L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 09 Juin. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5t3fx74w7b/
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geme Année ÏV°. S<Br& S cents fio Centimes) Vendredi © Juin I©£© L'Union fait !a Forcer Journal auotictieai du rr»alln paraissant est HoSaaside. Beige est notre nom de Famille. i , ..i^ 1 L- Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOOHBURGWAL 234-240, AMSTERDAM, Téléphone: 2797. Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herhieâ, Comité de Rédaction: > ReMé Chatnbr.y, Emile PaiWaré. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorburâwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 177 S. Abonnements) Hollandefl.l.SOparmoie.Etranger n.£„OQpar mois Annonces: IS cents la ligne, déclames: 30 cents la ligne, La question flamande en Belgique I. chancelier de l'empire allemand a essayé récomment de transformer- en question européenne les aspirations du mouvement flamand, et il se pose devant le monde en libérateur do ja. Flandre beige. jusqu'à présent, la quasi unanimité des Belges p considéré cette question comme relevant exclusivement de la politique intérieure de la Belgique, et, quand des gouvernements étrangers se sont mêlés de nos affaires ou de nos querelles nationales, leur intervention officielle ou officieuse a fait plusde tort que de bien à la cause qu'ils prétendaient couvrir de leur protection. L'insistance avec laquelle les Allemands de partis politiques divers ont annoncé par voie jie discours et brochures qu'ils voulaient apporter à la Flandre une „libération" qui n'a pas été sollicitée de leur „grandezza" m'incite à développer les raisons pour lesquelles jios compatriotes entendent résoudre cette question sans immixtion compromettante. Je me permets de vous faire ce bref expose pour un autre motif. Dans ces derniers temps, l'on a pu lire des choses si disparates sur le mouvement flamand et sur ceux que l'on appelle et qui se nomment lea ,flamingants", qu'il me paraît utile de dire ce qui est. Un a représenté notamment le mouvement flamand actuel comme hostile à la France et les flamingants comme des adversaires de la civilisation latine. .Voyons la réalité des faits! * * * Vous n'ignorea pas que le mouvement flamand a été, contre l'état politique, cree par la révolution de 1830. Cette révolution nous détacha de la Hollande sous la triple influence de 1 Eglise, de la poussée démocratique et des clubs francophiles. Les hommes d'Eglise craignaient le protestantisme raisonneur des Pays-Bas et, pour édifier un mur intellectuel entre la Hollande et la Belgique, ils avaient déjà imagine a cette époque de construire de toutes pieces, ™.r des différenciations orthographiques, une ingue flamande spéciale à côté de la langue hollandaise, alors qu'en réalité les provinces {[amandes belges et la Hollande n'ont qu une seule langue littéraire : le néerlandais. D'autre-part, le gouvernement peu parlementaire du roi Guillaume avait gravement mécontenté les esprits libéraux qui subissaient 1 influence des courants annexionnistes de Paris. Enfin, comme aujourd'hui, le Belge était frondeur et indiscipliné. Il ne pardonnait pas a la Hollande de l'avoir incorporé sans son consentement, et il protestait contre une politique qui avait disposé de lui comme d une marchandise. . Cependant, la Belgique ne devint pas française. Même l'annexion indirecte se heurta au reto des autres puissances. Le duc de Nemours fut obligé de refuser la couronne qui lui avait été offerte. La Grande-Bretagne voulait que les provinces belges constituassent un Etat réellement indépendant ou neutre. Le jeune royaume de Belgique fut donc surtout une création de la politique Anglaise et il devint indépendant par raisoif européenne. La grande bourgeoisie belge profita des moments difficiles des débuts pour asseoir léfinitivement sa 'domination. Les électeurs censitaires devinrent les ^ maîtres ibsolus des Chambres et la démocratie, iui avait lutté pour l'affranchissement du jays, fut réduite à l'impuissance. La réaction névttable contre la Hollande, après la