L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 13 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hq3rv0f28s/
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jjème A Titrée N"°. 932 et 933 S ceiits.'.,. DimancHe 13 et lundi 14 mai 1917 L'ECHO BELGE L'Union fa si la Forcer tlouriml -.csaaoÉisSIesi c8a maitn p^alspaeî en .HoMaade Beige est notre nom de FanirUe. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: IV. Z. VOORBURGWAt 234—240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chet : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ Charles Bernard, Charles HerMe;, ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente? au numéro, s'adresser à l'AdmimistraHoira oca journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdein Téléphone: 1775. Abonnements: HoGiandefl. 1.50 par mois. Etranger H. 2.00 narreor-Annoncesi 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ta ligne. Les Préoccupations de l'Autriche. L'Autriche ne fait, plus" mystère de son 'désir de paix, d'une paix sans plus. Au ïe-bours de l'Allemagne, où l'impérialisme a ses fondements dans la masse du peuple, la politique de proie du gouvernement de la. double Monarchie ne trouve d'appui qu'auprès vie certains partis hongrois et allemands. La grande majorité de la populatiou s© soucie aussi peu de voir les frontières de l'empire s'étendre que de les voir se rétrécir. [Vienne veut manger du bon pain et valser. Quant au gouvernement de l'empereur Charles, qui sent la partie perdue, il ne soupe plus qu'à s'en tirer au meilleur compte possible. Aussi les émissaires de l'Autriche essayent-ils d'entâmer des négociations dans toutes les capitales des pays de l'Entente. .'Ah! s'il^e tenait qu'à eux! Ils céderaient^ sur tout. Ç'a été le rôle sempiternel de l'Autriche de signer des capitulations. Elle est comme ces vieux arbres qu'il faut amputer de leurs branches pour leur rendre une vie nouvelle. Et, cette fois encore, une bonne 'amputation lui ferait plutôt du bien que du mal. Mais l'Autriche est-elle assez forte pour Imposer à l'Allemagne l'abandon de ses projets d'hégémonie ainsi que la rétrocession de l'Alsace-Lorraine à la France, condition indispensable du futur statut européen ? Bien au contraire. D'abord alliée, puis vassale de l'Allemagne, elle n'est plus qu'une satrapie du puissant empire du Nord. Quand après l'offensive de Broussilof, en juin 1916, elle fut obligée de laisser'encadrer ses armées par des sous-officiers allemands, elle perdit son dernier vestige d'autonomie et elle s'enleva, à elle-même toute possibilité de la ressaisir jamais. Les injures et les sarcasmes insultants avec quoi la presse boche accueillit les récent ess déclarations du comte Ozernin ont dû l'édifier complètement. De même que Bindenburg commande à ses troupes, M. de Mhmann-Holhveg a seul, désormais, le droit de parler eh son nom. Ainsi, le voulut-elle, l'Autriche ne pourra plus se dégager de la servitude où la tient sa voisine et si notre intérêt nous commande d'augmenter-autant que possible les dissentiments qui s'accusent de plus en plus entre les deux complices les chauices de les voir se séparer complètement l'un de l'autre sont très minimes. Nous ne devons pas oublier non plus que cette complicité est celle du Crime et que si l'Autriche a eu sa part de Responsabilité dans l'odieux attentat sur la Belgique elle partage également avec l'Allemagne la honte d'avoir déchaîné la piraterie Bous-marine; Tous les jours, des submersibles autrichiens se rendent coupables d'agressions odieuses sur les navires marchands des Alliés ou des neutres dans la mer Méditerranée. La France, l'Angleterre, l'Italie, l'Amérique peuvent-ils traiter avec l'Autriche