L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 08 Decembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7nq75/
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4ème AnnÊë"N°. U4i 5 cents Samedi S décembre 5917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. tloumal «auotsdiers du matta paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes fies lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : M- Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. TT£2éipï*Ojr>es: 2797 et 1775. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ... , _ | Charles Bernard, Louis Piérard, ^"orri'*^ de Rédaction : ^ René Chambry. Emile Painpare^ Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger SI. 2.00 par mois. Pour les militaires au "front et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. lie Peintura ci nés Peinte. Une exposition de tableaux de peintres belges, c'est un peu comme des fenêtres qui s'ouvriraient sur le pays. Nous le revoyons, ce pays cher ,dans ses aspects les plus variés, que ce soit dans la représentation effective des choses de chez nous, d'une figure, d'un intérieur ou d'un paysage ou, mieux encore, quand à travers le sujet indifférent nous reconnaissons dans l'âme de l'auteur aette sensibilité supérieure où se traduisent harmonieusement toutes les réactions de la sensibilité commune à la race. C'est ainsi i]ue l'exposition d'art moderne belge inaugurée tout récemment au pavillon Mesdag, à La Haye, dans son ensemble réduit et pourtant suffisamment comislet, nous permet de communier dans cette âme patriale ûiais élevée au degré d'unité et de perfection où seulement peuvent la conduire des artistes. Quand un Clans peint les fumées de la Tamise à Londres, quand Opsomer j'attache à traduire l'accord que plaquent ^isembie l'atmosphère d'Amsterdam et les briques d'Amsterdam, ou quand notre re-jar.d s'attache sur la nuque de telle femme m frémissent encore les doigts à jamais crispés i>ar la mort d'un Rik Wouters, c'est je poème profond de vie et de lumière tel ju'il chante au fond de nous tous que cas îommes de notre terre et de notre sang aransposent dans le plan supérieur de leur Lrt. Nous venons voir ces oeuvres, moins incore pour le plaisir esthétique que nous ai avons que pour reconnaître en elles ce lu'il y a de meilleur en nous; et nous les bdmirons, nous les aimons surtout pour ce ien de solidarité, cette communauté d'idées ît de sentiments qu'elles attestent. Nous îous sentons ici chez nous, brusquement retrempés dans notre milieu, revigorés comme e géant Antée au contact de la terre matérielle.Cette exposition n'est pas faite que pour es Belges. De même qu'un artiste affirme toujours sa personnalité devant la foule, un tfiseimibk» d'artistes appartenant à un mémo >ays manifestera, au plus haut degré ce çénie fait de traditions communes et d'émotions ressenties en commun devant l'étranger. Et comme l'art plastique, la représentation directe des choses constitue une langue universelle, accessible à tout le monde, "•■'est dans une manifestation comme celle-ci •^ue l'affirmation'du génie d'une race et d'un pays prendra son plus grand éclat. Cependant que nos provinces gémissent sous a botte de l'envahisseur-} cependant que nos .oldats veillant dans les trous pleins d'eau lerrière les digues rompues de l'Ys^r, loin le se désintéresser de l'héroïsme des uns et le la souffrance des autres, en continuant me oeuvre que les pires cataclysmes n'ont Das pu interrompre, nos artistes attes-ent la vitalité d'un peuple qui n'abdique >as. Et parmi tant d'oeuvres de propagande [ont on peut dire qu'en marge des champs le bataille elles préparent la victoire de de- tiain, celle-ci est assurément la meilleure. * * * Nous parlions d'Emile Claus. Quand il teint sa ,,Vue sur High Gâte", ces massifs ns.oleillés, baignés d une lumière chaude, ardent leur caractère particulier et vivent e leur vie propre .Car de même que les ignés générales d'un paysage, l'eau et l'air, arbres d'un pays ont un aspect qui n'appartient qu'à eux et qui les fait différents es arbres d'un autre pays. Claus restitue ce coin de parc anglais cet aspect, pôurrait-n dire, cossu, cette abondance de sève, c - vie grasse mais sans pléthore * qui le n:'rvc lérise. Combien ces feuillages compacts ia;à disciplinés sont différents des arbres e la Flandre, puissants