L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 06 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hd7np1xm9m/
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4iMe Armée 'N° S3S3 T5 cents €s> s«er€ïr-is?scs L'ECHO BELGE H [ L'Union fait la Force. Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 par mois. Pour tes bureau de rédaction: N. z. VOORBUBCWAli S34-240, r Bernard René Chambrr, militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par nieis pay-ile ImSTEBDAM. Téléphones: 2797 et 177S. | Comité de Kédaetlon-.j E Ile Palnparé par antioipallon. Annonces: 15 cent*; la ligne. Reclames; 30 cents la ligne. Lettre de Paris. ta fête nationale belge. — Les premiers &■ résultats de la contre-offensive française. — L'amitié franco-bflge. 21 juillet. tjl jyillet! Jour de la fête nationale! Joui mer et doux pour tous les exilés, de France, [Angleterre et de Hollande. (Vous vous souvenez du temps où on la ferait en Belgique si paisiblement, si Eyeusement et avec, avouons-le, une telle [différence! _ [La distribution des récompenses, les dis-fors officiels, le3 Brabançonnes, la Revue, six même le feu d'artifice du bois de la ambre, tout cela ne tenait pas dévaut la frspective d'une journée à la campagne. A îite nationale, c'était un dimanche un eu plus dimanche que les autres, voilà tout, «puis qu'il se célèbre en exil l'anniversaire tatjonal a pris une toute autre signification Ic'est en pleurant, je l'ai vu, qu'on écoute , Brabançonne aux pauvres cérémonies que s colonies belges organisent partout où ouragan de la guerre en a porté quel- A Paris du moins, grâce aux soldats de fance, notre fête nationale a été uno wa-lifïque journée d'espoir et do victoire, [je'est le toir du 14 juillet — la fête avait i très belle et les Américains s'y étaient innés de tout coeur — qu'on apprit que offensive allemande avait repris. Certes, 011 fait confiance, on savait qu on pouvait Epier sur les généraux et sur les soldats, aïs tout de même quelle anxiété ! Personne ignorait que l'effort ennemi serait forrni-iUe. que. l'Allemagne allait donner de tout Il poids et do toute sa férocité. Pendant lux jours on eut le coeur terriblement >rré. Les communiqués restaient somme fute assez vagues ; on résistait. Puis peu à m voilà qu'on apprend qu'on résiste bien, se bien ; non seulement on résiste mais on atre-attaque. Puis coup sur coup les bem-5 nouvelle» arrivent: c'est Mangin qui mmande la riposte; il a déjà repris vingt, lagos; les Allemands ont repassé la Marne desordre; enfin le 21 juillet on a repris Iteau-Thierry ! Ah! que Paris est beau en ce moment-là, us les yeux sont brillants, les visages fondants, les femmes semblent plus désirais, les hommes plus fraternels. Ce sont des iraées où Ja démocratie parait une chose jlle, une chose sentie. [Et de fait, étant donnée l'importance de Raque allemande et la portée politique l'on y attachait, c'est uno véritable vic-ire, une grande victoire, moins par l'irn-rtancs du terrain gagné que par ses con-luences morales et politiques et par les gérances qu'elle autorise. L'Allemagne ait monté avec un 6oin minutieux cette bide offensive; ce devait être la dernière, ffensive qui imposerait la paix. Lp peuple y croyait et les récents succès itiquee des partis militaires et pangerma-t'9fl le montrent clairement. Or, mainte-L't on peut le dire avec certitude, cette nde orfei.sive a échoué. Malgré les <?f-:s surhumains et.... puérils que l'etat-or fait pour le cacher, le peuple finira .l'apprendre et alors, selon toute appa-ce, nous verrons se produire là-bas une velle vague de dépression qui traduira uisement du pays. t la France? dira-t-on, la France aussi t-elle pas épuisée? e sais que ce bruit court dans tous lés s neutres où la propagande allemande a Iqu'action. On ne saurait trop répéter il est complètement faux. Certes, il n'est r un Français qui ne désire la paix la 5 prompte possible, mais il n'y a qu'une ite minorité de Français qui ne com-nd pas - que la paix est impossible tant t l'Allemagne ne sera pas vaincue et jais le moral des troupes n'a été meilleur, es ont