L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 02 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8k74t6g50v/
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3feme Antiec i IV». IQ44 et iu4s S cèhis Uïnraancïie 2 et lûnâi 3 septembre 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande.. Belae est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressas nu bureau de rédaction : N Z VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Louis Plerard. Comité de Rédaction: j Ren& chamlbry, Emiîe Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z.Voorburgwal 234-24Q, Amsterdam Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande H, 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la liane. Réclames: 30 cents la ligne. Osix IjfsticisM La réponse des' Etats-Unis à la note du Saint-Siège est certes un des documente es plus extraordinaires que connai-rso la dipjD matie. Le président Wilson y développe cette idée qu'une paix durable ne peut pas être conclue avec le gouvernement des Hohenzol-lern. C'est ce gouvernement, dont „la puissance brutale et démente" prétendait asservir le monde et qui n'a pa3 reculé devant le3 violations de droit les plus flagrantes; accumulant crime sur crime, pour assouvi) sou ambition, qu:il faut renverser ayaut tout, tant pour le bien de l'humanité er général que pour le bien de l'Allemagne er particulier. Comme Wilson l'avait déjà fait dans sa note qui a précédé et expliqué la déclaration de guerre des Etats-Unis, i sépare la caste dirigeante en Allemagne cli peuple allemand, il distingua entre le gouvernement personnifié dans l'empereur et h masse de la population qui, selon lui, esi victime do ce gouvernement.. C'est là une idée assez déconcertanto mai-qui puise dans sa. simplicité une force singulière. Elle est l'expression du mysticisme américain opposé au mysticisme allemand Deux conceptions de gouvernement s'abor deno et s'aiirontent. Le conflit entre la dé mocratie et l'autocratie qui e3t toute h guerre actuelle prend un aspect plus précis une netteté de contours que nos yeux d'Eu ropéens, de vieux civilisés peut-on dire, de venus myopes à force de regarder à traver les }unettes de tous les systèmes et de toute les r-lvilosophies1, n'avaient point encore dis cerné. "Quand le populaire, d'instinct, s'en prent à l'empereur Guillaume et au kronprinz nous n'approuvons que d'un vague hoche ment de tête en songeant à tous les facteur psychologiques qui ont porté l'Allemagne ; ce délire de puissance et d'orgueil qui 1' dressée contre le monde. Ce n'est pas d kaiser, ni même de la bureaucratie despot que qu'il incarne, que vient tout le mal e nous savons que ce n'est là qu'une form tangible, l'extériorisation de cet impéria lisme que le peuple allemand porte dans so sang et dans ses moelles. Pour tout dire, le peuples ont les gouvernements qu'ils méri tent et c'est une affaire d'ordre intérieu qqe d'en changer. Sans doute notre espn démocratique est .trop pénétré encor d'anciennes formules et de traditionnalism si nous pensons do la sorte, mais nous feron remarquer que ce sont des internationaliste comme Huysinans et Troelstra qui se mon t-rent les plus ardents à défendre le princip essentiellement bourgeois du charbonnie maître chez lui — sans que nous cherchfbi] à démêler ici si c'est par conviction on pa camaraderie pour Scheidemann, ce pilier d trône des Hohenzollern. La démocratie américaine ne connaît pa ces scrupules, elle ne traîne pas derrière ell cet héritage de traditions qui. complique I mentalité européenne. Elle a en elle-même . dans les principes sur quoi elle repose, un-foi absolue. C'est un sentiment simple e puissant, un idéal exclusif, nous oserion dire presque une force mystique qui 1: pousse. C'est elle, prodige vraiment inouï qui lui fait entreprendre une guerre oîNell jette sans compter ses millions d'hommes e ses milliards d'or, eans arrière-pensée