L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 22 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9v14t/
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4e««- Annee rv° 1429 et 1430 S cents Dimanche 22 et lundi 23 septembre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal qtiotidSen du matin paraissant en Hollande Belge est noire nom de Famille. L union ian /a rurce. ou matin paraissant en Hollande Belge est notre nom cia Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Cheg: Gustave in«snner« „ Z ~ , I~T . ~ „ 771 . hupeau de rédaction: l\. Z. VOORBURGVVAL 234-240, uustave Jaspaers. Abonnements: Hollande, fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.00 par mois. Pour ïïiSTERDAM. Téléphones: 2797 et J775; Comité de Rédaction - * Charles Bernard, René Chambry, militaires au front et les militaires internes en Hollande fl. 0.75 par mevs paya • / Emile Painparé. Par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclamés: 30 cents la ligne. I Ce qu'il ne faut pas oubli An moment où nos ennemis voudrai tant mettre fin à la guerre — et pour < =e — on ne saurait assez rappeler les < àements qui, ont marqué le début de <merre. Ne considérer que la guerre en e même * condamner ses horreurs et vouloi mettre fin, c'est une opinion, une opin respectable et nous la respectons — c les autres. Hais remonter aux origines cuerre, déterminer ses causes, et, ] la suppression des causes, arriver à la si pression des effets, c'est mieux qu'une o nion, c'est un programme. Entre ce opinion, assez généralement répandue p mi les neutres, et ce programme, dout^ alliés poursuivent implacablement l'exéi tion» on comprendra que nous n'hésitx i pas un instant. U arrive que dans une affaire de Ce ■ <j'Assises, après de longs et fatigants < ' bats, on ne prête plus d'attention qu'à plaidoirie de l'avocat. On a oublié le déf lamentable des parents de la victime réc mant vengeance et la victime elle-mên quoique ses vêtements fussent là, tout no cis de sang, sur la table des pièces à conv tion, à coté de la hache ou du couteau q servirent d'instrument à l'assassin. Et n'écoute plus que les sophismes qu'ax J'aocent d'une conviction souvent réelle d'une émotion pas toujours feinte déb: le défenseur à la barre, tandis que da l'accusé assis derrière on ne voit plus criminel quo cent preuves accablent, me un homme, une pauvre chose humaine q se courbe d'avance sous les rigueurs ten bles que la société réserve à ceux qui e: ïreignent ses lois. Et c'est ainsi que l'< incline au pardon par la voie de l'oubli. La lecture de la note autrichienne a fa un peu l'effet de la plaidoirie de l'avoca sur l'opinion publique dans les pays nei très. Celle-ci incline à rendre à la société en l'occurrence la société des nations, le coi pable avant qu'il se soit amendé. Comme cette fausse générosité ne pouvait pas avo: les suites les plus funestès et provoquer c nouvelles catastrophes, pires encore que ce le dont on prétend hâter la fin ! Il a plu l'Allemagne et à ses complices de déchaîna la guerre parce qu'ils espéraient y trouve un prbfit. Aujourd'hui que ce profit leu I échappe, il serait vraiment par trop na: do leur permettre d'échapper au châtimer sons le prétexte que la guerre est une chos abominable qui déshonore l'humanité. ] nous paraît infiniment plus raiscnnabl d'invoquer cette raison pour les condamne que pour les absoudre. Nous développions ce thème, hier encore à propos des révélations de Washington qu resserrent davantage le faisceau de preuve que nous avons de la culpabilité de l'Aile magne dans les origines du conflit. Si nou y revenons aujourd'hui, c'est parce qu'i vient à notre connaissance un fait nouveai jui nous touche plus particulièrement L'histoire diplomatique des deux dernière semaines de juillet 1914 démontre que l'Ai lemagne a voulu la guerre. Elle prétem cependant n'y avoir été contrainte que pa la mobilisation russe, le lr août suivant Or, il résulte d'une lettre du major Colloi au colonel suisse Egli, le critique militair germanophile des ,,Basler Nachrichten" qui avait mis „en doute , notre loyauté, qu« I armée lianovriewie de von Emmich avai été mobilisée dès le 21 