et déréglés, dont ; liaus connaît si bien les contours et la vie j refonde ! Mais qu'il /peigne les uns ou les | utres, il demeure l'artiste flamand à la 'ision lucide, l'amoureux de la couleur ' yn<ore, le fervent de la lumière épuisante des I lidis. Et de même» son pinceau n'a rien I lerdu do. sa finesse, ses colorations infini- j ie::i nuancées n'ont rien perdu de leur j îagie quand au lieu des brumes matinales ui traînent sur la Lys il peint les ciels i juras de suie que le vent d'ouest charrie ,ir la Tamise. M. Blieck, un de nos bons latinistes, sera tout naturellement attiré ar le même sujet. Il en saisira, il en ren-ra aussi tout le côté tragique et nous re-"ouverons dans sa toile, qui est d'ailleurs 'une exécution parfaite, un des aspects vé-éments de l'Escaut, à Anvers. Cela aussi :t dans notre caractère et fait partie de otre vision. Mais Claus vise à une harmo-ie supérieure. Ce n'est pas un aspect d'un écor, un côté de notrè tempérament qu'il •aduit quand il peint une oeuvre comme ' Vent d'Ouest sur la Tamise". Il y met rat ensemble ces apparences diverses qui e sont que des reflets d'une même essence, , i sorte que c'est cette essence même qu'il înd sensible sous son pinceau, et il y met iissi tout ce qu'il sent et tout ce qu'il : ense, de façon à ce que ce soit ici tout i artiste qui 6e donne, sans restriction, dans ne confession complète de sa sensibilité c-t p son génie. M. Isidore Opsomer a acquis en Hollande ne réputation méritée. Les Hollandais, qui > réjouissent, et avec combien de raison, e compter parmi leurs peintres les plus fa-leux ce profond et somptueux Vermeer qui signât la vue de Delft qui est au Maurits-uis de La Haye* aiment d'un amour un eu exclusif, souvent même âprenuent *oïste, la représentation de leurs canaux, e cette atmosphère hollandaise qui euthou-asmiait Taine et qui acquiert toute sa va-;ur, sa 6onorité~ riche et intime quand elle « > fond et s'harmonise aveo des briques et e l'eau. M. Isidore Opsomer a pénétré co >cret. Ce peintre du béguinage de Lierre, ont l'âme sensible et profondément artiste su tout de suite comprendre la beauté >sentielle des choses, une beauté émotive satisfait seulement les superficiels, a encore élargi, épuré sa vision. Son ,,Damrak" est une chose parfaitement belle. C'est l'aboutissement, le résultat .synthétique d'une suite d'études poursuivies dans une intimité étroite et réfléchie de l'artiste avec le décor où il se trouve transplanté. Il l'a compris, il l'a saisi dans sa vérité profonde, et son oeil neuf, point barbouillé de souvenirs d'école comme c'est le cas pour les peintres d'ici, élevés dans la vénération de toute cette lignée d'artistes qui ont joué sur le même thème, y a découvert un frémissement nouveau. Et c'est ainsi que devant cette toile un Hollandais est' infiniment flatté de retrouver son milieu, le charme sans éolat de ses canaux et de son ciel, tandis que nous nous réjouissons de reconnaître un peintre de chez nous, un Flamand qui 6ache à ce point produire de l'émotion avec de la couleur.Mais c'est le propre du véritable artiste' de se renouveler. Il trouve indigne de lui de s'hypnotiser sur lel même sujet quand il pense avoir atteint les limites extrêmes de la réaction que la vue de ce sujet provoque en lui. Il se refuse surtout par l'exploitation d'une veine heureuse.?, bénéficier d'une gloire et de profits faciles. Qu'est-ce que , pratiquer l'art? On pourrait dire que c'est satisfaire un goût d'infini. D'autres réactions ont emporté l'âme d'Opsomer. Il a délaissé les canaux, les ponts et l'harmonie des vieilles briques et de3 ciels brumeux ! pour peindre la figure humaine. Non plus ces vieilles commères, qui font en quelque sorte partie intégrante des décors de petite ville. Ce sont des figures jeunes, nerveuses, robustes, dressées en plein ciel que ces femmes de Katwijk dont l'attitude à la fois ' impérieuse et sereine exerce un étrange at-» trait. Le peintre asservit le fond, qu'il J rend délibérément un peu sourd, aux per- J sonnageg dominants. Un seul et puissant accord, vert et rouge, un vert chaud, vivant, un rouge mat, lie de vin plutôt, un beau rouge dépouillé, mordu par le soleil et les embruns. Et ces couleurs elles-mêmes sont choisies ainsi pour mieux faire valoir ' la ligne, la ligne qui sinue selon le rythme \ de la vie et qui imprime au sujet