L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 25 Avril. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h98z893f67/
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tér« Annë^ny»rl84^ "S cenfs (ÏO C'entiiiies) M II ————— - Dïmancfse 2S avril 1915 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .imucHni minfidien du matin oaraîssant à Amsterdai,, Belfje est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N.Z. VOOHBUHGWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Cîieî : Gustave Jaspaers. ( cinarles Bernard, Charles Herfoiei, Comité de Rédaction : J Gustave Peellaert, René Chambry, ( Emile Painparé. "f"™1 ' " i au numéro, s'adresser à ['Administration du journal: N.Z. VOORBUHGWAL 234-240. Téléphone: 1773. Abonnement ( En Hollande fl. 1.50 "par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ „ Leur Paix Les journaux allemandes n'observent; plu: guère la défensfe qui leur avait été imposé* de parler des futures conditions de paix. Ne fallait-il pas laisser croire au public _ dui comme fer quo l'Allemagne était victorieuse et que, si ses armées n'avaient pas encore réussi à briser complètement la résistance des alliés, il n'y faillait voir qu'un effet de h volonté d'en haut, soucieuse d'éviter qu'il: ne tombassent dans le péché d'orgueil D'autre part il était bien téméraire de laisser s'accréditer la croyance que l'Allemagne annexerait la Belgique, la Flandre française et la Lorraine, ce qui n'eût éti qu'une! conséquence logique de tant de vie toires ( ?) alors qu'il "devenait de plus er plus évident aux yeux des gens avertis qu'i faudrait se contenter de beaucoup moins. Depuis, l'opinion publique en Aile magne a évolué. On en trouve l'expressior dans certaines lettres que publie le ,,Times" lettres écrites par des soldats allemands e1 recueillies dans les tranchées françaises. Oi en peut résumer la teneur en deux lignes ,,Camarades, nous avons assez de la guerre vous aussi sans doute. Si nous retourniom auprès de nos femmes et de nos enfants?' Quant au peuple allemand voici beau tempi que le pain K. K. a décongestionné son cer veau des fumées de mégalomanie qui l'ob struaient. Il n'est plus question de faire entrer de gré ou de force la Belgique et 1? Hollande dans une Confédération germa nique agrandie, d'amputer la France d'ur bon quart de son territoire et de lui impose] une indemnité de guerre de trente milliards Non, M. Dernburg, l'actif commis-voyageu: de l'influence allemande aux Etats-Unis, i réduit ces exigences à des proportions plu: modestes. Que veut l'Allemagne? Vendre librement sa camelote et, au besoin, l'impo ser sur les différents marchés du monde Que lui faut-il pour cela? La mer libre et sur cette mer libre, de bons ports à l'abr: d'un coud de main et bien outilles: Anvers par exemple. Et M. Dernburg laisse entendre' que l'Allemagne, bien qu'elle ait conquis ïa Belgique au prix des plus lourds sacrifices, ne -serait pas éloignée d'accepter une formule qui tout en excluant une annexion pure et simple lui assurerait le libre , chemin des mers à travers notre pays. Il est. possible que des neutres trouvent cette solution fort acceptable et tout en protestant de leur sympathie pour notre cause louent la modération de l'Allemagne. Pour nous, nous ne pouvons que repousser avec dédain de pareilles avances. Vraiment, c'est pour cela que trente mille de nos enfants sont tombés à Liège, à Anvers et sur l'Yser? C'est pour cela que des centaines de citoyens paisibles, hommes, femmes et enfants ont été massacrés et torturés? C'est pour cela que Visé, Dinant, Aerschot, Ma-îines, Termonde et Louvain auraient été mis à sac? L'Allemagne, dit M. Dernburg, voudra bien nous aider à reconstruire nos maisons incendiées. Hé, nous n'en doutons pas. Mais si par impossible il se trouvait des gouvernements pour conclure une paix pareille et si des marchands de briques