L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 31 Août. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 02 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/7p8tb0zs7r/
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4ê«® Année N° 1407 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .Inurnal Quotidien du maiin naraissant en HoMande II. UI'IUII '«Il l« a Vf ww« *— ^ Toutes les lettres doivent être adressées «ta I Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. I Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Peur ie- rSt* rédnctîOîi: IN. Z. VOOHB1URGWAL 234-240, < R^nrd.Rpné Chambrv. militaires au Iront et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable Chronique médicale Si Rii Henri II ai Présidant Wilson Quelques lecteurs, dont la persévérance noua lire est touchante, s'obstinent à no; écrire au sujet des choses de la table. C ue sont pas ces questions qui nous embarras sent mais les réponses qu'il conviendrait tT faire ! * L'un d'eus me parle de volaille, et ( mot me remet à l'esprit l'idéal du bon r< Henri IV. Le béarnais souhaitait que soi son règne chaque Français pût, le dinianch au moins, mettre la poule au pot. Adm . Table préoccupation d'un monarque pot son peuple! Nous ne sommes pas aussi rei i eeipés sur l'idéal que poursuit, en matièi ! culinaire, S. H. la Reine Wilheimine, ma ■ àjupposer qu'il se confondit aveo celui c I Henri IV, il en différerait sûrement par < ■ détail important : que, s'il existe toujours u I pot en Hollande, il serait impossible d' | mettre une poule, parce que la dite volaiïl ; est lions de prix dans son royaume. D serait puéril d'ailleurs de cacher pk longtemps la vérité. Un confrère hollanda: l'â imprimée en toutes lettres, l'autre s< maine, dans son journal. La voiéi, sans p( riphrase: „L(i riche H (Mande est réduite, au rlgvm fa la sous-alimentatioru Un autre confrère, plus pessimiste encore nous annonce la famine pour le prochai hiver. En fait, ensuite d'une enquête chez ue douzaine de mes plus récents clients, j'i pu constater que presque tous les Belge maigrissent. J'en connais qui ont perdu, d dix à vingt kilogrammes. Nous brûlons tous plus ou moins rapidement, nos réserves d graissé. Quoi d'étonnant? Ouvrez donc ,,L Crisis-Courant", à l'article: Bonlijst, et fa tes les total des substances alimentaires m ses cette semaine à la disposition du publi< et surtout divisez par sept, pour obteni I la ration d'une journée, d'une seule joui Viande 14 grammes par tête, pain^ 20C I pommes de terre 285, sucre 35, gruau d'avoi I ne 14, fromage 17, café 3 (trois gramme I par jour!). Je passe sous silence, bien en I tendu, le morceau de chocolat offert au con I scramateur bien sage. I Je sais qu'à côté de cette liste officielle i m serait possible d'en faire apparaître un H vitre, en tête de laquelle on pourrait mettm ■ cette inscription: la bourse ou la vie. Grâce aux fraudeurs, qui sont devenu B pour beaucoup de mes compatriotes comm I aussi pour un grand nombre de Hoillandai K comme les intermédiaires obligés de la Pro II videnee, grâôe aux fraudeurs, à prix d'o pjl ou tout au moins d'argent, on peut se pro ■ curer quelques vivres dits de luxe. Qui n'ei ■ connaît le tarif? Thé — à tout seigneur tout honneur — ■ 25 florins le kild^r. Café 12 florins. Riz i ■ florins. Beurre 6 florins. Huile à salade ■ florins le litre. Viande de boeuf 5 florin ■ le kilogr. Viande de mouton même prix ■ Oeufs de 0.35 à 0!50 çents la pièce, etc. etc [ Si les temps que nous vivons 6uppor K taient l'ironie, on écrasait un poème entie ■ sous ce titre: L'oeuf. La lutte entre le pay ■ san tfenace, têtu, âpre <au gain, et toute ■ les forces gouvernementales, vainement li ■ guées contre lui, est un sujet héroï-comiqu B bien supérieur au Lutrin de Boileau. Le ■ poules pondent trois millions d'oeufs pa B jour, au» chiffre le plus modeste. Le dicta I teur des vivres prétend n'en donner que 1' ■ cents la pièce. Et bien, tous