L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 12 Octobre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dz02z13t6v/
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Année •s censs Vena^eai 0^ octoiore 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Foras. Journal «aolistleira «3 m matin Es^as-Êalssaraî ers Hollande Belge est noire nom de Famille. !r>" Taaêes les lettres cîoïverjt ôtî*e adresséfis ai ba5re«2 rte réÏÏ^C«o"f N? Z. VOOHBUROWAL 234-24® «fifSTEBDAM. Xânéîsîloirees: 27S7 et l?7-. Rédacteur en CheS: Gustave Jaspaers. . . ( ciiarles Bermaarid, léonais PïeSrard. Cîo!33»te «Se R«Safactîaiï. ^ Cfraamrtfoir.v. lEmïMa IPzailgaiP.,sB*<fe. Abonnements : Holiandc II. î.50 par mois. Etranger II. 2.C0 par mois. Pour les militaires au iront et les militaires internes en Ho!!ande II. 0.7» par mois payable par anticipation. Annonces: lo cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. GaiÉsian Jja Mut. Continuons à nous occuper de oe qui se passe chez nos ennemis. Les événements réconfortants qui se déroulent sur le front, la victoire franco-britannique au 9 octobre succédant à la victoire britannique du 4, nous donnent à cet effet la tranquillité d esprit nécessaire. Tandis que les soldats de Hai' et de Pébain préparent notre paix, vcyon3 oomment l'Allemagne se débat entra son immeneo désir de paix et son insatiable soif de conquêtes. . Les réosntes séances du Reiclistag eu les déclarations dra membres du gouvernement responsable, en Allemagne, nous donnent là-dessus d'intéressantes précisions. La première, facile à résumer dans cette breve antinomie, o'ost que le peuple allemand ,veut la paix tandis que le gouvernement allemand, c'est-à-dire l'autocratie militaire prussienne, veut la guerre pour les avantages qu'elle compte en tirer. Ce de6ir de paix cliez le peuple allemand doit être bien fort pour que l'autorité militaire n liesite pas à" embrigader cent mille hommes dans un service do propagande de guerre destine à.fcnctionner au frcnit, jusque dans les tran-chécs de première ligne. Car tel est 1 aveu que von Stein, le ministre de la guerre, a fait au début de sa réponse à l'interpellation Landsbsrg. 1/8 soldat boche continue a bien se battre et ce serait faire injure à la vaillance de nos admirables alliés que d'avancer le oontraire. Mais, comme on dit, le coeur n'y est plus. Ceci, nous.le savions déjà par les prisonniers que Français et Anglais ramassent par paquets sur le front de Flandre. Mais un prisonnier, quand il est boche, manque souvent de fierté et il lui arrive d'abonder trop facilement dans le sens de celui qui l'interroge. La confidence de von Stein, parlant librement à la tribune du Reichstag, a plus de prix. Ncu3 ne nous arrêterons pas aux révéla-tiens soi-disant sensationnelles du ministre de la marine von Capelle sur les émeutes qui se seraient produites parmi les équipages de la flotte. Nous avons déjà montré que ce ,,complot" était trop utile au'gouvernement pour être sérieux. Il faut bien le dire, 200 années de travaux feroés et quelques exécutions, pour qui connaît les méthodes allemandes, ce n'est pas une affaire. Micliaelis a aussitôt profité de quelques cas particuliers d'insubordination pour mettre au ban de l'Allemagne le. parti des socialistes indépendants. Pour établir une sorte de cloison étanche contre leur propagande pacifiste, il forme contre eux le bloc des bons Allemands. La jeu peut être dangereux. On peut se compter de chaque côté de cette barrière arbitraire. Même en Allemagne il doit se trouver des gens qui pensent qu'on ne cesse pas d'être un bon Allemand pour vouloir ce qui C3t juste et raisonnable. Les socialistes officiels eux-mêmes l'ont compris. Ils ont laissé prononcer l'excommunication par les seuls partis bourgeois. Quoi qu'il en soit-, une fois les ,,mauvais Allemands" retranchés de la communauté boche, et comme on était désormais entre ■ bons larrons, von Kuhlmann a cru qu'il ! pouvait parler. On dit que von Kuhlmann , remplacera bientôt le médiocre Micliaelis. C'est possible. Ce qui est certain c'est que