L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 10 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1r6n010p3f/
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3ème Année IV°. 929 s eesiss *leastai 10 mai 1917 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forc$r •îowrssaî quotidien du matin paraissant en HoSSaaicSe Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: JV. Z. VOOSBURGWAt 334-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Cfief: Gustave Jaspaers. _ „ ( Charles Bernard, Charles Herbieâ, Comi e a£ on. ^ genÈ Chambry, Emile Palnparé. four les annonces, abonnements et vent* au numéro, s'adresser à l'Administration du journal : N.Z. Vooirburgwal 23.1-240, Amsterdam Téléphone: 175'S. Abonnements: Hoiiaudefl. | .50 par mois . Etranger fl.2.00 par moi* Annonces: 15 cents la ligne. Réclames e 30 cents ia ligne. ILLUSIONNISME L état-maior auemana a urmuc uu. très simple de déguiser les victoires que depuis le 9 avril dernier, coup sur coup, les Britanniques et les Français remportent sur le front de l'Oued: il les appelle des défaites. . Voilà qui ne prendrait pas dans des pays anglo-saxons ou latins. Il faut vraiment que les°Àllemands soient la nation la plus bête de la terre, comme disait Sdiopenhauer en ajoutant qu'il avait lion te de lui appartenir, pour croire dur comme fer à ce que l'autorité veut bien lui faire avaler contre toute évidence. Mais le sens critique de nos ennemis ne va même pas jusqu'à demander quelles sont ces défaites extraordinaires des armées ennemies qui n'ont pas pour corrélatif des victoires allemandes. Les boches perdent du terrain, des prisonniers, des canons. Qu'importe, puisque c'est nous qui sommes battus ! Nos armées seraient sur le Rhin qu'ils le croiraient encore puisque Hindenburg, qui est infaillible, le leur a dit. Vraiment, poussée à ce point, la confiance n est plus qu'une caricature de la confiance et elle prépare à nos ennemis un terrible réveil. En attendant ils dorment encore ou, plutôt, ils rêvent. Ils rêvent que le monde leur appartiendra bientôt efe> qu'il suffira à tout sujet allemand, dans quelque pays qu'il se trouve, de prononcer le ,,civis germanicus sum" pour recueillir des hommages et des commandes. Car l'Allemagne n'a pas çlus renonce aujourd'hui à ses projets, d'hégémonie qu'aux jours déjà lointains où les régiments do von Eluck marchaient sur Paris. Nous avons vu dernièrement ce qui s'est passé à la Commission du Reichstag à propos de la Belgique. D'autre part, ^une réunion très agitee vient d'avoir lieu à la Chambre prussienne des députes en faveur d'une paix allemande. Le député Furhmann attaqua violemment le chancelier en disant: ,.11 ne s'appelle pas Bismarck et il n'est pas Bismarck". Il y a du vrai. Mais M- de Bethmann-Hollweg serait cent fois Bismarck que les armées allemandes n'en restent pas moins battues en Artois et en Champagne. b'aiïleurs, qui peut dire si le chancelier est pour ou contre ce que ses adversaires appellent une paix allemande? Ses^idées là-' dessus varient avec la situation militaire qui demeure le seul baromètre de sa politique. Et la preuve que les armées franco-anglaises ne sont pas ,,défaites", au point que le communiqué de Berlin veut bien nous le faire croire, c'est que M. de Bethmann-Hollweg a perdu ses airs fendants. Bien loin de songer à une paix allemande, il souhaite dans son for intérieur la paix tout court. Les socialistes voudraient le lui faire dire tout haut. Mais comment serait-il accueilli par ce peuple à qui l'autorité militaire fait Croire tous les jours que les ennemis ont été défaits une fois de plus et que c'est en vain qu'ils se brisent la tête contre le mur d'acier des armées d'Hindenburg? Ce