les jours, ai B nez et à la barbe du gouvernement impuis ■ sant, ces trois «aillions d'oeufs sont escamo ■ tés comme une simple muscade. Us 6'éva B nouissent! Ceux-ci vont en Allemagne, ce B autres sont donnés en nourriture au bétail ■ ces autres, et c'est le rpetit nombre, son ■ venduj au passant ou en ville à 35 cents ■ le dictateur a beau mettre en branle la po f lice, la force publique, faire garder les che mius tfe fer, les voies d'eau. Rien n'y fait , Le paysan est au-dessus du ministre du ra I vitaillement; il le berne, il le raille. Malgr ses millions de poules, la Hollande n'a pa un oeuf à se cuire off^cieUement ! Une ome lette est aussi difficile à faire qu'un minis tère! Ne sourions pas de cette situation don pâtissent tant d'honnêtes gens. Il résulte hélas! de chiffres qui ne sont un secret pou: personne, que nos compatriotes de Belgique si malheureux pourtant, ont une ration d-pain bien supérieure à celle que nous avon ici; et que ces misérables boches ont une ra tion de viande double de celle qu'on nou mesure si parcimonieusement en Hollande A la table hospitalière, qui noue fu ouverte avec tant de bienveillance en 1914 il ne reste pas grand' chose. X^es Allemand ont tout emporté sous prétexte de charbon 700.000 kilog. de graisse ont pris la rout-de Berlin; 60.000 vaches sont attèndues là baa, et les marchands d'ici ont commeno l'expédition, toujours à la même adresse de 5.000.000 kilogr. de lait condensé don on veut bien nous promettre le résidu (lai battu et taptemelk, lait écrémé). Pauvr Hollande et surtout pauvres Belges ! Pour nous consoler de tant de privations il nous reste la ressource de humer, pa: dessus la mer, les relents de la cuisine al liée. Vous avez lu, comme moi j'imagine, 1 discours de M. Herbert Hoover, ministr américain du ravitaillement. Je vous ai cit-tantôt le rêve d'Henri IV. Voici l'idéal d Monsieur Wilson : maintenir le confort, 1 courage, la santé des peuples alliés. A ce effet les Etats-Unis ont décidé de mettr l«on immenses réserves à la disposition d l'Entente. M. Hoover réalise «e programme j tllais dire ce menu: du pain evi abond^pc ^ bon pain sans mél^nj^o de sesuve d bois ou de farines suspectes; la viande, cel de porc tout au moins, à satiété pour 25 millions de convives; les autres denrées a cessoires à raison de 2 millions de tonn< au moins par mois. Pour ne citer qu'un di tail en passant: l'Australie a un stock formidable de grains qu'elle brûle dans 1< foyers, en plaoe de charbon, du maïs. Pourquoi faut-il que toute la largeur c la mer, semée de mines boches et de sou marins teutons, nous sépare d'un office à bien garni ? is Je n'étonnerai aucun de mes lecteurs e e observant qu'à chaque convoi, qiti. part d'i s- vers l'Angleterre et les pays de l'entent y les places sont prises d'assaut. Pour nous, que les circonstances retiei e nent sur le rivage hollandais, se répète ' >i mélancolique histoire de l'enfant prodigi la lequel, dans sa détresse, songeait avec env e à la table paternelle, inabordable pour h l- et si large ouverte à tant d'autres, r La seule solution que j'entrevois et qi l- je me permets d'offrir à ceux qui me poser e tant d'insolubles questions, c'est encore < .s toujours: la marr&me. e Tour à tour les prisonniers de guerre, li e internés, les évacués ont demandé des ma: il raines. Pourquoi les simples exilés ne se di y cideraient-ils pas à tendre la main, par d< e là les raines et ]$s sous-marins, à quelqi bienfaisante fée française, anglaise et su s tout américaine, qui leur enverrait des Pa^ s de Cocagne du biscuit, de la viande fuméi des denrées, voire du savon ou des cigares, s- Mon dieu, un peu de honte est vite pa sé.... Je demande une marraine. Et vous c Docteur Durand. P.S. Au moment ou j'écris ceci, j'aj n prends que la statistique du cheptel -boeufs, porcs, moutons, veaux — que de é fonctionnaires comptent et recomptent, d< i puis des jours et des semaines, donne df s résultats surprenants,a-u