le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères prononce les discours qu'on s'attendrait plutôt à voir sortir de la bouche du chancelier. C'èst lui le véritable chancelier parlant au public, un personnage que joue si mal l'irritable et prétentieux M. Helfferich. Et si la façon dont s'exprime M. von Kuhlmann plaît à une grande partie du Reichs-tag, elle ne doit pas non plus déplaire aux alliés. En voilà un, au-moins, qui apporte un j^eu de clarté dans un débat où Beth-mann-Hollweg et Michaelis n'avaient fait que répandre de l'ombre et du brouillard. Nous ne voulons rien céder, tel a été le thème des considérations de von Kuhlmann. Il a cru habile de le présenter sous une forme concrète en ne parlant que de l'Alsace-Lorraine. Pour des boches et pour des neutres-boches sans le savoir la prétention de la France de reprendre les provinces qui lui ont été arrachées par la violence en 1870 apparaît comme insoutenable. M. von. Kuhlmann s'attend à ce qu'on dise partout: cette affreuse boucherie ne peut pas continuer parce qu'il plaît à la France de réaliser son programme d'extensions territoriales. Et M. von Kuhlmann s'attend surtout à oe qu'on lo dise en Angleterre. Ses révélations sur un prétendu traite par lequel la Grande-Bretagne s'engage à lier ici son sort à celui de la France n'ont pas d'autre but. M. von Kuhlmann fait erreur. Ce n'est pas> la question de l'Alsace-Lorraine — à supposer qu'il n'y eut que celle-là — qui constitue un achoppement ,à la conclusion de la paix, c'est une question de droit et do justice, c'est la question de savoir si la paix future, si le statut international de demain sera encore fondé sur l'erreur, la duplicité et la violonC9 eu sorte de préparer aux générations prochaines une catastrophe encore pire que celle-ci. La Flandre le sait bien et c'est pourquoi elle se montre toujours unanime, par dessus tant de divergences d'opinion qui ne sont que de surface, dans sa volonté de reprendre son bien et de fermer la plaie toujours saignante à son flanc. La Grande-Bretagne ne l'ignore pas moins, ni l'Amérique, et oe n'est pas un traité particulier, une pure convention d'intérêts qui les pousse à seconder la France, mais cette nécessité de rétablir dans le monde l'équilibre rompu par les -ambitions désordonnées de l'Allemagne. Jamais celle-ci ne cédera, a dit M. von Kuhlmann, c'est-à-dire que jamais l'Allemagne, aussi longtemps qu'il y aura un Allemand capable de porter un fusil, ne consentira à abdiquer son rêve de domination et do «anquête. alliés savent ce qu'il leur reste à faire. Continuer la guerre jusqu'à l'écrasement définitif d'un ennemi inaccessible à d'autres raisons qu'à celle du plus fort Après tant de palabres et de discussions sans cesse renaissantes, c'est toujours à la même conclusion qu'il faut revenir. Seule la victoire nous donnera la paix. Charles Bernard. Suiil» Il lei És ielp El llejJÉBÉ. La ,,Deutsche Ztg." écrit:' ,,Nous avons déjà dit que, si nous comprenons bien l'acte du 12 septembre, le futur roi de Pologne doit être l'empereur allemand. De^même, s'il est vrai — comme nous l'apprenons de source quasi officielle — que l'Angleterre soit désireuse de voir régler la question belge, et que nous soyons | prêts, pour lui plaire — car ce ne peut être que pour lui plaire — à rétablir l'indépen- | dance de la Belgique, nous croyons avoir ua excellent moyen de réaliser cette indépendance : c'est de proclamer roi des Belges l'empereur allemand. ,,En outre, l'empereur allemand, devenu roi des Belges, serait particulièremènt désigné pour assurer ,,le respect du droit à la vie qu'ont les différentes nationalités co-existant sur le territoire belge et l'affranchissement des petits peuples opprimés", les Flamands, par exemple, selon la formule anglo-américaine. Nous adoptons cette formule, et, sous le sceptre du nouveau roi, nous saurons nous y conformer. Voilà certainement la plus efficace, on pourrait dire l'unique garantie d'une sérieuse neutralité".Cet article constitue un bel exèmple de 1 l'humour boche, humour à donner des : nausées. Nous verrons du reste dans