L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 25 Avril. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/th8bg2jk50/
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Animât** 12TO s cents «r?* wr-nî^Stl L'Union fait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Œalma nef nnfita nrtm Ha Fantiift*. ^Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnemenis: Hollande II. 1.50 par mois. EtrMger II. 2.C0 par p°"' Lc,° ^- rvi rr vnnRRITROWAL 234-240 I / f>hfnmhrv militaires au front et les militaires internes en Hollande U. u.7b par mors p«yaaie *>» rJ£2XXAr« "-r 11 Inî, «« ek, 334 24°' Co,*Uté de RAd»ctio«: Panard, fierté Chamtory, par anlicipation. Annonces: 15 cents la ligne. Bèclames: 3p cents .a l.gne. Phénomènes de Boulimie. S'il ne ooulait des fleuves de sang sur le< Aamps de bataille de l'Ouest, si yrahnenl l'enjeu de la formidable partie qui se jo-ue n'était ni le Droit des peuples et la Liberté monde, bref, si la situation n'était pat • terriblement sérieuse, que de motifs d< rire on ne trouverait pas au spectacle de cee boches, de ces Turcs, de ces Bulgares grands barbares blancs ou petits barbare* j^uns, ouvrant un large bec et tâchant d< I Happer au passage les plue gros morceaux. Les plus- comiques et les plus goulus a [ les dignes sujets du Ferdinand d< gofia. Leur faim d'annexion no connaît paj ^ bornes. C'est une boulimie effroyabl< QUi commence même à inquiéter les comipli Jee d'au delà du Danube. Les Bulgares m fe contentent plus de la Macédoine qui esi ierbe> et grecque, ni de la Dobroudja qu fft roumaine. lis émettent aujourd'hui dec ^tentions sur la Bessarabie dont les popu îtiens, roumaines en grande majorité, on' demandé le retour à la mère-patrie donnes furent arrachées par les Russes en 187*8 Quia nominor leo, disait le lion de 1< feble en s'attribuant la pius grosse part Cette raison paraît un peu simple aux Bul gares. H s'est produit de vagues lueurs dan: ji cervelle obscure de ces Asiates au oontac1 j ^ peuples d'Europe. Sans bien les comprendre, ils ont entendu énoncer certains principes, certaines formules, comme 1< droit des peuples de disposer d'eux-mêmes lis prétendent maintenant en couvrir leur ambitions. Et c'est ainsi que nons^ avons appris avec stupéfaction que cette rétroces lion de la Bessarabie à la Roumanie, qu paraissait une chose convenue, était remisf en question. Sofia prétend que la Bessarabie est bulgare parce qu'elle est habitée pai des Bulgares, c'est-à-dire par' des Tartares authentiques. Car, depuis peu, les Bulgares aspirent à la même origine que les Turcs on quoi ils ne trompent pas. Mais, s'il; ont résolu le problème de la Macédoine bul gare en massacrant tous les Serbes, les Greo et les Roumains des pays occupés, on m voit pas comment ils feront la preuve en es qui concerne la Bessarabie. CeLle-ci est re vendiquée en ce moment par la Roumanie la Bulgarie et l'Ukraine. M. de Kuhlmani et M. Burian sont partis pour Buoares afin de résoudre ce problème difficile. E Von se demande déjà à Berlin si M. d< Ktiblmann sera encore secrétaire d'Etat au: affaires étrangères quand il reviendra d-Bucarest, car ou lui reproche de 11'avoi: pis su, dès maintenant, concilier tant d'in térêts ou, plutôt, de convoitises contraires e d$ n'avoir pas su imposer un traité qui, < défaut des Roumains, de3 TJkraniens, 01 même des Autrichiens, des Turcs et de Bulgares, eût au moins contenté les. Aile mande. Contenter des Allemands ! voilà le diffi cale. Tirpitz, le vieux dieu marin qui dirige pour compte de Hirçidenburg et de Lucien dorf le parti ,,Vaterland", a, tout récem ment encore, exposé les convoitises boches On connaît le programme: Briey, Longwy la côte flamande. Si pour les bassins minier1 l'Allemagne, à bout d'expédients, ne trouv d'autre justification que le désir qu'elle : de les prendre, on sait trop la façon dont le activistes flamingants se sont mis au servie de Tirpitz et de sa bande pour fournir 1 l'Allemagne les soi-disant bases juridique d'une annexion. Mais faut-il entendre par côte _ flamand la côte belge uniquement? Qu'importe ; Tirpitz la possession de Zeebrugge et d'Os tende s'il n'a pas Dunkerque et Calais. E c'est ici que la chose devient curieuse. C sont encore les activistes flamingants qu vont fournir à l'Allemagne le truchemen nécessaire. En effet, un groupe activist aawsois vient de voter un appel au fameu: Conseil des Flandres le mettant en demeur de réclamer au traité de paix la restitution du territoire situé entre la Lys, ,1'Aa, 1 mer et l'actuelle frontière