aussi longtemps qu'elle continue ses assassinats sur mer? Vienne privée de pain et de valses peut fonder l'abîme où TAllemagne la conduit. Car le seul espoir que peut encore avoir 3'Allemagne sinon de gagner la guerre, tout au moins de la terminer par une partie nulle, réside précisément dans l'action de ses sous-marins. L'amiral von Cappelle vient de oéclarer au Reichstag que cette action dépasse... toutes les espérances. Et il est incontestable que nos ennemis,"dont tous les chantiers sont mobilisés p>our la construction des { eubmërsible's en sorte que leur nombre s'ac- < croît de jour en jour malgré les pertes que? "" leur causent les Alliés, peuvent se vanter de causer à l'Angleterre principalement des em- i Narras sérieux. ' i Ces embarras les Anglais re les nient pas. < Ils portent, essentiellement sur des difticul- < tés de ravitaillement. Mais l'Anglais ne le s Cède pas à l'Allemand pour la ténacité, au i contraire. Il se privera, sans doute, mais il tiendra bon. Et il ne faut pas oublier qu'en 1 ce qui concerne la disette les Anglais ont « ton handicap comme ils disent d'au moins i deux ans. Avant qu'ils n'en arrivent au * point où en sont nos ennemis aujourd'hui j lô dernier Allemand sera mort de faim. En même temps que von Cappelle au (Reichstag, Lloyd George affirmait à la Chambre des Communes que les buts de guerre des alliés n'avaient pas changé. Ces ibuts on les connaît. Ils sont légitimes mais ils ne peuvent être assurés que par la victoire. C'est donc qu'aujourd'hui comme hier ta alliés sont sûrs de remporter cette victoire. Et comment ne le seraient-ils pas? I''intervention de l'Amérique n'a-t-elle pas c pour effet, sinon de briser l'arme des sous- r marins, tout au moins d'en amortir considérablement les effets? L'Allemagne construit plus de submersibles que n'en coulent les 1 alliés. L'Amérique construira plus de n ivi- j; res que ne peuvent en couler les sous-marins, ci Au surplus, l'ingéniosité des inventeur;* américains — déjà l'on diit grand bien de l'ir>-Vention de l'ingénieur Elmer Amerose Sper- v *7 — finira bien par trouver un moyen de défense efficace contre les pirates masqués. Quoi qu'il en soit, l'offensive sur mer des o Allemands est condamnée à la faillite com-ont failli toutes ses offensives sur terre, •bt, c'est la théorie allemande qui le pro- s: clame, f offensive seule donne des résultats l1 positifs. Cette offensive, depuis un an déjà, P nous qui l'avons. On le sait à Berlin mais à Vienne on le C uit. Quand on Je dira aussi à Berlin nous I igajMLjaefl PTÈs de la fin que nous espérons, d filiarles Bernard, Devoir des réfugiés II y a une Belgique du front de l'.Yser e I celle du front de la Belgique envahie: Nous sommes la troisième Belgique: 1; Belgique en exil. Forcément la moins sym pathique.... Bien calomniée d'ailleurs.... Pour ne parler que de nous, réfugiés d< Hollande, qui vivons dans ce pays tranquil le, heureux, un peu endormeur, aussi loir de la guerre qu'il est possible de l'être, nou: avons des devoirs constants. Et tou d'abord : celui d'être digne de nos frères soldats, de ceux qui gémissent au pays en vahi, sous la botté prussienne, de nos déportés, de nos prisonniers. Que toutes nos pensées aillent vers eux l chaque mfnute du jour. Faisons à chaque instant notre examen de conscience et demandons-nous, si nous faisons bien tout notre devoir, ce que nous apportons à la cause commune. Que ne leur parvienne point l'ccho de nos disputes misérables et de nos crain tes passagères. Et surtout! ah! surtout ne nous laissons point aller au découragement, à la démoralisation. Certes, nous n'avons pas le droit de crier: ,,Jusqu'au bout/•' Nul n'en a le droit s'il ne paie de sa personne et de