L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 01 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55fh6x/
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icr" Année IV*». 313 « ccnts fJO CrentïmeSy wsererecn i septembre 131S L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du • matin paraissant à Amsterdam. Belge est notre nom de Famille. I Toutes les lettres doivent Être adressées au bureau die rédaction: N.Z. VOORBUHGWAL 234-240 Téléphone : 3797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ , . . ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: . „ „ „ . , f René Chambrr, Emile Palnparé. JPour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOHBURGWAL 234-240. Téléphone: E77S. Abonnement I En Hollande fi. 1.50 par mois, payable par anticipation \ Etranger fl. 2.00 ,, ,, le fopp k I. ip le déplorable Bryan, dont le pacifi: rêvait d'assujettir l'Amérique à l'A magne, va se rendre en Europe pour tr.guer en faveur de la paix, c'est-à-< €n faveur de nos ennemis. Sans doute • places feront prime sur le paquebot nous l'amènera, non point que les Am ' wins briguent l'honneur de voyager compagnie de l'ancien ministre, mais p£ qu'on peut être sûr que le navire, ne i pas torpillé. Bryan ira-t-il d'abord à Londres 01 Berlin? Une première visite à la capi anglaise 'manquerait d'opportunité, aurait beau faire le tour des ministères n'y trouverait que des gens fort occu et bien moins encore qu'en temps ordin; disposés à écouter des billevesées. Ils n' rien à faire transmettre à Berlin, pas me des compliments. Paris pas plus que Londres n'est disj à parler et il est tout à fait inutile que Bryan fa-sse un crochet par là. Ce n qu'à Berlin qu'il trouvera des audite complaisants. Hé ! qui donc parlait de morgue, du défaut de sociabilité des A mands? A côté d'eux, M. Bryan tiendra Anglais pour des butors et les Franç pour des mufles. Ces terrible junkers, € pêtrés de bottes, d'un énorme sabre et d'i demi douzaine de brownings, sont au fc les meilleurs garçons de la terre. D'ab< ce n'est pas eux qui ont commencé. On a traîtreusement attaqués de partout à fois. Maintenant qu'ils sont victorieux, pourraient en profiter pour prendre à le' ennemis leur terre et leur argent. Et c' à peine s'ils veulent un peu de l'une et l'autre. Est-ce qu'ils veulent annexer France, établir un protectorat allemand ; Londres? Us n'y songent pas. Et en R sie? Us n'ont qu'à décréter que tous territoires occupés seront incorporés à 1', lemagne pour doubler du coup sa superfic Cependant ils ne le veulent pas. Alors, qu'est-ce qu'ils veulent? Peu chose. La Courlande par exemple. Pour . qui est de la Pologne il faut qu'elle rei vienne un Etat souverain. Ayant désapp ,1a liberté depuis tant d'années, c'est l'A] magne naturellement qui guidera les p miers pas dans cette voie de l'Etat ress cité. Et qu'on ne dise plus que la politic allemande tend à l'asservissement des p pies. M. von Bethmann-Hollweg l'a c c'est sous son égide seulement qu'ils c< naîtront les bienfaits de l'indépendan Quant à la Belgique, il faut bien conve qu'au rebours de la Pologne ce petit p< n'a jamais eu une existence propre et qu: ne saurait tenir compte des quatre-vin dernières années de son histoire où il ser de terre d'expérience aux pires chimè sociales. L'Allemagne qui se sent pr d'amitié pour ce misérable peuple be' voudra bien, désormais, s'occuper de s éducation et de son instruction et lui fa goûter aussi tous les bienfaits de son m veilleux génie organisateur. Ça coûtera l'argent, or la Belgique n'en a plus, Allemands ayant été obligés d.e le lui pre dre pour fabriquer les canons et les ot I nécessaires à sa défense. Que l'Angletei et la France, qui ont poussé ce pays da le malheur, fassent les frais. Pour- le si [plus, qu'ils paient moitié en coloni I moitié en -dizaines de milliards le domma I matériel et moral que leur agression F tt'ûîé à l'Allemagne et celle-ci