peuple, pour la première fois, aurait le sentiment très net qu'on le trompe. Il ne se révolterait pas, ce n'est ni dans son tempérament ni dans ses habitudes, mais son moral se trouverait irrémédiablement atteint. L'Allemagne s'écroulerait en même temps que l'édifice de mensonge sur lequel sa force repose. Ainsi les gouvernants allemands se trouvent dans une impasse. En niant les victoires de l'ennemi qu'ils représentent comme des défaites, ils entretiennent dans le peuple ces rêves de conquêtes et de domination universelle auxquels, peu à peu, les événements militaires les ont obligés de renoncer eux-mêmes; Et cependant qu'ils multiplient le^ expédients les plus misérables pour amener une division entre les Alliés, comme par exemple la Conférence de Stockholm., Hiu-' denburg, obstiné à rappeler sous les drapeaux allemands la victoire qui les déserte de plus en plus, gaspille sans compter ses dernières réserves. Mais Stockholm ne réussira pas plus que Zimanerwald. Le courant de sagesse qui guide la majorité du peuple russe s'accuse chaque jour avec plus de force et d'autorité, et les Troelstra et les Stauning qui aspirent à jouer les premiers violons à la» nouvelle conférence dite de la paix ne parviendront pas plus à entraîner le moujik rùise que les bandes d'anarchistes que conduit l'agitateur Lenine. Quant aux soldats d'Hindenburg, exténués de monter sans cesse à l'assaut do positions qu'ils perdent l'une après l'autre, la vue du pavillon étoilé des Etats-Unis qui apparaîtra bientôt sur le champ de bataille à côté du drapeau tricolore et du drapeau anglais ne sera pas faite pour remonter leur courage. Le peuple allemand apprendra enfin de quel genre sont les „défaites" dont parlent les communiqués de l'état-major de Berlin, et par qui elles ont été subies. Le brusque écroulement de se6 illusions n'en sera que plus douloureux — et la punition plus lourde. Charles Bernard. L'espionnage allemand De la ,,Gazette de Lausanne" : ...Ce qu'il y a d'abominable dans l'espion-Bage allemand et ce qui explique son succès relatif est qu'il n'enrôle pas seulement des individus louclies et des a?ents seoondai- mais c'est que de hauts personnages, jouissant par ailleurs d'une parfaite honorabilité, ne craignent pas d'y participer.-L'espionnage, en Allemagne, est devenu TiSritabie fonction d'Etat, .dont se font e gloii* ceu\ <jtù r<»52rcgntj !j: Les socialistes majoritaires allemands et les déportations ie ëelges. Le 17 février 1917, un journal belge, paraissant en Hollande, annonçait: ,,La direction des. syndicats socialistes allemands s'est mise en relation avec les fonctionnaires des syndicats ouvriers belges." Ce mémo journal assurait qu:à la suite d'une rencontre entre M. Bauer, secrétaire de la Commission syndicale* allemande, et deux représentants de la Commission syndicale belge, les Allemands avaient adressé ,,une double protestation énergique au gouvernement allemand.— l'une adressée à M. Beth-mann, l'autre adressée à M. ITindenburg.'' Tout# la presse germanophile des pays neutres, à 1a suite du „Vorwaeirts", reprit-cette information. L',,humanité" S «avril 1917 publie ïes lignes suivantes qui démentent le rôle chevaleresque attribué inconsidérément à la direction des syndicats allemands: ,,0n écrit do Belgique à Emile Vander-velde : : „lo. Qu'il est absolument faux que les organisations syndicales belges aient adhéré au Congrès syndical que Legien et les Allemands vouliadent réunir à Berne. Il faut donc ajouter ce démenti à celui de la C. G. T. pour la France; ,,2o. Que le syndicaliste Bauer étant venu entretenir les membres de la Commission syndicale à Bruxelles au sujet des déportations, leur a' déclaré : a) Que la responsabilité de