tudes-ques avaient le front de venir offrir leur marchandise même avec des facilités de paiement à nos braves ouvriers ruinés des bords de l'Escaut ou de la Meuse, hé bien je crains fort qu'il y aurait lieu de répéter avec je no sais plus quel personnage de la Tour de Nesle: ,,La Seine charrie beaucoup do cadavres, ce soir"... Pensez donc, l'ami de la paix, il y a du sang en^re eux et nous. Nous avons gardé un peu de cette Espagne contre laquelle nous avons été si longtemps en révolte et, si vous l'ignorez, ouvrez donc le romancero del Cid pour voir comment ça se lave, du sang. Et ceci, hélas ! n'est pas de la littérature. Je ne connais pas de plus mauvais littérateur que M. Roosevelt. Par exemple c'est un admirable homme d'action et de sens droit. Ecoutez ce qu'il écrit à une dame pacifiste de se6 connaissances: ,,Je vous conjure de ne pas vous Joindre à cette organisation (Comité de femmes pacifistes). Les principes qu'elle pose ne sont que bassesse et futilité... ,.Je suie certain que vous êtes pour la paix, mais pour la paix basée sur la justice et le droit, non pour celle qui consacre un état de choses pire que la guerre. Tout mouvement qui tend à confondre ces deux espèces de paix est une mauvaise action. Par dessus tout rien n'est plu6 odieux que de réclamer la paix d'une manière abstraite, tout en gardant le silence sur les crimes commis aujourd'hui contre l'humanité. La Belgique a été baignée de sang. Des femmes et des enfants y ont été massacrés et votre réclamation en faveur de la paix ne contient pas un mot contre ces horreurs. Les parlementaires qui votent des résolutions en faveur de la paix abstraite font une besogne sans aucune signification, car leurs résolutions font abstraction des réalités concrètes. ,,Ce sont ces réalités que nous avons devant nous. Que vos congressistes commencent par protester contre l'invasion de la Belgique par l'Allemagne et demandent aux Etats-Unis de faire leur possible pour y mettre fin. Qu'ils dénoncent M.M. Wilson et Bryan, lorsque ceux-ci essaient par le Ship purcha-sc Bill de favoriser la puissance qui a tyrannisé la Belgique. Qu'ils fassent quelque chose qui prouve qu'ils comprennent ce qu'ilsyeulejit, mêmesi leur ini tiative peut nous mener à combattre aux côtés de ceux qui essayent de défendre la Belgique. Alors ils montreront que leur but est vraiment inspiré des réalités et qu'ils veulent défendre la cause du Droit." Ainsi, c'est une voix américaine qui, d'avance, répond à ce M. Dernburg qui a la prétention de convaincre des Américains. Quant au prochain congrès des femmes pacifistes, à la Haye, en vue de quoi cette lettre paraît écrite, ce n'est jamais la voix d'un homme sensé qui empêchera certaines femmes de faire ou de dire des sottises. Charles Bernard. nid nu Croix-Rouge de Belgique Sur la ligne de jeu, les blessés sont portés derrière les abris ou replis du sol et reçoivent les secours d'urgence des médecins et brancardiers régimentaires. De cet endroit, les blessés sont transportés, le plus rapidement possible, au moyen d'Ambulances automobiles (si le régiment en possédé!...) aux Hôpitaux installés, à quelques kilomètres en arrière, dans le plus prochoin village. Là on effectue les véritables opérations chirurgicales; on y fait d'excellents pansements ; les fractures sont sérieusement immobilisées. Tout s'y passe en pleine sécurité quand nos troupes tiennent ou avancent» De ces ,,hôpitaux volants" on envoie les blessés, qui. y ont été soignes, vers l'intérieur du pays. Ce voyage peut s'effectuer par bateau, chemin de fer ou voitures. Ces' genres de transport donnent en général de bons résultats lorsque nos troupes avancent: le moral est excellent, on cit en sécurité. Mais que faire si le canon se rapproche et s'il faut battre en retraite? Abandonner tous les blessés? Tous préfèrent les pires tribulations/ Il faut alors un nombre suffisant d'automobiles pour évacuer rapidement les blessés à une vingtaine de kilomètres en arrière du, front. ■Les Réfugiés Belges de Hollande enverront comme cadeau à leurs vaillants soldats une série de ces précieuses voitures. Les souscriptions nombreuses remises à ce jour pour leur achat au secrétariat géncn&l du, „Comité des Ambulances Belges'': S2 Jan i'ietersz. Cocn-straat à La. Haye, sont les suivantes: Reports des listes précédentes : 21,67.