son caractère. Quelle différence, quel abîme entre la ^ conception de cette oeuvre et une peinture , commue le ,,Damrak". Ici le frémissement ] de la couleur fait remonter l'âme à la sur- < fa-oe; là c'est dans une large et sobre syn- ; thèse, dans l'opposition d'un contour sur un fond neutre que la vie se dévoile. Préfé- 1 rer l'une à l'autre c'est une question d'ha- 5 bilji.ie ou de goût. Mais la réalisation dans- ^ les deux cas e3t admirable. Charles Bernard. < Mme Emile Van Drooghenbroeck. Notre rédaction ' a été très péniblement éprouvée dans la personne de notre confrère et ; ami Emile Van Drooghenbroeck qui vient do i perdro sa mère, Madone Emile Van Drooghen- I j broeck, née Johanna Donche, décédée à Anvers, ^ après une longue et pénible maladie, le 29 < novembre dernier, à l'âge de 71 ans. ( Les tragiques circonstances actuelles, l'impossibilité où s'est trouvé notre ami d'aller recueillir le dernier soupir d'une mère aimée par dessus tout, ajoutent à la cruauté de ce deuil . dont nous-mêmes nous ressentons le contre- ; coup dans nos affections les plus chères. Eu ce moment où l'amertume de l'exil se découvre à notre ami dans tout son horreur, , nous ne pouvons que nous grouper plus étroitement autour de lui et témoigner une sympa- J thie qui adoucisse un peu la poignante solitu- ( de de son coeur. ^ : Tribulations d'un Liégeois j incorporé ds force oasis ; l'armée allemande. : Un mineur liégeois, Jean L.âgé de 30 ans, ^ marié et père de famille, issu de parents ( allemands, "opta pour la nationalité belge ( quand vint le temps de faire son service mili- ] taire. Demeuré en Belgique après l'invasion, < il fut arrêté le 14 juillet 1915 et incorporé de s force dans l'armée allemande. ( Le 18 juillet il est au dépôt de recrues, 2e ^ batterie de remonte , 128e régiment à Co- ] blence. Six semaines après il est envoyé au f front russe à Illusch près de Dunabourg et < retrouve là quatre autres Belges enrôlés do f façon identique. L'un d'eux, Georges Frédéric, r originaire de Jemeppe S/Meuse, fut tué à t Dunabourg. Le léndemain 18 novembre, Jean <■ • L... fut transporté à l'ambulance de campagne c et renvoyé à l'arrière. Depuis il s'est évadé ( et vient d'arriver en pays neutre. r Ces faits très nets, et qui ne prêtent à au- j cune équivoque, sont à rapprocher de la réponse faite le 8 mai 1917 par le Chancelier il allemand à la question du député socialiste i Ivunert à propos de l'incorporation de sujets c ■belges dans l'armée allemande, et dont il n'e6t ( pas superflu de rappeler le texte: e ..Les Belges: L. Jacques Van de Beeclc; 2. \, Pierre Van de Beeclc; 3. Jean Ramaeckers; 4. a Lambert Ramaeckers ; o. Théodore Ramaeckers ; i G. Laurent Janssen, domiciliés à Cologne- c Ehrenfeld avant la guerre et au début de la ( guerre, ont reçu, en mars 1917, do l'autorité t militaire, des ordres de rejoindre l'armée aile- < mande; depuis lors, nombre de Belges ont été ] effectivement incorporés. Les Belges que j'ai c nommés avaient fait leur service militaire dans t leur pays; par l'intermédiaire du consul d'Es- j pagne, ils protestèrent contre l'illégalité de < leur incorporation. Cette protestation fut 1 vaine. r ,,M. lo Chancelier est-il au courant de ces i faits? Quelles sont ses instructions à ce sujet?" 1 Le Chancelier répondit en ces tenues : ( ,,Le ministre de la guerre s'est, mis immé- < diatement en rapport avec le commandant gé- i néral du oc corps d'armée, compétent au sujet de l'incorporation des prénommés. Le commandant général a fait connaître télégraphi- a Yjuement que les personnes désignées ont effeeti- t vement été appelées à faire leur service. La p question de nationalité sera vérifiée, si c'est i nécessaire, avec le ministère de l'intérieur, de f façon approfondie. Si l'on venait à constater c que les intéressés ont été incorporés à tort, leur libération sera çrdoanéç siffla retardé i En Belgique. La Tournée des Pique-assiettesOn no juge souvent mieux les Allemands et les Autrichiens que par leurs écrits. Voici uno petite dépêche — car on se sert du télégraphe pour lancer aux quatre coins du .monde tant d'insignifiante6 nouvelles — qui nous raconte, en peu de lignes, ce que fut la tournée dès pique-assiettes deBocliie et d'Autriche-Hongrje à travers notre pays. Nous en respectons les termes. Mais^ il y a une lacune. Ces messieurs auraient