séparation accentua encore la tendance anti-neer-andaiae que l'Eglise conservatrice avait cul-;ivée de 1815 à 1830. La langue littéraire des >rovinoes flamandes fut reléguée à un rau? mfe-ieur par la volonté de la bourgeoisie de Aval-onie, par la volonté de la haute bourgeoisie rancisée des Flandres, et, enfin par la ésionation et l'incompréhension du peuple laroand, abruti et déprimé. Le pouvoir cen-,ral imposa pendant un demi-siècle à la Flan-3re un régime que les provinces wallonnes l'auraient pas toléré pendant 24 heures. Les srovinces flamandes étaient administrées dans me langue que l'immense majorité de la po-)ulation n'entendait point. Le juge ne com-jrenait pas l'inculpé et l'inculpé ne comprenait )as le juge. Les fonctionnaires n'étaient pas :aits pour les administrés. Les administrés étaient faits pour les fonctionnaires. Seuls les nstituteurs et les prêtres parlaient encore la angue flamande avec une vague tenue litte-•aire. L'enseignement* supérieur et moyen jtait exclusivement français et, dans la société, on parlait le dialecte on un irançais de contrebande. Après quelques années de ce re-dmo, les universitaires de la campagne fla-nande savaient encore barogouiner le patois ivec leur servante ou avcc leur entourage, nais, dans l'exerace de leur profession, ils ne :onnaissaient que le français, de telle sorte ^quo eur influence intellectuelle sur leur milieu jtait nulle. 1/es hommes d'Etat de cette epoque avaient x>nçu l'unité de la Belgique sous une forme mpoesible : la langue française pour tout le nonde, basée sur des dialectes romans pour a Wallonie et des dialectes germaniques pour a Flandre. Il ne filait pas être grand clero jour prévoir l'échec de cette combinaison ba-■oque et antiscientifique qui ne pouvait éclore lue dans les cerveaux de censitaires, pour les-juels la masse ne compte pas. La combinaison levait s'écrouler sous un régime démocratique. 3n effet, s'il est possible, dans le monde mo-lerne, de réduire au rôle de Cendrillon une languô parlée par une petite minorité de^ la >opulation, comme le Breton, il est impossible l'obtenir pareil résultat quand il «s'agit de la langue de la majorié comme le flamand ou néerlandais, et, de plus, quand il s'agit d'une anguo qui a créé une civilisation dans un^ pays limitrophe. En fait, il n'existait de lien intellectuel qu'entre la Wallonie et la Flandre possédante, et le prolétariat flamand detestait doublement ses maîtres: D'abord, parce que possédants, en outre, pajce qu'étrangers. Les ploutocrates des Flandres faisaient l'effet d'occupants. C'est ce dualisme de la Flandre en même femna a.uû l'éveil ô&. la conscience flamande . qui déchaînèrent, après la réaction flamingo-phobe de 1830, la contre-réaction flamingante. Le mouvement partit des intellectuels, qui avaient été élevés dans les excellentes écoles du régime hollandais. Ils trouvèrent des points d'appui dans les milieux de la petite bourgeoisie, du bas clergé, des artisans et des ouvriers. 11 se oonstitua des groupes qui éditèrent des revues et des journaux. C'était la période du romantisme, et les évocations faisaient rage. 11 fallait lutter contre la prédominance imposée du français, et, en France, la politique de Napoléon III semblait peu rassurante. Les premiers flamingants faisaient parade de gallophobie tout en lisant aveo prédilection la littérature française, et ils aimaient à faire sortir de leurs tombeaux les vieux communiers des Flandres qui avaient abattu la chevalerie française. Cette littérature archéologique trouvait naturellement des encouragements dans Certaines sphères ecclésiastiques, et dans la plupart des provinces, tant flamandes que wallonnes, les prêtres fustigeaient volontiers l'immoralité et la perversité, "méridionales qu'ils opposaient à la santé morale de leurs ouailles. Le cliché a servi jusque dans les derniers temps, et il a été surtout employé par les journalistes confessionnels qui, aujourd'hui, jurent par la France éternelle et dénoncent les flamingants comme german 'pluies. En ce monde, il ne faut s'étonner de rien! Cependant, le mouvement flamand de la première