son sang- Mais nous n'avons pas plus le droit de dire ou d'entreprendre quoi que ce soit qui puisse miner la confiance, le moral de nos frères du front ou de la geôle immense qu'est la Belgique. La victoire dans cette guerre ne sera pas seulement au peuple qui aura le plus d'obu-siers et les plus monstrueux, mais à celui qui aura les nerfs les plus solides. Et si le malheur veut — qu'on me permette cette hypothèse, ce n'est qu'une hypothèse — si le malheur veut que cette guerre finisse par un draw, par une p^ix boiteuse sans victoire militaire des Alliés, sans que l'Allemagne s'avoue vaincue, sans que soient châtiés lés auteurs responsables de la guerre, de ce grand crima contre l'Humanité, il ,iie restera plus, comme l'a dit le Président de la République française, qu'à voiler dans les temples la statue de la Justice.' Cette paix-là, nous l'accueillerons la rage au coeur. Quant à moi, dans ma modeste sphère d'action, je me refuserai dans ces conditions à aller prêcher 2>lus tard la fraternité internationale et la réconciliation des peuples aux ouvriers, aux pauvres femmes' de mon pays qui servirent de boucliers vi vantg aux Boches pendant les batailles de Mous et de Churleioi. Louis Piérard. ipiratii judiciaire Nous nous excusons auprès de nos aimables lectrices et lecteurs d'une déplorable coquille échappée au correcteur de l'article ,,L'Effort Commun" de notre éminent collaborateur Oh. Bernard, dans le iio. du vendredi 11 mai. Parlant du système de sélection rapporté par Hérodote, et consistant à faire monter , à, l'arbre les vieux, pour en descendre, en Je : secouant, ceux qui étaient mûrs, il dit5 à propos d'une analogue application du ,,Crépuscule des vieux" en Allemagne: ,,...ayant donc lu cette histoire, ces doctes u'ofeeseurs ont émis l'idée que les hommes, 3t sans, doute aussi les femmes, au:dessus le 60 ans — (et ueber ailes N. D. L. R.) — îta-nt devenus des bouches inutiles, il con-ren ait de réduire aussi leur ration." Tous nos lecteurs auront rectifié d'eux nênies l'amusante faute d'impression, et lurent lu, comme il sied : ,,...étant devenus les ,,boches" inutiles " le terme ,,bouges" étant tout à fait impropre pour les pécimens ido contrefaçon d'humanité ^acie n Germany. La présente rectification peut cepeudant l'être pas superflue, pour éviter des frois-ements aux personnes susceptibles qui, tout n aimant beaucoup leur chien, préfèrent intendra appeler la bouche do ceux-ci du iom qui convient. C'est oe qui nous décide à La faire. La Rédaction. Pour copie conforme A. P. — ' COUPS OE BOUTOIR- La vie chère.. Judas se payait trente eniers, un activiste bon teint vaut six mille îarks par an. * * * Les peines au rabais. Ayez peur devant ennemi, fuyez, verdict: la mort. Vendez la atrie,assassinez-la, tarif : quelques années e prison. * * * Des activistes, pourquoi pas? il faut du inaigre pour faire une bonne salade. * * * Van C , ne pleurez pas, ce sont des iseaux qui ne viennent pas de France. * * * Il y a deux façons de trahir: vendre le3 ens et approuver «tacitement les projets de ennemi. * * * Qu'est-ce qu'un activiste. Monsieur Van ? Je sais, vous répondrez comme en lorraine : ..Faudrait voir, id/abord, si c'est iUari ou du coclioq,", -JE. JE. I En Belgique. Relief Fund Le bon Wolff-Bureau, toujours en peine > du sort des Belges, claironne au monde er-. tier que l'ofeuvre d'assistance en Belgique continue à fonctionner très régulièrement, . malgré le départ des Américains. En effet. } Et ce n'est pas aux Boches qu'on doit d'être ; arrivé à ce résultat. Ils ojit assez contrecarré cette oeuvre d'utilité publique. Inutile d'insister. Personne n'a oublié — et personne n'oubliera — le torpillage des navires , du Relief Fund. chargés de vivres pour la i population affamée de Belgique et du nord de la France. Wolff nous apprend que les bureaux du comité qui se trouvent à New-York, à Londres et à Rotterdam poursuivent leurs travaux. Evidemment. 