^.80 frs., + 9,2U.J,0 fl. Comité central de La, Haye: Baron Peers, 20.00 frs. ; Madame Osterriefh—Kreglinger, 40.00 frs. ; H. Mauroux—Hoyer (le liste de • souscr.), 4,900.00 frs. ; Aspeth 25.00 frs. ; A. Joris, 2.00 frs. ; Schukerd—Debock, 25.00 frs. ; Alexandre Osterrieth, 100.00 frs.; Yvonne Ehrhardt, 2.00 frs. ; Gaston Ehrhardt, 2.00 frs.; Paul, 2.00 frs.; R. Ehrhard, 5.00 frs.; M. R. de Zillebeke, 500.00 frs. ; Max Figatuer, 5.00 frs. ; Colonel Chevalier do Neuchatel, 25.00 frs. ; Liste No. 202 (1er . versement), 0.50 frs. ; Liste No. 202 (1er versement), 29.00 fl. ; Victor de Bruyne, 10.00 fl. ; De la tirelire des petits, 3.00 fl. ; A. Dalton, 1.00 fl. ; C. Wateriooe, 1.00 fl. ; L. Van Camp, 1.00 fl. ; E. N., 10.00 fl. ; Anonvme, 1.00 fl. ; A. H. van Loo, 2.00 fl. ; G. J. de Vriese, 1.00 fl. ; Dr. van Alphen, 1.00 fl. ; E. Eckstein, 2.50 fl. ; Mme Jitta, 5.00 fl. ; Anonyme, 20.00 fl. ; ' Boddacrt, 2.50 fl. ; A. Tayaert de Borms, 50.00 fl. Sous-comitc de Bréda: (2e liste). Mr. et Mme van Hal, 50.00 frs. ; Mlle Schellekens, pour nos soldats, 20.00 frs. ; Paul Lachappelle en mémoire de nos chers morts, 20,00 frs. ; Henri Lachapelle, en mémoire de nos chers morts, 20.00 frs. ; T. Molenken van Antw., Pour la Patrie, 2.(>0 frs. ; J. Ditvart, Pour la 1 Patrie, 5.00 frs. ; Dieudonné, Pour la Patrie, 5.00 frs. ; Berkelmans, Pour la Patrie 0.50 frs. ; J. Hellemans, Pour la Patrie, 5.00 frs. ; Ch. Verbeeck, Pour la Patrie, 10.00 frs. ; Mme P. J. Taymans, Pour la Patrie, 5.00 frs. ; J. D. S., Vive le Roi, la Reine et leurs gentils enfants, 20.00 frs.; F. D. C., 10.00 frs.; M. et S., 10.00 frs.; N. d. G., 10.00 frs.; L. Ver-meire, 10.00 fl. ; C. van Nyen, 20.00 frs. ; F. D., 5.00 frs. ; Celina Jamart, 2.00 frs. ; Anonyme, 10.00 frs. ; Anonyme, 0.10 frs. ; Anonyme, 10.00 frs. ; Baron et Bre. Ed. Bor-rekens, 20.00 frs. ; Anonyme, 5.00 fl. ; P. van Lanschot, 25.00 fl. ; Anonyme, 1.00 fl. ; M. C., 2.50 fl. ; A. V., 2.50 fl.; S. C. J. do Bruyn, ' Pour la Chère Belgique, 2.00 fl. ; Mme Aug. Meert, 1.00 fl. ; Nanau et R., après une partie de cartes, 1.00 fl. ; D. S. Breda, 5.00 fl. ; Mr. et Mme Ca-rpentier—Smids, Pour l'anéantissement des Boches et vive le Roi, 40.00 frs. Sous-comité de Zélande (Oostburg). Liste No. 325 de ÏJsendijke: Me Vve Timmermans ■—Boute, 10.00 frs. ; Mr. et Mme Cari Plissart, 200.00 frs. ; R. Lippens, 200.00 frs.; R. van Doorn, 50.00 frs.; Mme Spaey, 20.00 frs.; Cl. Loridau, 20.00 frs. ; D. van Wassenhove, 5.00 frs. : L. De Vliesschouwer, 2.00 frs. ; Jï. Soudan, 2-0.00 frs. : M. Schoor, 10.00 frs. ; N. Gelein, 5.00 frs. ; B. de Vos, 2.00 frs. ; Max van H., 2.00 frs. ; Th. de Malsters, 2.00 frs. ; C. De H., 2.00 frs. ; A. T., 10.00 frs. ; Tr. de Milliano, 4.00 frs. ; J. Derweiden, ambulancier, 20.00 frs. ; Jos. van Reysschoot, 4.00 frs. ; F. de Witte, 10.00 frs. ; Dr. van K. d'Eecloo, < 2.00 frs.; Van Hoorebeke, 10.00 frs.; B., 5.00 frs. ; Blanchaert, 4.00 frs. ; Liste No. 325 (R. Lippens et R. Gelain), 68.50 fl. ; Liste No. 176 (E. de Géradon, Schoondijke), 17.00 fl. ; idem, 15.00 frs. ; Liste No. 177 (E. de Géra-don), 21.00 frs., idem, 9.50 fl. ; Liste No. 17B (E. de Géradon), 8.25 fl. ; idem, 7.00 frs. Totaux au 21 avril : 28,209.30 frs. «f 9,537.65 fl. - ■■«> ■ a '^ciw Administrations des Chemins de 1er, Postes, Téiégraphes et ïéiéphonGS de l'Eiât bslgs. ■ 11 est porté à la connaissance des intéressés qu'à partir de ce jour le domicile de M, Begerem, chef