L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 26 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/sj19k47235/
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o ccnts (lo centimes) Mardi aO octobre lOiS L'ECHO BELGE L'Union fait te Force, Journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam Belge est notre nom de Famille. Toutes les ïeitrcs doivent être adressées a a bureau de rédaction: N. Z. VOOHBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: j chafes Bernard, Charle^Herbie, ( René Chambrr, Emile Painparé. çj, ----- - — - j Mllilfl VI Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal:N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: I77S. Abonnements: Kollandefl. 1.50 par mois. Etranger fl.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne* Réclamese 30 cents la ligne. ^mmmm—;=ajjjF-"î— — Femme belge. C'était à la mi-septembre 1914. En première ligne de défense d'Ànv le détachement que je commandais travai d'arraché-pied, depuis six semaines, à parer la destruction du grand pont-rail eniambe la Nèthe. Kous avions établi une passerelle d'à lerie, manipulé des tonnes d'explosifs, < des routes de circonstance, construit abris, que sais-je encore. Bref, chaque jour, nous étions au tra à trois heures du matin; tout présentan caractère d'extrême urgence, il n'y avait une minute à perdre. Nous vivions en sauvages, dans Fisolem Faute de temps, nous ignorions les zettes et, cependant, combien ardente é notre soif de nouvelles. Seules les acclamations parties des trc de passage nous avaient appris la glorie résistance de Liège, l'attaque de Namui la rentrée sous Anvers de l'armée de c; pagne; puis la première et la seconde sort Nous savions vaguement que quelque ch de grandiose venait de se produire sur Jlarue, mais tout cela était imprécis et perdait dans la canonnade dont l'assourc sant vacarme approchait. Un siège d'Anveis nous paraissait ï gique de la part des hordes ennemies c nous supposions dirigées contre la Fran A vrai dire peu nous importait: nos chefs nt avaient confirmé que la besogne pressait nous faisions les bouchées doubles,sans savt sans nous inquiéter. , Nous ne soupçonnions guère que, peu jours après, la ineute des dogues alleman à la gueule formidable, serait découp contre nos forts, ni que leurs aboiemel sinistres et leurs hurlements à la mort laient, sans trêve, déchirer l'air lugubreme Nous ne pressentions pas l'avalanche fer et de feu sous les rafales de laque nous allions être ensevelis, pendant toi une longue semaine, uous a qui serait dévi VJionnour de partir les derniers! ■ï vf # Vers le 15 septembre, donc, sur les heures du matin, je réintégrais, pour qu ([lies instants, notre cambuse, ayant di cinq heures d'utile travail à mon actif. Un de mes ,,cuirs" et des plus vaillai à la corvée, la tête dans les mains, en coin obscur de la pièce silencieuseme jurait. Pourquoi tairais-je son nom ? Il s'appel I Petren. Il avait trente ans environ et appartèn i ce qu'on est convenu d'appeler vieilles classes." C'était un grand blond, solide gars s en fut, doué d'une nature paisible, comi le sont généralement les forts. — Eh bien ! Pétren. Nous avons du chagri — Oh! oui, mon lieutenant. — Voyons, qu'est-il arrivé? — Mon petit garçon est mort F ■ — Quel âge avait-il? — Trois ans et demi. Une affection pi monaire ; cela a duré trois jours. — Il te reste d'autres" enfants ? — Non, mon lieutenant. — Pauvre homme ! Moi aussi j'ai pe^d jadis, deux "petiots". Ceux qui n'ont p passé par là ne peuvent pas comprends ! On éprouve, malgré soi, un terrible seni ment de révolte. Le temps seul atténue c douleurs immenses ; et encore ! Pauv . garçon ! Pauvre garçon ! Mais quand doi est-il mort? — Il y a huit jours, mon lieutenant. — Comment, mercredi dernier? Mais ^manche suivant, n'ai-je point vutafemn ici? Ne dîniez-vous pas ensemble à cet petite table, près de la fenêtre. — Si. mon lieutenant. — Mais, je ne comprends pas! Elle net donc rien dit? — Non, elle était arrivée le samedi soi ^'ous ne nous étions plus vus depuis ! 