11 y a même de quoi s'étonner après les manoeuvres scélérates des capitaines de sous-marins qui portèrent à cette oeuvre de secours et d'assistance plusieurs terribles coups. C'est un Espagnol qui dirige le bureau de Londres, un Hollandais le bureau de Rotterdam. Le bureau ' de Bruxelles est gdfé par un comité hispano-néerlandais.Les directeurs s'occuperont des affaires générales et des conventions avec le gouvernement boche, tandis que la marche des affaires courantes sera laissée aux soins des Américains. Le communiqué se termine par une petite perfidie, — ce qui ne saurait sur- ' prendre: ,,A présent que les navires de la commission ne sont' plus visités dans les ports anglais, ils ne devront plus traverser la zone dangereuse." 1 Sans commentaires ! 1 Cenlrs le pillage [les coffres-forts Nous recevons de nombreuses lettres de correspondants dont les coffres-forts en Belgique sont menacés. L'avis général est que les banques devraient s'opposer énergique- 1 ment à toute tentative de cambriolage. Leur responsabilité est, en effet, engagée, malgré 1 toutes les déclarations qui pourraient être faites en sens contraire, nous écrit un lec- J teur. La Convention de La Haye de 1907 £ dit expressément qu'on ne peut pas toucher i à la fortune privée. Plusieurs lecteurs sont également d'avis £ qu'il y aurait lieu de créer d'urgence à S te- £ Adresse un office central des titres perdus ou volés, qui publierait toutes les semaines un index des titres disparus en Belgique. * La légation de Belgique à La Haye rece- I vrait toutes les déclarations des intéressés I à cet égard. Puisqu'on encaisse en Hollande 1 des coupons d'intérêt dont les titres sont g restés en Belgique, les titulaires pourraient c également, au vers» de3 coupons, mettre un p cachet, une marque quelconque et surtout p tenir note des encaissements. g Mais le seul moyen radical est le moyen indiqué ici-même: la main-mise en Amérique j, sur. toutes les fortunes allemandes, en faisant f savoir aux Boches que ces millions dol- lj lars serviront à rembourser les Belges dont p les coffres-forts auront été fracturés. Aucun doute. Aussitôt les Allemands abandonneront leurs projets. Si l'alliance n'est p«s s un vain mot, le gouvernement de M. Wilscn p prendra une attitudes réso/lue tout de suite, o Ce n'est pas après le cambriolage qu'il fau- c dra agir et, somme toute, les Belges ont v assez payé, de toutes les manières, pour qu'on essaie de les protéger. t A Bruxelles c Le pitoyable tableau ci-après est extrait d'un écho publié par un journal. bruxellois teutonisé relatif à l'étalage des immondices r, dans la capitale: ,,Et ce n'est pas seulement parce que pa- a reil spectacle nuit à l'esthétique, à l'hygiène n, des rues que nous réclamons des mesure» £ propres à y mettre fin, c'est surtout parce C( que, sur ces tas d'ordures, des centaines de miséreux s'abattent en quête d'un chiffon, jc d'une escarbille, d'une croûte de pain, d'un ^ os que les chiens faméliques ont abandonné. Femmes et vieillards, enfants, à genoux sur le monticule malodorant, grappillent avec g< acharnement, penchés sur ce cloaque, em-plissant leurs poumons de relents dangereux. 