L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 11 Juillet. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4746q1tg5w/
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4ê«"e Annéi 5 Ï3SC T3E SdUnH^Af fldT&fli L'ECHO BELGE L'Union fait ia Fores W . _ 1 - «, --a. -A- 2 ^-71 2 *-*. jrJtf* **-+* »•» •*■!> <T3t. S itr- rC"î- -T^* TV-^ 1T Ir-IT/f^lK t»-« ^41/f R.rf'i.o gsaf nnftto nniti tfo Ftiintift. Towies les lettres doivent êtra aarGS&£2& J* g*<r*.$ic*n z M- 5£. VOORBïJK'G^V./VIL* 234"*24C Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard,René Chambry Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabie in situation oinicne. L'espoir de voir se reformer bientôt ui front de l'Est est tenace. Le meurtre de M de Mirbaoh, l'ambassadeur allemand a Mos cou, ne manquera pas de le taffennu. Le atteintes à l'inviolabilité de la persemn sacrée de3 ambassadeurs ont toujours fourn cJee prétextes d'intervention eb rapporte d ères bénéfices aux pays intéresses. C est ui meurtre, celtfi de l'archiduc Ferdinand et d la comtesse Chotek, à Serajevo, qui a dorai-à l'Autriche l'occasion qu'elle recherchai depuis longtemps d'attaquer la Serbie. Pa exemple, l'avenir nous dira le bénéfice qu les gouvernements de proie de Vienne et d Budapest) en ont tiré... L'expérience est trcp actuelle pour qu l'Allemagne n'en profite pas. Aussi ne doit ou pas se bâter de conclure à imointerven tion armée de l'Allemagne en Russie. Le toi de la presse boche, si monté qu'il soit, es significatif. Pas un mot de reproche coutr 3ea bclschevist-es. Pour les Allemands comm« pour le3 bolschevistes eux-mêmes, l'attenta «st. dirigé plutôt contre le gouvernement d< OGenine et de Trotzky que contre l'AHema gne. Le militarisme et l'autocratie alleman des ont d'étranges faiblesses pour l'anarchie eb le communisme russe. Ceci n'a-t-il poin trahi la cause de la démocratie eb dé h liberté au nom de cela? Les révélations qu ont été faites dernièrement sur le trait* secret conclu entre l'Allemagne et la Grandi .Russie au sujet du sbatub futur de la jfo-ilogne sont, à cet égard, assez significatives. La république de3 Soviets est vendue à l'Ai-. lemagne au sens le plus étroit du mob. C'est ce qui explique, par contre-coup, les faiblesses non moins étranges que l'anarcilxie et le communisme russe ont pour 1 autocratie et le militarisme allemand. Ce n'est pas Lenine et Trotzky que la chancellerie de Berlin vendra responsable du meurtre de M. de Mirbach eb ce. n'est pas contre les gardes ronges que l'Allemagne enverra ses divisions, bien au contraire. Elle pourrai^ être tentée de les diriger contre les gardes blancs et de recommencer, en plus grand, l'expédition de Finlande. Il y a là tfcaib ensemble un contraste eb une similitude. Le contraste consiste en oe que l'Allemagne a soutenu les gardes blancs de Finlande oentre les gardes rouges, tandis que dans la Grande Russie elle aurait à soutenir les gardes rduges contre le3 gardes blancs. On le voib, la couleur lui importe peu; elle ne regarde que son intérêt. Quant à la similitude, d'un côté comme de l'autre, il s'agit pour l'Allemagne de maintenir un gouvernement à sa dévotion contre un parti qui lui est hostile. Mais le parti des gardes flancs en Russie, c'est-à-dire le parti des patriotes où les cadets fusionnent avec les socialistes, appuyé par les forces armées tchéco.slofvaques, constitue une autre puissance que les bandes de pillards que le général Mannerslieim n'eut pas beaucoup de peine à réduire. Ce parti est le maître en Sibérie, dans l'Oural et sur les côtes de la ifler Noire. Il a de3 chefs expérimentés; il possède une organisation. L'Allemagne ne peub songer à entamer la lutte contre lui sans distraire une part de son attention du front de l'Ouest où 6e jouent ses destinées. Intervenir en Russie c'est reprendre oentre Iles armées alliées de la France et de la Grande-Bretagne, renforcées par les