quel- j ques mois si la ,,Deutsche Zeitung" sera encore d'humeur à plaisanter. m I |Qi i i ■» La manoeuvre allemande contre h Belgique Henri Lorin écrit dans 1',,Oeuvre" : L'Allemagne veut la Belgique morcelée: elle ai'a pas compris encore que, si différents qu'ils soient par la langue, les goûts, les habitudes, Flamands et Wallons sont une nation indivisible, uno patrie, parce qu'ils, ont la volonté do vivre ensemble : ils l'ont prouvé, quoiqu'il leur en coûtât, pendant "cette guerre qui les a cruellement mais pas inutilement édifiés sur tous iJeurs voisins ; la neutralité belge, celle do 1839, que l'Allemagne a contresignée, puis délibérément violée, n'est déjà plus qu'un souvenir: elle serait une insulte pour des citoyens libres, ! qui ont conquis les titres et qui entendent soutenir lo rang du peuple majeur. Actuellement, l'Allemagne, sentant, lo prix que tous les Alliés attachant à la reconstruction belge, joue de la Belgique comme d'un j gage; elle voudrait bien, obstinée à raisonner j sur sa carte de guerre, no faire porter la discus- j sion que sur les gages territoriaux, en ex ami-sion que sur les questions de l'Europe orientale ! si c'est possible. Mais, en matière de gages, , le3 Alliés aussi sont nantis et très copieusement; leur gage économique est d'une valeur telle que les Allemands redoutent par dessus tout qu'ils ne lui en opposent la possession; est-ce que les puissances de l'Entente né tiennent pas, entre elles, le marché presque complet de beaucoup de matières premières : métaux, grains, bétail pour l'exportation, laine, coton, etc.? Si elles s'organisent sur ce terrain très solide, elles seront surprises elles-mêmes de constater tout ce que l'Allemagne abandonnera de son bluff des gages territoriaux.• Mes lieras cl¥îîs. Nous apprenons de Bruxelles, écrit lo ,,XXe Siècle", que les Boches ont condamné à mort ,,pour délit politique", c'est-à-dire pour crime de patriotisme, M. Constantin Mallieu. Sa peine a été commuée en travaux forcés à perpétuité et ce courageux patriote a été incarcéré en Allemagne. Combien de vaillants expient ainsi dans les geôles d'outre-Rhin le crime d'avoir voulu servir leur pays opprimé 1 Le dernier bulletin de la Croix Rouge de Genève dit que l'agence internationale des Prisonniers de guerre a reçu de Berlin en date du 28 août une série de listes comprenant les noms de 448 civils belges internés dans les prisons de Wohlau, Halle, Co-blentz, Vachta, Grossrudestedt, Apolda, Weimar, Eisenach, Allstedt,'Trier, Hanno-ver, Wittlich, Bonn, Siegburg, Delitzsch, Coeln, 'Saarbriïcken, Lingen, Ems, Ziegen-hain, Cassel, Rheinbach. L'agence a aussi reçu de Berlin en date du 28 août une liste comprenant les noms de 61 prisonniers civils belges pris de juin à juillet 1917 et internés à Limbourg s. Lahn et% une autre oomprenant les noms de 35 prisonniers civils belges pris en février, mars, avril, mai, juin 1917, internés à Iîolz-minden.Heure viendra qui tout paiera, mais il faudra, au jour de la victoire, beaucoup de vigilance et d'énergie pour arracher à la barbarie boche toutes ses victimes. Pqup oïos œuvres Nous avons reçu de la part de M. le Commandant Grégoire, à Ermelo : r&ur les Prisonniers de Guerre... 0.60 ,, n >> Orphelins de la Guerre 0.60 ,, le Dubbeltje belge -. .-. 0.60 ,, * // y a un an 12 octobre 1916. — Les Italiens progressent. sur le CarsfA et -font 1771 'prisonniers. 12y'i Macédoine, les Serbes occupent Brod. En Belgique. Vaii Steenberghe en Suisse. stances parfois plus terribles, mais en nombre. inférieur aux statistiques de jadis. n an Steenberghe est rentré à Bruxelles, * * * après un petit vovago de plaisance qui ne man- ' . , qua pas d'imprévus. Le mois de septembro Peu a oeuvres sont aussi intéressantes était précisément favorable aux excursions en tout eu étant aussi modestes que celles qui Suisse, d'autant que celles-ci sont peu couteu- sont groupées sous le nom d',,oeuvres de ses quand on y est envoyé par la Folitieke Quartier" à Bruxelles-Ville et d',,oeuvres Abteihmg de Bruxelles. C'est ce qui détermina gou>> dans les autres communes du