d< profits ou de conquêtes, simplement pour 1< triomphe d'une idée. Et comme cette idée dans soai essence même, exclut toute hostilité de peuple à peuple, l'Amérique, dans sa lo gique profonde, rejoint ce bon sens primiti de l'homme de la foule qui accuse l'empe reur et refuse de traiter aveo lui. Quand, une première fois, Wilson établi cette distinction entre le peuple allemand e son gouvernement, il provoqua dans tout l'Allemagne une indignation profonde. Le Allemands, depuis les sozial-déinocrates offi ciels jusqu'aux pires réactionnaires, se soli darisèrent avec leurs princes. Au mysticism démocratique américain ils opposèrent leu mysticisme nationaliste et monarchique, leu conception d'une Allemagne hiérarchisée de la pyramide avec un seul homme au som met qui n'écrase pas les autres mais qui es porté par les autres, tete et volonté uniqu< qui réalise les aspirations confuses de h masse. La colère en Allemagne ne sera pas moin: grande aujourd'hui. Pendant trois jours le: journaux boches seront même assez divertis sants. ,.Et s'il me plaît, à moi, d'être bat tue?" disait la femme de Sganarelle. ,,E s'il nous plaît d'être gouvernés par un mo narque absolu?" dirent les Allemands L'argument est très fort, ce qui n'a mêmi pas besoin d'être démontré. Il n'en rest< pas moins vrai que l'Amérique, en visant \ la tête, voit clair et juste. Que cette têt tombe, et nous entendons par là une trans formation radicale du gouvernement aile niand, et ces aspirations confuses du peuple dont nous parlions plus haut, n'étant plus coordonnées et dirigées dans la voie d'ur impérialisme agressif -et néfaste à l'humanité, changeront peut-être d'objet. L'Allemagne n'a pas toujours pensé ni sent: comme elle pense, comme elle sent aujourd'hui. L'Allemagne de 1914 peut encow faire place à l'Allemagne de 1848... Révolution profonde, révolution complète que n'accomplira jamais un acte réfléchi du peuple allemand et que les allies peuvent obtenir seulement par la victoire. C'est celle-ci, proclamant la faillite d'un système fondé sur la force et le mépris du droit, qui amènera les Allemands et l'Allemagne à renier la force et à instaurer le droit. Charles Bernard. Le devoir du pillage. La ,,Gazette du Rhin et de Westphalie'' un des organes principaux du pangermani me, publie ce qui suit, sous le titre ,,L Paix retardée par une oonception suranné du droit de gens." Mettre la nation ennemie dans une plr mauvaise situation que la sienne propre. te est le but de la guerre. Tout ce qui n'y ten pas est une faute, et une faute qui coût des monceaux de morts. Avons-nous bie 1 compris en Allemagne que notre devoir es de mettre la population ennemie dans uu • situation telle qu'elle soit contrainte à d< sirer la paix plus ardemment que le peupl allemand? Il semble que non. Entre les contributions de guerre qu nous lui avons imposées et les dépense qu'il fait pour sa propre armée, l'Etat be go n'aura pas dopasse trois milliards, so un vingtième de la fortune nationale d pays: or, les crédits votés par l'Allemagii représentent déjà un cinquième,, sinon u quart de notre fortune totale. Si l'on conquiert un pays, ce n'est p? pour en prendre soin, c'est pour contrair dre les habitants de souhaiter la paix tout prix. Craignons-nous par hasard c L perdre les sympathies des neutres? Mêir si nous a^ons l'intention d'annexer la Be ! gique, les contributions de guerre que noi lui imposerions ne nuiraient nullement i notre situation: au contraire, elles la rei ; draient meilleure. Les masses populaires sont très pauvre Tout l'argent serait craché par la bourgeo l sie qui est de tendances françaises. Plus si biens deviendront propriété de l'empire a - lemand, et plus en sera ébranlée la pui ? sance de notre plus mortel* ennemi en Be i gic-ue. Ainsi nous fournirons à l'influen< i allemande un levier puissant; soyons rich i et nous aurons des amis ! Chaque milliard qu'en argent