période était faible, parce qu'il était impuissant, politiquement. Les hobereaux de Flandre menaient leurs électeurs à la baguette avec l'aide du clergé et des usiniers. La population écoutait aveo intérêt les prophètes nouveaux, mais, 60us l'influence de la chaire, du château et de la fabrique, elle renvoyait aux Chambres les exploiteurs de sa force économique et les ennemis de son relèvement intellectuel. Cependant, la trouée se fit, par-ci par-là. La démocratie battit en brèche le régime censitaire et, à mesure' que le suffrage se démocratisa, le mouvement flamand renforça son influence politique. Pendant ce temps, l'empire français s'était écroulé. La République ne menaçait plus personne, et, grâce à sa politique extérieure nouvelle, les sentiments anti-français disparurent peu à peu. Dans la Flandre même, le romantisme s'évanouit également et les Flamands comprirent qu'il était plus important pour eux do transformer la loi que de primer éternellement la même chanson. La littérature nouvelle 6'eu-ropéantisa. Les tentatives réactionnaires de créer des écoles littéraires séparatistes firent place, malgré le talent de leurs protagonistes, à la conception plus large de l'unité littéraire avec la Hollande. Au point de vrie légal, la justice fut de nouveau rendue en flamand ou néerlandais. L'administration centrale tint compte des revendications flamandes* A la Chambre' les 2 langues nationales étaient usitées à droits égaux. On créa un enseignement moyen mixte. Bref, le mouvement flamand avait conquis-droit de cité : il n'avait pas conquis égalité complète, mais il avait obtenu quelque chose. Entre ces deux périodes du mouvement flamand, il y a une différence considérable. La première est plus littéraire que politique. La seconde plus politique que littéraire. Pendant \z£ première, on apprend à lire aux Flamands. Pendant la seconde, on leur enseigne à lutter. Pendant la première^ on daubait de temps en temps sur la France impériale en évoquant les grandes luttes médiévales. Pendant la seconde, toute cette évocation romantique disparaît. Les flamingants de ma génération veulent l'égalité des droits, c'est-à-dire, ce que notre camarade Otto Bauer a appelé ,,l'autonomie de culture". Ils savent fort bien qu'en Flandre se pose un double problème: un problème de salaire et un problème d'éducation. Ils savent qu'en Flandre végètent 80,000 ouvriers et ouvrières à domicile qui sont exploités de la façon la -plus éhontée. Ce sont de véritables coul'es. Nous voulons qu'ils gagnent un salaire qui leur permette de redevenir des êtres humains. Nous avons en outre des milliers d'ouvriers de grosse oeuvre, à salaires médiocres. Nous voulons les transformer en travailleurs qualifiés. Pour se faire, il nous faut créer un vaste enseignement technique. Cet enseignement, nous ne l'aurons pas aussi longtemps que nous ne possédons pas un enseignement supérieur capable de former le corps professoral nécessaire. C'est ce qui explique pour quelle raison les Flamands de ma génération ont lutté j5our obtenir une Université flamande, car pour nous, la création d'un enseignement supérieur est un problème qui relève en même temps de la civilisation et du salariat. Dans les derniers temps, les résultats enregistrés par le mouvement flamand inquiétèrent une fraction de la population wallonne. T>n parla ie tyrannie flamingante. La question do 1',,Indicateur" bilingue des chemins de fer devint un thème à griefs linguistiques. Des hommes politiques essayèrent d'identifier la population flamande avec le cléricalisme et la Wallonie aveo la libre pensée. Le Ccq Wallon s'opposa au Lion Flamand.On entendit parler de séparation administrative, mot de bataille qui avait des significations diverses. Les uns désignaient par là le renforcement des pouvoirs provinciaux. Pour les autres, c'était la division du pays en deux districts avec administrations distinctes. Pour les uns, c'était la décentralisation. Pour les autres, c'était l'autonomie administrative. Il se trouvait même des imprudents pour parler de l'annexion de la Wallonie à la France. Au fond le différend était