l'enlèvement des chômeurs remontait aux industriels du Hainaut (!); b) Qu'une protestation socialiste publique, en Allemagne, serait mal venue auprès de l'opinion; c) Que les élus social-démocrates n'avaient d'ailleurs pas le moyen de contrôler ce qui se passe dans les camps de déportés. ,,jDans ces conditions, écrivent les socialistes de Belgique, comment une action internationale, qui implique la confiance réciproque, serait-elle possible avec la majorité de la social-démocratie allemande qui se tait devant tous les crimes, qui tolère tous les excès de .ses militants nationalistes et impérialistes, qui bannit ou exclut ceux qui prétendent rester fidèles au passé, qui confisque le ,,Vorwaerts", avec l'aide des autorités militaires, qui livre les syndicats au travail forcé en faveur du militarisme, qui cherche des excuses à l'emploi sans restrictions des sous-marins et recommence, à toute occasion, le jeu misérable des déclarations sans sincérité et vide d'effet utile." LES CHAUVES-SOURI: DE STOCKlHOLîVS. Je suis oiseau, voyez mes ailes, Je suis souris, vivent les ratsj C'est la chanson très.actuelle Qu'un choeur de traîtres chantera. Suppôts du Hun, souris, reptiles, Vampires de tout acabit, Cuistres dansez vo3 pas agiles Selon que siffle le Maudit. A Stockholm portez vos pénates, Nous vous repoussons de nos rangs, Livrez vos frères aux pirates, Abreuvez-vous de notre gang. Buvez ce sang, buvez ces larmes Dans vos orgies, vos festins. Vous ne nous ôterez les armes! Arrière! Traîtres et larbins! A jour on perce vos ténèbres Mais vous riez ! Pauvres bandits ! Chantez-nous donc votre air célèbre Le chant de la chauve-souris. Chauves-souris suivons la chance Suivons-là très habilement, (.•rions: Vive l'oiseau de France Mais sauvons les rats allemands. JEAN DE LA FRONTIERE. '■ iinf> ' P ■ ■■■ — Le. propriétaire Hindenburg possédait avant la guerre des propriétés en Russie. Il trouva moyen de les vendre a-u débuô de janvier 1915, alors qu'il commandait l'armée allemande qui venait de chasser les Russes de la Prusse orientale. Et ce fut un fonctionnaire du gouvernement du tsar qui vint en personne apporter au quartier général de Hindenburg l'argent de la vente. Ce fait extraordinaire a été révélé à la Douma, avec plusieurs &utres> par M.. Mi-lioukof. Déjà, à cette époque, il y eut d'étranges conciliabules entre le vieux maréchal et certains émissaires rosses. Mais ces conciliabules prirent surtout une importance capitale en 1916. On se rend très bien compte aujourd'hui pourquoi le commandement du front de Riga fut retiré au général Rousski, pourquoi il n'y eut dans le cours de l'été 1916 que des simulacres d'offensive russe sur cette partie du champ de bataille et quel-' les louches négociations étaient la cause de cette inaction. Le procès de Sturmer et celui du général Kouropat-kine, qui vient d'être arrêté, np porteront de nouvelles et curieuses révélations qui achèveront d'éclaircir les points encore ob&çurs de la. guerre §ur le front L'ugse, , Une lettre du Roi. A la suite de notre dernier envoi de 13,314 francs que nous avors | fait parvenir à S. NI. le Roi pour nos vaillants soldats, Notre Auguste Souverain a bien daigné nous adresser la lettre ci-dessous; CL> ch- ^.-ai <2.tejfz&eS -cZ*UJy> f >?<!!£. _<2£? £& -ck , -A ZttS è7â-* ?2d if -et-L ^2W-uS . r£t '-ééz En Belgique. A BriîxeHes Le ,,BerKner Tageblatt" apprend de •source autorisée que seuls lejs Belges qui ont été déportés injustement comme chômeurs pourront être rapatiiés. On ne songe gubre à renvoyer dans leurs foyers tous les Belges * * * A ceux qui trouvent que, von Bissing étant mort, il ne faut plus attaquer les actes qu'il a poses, nous dédions ces quelques lignes '^"tes par le comte de iwvent-lcw dans la ,,Deutches Tages Zeitung" : ,,ll y a quelques semaines, le défunt exprima encore l'opinion qu'il était adversaire résqtlu de l'idée que le Roi Albert ou ses fils •pussent remonter sur le trône de Belgique et sur les trônes de Flandre et de Wallonie."