armées do3 Etats-Unis, une position défensive sans issue. C'est le suicide. Mais que, d'aubre parb, les gardes blancs et les Tohéco-Slovaques chassent les bolsche-viste3 de Moscou et de Pétrograde, eb voici le front de l'Est qui se reconstitue. Faute pour l'Allemagne d'avoir pris l'offensive contre les forcés de réaction qui tentent de reformer l'unité de la Russie, ces forces de reaction triomphantes prendront l'offensive contre elle. Et c'est la mort. Vraiment la situation est trop sérieuse pour que même le meurtre de 6on ambaésa-deur puiss? faire départir le gouvernement de Berlin d'une réserve que les circonstances lui imposent. Moins que jamais il pourra jouer du gantelet de fer eb <iu glaive toujours aiguisé. Sans doute une telle conduite pourra être difficilement observée par ses diplomates maladroits et ses militaires impatients. L'Allemagne, au cours de cette guerre, a commis trop de folies pour que nous ne désespérions point de lui voir commettre une folie de plus. Mais notre diplomatie, à nous, n'a point- non plus été toujours sans reproche. Saura-t-olle profiter des chances que l'avenir le plus prochain certainement nous réserve à l'Orient de l'Europe? Nous 1 espérons, non point que l'issue de la guerre en dépende mais parce que cette issue*^ heureuse pour nous, peut être avancée avec de 1 a propos et de la décision; Chartes Bernard. Un cou® de main- (Front belge, 14 juin 1918 : d'un témoin oculaire). — Qui s'inquiète encore d'un jjcoup de main" dans les formidables communiqués d'aujourd'hui? En regard de la grande bataille engagée, l'incident perd de son importance pour le public. Mais l'ac-[beur risque sa peau ici comme là. Chaque nuit, sur notre front, des hommes partent, dan3 le ,,no man's land", sur le sentier de la guerre, la vraie, la guerre d'aventure, hardie, presque amusante, la guerre d'embuscade3, d'escarmouches, do marche rampante, où l'oeil guette, l'oreille écoute, le pas s'étouffo et qui anime à la fois le corps et l'âme. Avoir vingt ans et faire la guerre comme cela ! L'autre nuit, après une préparation d'artillerie d'une précision remarquable' et qui enthousiasme les fantassins, un détache- ! ment s'en alla explorer les abris au nord de Dixmude, cueillit un prisonnier eb mit qual^ues Allemands hors d'usage/ La nuib suivante, ce iub du cote d. As schoop que les patrouilleurs se disbinguèrent Cebbe fois, le raid fub plus imporbanb. L bub ébaib de faire des prisonniers: on en râ mena quarante-cinq. Eb vingb-deux: cada 1 vres, donb celui d'un officier, r^sbèrenb su le berrain. Voilà le résulbab de l'expédition ' Elle vaub d'êbre conbée par le menu. 3 * « * ? Les dernières recommandabions o'nb éb faibes, la besogne réparbie, les consignes ré pébées, le3 armes disbribuées. Tout est prêt A trois heures, le détachement se glisse si - lencieusement hors de la tranchée. Puis il s ^ scinde. Le gros va se poster en embuscade Si une conbre-abbaqiy- se déclenche, sa mis 3 sion est de la briser. Ces hommes vont fair le guet pendant que'le3 autres feront 1 coup. Ceux-ci avancent en rampant. Ils fon ainsi trois cents mètres. Ils ont tourni l'abri à explorer et évité un petit poste. Il s'arrêtent un instant, tapis dans les haute | herbes. L'obscurité se dissipe lentement j. Brusquement, de l'autre côté*des barbelés ^ surgissent trois Allemands. L'un porte mo 5 nocle: un officier sans doute. Ils s'arrêten t et prêtent l'oreille à un bruit étrange. Vont ) ils discerner que c'est un ,,parleur" qu _ commence à fonebionner pour donner h signal à l'artillerie? Le momenb esb angois s 6anb 'pour les'guetteurs. Mais les Allemand: .se rassurenb eb s'éloignenb vers l'arrière. C'esb le moment d'agir. Au signal, l'ar • tillerie entre en acbion. Elle ébâolib une bar ; .rière de feu enbre les aubres postes aile j mands eb celui que l'on doib explorer. Les hommes braversenb rapidement les trois réseaux de barbelés qui en défendent