L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 28 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2v2c825c1v/
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4ôîîie Année N° 1312 a œerass Mardi s® mai S9!S L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal QnaotïsJIen eau matin paraissant en hollande Belge est notre nom de Famille. g*' J ' ' 1 Toutes les lettres ctoiverat Être adressées au jburefîu iie rédaction: IV. Z. VOOS2BLIRGWAIL< 234-240, AfV»STÏ3Rt>A/*l. Téléphones: 2797 et 177.*». (Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. .. I . „» . .. l Charles Bernard.Hené Chambry, " Com.tê de Bédaction:| Emi|e Ramparé. " ' ■———————§ Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. les sièges de Liège e! ds Hsmur racontés par le grand etaî-rnajor allemand. B paraît en ce mourant une série de monographies, donnant le récit des principaux épisodes de la guerre mondiale actuelle. Ces monographies sont publiées go us les auspices du grand état-major allemand. Dans l'avant-propos du premier fascicule, qui se rapporte aux sièges de Liège eb de Namur, avant-propos daté de l'automne 1917 et signé ,L'état-major général 1 de l'armée de campagne" le but de ces publications est excellemment défini comme suit: ,,Cette oeuvre n'a pas un caractère scientifique; ce n'est pas l'histoire complète de la guerre, qui ne pourra être faite que lorsque nous pourrons consulter les archives de nos adversaires. Mais il est possible, dès maintenant, de faire connaître au peuple allemand, par la plume de témoins oculaires, ayant eu a leur disposition les documents officiels, les principales batailles de cette grande guerre. En retardant ces publications on risqueé de favoriser la naissance de oontes et de légendes, qui se nichent si facilement dams la conscience intime des populations, et qui, dans l'avenir, entravent, si elles ne la rendent pas impossible, la découverte de la vérité. H sera du reste possible que des recherches ultérieures amènent, deçà de-là un changement à ces récits". On ne pourrait mieux dire. Il s'agit donc de prévenir la formation de légendes. Mais, uïie fois de plus, éclate l'antinomie entre les paroles et les actes des Allemands. U s'agit en réalité de forger la légende. Le premier fascicule fourmille d'erreurs, de mensonges, de faux mêmes. Dès la première page, après plus de trois ans, revient l'accusation que des renseignements certains, obtenus avant l'ouverture des hostilités, prouvaient que la France, en cas de guerre, ne respecterait pas la neutralité, de la Belgique et essayerait de menacer la région industrielle du nord-ouest de l'Allemagne. L'Allemagne est liée par son mensonge du début. Il a été réfuté cent fois, mille fois. Elle y revient avec eon obstination coutumière. ' J'ai parlé de faux. La livraison Liége-Uamur reproduit le texte de la fameuse affiche publiée par le général von Em.TO.ioh à son entrée sur le territoire belge et doent le paragraphe affirme que l'entrée des troupes allemandes en Belgique est due à la contrainte d'une nécessité inévitable, la neutralité de la Belgique ayant été violée par des officiers français qui, 6011s un déguisement, ont traversé le territoire belge en automobile pour pénétrer en. Allemagne. C'était par trop bête et, après une réflexion de trois ans, le grand état-major a supprimé ce premier paragraphe. Faux par omission. Les accusations au sujet des attaques des francs-tireurs, des violences odieuses commises par les mégères belges contre les prisonniers allemands sans défense reviennent en bonne place. Les fortifications de Liège ont été construites avec l'or anglais et les défenses de Namur, ainsi que ses approvisionnements, ont été complétées depuis la crise marocaine en 1911 avec la coopération active du gouvernement français, qui