1er août. Et, dans la nuit de dimancl à lundi, ses sanglots, soudain, me ri veillèrent. „Pourquoi pleures-tu, Marie: hi demandai-je? „0h. ce n'est rien. J'i fait un mauvais rêve". Je l'embrassai et m rendormis. — Mais, pendant cette soirée de samedi, tout cette journée du dimanche et ces deux nuit passées côte à côte ne lui as-tu donc pa parlé du petit ? — Oh! que si, mon lieutenant, c'étai toute notre joie, j'en étais fou de cet en far Qui m'adorait. Cent fois j'ai demandé Marie s'il avait grandi, s'il s'enquérait d papa, s'il continuait ses petites gentL lesses ? Et elle m'assura que c'était u que j'aurais bien du bonheur à revoir frémissant, je balbutiai: — Mais elle est démente, ta malheureus tomme.... Comment, dans la lettre qu'ell ta écrite, chorche-t-elle à expliquer s conduite iucohérente ? — Voici, mon lieutenant: je l'attendai lmanche depuis des semaines; elle prêtent rçue, si elle s'était abst nu , j'aurais été pa troP, inquiet. Notre pauvre petit avait et en.terré la veille. Elle est venue quant toeme; mais elle a craint, écrit-elle, qu'ei to annonçant notre malheur je n'aie fait ui C0£P de tête et 'aie déserte mon poste di soldat. M'ayant trouvé calme et résolu r0ntree dans notre triste logis, maintenan esert, elle a pris tout son courage et m'j «avoyéjeette lettre. **" Ûhl la noble femme !-tm'écriai-je er serrant avec effusion la main du pa garçon, et sans chercher à dissimule poignante émotion qui m'étreignait. * * * J'ai resongé souvent au martyre subi cours de cette journée et de ces < ers, nuits effarantes, par cette mère pantelî liait cette épouse admirable, par cette fe: pré- belge stoïque, qui, sans s'être jamais exî qui aux lectures de haut lyrisme, simplement, i une grandeur d'âme digne de la Sp r'cil- antique, a atteint le summum des sacril ïréé sublimes qu'aux heures les plus tragic des la Patrie puisse réclamer de ses enfantî J. C. vail du géni : un pas * c» 9£ // y a un an! tait 36 octobre 19.1Jf. —Entre Nieuport .ins Dirmude, les Allemands, qui avaient fr use chi VYser à cet endroit, sont arrêtés un- nos con^rc~a^a<îues et Var la violente can ies. nade de l'escadre anglaise embossée dan< ose mer du Nord. Entre la Bassée et la Somt la leur offensive est repoussée. En Polo* se j lis- r usse} retraite des Allemand s vers la Pos nie' et la Silésie; rcocciipation de S/cien [ué WUZ ^6S dusses et évacuation\ de L ce par les Allemands. En Bosnie, Serbes >us Monténégrins -se replient vers Vichgrad. et — m » £ Hotre kimsairej al- Nous nous sommes réunis tout intir de ment sur la prière des éditeurs de l'„E< lie Belge", non point pour ,,fêter", qu'on lté s y méprenne pas, mais pour commémo j]u ]'anniversaire de notre fondation. Coan l'a dit très justement M. A. G. Boisseva dont nous étions les hôtes, si nous n'av( g qu'un souhait à exprimer c'est de pren< au plus tôt congé de nos lecteurs. M ..." nous avons le droit aussi de tirer quelq fierté de l'oeuvré que nous avons cré Ayant pendant une année accompli tâche modeste mais nécessaire de verser ^ réconfort au coeur de nos compatriotes e lés en Hollande, il nous était permis ^ jeter un regard en arrière et de puiser da ce court mais terrible passé de luttes, d' ^ pérances et d'angoisses, la force nécessa: eg pour continuer, en dépit des pires traver: et des coups aveugles de la fortune, à cr ,.j à tous nos raisons profondes d'espérer. Mais il est un autre motif. Cet anniv saire a permis à nos amis hollandais manifester à notre égard des sentiments chaude et de vibrante sympathie que r lecteurs ne peuvent pas ignorer. L'hospil lité que depuis un an nous avons