ou en nati t re nous arrachons à la Belgique, à la Frai e ce ou à la Serbie nous fortifie et affaibl - nos ennemis. Nous n'avons le droit de n i gliger aucune de nos chances. Certes, il fai s éviter les brutalités inutiles. Mais line 1 - d'airain nous fait un devoir d'être dur l* dès lor3 que cette dureté peut apporte l quelque soulagement à notre peuple. a 3 ' la valeur légale des décrets de l'Autoritt » allemande en Belgique. r s r Quelle est la valeur légale des décrets pr 1 par l'autorité ennemie dans les terri toi r occupés par elle? s La Cour de cassation de Belgique a ex 3 miné ce point dans ses arrêts du 20 m; 1 1916. Elle a décidé qu'en cas d'occupatic > de guerre les décrets de l'occupant ne soi - pas des lois, au sens juridique élu mot, ma k bien des ordfes d'une autorité militai: 5 étrangère. 1 Par l'effet de la troisième des conventio: » énumérées en l'article unique de la loi bel< 5 du 25 mai 1910, si l'un des contractai 3 occupe une partie du territoire de l'un d 3 autres, le premier doit faire prendre pi 5 ses autorités militaires des mesures pour ex : ôbjet déterminé, qui est de rétablir et d'à 5 surer dans le territoire occupé la vie publ ; que, et les ressortissants du second dôivei r se conformer à ces mesures. Si l'occupant, en vue de rétablir et d'à surer la vie publique, prend une mesure coi sistant précisément dans une injonotio adressée directement aux tribunaux du te: ' ritoire occupé, ceux-ci doivent s'y confo: a mer par application de la loi belge qui a a-] prouvé les conventiems de La Haye. La Cour de cassation de Belgique subo 3 donne la foroe obligatoire des mesures pris: par l'occupant à l'objet même qu'elles do vent réaliser: il faut que celles-ci tendent ' rétablir et à assurer dans le territoire occup ' la vie publique et l'ordre public. Les jur ' dictions belges appelées à statuer ne peuvei ' les appliquer que pour cet objet et dans h L limites de cet objet. Un arrêt tout récent rendu par la Coi [ de cassation de Belgique le 14 juin 191 ' confirme cette jurisprudence. D'après et motifs les tribunaux belges ne peuvent a} pliquer les arrêtés allemands que s'ils pei J vent leur ,,reconnaître le caractère d'une c ecs mesures qui, à raison de l'objet spécii et limité qu'elles ont réellement et uniqm ' ment en vue, rentrent dans la mission exoej ! tionnellement reconnue à l'occupant par ; 1 convention de La Haye et son annexe, < qui, sans avoir par elles-mêmes d'autorit juridique, s'imposent aux cite?yens par r< percussion de la loi belge d'ordre public d 25 mai 1910." Il va ele soi — et l'arrêté-loi.du gouverm ment belge du 8 avril 1917 l'édicté expre* sèment, — que toutes les mesures prises p£ l'occupant seront tenues pour abrogées c plein droit, au fur et à mesure de la libéra tion du territoire. i • "lllO ■ ^11 I . // y a un sm 2 septembre 1916. — Au Caucase les Ru: sus battent les Turcs à J'iouest de G ouvres} Jean et à l'ouest de Kialkit TschiftUk. 3 septembre 1916. — Les Serbes repou, sent tes. Bulgares vei's Cuturug% En Belgique Chez les Aktivistes ^ Nous avons publié l'intervieuw dewmée par le renégat De Clercq à ,,la Belgique s bexjhe" de Bruxelles. Il n'est que juste que nous reproduisons également les inepties C1 publiées par cette autre nullité parvenue 0 grâce à sa trahison, Herr Pieter Tack. a Voici ce que cela raconte à ,,La Bel-gique' ' : e M. Pieter Tack, dit la ,,Belgique" de Bruxelles en son no du 26 août, est un des e membres du Conseil des Flandres yqui ont été reçus à Berlin, il y a quelqûes mois, e par le chancelier de l'empire allemand. lS Ancien professeur à l'athénée d'Ixelles, [_ actuellement, directeur (général au minis-k tère des sciences et des arts, M. Tack est u un esprit précis et méthodique, qui se 0 place volontiers au point de vue -éexmo-n inique. Pour lui, la séparation politique pré-,s coi-isée par M. René De Clercq servira à l- garantir )•&> séparation