L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 20 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qb9v11wr0h/
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I j-eme AflMe« S N°. *©5S S cenï I *B?|*lÙi4nk KICI f^C V UPH1 M'Ci K& ■« 11 S Mi '^sÉ? Mr mm §em %M hbhb L'Union faïl la Fore. _e^,«r.rti«is jtv. .s<r«i5ï«-a«<«=•*-« rns=».i!3ir» irs»jiir^a5«3iî5îfîBiiî en f-fi©SIarac2<e IToutes les lettres doivent êttire adressées a ^ureâu c3© rédaction : tV_ 22. VOORBDKGWAL "334—24C VMSTEKDAM. Té?éphones: 2797 et 1773. 1 j Rédacteur en CheS : Gustave «laspaecs. i Comité de Réduction : Charles Bernard, Rerné Chamb i Abonnements : Hollande II. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Poui 1 loirs Point de fse _,a seconde Chambre des Etais Généra, .j Pays-Bas, dans sa séance du 18 décem I A-e, s'est occupée des relations beige-née: I .andaises et, plus spécialement, de l'échan I ge de notes qui a eu lieu, au sujet du pas-I ;age des troupes allemandes à travers le I u-mbourg hollandais, entre Bruxelles et I La Haye. L'honorable ministre des affaires étran-I ^ères des Pays-Bas, le ionklieer van Karne-I oeek, a appoi*té à la Chambre des éclaircis-I cments sur l'étrange opposition qui avait I té relevée par le gouvernement belge en-I re le point gle vue que le gouvernement de I ja Haye adoptait au 6ujet des troupes in-I niées selon qu'il s'adressait à la l'Allema-I ueouà la Belgique. Dans une lettre du 12 wembre, le gouvernement néerlandais I visait savoir au gouvernement belge qu'il I e pouvait accorder l'élargissement des in-rués belges sans en référer d'abord à Ber-I a parce que la guerre n'était pas finie, et, I ans le même moment, il autorisait le pas-ge des troupes allemandes à travers le mbourg, sans se mettre préalablement 'accord avec les puissances de l'Entente, I jus le prétexte que la guerre était termi- II résulte aujourd'hui des explications I ourniea par M. le jonkheer van Karnebeek I itie le gouvernement de la reine n'a I amaia songé à établir un point de vue I 'ifférent selon qu'il avait affaire à la Bel-iqfte ou à l'Allemagne. Les termes de la I :ttre du 12 novembre, adressée par son dé-I >artement % M. le baron Fallon, notre mi-istre à La Haye, avaient été arrêtés le 8, onc trois" jours avant la conclusion de l'armistice gui est du 11 novembre, et cette btre avait trait à une proposition formu-3 par le gouvernement belge dans une let- 0 de M. le baron Fallon du 4 octobre der-ier. Il ressort assez de la poîéinique de resse dans ce pays, suscitée par fcet inci- I ont, comme aussi des débats de la seconde I hambre, combien l'opinion publique hol-.njàaise a été péniblement impressionnée ■ ir ce fait que, •'dans une occurrence aussi I rave, une lettre du ministre qui était de-I onue sans objet, à la suite de la conclu- ■ ion de l'armistice, avait pu quand même H être envoyée à' son destinataire. Mais ce H n'est pas à nous, c'est au peuple hollandais juger la faute ou la négligence commise H ar le département des affaires étrangères e La.Haye et qui a .pu susciter un maleu- ■ tendu fâcheux. Ce malentendu est aujourd'hui éclairci. Il n'est pas vrai" que le gouvernement des Pays-Bas use de deux poids et de deux mesures selon qu'il s'agisse d'in-érêt3 belges ou d'intérêts allemands. C'est i -seule chose qui nous importe et il ne ous reste plus qu'à en prendre acte. M^is ceci ne concerne qu'un aspect de la lestion. Reste le fond. Nous avons le re-et do constater que 1 (-dessus, c'est-à-dire fait même de l'autorisation du passage oc-rdé aux troupes allemandes, lé point ) vue néerlandais diffère essentiellement 1 point de vue belge. Nous touchons ici des. questions extrêmement délicates où, squ'à un certain pwnt, l'honneur uatio-il est engagé. Rien ir'est plus naturel qije ) voir tcut le peuple neer-aidais faire '.oc derrière son gouvernemc.it et, délibéraient étouffer les critiques qu'il serait .