de service des payements, est i transféré au Rozengracht, 8« En Belgique. A Bruxelles. Le collège échevina-1 de Bruxelles, avait il y a quelque temps, fait circuler parmi une partie de la population, une pétition par laquelle les signataires réclamaient la mise en liberté de M. Max, le vaillant bourgmestre de Bruxelles, prisonnier des Allemands. Cette pétition fut envoyée directement à nos oppresseurs. Elle n'avait recueilli qu'un succès relatif, l'immense majorité de la population bruxelloise estimant que, même pour obtenir la libération de son bourgmestre, elle ne devait s'abaisser à faire aucune démarche auprès de l'ennemi.Ces irréductibles avaient raison. Le général von Bissing, gouverneur général allemandf vient en effet de répondre à M. Lemonnier, ff. de bourgmestre. H estime que ,,ce n'est pas le moment de répondre favorablement à la requête des pétitionnaires". Et il explique pourquoi: ,,Les Bruxellois ne sont pas assez souples: ils ne font rien pour faciliter la tâohe de l'autorité allemande à Bruxelles. D'autre part, les nombreuses lettres que M. Max est autorisé à envoyer à ses amis témoignent éloquemment qu'il n'a rien perdu de son caractère orgueilleux et qu'il n'est pas disposé à nous aider." Pour la première fois le général von Bissing a fort exactement défini l'état d'esprit de la population bruxelloise à l'égard des troupes allemandes. • * * Une mort glorieuse est celle do M. Caze-neuve, l'excellent artiste de l'Opéra-Comique,' qui vient d'être tué sur le front français. Un de nos amis, dit ,,L© Courrier de l'Armée", a pu lire, à ce propos, une nota émue de la direction de ce tréâtre, affichée dans le foyer de la salle Favart ; elle relate que Cazeneuve, engagé à 54 ans, pour la durée de là guerre, avec son fils, cycliste au même régiment, avait gagné au feu tous ses grades, de caporal à adjudant, et qu'il allait être nommé sous-lieutenant. M. Cazeneuve n'est pas un inconnu pour les Belges et spécialement pour les Bruxellois, qui eurent l'occasion de l'applaudir à différentes reprises sur leur3 scènes. Il prêta même souvent son concours, à titre purement gracieux, à des oeuvres de philanthropie belge. C'était un délicieux chanteur doublé d'un excellent caméra de. Une note de l'agence Wolff fait connaître }ue le comité directeur de la Croix-Rouge belge a été dissous par le gouverneur général allemand. Les autorités allemandes osent donner comme prétexte que le Comité se refusait de participer à la lutte contre .'état actuel de détresse en Belgique. Le îomte ÏÏatzfeldt-D rachenberg a été chargé le la direction d© l'administration centrale. * * * On nous communique, une circulaire émanant du gouvernement civil allemand et visant les compagnies d'assurances belges lans le but, bien déterminé, de leur nuire aux profit exclusif des Sociétés concurrentes allemandes. Le commissaire général près des banques en Belgique 28, rue d© la Loi. ,,Bruxelles, 10 avril 1915*. ,,En vertu de l'ordonnance du gouverneur général en Belgique, en date du 26 novembre 1914 (Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, du 30 novembre 1914), nous avons été nommés, par le commissaire général pour les banques ;n Belgique, comme surveillants de l'entreprise que vous représentez. ,,Donc, en vertu des droits que nous confère le susdit décret, nous ordonnons ce qui suit : ,,I. — A partir de ce jour, il vous est interdit de conclure pour la Compagnie représentée par vous des assurances nouvelles ou de renouveler des contrats d'assurance arrivés à expiration. ,,Le3 clauses éventuelles dans les polices en cours, aux termes desquelles l'assurance se renouvelle tacitement, si un certain temps d'avance une déclaration contraire n'a pas été faite par l'une des parties, ne vous donnent pas le droit, si ce délai n'a pas été observé par vous, de maintenir l'as-lurance au delà de sa date d'expiration; pour ne pas exposer