voulait se créer un point d'appui puissant en cas de guerre avec l'Allemagne. * D'après l'auteur de la brochure, l'officier et le soldat belge se sentaient, dès le début, inférieurs à leurs adversaires allemands et n'osaient pas se mesurer avec eux en rase campagne. Ils essaient par tous les moyens, même par l'emploi du drapeau blanc, d'attirer l'adversaire allemand, loyal et bienveillant, dans un piège. Le récit de l'attaque de Liège, notamment, est- tout- à fait tendancieux. Il contraste^ par la précision — apparente— des détails, avec la sobriété du rapport du commandement de l'armée belge sur l'action de celle-ci pendant la période du 31 juillet au 31 décembre 1914. Mais, pour peu qu'on y fasse attention, l'auteur se dément lui-même. Lors de la tentative de percée de la ligne ; des forts, pendant la nuit du 5 au 6 août, tous les détachements ont réussi à traverser la ligne. Mais nous voyons ensuite que les 3Se et 43e brigades, chargées de l'attaque du seoteur Ourthe-Meuse, s'étaient retirées le 6 août au soir entre Sprimont et Esneux; que la lie brigade s'était retirée en arrière de Magnée; qu'après avoir pénétré dans Herstal des troupes victorieuses de la 36e brigade se retirèrent■(textuel) sur Haccourt, et comme elles y étaient poursuivies par le feu du fort de Pontisse, passèrent sur la rive droite de la Meuse, pour s'y reposer sans être inquiétées; que la 27e brigade, après avoir poussé un Hcch à S. M. l'empereur, se retira jusqu'à Richelle. Mais tous ces mouvements de retraite, consécutifs à la réussite du coup de main, n'eurent lieu qu'après mûre réflexion. De même, l'auteur attribue la surprise d'Aindeune, qui servit de prétexte à l'abominable massacre que l'on sait, à un guet-apene organisé par la population civile et cette célèbre garde civique, ces demi-soldats, intermédiaires entre les vrais soldats et les francs-tireurs. Mais l'Allemand est obligé de reconnaître que l'organisation de la défense d'Andenne dénote l'homme de métier. Mais il ajoute qu'on a trouvé dans les papiers du bourgmestre d'Andenne, passé par les armes, un document indiquant jusque dans les détails l'organisation du guet-apens. Comment se fait-il que le livre blanc allemand ne publie pas le document accusateur? Notre but n'est pas de relever tous les1 x mensonges de ce factum, car il ne mérité pas d'autre nom. Mais il a déjà été traduit en hollandais. Les Hollandais, dont un nombre infime a lu le rapport du commandement'de l'armée beige, auquel nous avons fait allusion ci-dessus, seront empoisonnes moralement par les récits mensongers. Ils ne veulent pas croire, malgré toutes les preuves, les récits des crimes commis par les A&onaods, car il sont trop horribles pour être vrais. Mais ils croiront volontiers su: la foi du grand état-major allemand qu< certaines parties de la population civile belg< aient voulu défendre leurs foyers conte l'envahisseur et aient dû être châtiées pai celui-ci. Il est néoessaire que ceux qui ont pris pari aux exploits de nos braves défendant h neutralité belge, et qui ont des donnée« d'ensemble sur les opérations, réfutent les récits allemands et en démontrent les erreurs tendancieuses. C'est pourquoi nous attirons sur cette nouvelle forme de la propagande allemande l'attention du gouverne ment belge, qui, du reste, peut se documenter complètement près des officiers qui ont combattu à Liège et à Namur. Actuellement, tous oes officiers sont libres ou internés en pays neutre et peuvent parler. '■i"5 » ~ ■ i Le général Leman I Le ,,Moniteur Belge" du 28 avril au 4 mai mentionne la nomination cd-dessous : MINISTERE DE LA GUERRE ARMEE. Ordre de Léopoid et Croix de Guerre. Nomination. ALBERT, Roi des Belges, A tous, présents et à venir, Salut. Voulant, par un témoignage particulier de Notre haute bienveillance, reconnaître les éminents services rendus par le lieutenant-général Léman, G.