Van Steenberghe a se rendre a Geneve et a ~ _ ,, Berne Grand-Bruxelles. Elles sont groupees en Qu'est-ce que oe V an Steenberghe? Un avo- fédération, dont les comptes, centia- cat raté, ancien juger suppléant au tribunal lisés à la date du 30 juin, viennent d être d'Anvers. Nos lecteurs connaissent son nom. définitivement arrêtés. Nous l'avons ajouté à la liste, déjà «longue, des Pendant les douze mois • de l'exercice traîtres à la cause belge. Il n'est donc pas 1916-17 les différentes oeuvres fédérées utile de repeter ici qu il s agit d'une façon d ak- o , i • i0 tiviste pacifiste à outrance! onfc P*lÇu' na ? ' ^ Son voyage remonte à quelques semaines. tçtale d»e fr.^ 1.811.804.09, alors^ que po Mais les impressions de Van Steenberghe. que l'année précédente ce chiffre n était que publie ,,Lo Bruxellois", remontent à quelques de fr. 723,033.44. jours. On jugera mieux de l'individu par ses Pendant ce même exercice il a été dis- actes et par ses paroles. Qu'a-t-il fait? Un à 5 936 familles, composées de voyage en Suisse, ,,via l'Allemagne", pour aller lg 01g onnes un total de fr. leter la mauvaise semence parmi nos compa- ^ triotes réfugiés. Qu'a-t-il dit^ Non seulement 2.113.2/1.14. Ces ahiffres p des bêtises, mais aussi des mensonges dans le procèdent étaient respeciivement de 4.«51 y genre de ceux-ci: ,,Mon pays est à bout; la familles, comprenant 11.069 personnes, seule façon de le Sauver, ou de sauver ce qui ayant reçu 787 mille 652 fr. 04. en reste est de traiter; d'ailleurs, des docu- frais généraux sont extrêmement monts inédits que j'ai découverts dans nos m d ^ puigquô pour l'exercice 1916- archives nationales démontrent qu en droit la ' r 1 ,1 i co „ situation internationale de la Belgique était 1917 ils ne se sont eleves q < . v P- • mal définie, etc." ^ pour les „03uvres de Quartier et a 4.26 Les souvenirs de Van Steenberghe, enregis- p.c. pour les ,,oeuvres du Sou , soit en très par ,,Le Bruxellois", sont savoureux: moyenne à 2.96 p. c., en légère diminution „A Genève, dit-il, accueil froid. Je mo sen- 6ur l'exercice précédent, où ils n'étaient tis heureux à Berne, dans un entourage vrai- urtanfc que de 3 p. c. C* derniers chiffres disent éloq—ent. raient à ma conférence un plein succès. Je comment les dirigeants de ces ojiui dois toutefois ajouter qu'au Département p,o- prennent leur mission. litique on voulut m'empêcher do faire ma con- " * * * férence en invoquant des motifs analogues à . , yi ]es acoapareur3 s'atta- ceux de mes adversaires de Geneve. Mais, a £ , . ^ „ • l'exception de mon interlocuteur haut placé quent au tabac. Ces derniers j - du Palais fédéral, je n'appris à connaître à a haussé de 10 frs. au kilo. Des produits de Berne que des gens qui souhaitaient la fin toutes espèces arrivent au marché sous le rapide de la guerro par une paix do concilia- non! de tabac. Des millions de cigarettes tion. Ma conférence fut très écoutée et mos '^vendent cù tout sa trouve,, sauf du ta- documents excitèrent le plus vif intérêt. TJ11 b Beaucoup do fumeurs en fuirent ma- groupe d intellectuels suisôcs m exprima aus- , . A . . , _ sitôt le désir que le texte de mort discours Mes et on constate, un cas dompoison- fût publié". nement avec suite mortelle au faubourg do A Genève, comme écrit l'avocaillon, accueil St. Gilles. La spéculation s'étend déjà sur froid. Très glacé en effet. C'est tout juste si ]a récolte prochaine et il faut s'attendre Van Steenberghe ne fut pas jeté h La porte de p]utôt à une hausse qu'à une baisse de prix ht salle de conférence par des Belges indignés. ^ complication de •multiples falsifica- La presse suisse s'oecupo actuellement des . L ,,souvenirs" du Van Stoonberghe en question, tions. Le ,,Berner Tageblatt", notamment, écrit: ,,L'interlocuteur, haut placé dont il s'agît ^ est sans doute M. Ador. D'après nos renseigné-1 530^SU® ments c'est bien ainsi que les choses se pas-' n d COrrespoudantï aux frontières sent. M. Ador a, en fait, accorde un entretien , A -soi, i jûo i>/%TnV.o" à M. Van Steenberghe. Nous ignoron! s'il a mande que, mercredi, a 3 h. J, des