juillet, et qu'à par tir du 26 juillet elle se trouvait concentrée en Westphalie, face à la frontière belge prête à marcher sur Liège. Sans doute il n< menait pas debout, comme faisaient les Aile Mauds, de prétendre qu'ils n'avaient viol< notre territoire que parce que des troupei françaises s'apprêtaient à en faire autant II n'en est pas moins intéressant de leui Imposer cette mobilisation et cette coiicen-piiou de l'année, qui, effectivement, a Mis Liéfre, huit jours avant notre propre Mobilisation, dix jours avant la mobilisation générale en France. L'agression de la Belgique a fait partie: Lèpuis toujours, du plan de campagne du fraiid état-major allemand. Dès que l'Ai-emagne eût décidé de provoquer la guerre, sa première mesure a été de préparer l'in-rasion de notre pays. On ne ^oit même plus, dans cette froide et longue préméditation, cette nécessité qui ne connaît pas dç oi, invoquée par M. de Bethmann-Hollweg iu Reichstag. Ce n'est point la nécessité ui a conduit l'Allemagne en Belgique: 'est sa soif de conquête, son instinct de )roie. Elle voudrait en sortir aujourd'hui, nais indemne, tandis qu'elle laisserait der-IJcre elle sa victime ruinée, n'ayant plus, [our employer l'expression connue d'un Al-emand, que les yeux pour pleurer. C'est ce lui ressort du récent discours du vice-clian-eher von Payer et aussi des propositions de ,aix, infâmes autant que sottes, transmises ■u gouvernement belge par le comte Toer-jng-Jeltenbabh au .nom de l'Allemagne. IP'tet un peu simple .11 reste, en effet, à régler un compte qui sera d'autant plus simple \ établir que nos ennemis eux-mêmes en oumissent le modèle. Nous pourrions, par «emple, calculer l'indemnité que nous doit Allemagne sur les bases qui lui ont servi i réclamer six milliards et demi de roubles | Russie. M.t-îs. avant ou'elle trouve bon ta subir la loi qu'elle prétend imposer aux mtres. il faudra permettre aux armées de ^faire sentir encore un peu plus leur ^priorité aux armées de Ludendorff. Charles Bernard. ■agi I e m ■ J Yougo-Slavia C'est le titre d'un petit lyvre écrit p ent M. G. Smits, négociant hollandais, qui au_ vécu longtemps en Hongrie et qui sert ;vé. encore en Serbie si les Boches ne l'< avaient chassé. C'est dire que M. G. Smi }]e_ connaît les Magyare et, les connaissant, i r y les aime guère. C'est dire aussi qu'aya. ion a£Pris à connaître les Serbes, il s'est pi tiez Pou^ eux d'une grande sympathie. Et essaie de faire comprendre aujourd'hui )ar ses compatriotes, peu au courant des ohos lp. balkaniques, qu'un Serbe est un brave ■ pi_ honnête homme et qu'un Bulgare est x tte Pfuspen. (Je crois que cette appellation a,r- dépeint et le flétrit suffisamment.) les est a?sez curieux de constater que « ;u_ nouveau livre sur la Serbie d'hier et c >ns demain, dans un pays où les publication relatives aux questions balkaniques soi rares, n'a pas soulevé que des éloges. J'« jU.r veux pour preuve ce journal pro-allié qi e cingle l'auteur de critiques acerbes. Et noi .y nous trouvons devant ce cas curieux, s' I e n était aussi frequient, d'un voyageur qi a décrit simplement, sans artifice ni boui ie> souflure, ce qu'il a vu pendant de longue II ~ années, critiqué par une personne qui 11 ' LC" certainement jamais mis les pieds en Serb: U1 et qui n'a vu les Serbes qu'à travers 1< on mensonges autrichiens, bulgares ou all< ^ mands. On ne dica jamais assez combien la Sel ■ bie a été calomniée, vilipendée, traînée dar la boue. Mais, connaissant à présent ses ca Ie lomniateurs, qui rêvaient de devenir se is bourreaux — et qui l'ont été, en effet — ai nous devons rejeter loin de nous tonte 1_ les infamies dont les journaux nous ont goi gés jusqu'ici. Il est fort beau de dire qn 'n les Turcs sont les meilleurs des Habitant de la péninsule balkanique. C'est probable it ment pour illustrer œ compliment gratui it qu'ils se sont mis à massacrer par millier 1- ces pauvres Arméniens qui n'avaient com mis d'autre crime que celui de pratiquer L i- religion catholique. Les Bulgares ont encore si eux aussi, principalement en Angleterre j- de chauds défenseurs. Ce qui prouve qu. e le nombre de ceux qui n'ont rien appri L- après quatre années de guerre est plu: à grand ^ qu on ne le supposait. En vérité ,r ceux-ci se sont montrés sous des dehors tel; r que les massacreras de Louvain et de Dinanl r n'ont rien à leur envier. Et il suffit qu'Ot f tomans et Bulgares soient alliés aux Boche* t pour quo des alliés et des pro-alliés se dis e pensent d'épouser leur mauvaise causé. 