franco-belge, ar raché aux Pays-Bas autrichiens par Loui XIV. On ne peut pas empêcher des fou de manifester leur folie et, encore une fois Bous poumons rire à notre aise, si sous cett folie ne se cachait pas la terrible, la froid-raison allemande, la raison du plus fort. C'est pourquoi, quand à Anvers un demi douzaine d'hurluberlus et d'alcooli ques se réunissent dans une arrière-salle d cabaret pour revendiquer la lune sous 1 prétexte qu'elle est habitée par des lunati ques comme eux, nous devons encore nou rendre compte jusqu'à quel point cette af faire touche uin intérêt allemand. Il es superflu, pour le reste, de démontrer l'ina nité absolue .de telles revendications don le principe autoriserait la France à réclame l'annexion de la Flandre toute entière sou le prétexte qu'elle a fait partie du royaum-de France au même titre que l'Artois, L Picardie ou la Champagne. Ainsi, tandis que l'offensive de Luden dorf se traîne et qu'elle est venue expire comme la mer sur Ja grève, pour reprenidr l'expression du général Foch, l'offensive d Tirpitz et de ses partisans se déploie ave une nouvelle vigueur. La réussite de l'un dépend de la réussite de l'autre cependant Ceci, on le 6ait et on le dit eni Allemagne On y dit même plus: que l'offensive de Lu dendorf, à tout prendre, n'a pas réussi, su quoi l'on ajoute en guise de consolation nous avons le teanps pour nous. Est-ce que Ludendorf n'ayant pas réussi à amener 1; décision, les boahes remettraient leur espoi dans la guerre sorus-marine? Espoir ma placé. Charles Bernard. —•—— —a i m ■ —»■ Il y a un an 25 avril 1917: Les Français réalisant quel Ques progrès au sud-est de Gemy en Laon feris et vers le Mont Sans Nom en Cham pagne g le& m wd de l SomtouL Les agents de l'Allemagne tentent vainement de justifier la violation de la neutralité de la Belgique. Le Dr. P. Dirr, dans le no. de janvier 1918 de la revue allemande ,,Der Belfried", publie une lettre du baron de Favereau, ministre belge des affaires étrangères, datée du 17 février 1906 et adressée au général Cousebant d'Alkemade, alors ministre de la guerre, en réponse à une question posée par ce dernier le 30 janvier 1906. Le général demandait si, dans l'éventualité d'une menace directe contre la neutralité de la Belgique, due à l'invasion du Limbourg hollandais ou du grand-duché de Luxembourg par l'armée allemande marchant contre les forces belges, il serait permis aux troupes belges, sans faillir au devoir international, de franchir la frontière dans le but d'entraver l'avance de l'ennemi. Le baron de Favereau d'onnait à la question une réponse affirmative en principe, mais pleine de réserve et de conseils de prudence. Il fallait, avant tout, pour justifier l'action de l'armée belge, que la menace fut caractérisée et que l'armée allemande fut en marche vers la frontière belge à travers le Limbourg hollandais ou le Luxembourg. La plus pressante des nécessités, dans ce cas, justifierait les mouvements de l'armée belge. Le ministre de Favereau basait son avis sur l'opinion de Rivier dans ses ,,Principes du droit des gens". C'est cette lettre, cependant, que le Dr. P. Dirr invoque pour justifier l'invasion de la Belgique par les troupes allemandes. ,,De. Tijd", qui reproduit la lettre du feu ministre belge, la fait suivre du Commentaire dGnt voici une traduction: ,,Le but dans lequel cette pièce est publiée est clair. Le Dr. Dirr essaye de prouver, par les paroles de de Favereau lui-même, que, en cas de nécessité, la Belgique aurait agi envers la Hollande comme fit l'Allemagne en août 1914 et que cela, suivant de Favereau et Rivier, est permis. Cependant, aucun des deux cas exigés par le ministre belge et proclamés indispensables par lui n'existaient en août 1914. Il n'y avait pas, en territoire belge, d'attaque commencée contre l'Allemagne et on n'en préparait aucune en territoire français. Il n'existait-, pour l'Allemagne, pour parler comme M. de Favereau, aucun danger ,,réel", aucun danger direct et pressant". ,,Le développement ultérieur des opéra-. tions a montré ceci à l'évidence." ! le pillage des pays occupés ; est aipnisé aSiicieiisisnî. Un quotidien parisien reproduit du Bulletin des Usines de Guerre un ,,règlement sur le ramassage d'e3 objets à récupérer", signé par un commandant de groupes-d'armées allemand. On y lit notamment: ,,La longue durée de la guerre oblige à récupérer toutes les matières premières disponibles. Les intérêts des populations envahies et même ceux des neutres ne peuvent être mis en balance avec ceux de l'empire. 