moins sur le papiea g Tout de suite, à La Haye, l'administratio *> a pron/is 2 bons de viande. Déjà nous avor e les bons, mais de viande point. Des Hollar e dais, qui n'aiment la plaisanterie qu'e l- image, déclarent que cette promesse tout e L_ papier est d'un goût douteux. Devant un ■» telle appréciation nous autres, Belges, de r meurons ,,neutraal"! ■ - Chaque enfant sait que, pour parer à se - propres besoins, l'Allemagne a dû en- | lever de Belgique une montagne de produit! * Après des déclarations de journaux, dans 1 genre de celle-ci, de la „Yossische Zeitung" 5 ,,Ce que von Bissing a réalisé en Belgique 3 été créé dans l'intérêt allemand", ou de cett j autre du Dr. Karl Ballod, avec chiffres l'appui, dans le ,,Smollers Fahrbuch fur Geseti p gebung, Verrait un g und Volk-swirtschaft" ,,Les réquisitions faites en Belgique ont plu que compensé les pertes occasionnées par î'ic 1 vasion russe", après des déclarations de dépr tés, Baumer, Stueklen, après la réduction de tarifs douaniers sur le matériel des pays oçci i pés introduit en Allemagne, après des aveu: J d'enlèvement de ce matériel faits par les autc 3 rités teutonnes aux cimentiers allemands, entr autres, après le ,.manuel u parfait envahi; seur", signé par un commandant de' group d'armées allemand, après des annonces offran en vente l'outillage des installations industriel r les belges, etc., etc., il y a encore, outre-Rhin " des gens qui assurent que l'administratio: 3 allemande n'a causé aucun tort à la Belgique - Et dis doivent être nombreux puisque Maxim i 5 lien Harden, dans son arcticle de la ,,Zukunft' 3 où il attaque la politique du^ , .gage-Belgique' p, et veut pour ce pays, fidèle à ses obligations la restauration, l'indemnisation, la liberté e . des excuses, juge nécessaire de s'en prendr à ces hypocrites et de déclarer : 1 ,,Cette allégation est insensée car chaqu - enfant sait que l'Allemagne, pour parer à se prçpres besoins, a dû enlever de Belgique un - montagne de produits." 5 .■ m » II : Ethnographie à les mode allemande. Le 2 septembre prochain les instituteur " de Berlin fêteront avec leurs écoliers l'armi . versaire de {Sedan. Ils pourraient être embai rassés pour haranguer leur auditoire, car le î nouvelles du front ne leur apportent aucuj 5 sujet d'enthousiasme. Mais un collegùe pré - voyant, M. Franke, leur propose, dans le „Joui . nal berlinois des instituteurs", le texte d'u: discours tout préparé. C'est une furieuse dia t tribe contre les Français, que M. Franke repré sente comme une race venue d'Afrique, il y ' sept mille ans. Les Français sont, dit-il, ,,de Africains du nord, assoiffés de sang, parent ' des Berbères qui habitent actuellement 1 5 Maroc et l'Algérie". C'est nous, assure-t-il 5 qui avons commis tous les crimes imaginable • pendant cette guerre. ,,En temps de paix, 1 > Gaulois porte un masque. Mais à la déclara . tion de guerre, tous les masques tombent., i C'est alors que le tigre apparaît chez le Gau lois authentique, avec les caractères de s. ; race. C'est aloré que cette bête fauve, origi . naire de l'Afrique, veut du sang, veut voir d' j sang, lécher du sang. C'est alors qu'elle ressen uiie volupté incoercible à torturer, maltraiter ' martyriser, assassiner des Allemands." ) Telle est la littérature que les pangermaniste ' répandent dans les éooles primaires de la capi ^ taie allemande, pour préparer les génération ^ futures à goûter la Société des nations. > L-ffO-o-fl ■ CM" : Croix Rouge de Belgiqm Vente de. cartes illustrées et Pro Belgita et de timbres du Bur. de 3 propag. A. jrr. O. Zwolle, 8me ver- l sèment pour un lit d'hôpital... fl. 5,0^ ; S! y a un an ' 31 août ÎÛ17: Les Italiens réalisent de j prof/rès suf les ■pentes mrd du San Sidbnel 5 I et daii« la vaUm ée. Bmtorkza-. En Belgique. ;s i Mésaventures des activiste , Des informations sûres, venues, par v< ; secrète, de Belgique occupée, disent que ^ indices se mailtiplient d'une mésintelliger