1 Le Serbe, au contraire, s'est admirable-a ment conduit. Il a respecté la foi jurée. I: r a été un allié parfait, même — on pourrait dire surtout — dans le malheur. Il a !; tout perdu, il a tout souffert et il lutte en-j core. Après quatre ans de guerre, d'une s guerre effroyable, car ils ont subi des pertes . considérables, après avoir vu brûler leurs g moissons et leurs villages, ces simplesj qui l ont l'âme de héros et que M. 6. Smits ap-i pelle, très justement, „les Eraaiçais des Balkans , viennent hier encore do réussir s une remarquable offensive, au cours de la-. quelle leurs qualités d'endurance, de bra-i voure et de force — et la qualité rare do r leur héroïsme — leur ont permis d'enfoncer le front de leurs anciens alliés, deux [ fois parjures . 5 M!. G. Snnts voit, lui aussi, la création , prochaine d'un Etat yougo-slave. Cet Etat j nécessaire à la paix future. Théorique-. ment il est créé et toutes les difficultés ont . été aplanies qui permettront aux Croates, , aux Slovènes et aux Serbes de vivre côte à | côte, sous un même drapeau. Déjà, les com-[ muniqués alliés relatifs au front de Macér dcine nous montrent ces frères de race, de ; langue _ et de culture si unis, combattant . le Parjure. Pratiquement, la création du nouvel Etat yougo-slave ne soulèvera aucun . conflit. Les Allemands d'Autriche, les Boches d'Allemagne et les Magyars de Hongrie n'y pourront rien: le sort en est jeté et la paix, après notre victoire — la seule possible —, apportera aussi dans la péninsule balkanique, et pour longtemps, sou bienfaisant sourire. "La liberté aura enfin été rendue aux opprimes. R. C. -«*>-• C —— La .Justice" ailsmands en Belgique o^ipe. Signalant que les premières audiences consacrées aux procès civils devant le tribunal allemand (section des affaires civiles) ont eu lieu, le^ 28 juin^ 1918, à Bruxelles, la presse teutonisée rappelle: ,,Suivant l'article 10 du décret du gouverneur général du 6 avril 1918 la* compétence des tribunaux allemands ne s'étend qu'aux affaires dans lesquelles un Allemand, un ressortissant d'un des Etats alliés à l'Empire allemand, d'un Etat neutre ou un administrateur-séquestre interviennent comme défendeur, demandeur ou intéressé. Les Belges peuvent donc également intenter des actions contre les catégories de personnes ci-dessus indiquées mais non contre des Belges ou des ressortissants d'Etats autres que ceux précédemment désignés. Les actions intentées à des personnes faisant partie de l'armée allemande et des armées alliées à l'Allemagne, contre des fonctionnaires et des employés de l'administration allemande, ne seront admises qu'à titre d'exception." —ni» ■ Q . // y a un an 22 septembre 1917: Les Britanniques repoussent des attaques allemandes à l'est de Saint Julion et au sud de la» route d'Y-près à Merlin. '23 septembre 1917: Les Français enrayent des tentatives ennemies clans les secteurs de Maisons-de-Champagnc et du Mont Haut, i et les Britanniques au, nord-est de La-npe-wark et à Vesyde VjUerfint■» En Belgique. A Bruxelles Dans sa dernière séance du 15 septembre ^ Je Consul Communal de S. Jean-Molen-tg beek a décidé de fixer à 88 centimes par ie heure le minimum de salaire quotidien ak accordé à tous les travailleurs et émis ployés municipaux et do tous ceux qui fournissent un travail quelconque à la - commune. a w * * J II vient de se créer, sous le nom de ,,La Boxe", une Société qui se propose d'orga-• niser^ de grande matchs auxquels seront invités à prendre part nos plus fameux boxeurs. La première réunion est fixée au 26 septembre, et aura bietr au Kursaal, rue le Neuve. "f On parle pour cette première soirée inau-gurale d'un match. Magnan-Gharpentàer, en n 10 rounds de 2 minutes, chaque. Il y aurait 11 aussi une rencontre entre J. de Paus et [s Johnny Cludte, entre Brand et Van Hous-r 'J te, etc. C'est le