confiance en Foch, elles ont con-ace en Clemenceau, elles sentent que, Me 6i nous avons encore de rudes mo-Jts à passer,- la victoire est certaine si s savons l'attendre le temps /nécessaire, luant à la vie que l'on représente, paraît-bd Allemagne comme un enfer, elle est îaitement supportable. On y souffre us des. restrictions que dans beaucoup de s neutres. La France a beau être eu par-envahie, .saignée aux quatre veinés, je 3 que,de tous les pays-de l'Europe c'est >re celui où l'on sent le moins la fatigue. Heurs, il y suffit d'une lueur de vic-s pour qu'une force nouvelle anime tout up tous les citoyens. y a des jours où, devant tant de ruines rnulées, on a pu se demander: comment supîe se relèvera-t-il jamais d'un pareil stre? Tant de villes à rebâtir, tant de ires à remettre en état, tant d'usines lever! Quand on le voir vibrer eh ces es d espérances victorieuses on se dit rien ne lui est lmpc66ible et que quand uerre sa sera terminée comme elle doit erminer il se relèvera soudain d'un nifique essor. ous m'aurons d'ailleurs qu'à nous en iter, car de toutes les amitiés qui se ( offertes à nous en ce temps d'épreuve ' ' en est pas de plus désintéilssée que ' îitié française. j ussibien tous les Français qui réfléchis- j es rendent parfaitement compte de la 1 ssjté pour eux d'une Belgique forte et s plètement indépendante, libre de choisir alliances et ses amitiés. Les Flamands c Ée figurent que la France à contre eux ■f îScurs desseins, songe à ruiner leur cul- * ' particulière, à étouffer leur langue, -a^ntervenir ^ans les affaires intérieures a ®elgique, comme l'a fait l'Allemagne, ro®pent étrangement. Les Français ne J P$s de différence entre les Bejcres, ^encore ils ont peine à comprendre cr.s •-ereucea. Pour eux un B.elge^ 5û,t-il Ha- » mand, fût-il Wallon, est le citoyen d Etat qui s'est sacrifié à la. cause du droi' dent le sort est intimement lié à celui d< France. Les télégrammes officiels, les < cours qui, à propos des deux fêtes natio le-», celle du 14 et celle du 21 juillet, associé Jes deux nations, répondent à un s timent profond et unanime. L. Dumont-Wilder La réquisition des églises catholiques e is diocèse de Namur. Le ,,Courrier de Genève" ayant annoncé le gouverneur général von Falkenhausen proposait do réquisitionner les églises cat Jiquos du diocèse do Namur, M. le chanc l'iiarsicius Bootsma, secrétaire particulier l'évêque, exilé" — ainsi que l'écrit le pié expulsé par l'Occupant, — publie dans le qu dien hollandais ,,Do Maasbode", de Rottord; un article qui met toutes choses au point. ^ .D'après le chanoine Bootsma, en 1915 d l'autorité allemande, par l'intermédiaire de von der Lancken,. chef de la section politic, et cultuelle de Bruxelles, tenta d'obtenir, la prière et même par la menace, la libre diî sition do quelques églises et chapelles du c cèse. La réponse de Monseigneur Heyl ferme et nette, fut: ,,Non pos6umus, je n' ♦corde rien. Vous. n'en aurez pas une. ' Les Allemands prirent mal la chose. Ils tinrent pas compte de . la réponse do l'Evèc qui menaçait de frapper d'interdit, les églï réquisitionnées. D'office, ils mirent l'église A irton (petite ville du Luxembourg bel 8,000 habitants) à la disposition du eu réformé. Dos que Monseigneur Hevlen apprit la cho: il 60llicita un passeport pour se rendre :i V ton. Xe parvenant point à régie,- le diffère à sa satisfaction, il lança l'interdit sur l'égli Le Saint-Sacrement fut porté processionnel ment hors du temple, en .présence dé toute population en larmes ; les autels furent dépoi lés de leurs ornements et de leurs chandelie les paroissiens enlevèrent leurs sièges des no on signe de deuil ; les,cloches de la .ville ces rent de sonner. Les/ catholiques virtonnais rendirent dès lors à l'office dans la gran chapelle du couvent des soeurs. L'interi ayant un caractère local, les aumôniers cat!h( ques allemands durent renoncer ît, dire messe pour les militaires. sous; peine d'encou les foudres de l'Eglise. Cette situation emlx rassa beaucoup les autorités militaires, ti humiliées de voir qu'un évêque-belge , exerç; son autorité sur