-M.-J.-G.; Sur la proposition de Notre Ministre de la Guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : Article 1er. Le lieutenant-général Léman est nommé grand-cordon de l'Ordre de Léopoid, avec palme et attribution de la Croix de Guerre. Investi de la défense de la position fortifiée de Liège, en avant-garde de l'armée, a fait montre de la plus haute valeur militaire et de la plus grande bravoure, lors de l'invasion du Pays par les troupes ennemies. A infligé des échecs, sanglants à l'adversaire, très supérieur en nombre, et a été l'âme d'une résistance qui eut, sur les événements ultérieurs de la guerre, une influence considérable. Art. 2. Il portera la décoration militaire et prendra rang dans l'Ordre, en cette nouvelle qualité, à dater de ce jour. Art. 3. Nos Ministres de la Guerre et des Affaires Etrangères sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 1er février 1918. ALJ3ERT. Au fiS de la guerre. Inutile de rugir notre bon droit aux neutres, ils sooi t trop bien à table. Ne soyons pas les lions du dessert. 1 * * * Le tigre et le paon. Czerain prouvait seize quartiers de noblesse, peut-être, de la suffisance, certainement. Clemenceau n'avait que deux pattes de manant, mais Czer-njn les a senties. Décidément faut-il autre chose qu'un monocle et un habit brodé pour être diplomate aujourd'hui? J * * * La raison du méchant serait-elle la meilleure ? Vous souvenez-vous de cette petite Bel-gica, qui n'avait d'oeillades que pour un laid garçon beùrru? Il la bat comme plâtre aujourd'hui. Quelqu'un la pleure cependant; c'est un bon gars, qu'elle méprisait jadis. * * * , Remercions l'Allemagne, nous lui devons ses ,,révélations" diplomatiques. C'est à croire que ,,la Carrière" écrit ses rapports dans la loge du concierge, c'est la même odeur de couloirs et d'antichambres. * * • Je savais la Belgique petite, pas autant pourtant que de ne pouvoir remiser quatre pièces d'artillerie de 28 centimètres. * * * Liclinowsky doit être condamné. Reniant ses pairs et leurs turpitudes, il veut être un homme. Cela se paie quand on est seigneur, surtout en Prusse. * * * Les théo-craties aiment d'instinct les autocrates, même criminels; ce soqat les enfants chéris de la famille. • * * La France est bien la fille aînée de ['Eglise. Il est de règle dans les familles gênées de sacrifier l'aîné au bien-être des cadets. * * * Le vrai canon à longue portée est celui 3ui, mutilant sans raison la basilique de Reims, détruit par ricochet St-Piorre de Rome. * * * Peur une autorité morale, le silence complice n'est pas le fin de la diplomatie, c'est a diplomatie de la fin. F. W. ... . 3 . Fous* nos Pauvres. I/. V ! fl. 0.25 U y a un an 28 jmn\ 1917: Les Italiens enlèvent la -jAe ]{.5, au sud-ouest de Medcazza, et les hauteurs situées à l'entrée de la vallée de la Patti&va. Ils occupent foi lisièrei ouest, 'de Castag-na*-TaUkwai En Belgique. , Au nom de la KuStur On peut se demander jusqu'où ira la bar-1 barie allemande. Au début de la guerre, pour essayer de légitimer les fusillades de civils, les incendies, les viols, les pillages qu'ils commettaient, ils invoquaient l'excuse de représailles à exercer contre le prétendus excès commis par ces fameux francs-tireurs belges qui n'ont jamais existé que dans l'imagination des boches. Mais aujourd'hui, que vont-ils prétendre pour excuser les actes abominables qu'ils commettent en- I core et dont souffre en silence une paisible | population qu'ils tyrannisent depuis près de quatre ans? Nous avons déjà, à maintes reprises, par- : lé des nombreuses victimes qu'en beaucoup de localités situées immédiatement derrière le front leurs artilleurs font par une maladresse qui est incontestablement voulue, quand, en