administrative dé-à jà réalisée. e — Quant à l'idée, émise par M. René e De Clercq, de la constitution d'un Etat l- néerlandais, englobant dans son 6ein les is Flandres, elle est trop idéaliste. Le rap-à prochement des Flandres et de la Hol-i- lande se fera surtout au point de vue ,.culturel" et ^économiquement ensuite, >. parce.quô nos voisins d'outre-Moerdyck ont i- visiblement le même intérêt que nous à ;s se tourner vers l'Est. 1- — A votre avis, nous aurions donc in-5_ térêt à nous tourner, après la guerre, vers 1- l'Est? :e — Parfaitement. Et aussi à conclure îs des traités commerciaux avec les Puissances Centrales... Dès ïe retour de la paix, l" l'Angleterre sera absorbée par ses pro-près affaires. Au surplus, il est évi-dent qu'elle ne laissera passer aucune occasion d'entraver le développement des ports belges, qui font aux siens une con-31 currence directe, comme d'ailleurs les 3' poits des Pays-Bas. ^ïotre industrie n'au-!r rait donc rien à gagner à se mettre sous la tutelle de la Grande-Bretagne. D'un autre côté, il semble, si l'on envisago notre situation géographique, que nous devrions nouer des relations commerciales de préférence ave*; la France, mais il iie faut pas oublier que ce pays a toujours usé largement de lois protectionnistes. Par contre, la Belgique est toute désignée pour servir de pays de transit, et d'expor-19 talion aux Puissances Centrales. Au 6ur-58 plus, les provinces limitrophes de l'Allemagne sont un excellent débouché aux produits industriels de la Wallonie et 11 aux produits agricoles des Flandres. Je ^ répète donc que nous avons tout intérêt à 1 nous tourner du côté des Puissances Cen-traies.— Que pensez-vous de l'arrêté pris par 1S Ie gouvernement du Havre? r<3 i — Que voulez-vous que je vous en dise? II est inconstitutionnel et n'a servi qu'à je-^ ter de.l'huile sur le feu. — Le Conseil des Flandres destituera-t-il x Ie gouvernement du Havre? 3_ — Cela me paraît inévitable. Depuis son •_ exil, notre gouvernement n'a plus ses cou-Lj. dées franches. Subissant la pression de l'Entente, il est inévitablement poussé à suivre 3_ une politique dangereuse, contraire aux in-térêts de notre pays, et qui, partant, met sa position en danger. — On parle de sa mise en accusation. — Cette mesure me paraît superflue. Ce que nous poumons faire, et cela dès à.présent, c'est de déclarer que nous ne recon- r_ naissons ni les dettes contractées par notre >s gouvernement au cours de la présente guer-^ re, ni les conventions par lesquelles il aurait ^ donné aux Etats prêteurs des garanties e comme, par exemple, nos chemins de fer et •_ le Congo belge. lt — Quelle est votre opinion sur l'éven-s tuelle conclusion d'une paix séparée par le Conseil des Flandres? r — Ceci demande réflexion... En admet-7 tant que le Confeeil des Flandres décidât s d'établir la séparation politique avant la H conclusion de la paix, jl est certain L_ qu'il ne pourra le faire que du 0 consentement de l'Allemagne, qui, dans ce cas. devra transmettre, ne fût-ce ; qu'une heure, au peuple, flamand les pou-voira qu'elle possède en vertu de la Con-a vention dé La Haye. Or; il va de soi que ^ nous ne pourrions plus être, à partir de ce ^ momenj;, vis-à-vis de l'Allemagne, dans la situation d'un pays ennemi. Voilà tout ce que je puis vous dire à ce propos. En terminant oette conversation M. Tack ajoute: ' '— Je souhaite que la Wallonie comprenne r l'intérêt qu'elle aurait à agir comm^ nous e et à profiter de notre expérience. Les deux parties du pays se trouveraient, l'une et l'autre, beaucoup mieux de vivre une vie qui leur soit propre. Outre qu'elle faciliterait la floraison de leurs qualités raciques, ce dualisme diminuerait la jalousie des grandes puissances penchées sur notre pays comme sur un excellent morceau et qui savent que ._ celle qui possédera la plus grande influence _ sur la Belgique aura, du même coup, la clef du marché mondial. A