L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 21 Mars. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9s70c/
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3«m° Annèe~N°. 8^9 5 cents iWLet»cr»ÊS3Î 25Ï rMfiîr'» ÎOt'3' L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer .Iournal ciuotidien du matin aaratssant en MoMande Belge est notre nom de Famille, Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. z. VOOBBUHGWAli 334-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ ,, , . . .. ( Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: ] „ . . , ( René Chambry, Emile Painparé. four les annonces, abonnements et venta au numéro, s'adresser à l'Admînistpation du journal: RÏ.Z. Vooi-burgwal 234-240, Amsterdam' Téléphone: 177 5. Abonnements; Hollandes. 1.50 par mois. Ef ranger fl.2.00 par nscss Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. r——■——nowaran——W| M n , „ , i.bji. m . Du Sentiment à la Réalité Les petites gazettes activistes que patron nent le Groot Nederlandsch Persbureau e AI de Savornin-Lohinan se trouvent nu à l'aise pour commenter la trahison de Sept Elles dissimulent mal la joie que leu donne ce «mauvais tour" joué au gouvei nement déteste du Havre. D'autre part, u vague restant de pudeur empeche les un do triompher trop bruyamment tandis qu le sens pratique des autres les avertit. -trop tard — que la démarche des délégué du Conseil des Flandres, à Berlin, pourrai être pire qu'une félonie: une sottise. Mais il est une chose qui ressort de tou ce fatras de sophismes, d'insolences ou d pauvretés dont s'alimente la littérature d combat de ces messieurs: c'est le manqu absolu de sens moral. A ce point de vue il sont bien près de leurs amis et de leur maîtres: les Allemands. Jamais le sursau de la conscience blessée n'interrompt leur froids raisonnements qui trouvent tout na turellement leur point de départ dans h trahison et le crime. Disciples de Machiavel » qu'ils n'ont d'ailleurs jamais lu, sans avoii ri la souplesse ni le charmé profond d< l'Italien, ils appliquent ses enseignements appris à travers, les brutalités d'un voi: Treitschke, à la façon d'une parodie gros lièro. Pour eux tout se résume à profiter de: circonstances. On n'est pas plus ingénu ment amoral. Mais s'il y a eu de grands politiques qui furent aussi de grands che iiapans. il ne suffit pas d'être un granc chenapan pour être un grand politique Profiter des circonstances n'est pas tout; i' faut aussi choisir les circonstances et c'esl ici qu'intervient le rôle de l'esprit. Il esi plus difficile d'avoir de l'esprit que de manquer tle coeur. La réponse que fit le gouvernement du Boi Albert à l'ultimatum de l'Allemagne était, en même temps qu'un réflexe de notre conscience nationale outragée, une action sage et raisonnable. Les événements qui suivirent, l'occupation allemande qui dure depuis trente mois, le dogme de la supériorité d^ l'Allemagne, firent germer dans l'esprit de quelques jeunes gens, élevés dans la haine de la France, l'idée que, si nous avions agi conformément à l'honneur et au droit, nous avions péché contre la raison. De là à conclure que même le droit n'était pas de notre côté il n'y avait qu'un pas. Et nous assistâmes à l'affligeant spectacle de Belges faisant écho à la campagne des feuilles officieuses allemandes sur les prétendues conventions" anglo-belges et le document Barnardiston. Quant à l'honneur, on comprend que des individus qui accusent la droiture du Foi Albert pour excuser la duplicité des ministres de l'empereur Guillaume en fassent désormais bon marché. Je ne sais plus quel boche, au début de la guerre, s'efforça de convaincre