les officiers, les prêtres et ' soldats de l'Empire. Mgr Heylen ayant adressé un rapport s l'incident au Saint-Siège, peu après un ord de Berlin enjoignit aux autorités compétent de faire procéder à la construction d'u chapelle en bois destinée au culte protestai Le cardinal von- Hartmann -avisa, ofiiciellemc l'évêque de Namur que des faits de ce gen ne se reproduiraient plus, ajoutant qiford avait été donné au. gouverneur général Bruxelles de veiller au respect de cette dé( sion. Én mars 1918, cependant, une nouvelle te tativo se produisit. Le commandant allemar du village de Dosçhe (province de Namui autorisa là célébration d'un office réformé dai l'église paroissiale. Aussitôt Mgr. Heylen f évacuer l'église, protesta à. Bruxelles, m en c^nt de lancer l'interdit. Le -chef militaire fi déplacé et l'aumônier protestant rappelé l'ordre. Peu avant les fêtes de Pâques 1918,- M g Middendorf, aumônier principal de l'armée c; tholique allemande, rendit visite à Mgr. He-len pour lui faire part du désir du gouverner général de voir mettre quelques églises à ; disposition des troupes. protestantes .venues c Russie. L'évêque de Namur exprima d'abor sa surprise de voir un prêtre catholique se cha: ger d'une commission de l'espèce; il rappela fc engagements pris par le cardinal von Har mann au nom d'une suprême autorité. Il pri ensuite Mgr. Middendorf de dire à M. vo Falkenhausen que. lui, évêque de Namur, étai résolu à lancer l'interdit sur toute église ré quisitionnée pour un autre culte. .,Je do: déclarer", dit le chanoine Bootsma, ,,que Mg] Middendorf fit devant ses collègues le plu grand éloge de la fiere attitude de l'évêqu Heylén." Le .j-mai 191-8. quelques jours avant l'expu' sion du chanoine Bootsma. Mgr. \Heylen s trouvant à Bruxelles, y fut l'objet d'une nor vclle tentative d'intimidation. Ôn lui annonç une nouvelle offensive contre -ses églises. 0 le suppliait de la.part du G. Q. G. allemand d> ne pas lancer l'interdit. ,,Veuillez dire à ceux qui vous ont envoyé'1 répondit Mgr. Heylen, ,,que l'évêque de Nr mur^ invoque quatre motifs pour refusel*." E 1évêque les énumérait : lo. Sa conscience; 2c Son honneur qui lui fait un devoir de lance 1 interdit : 2o. La population catholique on exige de lui cette attitude; 4o. Par l'interdit il <ioit empêcher les aumôniers allemands di dire la messe dans les églises réquisitionnées. Reste à savoir maintenant si von Falkenliau sen se soumettra ou s'il acceptera la lutte. ■ — 1,1 ® Sympathie brésilienne pour !a BeSgiqui D'un éditorial du grand journal brésilien J Platéa" (Sâo Paulo, 18 avril 1918Y consacrt aux batailles d'Ypres et de l'Yser: .,Et la bataille s'achemine vers le front cfi "es braves et héroïques Belges qui ont oppose a. barrière de la civilisation aux masses de; Bhms de la barbarie prussienne depuis les pre niers jo^irs de l'outrage èt des massacres com-nis en l'honneur de ce nouvel Attila. ,,Grâce h leur nouvelle préparation et à leui >rganisaiion, les Belges sont, à présent, er :tat do défendre ce lambeau glorieux do leui •hère Flandre. L'armée belge dispose d'envi on 160,000 baïonnettes, dont chacune repré6en e la volonté d'un soldat courageusement dis •osé à venger l'âme de la patrie belge qiit 'ennemi a tente d'étouffer, d'écraser jusqu'i on dernier souffle. ,,Non, la Belgique ressuscitera, victorieuse omme juste récompense de sa grandeur civi-ue et des sacrifices extrêmes qu'elle s'est im osés pour sauver son existence". II y a m an 6 août 1917: Les Britanniques propres-eut quelque peu, dans le secteur de Len's. di Chjii* dé<$ane la (j^^re à VAUepxayne. d En Belgique. na- A Bruxelles La Commitsion royale des monuments et de^ sites viènt d'autoriser l'administration communale de Jette-'Saint-Piorre de transformer en paro public le bois Laerbeek bien connu des vieux Bruxellois. 