voudra bi les tenir quittes du sang d'un million d'i [ Panels, tués, sans compter les Autrichie et les Turcs. Voilà des gens bien accommodants, ; effet. Il serait étonnant qu'après cela ] | Bryan ne fasse qu'un bond à Pétrograc Londres et Paris, sans oublier Nich et quartier général belge. Je le vois d'ici c bobiner d'une haleine ces mirifiques proj sitions en s'écriant: ,,Qu'attendez-vous e wre? Embrassez-vous donc et que ce s< fini!" Mais voilà. L'étonnement de M. Bry sera encore bien plus grand de ne retrou\ que des Anglais aussi butors et des Fra Çais aussi mufles qu'avant. Pas plus q sa brutalité, la longanimité de l'Allemag n'a donc de prise sur eux. Que veulent-donc, eux? Ce n'est pas bien difficile de le savo M. Bryan, même, pouvait s'en enqué: avant d'entreprendre sa stérile tourm Qu'il lise donc les journaux. Comme faisait remarquer"le ,,Temps", une série manifestations de solidarité viennent donner un nouveau démenti à ceux q voudraient mettre en doute l'unité et fermeté morales des alliés. Le Roi Albe: après avoir visité l'armée française, exp me ,,l'inébranlable confiance qu'il a e: portée de son séjour sur son front". ] i Poincaré témoigne de la foi dans ,,la v joire totale" dont tout le pays est anin Le tsar confirme son ,,irrévocable volor de lutter jusqu'à la.victoire définitive". J Edward Grey ne veut la paix que dans liberté et la sécurité, et M. Lloyd Geor déclare ,,qu'aucun Anglais ne saurait rê\ de paix tant qu'un seul soldat allema: restera sur le sol de la Belgique et de France" Enfin, le Parlement français ] Nouvelle le voeu de l'union sacrée, proc' toee il y a près de treize mois. J'y songe: M. Bryan n'est pas encc parti et s'il est vrai que le bon sens pui: 6 allier au pacifisme il y a encore -c lances pour gii'il ne parte pas. Charles Bernard. Il y a un an! 151 Qj£ 1er septembre 191Des contingents allemands sont prélevés en Belgique et '^ne expédiés en Prusse orientale et en Pologne. lle- in- Bombardement de Soissons par les Alle-lire mands, dont l'aile droite contirme à < s'avancer vers le sud: des engagements se éri^ produisent dans la région de Compiègne-en Soissons—Creil. Un Taube sur Paris. Sur t 'rce la frontière de Pologne, les. Russes abatten t < un Zeppelin. ' 2 i à —=333.—q 1 e ■ < ^le . J ! A l'Ecole Belge d Amsterdam ; pés M. Deswarte, président du Comité de t lire l'Ecole Belge d'Amsterdam, nous prie d'insérer 1 ont la lettre ci-dessous: Amsterdam, le 31 août 1915. ^ osé Monsieur le Rédacteur en Chef, j M. Je lis dans le numéro d'aujourd'hui de < est l'Echo Belge un article relatif à l'ordre du | urs jour, voté le 28 de ce mois par le Comité de la 1 1 'Ecole Belge d'Amsterdam, par lequel mes J j ,, collègues ont statué sur le cas de M. René De ll6~ Clercq. _ ^ . Je dis mes collègues, car je leur avais écrit ais que, vu le seul objet de la réunion, j'estimais, ( m- pour dos motifs personnels, devoir ne pas i me assister à la séance. ] ,n(J Ainsi j'ai voulu — me plaçant dans l'éven- )r(j tualité de la démission de M. De Clercq — ' jes éviter qu'il pût être dit par lui ou ses amis, 1 ou par tout autre, que le président du Comité J „a avait abusé de ses fonctions pour assouvir un 1 1*s sentiment de vengeance cor.tre l'un des pro- J irs fesseurs. Je pense qu'il no se trouvera per- est sonne pour ne pas approuver. t d«s Je vous serais obligé, Monsieur le Rédacteur < la en Chef, de vouloir bien publier ces quelques ( à mots, et vous remercie. Agréez, je vous prie, L13_ mes salutations cordiales. > les Albéric Deswarta. u- -==^0^== r le. ' 3 ^ La situation financière j ce . ç ^ de l'Allemagne , r€_ Un des financiers les plus en vue de la cité c us de Londres a écrit dans le ,,Daily Mail" les lignes qui suivent : ^ue ,,La détresse financière de l'Allemagne doit î,u" commencer tôt au tard à produire son effet sur c it: l'esprit guerrier de sa population. La situation >n- embarrassée de ses industries, la ruiqo de