les assurés au danger de rester un certain temps sans assurance, il est reconimandable de les avertir sans retard de cette situation. ,,II. — Vous voudrez bien avertir, le plus bot possible, de cette ordonnance, les autres représentants de votre Compagnie connus le vous dans les parties du pays occupé 3t nous dire à l'adresse ci-dessus si pareille x>mmunication leur a été faite et nous don-ler l'adresse de ceux-ci. ,,Nous faisons expressément remarquer ju'en vertu de l'article V. de l'ordonnance ntée ci-haut, des infractions contre les or-lonnanoes et les instructions à donner par es surveillants, sont punissables d'une amende jusqu'à $0,000 francs et d'un emprisonnement jusqu'à trois ans ou par une de ;es peines.. ,,A votre réponse, veuillez ajouter la mention ,,concerne affaires d'assurances". fl,(S) Dr. von Liebig (S) Dr. Wegerdt.'"' A A rave s* s. Hier s'est ouvert l'Anvers-Palace, 35 rue Appelmans. Ce sera en Belgique, l'un des music-ihalls les plus spacieux et les plus richement décors. 3000 personnes s'y as-soieront facilement. A cause de la guerre, cet établissement qui devait primitivement jouer l'opérette, la revue et donner un programme de café-concert, (c'est l'ancienne basse Hardy, du Théâtre Royal, qui devait en être directeur), à cause de la guerre, l'Anvers Palace ne fera que du cinéma. * * * Depuis le 15 avril, les traitements des miliciens belges, alloués à leurs familles, sont payés à la salle des fêtes de la place de Meir. A L<Iége. Trois personnes viennent d'être condamnées à une armée et demie de prison pour avoir introduit des journaux belges de Hollande en Belgique. * * * On annonce la mort, dans sa quatre-vingt dixième année, de Me Félix Ringlet, bibliothécaire du Palais et des avocats Lucien Nottet et Armand Deschamps. Le fils du professeur à l'Université M. Fraipont— Forgeur est mort, à Cherbourg, des suites d'une pneumonie contractée au service de l'armée belge. A Kf ta ïra ia-r. Voilà qui a réjoui considérablement les buveurs de bière de tout le pays : dans une réunion des brasseurs de la province de Namur, qui a été tenue samedi à l'Hôtel Palace, à Namur, M. le.baron de Mévius, sénateur, a fait la communication suivante: „Après 4 mois de démarches multipliées, on a obtenu de l'Angleterre l'autorisation de faire entrer dans le pays les matières premières pour les brasseries, à 'condition que la légation des Etats-Unis les fasse entrer sous son drapeau et sous la garantie que ces matières ne serviront qu'aux brasseries belges pour la fabrication des bières nationales. „La légation des Etats-Uni3 et le Comité du .,Relief for Belgium" ont bien voulu nous rendre ce service, et c'est un nouveau titre de reconnaissance que nous avons vis-à-vis des Etats-Unis et du Comité qui se dépense sans compter. Un comité central qui se compose de MM. Wielemans-Ceup-pens, Dandeloy, Lambrechts, Verhaeghen, de Naeyer, De Becker-Remy et baron de Mévius, est chargé de l'achat, de l'introduction, sous le pavillon américain, et de la répartition équitable des matières premières entre tous les brasseurs belges. „Les délégués pour la province de Namur sont M. Jean Stévenart, brasseur à Namur, effectif, et M. Wodon-Derenne, brasseur, id., suppléant." * » • Le bourgmestre communique f J'ai l'honneur de rappeler à la jDopula-tion namuroise le3 articles suivante du règlement général de police : Art. 41. — Il est défendu très expressément de lancer dans les rues, quais, places ou promenades, des pierres, des boules de neige eu d'autres corps durs qui peuvent blesser ou seulement incommoder les passants.Art. 42. — Sont aussi défendus, dans les mêmes lieux, les jeux qui sont de nature à cocasionner des accidents ou à salir et incommoder des passants. Une sentinelle a été blessée hier par des jeunes gens qui se livraient au jeu communément appelé ,,à la guise" et l'autorité militaire m'a informé qu'elle