a66esz grave entre les autorités allemand n et les activistes. En vérité, elles ne doivent avoir jam ^ eu de confiance dans ces individus trait à leur patrie: elles ce servent sinupleinc d'eux comme d'agents à tout faire, a-* a 3'arrière-pensée de les rejeter une fois u ie ou devenus compromettants. [e Ce qui ee passe donne l'impression que choses, à ce point de vue, se sont gâtées. A Grand, par exemple, le bourgmestre Le Posen, appelé à remplacer le bourgmes Lt Braun, a fini par comprendre qu'on s'ét »fc moqué'de lui en le mettant à la tête d'u ville où lui-même et les échevins activis ys n'exercent aucune influence, ni aucune > tion, parce que toute la population met î- soins à les ignorer. Il demande, pour sor s- de la situation ridicule où on1 l'a pla te qu'on réintègre dans leurs fonctions les i r- ciens éohevins — non activistes — destdtu rs Dans une autre ville, à Louvain, les ac y, vistes avaient organisé une police spécial* .. leur solde, avec l'assentiment de l'autor s- civile allemande. Moins de quinze joi : ? après,- les soldats allemands surprenais tout le personnel de cette police, y compris commissaire, en flagrant délit de vol, les i >- rêtaient et les faisaient défiler, menot - aux mains, à travers les rues de la ville, -s Ces faits méritent d'être rapprochés de scission qui s'est produite au sein du ,,Cc 3 seil des Flandres" entre ,,unionistes" (p; "> tisans du main/tien d'un Etat belge fédé] a lise) .et ,,extremis tes" ou „Jeunes-F s mande" (partisans de l'érection de la Fia dre en un Etat flamand distinct, feudata: 11 de l'Empire allemand). a Les ,,Jeunes-Flamands" qui ont la ma 6 rité au soi-disant ,,Conseil des Flandre votèrent récemment (juin 1918) un ma: feste d'adhésion complète à la politique guerre de l'Empire allemand, adjura celui-ci de donner tout de suite satisfaoti j à leurs voeux d'indépendance, avant mej la conclusion de la paix. Le chancelier von Hertling, qui sent t] bien ce que l'attitude de PAJleaniagne vis j vis de la Belgique lui a créé d'inimitiés in ductibles dans le monde et qui voudr; bien, sans doute, retenir quelque avanta 3 politique de l'occupation du pays mais en . dissimulant le plus possible, fit insérer, da s, la presse allemande (Kolnische Zeitung", a juin 191S) une réponse au ,,Conseil c i Flandres" pleine de réticences et de rés< 'r ves. * : Ce fut comme une doucha d'eau froî ^ jetée sur l'ardeur des ,,extrémistes" _ ,,Jeunes-Flamands". Les journaux hoilla s dais soulignèrent aussitôt avec ironie que ! choses devaient tourner mal en Flandre po c l'Allemagne pour qu'elle commençât aii * d'abandonner les agents et complices les pi 3 déclarés de 3a manoeuvre activiste: o'e d'après la presse hollandaise, la preuve j. t tente de la totale impopularité de lea _ idées et de leur, personne en Belgique ooe pée. Depuis lors, le dissentiment ne paraît p s'être atténué: non seulement la pet: bande de traîtres continue à s'entredéohii politiquement parlant, mais /les extremis! reprochent, à l'Allmagne 6oaBL manque t parole envers ,,ceux qui se sont exposés po 3 elle". On lit des choses curieuses en ce 6e et à peine voilées dans „,Het Laat* 5 Nieuws" d'Anvers, l'organe de la fracti ' ,, jeune-flam ande' '. 5 Ce6 scènes piquantes se passent dans monde des infiniment petits de la politiq ■ activiste de l'administration alleananJc Elles ne vaudraient presque pas la pei d'être relevées si la propagande alleman n'avait donné elle-même un retentisseme 5 mondial à l'agitation factice de la poign d'individus sans moralité ni clientèle, au ^ quels elle a commis l'exécution du plan ^ scission morale de la nation belge. Ce plà _ au reste, ne pouvait qu'éohouer contre le p , triotisme de la masse de la population bel^ i en qui la guerre et les horreurs de l'occup - tion n'ont fai{\ qu'exalter la haine de l'e - vahisseur et l'attachement à l'indépendân 1 nationale. s 5 ' ' A Bruxelles 3 Mme Jeanne W..., de Woluwe^St.