3 II faut ramasser tous les approvisionnements cachés et exploiter à l'extrême les 3 paya envahis dans l'intérêt de l'industrie 1 allemande. ' ' ~ Suit une énumération des matières dont la saisie est.recommandable: automobiles, hui-? les et graines, textiles, papiers, moteurs, mail; chines, outils de toute sorte, produits chimiques, puis: l ,,La confiscation est le moyen le plus éco-c nomique pour l'administration de se proou-3 rer les denrées nécessaires, car le proprié-1 taire dépossédé ne reçoit ni indemnité, ni 1 reçu. Il est recommandé de confisquer le " plus possible." Ce ,,manuel du parfait envahisseur" dit aussi : ' ,,Lea oeuvres d'art trouvées dans les 3 ' maisons abandonnées ne doivent pas être ramassées mais remises aux autorités locales' '. C'est bien honnête? Oui, mais atten-" dez la fin : ,,Un délégué du: ministre des cultes (prof. Demmler) choisit les oeuvres d'art qui peuvent être éventuellement envoyées * à l'intérieur". ^ L'auteur du règlement énumère alors les moyens à employer pour découvrir les l biens cachés par les habitants : examen des murs, sondage du sol avec des baguettes ; en fer, avec de l'eau qui pénètre plus vite ' aux endroits fraichement remués, etc. La dévastation des pays envahis, commente le quotidien cité, a été officiellement organisée. Le caractère officiel du pillage est indiscutable. Le règlement, dont il a r été pris quelques extraits, ne fait que grossir le dossier à charge contre les autorités allemandes, qui comprend entre autres: J lo. Les paroles du député à la Diète prus-cienne Beumer : ,,Tous ceux qui connaissent le présent [ état de choses dans l'industrie belge con-r viendront avec moi, qu'en admettant que la . Belgique redevienne indépendante, il faudra plusieurs années avant qu'elle puisse pen-[ ser à entrer en concurrence avec nous sur r le marché mondial". ^ 2o. Celles de l'officier teuton # dirigeant l'enlèvement des machines des usines de la Providence: „C'est regrettable, mais j'ai ordre de Berlin. Il faut que la Belgique soit vidée économiquement et hors d'état de produire!" 3o. Le décret du ministre allemand des - finances, de juillet 19Î7," réduisant les tarifs . douaniers sur certaines machines provenant - des territoires occupés et l'extension sub- * séquente de son béfLçfice à d'autres catégo-tries de machines. En Belgique. Activistes et Saches maîtres de Cand. La nomination des cinq échevins-commifisai-res, destinés à succéder aux ochevins gantois suspendus par l'autorité boche, a été l'occasion de très grosses luttes intestines dans le clan activiste. Chacun des gros bonnets du parti se orovant tout spécialement désigné pour occupai- ces fonctions, il y eut pendant quelques jours une inénarrable course au Clocher entre lea divers concurrents, qui 6e livraient à force intrigues pour ^arriver à décrocher la timbale. Dans le sein de la bande divers partis s'étaient formés, qui soutenaient et discutaient furieusement les candidatures adverses de l'avocat Jonckx, d'Hector Plancquaert, du professeur Charles De Vriese, de l'ex-institu-teur Jan Wannyn, d'Evariste Stocqué, du médecin Picard, sans oublier God-ee Molsbergen. Chacun de ces messieurs ayant des titres à peu près égaux à la faveur et au choix des autorités boches, dont ils se font les bas valets, c'est un peu au hasard que von Sohick-liuso a désigné les cinq misérables qui acceptent de servir à l'Hôtel-do-Ville les intérêts et les rancunes de l'envahisseur. Et.voilà comment cinq Belges, cinq traîtres, siègent aujourd'hui dans l'ancienne maison communale de la patrie de Jacques d'Artevel-de, sous la protection des baïonnettes prussiennes, envers et contre la volonté de leurs concitoyens. Les activistes étaient déjà au ban de l'opinion publique: les noms de Plancquaert, de De Vriese, de Jonckx, de Wannyn, de Picard resteront désormais encore plus particulièrement honnis dans la oité gantoise. Quant à l'avocat Rosa Van Roy, la nomina7 tion du herr doktor prussien Kiinzer, comme bourgmestre-commissaire, lui a donné un coup dont il ne se remettra pas de sitôt. N'avait-à pas rêvé d'occuper en personne la première et la plus haute magistrature municipale de par la faveur de Sa Majesté impériale Guillaume H et grâce à l'amitié spéciale que Lui portent le Vcrwaltungschef et le général inspecteur d'étape do la quatrième ai'mée allemande?' La situation Le coup de von Kuhimann, ou le raté de B'iest-Litovvsk, tel sera, probablement, le titre que portera dans l'histoire de la guerre le ciiapitre que nous en vivons actuellement. Récapitulons brièvement. Aux