Emile Vandervelde que l'honneur est un préjugé bourgeois. Pour nos flamboclies. comme on les appelle au pays, c'est un préjugé roman dont" ne s'embarrassent pas des cerveaux germains. Ces messieurs sont pratiques avant tout et ils ne s'attachent qu'à la nue et froide réalité. Cette découverte leur donna aussitôt une haute idée d'eux-mêmes. Leur sens pratique, que nous appellerions j>lus justement un manque absolu de scrupules, ne sut-il pas obtenir en un tour de main un résultat que les anciens chefs du parti flamingant n'avaient pas réussi à atteindre après dix ans d'efforts: la flamandisation de l'Université de Gand? Etudiants en âgé de servir qui voulaient masquer leur lâcheté sous le couvert d'une opinion politique, petits fonctionnaires et professeurs de l'enseigne-Kent secondaire qui aspiraient aux premières places dans l'administration, enfin tous les ratés des professions' libérales se crurent appelés à supplanter les hommes qui, jusqu'ici, avaient la charge et la responsabilité clu pouvoir. Et sans avoir consulté personne ils se donnèrent un mandat qu'ils tenaient de leur seule suffisance et de leur ambition. Ils traitèrent avec l'Allemagne. Est-ce que l'Allemagne sera la plus forte? Si l'on définit la politique,la science du possible, on reconnaîtra tout de suite que c'est précisément le sens politique qu'ils se flattaient de posséder à un si haut degré qui leur a surtout fait défaut. Ce n'est pas au moyen de l'Allemagne que ceux que l'on appelle les activistes flamingants parviendront à réaliser leur idéal d'autonomie dans ses plus larges possibilités, pour le motif péremptoire que la victoire des alliés éliminera définitivement cette puissance de touï champ d'action en Occident. Quant à réaliser cette autonomie sans l'appui allemand, cela nous paraît une chose impossible pour le motif non moins péremptoire qu'eux seuls représentent cette autonomie €t que 3e premier soin des Belges, redeve-Nus les maîtres chez eux, sera de les flanquer dehors. Des flamingants notoires s'en vont maintenant partout répétant: ,,Ils compromettent la cause flamande". Quand une cause *st bonne et juste elle ne jDeut pas être compromise. Le tout est de savoir jusqu'à quel point il y a une cause flamande. Dans l<& pays libre comme la Belgique, doué d'institutions qui assurent au peuple une participation directe au pouvoir, l'injustice et J arbitraire sont progressivement éliminés par le jeu même de ces institutions. Il suf-^ g?io'çs gsnvainçrQ 4$ yepacmorer toutes lea revendications flamandes qui ont £ reçu une sanction légale dans ces dernières J années. Le reste est une question sociale, non poli tique, et le gouvernement n'y peut rien. Vouloir plus c'est exiger la mise à _ néant du pacte national que tant de sang k. flamand et wallon mêlé a définitivement 1 scellé sur le champ de bataille. Pure sen-s timentalité? Je reconnais tout de suite l'ar-L. gument des réalistes. Mais les fruits matériels etjmoraux d'une union qui fut féconde 1 dans la paix et grande dans'la guerre n'est-s ce 'donc pas une réalité ? Charles Bernard» 3 C5 I : a L'gue du Souvenir Beige. Oeuvre patriotique de Défense et de Souvenir. i Les tembos qui mentent i» Au jour où les hordes allemandes, ivres do fureur et do sang, envaliissaient le sud • du Luxembourg, elles se heurtèrent près du petit village de Ethe à la résistance des troupes françaises, battant en retraite. C'en fut assez pour que la brute, qui en cet endroit commandait, condamnât la lo-i calité. Pillage, incendie, massacres, le programme ordinaire s'accomplit avec la férocité accoutumée. Le village est détruit. Cent quatre-vingt-dix-sept de nos