plu-ce. sieurs d'entre elles, la dépréciation de son pa- d hir pier-monnaie, l'obligation d'effectuer ses paie- <] LyS ments en or doivent finir par frapper l'esprit a on ^allemand le moins averti. e ,,La marine anglaise, en arrêtant dans une t = ., grande mesure le commerce d'importation et. e d'exportation, a frappé durement l'Allemagne, \ :es mais, en se plaçant au point de vue financier, s iso on doit reconnaître que ce ne fut pas là pure E ge perte pour ce pays. Ce que l'empire n'a pas p on importé, il n'a pas dû le payer, et c'est là une ^ [re économie forcée. , v „jL'Allemagne, étant une contrée qui peut g se suffire largement à elle-même, pourvoit à ^ P ses «propres nécessités en se servant de papier cohime moyen d'échange. Avec une diminution n n" d'importation elle peut conserver son or. Une us forte réserve d'or signifie crédit et en dernier re ressort moyens de paiement. ** '; ns ,,Mais l'empire allemand, quoique bénéficiant ir- d'économies forcées, doit succomber, tôt ou- ^ îs tard, sous sa sévère détresse financière. Il a o.Q déjà levé 676,000,000 de livres sterlings par " °a deux emprunts de guerre, le dernier d'un montant illimité a produit 453,000,000 do livres en sterlings. Un nouvel emprunt sera bientôt c L*" lancé sur le marché. ns ,,11 11'est pas difficile de couvrir un emprunt P avec succès en Allemagne. Le gouvernement, en grâce aux banques créées spécialement à cet P il. effet, prête du papier monnaie au peuple dans [e le but de voir celui-ci souscrire en papier à " l'emprunt. Le gouvernement lui-même effectue y ses débours en papier. ,,Mais cette inondation du pays avec du pa- " pier ne peut pas continuer indéfiniment, même 91 T}~ si les rentrées d'or à la Reichsbank sont aussi élevées que cette dernière le prétend. Ceci est démontré par le fait que la monnaie allemande a in est dépréciée-dans le monde entier. Aux Etats-er Unis, il est difficile d'obtenir une cote quelcon- r; n_ que actuellement. Les cotes de différents cen- P ue très montrent que la monnaie à laquelle l'Aile- ci magne attribue une valeur de 100 livres ster-lings ne vaut, pour le' reste du monde, que 75. d ,,Les fermiers allemands, en échange des d vvres qu'ils fournissent aux troupes, doivent e ir. vivres qu'ils fournissent aux troupes, doivent a *ir teux qu'à la- longue les agriculteurs teutons, d ie. par suite de la baisse continuelle, ne voudront g le pas continuer ce marché de dupes. 1« de ,,Les fermiers commencent à éprouver des doutes sur la question de savoir s'ils recevront P jamais de l'argent pour le papier qu'ils sont l11 forcés d'accepter. ■'a ,,En dépit de toutes les récoltes d?or effec-"t> tuées, tant à l'extérieur du pays qu'à l'inté- d L'i- rieur, il est impossible que les grandes réser- 1' n- ves d'or que l'Allemagne se vante de posséder kl. dans sa Reichsbank existent réellement. Cefc i ic- soi-disant rentrées d'or qui augmenteraient 1' é continuellement, semaine par semaine, veu- lent beaucoup trop prouver ; une pareille aug- d' ,• mentation hebdomadaire est impossible. t( ,,La preuve en est que les pays neutres, avec a qui l'Allemagne est encore en relations com- p d6 merciales, exigent de l'or et en obtiennent ainsi te er que le montrent les réserves de leurs banques, e: id Ces réserves pour certains de Ces pays ont dou- di la blé depuis un an. » ai •e- „Cette augmentation doit être attribuée aux ' ^ paiements en or de l'Allemagne, et à l'en croire m cependant ses réserves d'or ne cesseraient de E suivre une courbe ascendante. 