reç dans cette maison confortable et som , " tueuse du ,,Algemeen Ha-ndelsblad" était par elle-même une preuve suffisani Nous ne savions pas cependant que not cause eût à ce point touché ces liomm dont la raison clairvoyante fortifie les éla ' du coeur. Aussi c'est avec une gratitu J profonde que nous transcrivons ici le tex de la lettre que M. Charles Boissevain, ^ vénéré doyen des publicistes hollandais, bien voulu nous adresser. Nous-même 1 lorsque son fils M. A. G. Boissevain no en a donné lecture, n'avons pu nous coup cher de pleurer. Il faut que nos lecteu partagent cette émotion. ie Je vous salue, mes chers confrères, et je n :e réjouis avec vous de ce que vous avez accor pli. Vous nous avez appris beaucoup par v< ,,leaders" qui nous donnent un exemple pi «a leur concision, leur clarté- et leur tournur J'ai aussi beaucoup admiré la promptitude ( vos articles, si rapides, si énergiques. r* Un proverbe français dit ,,tant vaut l'homm e tant vaut l'affaire". Nous avons trouve 1< e hommes et l'affaire a réussi. Et vous av< î- travaillé pour la Belgique en rédigeant l'Ech' ' | Vous aidez votre peuple en attestant joufne lement votre foi invincible dans la victoii Q do la justice éternelle et en flagellant 1( méfaits qui provoquent l'indignation unive: selle. 0 L'ardeur patiente, avec laquelle vous trj s vaillez pour votre pays nous le fait connaît] s et aimer. Soulevés de compassion et d'admiri tion nbus lo contemplons et nous l'ei t vions. Car, en 6e battant pour l'honneur, ! droit et la justice la Belgique a gagné ue ^ gloire impérissable. Mes amis, j'honore la vai ' lance des Belges à laquelle va l'admiratio du monde entier. Je salue la Belgiciue violée et résistant* 1 Je salue ses ruinés consacrées ! Je salue se ! morts, sa fière jeunesse couchée dans le tranchées. 3 Je vois la Belgique plus grande, plus belle 3 plus unie que jamais. Mes chers confrères a je salue l'avenir de votre peuple héroïque. Vive la Belgique ! 3 Qu'il nous soit permis d'exprimer à MM 1 A. G. Boissevain, directeur, et J. K'alff Jr. r rédacteur en chef du ,,Algemeen Handels 3 blad", qui ont bien voulu présider notr 1 réunion de dimanahe dernier, l'expressio] i de notre vive reconnaissance. Nous remer i cions aussi M. Driessen, le chef de l'admi î nistration du ,,Handelsblad", dont le dé , voué concours nous est infiniment précieux t Merci'enfin à tons, amis hollandais e l belges, qui ont bien voulu, à cette occasion nous envoyer l'expression de leur sympa thie. En Beigique. , au [ leuxj A Bruxelles. 'nte> ' Devant l'émotion considérable prôdv 'j™6 par l'assassinat de miss Cavell, le Wo] k Bureau croit devoir répondre par la n< lv®c suivante : e ,,Eit<iaub donné que la presse étrangi lC0s trouve faux et éxagér%les condamnations ■ues les exécutions prononcées pour crime haute trahison et que la Chambre" des Loi d'Angleterre s'occupe du cas de miss Edi Cavell, nous publierons une fois encore faits exacts qui entourèrent sa condamr tion: les condamnés pendant de6 m< avaient favorisé le passage de la front:e à des Belges, en âge de servir, et à c déserteurs"' français et anglais, — ceci grâ à de nombreuses complicités. Le gouve neur général avait prévenu, à maintes i a"~ prises déjà, la population. Il avait insis par sur la forte et inévitable peine qui de*vj on. être appliqués pour de telles tentatives. La condamnation des coupables en séa a ces publiques, suivant les prescriptions ne> la loi, est basée sur les articles du co j'nc pénal impérial militaire^ concernant la ti ^a_ liison, et l'espionnage. Aucune loi sp ciale n'a été édictée à ce sujet dans la B< le~ gique occupée. Les condamnés qui ont i odz connu le délit qui leur était reproché, d ei clarent aussi connaître les peines qui d vaient leur être appliquées. La m: anglaise Cavell était le chef de ce bure; de