les approches. L'officier parcourt en sens contraire la piste suivie par les trois Allemands. Voici le parapet de la tranchée. Il s'accroche à quelque chose qui se trouve être une mitrailleuse. Un homme s'en empare et-la transporte dans nos lignes. Pendant ce temps, l'officier et ses braves se précipitent vers un formidable abri. C'est un ancien emplacement de pièce.' La plate-forme couverte constitue une espèce ,,d'antichambre" où un groupe d'Allemands se presse pour voir le tir de barrage. Ce sont de jeunes recrues qui ont un mouvement de recul en voyant' surgir devant eux des soldats belges. On leur crie de se rendre. — Une fois... deux fois... trois fois? ; C'est fait. Un Allemand roule par terre, abattu d'un coup de revolver. Alors, c'est la panique. Quelques grenades à l'intérieur des sapes achèvent de décider une bonne partie de la garnison à se rendre. D'eux-mêmes quelques prisonniers gagnent nos lignes. Mais autour de l'officier des hommes s'organisent pour la résistance. Une mitrailleuse installée dans un abri entre en action. Ello est rapidement réduite au silence. Le patrouilleur Craen, un ancien marin, crie en allemand à l'officier de se rendre: — Nein ! D'un coup de poing au visage Craen l'abat puis l'achève d'un coup de revolver. Cette besogne expédiée, il aperçoit sept Allemands qui. fuient vers leurs lignes. Il se met à leur poursuite, les rejoint, casse la tête à un, en blesse un autre et ramène les cinq autres tout à fait assagis. Un autre patrouilleur, Aerts, à qui une vague ressemblance avec le petit caporal a valu le surnom de ,,Napoléon", s'en va faire un tour de sa propre initiative, dans un petit poste, et revient avec un sous-officier et quatre hommes. Le gradé se déclare satisfait d'être prisonnier: — Je vous attendais, confie-t-il à ^Napoléon".La garnison du poste est prisonnière ou exterminée. Une troisième mitrailleuse installée en barbette a été capturée. L'expédition a complètement réussi. Les patrouilleurs rentrent, ramei\ant leurs prisonniers, cependant que l'artillerie continue à battre efficacement les autres blockhaus. Le coup de main proprement dit a duré moins de vingt minutes et nous n'avons perdu qu'un homme. lin brigaiier-iénéral lie î'grmés iiriîaniiips d'origine beige. Le brigadier-général Adrien Carton do Wiart bat tous les records de l'héroïsme. Son nom se trouve de nouveau sur une liste des blessés qui vient d'être publiée. Il avait déjà reçu une blessure dans la guerre des Boers, où il servit dans la Middlesex Yeomanry, et il perdit un oeil lors de la campagne du Somali-land. Au cours de la grande guerre, un éclat d'obus lui enleva la main gauche pendant la bataille à Ypres, en juillet 1916 ; il obtint alors la Victoria Cross. Depuis il a reçu, le Distin-guislied Service Order. A cette 'lutte épique à Ypres il parvint à rallier, à grouper et à diriger trois bataillons qui avaient perdu tous leurs officicrs. Le général a d'autres .blessures .moins graves à son actif, mais toujours il les a dédaignées, restant dans la mêlée. Le père du général Carton de Wiart était Belge; c'est lé neveu do notre ministre de la justice, du chevalier ÏSdmond Carton de "Wiart et de Mgr. Carton de "YViarfc. Ce héros n'a que trente-cinq ans. Anciennes tapisseries de Bruxelles et des Flandres. A une vente do tapisseries qui a eu lieu à Londres, le 11 juin 1918, quatre panneaux do Bruxelles, du 17e siècle: ,,Diane à la chasse" et thèmes semblables, ont été achetés pour 132,500 francs, tandis qu'un panneau flamand du 16e siècle trouvait acquéreur à 39,750 francs. Il y a m m 11. juillet 1917: Les Russes s'emparent de Tîalicz, passent la Lomnica, font 2000 prisonniers et capturent 80 canons»1 En Belgique. • Les Conseils provinciaux et l'Indemnité de guerre té Les Conseils provinciaux de Belgiqù 3_ convoqués en session extraordinaire par ur fc ordonnance de l'autorité militaire allemai de, signée par le