11 re ,,Le moment est venu où l'empire allemand qi ^se se voit obligé de solder ses achats en or, et ulïe ce tes fois que l'exode du précieux métal a commen- ai cé, il a pour habitude de prendre de grandes j proportions-,/4 & » En Belgique. A Bruxelles. Le 25 août, à 5 heures du soir, est décé-lé, dans sa maison de la rue Gachard, M. iossel, directeur fondateur du journal ,Le Soir". Depuis de longs mois déjà, l'état de sa anté inquiétait les siens et faisait crain-Ire l'issue fatale. Quand les Allemands -pprochèrent de Bruxelles, le malade se éfugia à Ostende. De là, il se rendit suc-essivement en Angleterre, à Pau et à Menton, puis, comme son état ne s'améliô-ait pas, il se fit rapatrier, pressentant sa in prochaine et voulant mourir sur la erre natale. Les funérailles ont eu lie'", sa-nedi dernier, à 10 heures. Né à Mons, fils de journaliste, M. Ros-el débuta dans la presse comme rédacteur u ,,Journal de Bruxelles". Puis, il eut 'idée d'un grand journal populaire à large [iffusion qui vivrait entièrement de sa publicité. U inaugura le système des petites annonces. C'était simple comme idée — 'oeuf de Christophe Colomb. Il fallait trouer, voilà tout. Après les premières difficultés du début, e fut le grand succès. Le journal atteignit m tirage considérable, le plus grand én Belgique. Tout le monde, à Bruxelles, lit ,Le Soir", le ,,Soir pour demain" ainsi [ue l'appellent les vendeurs dans la rue. je journal est d'ailleurs livré dans tous les ez-de-chaussée à raison de... 30 centimes >ar mois! 4 M. Rossel, avec le concours de collabora-eurs dévoués, comme MM. d'Arsac, le ré-tacteur en chef actuel, et Ed. Patris, deux uvriers de la première heure, fit du ,Soir" un grand journal neutre, sans at-aches avec les partis politiques ou plutôt ie poursuivant d'autre politique que natio-:ale. C'est à une retentissante campagne ur la situation de l'armée, menée par ce ournal sous le titre ..Sommes-nous prêts?", ue la Belgique doit les réformes militaires e ces dernières années. M. Victor Rossel, fils, bien connu dans 3 monde de la presse bruxelloise, prend la irection du ,,Soir". * * * Arrêté, oncerna<nt la compétence du ,,Bureau central des huiles". Art. 1er. La compétence du ,,Bureau central es huiles de graissage", institué par arrêté u 3 juin 1915 (Bulletin officiel ues lois et rrëtés pour le territoire belge occupé, no. 82) t ayant son siège à Anvers, est étendue à >utes les huiles et graisses minérales, animales t végétales (y compris le pétrole, le bitume, acide sébacique, l'oléine, la glycérine, la téarine, la paraffine, la cérésine, la résine, îais à l'exclusion de la benzine et des sous-roduite du goudron). Ce bureau s'appelera orénavant ,,Bureau central des huiles du Gou-ernement général en Belgique" et aura son ege à Bruxelles- à partir du 1er septembre M.5. Art. 2. Les produits désignés à l'article 1er ouvellement fabriqués en Belgique ou y im-ortés doivent être déclarés par écrit au Bureau central des huites"* dans les deux îmaines de la sortie de fabrication ou de l'im-ortation. Les quantités se trouvant déjà en elgique doivent être déclarées par écrit au Bureau central des huiles" dans les deux îmbre 1915, à moins qu'elles n'aient été pré-îdemment déclarées conformément à l'arrêté 11 11 décembre 1914 (Bulletin officiel des lois > arrêtés no. 23). La confiscation et des peines révues au dernier alinéa de l'arrêté du 11 écembre 1914 ne seront pas appliquées si les ersonnes en défaut jusqu'à présent font à imps la déclaration qui leur incombe en vertu u présent arrêté. L'obligation de déclarer ne s'étend pas : a) aux stocks d'un même détenteur qui ne ^passent pas 100 kg. ; dès qu'ils deviennent ipérieurs à 100 kg., la déclaration doit se Lire; b) aux stocks autrefois saisis et dont la saisie été levée par l'autorité compétente. Seules Jes décharges délivrées lors de la décla-ttion par le ,,Bureau central des huiles" ou ar l'autorité compétente seront admises imme preuves de la déclaration. Art. 3. Il appartiendra au ,,Bureau central ;s ihuiles" d'accorder des dispenses aux inter-ictions édictées par les arrêtés des 22 avril > 29 mai 1915 (Bulletin officiel des lois _ et rrêtés nos 66 et 79) au sujet de l'importation 'acide sébacique, d'oléine, de savons de tous mres, y compris le savon en poudre, et d'hui-s et graisses saponifiées. Art. 