6I Quand l'inventaire est terminé d'une part, ^ ils s'en vont au prochain carrefour reprendre la même besogne. * * * , li Un organe bruxellois teutonisé publie les lignes ci-après qui constituent un bel éloge de l'ingéniosité et de l'amour du travail des a] habitants de la Belgique envahie réduits à l'inaction par les réquisitions des envahis- p seurs: ,,Depuis le début de la guerre, il en est né, des industries nouvelles! A mesure de j, leur actualité, nous en parlâmes dans ce journal. Le moment semble être venu de dire aussi un mot de nos chômeurs, fabricants de galoches. Ainsi, les appelle, du moins, un de nos amis, originaire de Ma- se nage, où, dit-il, quantité de sans-travail, ta auxquels l'inactivité pèse par trop, se Sont ai mis à clouer des bouts de vieux tapis, de m. grosses étoffes, sur d'élégantes semelles de soi bois. Au début, cela n'alla pas précisément to à merveille, mais, peu à peu, l'habitude s'en mêlant, ils parvinrent à confectionner d'ex- y cellentes galoches à un prix des plus raison- gr nables. Cette industrie nouvelle prit bientôt re ter et de perfectionner. Il en fut de même à Liège et dans d'autres centres du pays, à tel point que, se multipliant, les galoches faites par les chômeurs ont fini par faire leur apparition à Bruxelles. La capitale a tenu à les bien recevoir et leur' a ouvert ses anciens magasins de pommes de terre. Les belles galoches bleues, rouges, vertes, de toutes couleurs, aux semelles blanches de Lois se vendent depuis doux jours à 2 francs, 2 fr. 25 et 2 fr. 50 dans les magasins de la rue du Congrès." * M * On annonce îa mort du docteur Lucien Thiriar, neveu du célèbre chirurgien de Léopolcl II, et de M. de Raeve, inspecteur des ponts et chaussées. * * * Deujf officiers français, bien connus à Bruxelles, sont portés l'un manquant, l'autre parmi les glorieux morts pour la patrie. Ce sont M. René Doumer, capitaine-aviateur, fils de l'ancien président de la Chambre des députés, dont on n'a plus eu de nouvelles après un combat aérien disputé près de Reims, et le capitaine Bossut, chef d'escadron, sportsman distingué, très connu dans les milieux sportifs de Boitsfort efe.de Groenendael. * * * Il a été décidé de créer deux nouvelles avenues pour faciliter lés communications mtre Laeken et Nederrover-Heembeek. La première de ces avenues partira de l'avenue Van Praet près de la Fontaine de Jean de Bologne pour aboutir ,iau lieu dit ,,Buda" : • îile portera le nom d'Alfred Orban. l a leuxième partira de centre de la. commune pour aboutir à l'avenue Van Praet, près du Dont de ce nom. sur je canal de Willebroeck, m face du •boulevard Lambermont. Anvers La colonie scolaire du Diestonveg à HeiJo •a Aïojr un caractère permanent. On y iél>crgera 150 enfants, «alors qu'on n'en eu-royait jadis que cent-vingt. Jusqu'à ce jour toutes les quatre semaines mit groupes étaient- envoyés pour quatre amaines en villégiature. Désormais, les groupes seront portés tau chiffre de neuf. Des colonies temporaires seront établies . Schooten, aux châteaux de Vcrdens'-.e.a >t de Wyngaard. * * * Nous sommes îbieoi près d'avoir la famine . Anvers! Un Anversois, qui vient de> tasser sous le fil électrique, déclare que, >our un mois, aux magasins communaux,; 3 peuple ne peut se procurer que cent rammes lo lard, trois cents de saindoux, inquante do café, six cents de sucre et un eu de sirop. Ceci pour un mois. N'est-ce as- épouvantablle? On ne trouve plus un raiii de riz. Le lard vaut dix-huit francs le kilo, le im'bon vingt, les. pommes do terre deux 3 naines cinquante. Le lait se paie un franc Je tre et les' c«eufs soixante-huit centimes ièoo. * * * « Pour protéger les charrettes de pains, ms cesse assaillies et pillées, les dockers ap-artenant au parti socialiste ont décidé d'or-aniser des patrouilles qui veilleraient à a que les précieux pains ne soient plus olés au passage^ par des affamés. Le pain est très mauvais, il faut l'ajou-bv. Peu d'estomacs supportent cette mix- ' ire appelée pain complet et où l'on rèn- : mtre surtout du