recrutement pour les années alliées. l'encontre de la vérité, on a dit que, da. l'exercice de son métier, elle assistait 1 uns et les autres d'une manière désintére sée. Nous insistons sur ce fait que sa pr fession était de soigner les malades pui qu'elle était infirmière professionnelle < le_ que le prix de ses honoraires n'était fait qi >ho p°ur les riches. L'exécution d'une femn ne s es^ déjà présentée en France, en ma rer 1915, à Nancy. L'exécutée était une Ail mande, Marguerite Sohmidt et, en m; 1915,, on exécuta à Bourges l'Allemanc >Ug Ottilie Moss. Le gouvernement anglais d Ire vr.a^ aussi se souvenir des cruautés que lor ajs Kitchener a fait commettre lors de la guen ue I ^°3 Boers sur des femmes et des enfant: ^ Nos advei"saires actuels n'ont pas à couvr: le dos de leurs propres armées comme noi (jtl contre la population «l'un pays occupé. Pa conséquent, ils ne sont pas mis en demeui fie de prévenir de tels cas, étant donné qu'i" ns occujîent si peu de territoire ennemi." 3S_ Tels sont les termes que les rédacteui re" °'^lc^e^s du Wolff Bureau ont trouvé. L ,e, défense est piètre. Elle renforcera incontee '_er tablement l'unanime sentiment de dégoû des honnêtes gens pour les procédés alk ,r. uiands. Et cette dépêche nous prouve en c}e 001:0 1ue ^es ue comprennent rie: cjQ à ce qui touche au sentiment de l'honneu os ou du patriotisme chez leurs ennemis. Il sont très fiers d'avoir assassiné une femme Après le meurtre de la ,,Lusitania", 1, vio d'une femme n'a plus aucune irnpor ^ tance... Ils ne comprennent pqs davantage "e les lourdauds du Wolff-Bureau, que l'exé ^ eu tion d'une espionne allemande qui voL des documents militaires en France, ei ng temps de guerre, est absolument justifiable mais qu'on n'assassine pas une noble femurn ^ parce qu'elle a aidé la fuite des soldat: de alliés ou quelques-un de ses compatriotes a Où est la trahison? Où est l'espionnage Il n'y en a pas trace. Miss Cavell n'avar rien promis aux Allemands. Que M. voi g8 Sauberzweig nous prouve qu'elle se livrai' à l'espionnage. Pourquoi, si la condamnation était jus tifiée, -précipiter les événements et brulea ie la cervelle à la malheureuse femime à deou i- heures du matin? Pourquoi, manquant à sa >s parole, M. Conrad n'a-t-il pas prévenu les tr ministres des Etats-Unis et d'Espagne? p Enfin, la pâle défense du Wolff-Bureau est une preuve de la mauvaise cause que les 2 Bcohes essaient de défendre. Ils se rendent ,g compte — trop tard encore une fois — !Z qu'ils se sont conduits commes des Barba-). res.. Mais ce qu'on ne parviendra jamais à 1- leur faire entendre, c'est qu'il y a quelque c chose de plus odieux que l'assassinat d'une •s femme. C'est d'insulter à sa mémoire. Les rédacteurs du Wolff-Bureau sont dignes, décidément, des soldats de l'armée teu-,e tonne, qui s'illustrèrent à Dinant, à Aer-t_ schot ou à Louvain. i- * * * 6 On s'attend pour aujourd'hui — d'après 0 des renseignements qui nous parviennent a de source autorisée — à l'exécution d'une femme, une Liégeoise, accusée d'espionnage par les Allemands, s * * * s Bien qu'aucune nouvelle de source officielle ne soit venu confirmer l'information ' que nous avons publiée de la convocation ' en masse des hommes de 18 à 40 ans, — il y a dee raisons de croire que la nouvelle mesure prise par les Allemands est exacte. Mercredi a été affiché dans la capitale un avis informant tous'les hommes qui se trouvent avoir plus de 18 et moins de 40 ans de se présenter à la Kommandantur dans les 24 heures. Les contrevenants étaient passibles de peines extrêmement sévères, — dont la peine de mort. Le premier jour devaient se présenter les personnes dont le nom commence par les lettres A, B et C. Les Allemands prétendent que leur ar-• rêté ne visp que les anciens soldats belges ou alliés qui se trouveraient encore en