professeur Julien Dupont 11 qui arbitrera les grands matchs. La seconde réunion aura lieu trois se-iS maines après. D'ores et déjà, on annonce a que les plus réputés boxeurs de Liège s'y e rencontreront avec les meilleurs de Bru-^ xelles. * Le poisson devient de plus en plus rare à ■- Bruxelles, ©t.les habitants de la capitale en s sont privés comme de bien d'autres choses. C'est ainsi que, pendant tout le mois s d'août, il n'a été amené à la Halle-au-pods-, ecoi que 143 paniers, dont la vente totale 3 s'est élevée à 430 francs. C'était presque - exclusivement de l'éperlan, pêçhé dans l'Ec-3 eau t. s * * * Un orage épouvantable, et tel qu'on n'en (. avait pas vu depuis bien longtemps, s'est 3 abattu ces jours-ci sur toute l'agglomération bruxelloise. Des dégâts énormes ont été cau-L sés dans les jardins, les champs et les plantations.Des inondations se sont produites à Saint-^ Jean-Molenbeek, à Laeken, à Schaerbeek et à Saint-J"osse-tsn-Noode. Dans cette dernière , commune, les eaux du Maalbeek montèrent si haut que presque toutes les caves ont été inondées. Dans les rues des Coteaux, Josa-pha£, Royale-Sainte-Marie, dans la chaussée de Haecht et dans l'avenue Rogier il fallut ' envoyer des escouades de travailleurs rnuni-' cipaux pour enlever l'eau et la vase qui avaient envahi la voie publique et les habitations.» * * Un terrible accident du travail s'est pro»- ■ duit à la maltèrie Ricquier, rue des Ateliers, à Schaerbeek. Un ouvrier a été saisi par une courroie de transmission et lancé contre le ' plafond. Le malheureux a été relevé dans . un état pitoyable; on espère néanmoins le j sauver. • * * 1 Dpuis le début des hostilités, la famille ^ des ducs d'Ursel se trouve à l'étranger, et ] son hôtel de la rue du Marchc-au-Bois est ( confié à un gardien, qui occupe un logement î à une des extrémités du bâtiment. Une < ces dernières nuits, des cambrioleurs, d jouant 6a surveillance, ont littéralemsmt n i'hôtel au pillage: ils ont emporté treire te lettes de cérémonie de la duchesse d'Urse une grande quantité d'autres vêtement des bijoux et des joyaux d'une énorme v leur, des objets d'art, etc. Bref, d'après 1 premières estimations, le montant du v dépasserait le million. .* "A* - Du 9 au 21 septembre les magasins d Comité National délivrent dans toute l'a glomération bruxelloise 400 grammes < graisse par personne, au prix de 2 francs ration .v Oaa-iSi 3e Hainaui On estime à trente mille le nombre de soldats autrichiens qui tiennent actueili ment garnison en Belgique. Le remplaci ment des garnisons allemandes par les so dats de Charles 1er n'a pas été sans diff culte et sans heurt. Les Allemands ont v eu ces derniers des intrus. A cause d'eu? ils devaient aller au front. Aussi, on signaù que dans différents end roi tes des rixes or éclaté entre Autrichiens et Allemand: Dans une commune du Hainaut, enti autres, la dispute entre les Autrichiens et 1 petite garnison allemande qu'ils venaiei; relever dégénéra en conflit sanglant à 1 suite de quoi, séance tenante, les 6oldat allemands, ils étaient six, furent passés pa les armes. Atmx frontières Les populations de Gand et des enviroi: ainsi que celles de la côte belge connurent cl nouveau une agitation extraordinaire pendar la nuit de dimanche à lundi. Un très gran nombre de bombes furent jetées. Léur cliut commença au-dessus do Gand à 11 h. i pou finir un peu après minuit et ce fut comme d coutume terrifiant. Jusque la frontière d Sas-de-Gand tous les éléments étaient ébrar les par la force des explosions. Jamais de 1 frontière on n'a vu pareille féerie. Rien n restait inactif; les fusées éclairantes se succé daient sans aucune interruption; on en remar quait dans les airs par douzaines à la fois; d nombreux projecteurs étaient aussi en actior En ajoutante à tous ces feux de lumière le ïela/ts d© ahraipnelLs des canons anti-aériens oi »e fera une idée de l'effet à la fois merveil eux et terrifiant de cette grosse attaque peu lant une nuit obscure. Les boches auront de nouveau eu à subir de désastreuses cons^ juênces et la rage se lit sur les figures de çnndes-ffrontières, ce qui donne une idée de; résultats obtenus. Quelques appareils son renus