*nté de lui adresser. Nous avons trop de vc-riotisme pour ne pas comprendre le pa-iotismo chez les autres. Mais nous deman-ens aux Hollandais un traitement récipro-uo et de ne pas nous accuser de mauvaise oi, comme le font certains organes de leur resse, quand nous protestons, comme nous ■oyons devoir le faire, contre le passage os troupes allemandes en retraite à tra-■rs» le Limbourg. Il s'agit ici d'une question purement ilitaire dont aucun neutre n'avait à se S;er aussi longtemps qu'elle ne suscitait s de conflit avec ses propres intérêts. Les nées allemandes, battues en Tardenois le juillet, en Santerre le 8 août, en Flandre 28 septembre, tout en tâchant de faire' ont aux assauts des armées combinées de x;h, exécutent un mouvement de retraite ai, au début de novembre, les avait portées u"© Jigne approximative Selfaete-Gand-lons-Mézières-Montmédy. Elles étaient à i veille- d'une débâcle dont, dans l'esprit u haut commandement allemand, pouvait Milement la préserver la conclusion immé-•ate d'un armistice. Wilson, sollicité par ierlin, renvoie tout naturellement les Aile-îands au maréphal FoCh puisque la ques-on est d'ordre purement militaire. Or, [u'est-oe donc que visait la stratégie de iroch, poursuivie avec une méthode implacable et une puissance irrésistible, si ce l'est l'anéantissement des forces ennemies? L'armistice allait-il enlever à Foch, non pas a victoire qui était acquise, mais les fruits 1 le la victoire qu'il était sur le point de cueillir? C'eût été jouer un jeu de dupes. Foch iinppse aux Allemands des'conditions l'armistice telles qu'une fois arrivée su# o Rhin, après une retraite précipitée à travers l'étroit passage, au surplus hérissé 3'obstacles naturels, qui s'ouvre entre ^isé et Metz, cette arméeVdevait être complètement désorganisée et absolument hors i'état de reprendre l'offensive. Aussi, }uand, par la suite, les Allemands insistent luprès du maréchal français pour obtenir les adoucissements à l'exécution des conditions de l'armifetice, le maréchal reste inflexible. Et il avait pour cela des raisons lont il ne devait compte à personne, dans a conscience plénière de l'effrayante responsabilité qui pesait sur lui. Or. c'est dans ces circonstances, ne pre- I lant conseil, nous sommes les premiers à 'admettre, que de son coeur et dans ce 1 |u'il croit être l'intérêt des Belges, le pttveraemenfc hollandais prend. ' gur lui j d'autoriser les troupes constituant l'extrême aile gauche des armées allemandes de franchir le territoire du Limbourg. Non seulement une force que l'étatMnajor belge estime de 70 à 150 mille hommes échappe linsi à l'étau, mais dégorgeant en même xrnips les voies de retraite du gros dé l'armée ennemie, celle-ci peut effectuer sa marche sur le Rhin dans des conditions plus favorables que celles qui avaient été prévues par l'armistice. Et le fait que les troupes allemandes qui ont passé par le Limbourg avaient été préalablement désarmées ne fait absolument rien à l'affaire. Elles ont d'ailleurs été réarmées immédiatement après leur arrivée sur territoire allemand. Nous ne citons que pour mémoire la circonstance aggravante dont la note belge fait mention, à savoir que ces troupes ont pu impunément emporter un butin considérable, notamment du bétail volé à nos i paysans. Nctis voulons tout de suite répon- * dre aux deux arguments que le gouvernement et la presse hollandaise nous opposent. Le passage a été accordé dans l'intérêt de la Belgique puisqu'il est certain que l'accumulation dans le Limbourg belge d'une grande troupe allemande acculée à la frontière aurait pu avoir pour la population des effets fâcheux. Peut-être. Mais c'est là une raison dont l'autorité militaire belge et, eu premier lieu, le haut commandement allié était seul juge. Nous sommes en guerre. L'intérêt militaire prime tous les autres. Est-ce que nos propres canons n'ont pas tiré sur nos villages où l'ennemi avait organisé sa résistance et n'ayons-nous pas été obligés, pour faire la guerre, de consentir aux plus pénibles sacrifices? Et l'un de ces sacrifices qu'un pays est parfois obligé de fai»e pour sauvegarder son indépendance et as: ,r sa sécurité, en d'autres mots, pour faire la guerre, un des sacrifices les plus illustres de l'histoire, l'exemple ne nous en . est-il pas fourni par les Pays-Bas eux-mêmes qui n'hésitèrent pas à inonder leur pays si riche pour le mettre à l'abri de l'invasion? Nous