sévirait contre ceux qui enfreindraient les articles ci-dessus rappelés. La police locale de son côté réprimera énergiquement les infractions aux défenses susmentionnées, notamment en ce qui concerne les jeux dits ,,à la guise" et tour autres de nature à encombrer la voirie ou dangereux pour les passants. Na-mur, le 13 avril 1915. Le Bourgmestre, F. Goïenvaux. A CharEeroi. ,,La mendicité est interdite." On peut lire cet avis placardé dans chaque Commune de notre région. A Jumet, notamment, l'autorité communale menace d'arrestation toute personne qui sera surprise se livrant à la mendicité ; si c'est un enfant âgé de moins de 18 ans, il sera déféré au juge des enfants, et les parents responsables seront poursuivis conformément à la loi. Ces mesures énergiques ont produit leur effet, et, dans cette commune, bien minime est le nombre des mendiants qui c ntinuent malgré tout à exercer leur triste métier. L'arrêté du gouverneur général en Belgique, obligeant les enfants âgés de moins de 14 ans à fréquenter assidûment l'école, a contribué aussi à restreindre le mouvement ambiant. Cependant, maigre toutes les mesures prises à cet égard, les mendiants de tout âge continuent à infester certaines communes. Tantôt ils opèrênt ouvertement, sans se soucier des contraventions, qu'ils présument atténuées, parfois ils se dissimulent derrière un petit commerce et sollicitent l'aumône lorsque la marchandise qu'ils présentent en vente est refusée. C'est une vraie calamité! ' Osaras Se Centre Un rappel de l'autorité allemande ordon^ ne aux gardes civiques de se rendre àl'appe tous les quinze jours, sous peine des mesures les plus sévères. Quant aux miliciens ajournés et aux étrangers, l'appel a lieu tous les huit jours dans ïa plupart de nos districts. * * * Les relations du Centre avec Bruxelles par tramways spéciaux viennent d'être reprises. Un tram spécial partira tous le? matins à 6 heures de La Louvière, via Roeulx, Casteau, Soignies et Engliien poui arriver à 10 heures à Bruxelles. Sauf retarde ou accidents. * * » Les amateurs de pigeons sont dans la jubilation. Partout l'autorisation a été donnée de lâcher les malheureuses bêtes qui étaient retenues prisonnières dans leur colombier depuis plusieurs mois. Avant la guerre, le sport colombophile était en grande vogue dans le Centre, comme d'ailleurs dans toute la Wallonnie, et comptait des milliers d'ad hérents aux différentes fédérations avec ur nombre de pigeons estimé à 100,000 ai moins. Actuellement, on estime que le nom bre des pigeons voyageurs ne dépasse plus 25,000. Comme on le voit, les événements actuels auront été funestes au monde colombophile.» * * La kommandantur de La Louvière vient de défendre sévèrement les manifesta t-ions d'enfants en costume militaire, ains: que le port d'insignes militaires quelconques. tels quo képis, bonnets de police, etc. * ♦ # Le charbonnage de Houssu est en trair de combler le puits no. 2, situé à proximité des bureaux le long de la chaussée de Tlive Ce travail est exécuté pour cause d'épuise ment du puits. La même société fait creuse] un nouveau puits près du no. 8 à Haine-St Paul. Le coup d'eau survenu au nouveau sièg( de Saint-Vaast des charbonnages de La Lou vière et Sars-Longchamps n'aura pas le: conséquences fâcheuses que l'on redoutait ai début. Grâce au concours d'un spécialiste l'empreinte des fissures a pu être exacte ment repérée et celles-ci ont pu être fermée au moyen de grosses pièces d'acier et d'un< quantité consicl érable de sacs de ciment. L< trou principal n'avait d'ailleurs qu'un< ouverture de 0.70 m. Actuellement l'eai baisse chaque jour dans les deux puits et or espère en venir à bout sous peu. Osarss Ses Ce n'est pas seulement dans la capital qu'opèrent les agioteurs. Depuis peu d-■temps, un nombre considérable d'agent ,,accapareurs" parcourent le sud de 1; Flandre orientale pour racheter partout 