3HQ Ce nouveau parc public de Laerbeek a uno îllw superficie de hectares. Il est situe* sur un.. colline variant de 30 à SO mètres d'altitude. Il contient de beaux spécimens d'arbres. Par le- relief de son sol et les sources qui seront conscnces, ce parc Laerbeek constituera !u un nouveau site magnifique de l'ouest du 60 Grand-Bruxelles. -1" Les \-oies d'accès seront des avenues larges , bordées de plantations florales. Pour conserver . tre k^Se111" des horizons et les vues panorami-ques que l'on embrasse de cette altitude, il n'y a que la construction de .villas isolées qui soit > autorisée à l'en tour. éjà * * * M. ue L'admirable église de N.-D. au Sablon pos-3ar . ^es centaines de niche3 qui attendent, 30_ depuis des lunes, leurs personnages... La ville de Bruxelles, voulant donner au vénérable édi-,n fice le fini artistique qu'il mérite, a décidé de mettre sur le métier l'exécution de plus de trois cents statuettes. Pour mener à bien un ne travail aussi vaste, il a été fait appel aux moi 1-ue„ leurs sculpteurs du pays et, actuellement, une ses cen^aine d'artistes s'ooeupent de modelep les de sujets propesés. yç Ces statuettes représenteront des person-nages moyenâgeux. Leur pr ncipal intérêt résidera. donc dans le epstume de l'époque, irisé-e parablo de la magnificence gothique. Les es-'jr' quisscs teront jugées par une Commission sp;:-J étalement formée à cet effet. La Ville do Bruxelles exige des sculpteurs que les esquisses - éviter les mécomptes lors de 1 exécution en grandeur, dans la pierre. L'idée de compléter actuellement la décoration extérieure de l'église du Sablon est très heureuse puisqu'elle donne du .travail à line pléiade d'artistes en renom. A ïviég© Eugène Laurent, dit Boule-Boule, le fameux bandit que tous nos lecteurs connaissent pour avoir lu la narration de ses terribles exploits, Boule-Boule vient encore do faire parler de lui. Depuis longtemps, la police dv Huy savait qu'il opérait dans l'arrondissement. Jeudi, elle fut prévenue que sa bande méditait un mauvais coup. Une escouade d'agents s'étant mise en embuscade sur la route de Statte, un agent aperçut, vers 1 heure du matin, quatre individus porteurs de 6acs qui montaient la chaussée. L'adjoint qui commandait l'escouade jugea prudent de demander du renfort au poste militaire le plus proche. Il fit bien. Quand les bandits se virent découverts, ils abandonnèrent letirs sacs, mais voyant que les agents bondissaient vers eux, ils s'apprêtèrent à défendre leur liberté. Laurent fit feu de son revolver. Un policier riposta, et Laurènt tomba, mais se releva aussitôt et s'enfuit. Une lutte terrible s'engagea alors entre les trois autres malandrins et les policiers. Enfin, ceux-ci purent maîtriser Emile Dejasse, dit Grand Lambert, et Fernand Chilot, deux voyous de la pire espèce. Les sacs contenaient de^ pains de savon pour environ lô,QOO francs, volés la nuit même U la savonnerie Renson, à Statte. Les marchandises ont été restituées au propriétaire. Uno troisième arrestation a été opérée, celle cl'un sieur R..., occupé comme çhjfrretier chez Renson. Quant à Boule-Boulé, il est introuva- j€_ lournies soient ires poussees, ae maruer© a i me. un no lo tient pas encore.... t opérations miSifaires. sè- I Lie lltaaiÉ rejetas an kli de il lesle. ^jr Los Français poursuivent leur marche triomphale. — En une ■c* journée ils rëoccupent plus de 50 villages. — Les Américains ^ 's emparent de Fismes. — Plus de 40.000 prisonniers!— La retraite de l'ennemi dans la contrée d'Albert. lir re La situation aux autres fronts. ?S _ iô La conïre-oirensive oes amss. ^ Les Français libèrent plus de 50 villages, rc tls occupent les bords de l'Aisne et de la Vosle depuis Soissons jusqu'à Fismes ^ et la ligne Courviile—Brar.scout— Courcelles—Champigny. (Communiqué officiel.) ^ PARIS, 3 août. Au cours de la journée ^ les troupes françaises, refoulant les arrière-iS gardes allemandes, ont continué leur mar-it che victorieuse sur un front de cinquante i- kilomètres environ en direction de la-Ves'o. 