avons lieu de croire que si le gouvernement des Pays-Bas dont, encore une fois, nous ne suspectons pas les bonnes intentions, avait consulté sur l'affaire qui nous occupe ses conseillers militaires, ceux-ci l'eussent détourné d'une action qui ne pouvait être ii\^ terprétée, à leur point de vue spécial, comme une aide directe apportée à l'un des belligérants.L'autre argument consiste à dire que dans l'hypothèse "où la Hollande aurait interné les troupes allemandes sur son territoire elle aurait dû les relâcher aussitôt par réciprocité de traitement. Cet argument semble même puiser une certaine valeur dans le fait que dès le mois d'août, par l'intermédiaire de son délégué spécial, M. Victor Yseux, le gouvernement belge avait demandé la mise en liberté de nos soldats internés eu Hollande. Mais notre gouvernement se fondait sur des raisons do pure humanité. Il exci-pait de co que nps internés 6e trouvaient ici depuis quatre ans et que la Hollande, au surplus, éprouvait-les plus grandes difficultés à les nourrir. A ce moment déjà il y avait eu entre les divers pays belligérants des échanges de prisonniers, surtout de ceux qui se trouvaient en captivité depuis le début des'hostilités, cê que la durée anormale i de la guerre justifiait amplement. Au surplus l'argument de réciprocité, i pris dans son ensemble, ne tient pas, puisque le sort des internés se trouvant .en Hollande avant le 11 novembre, à quelque nationalité qu'ils appartinssent, était. tout à fait indépendant do la conduite des opérations militaires. ' Voilà nos raisons. Nous les exposons sans ànimosité envers qui que ce soit. Sijes Hol-. landais ne veulent pas les admettre ils ne j peuvent pas non plus se frc'sser de ce que | | nous prétendions nous y tenir. Pour nous, ; nous aurons bien soin d'écarter d'un débat-j si délicat tout ce qui pourrait l'irriter. Nous savons ce que nous devons à des hôtes ' que nous respectons infiniment. Ils n'atten-' dent certainement pas de nous que nous abandonnions ce que nous croyons être notre droit pour- un plat de lentilles. Charîcs Bernard. 1 1 ii nJi-p-<î>-»-g;r— Coïncidence En ^ feuilletant la collection de ,,1/Echo Belge" nous relevons une coïncidence curieuse. Le no. du 13 octobre 1915 publie, sous la rubrique ,,Anvers" l'entrefilet suivant: „Di-mancho, à oi heures, un avion allié a survolé la ville, jetant des drapeaux avec ces mots: ..Courage: 11 novembre". Que signifie cettc date? C'est co qu'on s'est demandé avec la curiosité que vous pouvez imaginer." Nous ignorons ce qu$ voulait dire l'aviateur ' qui_ parlait, en octobre 1915: du 11 novembre-Mais — et voilà la coïncidence — le'est lo U novembre 1918 que l'armistice a été signé. A* < trois ans de distance. C'est égal, les fataliste j v verront un signe précurseur.... ^ iài ' m ' <Bm : ] lus prias® polpss. ii On compù- pîus de dix mille prisonniers po- ' i i t iques dans tout lo pays, et plus de neuf i cents dont la peine fut, au minimum, douzo années de travaux forcés! Il a été proposé de leur décerner >a Croix de guerre à titre civil, comme cela se fait en France. Il est> aus6i question do leur accorder une distinction < spéciale. < — — | ! il y a un m j J 20 décembre 1917: Vaine tentative enne- { mie vers, Fomtame-lcs-CrowUes. Les Fmtv- ç çais repoussent deux attaques allemandes en A rg amie. Escarmouches dans la contrée de £ Passchendaele. , - Les forces aériennes britanniques font un ^ raid sur le camp d'aviation d'Engel. | t Le général Sarrœil est remplacé par le gé~ \ néral Guillawmat aux Balkans. Les Britanniques étendent leurs progrès xudrest de Jbi uçcdem*. i En B A Un incident touchant 6'est produit a\i ment du passage de6 troupes françaises levard Piercot. Profitant d'un temps d'; le baryton Closset se mit à chanter la ,. seillaise". Dès cet instant, l'émotion e'en de la foule, qui se découvrit aussitôt et pagna Texqellent baryton liégeois. /Le < était à peine terminé lorsqu'on vit le com dant de cavalerie, suivi de ses officiers donnance, se diriger vers M. Closset et lui ner l'accolade. La scène fut do courte d ' mais elle restera inoubliable pour tous ceu y assistèrent. Et les ovations redouibl