux qui gênent, tous les ..indésirables", tous ceux dont le.courage t.ranquiJle et l'inébranlable fermeté soutiennent la résistance générale. On ignore encore les noms do ces nouveaxix martyis dont le Souvenir vivra éternellement. Mais on écrit d'autre part à notre confrère que, parmi les victimes, se trouve un brave entre les brave^, Léon François, contrôleur aux vicinaux qui font le service entre Maestricht et la Belgique. Léon François est tombé en héros, sans faiblesse et en criant: Vive mon pays! Il a nié énergiquement jusqu'au bout sa culpabilité. C'était un vaillant, un brave sans peur et sans reproche, une figure franche et loyale, extrêmement populaire, un fonctionnaire modèle, adoré de tous ses collaborateurs. Il était âgé d'une cï/nquantaine d'années, veuf, soutien de famille : il laisse six orphelins!...Ses bourreaux l'ont torturé pour qu'il avoue une faute qu'il niait-, qu'il a niée jusqu'au bout. Deux policiers allemands avaient demandé, voilà un mois. a.pr->s un garde du tr<am nommé François. François, l'avant appris, s'était présenté spontanément aux Allemands en leur disant: ,,Vous oherohez un garde François. Il n'y en a pa*. Il y a un contrôleur François: c'est moi 1 Que me voulez-vous?" L© malheureux venait de signer son arrêt io mort. Il fut emmené, fouille, jeté en prison, persécuté. Il tombe, comme tant d'autrea, parce que trop franc, parce que ..gênant", narce Que Belge 1 A Gand. Un fonds de quatre millions sera appliqué à partir du 1er janvier 1916 au traitement des instituteurs. lies traitements payés par les communes sur les bases adoptées en 1913 se trouveraient donc complétés, comme jadis, d'une somme de 100 à 500 francs, en attendant l'application du nouveau barème fixé par la loi de 1914. Les institutrices gardiennes recevront aussi un supplément de traitement de 200 francs à charge de l'Etat, aussitôt que la situation le permettra. Quant à l'établissement du taux des pensions, pour l'intéressé qui doit toucher sa pension le 1er janvier 1916,1e montant de la pension pour 1914 et 1915 sera calculé sur la base du nouveau barème, * * * On a obtenu quelques détails au sujet de îa mort de M. Pierre Pirenne, fils du professeur d'histoire à l'université, l'écrivain si apprécié d'une Histoire de Belgique qui fait autorité. Il est tombé à OudnStuyvekenskerke, en novembre 1914. Il était grenadier volontaire. Deux de ses frères servent dans l'armée. * * * L'Union des propriétaires, dont les tendances si patriotiquement généreuses sont connues, vient de tenir son assemblée générale annuelle, sous la présidence de M. Heughe-baert.Dans son discours, celui-ci a exhorté 6es auditeurs, au nombre de 200 environ, à agir avec humanité, pour le recouvrement des loyers, à l'égard des chômeurs, des familles de soldats, et en général des vrais indigents. Mais les locataires qui peuvent payer, les locataires de mauvaise foi, doivent être poursuivis. M. Ceunis, secrétaire, a fait ensuite rapport sur l'exercice écoulé. Pui6, M. J. Van Oiver-beke, avocat-conseil de la société, a exposé la situation légale des propriétaires et des locataires à l'heure actuelle. Il a préconisé le système du ,,bon de bail", mais jusqu'ici les comités de secours n'ont pas voulu s'y rallier. Aux élections statutaires qui ont eu lieu ensuite, * MM. Do Raeve, Bilsen, Deleii, Ver-straete, Van Hoorebeke et Wauters ont été désignés pour faire partie du comité directeur. * * * Pour le prix Bastin, revenant en 1914 à un ouvrier: MM. De Meyer, Josepih-Auguste, chaussée d'Ottergem, 60, De Vos, Raymond, même chaussée, 104, et Sohoonjans, Emile, rue de l'Orge, 32, ont été proposée. Pour le même prix, revenant en 1915 à une ouvrière. Mlles De Wageneire, Charlotte, rue aux Boeufs, 145 ; De Witte, Pauline, rue de la Farine, 44, ©t Vermeulen, Rachel, rue de l'Orge, 8, sont proposées. Pour le prix J. J. Dierman, en 1914 et 1915, on cite les noms de Mlles Colpaert, Sylvie, rue des Riches-Claires, 32 ; Dauwe, Eugénie, rue Saint-Liévin, 186; Do Vogelaere, Mathilde, ruo du Maïs, 128 ; Hollebaut, Hor-tenee, chaussée d'Ottergem, 289; Thiery, Nathalie, rue du Babouin, 9. et Van Hammo, Mathilde, quai du Ramage 34. * * * L'avertissement suivant a été transmis à tous les journaux : Par suite des nouvelles mesures de contrôle, en territoire hollandais, des papiers des personnes se rendant en Hollande, il est de toute nécessité de faire viser lo certificat belge d'identité au consulat des Pays-Bas. Ce visa est accordé gratuitement aux indigents.Le Consul des Pavs-Bas à Gand, K.