't Sur leur gauche les Français bordent les a rives de l'Aisne et de la Vesle depuis Sois-sons jusqu'à Fismes, dont les Américains t'_ tiennent les lisières. A l'est de Fismes les .. Français ont atteint la ligne génSralc tiord r do Courville, Branscourt, Courcelles, Cham-a pigny. e Les reconnaissances de cavalerie française ^ opèrent le long de la voie ferrée de Sois-~ sons à Reims. Sur certains points la ~pro-'s gression française a dépassé, depuis hier, 2 dix kilomètres. Plus- de cinquante villages a ont été délivrés dans cette seule journée. t Les Britanniques étendent leurs progrès dans le s secteur d'Albert /Communiqué officiel.) e LONDRES, 3 août. Lee patrouilles britanniques étendirent leurs progrès dans Ifs - secteur d'Albert. Nous avons rooccupé la e majeure partie du terrain à l'ouest de l'An-^ cre, qui se trouvait entre les mains de l'en- j a nemi. 3 Nous repoussâmes" les violentes attaques des détachements ennemis qui entreprirent , un raid au sud-gst d'Hébuternp» b Le.s Allemands évacuent un front de 3 à 4 milles dans les environs dJAlbert, j LONDRES, 3 août. Les Allemands ont exécuté un repli partiel vers la rive orien-> taie de l'Ancre dans les environs d'Albert, sur un front de 3 à 4 milles. Les récents succès français. LONDRES, 3 août. (Reuter). Le repli exeôùté par les Allemands sur l'Ancre, î entre Albert et le bois d'Aveluy, semble montrer que l'ennemi abandonna le plan d'exécuter une attaque dans se secteur. ; Les -Français occupent complètement Sois-: lions, ainsi que la rive méridionale de l'Aisne,, entre Perniers et Venizel. Des dé-' tachements ont progressé sur la partie nord du plateau jusqu'au sud de Braine. La cavalerie__française opère sur la Vesle entre Champigny et Jonohery, mais ce matin, à 11 h., les Français n'avaient pas encore passé la rivière. A l'est de Reims les Français réalisèrent d'importants progrès aux environs de Saint Hilaire. La pries da Scîssons et de Vllle-en-Tardenois l PARIS, 3 août. (Havas.) Le cinquième anniversaire de la guerre fut commémoré par une grande victoire des alliés. Le communiqué allemand dit: ,,Notre contact avec l'ennemi s'est affaibli tandis que la grande bataille d'arrière-garde continue". Il est impossible d'exprimer plus nettement que les Allemands reculent sous le coup que nos troupes leur portèrent. L'ennemi se replia, . mais dans le désordre le plus complet, et il fut littéralement arraché des positions auxquelles il se çromponnait avec.l'énergie du désespo;*. .Lia ligne de oeiense allemande qui s appuyait sur la Crise et sur la région au sud de la Vesle s'est disloquée; Saisons, le point d'appui le plus important de l'ennemi, se trouve entre nos mains et nous occu-, pons Hertennes, une seconde charnière de sa ligne. Sur le reste de la ligne du feu nous progressâmes de 5 kilomètres environ; nous occupâmes de nombreux villages et enlevâmes d'importantes positions allemandes. Dès l'aube les troupes ennemies qui occupaient le secteur central se replièrent sous les coups écrasants de nos troupes. Aussitôt le général Mangin donna ordre à son aile gauche d'attaquer Soissons. Des bataillons de chasseurs menèrent l'action ; brisant tojite résistance, ils atteignirent les faubourgs entre 3 et 5 h. et ensuite la ville même. Nous fîmes beaucoup de prisonniers. Le reste de la garnison allemande se replia en direction du Nord. A 6 h. le général Mangin téléphona l'heureuse nouvelle à Paris. Au sud de Soiosons jusqu'à Plessiers la partie centrale des armées Mangin passa la Crise, traversa la route de Soissons a Châ-eau-Thierry et marcha en direction de l'Est-Dans les secteurs centraux du front les ! gains de nos troupes furent encore plu® importants. Elles enlevèrent complètement les bois de Fère, de Nesle et une partie "du bois de Dôle. Notre cavalerie et nos chars d'assaut atteignirent la Vesle. tout en pourchassant l'ennemi et en lui infligeant de fortes pertes. La progression des armées Berthelot ne fut pas moins brillante. Ses. colonnes progressèrent de 5 kilomètres et s'emparèrent de Ville en Tardenois, qui fut défendue avec acharnement pendant plusieurs journées. Dans cette région la progression continua encore le sqjr. Il est impossible de fixer exactement les limites de la progression puisque nos troupes continuent à gagner triomphalement du terrain. Le repli allemand sur l'Ancre LONDRES, 3 août. .Le correspondant de Reuter au front britannique télégraphie: La nuit dernière nos patrouilles