Bruxelles Malgré les peines sérieuses édictées par l'autorité occupante; et une surveillance sévère, les savonneries clandestines continuent à pulluler. Et c'est à ces maltôtiers, nous assure-t-on, que nous devons de voir monter le beurre à 26 francs et la graisse à 40 francs. Ils n'hésitent pas d'offrir lo prix fort, assurés qu'ils sont de le récupérer au décuple. Et, chose singulière, ce sont pour la plupart de pauvres diables qui se livrent à cette industrie lucrative, pour compte d'intermédiaires qui opèrent directement en bourse. Bien entendu ces derniers n'hésitent pas un instant à faire usage de fausses bandes de garantie pour écouler leurs rossignols. Ce jour dernier, la police secrète a arrêté, en pleine bourse des savons, trois individus qui se livraient au trafic des fausses bandes de garantie. Ils exigeaient jusqu'à deux francs par fausse banderole. C'est dire cjue le trafic clandestin laisse des bénéfices appréciables. Et c'est encore le bon public qui, une fois de plus, écope dans l'aventure. ■K" -îfr w Le nommé V..., de Schaerbeek, était ollé louer mie chambre dans un hôtel de la rue de la Bienfaisance. Ce jeudi mstin, ccn\me on ne le voyait pas descendre, le garçon alla frapper à s^a porte. Il ne reçut pas de réponse. Une forte odeur de gaz s'échappant de la chambre, on alla prévenir l'officier de police du quartier. Quand la dhambire fut ouverte, on trouvai . Y... asphyxié sur son lit; un bec de gaz était resté ouvert. On le transporta dans une autre pièœ, où le médicin, après une heure d'efforts, parvint à le ranimer. On le conduisit en civière à l'hôpital communal. Malheureusement, il y est mort quelques , heures après. * * * M. Jules Démonty, soldat au 2e de ligne, invalide "de l'armée belge, épouse Mlle Anne-*Mafîa Wouters. La bénédiction nuptiale leur a été donnée en l'église de la Basilique, à Jette, le lundi 20 août 1917, à 12 heures. La musique des Invalides prêta son gracieux concours à la cérémonie. * * * L'agrandissement du cimetière ele Molen-beek sera effectué prochainement. Après avoir acquis le terrain nécessaire, la commune 4e Molenbeek va passer à l'adjudication en bloc de tous les travaux d'e démolition et de reconstruction des enceintes du chahip de repos. Celui-ci gagnera notamment en étendue du côté de Berchem-Sain-te-Angathe. Le coût de l'entreprise de transformation est évalué à une vingtaine de milliers de francs. En séance publique du Collège des bourgmestre et échevins il sera procédé le 27 août à l'ouverture des soumissions déposées pour l'exécution des travaux. Cet agrandissement se subdivise en deux parties: la première a été mise en adjudication publique, tandis que pour la seconde, qui est de loin la plus importante, l'acquisition de certains terrains fait encore l'objet d'une instance. Il faut espérer que celle-ci sera prochainement terminée, afin que les travaux puissent ne pas 'donner lieu à des reprises continuelles. i:- * * Il est réellement réconfortant et d'un bel exemple de constater que les événements n'arrêtent pas certaines des plus importantes communes du Grand-Bruxelles dans l'étude, la préparation et même l'exécution des grands travaux projetés avant la guerre. Parmi ces intelligentes administrations, celle de Laeken, dont le vaste territoire avec sa partie urbaine et à population très dense, sçs dépendances commerciales et industrielles, ses nouveaux quartiers modernes, ses admirables promenades, sa section mi-rurale, tend à devenir de plus en plus un des faubourgs les plus vivants à la fois et les plus agréables de l'agglomération, est à citer entre les plus actives. « Le mouvement des affaires y prend de plus en plus d'extension et le nombre de ses habitants et des personnes qui vont y fixer leur résidence augmente cflmque année dan/> de considérables proportions. Cette situation prospère, d-une part, d'où est résultée une surpopulation scolaire ; les exigences