applaudissements enthousiastes de toute la presse allemande (c'est la Centrale connue qui donnait le ton et tâchait de faire oublier les illusions que la campagne d'Itàiie avait fait éclore), von Kuhimann inaugurait solennellement le 22 décembre à Brest-Litowsk les négociations de paix avec la . Russie. Le commencement de la fin croyait-on... ià-bas! Le même jour, lea délégués fusses ouvraient lo feu en soumettant à la conférence les ,,six points" désormais célèbres : lo. Pas .d'annexions violentes de territoires occupés pendant la guerre, et retrait immédiat des troupes d'occupation; 2o. Rétablissement de ^'indépendance politique des peuples qui l'ont perdue pendant la guerre ; 3o. Les nationalités qui, avant la guerre, n'étaient pas indépendantes, auront à manifester leur désir d'indépendance ou leur volonté d'appartenir à tel ou tel Etat ; 4c>. Là où plusieurs nationalités se partagent un même territoire, le droit des minorités devra être sauvegardé (Je façon à permettre une culturè nationale et une administration autonorrfb; oo. Pas d'indemnités ; 6o. Les questions coloniales réglées d'après les mêmes principes. Enfin, pas de guerre économique. Idéalisme révolutionnaire ou rouerie diplomatique? Avec des forcenés de l'acabit do ceux qui trônent" ^ Saint-Pétersbourg on ne sait jamais. Toujours est-il qu'il faut reconnaître que lo coup était admirablement porté. Les Centraux, depuis l'échec du fameux plan d'attaque- de von Moltke, ne parlent en effet plus que de défense du ,,Vaterland" ; et leurs hommes d'Etat, dans lo but de maintenir l'union à l'intérieur, ont c^u devoir déclarer, les uns après les autres, et a bouche que veux-tu, I qu'au grand jamais ni l'Allemagne, ni l'Autriche n'avaient caressé des rêves de conquête. Ce n'étaient évidemment là que des mots, on n'y croyait pas trop du reste, même en Allemagne (du moins dans les classes dirigeante^), mais cela sonnait agréablement aux oreilles des niasses socialistes qu'on redoutait, et puis cela faisait quand même son petit effet en face ,,d'un monde d'ennemis !" Les propositions russes allaient ^permettre cette fois d'éprouver la solidité de toute cette phraséologie pathétique. Placés devant des faits, qu'allaient faire les Centraux? C\est alors qu'intervint le génie de von Kuhimann. Lo diplomate teuton se dit que, puisque les Alliés prétendent combattre pour délivrer le monde de i<a menace de l'impérialisme prussien et pour hâter l'heure de la démocratie, puisque d'autre part les gouvernements de l'Entente ne parviennent à maintenir l'union à l'intérieur de leurs pays respectifs et à entretenir l'engouement pour la guerre qu'en agitant sans cesse le spectre d'une Europe soumise à l'hégémonie du Jun-kertum prussien, il allait lui, von ^Kuhimann, paj l'acceptation des grands principes proposés par les Russes, principes dont l'Entente, à l'en croire, s'est constitué le champion, porter un coup mortel à la politique dos Alliés. Que diraient donc les Anglais, les Français, les Américains, les neutres d'une Allemagne renonçant ,,réellement^' et non plus seulement dans des discours de parade à toute annexion et à toute indemnité? Du coup, von Kuhimann crut avoir trouvé le moyen infailible d'amener l'es Alliés autour du tapis vert. La paix, c'est lui qui la ferait, et comme en Bo-chie on la désire ardemment cette paix, c'était la renommée, la gloire, l'immortalité... Lo 25 décembre, les Centraux_ répondent donc qu'ils sont d'accord en principe avec les déclarations russes : lo. On renonçait à toute annexion violente; 2o. On rendrait l'indépendance aux peuples qui l'ont perdue; 3o. Ici ça devenait plus délicat. Il y allait en effet dé l'existence même de l'Autriche-Hongrie. En conséquence, on ne pouvait dire otui. On déclara dono que la solution des questions d'appartenance des groupes nationaux ne pouvait faire l'objet de discussions internationales, mais devait être réservée à chaque Etat en particulier. (Qu'en pense notre héroïque «Conseil des Flandres"? .Voilà une déeta ration de principes qui doit plutôt le gener Ainsi donc, de l'aveu même des Allemands, h question de l'autonomie de la Flandre est un< question qui ne regarde que la Belgique, le: Belges, les Flamands! Une puissanoe étran gère n'a rien à y voir!!) 4o. Le droit de minorité est à régler de lî mêmè façon ; 5o. Pas d'indemnités; <>o. Retour, sans condition, à l'Allemagm lies colonies perdue*, et, évidemment, pas d< guerre économique. Et voilà! Qui donc pourrait après cela veni encore accuser les Allemands de vouloir con quérir le