opérant dans le secteur d'Aloert remarquèrent que l'ennemi évacuait plusieurs de ses positions. Elles occupèrent des pestes sur divers points de la ligne allemande. En ce moment npus mettons tout en oeuvre pour gêner les mouvements de l'adversaire. L'excuse du kronprir.z, LONDRES* 3 août. Le correspondant de Reuter près de l'armée française annonce: Le 2 août Soissons fut repris. Sur toute la ligne du saillant dont les Allemands s'emparèrent au cours de l'offensive au mois de mai nous serrons l'ennemi, qui se retire, de près Sur les trois côtés du sailldnt la retraite est générale. Il se peut que les Allemands parviennent à se maintenir sur la Vesle, mais il est très possible qu'ils soient oblgés de se replier sur l'Aisne. En tout cas l'ennemi a perdu tout ce qu'il avait gagné au cours de ses grandes offensives en mai, juin et juillet. La question à présent est de 6avoir si "l'adversaire risquera le reste do ses réserves pour une attaque sur l'une ou l'autre partie du front. S'il décide à tenter de nouveau la chance il travera les armées alliées prêtes à la lutte. En ce moment on annonce à chaque instant des noms do villages et de bois réoccupés par nos troupes. Le kronprîuz a déjà publié une excusé pour sa défaite. Elle partut dans lev .,Berliner Tageblatt" du 29 juillet et fut envoyée par le correspondant de ce journal au front. Elle «Jit que j, quoi que la bataille do sept jours se soit terminée par un échec complet, un succès a été remporté qui peut compter. Do la France une nouvelle contrée a été détruite." Ensuite le correspondant donne une description des villes, Ndes villages et des fermes qui ont été complètement transformés en ruines. Pendant la nuit, dit-il, le ciel est éclairé par les incendies et pendant toute la journée d'épaisses edionnes de fumée, provoquées par de violentes explosions, planent sur les champs d eblé détruits. Cette description est exacte et la destruction dont les Allemands se vantent est tout ce /que les Allemands ont obtenu par leurs trois grandes offensives qui leiir ont coûté des centaines de mille d'hommes en morts, en blessés et prisonniers. Les Français ocoupent Fismes, Brachcs et Hargicourt. (Communiqué officicî.) PARIS, 4 août. Au cours deJa journée les Français ont atteint la Vesle eu plusieurs points à l'est de Fismes; les arricre-gardes allemandes ont opposé une vive ré-&stance, notamment entre Muizon et Cham-pigny. Les éléments légers ont néanmoins réussi à prendre pied sur la rive nord op divers endroits. Fismes est en la possession des Français. Au nord-ouest de Reims les Français ont gagné du terrain ju6qu'àu village de la Neuvillette que les Allemands défendent avec énergie. Sur la rive gauchecte l'Avre, entre .Castel'et Mesnil Saint-Georges, les Allemands ont été contraints d'abandonner uno partie de leurs positions devenues intenables à la suite de l'avance française du 23 juillet. Les Français ont occupé Braches, pénétré dans Hargicourt et porté leurs lignes aux lisières ouest de Courte-manche^.Nous avons fait des prisonniers. Les patrouilles anglaises atteignent PAncro entre Dernancourt et Hamel (Communiqué officiel.) LONDRES, 4 août. (Reuter). Nos patrouilles eut atteint l'Ancre entre Dernancourt et HameL'.et 6e trouvent en contact Avec 1 ennemi sur cette ligne. L8S Américains rejettent l'adversaire au delà de ls Vesle. (Communiqué officiel) LONDRES, 4 août. (Reuter.) L'ennemi fut rejeté en désordre au delà do la, Vesle. Depuis Je 18 juillet nous avons fait 8400 prisonniers et capturé 133 canons. Actions locales. (Ccfïumuniqué officiel.') LONDRES, 4 août. (Reuter.) Un détachement ennemi qui essaya de faire un raid au sud d'Arras fut repoussé. Nos patrouilles firent quelques prisonniers dans le secteur do La Bassée. Pendant la journée nos avions lancèrent 5 tonnes de bombes et abattirent 7 avions ennemis. Pendant la nuit ils lancèrent 5 tonnes de bombes sur la station de Stéenwerck. Trois avions anglais manquent. Situation inchangée. (ConUnuniqué officiel.) • \ PARIS, 4 acût. Sur le front de bataille 1 la situation efet sans changement. Pas d'événements à