compatriotes furent offerts en sacrifice à la patrie allemande. Le ,,Manuel des lois de la guerre conti-1 nentale", publication de la section du 1 Grand Etat-Major allemand, admet (p. 36 traduction de Carpecntier), que les prisonniers de guerre soient mis à mort s'il n'y a pas moyen do les garder. Il n'en dit pas autant des blessés, mais" une légère extension d'un principe posé peut bien être admise quand on se croit vainqueur. Les blessés furent massacrés. Le fait est relevé dans les rapports français sur les atrocités allemandes. Tous les détails de cette infamie y sont «consignés. Dans un entretien qu'il eut avec un de nous, le grand historien Godefroid Kurtli, dont les attaches et les sentiments germanophiles étaient bien connus — sentiments d'avant la guerre naturellement — lui dit: ,,Je suis venu de Rome en Belgique pour y faire une enquête sur les crimes que les journaux attribuent aux Allemands. J'étais incrédule et trouvais notre cause trop 'juste pour admettre qu'on pût la gâter par des exagérations et des mensonges. Que de3 excès eussent été commis par-ici, par-là par des soldats, échappant à la discipline, cela était inévitable et je ne pensais pas qu'il y eût autre chose. J'ai- fait mon. enquête. Elle m'a appris que l'un ou l'autre détail, que j'avais lu dans la presse quotidienne, était exagéré, mais dans l'ensemble la réalité dépasse en horreur et de beaucoup tout ce qui a été imprimé. Pour le sud du j Luxembourg, ^ notamment, on ne connaît pas la moitié des crimes qui ont été commis."Et il cita comme exemple de ces crimes le massacre des habitants de Ethe et l'assassinat des blessés. ,,Sur ma responsabilité ; d'historien, disait-il, et sur ma conscience d'honnête homme, j'affirme que ces faits < sent vrais". Il ajouta même: ,,Sur la tom- « be des blessés qu'ils avaient égorgés, les Allemands ont élevé un monument — je l'ai vu — et ils y ont inscrit les mots : A nos braves ennemis, morts pour leur Pa- « trie." _ « Comment, s'indigneront nos adversaires, ( on nous accuse d'avoir massacré des blessés? Mais c'est un© odieuse calomnie! Voyez , plutôt l'hommage que nous rendons aux < cadavres de nos adversaires que nous ra- , massons sur le champ de bataille et les tom- , bes que noua leur élevons. Oui, hypocrites, sépulcres blanchis! vous avez élevé une tombe à vos victimes et vous avez voulu la rendre, complice de vos crimes! Faire mentir les tombes!... Il fallait être descendu à votre degré d'abjection, et 1 de honte pour songer à cela ! 1 Ce monument demeurera. Il faut qu'il 1 demeure pour témoigner à ceux qui vieil- ; dront après nous et jusqu'au jour où le ( temps en aura détruit les pierres de ce que 1 peuvent concevoir des âmes allemandes. 1 Le Comité Central de la Ligue du Sou- ( venir Belge a décidé de demander au gou- < vernement l'honneur d'être chargé d'y ap- -poser une plaque en bronze, sur laquelle t sera gravé l'histoire de ce monument et des i morts qu'il recouvre. t Et si vous avez, ô Boches, oublié d'être c sacrilèges au point d'y mettre une croix, e nous en érigerons une, nous autres, afin que les bras du crucifié, s'ouvrant en signe i de pitié et de rémission pour les victimes, f s'étendent en même temps en geste de c malédiction du forfait commis. c Le Comité Central de la Ligue 1 du Souvenir Belge. ] î i! y a un an SI mars 1016: Au Caucase les Russes 3 étendent leurs. MOUT.h vers l'ouest, sur. la . côte, y En Belgique. La Hollande et is Question i; dépsrtatisns. Nous lisons dans r,.Algemecn Hande blad" un article très judicieux sur les c portatiens en Belgique. Le corresponds de La Ilaye de ce journal se demande — a\ raison — la suite, que le