Belgique.Ceux-là ont dû se présenter i] diatement à la Kommandantur d'où il lté été dirigés sur l'Allemagne, comme pr ff- niers de guerre. Mais il n'est pas impo: >te que cette mesure en ait caché une a Les Allemands ont besoin d'hommes ;re remplacer les absents dans certaines l et ches de l'industrie et de l'agriculture, de moyen, pour machiavélique qu'il soit, ■ds terajt des fruits. tli Toujours est-il qu'au jour fixé on a [es presser à la Kommandantur un grand ] a- bre d'hommes valides, accompagnés'poi >is plupart de leurs familles en larmes. Oi :re marquait qu'ils portaient tous de es vêtements d'hiver et qu'ils emportaién ce couvertures, des provisions, etc.... Ils fu r- dirigés aussitôt sur les casernes en ai e. dant leur départ pour l'Allemagne, té Les Boches prétendent que ce sont lit soldats ^ belges déserteurs qui se cacha en Belgique, attendant un mauvais coi n. faire. ie Affirmation purement gratuite. Il n fe personne pour croire qu'à Bruxelles si ment se soient cachés quinze cents d< é. teurs ,,au minimum". L'armée belge i .j. pas l'armée allemande. On ne déserte e_ chez nous. Encore, le chiffre de qu cents paraîts être très éloigné de la vé; e_ Nous a tendon s des renseignements corn ss mentaires sur cette grave question. Nos IU teurs comprendront la difficulté qu'il A do S0 renseigner au pays même lorsqi is n'us© pas de passepoi-ts distribués i ge Koningplatz ou aux consulats allema s_ en Hollande. Nous avons été les prem > à annoncer que des baraquements éta s_ construits dans différentes parties de 1 yt îemague pour servir de prison en quel le sorte aux Belges en âge de servir. l0 Mais si les Allemands prennent la nu re d'envoyer petit à petit tous les hom: valides en Allemagne, nous devrions jj dans cet acte leur résolution d'évacuer ] 0 gressivement le pays. , D'autre part — l'on comprendra n< ^ prudence — ces renseignements ne n sont pas communiqués par notre corresp . dant particulier et, comme nous n'av r pu jusqu'ici les faire vérifier, nous les s blions avec les réserves d'usage, j. Répétons que '740.000 Belges aptes e service militaire figurent sur les listes contrôle des Allemands. * * * g Un service funèbre à la mémoire de 1' a chitecte Bancq, qui a été exécuté réc< ment par nos ennemis, a été célébré t ^ église de St. Jacques. Un drapeau be recouvrait le catafalque, MM. Dognies 1/emarcy, du Théâtre Koyal de la Mbniw 1 ont chanté des airs sacrés et ,,Vers l'A r nir"' s ^ A Aovers. 1 ^ Dans les environs de la ville, des soB étaient arrivés, exténués, du front rus ' Ils déclarèrent aux habitants qu'il h était accordé trois mois de repos en Bel que. avant de repartir pour le front. Ma 1 vingt-quatre heures après leur arrivée, ^ avaient ordre de repartir pour le champ bataille en Artois. Ils n'étaient guère sat 3 faits ! * * »' '■ M. Constant Cap, artiste-peintre, ' mort récemmant. H était l'auteur de' ee1 1 série de tableaux du Vieil-Anvers qui fi: ; rent par décorer un restaurant chic de ville et d'un portrait du Hoi Léopold ] exposé au musée des Beaux-Arts. A Oand, : Voici le dernier arrêté pris en contrad tion avec les Conventions de La Haye. No le reproduisons textuellement : Arrêté concernant les mesures destine à assurer l'exécution des travaux dans "li quels l'administration militaire alleman a do l'intérêt: Dans le dernier temps les ouvriers 1 différentes villes du rayon de l'étape o refusé, sans motif, de se conformer ai ordres de3 commandants militaires ail mands, pi-escrivajit l'exécution de travai urgents. Lee récalcitrants ont par là occ sionné de graves préjudices aux commun en question ainsi qu'à leurs concitoyens, t Pour éviter pareib incidente, et en vi do lancer un avertissement général, j'o donne ce qui suit : § 1- — Quicouque, sans motif, refu: d'entreprendre ou do continuer un trava conforme à sa profession, et