signaler au cours de la nuit. L'ennemî se replie au delà de l'Aisne PARIS; 4 .août. (Reuter). Les journaux annoncent que les Allemands transportent des forces do troupes importantes et une grande quantité d'artillerie vers l'autre rive de l'Aisne et qu'ils font sauter les ponts sur la rivière. Les Allemands continuant à brûler les villages •et les champs de blé LONDRES, 4 août. Le correspondant de Reuter au quartier général français annonça samedi s^ir: A la suite de l'occupation de Montbellen, qui domine l'Aisne au sud de Soissons, nous primes pied ferme sur le plateau qui forme un saillant entre l'Ai-=ne et la Vesle, obligeant ainsi le centre gauche des Allemands à battre en retraite. L'ennemi fut chassé de Soissons et, afin d'échapper à l'enveloppement, il dut abandonner successivement chaque centre de' reaistence jusqu'à Fismes. La guerre do mouvement a recommencé. La cavalerie se disperse en forme d'éventail sur les champs .et précède l'infanterie en marche. Le long des routes les cavailiers découvrent dés postes de mitrailleuses qu'ils détruisènt ou dont ils mettent les occupants en fuite. ^ L'artillerie ennemie bombarde les routes et les ponts par lesquels nos troupes doivent passer ét essaye de retarder notre marche. Les Allemands continuent à brûler les villages, même ceux situés au delà de la Vesle, ainsi que les champs de blé et font sauter les dépôts de munitions à mesure qu'ils se replient. Un ordre du jour du maréchal Haig LONDRES', 4 acût. Le maréchal Haig lança l'ordre du jour suivant: La fin de la 4e année de guerre apporte la fin d'une période critique. En ce moment nous pouvons envisager l'avenir aveo une ccn/fiance •justifiée. La révolution russe libéra de forts effectifs que l'ennemi transporta vers l'Ouest pour obtenir, au moyen d'une supériorité numérique obtenue de la sorte, une victoire 4®^sivei avant que les Américains, eussent fait pencher la balance du coté des alliés. La tentative de l'ennemi subit un échec oompletl Le flux continu de troupes américaines s'accroît stfnc» cesse. Il a déjà réparé l'équilibre. L'ennemi dirigea ses premiers coups, ses coups les plus rudes, contre les Britanniques, mais le front britannique ne fut pas rompu. Après une lutte héroïque de plusieurs journées^f'ennemi fut! arrêté net et, à la fin de la 4e année de guerre, le moral et la valeur combative de nœ troupes sont meilleurs que jamais. L'impression «n France PARIS, 4 août. (Havas). La phrase dan^ le communiqué ,,les troupes poursuivent leur marche triomphale" rend tout com-ipautaire tuperflu. Des détails géographi ques plus précis sont également inutiles. Les troupes alliées continuent la poursuite de l'ennemi qui se 6auve par des retraites de plus en plus rapides. La victoire 6e développe et lies troupes en retirent tout le pro fit possible. L'aventure entreprise par le kronprinE s'est terminée par une défaite dont il est impossible pour le moment d'établir le3 conséquences.Le ,,Petit Journal" dit qu'à 6on titre de ,,battu de Verdun" le kronprinz peut ajouter celui de ,,battu de la Marne et de Soissons' i. Le correspondant d'.Havas au front fr'ai> çais fait ressortir que la résistance de l'ar-ricre-garde allemande indique le vrai carao* tère de la défaite subie par l'ennemi. Cette résistance ne fit qu'augmenter les pertes de l'adversaire en morts et blessés et prouva l'impuissance des troupes d'élite allemandes, dont l'effort ne parvint pas à arrêter ou à retarder l'élan de nos forces. L'état-major général allemand semble avoir décidé la retraite afin d'épargner les effectifs qui subirent des pertes si élevées dans la poche de la Marne. La retraite dans la contrée d'Albert doit être attribué© aux mêmes raisons.