* * * Les Allemands auraient arrête l'échevin Jacqmain à la demande des flamingants, furieux de voir cet excellent patriote contrecarrer leurs lâches projets et se refuser • à accepter la séparation administrative dans l'enseignement public. i C'e6t: le ^Tooi.ts"^ organe £lauiando-alle mand, qui publie la nouvelle. Mais er d'aaitres termes... * * * La commune de St. Gilles a ouvert ur bureau de logements à .bon .narché à l'hôtel de ville. A Anvers Les employés communaux ont introduit une demande auprès du Collège afin quf les heures de service soient diminuées, cec: comme conséquence du peu de nourriture donnée à la population. Mal nourri, on m peut pas travailler longtemps, — c'est ût fait. * * * -Les amateurs de poisson étaient heureux. On leur avait annoncé un arrivage assez important. Il y eut du désenchantement lorsqu'ils apprirent que deux wagons seuleinenl avaient été envoyés à Anvers. * * * Les journaux dits ,,belges" continuent. \ publier le signalement des jeunes gens qu: disparaissent. Ce procédé les condamne aiu yeiu* jdes tonetes genSi ,Qji ceiiisreiid.' à 1 quels mobiles — et à quels maîtres — il obéissent. * * * g A l'Ecole normale trente élèves des deia sexes seront admis à la rentrée. L'exame: 0 aura lieu à la fin du mois de juin. * *'■* Un important vol de café a été commis c préjudice du Comité national de secours c d'alimentation. Le bourgmestre de Lierre a fait saisir un quantité de 5000 oeufs qui seront vendus a magasin communal suivant les numéros d' rationnement. * * ** MM. Charles Good_ le Comte Emile Legrell et Alphonse Aerts ont été nommés adminis trateurs de la Banque Centrale Anversoise MM. Fernand ï?e Jardin, Emile Grisar et Pau Van Strijdonck ont été appelés aux fonction de commissaires. iia part de la Banque dans.le 3e emprunt d« guerre, imposé au pays pour 6 mois, a été fixé< à 10 millions, payables par mensualités. Le sol de bénéficiaire pour, l'exercice 1916 s'élève l fr. P-oS/403,42. Le coupon 39 sera payable pa 12 francs. (Extrait du rapport présenté à l'as semblée générale du 7 mai 1917). A Aerschot Voici la liste complète officielle communi quée par le ,,Souvenir Belge" de Maas tricht, des personnes qui ont été assassi nées durant le sac d'Aerschot en août 191^ et qui ont été exhumées pour recevoir une sépulture convenable les 16, 17 èt 18 décembre de la même année. C'est la première fois que cette liste est publiée. Elle comporte les noms de 118 victimes, plus 25 inconnus dom les cadavres étaient tellement abîmés qu'il m fut pas possible de les identifier: Porte de Louvain: Victor Page, Boonenwyk; Bruno Teur links, Groote Markt; Jean-Henri Smets. (Hoek); Louis Van den Heuvel; Pierre Mat-thys; Raymond Nys, Guldenhuis; François Schellens; Jean Oostens; Louis Deroey; Auguste Boschmans; Camille Van Broeckhoven Henri Nys, Molenberg; Adolphe Govaerts. facteur des postes; Prosper Mertens, rue de Louvain; François Braems, Molenweg; Omei Nys; Louis Verbraeken; Ferdinand Roe-lantg, soldat du — de ligne; Joseph Tiele-mans, bourgmestre; Louis Tielemaiis, fils Emile Tielemans, frère du bourgmestre; huit inconnus; Constant Granjean; Roger Van Autenboer, Zoon uit de ,,Ton"; Caniille Vertruyen, i^harmacien; Emile Goyvaerts boulanger, Grand'Place; Alphonse Toussaint; Charles de Jonghe, rue Courte ; Joseph Gocssens, de Sichem; Henri Cypers, rue Courte; Gustave Dubois, rue Courte; Jean Vermeiren, de Rillaer; Jacques Nys, Gulden-h.uis; 