fort superficiel. Une querelle de littérateurs, avec, peut-être, un peu de démagogie. N'avait-on pas imaginé de créer un ministère wallon? D'autre part, en Flandre, il était resté comme contrepoids à cette agitation factice quelques rhétoric/ens romantiques de la vieille école, gardiens sévères de la tradition des débuts. Ces braves Belges n'étaient dangereux ni les uns, ni les autres. Ils ne faisaient peur qu'à ceux qui ne les connaissaient pas, et, quand on écoutait les doléances de ces coqs et de ces V.ons, on s'étonnait de leur prodigieuse naïveté. Mais bous avaient la sensation obscure que le système -administratif belge laissait à désirer et qu'rj fallait y substituer un régime plus libre, permettant aux Wallons comme aux Flamands de déterminer seuls et sans immixtion leur évolution intellectuelle. Les Flamands n'ont pas à gérer les écoles des Wallons et les Wallons ne comprennent rien aux nécessités des milieux flamands. La seule difficulté était de découvrir 1 l'organe administratif ou politique qui pouvait tenir compte do cette disjonction assez bénigne. Nous en étions là quand la guerre éclata. (jjPolitiken"^ 25 eb 26 ^n' ) Camille Huysmans. En Belgique. ■ 2® fcj[ X €511 ©S ment peut gagner 70 à 80 kilos en l'espace de deux mois, sans grands .frais. Au prix La section bruxelloise du ,,Groeninger- où est la viande, cette augmentation de wacht" a reçu officiellement le nommé An- poids va rapporter un joli bénéfice. toon Jacob, ancien rédacteur en chef de la Vous comprenez que le paysan, qui se ,,Vlaamsche Stem", fonctionnaire révoqué soucie de l'alimentation populaire comme et qui a quitté la Hollande pour ne pas de- un poisson d'une pomme, ne lâchera pas voir rejoindre l'armée du Roi Albert. C'est facilement pareille aubaine. A moins que à un individu de cette espèce que les Ziege- l'on n'y mette bon ordre, il ne faut pas sar, P. Tack, Fr. Reinhard, M-. Josson, W. s'attendre à voir une plus grande quantité Gyssels, L. Delpire et la femme Davreux- de bétail gras sur le marché avant deux ou Hiel firent honneur. On a parlé au cours de trois mois. cette réunion du régime de terrorisme sous Agréable perspective!.., lequel vivaient les Flamands en Belgique „ avant l'arrivée des Allemands et fait un A éloge vibrant de la feuille défunte K. K.: De Vlaamsche Stem". -^es Boches ont étendu leurs succès. Après L'eunuque Jacob répondit à l'eunuque avoir pillé^les caves à vins de la ville, les Tanrey, président de la section des déments voilà arrivés^ Borgerhout où ils ont obtenu de la ,,Groeningerwacht". Gn entendit des quelques victoires éclatantes sur des mil- phrases dans le goût de celles-ci: ,, Avant liers de flacons, rangés en ordre de bataille, tout, il nous faut notre sol flamand pour dans de vastes caves, intelligemment amé- que chacun de nous y bâtisse sa maison" et nagées. Wolff n'a pas publié de communi- ,,11 est établi que nous n'avons plus rien à <ïu® d® c.es glorieux faits d'armes. Réparons attendre du Havre". ce^ oubli.... La conclusion toute naturelle, si ces indi- . * vidus n'ont plus rien à attendre du Havre, On dit que l'échevin Aelbrecht et le secré- c'est qu'ils ont tout à attendre de Berlin, — taire communal Mélis seraient partis pour la ce que nous savions déjà. Hollande, Voyage de quelques jours. La réunion se termina par un poème écrit * * * en l'honneur (?) de René De Clercq, réné- Dernièrement la 5e chambre correction- gat, fonctionnaire révoqué par le gouverne- nelle a rendu jugement dans les poursuites ment belge, en temps de guerre, pour acte intentées à une douzaine d'individus pour de trahison. avoir pillé, au mois d'octobre 1914, la cave ÏJne jolie réunion de jolis cocos, à vin, contenant 2200 bouteilles, de M. * * * le curé d'Oeleghem, pendant que cet ecclé-Couime 'nous l'a/vons écrit, 1© corrfc©pon- siastique avait fui en Hollande. Il a été dant "bruxellois de la ,,Gazette de Franc- difficile, voire impossible, de déterminer fort" a informé son journal qu'il était les responsabilités: on a poursuivi un peu question à Bruxelles, dans les milieux ban- au hasard. Quatre prévenus seulement ont