dans l'exéci lion duquel l'administration militaire ail mande a de l'intérêt, travail ordonné p; un des commandants militaires allemand sera — s'il est personnellement à même c fgiro cette besogne — passible d'une peir d'emprisonnement correctionnel d'un a au plus. Aussi peut-il être déporté en Allemagn< Le fait que l'on invoque des lois belge soi-disant contraires ou même des couver tions internationales no peut, en aucun < a: justifier le refus de travailler. Au sujet d l'admissibilité du travail exigé le coinmar dant a seul droit do prendre une décisioi: § 2. — Est passible d'une peine d'em prisounemeiit de 5 ans au plus, quiconqu: par contrainte, menaces, persuasions o autres moyens tente de décider une autr personne au refus désigné au" § 1 sous me naces de peinesi § 3. — Quiconque, sciemment, pa] secours ou d'autres moyens, favorise 11 nissable refus de travailler, sera pa; d'une amende pouvant aller jusqu'à 1( Marcs; en outre, il pourra être cond; nnié- à une pcdne d'emprisonnement d'ur s ont an plus ison- Si des communes ou associations se isible ronduog coupables d'une telle trans atre. sjOIlj ]e3 ckefg en seront punis en o pour quence. iraji- § 4. — Indépendamment des péna dont menacent les §§ 1-3 ci-devant, fe Por" tarifés allemandes pourront, au cas d< soin, imposer aux communes où, sans u. u s® l'exécution d'un travail a été refusée, îor"- contribution ainsi que d'autres m«f a coercitives de police. 1 re" § 5. — Le présent arrêté entre imméd gros ment en vigueuir. ^des Gand, le 12 octobre 1915. ten_ Der Ktappeninspekteur, von lînger, Generalleutnaî tous — m r* . ,ient -S "t» lP à Le ,,Volksstem" publie un avis d commandantur d'Alost décrétant les p< y a. suivantes # du chef que les ouvriers ma ;ule- demandés ne se sont pas présentés à 1 ;ser- terité allemande : 1 GS^ }' ^0Ua hôtels et cafés devront être pas még à partir de 7 h. du soir. 2. Aucun habitant d'Alost n'obtiei plus de passeport, Jusqu'à nouvel ordr P e" 3. Tout habitant en possession d'un ec" seport doit le rapporter immédiatemer y a la Kommandantur. 1 011 ^ 4. Toute circulation est interdite en ■< 1 ja à partir da 9 h. du soir. î1 s Les contraventions seront punies d'un ent P,rjsonneJTîent> au pain et à l'eau, pou"\ ^1 s'élever à 6 semaines ou d'une amende que C|il ^ marks. Au cas où on ferait en< ^ résistance aux ordres éventuels, les pe seront beaucoup plus sévères. su" Sans commentaires ! nés ______ /oir >ro- Dans le Mairsaioat. >tre Ea commission administrative de la Ca ous C^e prévoyance des charbonnages du bai on- Rentre vient de publier le rapport sur one opérations pour l'exercice 1914. Dix sociétés charbonnières font partie ^ \ groupement: Anderlues, 1,984 ouvrk au Bascoup, avec 3,584 mineurs; Bois du L avec 2,158 charbonniers; Havré, avec 1,: ouvriers; Strépy-Bracquegnies, avec 2,' mineurs; Bray, avec 224 charbonniers; ar_ Louvière et Sars-Longchamps, avec 2, m- 01*vriers ; Mariemont et Haine-Saint-Piei en avec 3,534 mineurs; Maurage, avec 1,' ïae charbonniers; Kessaix et Houssu, a 5,360 mineurs; plus sept délégûéa de l'i ,ie. pection des mines, ce qui fait un total ^e. 24,744 ouvriers mineurs pour le bassin. Pendant l'exercice écoulé, il a été pé pour fr. 30,903,245,79 de salaires. Voici détail pour chacune des sociétés exploits tes, ainsi que le montant des cotisations, < its pensiens et le nombre des journées de t se. vail: 'u.r La société charbonnière d'Anderlues =1_ payé pour fr. 2,527,724,92 de salaires, is, cotisation patronale (fr. 2.50 % de3 salain a été de fr. 63,193,13 et la cotisation ouvr de re (0 fr. 50 par mois des ouvriers de plus ls_ trente ans au 1er janvier 1912) a été de 6,383,25. Les pensions payées-se chiffre par fr. 44,399,19. Le nombre moyen journées de travail a ét&^e 236 et le no: ? bre total de 532.544. Bascoup a payé pour fr. 4,481,786,44 j salaires. La cotisation patronale a été fr. 112,044,66 et la cotisation des ouvrit de fr. 12.821,50. Il a été payé en pensio fr. 188,862,93. Le nombre moyen des joi nées de travail a été de 296 et le nomb [c_ total de 897,841. us Bois-du-Luc a payé en salaires 2 millio 552,839 fr. 80. La cotisation patronale t teint fi*. 