quarbier-maître génér; îe Hahndorff eb contresignée par le généri 3. von Zwelil pour le gouverneur général, i s. sonb réunis en juin. -e La session a été d'ailleurs forb courbe < [0 n'a comporté qu'une séance. Les bcchj it avaient pris soin d'en arrêter eux-mênn Lé l'ordre du jour, qui n'étaib pas très con ls pliqué. Il s'agissaib uniquement, pour n< >ç assemblées provinciales, de décider de3 voi< t>. et moyens de payer aux Allemands, pour 1 5> période de six mois allant jusqu'en ne ). vembre, les mensualités de la contributic it d© guerre de 720 millions imposée à là Bel t- gique, eb, en second lieu, d'assurer le pai< ment des bons du Trésor venanb à échéanc [e en juin eb septembre eb des coupons d'ir 3_ béret des emprunts effeebués en vue d [g paiement de la dite contribution de guerre A ces deux questions, qui sont à vue dire d'un intérêt palpitant pour les boches devaient se borner les délibérations des Cor 6eillers provinciaux. (S Dans chacun des chefs-lieux, un représer banb du gouverneur général allemand assis baib à la séance. On comprend que, dan les conditions où nos assemblées sont admi ses à délibérer, la discussion ne peut prendr ] qu'un développement plutôt restreint. 1 e s'agit ici d'une pure formalibé, eb les Cou _ seillers provinciaux n'avaienb qu'à donne _ puremenb et simplement une approbation qu'ils no pouvaient refuser,#ux décisions d □ l'envahisseur. C'est ce qu'ils ont fait. Il nous revienb toutefois qu'au Consei provincial du Brabaiït plusieurs membre e ont, en fin de séance, manifesté l'intentio] t de s'occuper d'autres questions. Le repré e sentanb du gouverneur général leur a bruta _ lement fait comprendre que toute autr délibération que celle des questions portée à l'ordre du jour leur était formellemen ,3 interdits et qu'ils n'avaient plus qu'à s t retirer. De la parb des conseillers insister davan c tage eût pu leur coûber cher. t La Terreur boG!isa î * Déportations en masse dans les Flandres, } Dans la leçalibé industrielle de Webberen sibuée à une quinzaine de Idlomèbres d< Gand, sur la ligne. Alosb-Bruxelles, broi: cents ouvriers, qui avaienb refusé de signe: des contrats ,,volontaires" et d'aller tra vailler aux réparations des bâtiments mili taires du côté de Bruges, viennent d'êtr< emmenés de force eb dirigés sur la région di fronb. La population de Wetteren esb libtérale ment terrorisée, car on craint que cette mesure prise par les barbares ne soit le pré lude d'autres déportations en masse. Un bataillon en armes était venu d< [j Gand avec des mitrailleuses pour cette cir constance; le bruit avait, en effet, court parmi les Allemands que la population étai décidée à s'opposer par la violence au d pa-rfc des malheureux déportés. , i a .8 II y a quatre mois, un employé de 1 L- Brasserie de Koekolborg, locataire piinc. il pal de l'immeuble n. 76, delà rue Lavallée il à Molenbeek, reçut la visite d'un anciè e camarade, un nommé M. Léon, habitai Saint-Josse-ten-Noode, qui lui demand sb s'il pouvait lui confier une malle contenar :s du cuivre et du cuir. L'employé do braî is serie consentit et il cadha la malle clans s l- cave à charbon, rue Lavallée! Depuis lors >s 'le mystérieux M. Léon ne donnait plus s: s gne de vie. Intrigué par l'odeur étrang a que dégageait depuis quelques jours cet* »- maile, l'épouse de l'employé de brasseri n esb allée avertir samedi mabin la police < .- Molenbeek. Celle-ci s'esb rendue inimédk !