monde! Seulement, il y a unè suit< à l'histoire, comme à toutes les histoires aile mandes du reste, une suite qui non seulemen-neutralise ce beau début, mais même enlèv< à l'Allemagne quelques-unes des maigres plu mes que lui avaient laissé les ,,brillantes'/ liis toires du Mexique, de l'Argentine, du Chili du Pérou, de la Suède... etc.! f Le 28 décembre, comme conclusion à l'échan ge des déclarations de principes citées plu: lia&t, l'Allemagne proposa un texte de rédac tion des deux premiers articles du futur trait* de paix. Or, et ,nous l'établirons à l'instant on reniait pratiquement dans ce projet tout a que le 25 on avait si solennellement affirmé Que s'était-iî passé entretemps? Toute h manœuvre avait-elle été combinée par voi Kuhimann? Croyâit-il sincèrement, ^ ce diplo mate, qu'on disait si fort, que l'univers allai tout bonnement, les Russes les premiers, ava 1er le morçeau? Si oui, le pauvre homme es fini et bien fini, car on ne saurait vraimen être plus- bête! Ou bien la bande des liufleur du pangermanisme, von Tirpitz et le Vater landspartei, avaient-ils, par un recours auprè des frères siamois Hindenburg et Ludendorf car les gaillards, s'ils sont peu nombreux, son très puissants, fait ,,peser" efficacement su: les délégués à Brest? Certaines insinuation, parues ces jours-ci dans la presse allemand" permettent de oonclure qu'il doit y avoir ei dés tripotages de cette nature. Mais voici !© factum : Art. 1. — La paix est conclue. Les Centrau: évacueront, les territoires ooeupés de? que 1: mobilisation russe sera un £ait accompli, ,,sou réserves toutefois de ce qui est stipulé à l'ar ticle 2." Art. II. — La Russie, conformément à s: déclaration d'accorder à tous les peuples d la Nouvelle République russe l'exercice di droit de disposer de leur propre sort, ,,prem connaissance des déclarations où se trouve es primée la volonté des peuples de Pologne, d Lithuanie, de Courlande, d'une partie d l'Esthonie et de Livonie de se séparer de 1 Russie et de se constituer en Etats autonomes ,,Le gouvernement russe reconnaît que ce déclarations, faites pendant la guerre, sont à te nir pour l'expression de la volonté des peuple en question et se déclare prêt à reconnaître le conséquences qui en découlent. L'évacuatioi de ces territoires par les troupes allemande n'est pas possible, et quant à la demande rus se de faire consacrer par un référendum popu laire les déclarations séparatistes déjà émises un© commission spéciale établira ultérieure ment la date et les modalités de ce vote qu aura lieu sans pression militaire d'aucun sorte'." Vraiment, on croit rêver! Voilà donc ce qu'après la bruyante pétarad du 25 on osait proposer. l'ne annexion à pein voilée des territoires en question. Car ce refc rendum sans pression militaire, alors que le baïonnettes prussiennes seraient ^oujours là alors que toute l'autorité resterait aux main des Allemands, quelle grotesquo plaisanterie Et puis ce culot incroyable au sujet des ,,Coq seils des Flandres"-de là-bas, quelques gâteus quelques écervelés et quelques vendus dont it déclarations dictées par la Wilhelmstnasse fu rent, par les soins de Wolff, claironnées pa tout l'uni vêts, devraient donc être considérée f comme l'expression de la volonté des peuple N qu'ils prétendent représenter ! 1 Nous sommes particulièrement bien placé en Belgique occupée pour saisir tout ce qu lo truc boche a de lourd, d'idiot, de stupid enfin. Imaginez von Kuhimann afiirman sentencieusement que les Flamands veulen absolument briser le lieu de la Patrie Belge e basant ses dires sur les ukases du ,,Consei des Flandres", expression de la volonté natic nale! Quelle farce! Le „Vorwaerts" (no. d 5 janvier), faisait ironiquement remarquer propos des contradictions de Wolff qui avai parlé d'un ,,Staatrat" de Lithuanie, puis d'u: ,,Landesrat", enfin d'un ,,Nationalrat" 6ic géant en Suisse (!), qu'avec tout cela le Lithuaniens sont encore totalement dépourvu d'un organe qui serait vraiment l'expressio: de la volonté nationale. Hélas! il n'y a pa que la Lithuanie... Après la douche du 28, les Russes, il fait croire qu'il leur reste malgré tout un grain d bon sens, décidèrent de s'en retourner che eux non sans avoir protesté, paraît-il. On de vait se retrouver le 5 janvier . Dans l'intervalle, la , ,Press-Zentrale" n cessait de fonctionner. ,,Tout allait pour 1 mieux" et les bons gogos d'outre-llhin de fête à l'avance une paix quasi certaine. Le jour d l'an, on but à Lénine, à Trotzky et à la plu grande Germanie. Brusquement, coup de théâtre : les Russe