pu ajouter qu'ils mangèrent et buvè-rent aux frais des contribuables belges ruinés : ; ,,Le.s journalistes autrichiens et hongrois sont arrivés à Bruxelles avant de partir pour le front do 'l'Ouest. Ils ont été reçus par lo gouverneur-général v. Falkenhausen, qui s'est entretenu avec eux assez longtemps do la manière la plus animée. Ils ont visité aujourd'hui longuement les archives de la presse du département politique. On leur a tenu un long discours sur la situation de la presse en Belgique. Le soir, le baron von der Lancken, lo chef du lépartement politique, a réuni ces messieurs sur >rdre du gouverneur général à un simple dîner iu Palace-Hôtel. Il les a salués au nom du gouvernement dans une allocution qui rappe-a les multiples rapports qui unissent l'Autriche *t la maison de Habsbourg à la Belgique en îxprimant l'espoir que ces messieurs, pendant eur séjour à Bruxelles, auront l'occasion de constater comment les autorités Allemandes gouvernent là Belgique de la mèilleure manière. Il but enfin à la santé de l'empereur Karl. Ensuite lo K. & K. Kommissar Freiherr ron und zu Frankenstein salua ses compatriotes et les invita à poussêr un triple ,,liurrah" jour le fidèle allié de l'empereur Karl: l'empe-•eur W."®ielm. Le rédacteur en chef Patzelt, du ,,Deutsche irolksblatt", à Vienne, remercia au nom des ournalistes Autrichiens et le rédacteur en chef ^enkey, du ,,Pcsti Hirlap", pour les journalistes hongrois. Ces deux ,,messieurs" .prièrent le baron von 1er Lanken de bien vouloir exprimer au gou-rerneur général leur reconnaissance pour son lospitalité. Us certifiètent qu'ils avaient gagné la collection à Bruxelles et pendant leur voyage à travers la Belgique que le peuple belge n'avait ieu de se plaindre spécialement de son sort, en Partant les restrictions naturelles adhérentes .u temps de guerre. Le mouvement le dimanche dans les lieux >ublics et dans les théâtres, qu'ils avaient ob-ervé. en donne la meilleure preuve. Les journalistes ont continué leur voyage au ront Ouest en divers groupes." Espérons qu'ils ne remettront plus les pieds hez nous. A SrsixeJiies La 'guerre a (beaucoup tué ; mais .Saint-Ni-, •olas vit toujours, petit Noël aussi et le Nou-rel An viendra à son tour, aveo ses joujoux bariolés et ses sombres mélancolies. Pour fêter dignement ces anniversaires, les ibia-sars, éclairés à giorno l'après-midi, regorgent le pouets et sont le rendez-vous bruvant d'une oule empressée et pressée, à l'instar de celle [es tramways aux plus chaudes heures de la cir-ulation. On envie le trottoir roulant. On met lix minutes ' pour passer d'une galerie à une ,utre, distante de cinquante mètres! Foule de :randes personnes qui flânent la n'ont d'en-ant ni avec elles ni à la maison, mais vien-îent s'amuser pour leur compte. Quelle . variété de jouets ! Des firmes nouvelles sont tées; le jouet belge rivalise avec celui de 'étranger. Nombre de petits ateliers indigènes :ontribuent à fournir une production origi-îale. De haut en -bas, les rayons sont pleins ; :b cle long en large itou. Tout est par centaines, les, poupées habillées, celles en peau, ivec des yeux de fabrication belge, ce qui est me innovation pour l'oeil de verre, bien ranges dans leurs boîtes ouvertes, frêles et douil-ets petites sarcophages. Les ,,ménage" font "êver avec leurs plats de légumes polychromes m figurent en bonne pdace la pomme de terre t le chou-fleur. Les épiceries n ont pas été dé-ouragées par la rareté des denrées, mais elles >nt pris de l'actualité un air de magasins ommunaux. Au bazar, les chevaux sont plus abondants que dans les rues ; ils ont la crinière bheveléo et l'oeil romantique. Les ours, bien êchés, les chiens, les singes, les vaches, sont le carton bariolé ou de peluche, mais ce ne ant plus les beaux pelages de soie d'antan. ;liarmants, les oiseaux mécaniques! Ils ne oient pas mais ils ont dans le gosier des rou-ades délicieuses, évoquant l'aube et le fond rais des bois. On a imaginé — très ingénieu-ement, peut-être à cause de la pénurie de icelle! — des amours de toupies sans ficelle i ressort, qu'on fait tourner en appuyant une ige rotative rentrant dans l'intérieur con-■ave de la toupie; le-moutard le plus mala-roit suffit à mettre en révolution les beaux ercles concentriques et polychromes dont le létal est peint. Le succès populaire est pour es petites bêtes de