gouvernement al mand a donnée à la note qu'il envoya gouvernement hollandais, à la suite de l'i terpellation du député Duys. Nous avons appris, écrit-il: lo. que des déportés sont rentrés en Bi gique, mais que, 2o. jusqu'à présent, aucun déporté n été ramené en Hollande. N En ce qui concerne le premier point, semble qu'on soit dans l'incertitude qua au nombre des déportés revenus en B< gique. Quelques-uns? Beaucoup? On l'ign ré. Ce point — 011 peut en être assuré -aura attiré l'attention de notre chargé d'à f aires à Bruxelles, M. Van Vcllenhove Sous peu, nous serons minutieusement re seigné sur cette question. Car, dans le c contraire, on pourrait avoir l'impressû que le gouvernement allemand s'est rncqi de nous. En ce qui concerne le second point; peut paraître étrange que, jusqu'à pr sent, aucun déporté ne soit revenu < Hollande! Le gouvernement allemand a m tivé la nécessité des déportations sous pr texte de chômage. Et il voulut s'assur que les Pays-Bas reprendraient ceux q sont retournés en Belgique s'il s'agissa de chômeurs. Or, notre gouvernemei accepta cette offre. On doit donc logiquement admettre qi tous les déportés devraient être renvoyés e Hollande, n'est ce pas? puisqu'ils furei tous déportés parce qu'ils ne travaillaiei pas. • Les déportés revenus au pays ont-ils toi trouvé de l'ouvrage? Les affaires sont-ell devenues tout à coup si brillantes en Belg que? Vraiment, c'est là un cas bizarre. Mais, à part cela, nous avons encore a] pris, et avec nous les députés qui ont écoui le ministre au cotirs des débats sur le but get, qu'une autre communication fut reçu Nous avons cru comprendre notammer que Son Excellence négociait avec le goi veniement allemand le retour do tous L déportés qui se réfugièrent jadis aux Pay Bas et non pas seulement ceux qui soi originaires du rayon d'Anvers. Cependan ceci, repose sur une erreur d'interprétatioi Le ministre, à l'époque, n'était pas occuf à traiter du sort de tous les déportés qui n sidèrent en Hollande, mais seulement c ceux qui étaient domiciliés dans le rayo d'Anvers ou qui, par la voie d'Anvers, soi passés en Hollande. Ceux donc qui, venar du Brabant, du Limbourg ou de la Fiai dre, ont passé nos frontières et qui, coi fiants dans la déclaration du gouverner: ron Huene, rentrèrent dans leur pays, n tombent pas dans la catégorie de ceux propos desquels des négociations oirt été ei amées. Bien , que nous ayons exposé jad: que, conformément aux communications d gouvernement, tous les Belges qui ont quitt a Hollande étaient de bonne' foi e iroyant que la' promesse de non-déportatio ïoncernait tous les Belges, il reste que, : a concession du gouvernement allemand d retirer les déportés demeure limitée au ■eul3 habitants du rayon d'Anvers et d ïeux qui passèrent par ce point, — nous n ious déclarons pas entièrement satisfaits 2e n'est ni raisonnable, ni équitable. Entre-temps, au sujet de cette questior les échanges de vues ont lieu entre Berli ;t La Haye et la possibilité paraît admis }ue la ,,grâce" sera reportée sur tous ^ le léportés qui ont résidé en Hollande. A Bruxelles La cherté de la vie est telle que les <aj: jointements des petits fonctionnaires d 'Etat ont été augmentés, exception fait )0ur ceux qui font partie des ministère; guerre, affaires étrangères, chemins de fer lui ne sont plus en activité. Cette augmen ation s'élève à 10 francs par mois pou es célibataires et les veufs sans enfants o livorcés qui ne gagnent pas 1800 franc .nnuellernent. Les fonctionnaires marié ans enfants et les divorcés avec un enfan oucheront 15 francs d'augmentation pa riois, tandis que les fonctionnaires marié oucheront 18 francs