4. Sont obligés de faire la déclaration -évue à l'article 2 : 1. le propriétaire; 2. le elétenteur ou le dépositaire; 3. quiconque est autorisé à disposer des prolits, soit dans son propre intérêt, soit dans intérêt d'autrui. Dès qu'une de ces personnes a effectué la ?claration, les autres sont dispensées de Dbligation susmentionnée. Art. 5. Le ,,Bureau central des huiles" déci-îra si les produits déclarés seront saisis, ache-Is ou pourront être utilisés ou négociés. Aussi longtemps que cette décision n'est pa-s -ise, les personnes désignées à l'article 4 sont mues de ne disposer ni juridiquement (par :. par contrat) ni effectivement des stejcks îclares et de veiller à ce qu'ils ne subissent icune modification. Les huiles et graisses comestibles nouvelle-ent importées sont exemptes de la saisie, [les seront réservées exclusivement à l'alimen-.tion de la population civile belge do même le les huiles comestibles extraites des semen-■s oléagineuses de la récolte belge de cotte mée. / Art. 6. Quiconque enfreint lo présent arrêté it passible d'une amende pouvant eller jus qu'à 10,000 marcs ou d'une peine d'emprisonnement de 6 mois'au plus; ces deux peines peuvent être réunies. En outre les stocks non déclarés seront confisqués. Les infractions au présent arrêté seront jugées par les tribunaux ou autorités militaires allemands. Art. 7. Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur. L'arrêté du 11 décembre 1914 est abrogé en ce qui concerne les produits auxquels s'ap-pliqiîe le présent arrêté. Der Generalgouverneur in Belgien, Freiherr von Bissing, Generaloberst. Bruxelles, le 14 août 1915. A Liège. La charité publique, tant sollicitée par le temps qui court,^vient de trouver moyen de s'exercer d'une manière vraiment pratique dans une oeuvre qui interesse à la fois une catégorie de petits artisans et la classe indigente. M. et Mme Lamarche viennent de créer l'oeuvre des Ressemeleurs du Petit Paradis. Dans un local qui est sa propriété, en face de l'écluse du Petit Paradis, M. Lamarche a installé un atelier de cordonnerie. Les ouvriers cordonniers sans travail sont invités à venir y travailler moyennant un mo: deste salaire. Eai quoi consiste ce travail ? Tout simplement à réparer les chaussures des indigents (les porteurs de bons de pajns ou de soupe) à des prix très bas. — L'atelier peut recevoir une trentaine d'ouvriers. * * * Le samedi 11 septembre prochain, dans les vastes locaux du ,,Liège Palace", s'ouvrira une exposition d'horticulture, apiculture et pomologie. Le montant d.es entrées sera versé à différentes oeuvres philanthropiques.* * * U11 sieur Bruimans Cornélis, 53 ans, manoeuvre, rue d'Awans, a tenté de tuer son fils, âgé de 16 ans, lundi, à 4 heures du matin. Le père, armé d'une hache, s'appro- . cha du lit où reposait son fils et lui asséna ' un coup sur la tête. La mère est arrivée à temps pour empêcher le père d'accomplir jusqu'au bout son horrible forfait. On croit que le père, très affecté par les événements et par la misère, a *gi dans un accès de folie. Le malheureux gamin, dans un état très grave, a été transporté à l'hô- ' pital des Anglais. Dams le MLszirzeiïzt. Le chômage n'aura pas fait long feu dans le Centre, comme dans le pays de Charleroi. L'assemblée que les grévistes voulaient tenir dimanche à Charleroi a été interdite. Depuis lors, la situation s'est beaucoup améliorée. Dans le Centre, tout le monde est à la besogne dans les charbonnages. Dans le pays de Charleroi, il n'y a presque plus de chômeurs. Aux traits de mardi matin, la reprise du travail était importante aux différents puits de la Société charbonnière de Ressaix et Péronnes où l'on peut dire que la grève est virtuellement terminée. A la division de Houssu, le travail n'a jamais cessé, les ouvriers ayant accepte l'augmentation de 5 p. c. La société de Ressaix possède un économat qui rend de signalés servie^es à la population .ouvrière. En effet, pendant