-Pier 3 passait chaussée (J'Ixelles. Tout à cout>, e aperçiit son mari au bras d'une rivale. Furit • se, l'épouse jalouse s'élança et une bataille " règle s'engacrea entre les deux fetnmes. i mari, né prudent, baandonna les deux furies - leur triste sort. Il fallut l'intervention de 1 police pour mettre fin au combat. Les de t antagonistes, blessées et couvertes de sang, , vêtements en lambeaux, ont été conduites commissariat de police do la chaussée d'ixell s Ce petit drame avait mis le quartier tout - émoi ! B # * « Mme V.... demeurant rue Camille Simoei à Schaerbeek, rentrait le soir chez elle. E trouva son mobilier mis en pièces, la mais H dans un désordre complet. Tout à coup, e ' aperçut son mari étendu sur le sol, au mili des meubles brisés. Croyant à im crime, e prévent dare-dare la police. L'officier de pol: Dehin, d^ commissariat de l'Hôtel Commun se transporta sur les lieux. Au lieu d'un crin 2 il trouva l'homme ronflant paisiblement! ! V... furieux de ne pas trouver sa femme cl - lui, avait passé sa colère sur son mobilier' N'empêche que l'ailerte fut chaude ; les "vtoisii croyant à un crime, étaient en émoi ava l'arrivée de la police. * * * Un coup de cambriolage, qui dénote cl s ses auteurs une audace peu commune, s'« s commît rue de Bériot, à deux pas du comm sariait de police, cjana & {Uaispn de RjU Vaaid jq roeven, rentier. C'est en rentrant de villégia ture que ce dernier a découvert le vol- Tout ia maison a été vidée de la cave au grenier, 1 >ie coffre-fort perforé et vidé, les tableaux enle les vés% la cave à vin mise au pillage. Bref, le as dégâts commis par la bande de malfaiteurs les qui a dû mettre plusieurs jours pour pratique ce réel déménagement, 6'élèvent à plusieur milliers de francs. ils * * * :es ut Au moment où il sortait de l'Opéra-Bar, ru< des Fripiers, M. H. fut bousculé assez violem ' ment par plusieurs individus. 11 n'y fit pa attention tout d'abord, mais quelques minute après il s'aperçut de la disparition do soi k6 épingle de cravate en or et platine surmonté d'un gros brillant, d'uue valeur de 4000 fr. de ire ' H A Anvers ^ Mme Jan van Rijswijck, femme de l'anoiei et toujours regretté bourgmestre d'Anvers 3C" vient de mourrir à Londres^ î&5 bir Dans la nuit c^e samedi à dimanche, vrs 4 b ^ du matin, un incendie s'est déclaré dans le ^n" Moulins TJl>e Klamper", rue de l'Epervier îs. Les usines sont la propriété d'une 6ociét ti- anonyme, qui s'occupe en ce moment de li , à fabrication de fromages. Le poste des pompier Lté rue d'Autriche arriva bientôt sur les lieu: du sinistre, mais on eut aussitôt recours ai 1 poste central du Kipdorp. La pompe à vapou: 51 fut mise en marche, mais ne put maîtrise. Ie l'élément destructeur. A la fin, les braves fire tr- men durent se borner à circonscrire le feu. Ui :es mur de l'usine est tombé sur un bureau adja cent et a occasionné des dégâts assez impor tants. Les bâtiments sont assurés contre i'incendii pour un montant de 800,000 francs environ lT~ On parle de 300,000 francs de dégâts, mais riei *a~ de certain n'est connu à ce sujet. La cause di a- sinistre est inconnue, n- * * * re On prévoit pour la semaine prochaine uni majoration du prix du pain. ;0_ Les coiffeurs viennent aussi d'augmentei .» leurs tarifs. \ » * * Un'vol qualifié d'une grande importance •< c*3 été commis pendant la nuit, dans un magasi] nt <le -nouveautés, place de Meir. Les voleurs on on été éventés pendant qu'ils déménageaient 1< ue ! butin, dont ils on^ laissé en plan une notabîi quantité d'une valeur de 17,000 francs. * * * à- La relevé du nombre de personnes allant i .g. la soupe communale s'élève au chiffre d ! 