et trois francs pou haque enfant, à partir du second, si leur meiuments ne dépassent pas 2500 francs Les femmes employées seront aussi aug nentees d'après le même barême, sauf ,1e emmes mariées qui n'ont pas d'enfant âg e moins de 18# ans. Les femmes mariée ui ont un ou plusieurs enfants touoheron ■t moitié de l'augmentation accordée ai lersonnel masculin si leur mari n'est pa onctionuaire. Ces augmentations sont ré roactives pour les trois derniers mois d< 'q^inée 1916 et pour i'année courante. * * * On joue beaucoup de revues actuelle nent. On vient de représenter au Nouvje Vlcazar ,,Ouye! Ouye ! y a plus d'houille!' •t M-M.JB&rryer et Brunin annonoent à 1 . G a rte leur troisième version de la revue .,R'vie4is, CVu!", •—ce qui faisait dire i Un confrère: ,,Les deux premières version n'ont pas dû avoir beaucoup de succès.' Comme quoi la rosserie ne perd jamais se droits. Même—- et peut-être surtout — ei ls- temps de guerre, [é- * * * nt Depuis l'installation du .temporaire de: ec Koclics en Belgique, la ville de Bruxelles son [€_ geait à construire une immense porcherie (Jette installation était toute d'opportunité ci les comités de ravitaillement estimaient que 12o étables suffiraient à abriter un millier d« porcs, destinés à l'alimentation publique. Or, cette porcherie monstre vient d'être :1- établie sur les terrains appartenant à la ville et situés entre la place Sainctelettc, le quai de 'a Willeoroeck et l'-Àllée Verte. Un # attend pour la fin de la semaine les •j premiers pensionnaires. Bans cet hôtel géant ils no jouiront.peut-être pas du chauffage cen , tral, mais le confort est cependant'très grand. ' " Ce sera, un but de promenade, le dimanche, d'aller voir les cochons de l'Alléo Verte. C'n — changera les Bruxellois des promenades qu'ils f- faisaient vers la plaine des manoeuvres où l'on il. voit des soldats qui s'exercent et se perfection-n_ nent dans l'art de tuer. as * * * >n .H y a quelques jours, un vol considéra-bk ic lut commis chez Mlle de V..., avenue du Lim-iaourg, à Liège. Parmi les objets volés, il \ avait une collection do bijoux de grande va-leur et une somme de 4-5.650 marks. La police de Liège apprit que lo vol avait été commis 11 par la bande dite do l'Oeillet noir," for-?" mée de jeunes gens de 16 à 18 ans. Le chef de B_ la brigade judiciaire do Liège acquit la con-îr viction que les auteurs du vol devaient se ii trouver à Bruxelles et il se mit en rapport avec it M. Janssens, chef de la brigade judiciaire-de la capitale. M. Angerhausen, qui fut chargé de> recherches, découvrit les coupables dans le quartier de la gare du Nord ; ils avaient loue un splendide appartement rue élu .Progrès. ^ Deux d'entre eux furent arrêtés dans un res-taurant de la place Rogier pendant qu'ils it déjeunaient copieusement : le troisième fut pris dans l'appartement. Tfno grande partie is de l'argent volé et les bijoux ont été retrou-»s vés. Les trois inculpés ont été conduits à Liège et écroués à la prison. Dans la soirée de mardi. l'avocat V..., cTe la rue De Locht, était sorti avec sa famille. ~ A son retour, il a constaté qu'un cambrio-te leur s'était introduit dans son cabinet, situé ail premier éta-ge, où il avait fràcturé le ti-3. roir el'un secrétaire1 et enlevé une somme de Lt 21,000 franc? en billets de banque belges, i- ***.