bombes cherché à interdire la conférence. Il est très doivent avoir ete jetees encore dans la ai- désii'able que M. Ador fournisse ses explica- rection de Bruges. XI faisait cependant mau- tions à ce sujet. Il ne peut pas nous être indif- vais temps. férent, en effet, de savoir qu'un Belge qui ne Depuis 2 jours les assais de tir ont cessé, partage pas entièrement l'opinion do la Suisse Mardi à 10 h. i du soir, un grand avion française (sic) sur la question belge est em- ^ a repassé ici, venant de-l'ouest, Ar- peche par lo chef de notre poétique étrangère au.desius de Sas-de-Gand, il laissa tom- d exposer .la manière dont il juge la situation 1 . , T ,A de son propre pays. Si le récit de M. Van ber des boules blanches. Immédiatement Steenberghe est exact, il ne serait pas fâcheux les boches de Selzaete repondirent au moyen que M. Ador nous fit connaître les motifs qui do boules bleues ; elles vinrent même tom- lui ont dicté son attitude. ^ _ ber à moins de 200 mètre9 do la frontière, Nous n'espérons pas que le récit de M. Van 6ur ]0 territoire hollandais. Steenberghe se rapporte à M. Ador; cela, nous ayailt remarquées, l'aéro coupa le répétons • mais, cç que nous esterons c est au.dessus de Sas-de-Gand pour qu'une déclaration de M. Ador intei*viendra & . , , . pour le bien de notre patrie". aller atterrir en vol plane dans les environs ,.La Gazette de Lausanne", qui commente de Selzaoue, non loin de la frontiere. l'incident, relève le .,mélange curieux d'incom- * * * préhension et d'esprit sournoisement agressif" ^ Schoonaarde on déroba un porc apporte- de l'organe bernois. On ne peut pas mieux dire. nanti ^ Tm certain D. Des perquisitions furent Van Steenberghe n'a recueilli — on Helvétie — ordonnées et on trouva, dans la grange du fei- que les. sympathies allemandes. 11 les avait mier ])ekeghel, deux fusils. . déjà On Belgique. Comme campagne do prepa- Celui-ci et son fils furent emmenés comme gando, le résultat a été plutôt maigre ! criminels*et jugés. Le fils fut acquitté mais lo * p-cre écoppa de neuf mois de travaux forcés ! ipn ■ ■ * * * tm zwes... Le docteur L. Karel De Pla, de Courtrai, a , remporté la médaille d'or du Prix Liston à la Les Allemands ont incorpore dans leur armee facuité de médecine de l'Université de Londres. les enfants do Boches qui habitaient la Belgique depuis de longues années. Ce n'est pas — comme on pourrait croire — des jeunes gens A IP a W © de 19 à 30 ans qu'il s'agit actuellement, , ^ Ceux-là, s'ils n'ont eu la prudence de mettre la La misère qui règne actuellement en Aiel- frontière entre eux" et les veldgendarmen, por- giqwe uiisc en lumière par un rapport de tent depuis longtemps lo casque à pointo et le la Société Minière et Métallurgique ,,1ja .1. rovi- ceinturon des „Gott mit uns". Mais à présent dence" au sujet des conditions de vie de ses nos ennemis s'attaquent aux fils d'Allemands ouvriers. âgés de 30 à 48 ans. Ceux-mêmes qui ont été Depuis le début de la guerre cette soci- té naturalisés Belges n'éohappent pas. à la vigi- a dépensé 2,000,000 de Prs. en secours et paye-lance des racoleurs. On sait, en effet, que l'Ai- ments particuliers à 2000 ouvriers et employés lemagne ne reconnaît pas la naturalisation de de cette usine. La section médicale a publié ses ressortissants, à moins que celle-ci ait été un rapport détaillé au sujet de la situation demandée avec l'assentiment ou à la demande sanitaire de3 ouvriers pendant les années qui môme de Berlin, pour entrer plus facilement précédèrent la guerro. Cette statistique est dans les milieux commerciaux ou politiques utile comme comparaison. Il en résulte que d'un pays étranger. A Anvers, nous avons vu J0 pour cent de décès parmi les ouvriers^ pendes maisons do commerce dirigées par deux dant le premier trimestre de cette année — Boches, dont* l'un était naturalisé Èelge. Et bien qu'il n'y eut aucune épidémie — est de il était resté plus allemnad que son associé! 