demandent de continuer les pourparlers en tel ritoire neutre et déclarent ne pouvoir accepte la rédaction des deux articles! Quelle tuile C'était, pour employer L'image du ,,Voi waerts", comme si un épais nuage noir s'abal tait sur le peuple allemand .On était si sûr d résultat! Du coup, la censure en fut oomm étourdie et laissa passer des articles qui non en apprennent long sur la situation. Le ,,Vorwaerts" déclara net qu'on devait e revenir à la réponse du 25 et demandait la raiso du recul opéré le 28. Le ton de l'article étai menaçant .En aucun cas, on ne sacrifierait k principes du parti. La fraction socialiste d Reichstag était convoquée d'urgence pour 1 6, réunion qui pourrait bien êtfe la plus in portante de celles tenues depuis le 4 aoû 1914, affirmait-on. Le 5, dans la Commissien centrale d Reichstag, Scheidemann éleva la voix pour al firmer que îa masse du peuple n'admettrai pas qu'on allât mettre ejes entraves à la libei té des peuples de décider librement de leu sort. La social-démocratie combattrait avec 1 même énergie les partisans d'une politique d conquête à l'intérieur comme à l'extérieur. L peuple voulait la paix, avait besoin de la psi avec la Russie, il ne s'agissait top d? fa h échouer les négociations par dr^ tentative mal déguisées d'annexions indirectes! Ha-ase fut plus explicite encore. Le projet du 28 est une tentative d'annexion, dit-il. Qu'on réunisse le Reichstag sans tarder et qu'on étale au grand jour ce qui se passe à Brest et ce qu'on nous cache. Il faut ajouter que les pangermanistes, eux, exultaient. La rupture des pourparlers leur apparaissait comme la fin d'un mauvais rêve. La déclaration du 25 les avait en effet mis hors d'eux-mêmes, songez donc: l'Allemagne ayant l'air de renoncer réellement à toute annexion ! 11 Le 6, les députés socialistes se réunissaient pour déclarer que, vu l'assaut des annexionnistes contre le droit des peuples de disposer de leur sort, la social-démocratie exigeait 1 ,,qu'on garantisse aux provinces visées le droit d'exprimer leur volonté en toute liberté et indépendance". C'est aux populations de ces territoires à se prononcer en dernier ressort sur leur organisation intérieure et leur desti-socialistes, au contraire, n'hésitèrent pas à op-droit des peuples de disposer do leur sort pour en arriver à des annexions déguisées serait énergiquement combattue par le prolétariat allemand." » Les affaires décidément so gâtaient. Non seulement les Russes ne mordaient pas; mais lo coup de von Kuhimann compromettait gravement la paix intérieure. La ' situation est particulièrement grave, écrivait le ,,Vor-waertsî'. D'autres feuilles parlaient de décisions importantes, de point culminant dans cette guerre. Comme toujours quand ça "va mal, les noms de Hindenburg et Ludendorf furent jetés dans la mêlée. On fit sous-enten-dre que c'étaient eux qui avaient exigé le recul du 28, histoire sans doute de faire avaler la pilule aux masses qui en sont encore à considérer ces deux traïneurs de sabre à l'égal de demi-dieux. On alla même jusqu'à ,,jouer" de la démission de Ludendorf. Les socialistes au contraire n'hésitèrent pas à opposer aux déclarations antérieures du chancelier et au fameux fote du Reichstag de juil- > let dernier (paix sans annexions et sans indem-b "nités) J'influence de ces deux hommes en qui : s'incarne le militarisme prussien. Bref, c'est 1 la crise aiguë, le marasme complet. Et voilà - qu'au bea\i milieu de ce ciel d'orage éclate un 1 coup de tonnerre formidable, le discours de Lloyd George. ,,Le plus beau morceau_politique paru pendant cette guerre." (,,Times"). : A l'heure la plus opportune, l'Angleterre 1 répondait à l'offensive diplomatique allemande 3 du 25 à Brest par une contre-attaque de grand " style admirablement menée. Quels géants que ces hommes d'Etat anglais comparés au menu 1 fretin des puissances centrales. Quels joueurs 3 splendides ! 1 Après en avoir délibéré avec Asquith et 1 Grey, après avoir reçu les chefs de la classe ■ ouvrière anglaise, après avoir eu* l'occasion 3 d'en conférer avec divers représentants des 3 grandes colonies, solennellement, majestueuse-1 ment, si on peut dire, au nom de l'Empire britannique tout entier, d'un empire englo-3 bant le cinquième du globe, Lloyd George, avec une maestra vraiment imposante et une 3 précision qui ne laisse plus rien à désirer, énu-3 méra !es buts de guerre des Alliés. Pas d'a- 1 néantissement do l'Allemagne, pas d'émiette-3 ment de l'Autriche. La Turquie conservera sa " capitale, ainsi que les territoires où les Turcs - sont en majorité. L'organisation intérieure >. allemande relève du peuple allemand, quelque 7 désirable que soit un renversement de l'auto-1. cratie dans ce pays. 2 Rétablissement complet et intégral de la Belgique, c'est ià, déclare Lloyd George, notre tout premier but de guerre. 