63,820,99 et la cotisation ouvriè is fr. 6,883,75. Les pensions payées s'élève ie à fr. 93,042,39 Le nombre moyen des jou nées de travail a été de 249 et le nomb le total de 548,228. it Havré a payé en salaires fr. 1,608,321,9 ix La cotisation patronale se chiffre par f e 40,208,04 et celle des ouvriers par f ix 4,130,75. Les charges en pensions s'élève] a- à fr. 41,569,97. Le nombre moyen des tou ds nées de travail a été de 246 et le nomb] I total de 31!.391. ie | Les charbonnages de Strépy-Bracqu< r- gnies ont payé en salaires fr. 3,335,495,9î La cotisation patronale se chiffre par f: ;e 83,387,30 et celle des ouvriers par f: il 9,057,25. Les pensions payées s'élèvent i- fr. 98,548,39. Le nombre moyen des journée j. de travail a été de 239 et le nombre total d x 680,223. Le nouveau charbonnage de Bray a pay e pour fr. 378,839,68 de salaires. La cotisa e ■ tion patronale atteint fr. 70,008,84 et cell n des ouvriers fr. 477.75. Le nombre rao/e des journées de travail a été de 283 et 1 i. nombre total de 63,226. s La Louvière et Sars-Longchamps ont pay pour fr. 2,800,353,95 de salaires. La cotisa ^ tion patronale atteint 70,008,84 et- celle de e ouvriers fr. 7,927. Les charges en pension - se montent à fr. 97,194,30 Le nombr . moyen des journées s'élève à 252 et lé nom - j br& total à 606,351. , I Mariemont a payé ep. salaires 4 million x 371,103 fr. 18. La cotisation des patron® , Q r]t\ -f- iii 777.57 'et celle des ouvrier - de fr. 13,342,75. Les pensions payées s'élè j vent à fr. 245,440,95. Le nombre moye? —=3—c-i ■ ■ ■—n—■!■——— • des des- journées a été de 296 et le nombre total > pu- de 897,141. sible Maurage a payé pour fr. 2,063,932,41 de ).000 salaiies. La cotisation patronale a produit fr. imné 51,598,31 et celle des ouvriers fr. 4,365,75. . an Les pensions payées s'élèvent à fr. 18,527,88. Le nombre moyen des journées sont à été de.254^ le nombre total de 406,228. gres- Ressaix a payé pour fr. 6,670,697,43 do msé- salaires. La cotisation patronale s'élève à fr. 166,767,43 ett celle des ouvriers à fr. Atés, 15,565,50. Les pensions payées s'élèvent i au- fr. 117,084,91 Le nombre moyen des joir ! be- nées de travail a été de 263 et le nomb otif, total de 1,409,797. une Concernant les pensions, les charge ;ures réelles ont été en l'914 de fr. 915,078.2 contre fr. 887,074,62 en 1913. iate- Le nombre total des pensions de tout catégories accordées en 1914 a été de 32, se répartissant comme suit: 17 pensions de 350 fr. à de vieux ouvrit1 it. ayant dépassé l'âge de 60 ans au 1er iau vier 1912. J 124 compléments de pensions à de vieux ouvriers arrivés à l'âge de 60 ans. o la 78 compléments de pensions à de vieux unes ouvriers du fond de moins de 60 ans ei çona ayant cessé tout travail. au" 36 compléments de pensions à des1 ouvriers du fend de moins de 60 ans et fer- gnant un salaire réduit. 79 pensions de 180 francs à des veuves tara d'ouvriers pensionnés. 5- Un dernier chiffre intéressant : les salai-pas- reg q1lj) 19X3, s'étaient élevés à 40 nn: a lions 740.464 fr. 91, sont tombés, en 1914 a 30 millions 903.245 fr. 79, soit une dimi-1110 nution d'environ 10 millions de francs! em- 0 * S» L'Mnape qu'on voyait et cel qi'ca ne voyait pas Pas d'esprit d'économie. Le chancelier de Bulow, dans un discours re-isse tentissant qu'il prononça au Reichstag, il \ a si,! quelques années, déplorait publiquement l'ab-]P3 sence de tout esprit d'économie dans le peuple allemand. Il n'avait pas tort. Chacun dépense i Ja-bas autant