3.1- plus élevé que lo pour cent _ moyen Les exemples deviennent fréquents do su- de l'époque correspondante des trois der-jets beiges, d'origine allemande, que les Boches nières années. La résistance physique enrôlent de force. Uno interpellation eut lieu contre lès maladies est descendue au tiers do à ce propos il y a quelques mois, au Reichs- la résistance normale, tandis qu'un nombre tag. mais, à part les voix indignées de cer- triple d'ouvriers furent inscrits sur les listes tains socialistes, les députés passèrent outre à des malades. ces réclamations. L'armée allemande a besoin Lo poids des ouvriers, à part les jeunes gens d'hommes. Nécessité ne . connaît pas do loi. (3 pour cent), est descendu d'une façon extra- Telle est la morale de nos ennemis. ordinaire pendant le dernier trimestre. Depuis le début de la guerre 35 pour cent des ouvriers ont perdu de o à 7 Kg. de leur A. JB Ie US X © 11 @ S# poids. Le manque de force vitale, qui s'aggrave . , . 1 encore ces derniers temps, est en premier lieu Il sera très intéressant plus tard, quan ^ ^ ja gous-alimentation, 6uite de la guerre nous serons revenus à une vie normale, oc sous_marinej qui n'épargne même pas les consulter les statistiques judiciaires au sujet bateaux du C.'iR. B.,'ce qui provoqua au début de ^influence des circonstances actuelles sui (]e f^vr{er déficit considérable dans l'envoi la brutalité des moeurs. t|es vivres d'outremer. Depuis lonortemps on a pu s assurer de ce * « * E d^eif ^'.Tprcsse Conformément au Code rural, l'autorité oe- actuelle. Il résulte que, malgré la misère et cnpante a décidé que ne pourront glanei sui les bonnes occasions qui abondent, on vole et une terre que les femmes, les emants et les on assassine beaucoup moins. Par contre on est vieillards habitant la commune sur Je territoire frapb'é de la façon violente que le malfaiteur de laquelle se trouve cette terre. Les contieve- emploie actuellement pour accomplir son crime, nants seront poursuivis devant les tribunaux Actuellement on parle beaucoup du dernier belges et devant les tribunaux militaires. Les meurtre, commis sur un sujet hollandais. , trains supplémentaires de glaneurs ont; été siip- ha victime, Antonio Belle, habitant Gans- primes sur la ligne d'Ans a Oreye. Quand les horen faubourg de Bruxelles, possédait un glaneurs apercevaient do loin les soldats aile- mouton. Un mouton actuellement constitue mands, ils sautaient prestement des voitures et une fortune. Des voleurs se sont introduits la s'enfuyaient dans les champs. Avant-hier, les nuit, mais ia victime, qui, pour son maKiiar, soldats ont intimé l'ordre au mécanicien de faisait bonne garde, fut trouvée sans vie par s'arrêter. Tous les chemins étaient gardés. Les des voisins le lendemain matin! glaneurs ou trafiquants se sont vus confisquer Pareils crimes se. présentent souvent dans leurs marchandises. Les opérations m il if a 1res. fiiii eoÉB-attaies le l'einii I l'Ouest Les aHiés repoussent de nombreuses tentatives sHamam-es et consolident leurs nouvelles positions. 2838 prisonniers! La situation sur les autres fronts. Sur !e front occidenta! Les troupes franco-britanniques ont fait 2038 prisonniers, (Communiqué officiel) LONDRES, 10 octobre. Dans la journée les contre-attaques ennemies sur nos nouvelles positions dans les environ^ de la voio ferrée d'Ypres à S'baden prirent le caractère de combats locaux sans apporter toutefois quelque modification dans ia situation.L'ennemi n'entreprit plus de nouvelles contre-attaques. Hier nos troupes, se sont organisées dans les positions conquises en dépit du mauvais état du terrain. L'action d'artillerie continua de part et d'autre. Le nombre des prisonniers faits hier et dénombrés jusqu'ici comporte 2038, dont 29 officiers. Les 400 prisonniers faits par les Français sont compris dans ce nombre. Nous capturâmes également quelques pièces de campagne, mitrailleuses et mortiers de tranchées. Le 9 l'aviation effectua peu de raids, sauf sur le front de combat où 110s pilotes se montrèrent très actifs en dépit du vent fort et des nuages épais. Les nouveaux emplacements des batteries ennemies et d'autres objectifs importants _ furent indiqués par nos aviateurs à l'artillerie qui les prit