imposées? d'afitre partj par la nouvelle législation en matière d'enseignement, ont amené l'administration communale non pas à envisager le présent en remédiant simplement à l'insuffisance des locaux actuels par des mesures temporaires, mais à prévoir l'avenir que les avantages et la b$nno fortune de Laeken lui réservent. Il fallait voir de haut et prendre des décisions qui n?ob!igeraient pas, au bout de peu de temps, à recommencer. Déjà, une mise à exécution baséo sur ce principe avait été tentée à propos d'écoles nouvelles construites avant la guerre et l'expérienco démontrait la sagesse de la prévoyance des promoteurs. La commune s'embellissait ainsi, en môme temps qu'elle se mettait en état de répondre aux besoins nouveaux.Aujourd'hui il- s'agit d'un vaste plan d'ensemble, de la conception la plus lal'ge et auquel toutes les autorités viennent do donner leur complète approbation. Il est dû principalement ;i l'activité et à la compétence du sympathique cchevin des travaux publics, M. Brunfaut. Késumons-le succinctement et dans ses plus grandes lignes. Il avait été primitivement question de l'édification d'un vaste groupe scolaire central à l'endroit de l'ancienne laiterie bien connue ,,Château des Canons", propriété à large développement place de l'Hôtel Communal et rue Loopold 1er. Mais ce projet a été abandonné à l'intervention do la Commission des Monuments, qui réclamait Te maintien du caractère actuel de la place et la conservation du rideau d'arbres plantés dans les iardins de avantageuse fut trouvée non loin de là, rues J AVittouck et Laneau prolongée. Ce groupe c omprendra : une école industrielle, une université populaire, une ))ibliothèeiue et une spacieuse école centrale pour l'enseignement du quatrième degré. Lo vétusto bâtiment du ,,Château des Canons" sera démoli et sur son emplacement s'élèvera une école gardienne entourée d'un agréable square d'une belle étendue et dont les arbres revendiqués par la Commission des ^Monuments formeront, en partie, les ombrages. L'école de la rue Félix Sterckx, construite , ur les plans de M. l'nrchiteeto Bernimclin, sera non seulement entièrement achevée, mais comp'létéo par de3 installations en vue d'un groupe scolaire complet, notamment en ce qui coneîerne l'enseignement futur du quatrième degré. L'école de la rue Claessens sera agrandie par l'adjonction de huit nouvelles classes à l'école primaire et la création d'une école ménagère à front de la rue Tivoli, d'une école de musique et d'une eoole do dessin, avec entrée, pour ces deux elorniores, rue Van Gulick. Les écoles mal conditionnées du populeux quartier de la chaussée d'Anvers disparaîtront et seront remplacées par des constructions nouvelles et appropriées rues Louise et de la Senne. Le groupe scolaire qui sera édifié rue Masui, et où seront également aménagées les installations nécessaires à l'enseignement du quatrième degré, sera particulièrement important. De vastes proportions lui seront données en prévision d'un accroissement constant de fréquentation réparti sur un nombre d'années considérable.MM. les architectes Jacobs et Eernimolin ont > été invités à tenir prêts leurs projets, de façon à ce qu'il puisse être procédé aux premières ad-j". dications dès les premiers mois de l'an prochain.A G si o «i Le Musée d'antiquités de la Ville s'est enrichi au cours de la guerre de nombreuses acquisitions. Tout d'abord, les vieilles sociétés \Jo napoléonistes, guillaumistes) léo-poldistes ont fait don à la Ville de leurs archives, bannières, drapeaux, médailles, insignes, gravures, etc., qui forment à présent un ensemble complet. Un grand nombre d'habitants se sont, d'autre part, dessaisis, en sa faveur, d'anciennes voitures historiques, de draisiennes, chaises à porteurs, bécanes en bois et autres moyens primitifs do locomotion. Les nouveaux locaux du M'u.sée se remplissent vite et, la paix revenue, l'inauguration en aura