-' -S L'exposition de poupées organisée au béné-5- lice de l'oeuvre eles invalides ele la guerre a it été un gros succès. La recette dépasse 11.000 francs. " * * * ,o Le testament du- ministre d'Etat Van den \ Peereboom a été ouvert. De défunt cède g toute sa fortune à l'oeuvre des Veuves et orphelins des soldats bèlfre^ Son musée revient ^ . à la -commune d'Andcrleoh v Les dispositions de 11 ce testament honorent le défunt-, .t A Anvers r Les marchands de nougat qui n'étaient e p,jamais fhalades" sont bien près de mourir! ^ Le gouvernement impérial ottoman leurs fait savoir qu'ils doivent _so rendre à la légation pour y recevoir des renseignements sur le s service militaire. Eu outre, tous ceux qui ne it se présenteront pas dans le délai fixé seront é considérés comme insoumis et seront arrêtés il par la force armée pour être dirigés sur Con-;î stantinople, où ils seront punis d'après les lois . • en • vigueur. 0 II est à espérer que le consul ottoman est un ottoniîfii. S'il était Belge, ses compatriotes lui pardonneraient difficilement de n'avoir e. pas résilié ses fonctions. e * * * On signale quelques rixes devant le magasin de charbons situé près du couvent de ' Sion. La police ne put réprimer les désordres 1 qui prirent un certain caractère de gravité e et. peur y mettre"fm — le moyen est radi-S/ cal sinon parfait —, il a été décidé qij'on surseoirait à la vente du combustible! • * * * Le 21 février les Boches ont levé la punition dont ils avaient frappé la commune de Berlaer. fi _ * * * e La société protectrice des animaux prévient les propriétaires de chiens qu'une chasse impitoyable est faite depuis quelques jours aux toutous par des individus sans scrupule qui revendent les pauvres bêtes à 'des bouchers. Le chien se. paie un bon .prix 5 par ces temps de famine ! A ■ En 1914, 32 p.c. des 2651 accouchements ont 3 eu lieu à la Maternité. r Les demandes do pension de vieillesse pen-5 dant la même année s'élèvent à 700. Elles ont été, à quatre exceptions près, acceptées. A 033E!«S 3 Le docteur Meeus, archiviste adjoint aux 5 Archives royales de Belgique — encore un k de ces malheureux flamingants tombés dans 1 un fromage — est nommé professeur à l'Uni- 3 versité allemande de Gand. Il professera la " géographie, ' A l'Université de Gand il y aura bientôt plus de professeurs que d'élèfves. C'est à peu près comme dans l'armée -d'une répu- < - blique sud-américaine que nous ne nomme-1' rons pas et où l'on vit — non saris stupeur ' —- cent .officiers commander à un seul h foomme 1 ' Les opérations militaires Les Allemands poursuivent leur retraite à l'Ouest s Les Français dépassent Ham et Chauny et occupent 20 autres villes et villages. — Les Anglais réalisent également des progrès importants et prennent 40 nouveaux villages. T n criiiniirtn cm* îûo mrtmo -fr/irt-fc* La retraiie des Allemands à TOues Où se trouve la nouvelle ligne anglaise? LONDRES, 19 mars. (Reuterj. Actuelle ment les Anglais ont atteint une ligne l'ouest de Bapaume, de Vaulx et do Vran court, situés à 4 milles au nord-est de Ba paume, jusqu'à Ytres, à 6 mille6 au sud est de Bapaume. „ Nouveaux progrès des Anglais? (Communiqué officiel.) LONDRES, 19 mars. (Vaz Dias), Au . jourd'hui les Anglais continuèrent la poux suite de-l'ennemi. Notre cavalerie et notr avant-garde serrèrent l'arrière-garcle aile mande de près. Le terrain ajouté actuelle ment à notre ligne s'étend sur une profon deur de 2 à 8 milles. Nous avons encor occupé 40 villages. Hier des avions anglai attaquèrent avec succès clés troupes enne mies au moyen de mitrailleuses. Les Français dépassent Ham e Chauny. Encore 20 villes et village: libérés. (C'ommumquc officiel.) PARIS, 19 mars. (Reuter). Au cours d la journée les Français dépassèrent Ham e Chauny. Au total ils ont avancé de 35 kilo mètres. Aujourd'hui 20 villes et villages on été libérés. (Chauny se trouve à 10 milles au nord est de Noyon, sur l'Ailette.) L'ennemi évite le combat, LONDRES'. 