guise de tir de défense et de protection contre les raids d'avions alliés, ils bombardent à tort et à travers les endroits habités et canardent de leurs projectiles les civils inoffensifs; nous avons même plusieurs fois publié les noms des malheureux Beiges, souvent des femmes et des jeunes enfants, que tuent ou blessent leurs obus, impuis- ' sants à atteindre les aéroplanes français ou anglais. Aujourd'hui c'est à un autre jeu, plus barbare encore peut-être, que se livrent les Allemands qui, furieux de voir leurs offensives brisées par l'admirable résistance des puissantes armées alliées, s'en vengent sur des populations sans défense. On sait qu'en prévision de la prochaine attaque qu'ils préparent pour tenter de réparer l'échec qu'ils ont subi depuis le 21 mars ils ont fait de la Belgique un immense champ de manoeuvres où ils exercent les jeunes recrues venues | d'Allemagne que le haut commandement va . envoyer au feu. Un peu partout on dresse ces I nouvelles troupes en vue de la lutte prochai-| ne à laquelle elles sont appelées à prendre I part: on leur apprend, sur des terrains pré-! parés à -cet effet, à s'élancer à l'assaut des , tranchées, à rompre les fils barbelés, à lancer la grenade, etc. Ailleurs on exerce les jeunes artilleurs destinés à remplacer tous oeux dont nos alliés ont fait de sanglantes hécatombes. Il existe pour eux plusieurs plaines d'exercices, où, chaque jour, du matin au soir, on tire au canon. Or, à diffé- > ; rents endroits, il est arrivé qu'on leur a proposé pour but les villages environnants, où habitent encore ceux de nos compatriotes qui n'ont pas voulu jusqu'ici abandonner le petit coin de terre dont ils ont hérité et auquel ils tiennent tant, et où aussi gîtent quantité de ces malheureux Belges qu'au mépris du droit des gens et des conventions de La Haye les boches ont réduit en esclavage et qu'ils obligent à effectuer des travaux militaires. C'est sur des maisons habitées, sur des êtres humains qui ne peuvent pas se défendre que les boches s'amusent à faire feu de leurs canons! On s'imagine aisément qu'à si peu de distance leurs pièces font un véritable carnage: c'est par centaines^ qu'en différents endroits on a compte les victimes de cet abominable jeu de barbares. *Près d'Ath, à Casteau, entre Sotteghem et .Audenarde, ailleurs encore, l'artillerie allemande a fait, en ces derniers temps, des tirs qui ont eu pour résultat de massacrer des gens dans leur maison, des travailleurs dans la campagne. A Ghlin, Jurbize, Masny-Saint-Pierre, dans tous ces villages de la région montoise il y a eu des victimes de cette exécrable ,,Kultur". Pk BruxeMes Un vol audacieux a été commis do grand matin rue du Marché à Saint-Josse-ten-Noode. M. Jules J..., négociant, a installé un dépôt de marchandises dans une maison de derrière de la sisdite rue à laquelle on a accès par un couloir fermé par une porte coohère. Après que cette perte eût été ouverte, les escarpes ont fait entrer un camion attelé d'un oh aval ; ils ont ouvert ensuite au moyen d'une pince la porte du magasin et enleva pour 7000 francs de poudre d'amidon et quelques autres marchandises. Ils ont chargé le tout sur le ca/mion, puis ils sont oartis sans avoir été dérangés. » * * Le Conseil communal de Molenbeek a modifié l'article 24 de son règlement sur les marchés publics dans le sens que voici : — Un service de pesage et de mesurage de marchandises et de denrées est adjoint aux marchés.' Ce service sera assuré 6oit par un poseur-mesureur nommé par le Conseil communal, soit par les contrôleurs et les receveurs des marchés agréés en cette qualité nouvelle. Le préposé à ce service sera muni d'un registre à souches dont il détachera un dos talons constatant son opération. Ce talon exprimera le poids ou la mesure des objets