son et de la paille. Les 1 Sclamations sont unanimes. ■* * * ; Lu dans la ,,Belgique" des Hutt-Mo- ( îssée : . -1 ,,Les disparus. — Depuis le 1er mai, on 1 perdu la trace d'un jeune homme de dix- ' >uf ans nommé Joseph S..., domicilié rue 1 arnot. Taille, 1 m. 62; chevelure blonde; * >stume et casquette gris, souliers noirs." } Le système continue.... Quand donc ces c urnaux pubJîieront-ils le portrait des { isparus ? "1 * * * 1 Un ouvrier âgé de 52 ans, qui char- ( >ait un camion rue Potgieter, fut pris sous ^ îe meule du poids de 900 kilo3 et réduit 1 l bouillie. Son compagnon a eu le pied x>yé. * * * v Les écoles du soir rouvriront leurs portes ndi prochain. c' * * * v La ville de Lierre a été frappée d'une nende de 300 francs parce qu'un réverbère ^ ait été volé. Est-ce qu'il appartenait à " Allemagne ? v * * * On annonce la mort, à l'âge de 62 ans, i général pensionné G. Van den Eynde. A Gand Depuis le 25 mars dernier le Comité de ^ :ours a tenté un modeste essai d'alimeii- ^ tion collective. On compta pouvoir assurer nsi une meilleure réglementation à l'ali- 11 sntation, réaliser une économie sur la con- 71 mmatioui e<t une réduction de frais de f utes sortes. e Des repas sont fournis à ceux qui désirent participer, en dehors de l'alimentation atuite ordinaire. La participation à .os» h pas est obligatoire à tous les membres des b plus le droit de se procurer des denrées au Comité (haricots, pois, riz, lentilles). Pour les familles non assistées, cette participation n'est pas encore obligatoire. Cette participation est gratuite pour les 1 familles dont les revenus (salaires, recours, etc.) ne .'dépassent pas hebdomadairement les taux suivants: 1 personne, 7 fr.2 personnes, 10 fr. ; 3 personnes, 14 fr. ; 4 personnes. 17 i'r. 50; 5 personnes, 21 fr. ; 6 personnes, 24 fr. 501; 7 personnes, 28 fr. ; 8 personnes, 31 fr. 50 ; 9 personnes, 33 fr. 25; 1,0 personnes, 35 fr. Dams ces repas sont compris les rations de pain. La deuxième catégorie paie 75 centimes par tête et par semaine lorsque le barcme suivant n'est pas dépassé : 1 personne, 14 fr. ; 2 personnes, 21 fr. ; 3 personnes, 28 fr. ; 4 personnes, 35 fr. ; 5 personnes, 40 fr. 25 ; 6 personnes', 45 fr. ; .7 personnes, 50 fr. 75'; 8 personnes, 56 fr. ; 9 personnes, 61 fr. 25, et 10 personnes,v 60 fr. 50. La troisième catégorie paie 1 fr. 25 par tête et par personne ne dépassant j-as: 1 personne, 21 fr. ; 2 • personnes, 31 fr. 50; 3 personnes, 42 fr. ; 4 personnes, 52 fr. 50; 5 personnes, 59 fr. 50 ; 6 personnes, 60 fr. 50; 7 personnes, 73 fr. 50; 8 personnes, 77 fr. ; 9 personnes, 80.fr. 50. 10 personnes, '84 fr. A Louvain La ville a payé 200 francs le mètre carré de terrain situé entre la rue du Chêne et l'ancien ue Table Ronde. La. Ville se propose de revendre ces terrains à des particuliers avec la servitude de construire des maisons ayant des façades en rapport avec le style des grands bâtiments environnants. Le Conseil a adopté, dans sa dernière séance, le projet d'alignement des bâtisses de la Grand' Tlace et des rues qui s'y amorcent. Les conventions définitives pourront donc être conclues avec les propiiétaires et l'on pourra se mettre à l'oeuvre de reconstruction. Ajoutons que la Société Suisse a mis à la disposition de l'adminiatfâtion communale une somme do 200,000 francs, à répartir sous forme de prime"» d'encouragement entre les bâtisseurs qui s'efforceront de donner un caractère artistique à la façade de leur demeure. * * * Le Conseil communal a procédé, dans sa dernière séance, à la nomination du nouveau secrétaire, la fonction étant devenue vacante rlepuis la mort do M. Marguery. Plusieurs candidats se trouvaient sur les rangs. Le choix du Conseil s'est fixé sur