caires, d'un© fusion prochain© d© la Baaique été condamnés à une amende^ de 26 francs; International© a/v©c un autre établissement tous les autres sont acquittés. Il faut en de crédit belge. faire son deuil: M. le curé ne saura sans Renseignements pris, nous pouvons an- doute jamais où ses vins ont passé. II.n'est noncer qu© les dirigeants xi© la Banque In- pas probable que les ^véritables coupables ternationa-le et ceux d'un autre vieil et ré- aillent s'en confesser à lui. D'autant que puté établissement d© la place étudient, en ce sont vraisemblablement des, Allemands. effet, les avantages et les conditions d'une _ _ * * * fusion éventuelle. Jusqu'à présent, les négo- Les directions de la Société des commis dations — déjà très avancées et qui inté- anversois Unitas et du Syndicat des em- ressent, paraît-il, une troisième banque no- ployés de commerce mettent en garde le table — n'ont toutefois pas encore pris une public contre les agissements d'un inconnu tournure assez déoisive pour qu'il soit utile qui se présente dans les bureaux d'affaires, d'en dire davantage. les banques, etc., prétendûment pour * * recueillir des souscriptions en faveur des Le snaad artiste Henri Thomas n'a pas »ssiftéa ces deux associations: elles décla- cemé le travail. Il vient d'exposer des rent ne 1 aTOir pomt autorise a cet effet. estam-pes, pastels et dessins rue Royale. _ . . , - , p ^ v r ' En ce qui concerne le sucre, la Ville n a * # * pas le droit, paraît-il, d'augmenter la Le tribunal est parfois sévère. Ainsi, un r?.tion, personnes malades ou âgées; . ,. ., , 4. elle doit se conformer aux instructions individu, chez qui avaient ete trouvées cas . ..... . , chaussures d'origine, suspecte et qu'il avait re?ues- J™. la,ïatl.on dtsu<™ achetées à bas prix, ÏÏt condamné à 3 sera Probablement augmentes jusqu a 600 . . . i i r j î grammes: au mois de juillet, elle sera peut- mois de prison du chef de recel. |tre de 800 grammes. Une peine de 4 mois et 2b francs a ec© T -17-11 4. ^ i . ei. , ... i- „,,• >/,•. +WV7, - La Ville est en pourparlers avec la infligea a ™n particulier qui setait trouve Zuokerverteilml telle Pafii détenir du sous le compteur dune taverne, Ce fait 5ucre ^ personnes désirant faire des a été considéré non sans raison comme un© conf^ures. tentativ© d© vol. # ' L'enlèvement d'un bidon d© savon noir ^ # - d'un attelage par deux jeunes gens leur A vaut, à chacun une peiue de 5 mois eti 25 Le comte von Schulemburg, gouverneur francs conditionnellement. de la position fortifiée de Liège, s'est ému * * * parce que les cochons étaient tués souvent La loi scolaire que le gouvernement boche par des particuliers inexpérimentés qui mas- met actuellement, en application prévoit sacraient ces nobles bêtes avec une brutalité différentes dispositions concernant l'alimen- toute teutonne. Il a donc promulgué un tation des1 écoliers. arrêté pour réglementer l'abattage. Si les Cependant, on n'a pu réaliser l'oeuvre cochons pouvaient parler et écrire, ils enver- dans un très grand nombre de communes, raient, sans aucun doute, une adresse de La difficulté réside dans la presque impos- remerciements au comte pitoyable et bon ! sibilité, pour les Comités locaux, de se • * * * procurer les denrées nécessaires à la cou- Il y a quelques semaines de macabres fection de la soupe. On se préoccupé vive- découvertes ont été faites, place Crève- ment de parer à cette ^situation. C est ainsi Coeurj dans les chantiers des travaux de que, dans ^certaines régions, on signale que i>esutoire du Nord. Or, les ouvriers vien- les Comités locaux^ après avoir effectue la nen^ mettre au jour une nouvelle série distribution des rations de riz, de pois, etc., SqUelettes assez bien conservés. L'aspect ont à leur disposition des quantités restan- ceg ossements assemblés, quoique lugu- tes de ces denrees, qu ils repartissent par nQ manque pas d'un certain intérêt, surcroît. On estime que ce surplus pourrait Bien qu>u s>agisse en l'espèce d'un ancien être consacre a la^ confection des ^ soupes cimetière, l'endroit avait cependant été scolaires en y adjoignant une quantité