19 mars. (Router). Le cor respondant de Reuter près du quartier gé néral anglais annonce en date du 19 mars: Pendant toute la nuit nos troupes sui virent do près l'ennemi en retraite. grands détachements^de cavalerie sont uti lisés pour les reconnaissances, tandis qu< les Allemands se servent de leurs uhlan: pour couvrir leur arrière-garde. De nom breux engagements eurent lieu, mais h plupart du temps l'ennemi continua à évi ter le conubat. Quel qu'ait pu être le plar stratégique de l'ennemi, il est à peu prè: certain à présent que nous l'avons devance et que nous le chassons devant nous d'un< façon à laquelle il ne s'est pas attendu Chaque fois que nos troupes entrent er contact avec les Allemands, ceux-fci évacuent ue puissantes positions. Ce matin le ciel était couvert. Il y avait beaucoup de vent mais il faisait sèc. L< temps était excellent pour engager le corn bat. Les mouvements de l'ennemi furen! observés minutieusement et sur toute la ligne nos hommes se trouvaient prêts poui le combat. Nos patrouilles ont dépassé la route Ar-ras—Bapaume et sur plusieurs points elles ont également franchi lo chemin de fer, Le saillant sur cette partie du front a disparu.Les Allemands ravagent toute la oontrée qu'ils évacuent. (Communiqué officiel.) PARIS, 20 mars. (Reuter). Au cours de la journée nos troupes avancèrent jusqu'aux environs de Ham, sur la Somme, et jusqu'aux environs de Chauny, sur l'Oise. Entre ces deux villes nous avons occupé un certain nombre de villages. Notre cavalerie opère à plusieurs milles au nord d'Ham et entra en contact avec un convoi qui se retira dans la direction de St. Quentin. Sur ce point notre marche en avant a atteint .une profondeur d'environ 35 kilomètres. Au sud de Chauny nos détachements ont atteint la ligne de VAilette. Soissons a été complètement débarrassée de la poussée ennemie. Au nord-est de Crouy nos détachements avancés jn'ogressè-rent sur la route de Maubeuge. Au cours de la journée environ 20 villages et petites villes ont été libérés. Avant sa retraite l'ennemi ravagea le terrain: il abattit les arbres fruitiers et détruisit les champs au moyen de mines qui occasionnèrent de grands cratères. Beaucoup de villages ont été brûlés à <iu sol. Les habitants sans vivres et sans abris sont nourris par nos troupes. Tous les ponts ont été détruits. En Champagne, cet après-midi, les combats d'artillerie devinrent plus violents dans | la contrée de la Butte de Mesnil et à l'ouest | d'Auberive. Sur la rive gauche de la Meuse- îious avons repris presque toutes les tranchées dans lesquelles l'ennemi avait réussi à prendre pied ferme. L'avance des troupôs alliées, » LONDRES, 19 mars. Le correspondant I de Reuter au front anglais a télégra'JJiïé ce soir: Les escarmouches , entre patrouilles de cavalerie et .^o^d|.o^s de uhljui.Sj Teniaemi ww j l l nu a l déplaçant en grande hâte son artillerie et la transportant dans de nouvelles positions pour couvrir sa retraite, offrent-un spectacle ; extraordinaire. * Aujourd'hui les combats eurent lieu sous un ciel chargé de nuages et sous une forte tempête. Ces^ 48 dernières heures nous - avons délogé ^ l'adversaire de 200 milles carrés de terrain et nous l'avons contraint à transformer son mouvement recul en une retraite précipitée. Tout le long de la route les patrouilles livrèrent bataille aux „ arrière-gardes de l'ennemi qu'elles refoulè-. rent jusqu'à proximité du gros des troupes. 3 Le fait est que les Allemands ont essuyé " une bonne pile. Actuellement le front Arras-Nesle n'offre _ plus l'aspect d'une ligne de défense1. 