- temenfc sur les lieux et a ouvert le récipiei e suspect. Il renfermait sous une couche d chaux le cadavre d'un homme d'une cin J quantaine d'années, tout habillé; il é^ai . plié en deux, avait les bra^cb ]es jambes li< ,i et portait au oou une profonde entaille d , ' couteau. Les bottines étaient enlevées. L'identité du cadavre fut aisement éta blie. C'étaienwes dépouilles de l'ex-encais - seur de la Brasserie do lvcekelberg, dispar depuis la fin de février, -où il devait pere s voir pour environ 25,000 francs de quittan - ces. La femme, mise en présence de son dé 1 funt mari, le reconnut tout de suibe, ains - que le directeur de la Brasserie de Koekel r berg, égalemenb mandé par le Parqueb. , Apres avoir pris diverses photographies d 3 cadavre, il fub bransporté à la morgue di cimetière communal de Molenbeek, eb le 1 époux détenteurs de la malle mystérieuse s après avoir subi plusieurs interrogatoires i furent écroués à la prison de Saint-Gilles - j La justice recherche maintenant l'énig ■ matigue M. Léon, qui selon les dires de 5 prévenus leur a confié lé coli3 mortuaire 5 La victime de ce crime énigmatique étai j un homme fort estimé. Ses deux fils son > soldats. * * * Un vol de 250,000 francs de titres et d'aï gent avait été commis, à l'aide d'effraction à la Banque Nationale de Bruxelles. La po lice judiciaire, avertie, mena l'enquête dan le plus grand secret. Elle a fait honneur ai flair de "M. Ertel, officier de police inspec teur, qui est parvenu à découvrir le coupa ble, un certain J. C—, de la chaussée di Wemmol, à Jette-St-Pierre, employé de 1î > Banque, chez qui on a retrouvé une parti* 5 importante du magot. Dca titres, vendu: * chez des changeurs de la place, ont été ég"aie ment retrouvés. Il ne manque plus qu'un* ■ cinquantaine de" milliers de francs, ono M Ertel ne désespère pas de retrouver. L'em s ployé indélicat a été écroué à la prison d< 1 Forest. v > A âriîvers M. le juge d'instruction R. Taquet vien de mourir à l'âge de 51 ans. C'était M s Taquet qui avait mené, dans le temps, l'in ■ sbruebion. de l'affaire du Théâbre Modern et de Parisette. Il était connu pour 6 i grande sévérité. Les opéfati®res militaires,, Les aiSiés pistai leurs siosès lie i§s lalksns Nouveaux progrès des Italiens. — 1300 prisonniers. — Une aîiaqm réussie des Français. — 130 prisonniers. Vaines tentatives de l'ennemi à l'Ouest. , Sur le fro&rô bsSge. dans les régions d'Antlieuil, de Mouïin-Sou<; ' Une reconnaissance ennemie repoussée, Tout-Vent, de Coeuvres, aux lisières de 1; ,n • . . 7 foTeb de Viilers-Cotterêts, au bois de Bel (Communique officiel.> n , i • j ir vit l j- j ■ leau, dans la région' de Vaux et de la cot LE HAVRE, 10 juillet. Faible ûebivibe 204. J d'artillerie sur le front belge. Une recon- Ces actions localas nons ont rapporté ui s naissance ennemie cherchant à abbaquer un nombre appréciable de prisonniers. C'es j, de^ no6 posbes à l'ouest de Langemarck, a par paquets de 50 et de 100 parfois, menu , été repoussée, davantage, que nous les avons ramenés. El 1 additionnant ceux que nous avons faits de " Sur la front cccsdental. puis 15 jours en coopération avec les troupe Vaino tentative ennemie vers la ferme américaines, qui se sont particulièrernen Chavigny. castinguees au bois de Belleau et à Vaux (Communique officiel.) 011 arrive à un total de plus de 5400, don- 5 PARIS, 9 juillet. Une contre-attaque sur les una soixantaine d officiers. k positions conquises par les Français au sud de ; l'Aisne, vers la ferme Chavigny, échoua sous le « , , ni , feu des Français. / _ Sur 10 front USUM. Au cours de l'attaque exécutée ce matin à bataille de la Piave et l'opinion autrichionn< l'ouest d'Anthcuil, les Français firent 530 pri- I sonniors et capturèrent 'uno trentaine de PARIS, 10 juillet. (Ilavas). Les discus mitrailleuses. siens et les polémiques sur la dernière ba Journée calme sur le resto du front. ; taille de la Piave sont loin d'être terminée: .,r r * en Autriche-Hongrie. Après avoir été déiî Pas d événements importants, ,, , . . -, 0 .