jusqu'au-dessus de la frontière, où le: soldats hollandais tirèrent dans leur direc non quelques coups de fusil. Lundi, toute h journée, ce fut de nouveau un vrombissemem ans arrêt et à tous les moments de formida îles explosions se faisaient entendre dans 1( nême direction. Les bombardements dans li lirection de l'Yser étaient aussi très intenses e qui indique que des actions sérieuses onl ieu vers ce point du front, où nos braves sol-fets bousculent ces detraiers temps les boche; i leur façon. LImportance de le résistance de Liège it'nnrÀn n n »* Aa 1 r Huinnil ntnA - _ll » m UUIK4 un ■ uu uj i Le grand état-major de l'armée de campagne allemand a entrepris là publication d'une collection de propagande intitulée: ,,Der grosse Krieg in Einzeldrarstellungen" et rédigée -d'après les documents officiels. L9 premier cahier de la collection a été rédigé par le Rittmeister Marchall von Bieberstein, qui était officier d'ordonnance de la 14e division d'infanterie à l'ép.cque de l'attaque de Liège. Il est consacré à l'histoire des opérations devant Liège et devant Namur (Liit-tich-Nanuur. Unter BeiïU'fczimg amtHcher Quellen. Oldenbourg, C. Stalling, 1918, 96 p.). Le journal ,,La Nation belge", dans son numéro du 15 août, en a donné urne analyse, qui met en vedette les passages principaux de l'étude. Voici le texte de cette analyse: Il fallait agir sans délai! De tous côtés l'Allemagne était pressée... Notre plan de campagne prévoyait une marche rapide à travers la Belgique... Nous devions assurer rapidement l'invasion du territoire ennemi... 11 fallait prendre Liège da«is le plus bref délai... Le siège rapide de la forteresse, était une opération préliminaire indispensable à une campagne victoaieuse <Jans l'Ouest..." Six fois, en dix lignes, s'affirme ainsi l'espoir allemand d'enlever Liège par suprise. Tenue prête pour cette opération qui lui aurait livré avec notre forteresse la vallée de la Meuse et le chemin de la France, l'armée von Emmich se flattait d'emporter l'obstacle dès le premier jour. Elle avait franchi notre frontière le matin du 4 août. Ce n'est que le 17 qu'elle put déboucher de Liège pour rencontrer d'ailleurs encore sur son chemin notre armée et subir de son chef de nouveaux retards. Francs-Tireurs!... Ecrit pour l'édification du peuple aile-, mand, le récit du G. Q. G. est, cotmrne lui, gemiitlich et fourbe à la fois. Il note que le général von Emmich, chargé de commander les opérations devant Liège, quitta Hanovre en automobile et ,,franchit la frontière le 4 août, jour de sa fête, ce qui lui sembla de bon augure". H reconnaît que les forts de Liège, ,,créés par le général Brialmont, le plus éminent architecte dans l'art de la fortification, étaient remarquablement appropriés", mais il affirme que ..suivant des renseignements récents, les fortifications de Liège furent édifiées avec des capitaux en majeure parti© anglais. ' ' Mêmes oaatre- j uiau eiai-majui diltsifildliu vérités audacieuses au sujet des francs-tireurs à qui il attribue la plupart des surprises et des déconvenues des soldats allemands. Chaque fois que ceux-ci,se butent à des obstacles imprévus, chaque fois qu'ils sont victimes de la guerre d'embuscade, 1 écrivain du G. Q. G. crie aux francs-tireurs et il s'indigne tour à tour contre le gouvernement qui organisa, prétend-il, la guerre des civils,et contre la ,,ténébreuse racaille" (sic) qui infligea à l'année allemande des pertes si lourdes. Sans doute, le haut commandant allemand^ ne veut-il pas reconnaître qu'il avait sous-évalué la valeur de l'année belge et que_ c'est la vaillance de nos soldats qui a infligé à l'armée allemande un échec dont toute la guerre allait se ressentir. L'entrée des troupes aîiemandes en Belgique Six brigades d'infanterie allemand renforcées par de la cavalerie légère, de l'artillerie, des pontonniers et des cyclistes, franchirent la frontière belge, le matin du 4 août. La 34e brigade, partie d'Aix-la-Chapelle, entra en Belgique par Gemmenich et j marcha sur Visé afin d'y passer la Meuse j et d'aller forcer la ligne fort de Loncin I fort de Pontisse. La 27e, partie, elle aussi, d'Aix-la-Chapelle, pénétra sur notre territoire par