« C'est ainsi que dans deux régions les Allemands abandonnent les avantages pour lesquels, au cours des attaques précédentes, ils ont payé un prix 6i élevé. Ils passent résolument à la défensive, probablement pour attendre l'arrivée des recrues de la levée de 1920. Les nouveaux Contingents des alliés cependant dépasseront largement ces renforts de l'adversaire. La question à présent est de savoir si le commandement suprême français permettra à l'ennemi de s'installer calmement dans les positions qu'il a choisies. Tout indique qu'il se montre peu enolin à satisfaire à ce désir des Allemands. Devant Marcel Hutin. de lr,,Echo de Paris", M. Clemenceau déclara: ,,Je suis très content que les Allemands ont été chassés des positions auxquelles ils s'accrochaient entre Soissons et Reims. Tout va bien". Le même journal assure que le prince Ruppreckt de Bavière envoya 10 divisions au krcnprinz, après quoi, se sentant trop faible pour résister à une attaque éventuelle des Anglais, il se replia. Cela prouve que la. grave défaite du kronprinz entre Soi«*fcns et Reims etntama plus de divisions qu'on n* le supposa.. VIion à signaler. (Communiqué officiel.) PARIS, o août. Rien de particulier à signaler sur le front de bataille. Les éléments français légers qui ont franchi la Vesle se sont heurtés partout à la résistance des Allemands. Les troupes du général Pershing occupent Fismes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 5 août. (Reuter.) Nous noue sommes emparés de Fismes et nous occupons lu rive sud de 'la Vesle dans oe secteur. M. Clemenceau au front. PAR'IJiS, o août. M. Clemenceau, accompagné de M. Loucheur, de M. Tardieu et du général Mordaoq, a visité dimanche les villages de la région de Fère-en-Tardenois reconquis la semaine dernière. Le président du. Conseil a tenu à aller féliciter à Soiasons les ha-taillons de chasseurs qui ont enlevé cette ville dans lev soirée. Les Allemands font des efforts désespéré» pour entraver la marche des alliés. Reuter apprend que l'ennemi fait des offovts désespérés pour entraver la maraho des alliés afin de pouvoir transporter ses troupes et ces provisions au delà de l'Aisne, de sorte qu'on peut s'attendre qu'il essayera de conserver pendant deux ou trois jours ses positions sur la Vesle. 11 a abandonné ses préparatifs d'attaque et employé tous ses efforts pour maintenir sec positions. Le nombre de prisonniers 6'élèvo è 40.000 hommes. Au front anglais, entre Dernancourt et Ha-mcl, deux places, qui se trouvent entre nos • mains, l'ennemi s'est repli© complètement au delà do l'Ancre. A Albert la situation reste incertaine. Au moment do l'envoi de cette nouvelle dimanche soir, on crut que les Allemands tenaient encore une partie de 1g, ville. Une légion roumaine au front français. LONDRES, 5 août. (Servie© spécial de Reuter.)'Les journaux parisiens annoncent qu'au front français l'ex-généralissime des armées roumaines, le général Uliesco, prendra le coin-mandement d'une légion transylvanienne. L'état des effectifs en France et eW Allemagne. PARIS, 4 août. Le ,*Petit Journal" fait cette intéressante comparaison de l'état des effectifs en France et ea Allemagne: ,,Le gouvernement français, dit-il, vient seulement de demander au par- ' lement l'autorisation de recenser la classe 1920, mesure de sage précaution, mais il a fait connaître en même temps qu'il n'envisageait pas l'incorporation de cette classe, si tant est qu'elle soit nécessaire, avant l'automne prochain au plu^s tôt. En Allemagne la claese 1920 a été révisée dès le début de cette année, incorporée à partir du mois d'avril et, si, comme ect probable, elle.est traitée comme sa devancière, la classe 1919, q'est-à-dire envoyée au front après cinq mois d'instruction, on la verra paraître eu ligne à la fin de cette année, c'èst'-à-dire à une époque aù la nôtre ne sera peut-être pas encore incorporée. En ce qui concerne la classe 1919 la comparaison est également tout à notre avantage. La nôtre n'a pas encore vu le feu, elle est tout entière dans les dépote. Celle de l'Allemagne a été envoyée dans les unités du front oriental dès le mois de npvembre 1917. Elle se bat maintenant sur notre front* et nous fournit une proportion très appréciable de prisonniers". Cet article démontre ainsi qu'au point de vue de la consommation des effectifs les Allemands sont d'uïie J^oiipe année en avance sur les Français;,

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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