} v , •' ; , 1 omet de plusieurs incidents a la (Jhamibn (Communique offioielj i • - n i i. t r TA^nn-no a • n 4- n ,-1,, lionoToise, ou elles donnèrent lieu aux fa LONDRES, 9 juillet. Commun que du d|olarati<>ns d feideut du consei quartier général anglais en Franoe. Wek«rle" vodei maintenu Rien a signaler du front britannique b les' „MiinClienier Neuste Naolirich Hier nous avons détruit 7 avions aile- ^ -du g annoncent I( mands et-6 autres avions sont tombes des- ministjre de ^ & austro-liœiçrois empares. Nous avons perdu^.appareils inteTrogé à propos du crédit qu'il fal Dix-neuf tonnes de bombes ont ete lan- ]ait rfter au^ • fcnfc 6Ur ]{ cees principalement sur les voies ferrees difficile dans laquelle s'est trouvé, de Roulera, Tournai, Wavnnand et sur les i'ari,léo austro-hongroise dans la dernière of dépôts de Warneton et Bac-St. Maur. fensive contre l'Italie, a déclaré que cej Les derniers succès françaiià bruits etaient dénués de tout fondement-PARIS, 10 juillet. (Havas). Depuis la Cel,a n'empêche pas que la parti allemanc fin de la dernière offensive allemande au présentera une motion dans le but^de provo-nord de Compiègne, bien qu'aucune action clu®^ une discussion a la Cliambre à ce sujet, de grande envergure n'ait eu lieu sur notre . €S^ P?6 (ïu au cours cette disfront, nous n'avons pas cessé cependant cussion le ministre de la guerre austro-hon-d'harceler l'erfuemi par des opérations de or01s sefa oblige d admettre certaine faite détail qui'nous ont permis d'améliorer nos 5iue maintenant _il s empresse un peu trop ment". En attendant les protestations de: journaux continuent. Voici la ,,Deutsches Volksblatt" qui écrib ,,La bataille de la Piave esb finie, mais nom déplorons le résultab de la lutte; les cause ■ de notre insuccès stratégique proviennen principalement des -conditions améliofrées d-notre adversaire. Nous avons dû renonce: aux gains territoriaux que nous avions réa lises, mais ce qui importe c'est de frappe; l'armée adverse, ce qui a été fait". Evi demment, le journal oublie de dire de quel sacrifices autrichiens l'armée italienne a éb ,,frappée". Les résultats de la guerre aérienne en Italii PARIS, 10 juillet. (Havas). Le service d< l'aéronautique et de -l'aviation italienne f contribué efficacement à la dernière bataill de la Piave et aux dernières opérations Entre le 15 eb le-25 juin les avions do chassi alliés ont ababt-u sur le fronb italien 10' avions et 7 dracjien ennemis. Cinq inilh bombes ont été lancées sur des objectifs mi iitaires. Les avions italiens sonb allés jusqu'i Laybach, Zagabria, Ivarisbadb eb Fiume oî ils ont jeté des manifestes de propagande ' 205 avions de bombardement ont lancé 7' tonnes d'explosifs; au cours de la même pé viode l'aviation italienne a perdu 9 avions e" 3 ballons. Les opérations dans les Balkans Les Italiens étendent leurs succès. 1-300 prisonniers I (Communiqué officiel ) ROME, 9 juillet. (Stefani-) En Albanie les Ibaliens continuèrent leur action à l'aile gauche. Après un bombardement" préparatoire, auquel des monitors do la marine britannique prirent parb, l'infanterie, porbant de la Vojousa inférieure, s'empara d'assaut après une lutte violente des hauteurs entre Levani et Monastero Pojani, tandis que la cavalerie, passsnt entre les versants ouest du Malakastra et la mer, attaqua l'ennemi dans le des et détruisit les pons sur le Se-meni, près de Metali. Dieri bomba enbre nos mains. Au cenbre nous nous emparâmes des fortes positions da Cava Glava et de Co-rocof, quo l'ennemi défendit avec acharnement. Sur la Tomorica supérieure nous occupâmes! es hauteurs de Cafadovris. Des avions italiens eb anglais prirent une part très active à la lutte. Le nombre de prisonniers augmenta jusqu'à 1300. Le nombre de canons, avions, mitrailleuses, etc., capturés par nous, n'a pas encore été établi. En Macédoine, dans la nuit du 8 juillet, après une violente acbion d'artillerie l'ennemi exécuta deux coup3 de main' près de la cote 1050, mais il fut mis en fuite par notre feu. • * Succès franco-italiens sur la Tomorica. (Communiqué officiel.) PARIS, 9 juillet. Sur le front en Albanie, dans la région entre Devoli et la Tomorica, les Français complétèrent leurs succès par l'occupation, après une vive lutte, do la série do