lieu aveo de grandes solennités. # # # Un ouvrier sans travail, nommé Pipijn, ramassait des escarbilles le long do la voie ferrée, au port, quand il fut surpris par un train. Le malheureux disparut sous les roues et le train entier lui passa sur le corps. On ramassa un cadavre affreusement broyé. La tête avait été littéralement aplatie et la cervelle avait jailli do toutes parts. Les deux bras étaient arrachés et les jambes broyées. Les restes, recueillis dans un sac, furent envoyés à la morgue. Dssa» les Mercredi 15 août, 2000 personnes de ■Roulers et environs sont arrivées à Stckene (Fl. Orient). Elles ont fait le voyage en ohemin de fer et ont été réparties dans les communes de Stekene, St. Gilles, Clinge, Kemseke, St. Paul. A&a Pasrs Wallon L'audience correctionnelle du 13 août a été en grande partie consacrée à une affaire de fraude de 440 kilos de farine commise au préjudice du ravitaillement et reprochée à Fernand Dubrunfaut, boulanger' à Tournai. Celui-ci, pour sa défense, ne demie aucune explication ni motif sérieux qui puisse le tirer du pétrin. Il est condamné à 4 mois de prison, 26 franco d'amende' et 1,000 francs de «dommages-intérêts. c . g . mm* âux sociaiistes belyesen Hoilands Les avatars de Renier. Sous ce titre, le Socialiste ficlf/e du 25 août m'adresse une réponse à l'article paru dans l'Echo Belge du 23 août, article que le S. B. s'est refusé à publier. Le 21 août, j'ai envoyé au Socialiste Belge, sous pli recommandé, un nouvel article avec demaii-de d'insertion dans son no. du 25 août... et un timbre pour la réponse. Le Socialiste Belge ne m'a pas répondu, l'article n'a pas paru. Une telle attitude... sexûaliste se passe de commentaires. Qu'il me soit simplement permis de faire constater l'existence, • 49 Thérésiastraat, à La Haye, d'un bureau secret semblable à celui de la commission centrale d'échange de la Banque Nationale à La Haye. Gilles de Binclie, ou plutôt „Jean Prolo" porteur de son faux nez, continue à exposer sa prose ,,insipide" et ,incohérente" dans les colonnes de notre organe — peut-on le dire — de l'U. T. B. II. A la question posée à tous les camarades de l'U. T-. B. H.: ,,Etes-vous majoritaires ou minoritaires? Jean Prolo ne répond plus! A la demande: ,,Quand, comment et pourquoi on a créé une minorité socialiste belge ...et où se trouve cette minorité", Jean Prolo n'entend plus! Au maintien de la prétention: ,,Que la situation d'aujourd'hui est toujours — au point de vue du renoue-ment cîes relations internationales =^r .la Jean Prolo n'existe plus!.Depuis que Jean Prolo a renié publiquement sa prose, a renié avoir écrit „que la présence des socialistes majoritaires allemands à Stockholm était plutôt nuisible à la cause de la paix et de la démocratie européenne", il n'existe plus; jl ne signe même plus?... Jean Prolo, vaincu, ,,file" par la tan* gente pour faire dévier le débat. Je ne le suivrai pas dans cette voie. J'ai 40 ans; et dans ma vie syndicale et politique je n'ai pas mal rencontré — chez des adversaires —• des canards de cette espèce. Cependant, je dois avouer que c'est la première fois, sur le terrain politique et socialiste surtout, que je rencontre un ,,homme mas-qu|" doublé d'un ,,puffisme" tel qu'un Jean Prolo, qui, manquant d'arguments pour répondre à des questions d'ordre international, s'attaque à la vie privée d'un socialiste militant. C'est1 le record -de la mesquinerie. C. Huysmans, chez qui j'ai toujours admiré la loyauté, la ténacité et la politique... jusqu'au lendemain du retour des majoritaires allemands de Stockholm, le désavouera, j'en suis certain. Dans sa réponse Jean JProlo, ironique, avec sa morgue habituelle, parle de ma situation en temps de paix et remonte à l'année 1913 pour accoucher des plus affreux mensonges, des pires calomnies. Renier est un révoqué ! Renier reçoit une pension payée par les cheminots ! Renier est réintégré depuis la guerre!.... J'ai