295,000 pour la province d'Anvers; en mêm i temps on compte 310,172 personnes recevan ?e j le se^-ours alimentaire le ns 25 A LSêge .es nr- Un décret récent du général von Basov vient de réquisitionner les 250 derniers che > vaux qui figuraient encore sur les listes di recensement chevalin. Assurément les Aile ^ mands veulent faire coup double ; employer ; u- leur usage les solidos percherons belges et es d'autre part, trouver, parmi les propriétaire, ur volés, des acheteurs pour les petits chevaux d< isi Lithuanie ou d'Ukraine dont certains sont déj; on service à Liège. ;t • * * ,a' Mlle Marie Quoilin, âgée de .18 ans, d " Forêt, avait été placée- par ses parents che ses grands-parents maternels, qui habitent m u<" petit village près de Louyêigne, sont plu j qu'octogénaires, mais encore très vigoureux as tiennent une petite ferme et sont dans i ai te ' sauce. er I La jeune fille avait déjà démandé à 60 ^ ; parents à quitter la ferme, mais sans dir i pourquoi elle voulait la quitter. Or, un de ce aô derniers soirs, deux hommes qui passaien ^ devant la ferme virent les deux vieillards qu QS traînaient une jeune fille sur ly pavé de 1: te cour. A leur vue, ils rentrèrent en trainan ^n leur fardeau. Les hommes s'en furent frappe, j à la porte et, n'obtenant pas do reponse. h ' défoncèrent. Ils virent alors les# deux fermier devant une table sur laquelle gisait une jeun ae fille ne donnant plus signe do vie et dont 1 e* corps portait des traces nombreuses de coups Un médecin requis ordonna son transfert ; de l'hôpital d'Esneux: son état est grave. Un nt instruction est ouverte, ée " * Te ABruies n, L,es Allemands, qui ne respectent rien a- paa même les objets sacrés dans nos églises 'e, ont fait main basse sur plusieurs -plaque a- tumulaires, tout en cuivre, qui se trou n- vaient à la cathédrale Saint-Sauveur et i ce l'église Saint-Jacques et qui étaient d'un-haute antiquité. Elles recouvraient de tombeaux de personnages, comme Jean d< Coudenborgh, qui fut secrétaire de Phi lippe le Beau au quinzième siècle, et plu sic-urs d'entre elles étaient émaillées et or Jf' nées de blasons. Le clergé brugeois avait envoyé une sup pn pliqne aux autorités militaires allemande [,o pour leur demander de respecter ces té à moins vénérés des siècles abolis ; cette pro la testation n'a eu aucun succès. Jusqu'à présent, pourtant, et sur l'ordr es çUi général von Armai lui-même, les Hun n'ont pas touché, comme on l'avait pi en craindre un moment, aux deux grande statues eu cuivre doré, qui sont couchées su les mausolées du duc de Bourgogne, Char )S> le-le-Téméraire, et de sa fille Marie, ; l'église Notre-Dame. La cause en est, pa ^ r ait-il, que les Allemands considèrent ces il eu lustres personnages comme appartenant 1 Un une famille princière apparentée à la dy ce nastie des Hohenzollern ! x\, ie, u Au Brabant ez . Un arrêté de von Falkenhausen, à la d^.t-is, du 23 juillet 1918, réclame la livraison contr nt indeanité des enveloppes, chambres à air boyarux de toutes les bicyclettes dont la circu lation est autorisée dans ,,1'agglomérgtio: ez bruxelloise et la province de Brabant". De >st bandages spéciaifx pourront s'acheter, aprè is- certaines formalités, à la ^G^sellschaft fu ît- Ersatzberidunâ"» Les opérations militaires, 3 'orsBifami 2 - ; Les Anglais réalisent des progrès importants et atteignent la \ Somme entre Brie et Pérou ne. — Les Français livrent tlss combats acharnés dans la contrée da Noyon et franchissent l'Ailette des deux cdtés de Champs. Nombreux i L'offensive des alliés. 5 Les Néo-Zé!andais occupent Bapaumo. i Les Britanniques enlèvent Hem et progressent " sur les fronts de ConxSiles, de Vraucourt, de la Scarpe et do la Louve. (Communiqué officiel.) LONDRES, 29 août. Les attaques exé-i cutées aveo succès depuis le 8 août par les ' 4e, 3e et le armées anglaises ont rendu intenables pour l'ennemi les positions sur l'ancien front de la Somme. b Sur tout le front au sud de Bapauine a l'ènnemi est en retraite sur "toute la ligne 5 et abandonne sur le terrain, qu'il gagna en c mars et avril 1918 au prix de sacrifices si ! lourds, de nombreux prisonniers, canons, • du matériel de toute sorte et ses mort6 et x blessés couvrent le sol. Nous atteignîmes la rive occidentale de la Somme devant Brie et Péronne et nous 5 conquîmes Hem. Au nord de ce dernier vil-j lage nos troupes avancent sur la ligne Com-i bi€S—Morval—Beaulencourt—F rémicourt. Sur ce front on se battit ferme toute la > journée et les fantassins ennemis, qui tentèrent de ralentir notre progression, subirent de grosses pertes. Ce matin les Néo-Zélandais occupèrent i Bapaume et délogèrent les arrière-gardes 1 ennemies de la ville. I Dans le secteur au nord 'de Bapaume l'ennemi tente encore d'e se maintenir sur ses positions. 