aussitôt sous son feu. Les aviateurs demeurèrent toute la journée én contact avec les fantassins et ils attaquèrent les troupes ennemies à coups de mitrailleuse. Dans la journée on lança une tonne de bombes sur Staden, et la nuit encore deux tonnes de bombes sur les gares de Roulera, Courtrai, Menin et Ledeghem. ^ Un train ennemi fut touché et fit explosion. Dans les combats aériens 4 appareils- allemands furent abattus et deux autres contraints d'atterrir. Deux appareils britanniques ne sont pas rentrés. Vaine tontative allemande vars Is bois cîo Chaumo. (Communiqué. officiel.) PARIS, 10 octobre. Nous consolidons les positions conquises en Belgique. Depuis hier matin nous avons fait plus de 400 prisonniers.Les Allemands lancèrent une violente at-, taque au nord du bois de Chaume et prirent pied dans notre première Hgne en quelques endroits. Notre artillerie arrêta net les détachements avancés. Lo commentaire Havas. PARIS, 10 octobre. (Havas). Cinq jours après la dernière attaque les Britanniques passèrent à nouveau à l'at-. taque, cette fois-ci appuyés par les Français qui dirigèrent leur action contre un saillant dans nos positions au sud de la forêt de Houthulst. Sur un terrain rendu vraiment, impraticable par les pluies, ils progresseront de 2 kilomètres, enlevèrent quelques placesr solidement fortifiées, firent des prisonniers, capturèrent 2 canons, 4 mitrailleuses et un matériel considérable. En quatre heures l'action fut effectuée et les Allemands furent à nouveau refoules d'une façon irrésistible. Tous les correspondants relèvent l'abattement des prisonniers. L'organisation exemplaire des Britanniques. LONDRES, 10 octobre. Le correspondant de Router au front écrit: Hier après-midi et la nuit dernière la bataille continua sur la majeure partie de notre nouveau front de combat. Bien que noys maintenons 110s nouvelles positions sur la plus grande partie du front, nous avons dû reculer en certains endroits, soit sous la pression des contre-attaques répétées que 1103 troupes épuisées curent à subir, soit sous le feu terrible des mitrailleuses de l'ennemi. Naturellement en prendra les mesures nécessaires à ce sujet et en attendant on peut déclarer que nous avons conservé tous les avantages tactiques obtenus dans la bataille d'hier. Les principales réactions allemandes furent menées contre notre nouveau front; sur la voie ferrée* au sud de la foret do Houthulst. A diverses reprises l'ennemi lança au feu ses réserves en masses compactes, mais chaque fois nos feux d'artillerie et de mitrailleuses le repoussa. En dépit des difficultés de terrain, nous réussîmes à avancer nos canons, tandis qu'on peut admettre que les Allemands, eux, ont dû reculer quelques-unes de leurs batteries. O11 signale que les Allemands rassemblent en toute hâte toutes les troupes fraîches disponibles. Le fait montre qu'ils s'inquiètent au sujet de notre offensive. Notre*avaste organisation fonctionne d'une admirable façoç. 11 n'y a pas si longtemps que les Allemands déclarèrent encore qu'un des avantages que leur fournirait la guerre en terrain ouvert serait leur habileté à diriger des masses compactes de troupes, manoeuvre dans laquelle notre état-major n'a pas pu s'exercer en temps do paix. Or, que votyons-ncha aujourd'hui? • D'après les dires des .prispuuieifc, un grand désarroi règne à l'arrière des lignes allemandes tandis qu'à l'arrière de nos lignes tout marche à souhait; nos troupes font preuve de brillantes qualités au cours des combats et le zèle' des services de transport; dépasse tout éloge. La bouo l'ennemi le plus redoutable. LONDRES, 10 octobre. Le correspondant spécial de Reuter annonce encore ce qui suit au sujet de la bataille de mardi-.; Quelques jours avant l'attaque nos troupes 6e trouvaient devant les ruines de Reu-tel. Comme la place était devenue intenable pour les Allemands, 1103 hommes n'y rencontraient qu'une faible résistance,, mais au cimetière, à droite de là route vers Zwaanbeek, elles se trouvaient en face d'une force ennemie armée de mitrailleuses. Ici de violents combats eurent lieu. Sur