sup- fouillé à l'occasion de la création des plémentaire de vivres. Une enquete a ete égouts. U est à présumer que les ouvriers prescrite dans toutes les communes ou la ont travaiilé cettô f0is une partie de ter- distribution de soupe aux ecoliers n est^pas ra|n encore inexplorée. organisée, afin de prendre les mesures neces- * * * saires et assurer l'octroi des vivres indis- TT cc. . , . , . . ., r 1 . Un officier supérieur anglais, fait pri- pensa es. * * # sonnier par les Allemands près d'Ypres, est En raison des quantités restreintes de Passé par Liège, en automobile II était ac- pétrole disponible, la Centrale des huiles compagne de deux officiers allemands qui (Oelzentrale) ne pourra, pendant les mois avaient mission de 1 amener en Allemagne, de mai à septembre prochain, mettre de * * * pétrole destiné à l'éclairage à la disposition Dernièrement, les Boches ont traversé de la population. Seuls, les besoins urgents Liège, avec de gros canons tout neufs. Les de l'industrie pourront encore être pris en canon3 étal«nt 3traî°® Par 4 chevaux chacun considération pour la distribution du pé- et "cou"rts de flcurs-trole.D'autre part la Centrale des huiles mettra musee d03 Beaux-arts est ouverte une du pétrole à la disposition des cultivateurs exposition do gravures anciennes ayant trait • x v-, .-t r - aux coutumes liegeoises. Le salon des artistes qui possèdent des couveuses artificielles a rv- «... . , , .... iiegeois se trouve dans le meme local. Or, un condition que leurs demandes, qui doivent individu a trouvé bon d'enduire le plus grand etre adressees a la Centrale, soient contre- nombre des tableaux d'un liquide corrosif, signées par une autorité allemande, ou, à Plusieurs toiles de valeur sont perdues. Le défaut de celle-ci, par le bourgmestre de malfaisant bonhomme est inconnu. leur commune. * * * * * 4 * Un nouvel organisme très utile vient On se demande avec une douloureuse d'être constitué. Il a pour but. de fournir anxiété la cause^ du renchérissement subit ldes oeufs aux personnes indigentes, munies de la viande déjà inabordable aux petites d'un certificat médical. £Et le système mis bourses. ^ en pratique pour arrive:- au résultat voulu \ oici. A cette epoque de 1 annee, les ^ réellement ingénieux. Les propriétaires paysans mettent leurs betes^en pâture: de poules -auxquels le comité de ravitaille- cett© fa£onA le bétail a|stmq à 1 engraisse- .délixïâ ^ au maïs doivent remettre autant d'oeufs frais qu'ils désirent de fois dix kilos de maïs ou fraction de dix. kilos. On leur paie d'ailleurs ces oeufs à raison de dix centimes pièce. A Mons L'ordonnance du 15 juillet 1915, relative à l'obligation de museler les chiens dans tout le Hainaut, vient d'être rapportée. # * * L'administration communale compte délivrer devs permis de pêche pour les. étangs du Waux-Hall et le montant en sera attribué aux oeuvres de bienfaisance. Voilà plus de quinze ans qu'il e3t interdit de pêcher dans ces étangs très peuplés. * * * Notre sympathique concitoyen, l'artiste peintre André Auquier, est nommé membre de la commission de l'Académie des beaux-arts. A Charlero! La place vacante à l'Académie de Char-leroi par le décès du maître Biarent a été conférée la semaine dernière. Plusieurs candidats étaient en présence, dont M. Paulin/Marchand, un enfant du pays de Charleroi, chef de musique réputé. Le choix du Conseil s'est porté sur M. Lut-zen, 1er prix de Rome. .A.ta Pays Wallon Les détaillants en tabacs et cigares de Huy, désireux de s'octroyer une demi-journée de congé hebdomadaire, se sont réunis è la Société d'Harmonie et, sous la présidence de M. Bar as-Rousseau, ont admis la proposition. Des considérants que l'on a fait valoir retenons ceux-ci : ,,La corporation des détaillants en tabacs et cigares étant de celles où il est nécessaire d'avoir un peu de repos et d'air, dans l'intérêu général des dames et des demoiselles préposées à la vente au comptoir, et aussi pour procurer un peu de liberté à leur personnel, l'assemblée devait examiner cette question d'un si haut intérêt pour la santé des familles et des subordonnés.