quand le commandant français poussa un hourra en l'honneur de la Belgique, de soi et de son armée. * * * Une dame de Liège qui, en prévisio retour des Allemands, avait enfoui 700.000 francs de valeurs, a constal disparition de sa fortune. , La justio informée. * * * Au cours des pillages des derniers ( à Liège, il s'est produit des incidents < ques. C'est ainsi que dans une maison < pée, dans le quartier de Saint-Gilles, un Allemand accusé .d'espionnage, on couvrit un uniforme d'officier ,,gris" formules au cachet de la Kommanda et des correspondances compromettant Cette trouvaille opérée et les pa ayant été dispersés au. gré du vent ,,exécuteurs" se mirent en devoir de d nager le mobilier. Un, magnifique j était déjà ,,à chteval" sur l'appui ci fenêtre du premier étage lors qu'on s'j çut qu'il était trop volumineux pour pa La fenêtre fut alors démolie. Et, pen que des jeunes gens procédaient à > opération, un amateur se mit devan piano, y exécuta une superbe ,,Brabar ne" et une triomphale ,,Marseillai Puis, houp! un coup d'épaule et le j: vint' s'écraser sur le trottoir. Rue Wazon, parmi les débris du mol d'un sieur Trapp, espion et commer accapareur allemand bien connu, on z trouvé, mercredi matin, une splendide d'officier allemand et... de nombreux . de pommes de terre que des miséreu partagèrent. A noter que l'espion allemand avait boré à ses fenêtres des drapeaux aux leurs des alliés. A Namap Les obus abandonnés par les boches tinuent à faire des victimes un peu part A Aiseau, un jeune homme nommé Bei lot Léandre, habitant la Grand'Rue, e placé un obus dans un étau et s'appri à le décharger lorsqu'il fit explosion, malheureux fut trouvé dans un état L'Armistice. L'usage du tonnage allemand. LONDRES, 18 déc. Reuter appr Hier on a reçu à Londres un télégramm Hcover, qui réside actuellement à P dans lequel on mande que la condition p par Foch pour la prolongation de l'armi concernant l'emploi des 2k millions de nés qui se trouvent dans les ports allem; n'est pas faite au nom do Hoover, coi il est fait mention dans le rapport des a et d'après des conditions prises par Reuter apprend que la proposition ne pas seulement à ce qu'on emploie le-millions de tonnes exclusivement pour i tailler l'Allemagne mais pour l'usage c mun sous le contrôle des alliés. Les négociations de paljs La première réunion do ja conférence de préliminaire. LONDRES, 18 décembre. (V. D.) Le nek" apprend que la première réunion des é^ués. a la conférence de paix préliminaire îourra avoir lieu avant lo 28 décembre, Ion Llovd George sera revenu do la Rivici Paris. Les ouvriers et la conférence pour la p LONDRES, 18 décembre. (Reuter). •emmieeion parlementaire du congrès yndicats ouvriers et le comité exécutif labour Party se réuniront aujeurd ■>our discuter les mesures à, prendre en le la conférence internationale ouvrière ] ^osée, qui se tiendrait en même temps a conférence pour la paix officielle. Jeux comités nationaux se mirent d'acc ivec les partis socialistes et ouvriers des /res pays dans le but de prendre des- m' es afin de convoquer la conférence in îationale vers le début de janvier. Les nités auraient donné la préférence à jonférenoe à Paris,.mais, comme cela ps mpossible, il fut décidé de la réunir d m pays neutre, probablement la Suisse, On décida que la délégation britanni e composerait de dix membres, cinq d [ués du congrès des syndicats ouvriers inq du Labour Party et de ses orgauis: iépendants. On cita parmi les premiers ï. Thomas, Will Thorne et Bowerm >armi les derniers Clynes, Ramsay Mac laid, Arthur Henderson et Mme Snowc ja. délégation sera accompagnée par un « ain nombre de conseillers techniques et ecrétaires adjoints. La réunion adopta une résolution qui < ;o que toutes les communications et tous .rticles concernant le congrès de la p< [ui çoi'ncide avec le congrès des ouvri< eront exemptés de la censure. Le séjour do M. Wiison à Paris. PARIS, 18 cTeoemibre. (Reuter.) L'ii et qui se rattache, à la visite du présid elgique. 1 rible< le visage emporté, la poitrine, ventre et les deux bras littéralement d Li iiquetés. Son état est désespéré. A Gran deux jeunes gens Achille Herbignai , 3 ans, et Louis Noël, 19 ans, comme ipà.. ' ■ i ont l'inconvenable imprudence de bm îcoji. 