Mcresnet avec mission d'attaquer les positions entre la Meuse et le fort d'Eve-gnée; La 14e, partie de Prentz, et entrée par Henri-Chapelle, était, chargée^ d'enlever l'intervalle Evegnée-Fléron, après être passée à Clermont, Battice et Herve. C'est la seule qui accomplit son programme et le fait est d'autant plus intéressant qu'elle était commandée par Ludendorff.La lie brigade, partie d'Eupen et entrée par Bàelen, Dolhadn, Limbourg et Verviers, devait prendre l'intervalle Fléron-Chaud-fontaine et les 38e et 43e parties de Mal-médy et de Ligneuville et entrées par 'Fran-corchamps et Stavelet, devaient &e charger du secteur entre l'Ourthe et la Meuse. La percée devait être tentée simultanément par toutes les brigades. Dès les premières heures du mardi 4 août, on se bat à Visé, où la résistance de fractions de notre 12e de ligne, appuyées par des gendarmes,empêchent le passage de la Meuse. Première déception: le fleuve ne pourra être franchi que-le lendemain en amont de Visé et la violence du tir d© nos forts oblige à battre en retraite jusqu'à la frontière hol landaise la division de. cavalerie qui devai être, lancée sur la rive gauche pour accompli des reconnaissances et opérer des destruc je tions sur la ligne de Bruxelles. 3_ La journée du 5 août is à- Le mercredi 5 août devait, d'après le pla: 1, 1 du grand état-major, être la grande journé s, ; ou les six brigades de von Emmich bouscule a,- : raient la garnison de Liège. En réalité, cett es journée 11e vit à peu près rien du tout, grâc al a i'artillerie des ferts qui empêcha tout avance au grand jour- C'est à peine si dan l'après-dîner put commencer en amont d u Visé le passage de la Meuse que les ordre y- donnés à la division de cavalerie Garnie le prévoyaient pour l'aube. Il n'y a guère i !a signaler pour ce jour-là, d'après le récit al lemand, qu',,une tentative de détachement do cyclistes qui s'étaient glissés dans les in ter v ailes dans l'intention de s'emparer, i Liège, du commandant de la position". L s récit allemand reconnaît que cette tentativ fut vaine, de même que celle qui devait avoi lieu le lendemain dans des circonstance I- mieux connues. i- Nous voilà donc au soir du 5 août, san u que le ccpimandément allemand ait obteni aucun résultat. ,,On ne pouvait dono plu e espérer la surprise complète", note l'éc-ri t vain du G. Q. G., et c'est un premier srésul i. tat à l'actif de notre année. e Mais le retard ne sera que de quelque; a heures. Le commandement allemaud si t console à la pensée que ,,le comniandemem a. belge n'a pu supposer que le forcement de: 3 intervalles serait tenté {ivant la destructioi r complète des forts... L'eût-il même prévu, i. 11e pouvait connaître le point d'attaque e-l'on pouvait donc espérer qu'il disséminerai; ses forces: on résolut de l'attaquer de toute* parts afin que sa résistance pût être rapide s ment surmontée' '. e C'est à cette attaque générale, en effet t que fut consacrée la nuit du mercredi 5 ai 1 jeudi 6 août avec la certitude que le 6 ne se e passerait- pas sans que le drapeau allemand r flottât sur Liège. e Notre commandement et nos troupes al-laient encore infliger à cet espoir allemand ^ une déception cruelle. Avec les seuls effec-Q tifs de la 3e division et de la 15e brigade îrixt-e, le général Leanan allait ténia* en . échec toute la nuit du 5 au 6 et toute la 3 journée du 6 les sixfbrigades allemandes. s! Le scir du 5 aofit^ attaque générale. — Le soir ! du 6, retraite sur toute la ligi\© Les noms de Barchon, Boncelles, Sart-» Tilman suffisent maintenant à évoquer l'hé-- roïsme de nos soldats/ Le haut coniinande-» ment allemand va nous permettre d'appré-i cier à sa véritable grandeur la défaite que J nos troupes infligèrent à l'année de von Em-; mneh. ^ C'est la 43e et la 38e brigade qui se heur-* tèrent à nos troupes au Sart-Tilman et à ' Boncelles. EUea y furent si mal traitées que, , parvenues à grand' peine- jusqu'à Ougrée, , elles 11e purent 6'y maintenir et se virent obligées, le soir du 6 août, à battre en re-> traite jusqu'à Esneux. La lie brigade ne fut pas plus heureuse; 1 elle réussit à s'avancer jusqu'à Beyne-Heu-say au prix de durs cormibats, mais elle se voit 