certains points les Anglais parvinrent à avancer, mais ailleurs ils furent surpris par des Allemands cachés dans des tranchées rendues invisibles au moyen de fumée. y Hier le feu de mitrailleuses nous causa de grandes difficultés, non par ce qu'il était plus violent que d'habitude mais parce que l'ennemi se trouvait dans une position plus favorable*. Sur un point nos soldats se trouvèrent en face de la 16ième division, composée de régiments rhénans qui pendant tout un temps avaient été au repos à la côte et qui constituaient une force solide. Mais, comme du temps de la bataille de la Somme, la boue était notre ennemi le plus redoutable. • A Poeleapelle et aux environs la. lutte fut particulièrement violente. On annonce — mais la nouvelle n'a pas encore ét<$ confirmée — que nos hommes.se 6ont introduits dans Passchendaele et qu'ils ont même dépassé ce point. Cependant, comme notre artillerie recula son feu de barrage jusqu'au village, ils furent obligés de se replier. Les Allemands étaient épuisés à la suite de la lutte pendant la journée, car la nuit fut relativement calme. Seules quelques actions d'artillerie se produisirent. Le dévouement dos brancardiers britanniques et les exploits de la garde angïaîse. LONDRES, 10 octobre. Le correspondant de Reuter au front écrit : Le dévouement montré par les brancardiers, au cours de l'attaque d'hier, dépasse tout éloge. Ils durent transporter souvent les hommes à 500 ou 600 mètres sur un terrain exposé âu feu et où ils s'enfonçaient à mi-corps dans la boue. Néanmoins ils n'hésitèrent pas un instant, bien que leurs pertes aient été plus grandes .que celles des autres. non-combattants. Une seule. division perdit au cours des combats du 4 et d'hier le tiers de ses brancardiers. Indiscutablement-, les Allemands ont tiré volontairement sur oes hommes. Sur l'aile gauche, où les Français corn-. battirent si brillamment, la garde anglaisa progressa également d'environ 2 kilomètres. Près de la redoute dite Strode Hou se ella fut temporairement arrêtée, étant donné que la place était encore entourée de fil barbelé à moitié détruit et que les mitrailleuses de l'ennemi faisaient feu de toute® parts. Nos troupes prirent la place d'assaut, à coups de bombes, détruisirent le fil barbelé et capturèrent t£us les survivants. Au total, la garde fit 406 prisonniers, dont 6 officiers. L'attaque fut préparée par un feu da mortiers d'une; violence telle que, lorsqu'il cessa, de nombreux Allemands se dirigèrent vers nous, les bras levés. Ils avaient déjà assez de la bataille avant qu'elle eût commencé.Les motifs de la nouvello tactique alfemandSo LONDRES, 10 octobre. Le correspondant do Reuter à l'aile gauche des Britanniques écrit : On peut tirer deux conclusions importantes du résultat de la dernière bataille, lo. Le système de groupement en échelons a subi un échec complet; 2o. il en a été de même pour la dernière trouvaille du com-i^Andement allemand de remplacer les trous d'obus mis en état de défense par des lignes de tranchées fortifiées, qui n'offrent pour ainsi dire plus d'abris après un violent bombardement.Il est établi qu'il est plus difficile d'exécuter -un tir précir sur des trous d'obus, parce quils sent moins repérables pour les avions. Mais, selon les dires des déserteurs qui gagnèrent nos lignes, pendant les jours qui précédèrent l'attaque les Allemands se sont rendus compte qu'ils 11e peuvent pas confier à leurs hommes la défense de telles positions. Sous un feu violent les soldats doivent être livrés à eux-mêmes dans les trou3 d'obus, p'arce qu'on ne peut pas les surveiller.Pendant la préparation de l'attaque les officiers se trouvent dans les nids de mitrailleuses dites boîtes de pilules ou dans d'autre3 abris pareils et ils ne peuvent exercer aucun contrôle sur leurs hommes. Ces derniers ne se trouvent par conséquent pas à leur poste pendant l'assaut ou se trouvent dans un. état d'esprit où ils jugent plus sa£e de se rendre prisonniers que de combattre.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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