canton-pierre, pas chères! - bipèdes et quadrupèdes, les bergeries de iois, ménageries peintes, arches de Noé. d'im-iiémoriale tradition enfantime, depuis Moïse, ui sait? Signe des temps et des efforts pa-■ifistes, on délaisse un peu les soldats, à pied t à cheval, de tous les régiments, de toutes îs nations ; même les enfants en ont peut-être ssez: ceux qui voudraient revoir les papas et, nême... ceux qui ne les ont jamais vus! Ce u'il reste do la fièvre militaire ne paraît pas levoir épuiser si tôt les stocks de tambours, rompettes et cuirasses. Les jouets 6'inspirant le l'art de l'ingénieur- et du mécanicien. sont, >ar contre, assez suivis, bien que relativement tiers: trains, ponts, tunnels, télégraphes, pin-es-formes tournantes. La guerre no semble >as avoir visiblement ralenti la fabrication les jouets, ni diminué leur variété, ni enrayé invention. Parmi toutes les merveilles rénies de ce monde idéal, puéril et féerique, le ublic circule heureux, coule a flots lents dans 3s galeries, satisfait d'oubficr, pour quelles instants, dans les palais de la lumière et le l'illusion, les rues sombres,les intérieurs îal éclairés et le terrible drame des frontières. * «• * Le témoio-nago ci-après confirme tout cc qui été dit au sujet des tristes conditions d'exis-ence prévalant en Belgique occupée. Il est ris d'une correspondance envoyée au ,,Nieuwo !ouraflit" par un journaliste hollandais: ,,La aim, dit-iî, se fait sentir en Belgique. Beau-oup de gens ne mangent plus leur content." Avant d'émettre cette navrante constatation, l avait écritjcléjà^ ,?0n ne remarque jd.Ius guère les Flamands sains et gros, aux joucf rouges et luisantes." * * » Depuis que s'est fait jour le projet du transfert de la bibliothèque et du musée du Con servat'oire de anusiquo de Bruxelles dans de; locaux plus vastes, deux camps sont en présence: celui des centralisateurs par princ ipe et celui dss hommes pratiques. Les premier? «ont pour lo transfert des collections d'instruments de la rue aux Laines dans les locaus des Musées des arts décoratifs au Cinquantenaire. Hélas! lo Cinquantenaire est bien loin. On l'a même quelque peu dénommé la Nécropole des Arts. On comprend fort bien que l'on y ait installé des collections égyptiennes ou la préhistoire qui n'ont, en somme, qu'un public restreint d'amateurs; ou les collections d'e faïènces, porcelaines, argenteries etc., qui no constituent les annexes d'aucim établissement. Mais les hommes pratiques font valoir que le Musée du Conservatoire étant une annexe de celui-ci auquel il se rattache directement, soit pour les besoins des élèves, soit pour les besoins du public, ce ne serait vraiment pas simplifier les choses. La disjonction aurait pour effet d'enlever à la collection d'instruments son (but pratique et do la ■réduire à un pur intérêt de curiosité. Les partisans du statu quo sont favorables à l'idée d'agrandissement par expropriations voisines. Si l'on se décide pour cette solution, on pourrait peut-être profiter de l'occasion pour améliorer l'éclairage des salles actuelles. Les hommes pratiques se prononcent dans le même sens en ce qui concerne la bibliothèque du Conservatoire : elle doit rester à proximité des^ élèves. Le local actuel est vaste, bien éclairé, tranquillé; il est situé un peu haut, il est vrai, au faîte de l'établissement, mais tout le monde est perpétuellement jeun'e au Conservatoire, y compris le bibliothécaire. Aia IL&axerrafooa.aiï'gg Le ',,Restaurant Economique" d'Arlon a vécu. Ouvert en mai, il fermait ses portes en' juin, faute de vivres. Or, cette oeuvre avait obtenu un énorme succès auprès du public, dès que celui-ci fut admis à fréquenter les salles du restaurant économique. A Hasseit Un habitant d'une rue écartée vint prévenir le joaillier G...y de Hasselt, que des paysans de Genck se trouvaient chez, lui, porteurs de 40,000'francs en or, qu'ils désiraient échanger contre des billets de banque, moyennant une légère commission. G... mit un gros paquet de billets de banque en poche et suivit l'individu. La mère du joaillier, heureusement, conçut des soupçons et suivit de loin son fils. Arrivé à la demeure indiquée, G... fut introduit dans une chambre dont on ferma immédiatement la porte sur lui. Aussitôt deux individus, qui s'étaient tenus .cachés, se jetèrent sur l'homme aux banknotes, ' l'assommèrent à coups de fer à repasser et l'étendirent à moitié mort à leurs pieds. La mère de G..., restée sous la fenêtre, entendit les cris d'angoisse de. son fils. Résolument, elle cassa les vitres de la maison et ameuta le voisinage. Aussitôt on accourut à son secours. G... fut délivré et, avec l'aide de la police', on parvint à arrêter l'un des agresseurs, un certain Gérard B..., contrebandier; son complice, un étranger, parvint à 6'enfuir. L'état du joaillier ne laisse pas que d'inspirer les plus vives craintes. A ©iss-rSercssÊ Le petit vieux ,,Cadet", type populaire s'il en fut, est mort.