vérifiés. Publication de ce nouvel article est faite par les autorités communales afin que la population en soit instruite. * * * Au moment d'entrer en scène M. Destrez, lu Théâtre du Kursaal, rue Neuve, a constaté la disparation d'une partie de sa garde-robe. Ld vol avait dû se commettre en plein jour. Li police a ouvert une enquête. Jusqu'à présent aucun indice ne permet d'espérer l'arrestation de l'auteur do ce vol important. * * # Des individus se sont introduits nuitamment dans la Morgue de la Ville do Bruxelles, me Saint-And ré. Ils ont fait main basse sur es rideaux et les stores garnissant les fenêtres de la funèbre place et ont pu 6'éloigner avec leur butin sans être dérangés. * * * Il y a quelques jours, M. l'officier de police Vandermeulen, de Scliaerbeek, fut prévenu que des ouvriers du Comité National chargés du transport de denrées du dépôt central aux différents magasins de la ville et des faubourgs déchargaient des caisses rue Joseph Brandt, et le3 transportaient dans une maison particulière. L'officier de police se rendit immédiatement à l'endroit indiqué; il pratiqua une visite domiciliaire et découvrit dans la maison deux grandes caisses Ae torréaiine, de la farine et une quantité d'autres marchandises du Comité National. Le tout a été saisi et restitué au Comité. Oh ignore depuis quand ces détournements se pratiquaient. « • • Le Collège échevinal de la Ville de Bruxelles vient de mettre à l'étude la création de cours pour la formation d'employés communaux. Ces cours formeront des employés qui seront au courant de tous les services. Les opérations militaires Redoublement d'activité à l'Ouest Les alliés repoussent plusieurs attaques locales ennemies et exécutent de nombreux raids réussis au cours desquels ils iont des prisonniers. Violents duels d'artillerie en Italie, Sur Se front occidental. Succès britanniques. (Communiqué officiel.) PARIS, 24 mai. Des combats eurent lieu aux environs de Roumli )à 12 km. au sud de Demir Hissar) et à l'ouest de Doi-ran. Les troupes britanniques mirent les Bulgares en fuite et firent quelques prisonniers.Actions d'artillerie réciproques sur les ! deux rives du Vardar, à l'est de la Tcherna. à l'ouest du lac d'Ochrida où les Bulgares, bombardèrent avec un canon à longue portée Moumoulista et Ounista. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel) LONDRES, 25 mai. (Reuter.) Aujourd'hui l'artillerie ennemie était en action dans le secteur de Villers-Bretonneux. Pour le reste aucun événement important ne se produisit. Bombardements réciproques. (Communiqué officiel.) PARIS, 25 mai. (Reuter.) A part des duels d'artillerie au nord et au sud de l'Avre il n'y a rien à signaler. Nous lançames 30.000 kilogrammes de bombes sur plusieurs stations et camps dans le zone ennemie. • Les Américains abattent deux avions ennemis. (Communiqué officiel.) Lo communiqué officiel américain du 24 mai dit: Il n'y a pas d'événements ouveaux à signaler. Le 21 mai nos avions abattirent deux avions ennemis. L'activité dans les airs. LONDRES, 27 mai. (Reuter.) Nos avions lancèrent 3000 bombes aux environs d'Armentières et do Mervillé, sur les dépots de munitions de Varssenaere et I sur les docks de Bruges. Ils détruisirent 9 j appareils ennemis et en obligèrent deux d'atterrir dans les lignes ennemies. Neuf de nos appareils manquent. Nos escadrilles lancèrent également 16 tonnes de matières explosives 6ur Péronne, Bapaume et Marioourt. De cette expédition tous nos avions rentrèrent indemnes. Actions locales réussies des Anglais. (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 mai. (Reuter.) Le maréchal Haig rapporte: Hier, pendant la journée, nos troupes exécutèrent un raid réussi. Elles firent 14 prisonniers et s'emparèrent de 2 mitrailleuses. Elles exécutèrent également des raids