qu'il gagne, sinon davantage. Les du traitements des fonctionnaires sont élevés, les rs; salaires des ouvriers presque partout coiive-UCi nables. Néanmoins, la fortune publique ne se lu reforme pas constamment 'par lo bas, comme r46 les pays à tradition do sage parcimonie. La i 3 "s cer^alns milieux populaires, la misère la plus crapuleuse s'accommode d'infects taudis, de soupentes et de eaves où une popu-re, lation grouillante vit dans la plus répugnante 91 promiscuité, tout ce qui gagne un peu d'argent .'ec le gaspille immédiatement en dépenses s'omp-qS_ tuaires: meubles, habits, beuveries, voyages do d'agrément. Toilette. ,yé je Quand les délégués ou-vriers do Paris se LU- ren. ,!Pnt à. Berlin, pour assister à un congrès < socialiste, ils étaient tout surpris de trouvei J 3 dans les réunion populaires, une foule endiman-■ a- chee aux dehors bourgeois. Les prolétaires allemands sont très soigneux de leur tenue. Les a jours de f$te, ils portent le veston ou même la la redingote. Leurs femmes s'affublent de ;s) toilettes d'une élégance pins que douteuse. , mais d'un prix relativement élevé, et c>st à peine si on peut les distinguer des riches hour-geoises. Même soin dans le costume des enfants, tr. Le jeune homme, apprenti ou petit employé, nt pousse encore plus loin le souci de paraître, de Tout ce qu'il gagn^ passe en frais de toilette. Son travail terminé, il ne sort qu'en complet soigné, les pieds chaussés de bottines vernies, de la badi"G à ,Ja main. Et il faut voir comme , ces ,,calicots plastronnent, affectent des manières délurées, parlent du bout des lèvres, ,rs essayant de s'assimiler les formules dédains gneuses et zézayantes .des officiers'et des étu-ir- diants, s aventurent dans des restaurante bien re cotés pour y dévorer, avec des gestes de petits maîtres, leur salaire d'une semaine, heureux ^ et fiers quand même d'avoir pu, pendant quei-ques heures, goûter aux plaisirs de ce qu'ils croient être la grande vie, et d'avoir recueilli, re en passant, les regards admiratifs et envieux at de ceux qui ne savent pas distinguer, à cent r- menus détails, le pauvre diable en rupture do re pommes frites du jeune jouisseur de la haute. Logements. 3. r> Si nous pénétrons, maintenant, dans un in-Cm térieur d'ouvriers et de petits bourgeois, nous ^ trouvons la même préoccupation de luxe. Dans la pièce de réception, la seule que verront les étrangers, les meubles sont soignés, les murs 0 couverts de gravures modestes, entourées do cadres très lourdement dorés. Partout, des !- bibelots à bon marché s'alignent en bataille: ). partout. encore s'étalent des étoffes vulgaire.? . mais voyantes. Là encore, on veut éblouir lo voisin, lui faire croire qu'on nage dans l'opu-^ lence. Les propriétaires exploitent largement cette dangereuse manie. Bans les logements les !S plus humbles, ils ménagent une pièce à pla-e fond décoré et à grands panneaux de plâtre peint. Cela né coûte pas cher, mais cela se loue é tr^s bien: car le Berlinois du peuple préférera rogner sur la qualité de-sa nourriture que de e se priver d'un home, non pas commode, mais ^ de belle apparence. e Excursions et voyages. g Enfin, il y a les excursions et les vçyages. L'Allemand, à queloue e^sso qu'il appartienne, se croirait déconsidéré s'il n'allait pas s passer le dimanche à la campagne. Les gran-3 des villes sont absolument vides de promeneurs î aux jours de repos.' Dès les premières heures, une foule compacte assiège les trains de banlieue. Les familles emportent leurs provisions. Dans la fo'-êt. chacun s'installe sur l'herbe. Dans les guinguettes voisines, on trouve de la 1 bière en a'bondance. Il y a également de ou-1 ri nir r.". m^nrsnt la somme modique de dix pfennigs, les ménagè-i I res peuvent faire chauffer le café qu'elles ont

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