à l'hôpital. * * * La grève des agents des tramways est conjurée. Ils réclamaient 50 ]x>ur cent d'augmentation. On les a congédiés. AM L'administration provinciale organise des cours de flamand obligatoires pour tous les membres du personnel qui n'ont pas 45 ans révolus. Que signifie? Qu'à cet âge on n'a plus rien à apprendre ou qu'on n'est plus à même de rien apprendre ? Et, parce que le public s'adresse à un employé âgé de 45 1/3 ans, s'ensuit-il que ce dernier doive ignorer notre ,,moedertaal" ? Ainsi s'expriment quelques-uns. Il faut avouer que la remarque ne manque pa3 de logique. Dans les Handres Des nouvelles parvenues au Havre affirment que les Boches, après avoir obligé les Belges à travailler pour eux, mettent au labeur, dans les Flandres, sans souci des bombardements intenses, des enfants de 12 et de 13 ans ! Les pauvres petits ne sont libres de se reposer que durant quelques heures, le dimanche. Plusieurs, au cours des derniers combats, furent tués, d'autres blessés. * * * Les Boches se préoccupent énormément de nos chaussures. Il n'est pas douteux qu'un jour" prochain elles seront réquisitionnées. Ils nous laisseront peut-être la plante des pieds pour marcher dessus. ,AiB7£ ff*oratâès°©s La fabrique Standaert, à Maldeghem, qui'6erva.it aux Boches à entreposer leurs munitions, a pris feu et a été détruite. * * * Les Allemands, en Belgique occupée, se préparent, semble-t-il, à réquisitionner certains outils agricoles. On annonce, on effet, que, à Essdhen et aux environs (frontière hollandaise"), ils procèdent à l'inventaire de tous les petits outils, tels coutelas, couperets,1 hachettes, etc. . .. 'Ct-i■ ■ ■ Il y a un an S décembre 1916. — Les Frcm-çais délogent les Allemands des ■positions sur la -pente orientale de la cote SOJj. (rive gauche, de la Me.useJ*, Les opérations militaires. La résistance des Italiens. Les Austro-Allemands attaquent violemment les positions italiennes sur le plateau d'Asiago. — Combats locaux et action d'artslierie à l'Ouest. — Un raid des aviateurs britanniques sur l'Allemagne. — Une offenisve d'hiver sur le front occidehtalÇf). La situation sur les autres fronts. SUT 16 frOIlt bslos* cette situation par des succès militaires. Les alliés auront à tenir non ju^ju'à ce Nos aviateurs.., Qlle 1GS Américains viennent au secours, mais FRONT BELGE 6 décembre. (Office jusqu'à ce que la furie des nouvelles offensives Belge.) Le 29 novembre le sous-lieutenant allemandes se soit à nouveau épuisée belge De Neef, patrouillant à l'est de Dix- , ^f"0!"38'10 a,if+ problèmes plus déciles i - \ oaa -i -, i , , a resondre que 1 Entente, dont les ressources mude, a 4,200 métrés de hauteur, aperçut S01lfc 1)llls gran(jes sous lui à 2,000 mètres trois appareils aile- Puis cn Mésopotamie et en Palestine, on mands. De Neef attaqua aussitôt l'un d'eux pose à l'Allemagne des exigences qu'elle ne ; et l'abattit à la cinquième reprise. "Les pourra pas satisfaire facilement. deux autres appareil allemands attaqué- Le r acteur décisif de la guerre c'est la téna- : mit De Neef dont la mitrailleuse s'enrayant ofc & ce point de vue l'Allemagne devra le força à rentrer. abandonner a la longue la partie. L'aviation belge vient de perdre mi de Us pjans de Hjndenb ses meilleurs pilotes de chasse, Pierre trwrvRTro n A, , T ._ .. ,r Braun, ils d'Auguste Brauu, avocat à la 1 décembre. Lo „Daily Mail" ! ,■ ° . -i , ecut: JLo repli des Britanniques \*ers Bourlon cour de cassation, et neven du senateur founlit roccasion à Hindenburg de édiger un Alexandre Braun et du députe Emile communiqué où il signale aveo beaucoup do Braun. jactance que les Allemands pourchassèrent ot, Pierre Braun, âgé de vingt ans, volait refoulèrent nos troupes. C'est un communiqué depuis trois ans. Il était