„Vu aussi le peu d'affaires qui se font encore après 2 heures; vu le devoir qui nous incombe de donner un peu de satisfaction à ceux qui travaillent, etc., invite l'assemblée à voter la proposition". Cette mesure a reçu son application. * v ■» Pour le transport des pommes do terre d'une commune dans une autre il faut être autorisé par le commissaire allemand. Au Bratoasat Les courses cyclistes sur routes ont recommencé, mais sur de petites distances. C'est ainsi qu'on vient de courir Woluiwe-Tervueren-Wo-luwe, soit trente kilomètres^ C'est peu pour nos champions de la petite reine qui abattaient jadis des centaines de kilomètres avec le sourire. Au Luxembourg M. de Dorlodot a communiqué naguère la liste des civils fusillés et des maisons incendiées à Etalle. Il donne aujourd'hui quelques détails sur l'arrivée des Allemands dans cette commune. Le vendredi 14 août, les Allemands faisaient leur entrée à Etalle, par le chemin des Romains et par Vance. Quelques soldats français occupaient encore le village et, après un échangé de quelques coups de fusil, ces derniers purent se replier sans perte sauf un capitaine et son ordonnance qui furent faits prisonniers. Pendant les 8 premiers jours, la population n'eut pas trop à se plaindre des agissements boches; ce n'est que le samedi 22 août, à 5 heures du soir, que des incendies furent allumés par les Allemands aux quatre coins du village, sous le faux prétexte que des civils avaient tiré sur leurs troupes. En réalité, la population civile, dont les armes même les plus inoffensives avaient été saisies, n'avait commis aucun acte de ce genre; mais un détachement dè cinquante soldats français s'était sacrifié pour surprendre l'état-major ennemi. Ces braves furent, hélas, capturés et emmenés à Arlon avec une vingtaine de prisonniers civils dont cinq furent fusillés sur la place de l'hôtel-de-ville: (MM. Alexis Peiffer, Camille Jacob, Constant Chapellier, Jean-Baptiste Marchai et son fils Auguste). Sept autres habitants d'Etalle: MM. l'abbé Pierret, Ernest Balon, Gust. Coulon, Joseph Lebrun, Amédée Lepage, Joseph Paygnard et Camille Ricaille furent tués à Etalle, dans les rues ou dans leurs demeures tandis que l'incendie y faisait rage. Ce fut à ce moment que la population d'Etalle fut chassée par les Allemands de ses demeures et parquée dans l'église où elle passa six longues journées, à peine ravitaillée, et en butte aux plus effroyables menaces tandis que les bandits pillaient et incendiaient à leur aise la plupart des maisons. U y a lieu d'ajouter aux noms des malheureuses victimes tombées à Etalle celui de M. Schnock, bourgmestre de Fouches, qui fut pendu à Etalle. Pendant 2 mois les réquisitions de tout genre se sont succédées et le payement s'effectuait en bons. Dans la suite, la vie reprit son cours normal et la commune prit soin de fournir un travail régulier aux ouvriers sans travail, pendant que le ravitaillement américain assurait à la population les vivres de première nécessité. Sont décédés à Etalle, pendant la première année de la guerre; Mme veuve Gillet, Gillet, fermier; Veuve Hardy, Joséphine Rock, Lebrun, Laurence; Lempereur, Jos.: Neuray, Théoph. ; Veuve Rock, Alfred; Rock, Julien; Stieber, Hélène; Renauld Ther. ; Habràn^ Léonce, greffier, .et M. Lex. le Ciif des Odeurs Suives L',,homme au fer à cheval" du ,,Han-delsblad" a prétendu qu'il s'élevait des mauvaises odeurs du vase de senteur des journaux belges paraissant en Hollande... Ainsi littéralement traduite, cette périphrase, qui a un sens en hollandais, paraît du plus haut comique. Mais ce comique nous plaît et c'est à lui que nous voulons nous en tenir. L'„homme au fer à cheval" a reproduit sur notre ami Piérard une insinuation calomnieuse. Ce manque d'élégance est relevé avec une vivacité particulière par cer-. tains de nos confrères. Sur quoi 1',,homme au fer à cheval" s'indigne et parle de convenance et de bon ton. Cela aussi est comique. Enfin, le même ,,homme au fer à cheval" voudrait que le gouvernement du Havre déclare qu'il n'a pas l'intention d'annexer la Hollande, ce qui est plus comique que tout. Mais le gouvernement du