M. Auguste Van Ermen, receveur communal, qui fut nommé îi l'unanimité. Le nouveau fonctionnaire a été immédiatement installé. La nomination doit, aux termes de la- loi, être approuvée par la Réputation permanente du Brabant. Comme :ette députation est démissionnaire depuis quelque temps, cette approbation n'a pu avoir lieu. Après deux mois de fonctions, cependant, 2lle sera définitive de plein droit. A Liège Voici l'épilogue d'une -magnifique équipée: ,,Un arrêté royal en date du 10 avril décerne Ja croix civique de Ire classe 1914-15 à M. ialbour. Charles, cantonnier des Ponts et Chaussées, ,,pour l'acte de courage et de dénouement qu'il a accompli en faisant sortir du }ays, au péril de sa vie et dans des circonstau--es particulièrement difficiles et dangereuses, L03 de nos jeunes' compatriotes qui avaient pris îlace, dans la nuit du 3 au 4 janvier, sur le •emorqueur ,.Atlas V", qu'il a conduit de L/iége à Eysden." Aia Pays Wallon A Noiseux ont été déportés : Aclelaire foseph, 20 ans (célibataire); Bécheux Jules, 20 ajis (célib.) ; Brisy Joseph, 30 ans célib.) Brisy Noël, 24 ans (célib.); Collard Mfred, 26 ans (célib.); Delorme Florent, 10 ans (célib.); Dèlorme Joseph, 26 ans marié); Delorme Léon, 18 ans (célib.); Du jardin J.-B., 30 ans (célib.); Du jardin Foseph, 32 ans (célib.); Fallay Omer, 19 -ns (marié) ; Godart Joseph, 34 aus (ma-ié) ; Godart Léopold, 35 ans (marié) ; Todefroid I, 18 ans (célib.) ; Godefroid François, 20 ans (célib.); Laval Alphonse, 1 ans (célib.); Laval Lucien, 32 ans célib.); Lipsin Arthur, 34 ans (marié); 4artin Louis, 21 ans (célib.) ; Mazy Léon, 0 ans (célib.); Michotte Léon, 21 ans célib.) ; Mottet Idesse, 32 ans (marié) ; temacle Léon, 23 ans (célib.); Rondal iéon, 21 ans (célib.). * •* * Le village de Warsage- est occupa par en-iroil quatre cents Allemands; ils séjour ont dans le* maisons inoccupées ;■ les rez-e-chaussée des habitations du centre d oient restcT vides, les habitants sont obliges r- tenir à l'étage. Les boches mènent une ie f.can-dialeuse en compagnie de femmes 'outre-Rhin. La paisible population du illage les évite le plus possible. ■ — il — Il y a m an 13 mai 1016: Les Français élargissent urs positions au sud-est d'llarcourt (rive niche de la. Meuse). Les Belges repoussent deux attaques alle-•arides sur l'Yser aux environs de Dix-ude.'Au Caucase les Busses enlèvent une haw-zur dens les environs d'Erzindjan et font iviron J/00 prisemn/iers. Uf. mai 1016: Le ministère des colonies °lge annonce Voccupation par une brigade elge de Kigali, chef-Ue.it, de la. ivpv^jiç^ de Paix honorable. On parle beaucoup de paix, tous cœ me ments-ci. Il paraîtrait qu'un jeune empereur offi meme dans les journaux une église de r< compense — un denier à Dieu — au Toi i uissant qui la lui rapporterait. Un caiti quelle vieux Dieu allemand qui est ..mi lins : Celui-là fait plutôt son ordinaire d destructions d'éçlisss, cathédrales, basil quea et autres temples dont les ruines h sont un hommage aussi agre'able que l'en cens. °b! Pas la première paix venue! Pou Un?-. Pais; une chapelle serait plus qu ^ rs,ai?te' uu cratoire ferait parfaitéinen 1 ,,affaire". Donnant donnant. Non. Il faut s'entendre sur les mots, 1 précaution — oratoire? — s'impose: un paix honorable. Les bons comptes.... Honorable, ni plus, ni moins. Peut-être est-ce se payer de mots, faut de pouvoir se payer sur la bête, mais cc adjectif semble, à présent, accompagner L substantif comme une ombre fidèle: i flanque la paix, à en faire baver Charles porte parole des Austro-Boches, marque ,;1< voix de son maître". Paix honcrable! Le cliché est tout neuf, n'a suère encore servi — quelques mois? — et, j'imagine, r: servira pas à beaucoup, d'ici quelques mois Peut-ôn s'empêcher d'y voir, malgré soi une analogie avec ,,amende honorable", qui, au moins, a ses quartiers de .,noblesse", étant beaucoup plus ancien.