le bambino de son comme on écrirait un générai qui aurait rem- escadrille où tous l'adoraient et admiraient P°rté une victoire écrasante. son courage à toute épreuve. Etant parti T r» ce n.est*quas tout à fait le cas. en patrouille mercredi matin, une panne ^ - -TT con!Uil}e ,, , - , , , o ' t • , lo iruit des efforts sans precedent que tendi-1 obligea de descendre. Sa machine repajee, rcnt !es Allemands le 30 Membre et ssmedi Pierre Baun repartit. L appareil, encore a dernicr. C>cst tout ee qu0 i'a<i.T6r5aire oW,;nt faible hauteur, s'abattit soudain dans la mer après les deux btailles les plus violentes de. la à deux ou trois cents mètres de la côte. Des cuerro et au cours desquelles il subit des pertes barques se hâtèrent pour-secourir l'avia- plus fortés que celles quo nous lui infligeâmes teur en danger. Son frère s'était précipité dans la première bataille près d'Ypres. un des premiers. Les recherches faites Hindenburg comptait enfoncer notre front furent infructueuses. fî espérait nous porter le même coup qu'aux ltaliqps il y a quelques semaines. Son entreprise subjt un échec complet. Ses Qht nnî*s.Hlpnfa! compactes vagues d'assaut se brisèrent contre zw rronï occEaenias. Ia 1)ravcmre tenace efc admirab]e dc nos troupes. Vaine tentative alSemande vers La Chap8l!e. fr, , cj- ■ j \ Les aviateurs britanniques exécutent un» ■p."d'tq (Co^mu^ off,c,eL) _ expédition au-dessus de l'Allemagne. PAUIS, 6 décembre. L'activité d'artillerie T j-ytvttvd a t i t-, i demeura violente sur la rive droite de la lieuse, i-AJJNL>1vEd, b decenubre. Dans la? nuit dans la région de Beaumont et en Haute Alsace. mercredi nos aviateurs ont bombardé Une attaque allemands vers La •Chapelle avec de bons résultats l'aérodrome de Gon- d.emoura isans succès. trode. Deux bombes de calibre lourd tou- , . ^ t ,, chèrent les hangars. D'autres bombes firent Les aviateurs français abattent 11 appareils Q i -, 8lrt , ,, " allemands. explosion dans les bâtiments attenant au (Communiqué officiel.) camp. . PARIS, C décembre. Hier les aviateurs fran- s AuJ°nrd hui nos aviateurs ont entrepris çais abattirent 11 appareils allemands et lancé- * nouveau une expeditaon bien reussie au- rent 9000 kilos de bombes en divers endroits, dessus de 1 Allemagne. Tous nos apparei.s notamment sur les gares do Lichtervelde, Kor- rentreront indemnes. On manque encore de temarck et les campements dans la région de détails au sujet de cette opération. Les aviateurs allemands ont bombardé la Etats-Unis on pronostique une offensive région de Dunkerque. Il y a beaucoup de vie- d'hiver sur le front occidental. times. Ils lancèrent également des bombes sur On annonce do New-York au ,,Dai.ly Tele- Calais, mais personne ne fut tué. graph" que le communiqué hebdomadaire of- _ . . ficiel sur la situation militaire publié par le succès locaux britanniques. gouvernement à Washington parle des prépa- (Com/munuqué officiel. ) ratifs allemands pour uno nouvelle offensive L'ONDB/ES, 6 décembre. Aujourd'hui d'hiver sur le front occidental et exprime l'opi- des combats locaux eurent lieu dans la ré- nion que les Allemands tâcheront d'obtenir fien de La Yacquerie. Ils n'ont apporté ™e décision par une guerre de manoeuvre aucun changement dans la situation. l'Amérique ne soit prête pour une Dans la Région, au sud du bois de Bour- P^tidpation active a la lutte. 5 ui ^ Le ,,Mornmcr Post" se rallie a cette opinion Ion nous avons repousse de faibles attaques américaine et n'est pas tout à fait rassuré, au cours desquelles nos feux^ d artillerie et Dans une guerre il n'y a pas de certitudes, de meusqueterie infligèrent de grosses per- Et il croit qu'il est. par conséquent nécessaire tes à l'ennemi. de faire appel à tous les hommes disponibles et L'artillerie ennemie fut active en plu- do donner une extension maximum à la prosieurs points au sud de la Scarpe ainsi que duction des munitions. Il désire dans ce but dans les envirousd 'Armentières, ™r étendre le service militaire à l'Irlande, ce qui produirait au moins iT2o,(X)0 superbes Les opérations des hydro-avions de la soldats. marine britannique. _ (Oommwmqué officiel.) dUS* !0 -fOilt SÏ3§5GH LONDRES, 6 décembre. L'Amirauté Le communiqué publié hier en ,,Dernière mande; Hier les hydro-avions de la flotte Heure" n'était pas le communiqué officiel du attaquèrent l'aérodrome de