l'hiver dernier, alors que l'on payait les pommes de terre à des prix fabuleux, cette Société fournissait à ses ouvriers ces tubercules au prix de 9 à 10 francs maximum. U en est de même du beurre et du pain, dont la qualité est remarquablement supérieure à celle fournie ailleurs. A la Louvière, le chômage continue aux puits de Sars-Longchamps, mais là aussi le chômage touche à sa fin. A. Nfarrasii*. Les foires sont de nouveau interdites jus1 qu'au 1er octobre pour éviter l'extension des maladies contagieuses constatées dans plusieurs régions voisines. * * * On sait les ravages exercés en ce moment par la stomatite aphteuse dite ,,cocote". L'autorité insiste sur les mesures à prendre pour enrayer la contagion. Les personnes possédant, sur Je territoire de Namur, des bêtes bovines, moutons, chèvres et porcs, viennent d'être invités à les déclarer dans les 4 jours à l'Hôtel de Ville. Ces animaux seront examinés tous les quinze jours, au point de vue de'la stomatite aphteuse, par des vétérinaires agréés. * * * Les prix des diverses denrées no subissent guère ele modifications. On constate cependant une nouvelle baisse sur les oeufs (3 fr. 60 les 26) et sur le beurre (3 fr. 80 à 4 fr. le kilo). Les fruits^ à noyaux, particulièrement abondants cette année, se vendent à bas prix; les marchands en gros n'offrent que 10 fr. pour les 100 kilos de prune, reines-Claude. * * * La ration de pain, qui était de 400 grammes, vient d'être ramenée a* 333 grammes. Cette réduction de poids n'est pas compensée par une amélioration de qualité; au contraire, le pain a rarement été aussi mauvais. * * # Ces jours derniers, des milliers de personnes se sont rendues dans les différents cimetières et notamment à celui de Belgrade, où reposent les nombreuses victimes des tragiques événements du 21 au 25 août 1914. Leurs tombes ont été abondamment fleuriest A Game!. Une nouvelle oeuvre vient d'être organisée par l'administration communale de Gand, l'oeuvre des pelures de pomrçies de terre. Son but est double: lo. donner de l'ouvrage à des chômeurs; 2o. créer une source de bénéfices pour l'oeuvre communale d'ali-%mentation. L'avis officiel demande que personne. ne jette plus ses pelures de pommes de terre .mais les recueille séparément, proprement, pour les remettre aux ouvriers chargés de les venir enlever aux jours et heures fixés. * * * Que de fois, au cours de ces trente dernières années, n'avons-nous entendu des ,,honorables" réclamer l'intervention du gouvernement pour porter remède à l'infection de l'Espierre par les eaux résiduaires des usines nocives, au point qu'elles tuaient notamment tous les poissons. Les Gantois prétendaient que ces eaux provenaient des usines françaises; le gouvernement français affirmait que les eaux des usines gantoises étaient cause, et elles seules, de l'empoisonnement des eaux. Voici que, par suite de la guerre, la cause est jugée, et cela en faveur de Gand. Les fabriques françaises chôment et l'eau de l'Espierre, qui a été examinée partout, est pure — ce qui n'est pas arrivé depuis de longues années; on peut même y pêcher. A Courtrai. II arrive sans cesse des blessés, surtout dans les villages situés à l'arrière du front. A Len-delede, les cours de l'école doivent se donner dans une _ filature où l'on no travaille plus depuis plusieurs mois. L'école communale, aussi bien que le couvent, sont remplis de blessés. L'église, qui a servt tout un temps d'hôpital, est à nouveau ouverte au service divin. Il en est de même dans beaucoup d'autres villages. Les soldats boches parlent bien d'une violente attaque aérienne sur Bixschoote, mais ils refusent de donner des détails. Leur consigne est de se taire sur la guerre. Ceux d'entre eux qui enfreignent cet ordro sont envoyés en position au front. Il paraît que cette mesure est appliquée jusqu'à Gand et même jusqu'aux frontières. Dans le® SFlïMTt€feoes. Le correspondant du ,,Daily Mail" , à