1 réduite à rebrousser chemin jsuqu'à Marnée qu'elle doit encore abandonner pour passer la nuit dans un ravin au sud-est du village. Même mésaventure pour la 34e brigade. Elle arrive jusqu'à Herstal et quelques chasseurs mecklembourgeois poussent même jusqu'à Liège où iJe parviennent à la maison du général Léman. Mais leur tentative échoue; ils sont tués ou faits prisonniers et la brigade elle -même est contrainte de regagner Navagne, près de la frontière hollandaise. Pendant ce temps, la 27e brigade, qui a livré le fameux ccnxbat de Barchon et a réussi à s'avancer jusqu'à Wandre, est obligée-de rétrograder jusqu'à Richelle. STuI Ludendorff tient bon | La 14e brigade que commandait le gené-) ral-nia.jor Ludendorff rencontra, elle aussi, de sérieuses difficultés. Elle s'avança 1© 5, à minuit,sur la route de Herve à Mieheroux, afin de stagner, par Queue du Bois, Bellaire et Jupille la Ghartreuse et Liège. Elle se hejirta, à la sortie de Mieheroux, à une résistance énergique, mais au prix de grands sacrifices elle réussit à s'installer dans Queue du Bois. Des six brigades qid devaient prendre Liège le 5 août, la brigade de Ludendorff est. ainsi la seule qui garde le terrain conquis. La situation, on le voit, n'est pas brillante. Aussi, le général von Emmich est-il : 6ur le point de surseoir aux opérations. Mais Ludendorff est plus audacieux. Le 6, à midi, ses troupes se remettent en marche vers la Chartreuse et, peu après, commence !e bombardement de la ville. Dans l'après-midi, le capitaine van Ilarbou est envoyé en parlementaire peur sommer le gouverneur de rendre la ville. Il revient à 7 heures du soir avec un refus. L'artillerie allemande recommence le. bombardement et poursuit son tir pendant toute la nuit. Le gres de la brigade stationne avec von Emmich et son état-major à 1 kilomètre à l'est de Liège. Une partie de la brigade occupe la Chartreuse qui avait été évacuée et, à 10 heures du soir, le général Ludendorff jette une compagnie, dans la ville vers les ponts de l'Ourthe et de la Meuse. ,,Les quatre ponts principaux, dit le récit allemand, furent occupés sans résistance vers 1 heure du matin". Fatiguée par d'incessants combats, notre 3e division, qui avait dû défendre jour et nuit contre un ennemi près de trois fois supérieur un pourtour de 35 kilomètres, avait quitté Liège. Elle opérait sa retraite, sans perdre ni matériel ni prisonniers, tandis que le général Léman allait s'enfermer dans le fort.de Loncin. Mais le commandement allemand l'ignorait; il redoutait qu'au delà des ponts de la Meuse 11e l'attendit une résistance qui aurait été terrible dans le dédale des rues et ses craintes étaient d'autant plus fortes que les soldats entrés à Liège étaient moins toom- - breux et coupés du reste de l'armé©. t ,,La situation de la 14e brigade, écrit r l'écrivain allemand, était particulièrement - critique. Isolée, sans liaison aucune avec l'armée, forte à peine de 1,500 hommes avec un approvisionnement très faible de munitions, elle se trouvait enfermée dans une ligne 1 de forts intacts et entourée d'ennemis. Il s fallut bientôt prendre une résolution déses-. , pérée." s Ce n'est pas sans hésitation que von 3 Emmich se décida à entrer en ville. Il y 3 pénétra le vendredi 7 août dans la matinée s et put s'y installer sans incident tandis que 3 Ludendorff allait prendre possession de la s citadelle, désaffectée comme la Chartreuse. ^ La vi!!o est prise, mais les forts ne tombent que peu à peu. 3 Le 8 août, on pouvait lire dans le communiqué allemand: ,,La forteresse do Liège i est prise." Cette nouvelle transporta toute 3 l'Allemagne d'allégresse... mais toute la 3 ceinture des forts de Liège était intacte, r et l'armée ne pouvait déboucher de la ville 3 aussi longtemps que notre artillerie n'était pas réduite au silence. ; Von Emmich et Ludendorff décidèrent l de prendre les forts l'un après l'autre en les J attaquant à revers. O11 mit à leur disposition, pour cette opération, de l'artillerie lourde et des formations de siège. Cependant, avant l'arrivée de ces renforts, » le général von Emmich fit entreprendre 5 l'attaque des forts de Fléron et de Barchon. - Barchon tomba le 8 au 