3 La promptitude aveo laquelle on marche s de l'avant se caractérise le mieux par le - fait qu'en deux jours les patrouilles ont dépassé en plusieurs endroits la voie ferrée et la route d'Arras à Bapaume sans rencon- [ ter de résistance. Le grand saillant Le Transloy—ÏÏébn-terne a disparu. Bien que la voie ferrée fut fortement endommagée la communication a été bientôt rétablie. Nous occupons à présent la ligne que Jor-b fre choisit lors de la grande retraite pour . tenter encore-de tenir téte. L Des aviateurs rendent des services inap-J précîables en dépit des contre-attaques acharnées. Bapaume et Péronne ont été, en grande partie, pillées. Tout indique également que l'eau a été empoisonnée. La purification est d'ailleurs relativement facile. Au delà de Hendecourt les Allemands se sont retirés à 10 milles environ au sud-esC d'Arras,1 à 2 milles à peine de la chaussée " de Cambrai. * Un incident significatif s'est produit à ' Noslo. 5 Avant d'évacuer la localité, les Alle-5 mands, dépourvus de vivres, en mendièrent ' à la population. : Détails importants sur la retraite allemande. LONDRES, 19 mars. Lo correspondant ; spécial de Reuter près du quartier général français annonce en date du 19 mars: ; La campagne de^ 1917 a commencé par une retraite des ^Allemands de l'Ancre jusqu'à l'Oise. Depuis l'Avre jusqu'à l'Oise ^ l'ennemi se replie et il est difficile de prévoir où il s'arrêtera. Chaque nouvelle du front annonce que d'autres villes et villages ont été évacués par l'ennemi. Vendredi les Allemands, après avoir tout , déti'uit à l'arrière de leur ligne, commencèrent à se replier dans le secteur de Las-signy. Au cours de la même nuit ]^s Français commencèrent la poursuite qui fut .continuée pendant tout le samedi jusque et au delà de la route Roye-Noyon. Les Français .reparèrent les routés conduisant à Las-signy. A part dans la ligne de front, le terrain a éto de nouveau rendu praticable. On a l'impression de traverser des bois et des champs qui n'ont pas beaucoup souffert à la suite de la guerre. Cependant jusqu'aux^ tranchées cle Lassigny, qui pendant 30 mois fut situé dans la ligne du front, ou ne voit que des ruines. Pourtant ces ruines ne sont pas à comparer à celles sur la Somme. Au^ delà du village on arrive dans une contrée qui ne semble jamais avoir été bouleversée par des obus, à part par ceux lancés sur les Allemands en retraite dans la nuit de vendredi à samedi. On remarque cela surtout quand on approche de l'ensemble de bâtiments connus sous le nom de fer- -me de Malmaison, où, 'Vendredi, les Allemands essayèrent de s'arrêter. De là jusqu'à Lepotière, des-deux côtés de la route, le sol est bouleversé par les obus. Les Allemands doivent avoir joliment souffert pendant leur mouvement de recul. Sur là route qui va dans la direction nord-est et sur toutes les autres routes qui vont dans cette direction on voit de nombreuses colonnes de transport françaises' qui, nuit et jour, apportent des provisions pour l'infanterie qui suit l'ennemi pied à pied. Aujourd'hui ce fut plaisir de se trouver au- milieu des troupes françaises. Ceux qui connaissent la vie d'hiver dans les tranchées pourront se figurer aveo quelle joie ces hommes, qui se sont trouvés 30 mois face à l'ennemi dans les tranchées, ont pourchassé l'adversaire sur -des routes en bon état et par un beau jour de printemps. On ne voit rien de l'ennemi, en dehors d'un ou deux cadavres gisant sur la route et des fumées à l'horizon indiquant que les Allemands s'apprêtent à évacuer encore quelques-unes de ces localités, villes ou villages, qu'ils ont occupées voici déjà plus de c>^ux ans. Aujourd'hui des fuj^ees se dégagent d'une demi-douzaine. de-^;l0Cal&g£. un

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