réussis à l'est d'Hébuterne et au sud' de Noucille où ailes firent1 15 prisonniers. Au cours de ces opérations l'ennemi perdit une troisième mitrailleuse. Près d'e Sailly-le-Sec, Bucquoi, Ablainze-ville, Festubert et Morris des détachements de patrouilles furent repoussés. Près de Villers-Bretonneux, Dernancourt et Bucquoi, ainsi que dans le Bois de Niep-pe et près de Meteren, l'artillerie ennemie se montra un peu plus active. Pas d'événements importants, (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 mai. (Reuter.) Le maréchal Haig rapporte: Au cours de la nuit dernière nous repoussâmes une attaque de patrouille au nord' de Bailleul. Près de Villers—Breton -neux et à l'ouest de Hinges de violents bombardements eurent lieu. L'ennemi se servit de bombes à gaz asphyxiants. Les Français repoussent plusieurs raids allemands. (Communiqué officiel.) PARIS, 26 mai. (Havas.) Dans le Bois de Hangard le duel d'artillerie fut violent. Ce fut également le cas au sud! de l'Avre., Un raid des Allemands sur les postes fran- j çais près d'Orvillers—Sorel, précédé par un 1 vigoureux bombardement, ne donna pas de ' résultats. Des raids ennemis en Champagne j et dans les Vosges n'eurent pas plus de succès. Pour le reste on signala des actions de patrouilles, principalement dans la contrée de l'Ailette. Nous fîmes des prisonniers. Pas do combats d'infanterie. (Communiqué officiel.) PARIS, 26 mai. (Reuter.) Aucune action d'infanterie ne s'est produite. Au nord et au sur de 'Àvre on signala des actions d'artillerie. La prochaine offensive. LONDRES, 25 mai. Le correspondant spécial de Reuter près du quartier général ■ anglais en France annonce en date du 25 mai: A la fin de cette semaine nous sommes encore toujours d'ans l'attente. Ce qui est certain cependant, c'est que la grande offensive allemande viendra, mais chaque jour qui s'écoule donne aux alliés l'occasion de se préparer plus minutieusement. Progressivement les grands avantages résultant de l'unité dans le commandement se développent. Jamais, depuis que Ludendorff commença le grand assaut, la confiance ne fut aussi grande parmi les alliés. En attendant notre armée ne reste pas inactive. Jour et nuit, par des opérations locales, elle inflige de grosses pertes à l'adversaire et entrave ses communications. Depuis que les Allemands voient que les alliés ont repris l'initiative ils ne se sentent plus à l'aise. Sur le front italien. Redoublement d'activité. (Com/nvu/niqué officiel.) ROME, 26 mai. (Stefani.) Sur presque tout le front, principalement dans la contrée de Tonale et sur la Piave inférieure, les duels d'artillerie furent particulièrement violents. Sur les versants sud du Sassa Rosso (Val Brenta) des attaques accompagnées de vives fusillades furent repoussées par le feu de nos avant-postes et par celui do nos batteries.Sur le Papadodoli des escarmouches se produiserent. Dans le Conca di Asiago et le lonj* de la Piave nos avions et ceux de nos allies bombardèrent des troupes, des batteries et des camps ennemis. Des hydro-aéroplanes italiens en action. (Comaivwniîqué officiel. ) ROiME, 26 mai. (Stefani.) Le 24 mai nos hydro-aéroplanes bombardèrent aveo succès des baraquements ennemis à Lagosta (île de Curgola). Malgré le violent feu de l'artillerie anti-aérienne ennemie tous nos appareils rentrèrent indemnes. Des *roupes américaines pour le front italien. NEW-YORK, 26 mai. (Reuter.) Le secrétaire d'Etat pour la guerre, M. Baker, a annoncé que sous peu des troupes américaines partiront pour le front italien. Les opérations en Mésopotamie Détails sur la dernière défaite turque. LONDRES, 25 mai. Le correspondant de Reuter près des troupes en Mésopotamie donne une description des opérations au mois de mars qui se terminèrent par une grandë défaite pour les Turcs. Il dit: -Les