Rotterdam télégraphie : ,,Sur le canal de Bruges à Zeebrugge les Allemands, instruits par les raids fréquents d'aéroplanes sur Zeebrugge, ont construit un port souterrain pour les sous-marins. Us ont creusé, sous la haute digue qui longe le canal, une baso parfaite, le sommet de la digue servant de toit à la retraite des sous'-marins: Mais rien de tout cela n'est visible-de l'air, et comme cependant des aviateurs visitent fréquemment les environs, ce n'est probablement pas pour lancer des bombes sur une innocente aiguë. ,,C'est qu'en effet, cinq sous-marins sont abrités sous ce toit de terre, d'où ils sortent pour se livrer à des expéditions de pirates, quand l'occasion s'en présente. ,,Le bombardement a causé d'importants. dommages, mais on ne sait pas si les sous-marins ont été détruits. La hauteur de la digue à cet endroit est d'environ quatre mètres, c'est-à-dire amplement suffisante pour constituer un abri, surtout si on se souvient que les Allemands ont aussi approfondi le canal par des dragages." A M., £5 S S F3 e s. Un avis a été affiché par .les soins de l'administration communale annonçant qu'il est strictement défendu de restaurer ou de reconstruire des immeubles atteints ou démolis par le bombardement ou l'incendie sans avoir obtenu l'autorisation des services compétents. Les plans de reconstruction ou les projets de restauration doivent être soumis à l'administration communale qui décidera en dernier ressort. A Vilvorde Récemment, M. von Bissing, qui habite le château des Trois-Fontaines, a prévenu un industriel de Vilvorde qu'il viendrait tel jour, à telle heure, visiter son usine. Il a exigé que cette visite se fît avec un grand cérémonial : le bourgmestre de Vilvorde et les conseillers communaux furent tenus d'être présents pour recevoir officiellement le gouverneur Tout cela pour permettre à un photographe de prendre de» clichés de l'eiftrevuel Un de ces jours, nous trouverons dans les illustrés allemands le tableau .touchant de la cordiale réception faite au général von Bissing à sa joyeuse entrée à Vilvorde. Ana Wallon. Les mineurs occupés aux charbonnages .de Montigny-sur-Sambre ont cessé le travail. Us se dirigèrent en cortège vers Gilly et de là à Charleroi où des soldats allemands les 'empêchèrent d'aller plus loin. La grève des mineurs s'étend. Elle englobe les ouvriers des charbonnages de Gilly, Châtelineau et de Marcinelle. Le ,#Tijd" annonce que des éahauffourées ont éclaté entre soldats allemands et mineurs. La région est occupée militairement. * * * On nous annonce que la carrière de Tryegne, entre Dureux et Mariembourg, travaille à pleins bras pour fournir du ba-'' last aux Allemands. O11 chargerait journellement 70 wagons qui servent à bétonner les tranchées allemandes. La production serait évaluée à 50 ou 60 tonnes par jour. Dans la vallée de l'Anibîève et de l'Our-the, entre . Esneux et Aywaille, plusieurs carrières travaillent; d'autres ont refusé. # * * * Les Allemands ont, paraît-il, condamné M. l'abibé Urbain, le vicaire de Oouililet, très connu de ceux qui s'occupent d'oeuvré sociales, aux travaux forcés à perpétuité. On ignore le motif de cette condamnation et nous n'avons" pas reçu confirmation de cette nouvelle, que nous donnons sous toutes réserves. ,Am:sc îrontières. La commune de Maldeghem a 'été tenue do verser une sommé de 3,000 marks aux autorités allemandes pour obtenir l'autorisation d'envoyer journellement onie personnes en Hollande dans 1e but de. ravitailler leurs concitoyens. La convention intervenue porte que si l'une des onze personnes, pour l'une ou l'autre raison, ne revenait pas, la caution entière deviendrait la propriété des Boches. Joli régime! ' ■■ l'iT1 1 Q » <Ti 11 ■ 1 La Fraise en Oiserre Impressions du grand écrivain anglais Rudyard Kipling. Le ,,Daily Telegraph" publie des extraits d'une lettre écrite de Paris par Rudyard Kipling, dans laquelle le grand écrivain anglais résume