-J. Kïiyk. A Bniîles, On annexe? le décès) de Mme Daniel de Sohietere .de Lophem, née Marthe van Outrijve d'Idewalle. A Termoîîde. Mardi dernier ont eu lieu les funérailles de Mme Bruynincx, mère du bourgmestre de Termonde. Oasis les FîsosSres. L'Académie communalo de Deinzo reprendra ses cours le 2 novembre prochain. * * * Une ligue de prières pour la paix s'est formée en Flandre. A ta Î^I rrafe o tarâ- Les travaux en vue do la mise en exploitation des gisements houillers de la Campine avancent rapidement. On vient de terminer, à , la concession do ,,Winterslag" à Genck, le i montage du premier châssis à molettes et on achève la mise en place de la première machine d'extraction en Campine. On sait que c'est un des puits de cette concession qui, le premier, atteignit, vers 485 mètres, la couche houillère industriellement exploitable, le 4 août 1914. Le fonçage du second puits nécessaire à la mise en train de l'exploitation, sera terminé dans deux ou trois mois. On peut donc prévoir qu'on i extraira régulièrement de la houille l'année prochaine et que dans deux ans au plus tard ce charbonnage sera en plein rendement, i C'ost la concession do , .Winterslag" à Genck qui est, par tonséquent, bonne première d'entre les six sièges où le fonçage des puits d'extraction a été entrepris. Après elle vient ïa concession dont lo siège est à Beeringen, où un des puits atteint déjà la profondeur de 500 mè-| très et où l'activité vient de reprendre au second puits. A la concession ,,Limbourg-Meuse" à Eye-den, près de la Meuse canalisée, les puits en fonçage atteignent 150 à 200 mètres, ao même l qu'à la concession dit# ,,des Liégeois", où les j profondeurs atteintes sont sensiblement pareilles. A la concession ,.André-Dumont" on n'est pas encore parvenu à vaincre les difficultés qui ont surgi au cours du fonçage et le i travail normal est, de ce chef, presque complètement suspendu. Enfin, on fait les préparatifs pour entamer le fonçage des puit» du „Zolder". Tout autour dœ puiti lont on prévoit Aie la mise en exploitation relativement prochaine s'élèvent des cités nouveles et des aggloméra tions se créent partout. Les travaux de construction ont repris à beauooup d'endroits ave la plus grande activité et ils se poursuivent aussi normalement qtue possible malgré lea entraves que les Allemands continuent d'a< porter à tout propos et surtout hors do propos! mmm . O ' <*■■ Llenp pu voyait eî et1' qu'on us voyait pas Parvenus. —- Les faux rlohes. Il y a en Allemagne une classe de toyens qui a exercé sur l'évolution de la m talité populaire une action désastreux . C'est celle des parvenus du grand commerce et de la grande industrie. Dans ce milieu, les habitudes de pose et de faste sont invétérées. Demeures princières, mobiliers somptueux, valetaille nombreuse et copieusement galonnée, table richement servie, équipages magnifiques, toutes les splendeurs de l'opulence sont largement étalées sous les yeux du public médusé par tant d'apparafe. Si encore le bon goût tempérait cet étalage provocant! Hélas! presque toujours la vulgarité native du parvenu fait commettre à ce dernier la gaffe monumentale dont l'étran* ger s'amusera follement. Quand un hôte est reçu dans une de ces maisons étraDges on l'oblige de faire le tour du propriétaire et à s'exclamer d'admiration devant chaque détail d'ornementation. Trop heureux encore si son amphitryon ne