Havre, qui n'est pas d'humeur à rire, ne répondra pas plus à 1',,homme au fer à cheval" que M. Allizé ne répondra au chevalier van Beresteyn. Pour nous, nous ne répondrons pas davantage parce que 1',,homme au fer à cheval" aurait encore des raisons de trouver que notre réponse sent mauvais. Bref, jjour terminer ce petit débat en matière de parfumerie, nous avons résolu d'élever l',,lîomme ; au fer à cheval" à la dignité de Chef des ! Odeurs Suaves de la Presse Hollandaise. G. B. ^ lotre irait sens® Un ami hollandais nous envoie la lettre suivante: Mon coeur s'est profondément .affligé, M. Bernard ! Ces sombres accents par lesquels vous ter-| minez votre lettre à M. Piérard, —• permettez-moi de le dire —, ne sont pas dignes de ; vous, ni de nous. ! ^ S'il y des gens chez nous qui s'efforcent à rendre suspectes les intentions de votre | gouvernement à l'égard de la Hollande, s'il | y en a d'autres qui calomnient vos guerriers épiques, si enfin il y a des (ne prononçons pas le mot) qui cherchent les faveurs des Allemands en semant la discorde entre vos j compatriotes, — à vous le droite le devoir I de défendre, avec toute la fierté de votre ; coeUr belge, avec toute la véhémence qu'inspire le saint patriotisme, la réputation de votre patrie et de ses serviteurs. Quel sarcasme mordant enfermé dans ce conseil que vous donnez aux Belges de s'abstenir de se défendre même contre la suspicion et la calomnie, et cela.... parce qu'ils sont les hôtes 1 Sarcasme mordant ou élégie déchirante de l'homme en exil! Une mélancolie infinie me saisit lorsque mon esprit fut pénétré du sens de ces paroles; je sentis les larmes dans la gorge comme dans les jours où je voyais les immenses et douloureux cortèges d'affolés, fuyant devant les hordes allemandes. Certes, vous êtes no& hôtes et vous ne pouvez ignorer que cela signifie que vous profitez de tous les droits qu'accordent nos libres institutions aux étrangers. A quoi donc ce cri de détresse! Ne savez-vous pas qu'il y a des milliers de Hollandais qui seraient fiers de garder les droits de vous autres, étrangers en exil, si jamais ils les verraient menacés? S'il y en a d'autres qui manifestent le triste courage de vous fairo sentir que vous n'êtes que des réfugiés, ils ne sont, pas dignes de la liberté dont ils jouissent eux-mêmes, et qui s'effondrerait le jour où le droit d'asile ne serait plus respecté. Ce droit est commun à vous, réfugiés, et à nous qui sommes vos hôtes. C'est votre droit de recevoir, c'est notre droit d'exercer l'hospitalité. En renonçant à une partie de ces droits€(et vous l'avez fait) vous touchez en même temps aux nôtres, aux libertés acquises par nos ancêtres au prix de tout leur sang. *Ce serait une triste hospitalité, et bien contraire au caractère de notre peuple, qui obligerait l'étranger à mâcher ses mots, à subir les outrages et la calomnie de son hôte Imaginez-vous: une hospitalité qui se contenterait de donner à boire et à -manger à l'hôte. Ces boissons et ces aliments seraient très amers. / Je vous demande, parlant sans doute au nom d'un très grand nombre de mes compatriotes, de continuer à élever la voix contre qui que ce soit, si cela est nécessaire . dans l'intérêt de la grande cause que vous défendez. Plus votre langage sera hardi plus vous rendrez hommage aux hautes conceptions d'hospitalité, à l'amour de la liberté de notre peuple. Le seul droit que nous refusons à nos hôtes c'est le droit d'oublier que-la Hollande est le sol classique du droit d'asile et de la- libre discussion. J, H, Boas. ■ "S1 » il y a un m 9 juin 1915. — La totalité du village de Neuville-Saint-Vaast est en nos mains; nous réalisons de nouveaux -progrès dans le Labyrinthe, ainsi que da/ris la région d'Hé- t buterne, autour de la ferme Touvent. Nous repoussons une contre-attaque à l'est de Tracy-le-Mont, à la ferme de Quennevières. Front oriental: offensive allemande dans la région de Chavli. Front italien: un dirigeable italien est détruit par le feu aprc$ avoir, bombardé. Fiumo,,

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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