3 inconnus; Henri Devroey, de la rue du Persil; Louis van Autenboer, zoon uit de ,,Ton"; Victor Cools; Théophile Cools, fils du précédent; Paul Feems; Victor Wouters, 2 inconnus; François Verhaegen, de Rillaer ; Alphonse van. den Bemden et ses deux fils. Joseph et Adrien; François Matthys; Louis van Winkel; Robert Carette, prêtre; Hubert Nys; Alphonse Minnen, de Messelbroeck: Polidore Goossens, de Sichem; Jules van der Heide, rue du Persil; Adolphe van Autenboer; Théophile Truyts, forgeron, rue Courte; Alphonse Mutsaerts, rue du Persil: Jules Lavaerts, rue Courte; Léoil van Krie-kingen, rue du Persil; Charles Luyten; 2 inccnnus; Hubert Vermunichx; Emeri van de Plas, rue du Persil; Pierre van Aerschot; Walter Fierens, rue du Persil; Ed. De-leende, rue Courte; François Grandjean ; ■ Charles Lamotte; François Peeltjierts; Gustave van-de Pol, rue Courte; Rigobert van de Plas, rue du Persil; Léonard Bergen; Jules Stalmans, rue du Persil; Jean François Matthys; Richard Mertens; Henri Grandjea Léonard Grandjean; Arthur Rvkmans, droguiste; Joseph Verhaegen, orfèvre; Ferdinand Grandjean; Pierre Tousouts; 1 inconnu; Lucien Meyermans, de Genck; Vital Duhaien; Joseph Windelinckx; Célestine Claes; Eugène Serre; Alida Marien; E. An-dries-Van Mol Marguerite. Au Jardin des Hospices: Carmen Sickens; Marie Vertruyen, servante du curé V an Rooy; Louis de Roi; Marie Ons. Maison Blanche: Jean Bdsesteyns; Alphonse van Opstal ; Veuve van Eyck; Lucas Mertens; Frans Mertens; Edouard Janssen ,,Tivoli"; François Vonckx; Julien De Smet; 2 inconnus; François Debie; 1 inconnu; Augusta Bergen; 1 inconnu; 5 militaires. Aaroudenberg: Jean Camerlinckx, Maison Blanche; Jean van de Welde; Joseph Claes; Jean de Latin: E. Jean Coremans; François Peeters; Louis Sernecls;. Victor Bergen; François Bergén, frère du précédent; Josept van de Bcrght; Louis Nys; Jean Daems; Jean Ceulemans; Guillaume Janssens, Ecluse: Evrard Bruyninckx; Fritz Bruyninckx; Victor Bruyninckx; Gustave Michiels; Isidore van Gaubergen; Chapeaimlle ; Auguste Cuypers. Epssss Ses Fiasudres Le , ^Nationaal Vlaamsch Verbond: ' inaugure à Bruxelles un cours de droit administratif pour préparer des individus qui seront appelés par lès Allemands à prendre des fonctions officielles en Flandre. • Le nommé Spinccmaille, docteur en droit et greffier au conseil des prud'hommes de St. Josse, est chargé de l'enseignement. Un tarvis a été communiqué à la presse et auX particuliers, libellé dans ces termes : ,.Tous.les fonctionnaires de l'Etat actuellement eu service et tous çejiX qui désirent [s entrer dans u3l ministère se feront un devoir _ d'assister à ces cours où la matière enseignée concorde avec le programme des x examens d'admission aux emplois d'Etav a Les cours sont, gratuits et ouverts' à tous les Flamands".. Le renégat S2>incemaille est natif du î?Êra""^8® 'î119 Ie sorille de Bussum Rene De Clerccj. * * * e Le traître Veaihees publie dans le „Kol-u mselie VolkszeuVung" un a rticle de recon-e naissance ému« à la mémoire de von Bissing.* * * c_ L'organe officiel lie.bdfœadaire allemand en Hollande ,,De Tcokfjimst" écrit sur le j mouvement a-ktiviste 1<îs sottifes que voici : s „Les décrets du Havre ne semblent pas avoir produit grande impression dans les : Flandres. 