Turcs essayèrent de se maintenir à Khan Bagdad'i, qui fut attaqués par notre infanterie et enlevée dans la soirée du 26 mars. Entretemps notre cavalerie, après une marche difficile, atteignit la route d'Alep-po. Ici tranchit la Wadi Harms et coupa' la retraite à l'ennemi. Le lendemain la poursuite continua et le 28 mars le nombre de prisonniers était de 5000. En Belgique Une mission belge à Rome. LE HAVRE, 25 mai. La mission belge, composée des ministres Carton de Wiart, Vandervelde, Segers et Gobi, et d'A'lviella, se rendra à Rome le 15 juin. On signale qu'en raison de ce fait la conférence des parlementaires à Paris sera remise. « * * Les pensions des officiers supérieurs belges. LE HAyRE, 25 mai. Le ministre de la guerre a pris les mesures suivantes concernant les pensions des officiers supérieurs: Pendant la guerre ces pensions seront de 12.000 frs. par an pour les lieutenants-généraux, 10.000 frs. (généraux-majors), 9000 frs. (colonels), 7000 frs. (lieutenants-colonels), 6000 frs. (majors). * * * M. Kobukowski, grand cordon die l'ordre de Léopoid, LE HAVRE, 25 mai. M. Paul Hymans, ministre des affaires étrangères, transmit ] cet après-midi le grand cordon de l'ordre de Léopoid à M. Klolrikowski, ambassadeur de France auprès du gouvernement belge. En France Un discours du ministre de la marine en France. ] LONDRES, 27 mai. (lleuter.) On signale de i Paris: A la séance des commissions sénatoriales pour l'armée et la marine le ministre de la , marine fit, hier, les déclarations suivantes: | j L'Entente possède indiscutablement la maîtrise • sur les mers. Lo fait s'affirme de jour en jour i avec plus do netteté. Ses résultats sont prou- • 1 vés par la liberté des relations entre' les pays i alliés ot neutres et par le transport très actif j de blé, de charbon, d'acier et do troupes. ; ] Les nouveaux engins de guerre que nous em- i ^ ployons actuellement nettoyont les mers et : ^ nous mirent en mesure, depuis janvier, d'en- , registrer des résultats décisifs. En avril la Grande-Bretagne et les Etats-Unis seuls construisirent 40.000 tonnes de navires de plua que les sous-marins n'en avaient fait couler. Grâce aux efforts collectifs des chantiers alliés, le tonnage des navires endommagés, remis à nouveau en service, -a considérablement augmenté depuië quatre mois. En Grande-Bretagne le tonnage des navires réparés comporte £ million de tonnes par semaine. La dernière semaine il comporta même 598.000 tonnes. De la même façon la France récupéra en un mois 260.000 tonnes de navires réparés, en dépit des fortes exigences imposées par la construction des nouveaux navires. Chaque mois le nombre des sous-marins que nous faisons couler dépasse oelui du mois précédent. Lo mois d'avril fut un mois excellent et le mois de mai sera encore bien meilleur si l'on se base sur les chiffres déîà établis. Le sous-secrétaire d'Etat pour l'aviation exposa les progrès du service d'aviation de la marine et déclara: Comme on redouble d'efforts, les moyens de combat contre les sons-marins seront augmentés d'ici peu. ÏESfs Angleterre L'„Empiro Day". Reuter annonce que le „Daily Mail" ap-* prend de Montréal : Les Indiens-Iroquois ont fêté ici P„Ehh pire Day". 8000 des 110,000 Indiens du Canada se batteuf comme volontaides au front. Pour eux la conscription ne compte pa3, parce qu'ils ne participent pas aux élections * * * Le commerce avec l'ennemi. LONDRES, 25 mai. (Reuter.) La commission nommée par le Board of Trado, pour don-ncr^des conseils dans les affaires tombant sous la loi du commerce avec l'ennemi, dressa un rapport qui montre la largeur de vues du gouvernement dans ces questions. La commission tint a première séance le 22 février 1916, et en tint 139 depuis. Elle écouta toutes les personnes intéressées. Elle traita 960 affaires