3 Rétablissement de la Serbie, du Monténégro 3 et des territoires occupés de la Roumanie et de la France. s Réparation du crime de 1871 par le retour > à la France des deux provinces volées, s Une Pologne indépendante. ! L'union à l'Italie dos territoires italiens de l'Autriche et à la Roumanie des prorinces , roumaines. Ce n'est qu'à ce prix que l'Autri-3 che-IIongrio deviendra un Etat assez uni et assez solide pour constituer un élément de r paix stable et pour pouvoir rejeter la tutelle s allemande. s Les Dardanelles neutralisées. L'Arabie, l'Arménie, la Mésopotamie et la s Syrie, soustraites à la souveraineté turque, 3 verront leurs droits nationaux reconnus . 3 Quant aux colonies allemandes, les vœux et t l'intérêt des populations indigènes seront le t facteur principal dont on a lira à tenir compte t pour régler leur avenir. 1 Pas de guerre économique. Les conflits entre nations réglés désormais 1 par L'institution d'un tribunal international, i En résumé, déclare Lloyd George, ,,nous lut-t tons pour lo caractère sacré des traités con-i clus, pour le règlement des questions territoriales par l'exercice du droit des peuples de s disposer de leur sort, pour l'obtention d'un s accord international en vue de' diminuer- les i armements et de régler les conflits, réduisant s ainsi les occasions do guerre à l'avenir". Quelle allure superbe, quelle belle modéra-t tion, quel lumineux bon sens et que nous som-3 mes loin des mesquineries et des trucs enfan-z tins de Brest-Litowsk ! Une fois do plus, les Allemands sortent lamentablement battus de cette rencontre. Vraiment, ces gens-là n'ont e que la force brutale, et encore pour le temps e que ça durera! r Et voilà, Brest-Litowsk devait être un coup 9 droit aux Alliés. L'histoire dira qu'il ne fut » pour les Centraux que l'occasion d'une maladresse insigne et permit à l'Entente do rem-s porter une brillante victoire diplomatique. - Clemenceau, porte-parole de la République r française, envoya à Lloyd George une adhé-! sion enthousiaste. AVilson, au nom du gouvernement de la Grande Démocratie Américaine, tint à faire connaître sans retard son accord ,i complet. Même la minorité du Labour-party. 0 ' par l'organe de son leader llamsay Mac-Do-s nald, tint à se déclarer satisfaite. Résultat : L'ENTENTE EST PLUS UNIE QUE JA- 1 MAIS! a Quo se passera-t-il maintenant en Allema-t gne? Pour pouvoir le prédire, il faudrait con-s naître exactement l'effectif des masses au j nom desquelles prétendent parler Scheidemann o et Haase. Mais que ces niasses doivent être importan-t tes, c'est ce que prouvent les événements intérieurs dont l'empire fut le théâtre pendant a les derniers mois. Le „Bund fiir Vaterland und Freiheit", fondé, pour combattre directe-t ment la propagande de la ligue de von Tirpitz et qui compte déjà plus de 4 millions de mem-r bres, dans une assemblée plénière tenue à Ber-a lin, le 4, émit le voeu qu'aucune annexion ne o soit entreprise et que le droit des peuples de e décider de leur sort soit loyalement reconnu. x Ça chauffe ferme en Bochie; Brest-Litowsk o pourrait bien être le commencement d'une s débâcle intérieure d'autant plus importante qu'elle fut plua longtemps contenue* Attendons patiemment l'heure de la justice immanente et jouissons entretemps du grami succès par lequel nos Alliés viennent de commencer l'année: c'est d'excéilente augure. :* t P. S. — Ces lignes étaient écrites lorsq; nous arriva le texte du nouveau message du "SVilson. Pauvres Boches! Vrai, s'ils ont voulu par la manoeuvre de Brest amener les Allies à déclarer leurs buts de guerre, ils en ont pour leur argent! AVilson leur ,,envoie" quatorze points lumineux par leur netteté et leur .concision toute américaine. Notons lo Aiagnifique passage au sujet de notre Patrie : ,,Sans le rétablissement complet de la. Belgique, la confiance internationale ne saurait renaître. Sans cette juste réparation, tout l'édifice du droit international resterait branlant T" EW fin T a. 7ihvo -Roln*r,*,n» J., -, <0 janvier 1918. On a ramené ces jours derniers un si grand nombre de blessés allemands du front ouest de France et de la Lys que non seulement les hôpitaux, les couvents et les écoles de l'agglomération bruxelloise sont bondés de blessés, mais les