25 obus trainant sur la voie publique. So rliari'. ,:n une grenade éclata, et les deux ma man- ::ureux furent tellement mal. arrang <J or- /u'ile mouraient deux heures après. doA. t1 r urée, l iui A M u y riple Des bandes de pillards parmi lesquels I Roi véritables bandits ont opéré dans la région Huy. A Hormal!e-sous-Huy, la ferme de M. Or.b; -, a .été mise à sac et l'argent a été volé. II Engihoul, ohez M. Jules Dans, tout a été bri pour et on a volé 10.000 frs. ainsi que 6 vaohes, é la Hoeufs, 7 génisses, 1 truie et 6 codions. L 3 est bandits ont mis le feu à la grange. A Ehein, la ferme Burette a été pillée et ; château de Goer on a volé des objets po loirs, 1*000 frs. omi- ^euville-en-Condroz les pillards se di: geaient vers la ferme de la Haye. x>es solda anglais intervinrent et un des pillards fut tu A St. Georges, toutes les fermes ont é do- dévastées. A Amay, 1s, ferme St.-Lambert a é de6 attaquée à coups de revolver. Des soldats can ntur diens mirent' les voleurs en fuite. La presse locale s'élève contre ces méfait piers On a rencontré parmi les pillards des indivicl, |es qui ont travaillé ]X)ur l'Allemagne. La popul l * tion honnête réprouve ces actes, eme- A iano ipuenr! Au Pais WaSîor seer. Un crime épouvantable s'est déroulé dima dant che soir dans la. paisible localité de Kinkempoi îette Mme Elisabeth Leroux, qui exerce, au no. ( t de la rue de Renory, son commerce de légume çon- a assassihée au milieu de sa cuisine, da; ^ j» des circonstances que l'on n'a pas enco: Ve * éclaircies jusqu'à présent. iano L'alarme a été donnée par le fils Leroux vc le milieu de la nuit. Au moment du cri m ■ilier celui-ci se trouvait à Cointe, dans une salle < çant danse, où il est employé dans l'orchestre « , re- qualité de pianiste. Le fils aîné do la veir épée n'<habite pas Iviiikempois pour le momen kilos Celle-ci se trouvait donc complètement seule, r ^ Rentrant ehez lui, vers minuit, sitôt se occupation terminée, le fils Leroux, après avo trouvé toute grande ouverte la. porte de ar" demeure, eyt sous les yeux un spectacle hori cou- blo : sa mère gisait sur le sol, odiousemei assommée. A côte d'elle, une chaise renversée; sur : table, deux taises de café et les restes d'r repas inachevé. Le commissaire de police, M. Defrèr ou£ aussitôt prévenu, fit une enquête sommair ' Sans aucun doute, l'assas6in s'est présen-. ~ 1 comme invité pour abuser honteusement de ;va:° confiance de la pauvre vieille. Le vol est , 'tait mobile du crime. Un portefeuille de billets qi Le la victime portait constamment sur elle hor- : disparu^ Wilson à la France n'a pas encore faibli. L ville a i)n aspect de fête. Le président a pr mercredi un repos bien nécessaire. Il se f 3nd: conduire en voiture le matin vers St. Cloud q de ! il n'y avait pas de suite. iris, ! L'après-midi il reçut M. Edward Hurler osée membre du conseil américain de la navig; stice tion. L'ambassadeur italien fut reçu ensuii ton- Pr^ le thé avec le président. Il reçut aus. ,nds : lo sénateur américain Hollis. A six neurcs nmo cu'ù v^s^'3 du maréchal Foch, qui éta IHés ! venu spécialement dans ce but dit quart:t 3Î1X. général. _ vise ' président dina avec l'ambassadeur d« 2i j Etats-Unis et sa femme;- Foch, M. et Mm ' > Pcincaré y assistèrent aussi. v " Une réception eut lieu ensuite, à laque!] om~ ' assistèrent environ quatre cents personne: parmi lesquelles les principaux représentant du monde diplomatique. Chacun 'fut pre ^ sente personnellement au président et ^ Mme Wilson. La Sorbonue désira accorder au présider le titre de ,,docteur honoris causa". paix La prochaine visite de M. Wilson à Londres ,,Ti- dé- LONDRES, 18 décembre. Reuter aj i no prend que la date fixée pour le- voyage d ;que Lloyd George en France, sera probablemen >a a encore modifiée, parcè que M. Wilson vior j dra probablement pîus tôt à Londres qu'o aîx- i ne l'avait cru primitivement. Il est possibl J-'a : que le président se rende à Londres imm< .