hauteurs de Bopnia entre Cafahevit et Maligjar-perit. Les Français firent prisonniers 130 .bulgares . Sur l'aile gauche dès Français les Italiens occupèrent les hauteurs de Gava IV vris et réalisèrent des progrès sur la rive gauche do la Tomorica. L'infanterie et l'artillerie bulgares furent >S très actives sur le front en Macédoine, surtout dans la boucle de la Tcherua, où cinq détache-l. ments avancés tentèrent de pénétrer dans les iâ lignes françaises. Mais leurs tentatives' échouè-rent complètement et ils subirenb de forte» pertes. Lu V le Les désertions dans l'armée bulgare. >r Le correspondanb du ,,Times" à Salo-L" nique a eu l'occasion de consulter au quar-•r tier général français des 6tabisbiques au sujeb f" des désertions dans l'armée bulgare au front macédonien. Ces désertions augmentent -G dans do fortes proportions. Les chiffres pour les six derniers mois sont: janvier 54, fé-ie vrier 30, mars 39, avril 59, mai 170, juin 210. Tous les déserteurs déclarent que la vio 0 en Bulgarie est intenable. Dan3 l'armée a l'insubordination augmente. Ces derniers 0 temps, à plusieurs reprises, des débaclie-3" ments ont refusé d'exécuter des ordres d'at- taque. Beaucoup de soldats ont profité de leur congé pour partir vers les montagnes où ils se cachent, i- ? Les opérations en Afrique. s. La lutte au Mcrco. 7 LONDRES, 10 juillet. (Router.) De ï- Tanger au ,,Times" : Au cours des derniers ;t succès réalisés par la colonne mobile au nord de Taza 300 rebelles, dont 4 Allemands, furent tués. Abdoul Malek èb l'Allemand Herman Bar tels, qui dirigeait uni détachement allemand, ont pri la fuite aveo quel--- ques cava"iier3 vers la zone espagnole en direction du nord, où ils espèrent pouvoir lever de nouveaux contingents et rassembler 3 de nouvelles provisions. & L ©25 juin Bohn, consul d'Allemagne à - Tétcuan, fit une longue visite en compagnie . d'un neveu d'Abdoul Malek au camp de t Rousouli. > t II rentra le même soir à Tétouan. 3 Le général Barrera arriva en boute hâbe, 1 aveo 1100 soldats espagnols, à Ergaja, sur la ^ frontière de la zone-espagnole, à proximité ^ du théâtre des derniers événements. Comme le calme avait été rétabli entretemps, ces s troupes, rent-rèrenb a^ camp. ! > Sur Mer Les dernières atrocités allemandes, LONDRES, 9 juillet. (Reuter.) L<4I deux seuls survivants de lougres français coulés la ï semaine dernière dans la Mer du Nord racon-; te"t qup les sous-marins tirèrent sur les équi-pages à bord des canota de sauvetage. Les boches assassinèrent do la sorte 10 ou 17 mate-' lots. , Combat entrd un sous-marin et oinq avions. LONDRES, 9 juillet. L'Amirauté mande: 3 Un sous-marin britannique, en patrouille au . large do la côte orientale de l'Angleterre," fut attaqué à coups de bombe et do mitrailleuse par cinq avions ennemis le 6 dans l'après-dinée. Un officiGr et cinq içarins furent tués. Le sous-marin ne fut endommagé légément et rentra au port d'un à la remorque autre sous-marin.s Un navire hollandais attaqué par un sous-marin allemand. Mardi soir, à 7 heures, est arrivé à Scheve- - i ningue, à bord du ,,Sch. 114", l'équipage du i navire hollandais ,.Frederika", qui, se ren- 3 I dant au Havre via Yarmouth fut bombardé > J le 9 juillet à 21 milles au nord-ouest du "Water-1 i weg Par lln sous-marin allemand avcc le résul- 1 Es» France La solidarité franco-américaine PARIS, 10 juilleb. (Havas). Le président Wilson a répondu dans les termes ci-a-prèi au télégramme que le président de la Repu blique lui avait adressé à l'occasion de lé fête de l'indépendance des Etats-Uniî d'Amérique: ,,.C'est de plein coeur que j'accueille votre message de félicitations pour le jour de l'in dépendance américaine. Il est naturel qu< ce glorieux anniversaire sodt devenu le té moin de la fraternité des peuples libres dam la cause de la souveraineté nationale. L( fruit heureux de l'ancienne association de nos pays dans la cause de liberté