3 Comme jadis, le. co] nbal, continue et la ' coopération bien déterminée entre la force * oceu.pauto et t'aitivisi fie se poursuit. Le Cle-cq a écrit un, très joli poème pour exprimer l'espoir de pt mvoir assister au cdiâ-tunent que ecux du L (avre appliqueront en Flandre. Même la fer lille de Camille Huys-mane, le ,,Socialiste IJelge", qualifie le dé- - cret d'indécent et do ridicule. „Vrij Be! ^ic , lioiUeux et tin jide, se cache derrière - le vodfc de la loya-uté, mais ne fait pas ol!u-1 siou à la soi-disant 'loi-arrêté. • La plupart des aktivistes se réjouissent - do ce que les nom «aux arrêtés plus que 5 jamais et mieux qu<j toute théorie font res ' sortir l'opposition qmi existe entre îa Flan-^ dro et le Havre. Kfc les calmes spectateurs 3 (s'il en est encore) peuvent se demander, si leé messieurs de Frcnce lie sont pas frappée réellement de fol: e (verdwaasdlieid)." Le quoj ee m? :1e l'organe allemand du malheureux profe: ;seur Sleeswijck ? Les injures des valets de la. ,,Toekomst", organe hollaBdaîu anti-hollandais, retombent sur ceux qui lies écrivent. A Tournai Des fraudes très importantes ont été commises dans les services de ravitaillement. Dos membres du personnel du magasin volaient tout simplement les marchandises. Une plainte | a été déposée au parquet/ 1 Au iPas/rs Wallon ; Nous apprenons la mort de Mme Pou-L celet, veuve de l'ancien sénateur provincial. | A Han-sur-Lesseî Henin Gustave et Remy Nostor ont été déportés.-* * * ^ A Jauchelette ont été déportés: Depin-; chart Jules, Depinchart? {frère de Jules), ! DétOngre Siméon Gramme? (décédé en Allemagne), Gramme? Kinart Emile, Laurent Louis. * -x- * . A Marche ont été déportés : Chapelier . Denis, Clesse Adelin. Delliez Arnold, Deme-L lenne (2 fils) dont ,,Bibi", coureur cycliste, . Bauclie J. fils, Doppagne J. dit Lavu, , ; Feront Wieme, Galloy Eudore, fils s.-ch. . • de gare ; Peret Olivier dit Chauchy, Peret-. I Collignon, 1 fils de M. Fontaine, inspec-» teur des eaux et forêts ; 1 fils Mathieu dit i Faufette, 1 fils Michel dit Joly, 1- fils . Michel dit Tan, 1 fils'Michel dit Petangc, ! 1 fils .Michel dit Poêle. 2 fils de Cceurderoy Honoré, 1 fils de Barbier Augustin, 1 fils de Léon Gouver-neur-Sénéchal, 1 fils de Chenoy, 1 fila de Lamarche-Gcrard, 1 fils de Robert, menui-. sier; 1 fils François, piq. au ch. de fer; 1 fils-Gums, 1 fils Bruimson, 1 fils Heyman, carrosserie; 1 fils Masson, 1 fils Louis Martin, 1 fils Magnette, 1 fils Daujeymont, Haliu Olivier dit'Misson. Aux Es* obis il «ère s Il y a quelques jours, bientôt quelques semaines, nous avons annoncé que le fameux docteur Dumon, traître flamingant, s'était rendu à Aardenburg chez un monsieur Van den P. Ce monsieur Van den P. — Van den Plassche puisqu'il demande que nous publions son nom — nous adresse une lettre où il expliqùe pourquoi Dumon vint le voir. Nous extrayons de sa lettre le passage intéressant: ,,Votre correspondant dit vrai: Dumon est venu chez moi. mais il eût mieu^ fait de ne pas vous l'écrire car il ne sait pas ce .qui s'est exactement passé dans la maison. Depuis quelques mois je ne fais plus d'affaires avec Dumon et je ne tiens plus à en faire puisque nous plaidons l'un contre l'autre. C'est la raison pour laquelle il désirait me parler, .mais il ne reçut pas un accueil sympathique. Je ne veux plus lui parler et j'attends, avec confiance, ie jugen.eni du tribunal. Puis-je aussi savoir pour quelles raisons ma personne a été citée et pourquoi vous passez sous silence celles des messieurs qui ont reçu très amioalement Dumoii et chez lesquels il a, même logé?" La réponse est bien simple: parce que notre correspondant ignorait ce détail et le-noms des hôtes de l'infâme Dumon. M. Van den Plassche n'a pas reçu aimablement c1 dernier parce qu'tt a eu un différend d'affai res avec lui. Nous enregistrons la rectifica tion avec plaisir. M. Van den Plassche ne l'a donc pas mis à îa porte à cause de s© attitude dans la question flamingante.- : H y a m an 10 mai 1916. — Au Caucase l^g Russe* occi'vent. la ville de, KQmçhrin*

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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