3 A l'issue de vifs combats nos troupes réa-3 lieèrent des progrès dans la région de Vrau-court, Ecoust-Saint-Mein et Hendecourt-lez-Cagnecourt et firent beaucoup do prisonniers.Au nord de la^ Scarpe nos troupes, par . une opération bien réussie, reconquirent les 1 positions 'sur la butte ,,Greenland", d'où l une contre-attaque ennemie les avaient dé- • 'logées avant-hier. J Nous étendîmes nce progrès dans la jour-i née de part et d'autre de la Leuve, au noro! de Béthune et dans la partie est du bois de j Nienoe. i i Les Français occupent Noyon, Beaurams, s Lambrémont, Morlincourt, Guny [ et Pont Saint Mard. (Communiqué officiel.) 3 PARIS, 29 août. Dans la journée les 3 Français étendirent leurs progrès dans la [ région du canal du Nord, qui a été atteint 1 sur tout son parcours, sauf près de Catigny j, et Semaize. 1 Les Français occupent le bois de Quesnoy, • au nord-est d'Ecuvilly et Bèaurains. 3 Plus vers le sud la lutte acquit un carac-^ tère très vif. 3 Les Français ocupèrent Noyon après un vif combat et progressèrent jusqu'à la lisière sud d'Happttncourt. A l'est de Noyon les Français prirent , pied sur la pente sud du mont Saint-Simeon » et s'emparèrent de Lambrémont et de Mor-] lincourt. Ils firent quelques centaines de i orisonniers. 3 Entre Oise et Aisne les Français, en dé-1 pit c\e la résistance des Allemands, réussirent - à passer l'Ailette en divers endroits au " nord et au sud de Champ. Guny et Pont-Saint-Mard sont p pou- - voir des Français. L'activité dans les air». (Com0Ê/nÀqué officiel) LONDRES, 29 aoûtv. (Router). L'acti-3 vité dans les airs fut entravée par le çiau-3 vais temps. Cela n'empêche pas que 6 ton-x nés de bombes ont été lancées sur des trou-s pes et des transports ennemis dans la zone r de combat. Sur plusieurs points ont remi des car-i touches aux troupes avancées au moyen de parachutes. Pendant la nuit nous lançâmes 11^ ton-l nés de bombes sur le croisement de routes à Cambrai. Lo champ d'aviation de St. Quentin fut également attaqué. Les combats dans la contrée d'Arras. LONDRES, 29 août. Le correspondant spécial de Reuter près de l'armée britan-3 nique en France annonce en date du 29 3 dans l'après-midi: Pendant la nuit l'enne- > mi fit plusieurs violentes contre-attaques " sur les troupes canadiennes qui s'étaient 1 emparées la veille du Bois de Jisgaw.- Les J Canadiens firent des prisonniers apparte-r liant à toutes les unités engagées dans ces CDntye-attfqu.es. Ils §'emparèrent également prisonniers. des restes de divisions qui furent déjà signalées sur plusieurs points du champ de ba-taile. Vers 7 heures du soir Boiry fut également violemment attaqué. Ces attaques furent aussi -repoussées avec de grosses pertes pour l'ennemi. Entre lundi et jeudi matin, 6 h'eures, les Australiens firent plus de 3000 prisonniers. Il y a peu de ressemblance entre lee premiers combats livrés à l'est d'Arras et ia bataille qui s'est développée aujourd'hui. Le fait que ces combats sont .beaucoup plus fructueux et que nos pertes sont relativement minimes doit être attribué principalement,à nos méthodes d'attaque, tandis que les troupes allemandes sont animées d'un tout autre esprit que lors de l'offensive ennemie au printemps. Les améliorations apportées aux tanks ont résolu pour ainsi dire la question de la protection de l'infanterie. Il reste à voir si, excepté pendant la période relativement courte pendant laquelle 1e temps rend tous les mouvements impossibles, nous reviendrons