quelques-unes de ses impressions de la France en guerre. ,,Je croyais savoir quelque chose de ce que fait la France. Je m'aperçois maintenant que je commence seulement à comprendre ce qu'est la France. Je puis dire seulement, pour me défendre, que je doute si la France elle-même le savait il y a douze mois. ,,La France ne lutte pas seulement dans cette guerre: elle la vit, elle la vit avec une gaieté de coeur qui, si vous y regardez de près, né cache pas pour une seconde le sérieux mortel et la ténacité de sa résolution.,,J'ai été dans des villes et dans des villages de France, et je puis témoigner que les hommes et les femmes se montrent également résolus, sans ostentation et sans plainte. ,,Nous avons pris le thé l'autre jour dans une ville que les Boches bombardent chaque jour, parce qu'elle est pleine de femmes et d'enfants et parce qu'elle possède une magnifique vieille église. Les caves de la maison étaient transformées en hôpital. Mais autour de la table, où rien ne manquait à l'étiquette habituelle, pas un mot 11e fut prononcé qui suggérât ou évoquât la tension perpétuelle sous laquelle se poursuit l'existence. C'étaient des Français, et tant qu'il y avait du travail à faire, ils travaillaient et ils travaillent! ,,Pour autant que je puisse voir, il n'est pas d'action individuelle, d'un bout de la France à l'autre, qui ne soit guidée par cette forte détermination. Nous en arriverons là nous-mêmes avec le temps ; mais, à présent, nous n'avons pas encore complètement compris la manière dont les Français, comme je l'ai dit, vivent cette guerre. Nous ^litres Anglais, nous devons comprendre cela pour nous-mêmes autant que pour eux, et l'exemple de la France ne peut être montré trop souvent ni avec trop d'insistance.,,Vou6 connaissez naturellement l'état de choses comme tout étranger peut le connaître, mais avez-vous jamais imaginé la France comme un pays où il n'y a pas un homme jeune ou d'âge moyen qui ne soit au poste de devoir que les autorités militaires lui ont assigné, ni une femme qui ne 6oit engagée dans une occupation concernant' directement la guerre, pas une femme qui ne sache ce qu'on attend d'elle, pas une qui ait du temps pour autre chose que la guerre? Et elles ne perdent cependant rien de leur charme ni de leur grâce. ,,La bonne volonté et l'endurance, et puis la gaieté du coeur, parmi les hommes, sont merveilleuses. Us ne discutent pa6, ils sont d'accord que seul 1111 Boche mort est un bon Boche, et ils travaillent dans ce sens joyeusement et avec zèle. Leurs tranchées 6ont construites et drainées comme 6i la guerre devait durer encore cinq ans. ,,J'ai eu la chance rare, dans cette guerre, d'assister à la revue d'une armée. ..U n'y avait pas do cérémonial; c'était seulement le^ passage de combattants endurcis, et ce n'en était que plus impressionnant. C'étaient la santé radieuse et la qualité de ces hommes qui me rendaient si heureux. ,^'ai vu également les 75, eux aussi ne se soucient pas de cérémonies, mais leur oeuvre est magnifique et le mécanisme de la culasse est un rêve de simplicité. ,,Mais lorsque tout e6t dit, ce sont encore les hommes et le6 femmes qui sont les merveilles. Je pourrais remplir un livre avec des détails de leur vie à l'arrière ou bien dans les lignes, des détails sur la patience, la ferveur et le labeur terrible de tout le pays. ,,Mais il" faut le voir pour le croire, et lorsque vous l'avez vu, il faut témoigner, comme j'espère le. faire, que tout ce que l'Angleterre pourra faire ne sera pas de trop pour rester à la hauteur d'un pareil allié." % AVIS. Nous serions reconnaissants à nos abonnés qui reçoivent leur journal par la poste et dont l'abonnement expire le 1 septembre de bien vouloir nous envoyer un mandat poste de fl. 150 en mentionnant sur le mandat poste; Renouvellement d'abonnement!

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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