Allemands ont dû requérir des habitations privées dans la région au sud de Bruxelles, notamment à Hal et Buisingen, et les ont aménagées comme lazarets. Pendant la semaine écoulée il y a eu plusieurs jours, où une quarantaine de trains entrèrent à la gare de Bruxelles-Nord. ■■■ ... Une Oeuvre de reconstitution économique. Il est utile, il est nécessaire que les Belges résidant en Hollande mettent à pro<fit les loisirs forcés de l'exil pour préparer la restauration de la richesse nationale de leur patrie. Tous, sans doute, peuvent y contribuer d'une façon ou d'une autre. Combien nombreux, cependant, sont ceux qui ne s'en doutent pas! Peut-être ne demanderaient-ils pas mieux que d'y .aider. Mais voilà! ne 6e connaissant aucune compétence particulière, ils croient toute intervention de leur part impossible ou inefficace. Or, c'est là une profonde erreur. Tout Belge peut et doit se rendre utile à son-pays dans les temps actuels. Parmi les organismes qui se sont formés, dans ce but, ici en Hollande, signalons à ceux qui ne la connaîtraient pas encore ,,La Société Centrale Fruitière Bçilge". Son but est de favoriser la production et la vente du fruit en Belgique. Nous savons tous que la culture fruitière ne rend pas en Belgique C9 qu'elle pourrait rendre. En effet, à côté do belle3 plantations fruitières, il en existe nombre d'autres qui laissent fort à désirer pour de multiples raisons. Or, bien souvent, ces causes d'insuccès ne sont dues qu'à des erreurs, de l'ignorance, de la négligence, ou des motifs du même ordre. Sans consacrer à la culture fruitière un» plus grande étendue, on peut arriver facilement à augmenter notablement le rendement des cultures. Un groupe de Belges 6'est dit que, pour pour-* suivre ce but, il fallait s'associer et conisti-tuer en Belgique, oom-me en ïlollawde et ailleurs, un puissant organisme dont l'heureuse influence se répandrait par tout le pays. Or, une pareille association des intéressés n'existait pas en Belgique. H fallait donc la former. D'où la création de la Société Centrale fruitière. Dès maintenant 82 Belges, propriétaires, agriculteurs, pépiniéristes, négociants, etc., se romjt fait inscrire comme membres. Des adhésions nous sont venues jusque du front belge, de Ste-Adresse, de Paris. Des statuts provisoires ont été discutés et admis par les membres. Le bureau de la société est composé de M.M. Louis Dierckx, commissaire d'arrondissement d'Anvers; Lucien Bareel, bourgmestre de Calmpthout ; Joseph Paquot, ingénieur agricole à Bofferët-h. Ernest de Géradon, propriétaire à Ittre; Gustave Ronchaine, pépiniériste à Huy, Alphonse Regout, propriétaire à Neuf château (Visé); Richard Rotsaert dit Her-taing, propriétaire à Ods-tcamp ; • Léon Ddbecque, propriétaire à Gand. Ce dernier remplit les fonctions de secrétaire-trésorier. Outre les mesures d'organisation qu'il a' prises, lo bureau a visité en Hollande plusieurs établissements de culture fruitière afin de s'assurer par ses propres yeux de tout l'intérêt que présente la question. Il a pu y constater que de tout jeunes arbres de 6 à 8 ans» de plantation ont donné en 1917 des récoltes que, sans exagération, on peut qualifier de surabondantes (au delà de 50 kilos par arbre). Pour faciliter aux membres l'étude de la question fruitière, le bureau a acquis un certain nombre d'ouvrages et d'opuscules qu'il met gracieusement à la disposition des membres. Pour ceux qui n'Jiabitent pas La Haye, l'ouvrage est expédié par la poste. Que les Belges donc, propriétaires, agri-j culteurs, qui veulent contribuer au relèvement économique du pays, envoient leur adhésion; leurs intérêts patriotiques se confondent avec leurs intérêts personnels. Qu'ils offrent à la Société Centrale fruitière leur collaboration et leur concours. Qu'ils étudient la question, çt ils ne. tarderont pas à s'apercevoir combien de progrès peuvent encore être réalisés et que de grossières erreurs peuvent être évitées, facilement et sans qu'il en coûte quelquefois aucune peine. Ainsi ils mettront à profit pour l'avenir du pays les douloureux loisirs de l'exil. Les adhésions sont reçues moyennant payement de deux florins à titre de cotisation de membres ordinaires ou de 4 florins à titre de membres protecteurs valant pour ' le temps à passer à l'étranger, chez le secrétaire-trésorier . Léon DeJbecque, Albertina-6traat 21, La Haye. | Tous renseignements supplémen' ' s peuvent être demandés au secrétaire susdiiw

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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