^diatement après la Noël. du i hui 1 LONDRES, 18 décembre.. Reuter ap vue prend que M. Wilson arrivera probablemen nx>- -à Londres le 26 décembre. LONDRES, 18 décembre. (Reuter). Loi ,orc"j de la visite de M. Wilson le roi recevra 1 président à Sandringliam, où il passe lo jours de Noël, ou à Londres. Il est probabl . que S. M. viendra spécialement dans ce bu a Londres. co- 1 11116 LONDRES, 18 décembre. Reuter ap •rut prend ce soir tard: En rapport avec la pre ans chaine visite de M. Wilson, Lloyd George remis à présent pour de bon son départ oou que "Paris. Les pourparlers préparatoires,1 qu élé- auraient dû avoir lieu à Paris, seront diri et gés maintenant par M.- Lloyd George à Li n nés dres. J. ail. M. Wilson désire conférer avec M. Romanones Do- LONDRES, 18 décembre. (Reuter. Quoique M. Wilson ait refusé l'invitatioj 3er" du gouvernement espagnol pour venir ei Espagne, il a exprimé récemment le dé3i ' d'avoir un entretien avec le premier niinis îxi- tre. M. Romanones quitte oe soir l'Espagn* les pour Paris. MADRID, 18 décembré. (Reuter.) M Romanones conférera aussi aveo le gouver nement français et avec les délégués britan niques et italiens au sujet des problèmes in lté- ternationaux où l'Espagne est aussi inté ent ressée» Le oornto de Romanones à Paris. j < MADRID, 18 (Havas.) Le ( j comte de Romanones, président du conseil, ( partira vendredi de Madrid se rendant à 1 Paris. Le but de son voyage est de conférer 1 le avec le président Wilson et avec M. Cle- i monceau, Lloyd George et Orlando. Son i j. séjour durera 48 heures. «Los -journaux di- j [X sent que ce voyage aura une grande impor- t tance pour la politique internationale de t l'Espagne. * 1 1- Foch et Wilson échange lies politesses. 1 J. LONDRES, 19 décembre. (Reuter.) On man- c io de de Paris en date du 18 décembre: ] Lorsque Foch vint rendre .visite,hier soir au j \ président Wilson il n'était pas en grande tenue, J 2 mais il portait son vieil uniforme usé par la t guerre et son vieux képi. Il n'avait aucune décoration^le Foch dit à Wilson que sa visite fut lo plus | ^ le grand honneur pour son pays, co à quoi le pré- ' ! sident réponeftt: ,,Votre visite aux Etats-Unis s tn serait un honneur beaucoup plus grand pour c •\ nous." c sé > 2 La Société des Nations et la conférence es de la pais. 1 LONDRES, 19 déc. (Reuter.) Le séna- 1 m teur Ivnox (républ.), dont ia résolution du J1" 3 décembre, dans laquelle on propose que toutes les («restions concernant la Société des j Nations, 1 abolition des anciennes lois in- ^ ^ ternationales et la liberté des mers, soient ^ remues jusqu'api*ès la conférence de paix, té reposa encore près de la commission des af- 1 a- faires étrangères, a déclaré aujourd'hui au Sénat que la plus grande différence de vues s- consiste en la formation d'une Société de IS la liberté des mers. ] a" Il insista de nouveau pour ajourner cette .1 question jusqu'après la conférence de paix ] et il affirma qu'une discussion des traités c maritimes existant appertorait de la confu- ] * sions 4ans le traite de paix qui doit se borner 1 a- à l'aplanissement des différends avec l'en- ] s. ne mi. >3 . , s, La législation sociale et le traité de paix. J is LONDRES, 19 déc. (Reuter.) On mande a •e .de Paris en date du 18 décembre: Le conseil générai du département de la 1 rs Seine a. voté une motion dans laquelle ou j; j5' prie le gouvernement de proposer que, dans r le traité de paix,' on insérera: lo. une clause t .e exprimant la volonté des puissances de j t. régler par une législation internationale le c travail, c-.-à-d. les conditions humaines du t n travail qui protègent l'instruction générale ii" et professionnelle, la santé physique et me- a '.a raie de l'enfant; 2o. un congrès ouvrier in- 1 ternaticnal périodique sera institué; 3o. un 5 1 bureau international de travail sera con- r. [a stitué. / 0 n Le conseil exprima aussi le voeu que des c délégués des grandes organisations ouvrières ; t ?, des pays alliés soient admis à discuter les r -• traités internationaux ouvriers aux départe- ments techniques de la conférence de la paix j; ;a et qui seraient admis plus tard dans le traité c o i • ie de Paix- ' c E:Î -BefâïQW© ' Lo Roi Albert à Arion. ,a ARLON, 18 déc. (Havas-Reutf.r.) Au- . fs jourd'hui 1e Roi a été î-eçu officiellement, j [t Dans les salons de l'hôtel des Etats, Provin- , ciaux se trouvaient le général Guillaume, ; commandant la 3e armée française, le géné- ^ ral Dickman, commandant do la 3e armée j t' américaine, et des autorités civiles et mili- I ,a tairo3- belges. > ^ # I n J Après qu'il eût été présenté à plusieurs . i] pei'souncs, lo Roi* reçut les membres du gou- \ t . vernement et une députation de la Cha; .'