séparées et elle donna ordre do faire suspendre 507 entreprises. Les parties non assistées par des avocats jouirent des plus grandes facilités pour exposeç leur cas et la commission prit soin que tous les cas fussent soumis à uno enquête approfondie.La commission estime que, lorsque les affaire^ exploitées jadis dans l'intérêt de l'ennemi ou sous la direction de sujets ennemis constituent des entreprises utiles ou prospères, il vaut mieux, dans l'intérêt du pays, de les transmet* tre à des Britanniques <quo do les suspendre. Une grande catégorie d'affaires, pour les-i quelles la commission proposa de nombreuses exemptions, appartiennent à des personnes qu'on peut considérer comme des étrangers non hostiles, tels q.ue les sujets tchèques, turcs appartenant à la communauté des juifs espa-gnols et portugais, ainsi que les Arméniens chrétiens et les Polonais juifs. On no donna pas d'ordre de suspension dans 71 cas pareils. Le rapport montre encore la grande diversité des entreprises allemands, depuis les grandes entreprises chimiques et électro-techniiquea jusqu'à l'achat eb l'exportation de peaux do lapin, lo rassemblage de déchets d'étain et d'autres déchets pour la production de peaux de saucisson. * * «; Le ravitaillement. LONDRES, 26 mai. (Reuter.) M. Clyncs administrateur adjoint du ravitaillemen, fit à Manchester les déclarations suivantes: lie département du ravitaillement est venu à bout des profiteurs de guerre. Grâce aux prescriptions légales aucune denrée importante nJéchappe au contrôle. On a mis tout en oeuvre pour rendre la situation égale pour les riches et'les pauvres. J'eupère qu'on pourra augmenter prochainement la ration des personnes exécutant un travail manuel arde. On destina plusieurs millicus à l'achat de deurées aux Etats-Unis, au Canada dans les colonies et nilleurs. Aussi prévoit-on un envol ininterrompu pour longtemps. * * * Las arrestations en Irlande. Les nationalistes et los Fénlans. LONDRES, 27 mai. (Reuter.) Au cours d'une réunion du parti nationaliste irlandais à Bailieborough il fut décidé de combattre tous les candidats des Fénians pendant les élections temporaires. M. D'illon, chef des nationalistes, dit qu'il désapprouva l'arrestation de Griffith, le candidat des Fénians pour East Cavan, mais il considérerait comme un 6igne de faiblesse si on devrait retirer la candidature nationaliste dans ce district. M. Dillon refusa d'accepter la déclaration du gouvernement comme une pièce à conviction contre les Fénians. * * * Arrestation d'une Autrichienne. LONDRES, 26 mai. (Reuter.) Samedi la police a arrêté à Tipperary, dans la maison d'un certain Edwards, Mlle Bruns, une Autrichienne. Depuis quatre ans cette Autrichienne est secrétaire d'Edwards. On ne xmnaît pas 1 rison de son rrestation. * * * L'opinion des Journaux anglais. LONDRES, 25 mai. (Reuter.) Les jour-îaux anglais approuvent en général l'attitude du gouvernement vis-à-vis des chefs fé-lians.Le gouvernement avait deux alternatives, ?crit le ,,Daily Telegraph" : procéder à cea irrestations sans effusion- de sang ou atten-ire qu'on ait froidement assassiné les poli* :iers irlandais, fait dont dépend toujours ine insurrection en Irlande. L'opinion pudique réclame le châtiment immédiat des neceurs. Le „Daily Express" exige que les féniana ieient ugés en séance publique, parce que 'Irlande, en ce cas, ne les écoutera plus. Si >ar contre on les tient sous les verrous, tans leur faire sulbdr d'interrogatoire, la noitié de l'Irlande croira à leur innocence. Le „Westminster Gazette" est d'avis que 'affaire, si elle est bien menée, favorisera e "Eienêtre de l'Irlande et qu'elle purifiera 'atmosphère pour une nouvelle politique rlandaise.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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