cherché, mais en vain, ce que ma situation de révoqué, de mendiant, d'entretenu ou de réintégré pouvait bien venir faire dans la politique internationale ! Il est une chose certaine : c'est que je ne renie pas plus mon passé que mon nom et que je mets Jean Prolo au défi d'en écrire autant. Président de la Fédération Nationale des machinistes et chauffeurs de l'Etat, j'ai en effet été révoqué le 18, septembre 1913, et après 19 ans de service actif, pour avoir lutté avec toute mon énergie pour le droit syndical ; pour avoir défendu les cheminots mis hors la loi et considérés comme des citoyens destitués de leurs droits civils et politiques. Après ma révocation, le ,,conseil fédéral" m'a offert en reconnaissance un cadeau de cent mille francs. J'ai refusé. Une souscription nationale organisée en vue de répondre à l'acte de provocation du gouvernement a produit 15.000 francs, somme qui m'a été offerte en cadeau. J'ai refusé. Le montant a été déposé dans une banque à mon nom et est toujours intact. J'ai organisé la première réunion publique senis la domination allemande, Liège septembre 1914, pour exhorter les cheminots à se maintenir dignes, pour leur faire refuser toiit travail pour compte de l'ennemi. On connaît l'attitude des cheminots en. Belgique. Traqué depuis, j'ai été condamné à mort en 1915. Contrairement à certains P roi os couards, c'est à nouveau ma vie que j'ai mise dans la balance pour passer en Hollande et non 1b désir, après avoir été agent provocateur, de venir exploiter une culture de champignons en Hollande. J'ai sollicité ma réintégration— promise pour services rendus à la patrie — en vue ele contracter, comme machiniste, un engagement volontaire pour l'armée eîe campagne; malgré l'appui de Vandervelde, malgré la trêve des partis. Te chef du cabinet, le ministre de Broqueville, tout comme le ,,Socialiste Belge", ne m'a pas répondu. Par l'organe de M. Segers, ministre des chemins de fer, une note a été envoyée au consul de Belgique, à Maestricht, avec ordre de ne pas me la remettre 'en main, m'informant qu'on examinerait après Lai guerre! Tel est l'exposé d'un passé et d'un présent vis-à-vis duquel Jean Polo a. cru devoir faire une allusion hypocrite. Aux camarades de l'U. T. B. H. à choisir entre une politique franche et une politique couarde ! Répondant à l'invitation du Syndicat National des chemins de fer de Franoe et des colonies — la belle et franche solidarité des cheminots — j'ai conférencié devant 6.000 cheminots français et en compagnie ' du grand tribun disparu Jean Jaurès, le 21 novembre 1913, à Lille. Répondant — au point de vue de l'Internationale — à une question posée par le citoyen Delory, député de Lille, à l'effet de savoir ce que ferait Jean Jaurès au devant d'une guerre agressive de l'Allemagne contre la France, le grand tribun répondit: ,,Si ion jaur no\u■s étwns trahis par les socialistes allemands, je marcherais de\ l'avant,. ftt si, dans les irais premiers A Ucmamds que, je re-ivco^ntrais, je reconnaissais Liebknecht, Liebhnecht serait le premier que je tuerais/" Feu Jean Jaurès n'e6t plus. L'assassin qui nous l'a enlevé a choisi la veille du jour où l'Allemagne agressive s'est lancée contre la Belgique et la France pour perpétrer • son crime. Liebknecht expie dans une geôle obscure le crime d'avoir le premier, du haut de la tribune du Reichstag, dénoncé la faute, avoué les atrocités et les crimes commis en Belgique par les hordes du kaiser. Liebknecht a été lâchement, honteusement abandonné par les faux frères, les socialistes impérialistes allemands qui n'ont pas eu le , courage de défendre,, de venger leur tribun. Demain, les Belges (*) vont peut-être se rencontrer avec ces lâches à Stockholm.! H. Renier, des cheminots Belges. (*) Un seul : M. Camille Huysmans. (N. D. L. R.)

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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