- de la vieille branche, sans doute. Ce vocable-ci, de la branche cadette. doj< avoir la même ascendance, et exercer le même— ascendant? Car il ne peut-être possible que cet ,,honorable ' ait, de façon ou d'autre, quelque chose db commun avec ,,honneur". Personne, jouissant de la plénitude de sr." facuités mentales et de l'intégrité de sen système nerveux —- les profiteurs de guerre exceptés, dont la conscience est aussi légère que leur poche lourde d'argent teuton —t ne cloute plus depuis longtemps que l'honneur bocho a'péri à jamais dès le 4 août 1914. Et, au cours de cette guerre fraîche et : joyeuse — fraîche à glacer le sang des veines d'un Esquimau, et joyeuse à faire pleurer les statues de pierre des cathédrales mutilées ^— pas un jour de ces mille et quelques jours ne s'est passé sans qu'une horreur ne vint s'ajouter aux horreurs accumulées sur la tombe fraîche et joyeusement creusés de l'honneur boche : Du haut de cette pyramide, quarante an3 de science boche vous contemplent! Nul Dieu, fût-il ,,mit uns", et fût-ce au prix de mille cathédrales, ne pourra rouvrir cette tombe, et dire à ce cadavre: love-toi et marche ! ' Dors en paix, honneur boche, in.secula seculorum. Amen. Restent les honneurs? La tentation est grande de citèr la devise des de Mérode: ..plus d'honneur que d'honneurs",.et, si j'y cède, ce n'est que pour l'édification de certains étrangers qui l'appliquent à rebour3 dans leur ,,bedit gornmerco". 4 Les honneurs de la guerre? ou.... les honneurs de pied? Entendu pour les derniers, il est superflu de tant insister, le pied quelque part est désormais acquis à tout boche, fût-il camouflé en Luxembourgeois, Alsacien, Suisse ou Hollandais, q.ui se risquerait encore hors de sa tanière natale. C'est qu'il faudra montrer patte blanche, et il est des taches que tous les parfums de l'Arabie no sauraient laver, n'est-ce pas, Mac-beth-mann ? Les honneurs de la guerro exigent deux conditions. La première: être vaincu. Entendu, accordé, vous le serez, ô boches gourmands, un peu de patience, vous avez déjà, des arrhes, et il faut rendre à ces arrhe.- La seconde: s'être bravement battus. Pas contre la population civile, bien entendu. Jusqu'à présent, du moins. Car les précédents manquent. C'est une nouvelle écolo tactique, celle-là, made in Germany, et j'admet que ses guerriers s'y sont affirmés maîtres, d'emblée. Non. Bravement comporte bravoure et loyauté, en français, du moine. Loyauté, il vaut mieux ne pas en parler, à propos d'une nation dont le principal article d'exportation consiste en espions —• c'est même le seul qui ne soit pas de la camelote. Bravoure, pour cette même nation qui se pique — de la tarentule? — d;être la première puissance militaire du monde — consiste, de préférence, à s'abriter héroïquement derrière des remparts de femmes et d'enfants, en marchant au combrst, à attaquer impétueusement un adversaire préalablement anesthésié aux gaz asphyxiants ou vitriolé do liquides corrosifs ou enflammés, à bombarder, dans les ténèbres de la nuis complice et le cilence des moteurs éteints, des populations endormies, du très haut d'un zeppelin — eh ! eh ! on dirait qu'ils ne s'y frottent plus, depuis qu'ils s'y piquent? — qui fuit éperviûment à la moindre mpnace de coups à recevoir, enfin, à torpiller hardiment d'un sous-marine en eau trouble des navires plutôt non armés, des navires-hôpitaux si possible. Leç sources empoisonnées, bonbons à mi-

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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