/ro 1 ' r 1 du Grand-Duché de Luxembourg. L: do cette-déjyutation attira l'attention sur ie 1 , ,s fait que, depuis la dernière visite du Roi et e c de la' Reine, les liens qui unissent la Bel- ^ gique et le Luxembourg so sont encore res-ô serrés par les souffrances communes. La Bel-, | gique, fut la principale victime de l'agrez- 3 | seur et elle devint la libératrice du Luxem bourg eu tirant sans peur lo glaive pour à, défendre ses biens les pi" sacrés. L orateur s'adrorsa ensuite en ternies chaleureux à la t, Reine et\fiuit atnsi: n ,.Au nom du peuple luxembourgeois et de c sa scuTeraine, lo gouvernement du' grand- \( duché dépesa aux pieds do Vctre Majesté c son dommage et sa grande admiration." (( Le Roi a quitté Arlon après avoir rendu i 0 visite à la cathédrale. j c t * * * - Le rétablissement économique do la Belgique. n. | BRUXELLES, 18 déc. (Tel.) Le ministre e des affaires économiques fait un royage d'in- o , spectio.n en Belgique. Hier il se rendit à Gand 1: où tout devra être reconstruit. a j BRUXELLES, 18 décembre. (Havas- si ■ : Reuter). Lo ministre des affaires économi-^ . quos, M. Jaspar, donna à la Chambre des j renseignements concernant le programme de I son département. Plusieurs matières pre- ^ mières furpnt réquisitionnées par les Aile- ' çi mands. L'industrie est dévastée suivant le jj s plan de l'Allemand Rathenau. Nous devoir y ^ insister pour obtenir des dommages et inté- ^ rêts. Les dommages de guerre nous ont obli- ç. gés à réglementer l'importation et l'expoi- ,, tation. Ce contrôle doit continuer à exister p pendant la période de transition. : r( 3 On a érigé un comptoir d'achat national ^ , qui compte 1350 industriels et commerçants ]a ayant résidé pendant la guerre à l'étranger. e] Le ministre avait prié tous les administra- él teurs de fixer leur résidence à Bruxelles. Il F était partisan de la liberté organisée et c'est R pourquoi le relèvement devrait être l'oeuvre e< des commerçants et des industriels sous lo ai . contrôle de l'Etat. d 1 \* Ce qui est nécessaire en tout premier lieu n x pour l'industrie ce sont des courroies, des d< r 1 nuilea et des graisses. O11 a donné des li- j instructions pour l'importation immédiate ! J- , ! par toutes les frontières. i la 5 * * » 1 fi L'urokm nationale en Belgique, 1' , ' BRUXELLES, 19 décembre. (Havas.) vj En réponse au discours du trône, le parlement a voté à l'unanimité une adresse qui • est inspirée d'un bel esprit patriotique. . j L'adresse débute par uu hommage ému au c<- 1 Roi et à la Reiçe, ^ux chefs jet aux soldats [ A le l'armée belge, aux armées et aux pe\ des de l'entente, à tous ceux qui'sont moi 'U qui ont souffert pour la libération < a Belgique. La Chambre salue ensu. "endurance et le patriotisme des popu ions du pays occupé et loue l'oeuvre du c nité national. Puis elle constate que . >ays a souscrit unanimement à la constil ion d'un gouvernement national groupa outes les bonnes volontés dans une actu éconde. Elle fait appel à tous pour abord .vec un désir de conciliation la discussit [0 toutes les questions politiques dont 1 •lus importante est lo suffrage uni vers t illle se prononce en faveur d'une réorc usation rapide et méthodique de la vi« iconcmiquoe et sociale et demande u irompte réparation des dommages de gue: e. Elle souhaite l'abolissement de tout., es querelles religieuses, affirme ,,la néc-v. ité du concours harmonisé du capital et lu travail et légalité de tous les Belges en e qui concerne la question des langues", , résoudre fraternellement et sans part ►ris dans un esprit de justice et d'union lationale. * # * A l'instar des hôteliers français. BRUXELLES, 18 décembre. (Havas-leuter.) L'Association des hôteliers et estaurateurs à Bruxelles a décidé d'ex-lure les sujets de nationalité ennemie et !e boycotter les articles de provenance en-lemie.