apparaîl logiquement aujourd'hui dans l'union de ncs nations vouées à la tâche splendide de maintenir leurs droits en face de l'agressior barbare. Nos compatriotes sont égalemeni reconnaissants et pleins de fierbé en recevani l'hommage d'affeebion fraberlielle que le peuple de France leur offre si généreusement à chaque étape de la carrière. Je vous exprime à mon tour le voeu et l'espoir que cel acoord présage le triomphe définitif non seulement des droits de la France et de l'Amérique, mais aussi des droits de l'humanité", (Woodrow Wilson). D'autre part, M. Clemenceau, président du conseil, vient de recevoir le télégramme suivant du général Pershing, commandant l'armée américaine en France: ,,Permettez-moi de voue dh*e combien je suis touché du télégramme si cordial que vous m'avez envoyé. Je me- manquerai pas de le porter à la connaissance des troupes en question. Tous les officiers et homanes de troupe qui ont eu le privilège de participer à la cérémonie du 4 juillet, à Paris, garderont un souvenir inoubliable de l'enthousiaste acceuil qui leur a été fait. Fiers de la confiance que la Franoe leur accorde, ils auront plus que jamais à coeur de faire tout leur devoir jusqu'à la victoire commune". (Signé Pershing). * * * Le bombardement de Paris. Reuter doûne un aperçu des conséquences des raids aériens sur Paris et du bombardement de la ville. Le 30 janvier les attaques aériennes vio-lenbos commencèrent bandis que le bombardement' à longue distance commença le 23. Jusqu'au 30 juin on rapporta 20 raids aériens, tandis quo dans cinq cas on donna inutilement l'alarme. 39 fois la ville fut bombardée par l'artillerie* allemande à longue portée. Les chiffres officiels pour la pé- i morts eb 452 blessés, non compris les viebi-mes morbes à la suibe de leurs blessures eb 66 personnes écrasées pendanb qu'elles es-, sa.y&ienb de chercher un refuge dans le i ; Métro. * * * La rsmise en état des flottes marchandes. ; | PARIS, 9 juilleb. (Havas.) Le député Gratien Caddace, vice-présidenb de la com-i mission de la marine marchande, publie dans la revue ,,Colonies eb Marine" des -1 chiffres du plus haub intérêt sur l'effort • accompli par les alliés peur réparer leurs 1 navires marchands que quatre années de 1 navigation intensive ont fabigués ou ava-' riés. 1 Depuis le lr janvier 1918 l'Angleterre 1 remet en service par semaine une moyenne 1 de 550-000 tonnes .En f.ait, elle a récupéré ainsi 1.726.000 tonnes en janvier, 2.040.160 ' en février, 2.100.000 en mars, 2.422.500 1 en avril, soit un total de plus do 8 millions ' de tonnes en quatre mois dans-la flotte disponible pour les alliés. Les chantiers français ont fait dans le 1 même sens un effort qui mérite d'êbre souligné. Us pnt- réparé et remis en état 151.125 tonnes en janvier, 240-500 tonnes en février, 255.000 tonnes en mars,. 261.000 tonnes en avril. | Ces^ récupérations des navires fatigués ou avaries contribuent à atténuer sérieusement les conséquences de la guerre sous-marine.Eëh Angleterre Lo successeur de lord Rhono'da. LONDRES, 9 juillet. (Reuter.) M. dynes, secrétaire parlementaire du service de ravitaillement, est nommé administrateur du même département, comme successeur de lord Rliondda. * * * L'affaire Dowling. LONDRES, 9 juillet. (Reuter.) Le procès à charge de Dowling est terminé. Le conseil de guerre publiera plus tard la sentence.# * * La question des prisonniers de guerre. LONDRES, 10 juillet. (Service spécial de Reuter.) La réunion du.comité de guerre unioniste a décidé d'envoyer une députation au ministre Lloyd George pour demander do nommer immédiatement un ministre qui aura lo pouvoir absolu d'agir par rapport aux prisonniers do guerre. La réunion exprima également son regreb sur le retour du ministre Cave de La Haye avant la fin des o"I™ A 11 AT»-! Jn ;

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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