Sparappelhoek. front italien mais bien un Commentaire Stc- I-ls.lancèrent des bombes sur cet objectif, fani .sur les dernières opérations. Nous répa- ainsi que sur un train parti d'Engel. rons donc l'erreur commise en insérant le com- Au cours de nos expéditions de patrouille niuniqué officiel d'avant-hier soir ci-après: de nombreux combat? furent livres. Nous Brillante résistance des Italiens sur le détruisîmes trois appareils ennemis et nous plateau d'Asiago. contraignîmes un autre à atterrir dans les (Communiqué officiel.) lignes ennemies: ROME, 6 décembre. Hier matin la bataille Au cours -de nos expéditions de patrouille sur le plateau d'Asiago a repris de plus belle, de mardi nous abattîmes trois appareils Tirant parti des avantages qu'il avait obtenus ennemis qui s'écrasèrent sur le sol à l' arrière ™.lle entre les monts Tondarccar et Bade- , ,. n - necchele 1 ennemi entreprit une violente attaque des lignes ennemies. pour nous, enlever la position de communication Tous nos avions rentreient indemnes. organisée sur le mont Castelgomberto et sur le Lo repli des Britanniques. Meletto Gallio. Z . Toute la journee on combattit avec acharne- LONDRES, 7 décembre. Le correspondant ment depuis les pentes méridionales du mont du ,,Morning Post ' au front écrit: Notre Castelgomberto jusqu'à la Foza. Les troupes front, dans les coeur de la ligne Hindenburg, italiennes engagées sur le Meletto opposèrent s'est transformé, par l'évacution par nos trou- une résistance acharnée à des troupes enne- pes de la ligne Bois de Bourlon village do mj€g supérieures en nombre et exécutèrent de Noj'elles, en un saillant plus cour et plus ar- nombreuses contre-attaques. Elles n'évaouèrent rondi. Mais notre grain, dans ce secteur, de- ]eurs positions que pied par pied et après qu'on meure encore très important. î ous avons en- [eur eut donné l'ordre de se retirer dans une core dans le dos la solide reserve do la ligne j- située ^lus à parrière. Hindenburg et ces travaux de defense sont °Su-. leg ^onts Fioz et Castelgomberto dos pour nous un retranchement aussi puissant que détachemen.ts d'alpins, complètement isolés, pour les Allemands. poursuivirent la lutte jusqu'au bout. Le renli de nos troupes s est brillamment ef- 1 , . ,- i i» • n « fectué et sans que l'ennemi, s'en soit aperçu. Une tentative de 'ennem. d'emoncer nos L action s'exécution dans la nuit du mardi au lignes dans-la vallee de la Brenta, a été W mercredi et l'ennemi remarqua, seulement hier d'un fanon sanglante par nos tirs de barrage, que nous avions évacué la position. L'opération f fut préparée avec tant de soin et exécutée avec SUIT S8 TrOflî rOiSfilSSïT!, tant de précision que nous ne perdîme aucun malgré l'armistice, l'ennemi bombarde les canon, aucun fusil, aucune cârtouche. Toutes positions russes les mitrailleuses, tous les fils téléphoniques fu- * . / rent emportés et tous les canons allemands (Lommu/uque officiel.) capturés lurent envoyés aux endroits désignés. JASSY, 5 décembre. Dans la région de Notre nouveau front est très solide et les Mihalla, sur le Sereth, notre artillerie dé- trancliées fournissent d'excellents abris pour les -oua cles tentatives de fraternisation de hommes. l'ennemi. L'objectif des offensives allemandes. Des batteries ennemies bombardèrent les LONDRES, . 7 décembre. (Reuter). Lo „Dai- tranchées russes de Halta Vadeni. ly News" écrit: Jamais, dans cette guerre, l'en- _ ~ * nemi n'entreprit en même temps des offensi- SÎtlSatiOrS 611 PaSfîStÊne vos sur les fronts italien et occidental. d'aviation. En voici les raisons; Les conditions clima^ tériques en ont donné l'occasion à Hindenburg (Communiqué officiel). et le front russe lui fournit des hommes. Le LONDRES, 6 décembre. La situât'on sur le plan de la stratégie allemande est simple. A la front en Palestine demeure sans changement, suite des événements en Russie: l'Allemagne Mardi, un avion britannique attaqua deux veut consacrer toutes ses fôrces à ces deux appareils de reconnaissance ennemis qui en fronts avant que les Etats-Unis ne soient prêts, j escortaient quatre autres. Pour l'Allemagne et l'Autriche l'hiver sera Un appareil ennemi fut abattu et les autre* difficile, mais ils comptent alléger, les charges prirent la fuite..

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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