* » » Une poursuite contre d&s députés anuersois. BRUXELLES, 18 décembre. (Havas-Reuter). /O président de la Chambre a communiqué uno îttre du procureur général qui annonce une jqursuite contre Au^usteijns et Hendcrickx, ' léputés d'Anvers, pour crimes contre la séou-ité de l'Etat et pour dee manoeuvres qui ont avorisé les plan:» de l'ennemi. * * * .0 maréchal Dougjas Haig remercie la Belgsciue Le maréchal Douglas Haig a adressé la îttre suivante au chef de la mission belge u grand quartier général britannique: ,,J'ai l'honneur de vous prier de vouloir -ien faire part aux autorités belges de la rofonde gratitude éprouvée par toute Pariée britannique en France peur les innombrables actes de bonté manifestés partout •ar les habitants de la Belgique à l'égard es prisonniers de guerre britanniques ren-ran'û dans nos lignes. Poursuivant jusqu'au bout les méthe#-'** dopt-ées à l'égard des soldats tombés en iur pouvoir, les Allemands, contrairement ux teymes do l'armistice, ont relâché des lilliers de prisonniers de guerre britanni* ues, sans guides, sans nourriture et saîii puipements convenables, les laissant en-lèrement abandonnés à eux-mêmes pour ejcindre leurs camarades. Sans la généreuse intervention du poule belge, le sort de ces hommes, pendant ctto pénible marche, eût été extrêmement ruel. Que de fois les habitants sont sortis de hes eux, allant à la rencontre de nos DÎdats, ' leur offrant l'hospitalité et leur onnajrt des vivres et des vêtements, dont 'en suis certain, ils ne pouvaient que diffi-ilement se passer eux-mêmes. Les pri<riniers de guerre .britanniques ui ont été en captivité dans votre pays Dnt unanimes également à témoigner de 1 géncrerité-de la population belge. Les jours de captivité sont heureuse* lent passés; mais ce qui subsistera tou-mrs, c'est le souvenir des soins qui ont fce prodigues par vos compatriotes à nos jldats prisonniers. , Nous en avons tous été profondément mus. «T'ai l'honneur d'être votre obéissant sor-iteur.(s.) D. Haig. Maréchal commandant en chef les\ armées britanniques en France. i: t Gamiiie Huysmans et la confércnee de StookhûJm. BRUXELLES, 18 déc. (Hsvas-Rêuter.j Ca-lillo Huysmans a exposé fou point de vue >ncernr.nt«toi conférenco de Stockholm devant 1 conv il général du parti ouvrier, mais son ;<posé fut souvent interrompu par des cr^i-nfes asse^ sévères. M. ^ anderreldc invita [uysmans à avouer qu'il eut tort, co que îlui-ei a refusé cbstinémeift. * *. * Accident de chemin do fsr prô3 de Huy. HUY, 17 décembre. (Havas. A la suite 'un affaissement dans un tunnel, près de . station de Huy, 17 soldats écossais, qui /aient commis l'imprudence de s'assecir ir les toits dos wagons, ont été tués. Ers IFreiatee Lo prince Nicolas CD3 Roumanie à Paris. PARIS, 1S décembre. (Havas.) Le prin-! Nicolas de Roumanie, second fils du roi crdinaud, et arrivé ce matin à Paris snant de Eucarcet par Rome. Il a ■é reçu à la gare de Lyon par M. Antones-), ministre de Roumanie à Paris, et le srsonnel de la légation : le lieutenant de cars, représentant le ministre de» la guer-:, le coloAel Jonésco Munto, attaché mili-.ire roumain à Paris etc. La prince NIco-s passer^, deux jours à Paris et se rendra milite eii Angleterre. Il y poursuivra ses udes pendant uue année et reviendra eu rance à Saint-Cyr où son père le roi de oumanie l'enverra afin d'y achever son lucation militaire. Le prince Nicolas est :çompagné par M.M. Misliu, l'éminent plcmate roumain, qui était en dernier lieu inistre à Londres,'par le colonel Boyle, i l'armée anglaise, par M. Rosenthal, le îutenant Cafsa et M. Alex Cretzianu. rndi matin, à onze heures, à l'occasion de fête orthodoxe de Saint-Nicolas, un of-ce sera célébré en préseuce du prince h %lise roumaine de la rue Jean d» Beau lis. * * * France et Roumanie. ZURICH,, 18 décembre. (Havas.) Une immission franco-roumaine est arrivée à vad sû ï^ndant à Budapest et à .Vienne

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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