encore à la guerre. des tranchées. La science technique a rendu à la guerre son caractère de mouvements stratégiques. Les troupes australiennes continuent à franchir ia contrée déserte de la Somme avec une telle rapidité qu'il est difficile de les suivre. La lutte sur le plateau de juvigny. LONDRES, 30 août. Le correspondant de Reuter au front télégraphia hier au soir: Les Allemands exécutèrent des contrefait-! v taques appuyées p^r une artillerie considérablement renforcée. La réaction près do Marchai n. sur la rive ouest de la Somme, fut repoussée à l'issue d'un furieux combat. L* résistance de l'ennemi fut acharnée aux enviions de RoUy-le-Grand, Rouy-le-Petit po Quiquery, à 2 kilom. de Nés! a. • Nos bétteries détruisirent complètement plusieurs points d'appui ennemis ; iesd-eux Rouy et Quiquery tombèrent dans la soirée,, ainsi que Breui! et Moyencourt, situés pins ver* le sud. A l'issue d'une chaude lutte à la grenade lc3 ir lançais pénétrèrent dans le boi« do Quesnoy. Après avoir pris Noyon, les iai tassins fiançais atteignirent les pentes sud du mont Saint-Siméon. Quelques détachements passèrent l'Ailette. En coopération avec les Français lea Américains continuent leur pression sur l'etfnemi sur le plateau de Juvigny. L'adversaire, se rendant compte de lar haute importance de ce secteur, ee prépare à le défendre à outrance. Il concentra smr ce- point ses meilleures troupes, notamment celles de la garde. La nouvelle ligne britannio.ua. _ LONDRES, 29 août. (Reuter). Rien à signaler au nord de Bapàumë. Nous .avons1 conquis Bapaume. Plus vers le-sud nos troupes marchent 6ur Beaulencourt. Elles out atteint les hauteurs au nord-est de Gueu.de-court et occupent les abords de Le Translov. Nos patrouilles pénétrèrent dans Lesboeufs et Morval. Nos troupes ont occupé également Ginchv et Guillemont "et atteignirent les premières maisons à l'ouest de Maure-oas.Nous atteignîmes la rive sud de la Somme entre Péronne.et Happlincourt. A partir de ce pointre notre ligne suit le canal de la Somme vers le sud jusqu'à Rcuye-le-Graiid, au nord-est de Nesle. Elle se dirige ens'uite vers Cachy ,à l'est de Roye, par le canal de la Somme à l'Oise, puis vers Noyon par Ecuvilly. Depuis le 8 août nos troupes firent plus de 47000 prisonniers et capturèrent q's 500 à 600 canons. Le nombre des prisonniers faits par toutes les troupes alliées depuis le 18 juillet dépasset de beaucoup les 100.000 et celui des canons capturés ateint ( pieu pris les 2000. Les Australiens devant Péronne, LONDRES, 29 août. (Reuter). Suivant le rapport officiel australien d'aujourd'hui les Australiens se trouvent à deux milles environ des faubourgs de Péronne. Les récents succès français. LONDRES, 29 août. Le correspondant de Reuter au front télégraphia ce matin à 10 h. 30. Les troupes de la 3me armée française (général Humbert) ont pris Noyon ce matin. A deux milles à l'est de la ville les armées Mangin passèrent l'Oise et occupèrent Morli'ncourt sur la rive gauche. Vers le nord les troupes de la le armée (général Dcbeny) s'emparèrent du bois de Quesnoy à l'est d'Ecuvilly, qui formait la position d'artillerie la plus important® d'o l'ennemi sur c& front. Trois armées françaises, luttant dans une coopération des plus étroites, progressent sur les deux rives de l'Oise. La résistance de Allemands. LONDRES, 30 août. Le correspondant spécial de Reuter près de l'année française •annonce en date du 29 le soir: Aujourd'hui les Allemands firent des contre-attaques sur toute la ligne. Sur les points où nous attaquons leur résistance devient .plus vigoureuse. L'ennemi se replie en bon ordre. Au sud de Nesle la prem;:. armée française evance dans la contrée do Moyencourt et dé Breuile au sud-est do Nesle, et dans la direction du canal non achevé de Nesle à Noyon. Les Allemands font de viqlenteç çcflte.-attaqiies et ca ce

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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