lui donne pas, en se rengorgeant, le prix du moindre bibelot. Déjà, le suisse majestueux et chamarré, qui, sa canne pommée d'or à la main, garde l'entrée du palais, l'a quelque peu agacé. Quand, ensuite, il se cogne dans tous les couloirs à des domestiques en brillante livrée son malaise augmente. C'est partout, et surtout à table, le même luxe écrasant, le même besoin du maître de 1® maison d'éblouir ses invités par la plus ridicule prodigalité. La richesse comprise de la sorte devient odieuse. Celui qui la détient doit en être lui-même l'esclave. Quant à ceux qui n'en ont que le spectacle, ou bien, s'ils ont l'esprit délicat, ils en éprouvent la nausée, ou bien, s'ils, ont l'âme vulgaire, ils se consument de colère et d'envie. Or, il se trouve que, très souvent, derrière cette resplendissante façade se dissimule une situation embarrassée. En Allemagne, plus que partout ailleurs, tout ce qui brille n'est pas or. Au pays du toc et de la pacotille, le „bluff ' joue un rôle considérable. L'Allemand s'imagine qu'à faire étalage de son bien il augmentera considérablement son crédit, en imposera à ses fournisseurs et à sa clientèle et se créera d'utiles relations. Son calcul est, parfois, assez juste. Il suffit, pour s'en convaincre, de parcourir les relations de voyage de quelques enquêteurs étrangen superficiels qui, avant la guerre, avaient parcouru rapidement l'empire et en étaient revenus complètement éblouis. Ne leur avait-on pas montré des usines modernes, dont l'installation merveilleuse surprenait psrson ordonnance reluisante, où régnait une étonnante discipline, où le maître, entouré d'un personnel nombreux d'employés bien mis et bien stylés, trônait dans un bureau merveilleux, précédé de plusieurs antichambres aux meubles cossus? Mais on ne leur avait pas dit que toute l'entreprise était établie sur des crédits bancaires ruineux, que, faute de réserves suffisantes, la maison était à la merci de la première crise prolongée, qua les dividendes subissaient des fluctuations dangereuses, que tout, dès lors, était un trompe l'oeil, dans ce luxe uniquement recherché pour induire le visiteur en erreur sur la solidité de l'édifice Combien, après la guerre, ne verra-t-on pas de ces palais commerciaux et industriels s'effondrer lamentablement et écraser, sous leurs ruines, des établissements de crédit et de petites épargnes! L'Allemand, qui s'est américanisé sans avoir la fortune acquise du brasseur d'affaires de New-York et de Chicago, voyait grand, colossal. Il se lançait à tête perdue dans des entreprises qui, de beaucoup, dépassaient ses capacités de réalisation. Aucun pays n'a déjà connu de si terribles catastrophes financières que le sien. Pour prévenir le retour de ces crises redoutables, les banques qui, toutes, font de la commandite • sur une large échelle, se sont syndiquées. Elles s'étayent les unes les autres et étayent égale cent les industries qui ont eu recours à leurs bons offices. Toutes ces maisons dorées font bloc: mais quand la base viendra tout à coup à manquer, la faillite sera générale, l'écroulement complet. En effet, les mêmes sommes reparaissent dix fois dans des comptes différents; le papier (un papier cent fois escompté) remplace l'argent liquide ou les valeurs correspondantes. Tout est fictif dans des transactions qui s'opèrent sur da simples apparences. Si les banques étrangères n'avaient, pas complaisamment, et parce qu'elles en tiraient des avantages considérables immédiats, mis b la disposition des maisons allemandes des quantités énormes de numéraire, il y a bel âge que l'orgueilleuae Allemagne aurait déposé son bilan. Le parvenu du commerce et de l'industrie n'en a pas moins, par sa manière de vivre somptueuse, complètement faussé les moeurs de l'Allemagne, où chacun chercha à l'imiter dans la mesure de ses („Lee Annales"*) Abb« W«tt#r!é»

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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