6oir, mais Fléron • tint bon. Le 9, von Emmich fit attaquer à revers Pontisse, à la demande du général von Einem, dont la cavalerie souffrait beau-' coup en passant la Meuse, de ce que l'écri-> vain allemand appelle ,,la remarquable ar-! tillerie du fort de Pontisse". Le 10, on entame le siège de Fléron et d'Evegnée. Evegnée doit capituler le 11 au soir, mais tous les autres ferts continuent à tenir quand arrive l'artillerie lourd©. Le 12 août, les pièces de 420 entrent en batterie et on entend pour la première fois, à "6 h. 45 du soir, leur formidable voix. Elfos doivent, peu après, cesser le feu jusqu'au | lendemain matin. Le 13, à neuf heures, elles le reprennent et, à midi et demi, le fort d© Pontisse est obligé de hisser le drapeau blanc. ,,Sous la conduite d'un chef actif, vigilant et connaissant admirablement 1© terrain qu'il défendait, le fort de Pontisse, dit l'écrivain allemand, avait dignement et complètement rempli son rôle depuis 1© 5 aoû*t. ' ' Mais la partie est par trop inégal© contre les 420. Le 13, Chaud fontaine et Embourg capitulent. Le 14, c'est Liors, puis; Fléran qui tombent après avoir résisté tout i 'après-dîner du 13 au tir des minnenwerfer lourds et à un assaut furieux de l'infanterie «fc de l'artillerie de campagne. La chute de Loncin, Le 15 août, à 8 h. 30 du matin, Boncelles hisse le fanion blanc. A midi, Lantin succombe et c'est ensuite le tour de Loncin. Sans retard, écrit l'auteur allemand, les canons de 13 cent, furent lancés sur le fort de Loncin qui se défendit désespérément. La reconnaissance avait signalé dans son voisinage une position annexe: un bataillon d'obusiers de campagne, en position au Sud d'Ans, fut chargé de le battre et des minnenwerfer lourds du 25e pionnière apportèrent leur concours. Les heures s'écoulèrent une à une et la défense semblait intacte ; la batterie de mortiers de cote en position sur le champ de manoeuvres de Liège lança, à 4 heures de l'après-midi, son premier projectile, puis un second, puis un troisième. Lorsque lo 25e atteignit son but, à 5 h. 15 de l'après-midi, le fort entier sembla se soulever sous l'effet d'une fonni-dable explosion. Un horrible spectacle s'offrit aux yeux.de notre infanterie accourue sur les lieux: le fort était entièrement détruit. C'est dans ce chaos que les Allemands trouvèrent le général Léman blessé au milieu des décombres do maçonnerie et des débris de pièces. ,,Lorsqu'il revint à lui, dit le récit allemand, il était, prisonnier. U est juste et raisonnable de 11e pas contester son mérite". Le dernier acte. Restaient encore les forts de Hollogne et de Flémalle. Les Allemands tentèrent d'amener leur capitulation en invitant leurs commandants à venir voir les ruines du fort do Loncin. L'invitation fut acceptée, mais les officiers belges demandèrent à voir aussi le général Léman. Quoique le général fût encore sous l'influence de l'ébranlement causé par cette effroyable catastrophe, dit le récit^allemand, il était trop bon soldat pour engager un commandant de fort à capituler sans combattre. Il répondit brièvement: ,,Rappelez à votre commandant qu'un vaillant soldat 11e remet pas son ouvrage avant qu'il ait été bombardé". Les officiers belges furent reconduits dans une nuit profonde. Il leur avait été déclaré que le bombardement reprendrait le 16 août, j. six heures, si le fanion n'était pas visible. A six heures précises l'artillerie ouvrit le feu, aucun fanion blanc n'ayant été arboré... A 9 heures, la garnison du fort de Flémalle se rendait avec les honneurs de la guerre. A 9 heures 30, le fort de Hollogne capitulait. C'était fini... C'était fini, mais à quel prix! La place de Liège a donc tenu pendant douze jours, douze jours de retard pour l'exécution d'un plan qui ne pouvait réussir qu'à condition d'être rapidement réalisé. On sait la répercussion de ce retard initial sur tout le développement de la guerre. Trop d'écrivains militaires français ont constaté l'aide apportée par ce succès de nos armes à la mobilisation des armées de la République pour qu'il soit nécessaire d'y insister*

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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