'le pièces d'or à des prix fabuleux et récupéré: après un copieux bénéfice pour eux-même sur le marché. Hier encore on payait 10 e même 16 % do prime. Le particulier qu cédait 100 francs d'or, recevait donc 11( et même jusque 116 francs de billets d< banque; en certain endroit, à Ninove, on i même vu payer 121 francs pour 100 franc d'or! Cette prime déjà énorme risque d'aug monter encore, si on laisse les agioteur continuer librement leurs agissements. Ces agents achètent l'or pour le livrer : des firmes centrales à Bruxelles qui h fournissent eux-mêmes à l'étranger. L fait de raréfier l'or, qui était déjà si pei abondant en Belgique, n'attribue pas un-valeur supérieure à ce métal qui conâtitu-la base du système monétaire; ce n'est pa l'or qui augmente de valeur ; c'est le papie avec lequel on le paie qui perd de son pri: conventionnel. En effet, si 100 francs or ont une valeur de 121 francs en papier cent francs en papier ne valent plus qu 83 francs en or ; si notre papier diminue d' valeur, le prix des marchandises doit aug menter en proportion et principalemen celles qui ■ nous viennent de l'étranger puisque le règlement de nos comptes ave lui tient évidemment compte de la valeu attribuée à notre papier-monnaie. Il ei résulte que puisque dès maintenant tou renchérit, cette conséquence atteint princi paiement le petit, l'ouvrier; car son salair n'augmentera pas en proportion, bien ai contraire. Au surplus, cette exportation d'or es fort dangereuse pour nous autres Belges. Personne n'ignore que notre pays fai partie de l'Union monétaire, instituée 1 23 décembre 1865 et renouvelée en 1885 C'est une convention entre la Belgique, 1 France, la Suisse, l'Italie et la Grèc d'avoir le droit d'émettre des pièces d'aï gent, du même poids et frappées ^avec de alliages identiques. Si cette Union venai à être dénoncée un jour ou l'autre, chaci) de ces pays devrait racheter ses pièces d monnaie en circulation. Mais comme 1 Belgique a émis beaucoup plus de pièce d'argent à son effigie d'Etat £ue le autres pays de cette meme union monétaire et que le métal d'argent a considérablement perdu de sa valeur intrinsèque depuis des années,, il s'en suit que la Belgique, ne possédant plus suffisamment d'or pour le rachat, subira une nouvelle perte énorme. La réserve métallique du pays et de la Banque Nationale en particulier serait du coup réduite à sa plus simple expression. La conséquence fatale de cette situation sera naturellement l'augmentation du taux de l'escompte frappant le commerce et l'industrie, et aussi l'impossibi-■ lité matérielle d'importer les produite étrangers qui, par suite de la guerre, vien-i dront forcément à nous manquer dès la fin des hostilités. Atsx frontières. Peu avant que l'ordre eût été donné de ne plus laisser personne sortir de Belgique, des passeports avaient été délivrés par certaines kommandantur. Mais partout, il fallait verser des cautions. C'est ainsi qu'un monsieur de Liège a dû donner mille francs, une dame habitant Bruxelles cinq mille et un négociant en tabac de Gand dut remettre au kommandant d'étape la modique somme de 40,000 francs pour se rendre à Amster-eïam, où le marché de tabac est très actif à l'heure actuelle. On s'étonnera de cette différence de tarifs. Elle provient uniquement du fait que chaque kommandeur a un tarif spécial. A Gand, le duc d'Albe qui commande l'étape est inabordable. Il se croit entouré d'ennemis et se sert de moyens plutôt vifs pour punir les personnes soupçonnées, tel M. Lenoir, qu'il fit fusiller sans entamer une procédure régulière. Connaissant l'homme, on ne s'étonnera pas qu'il ait exigé. 40,000 francs de cautionnement d'un honnête commerçant qui allait acheter du tabac en Hollande.Toujours est-il qu'à présent ni les hom-, mes, ni les marchandises, ni les correspondances ne passent la frontière. L'objectif des Boches semblerait être Calais, une fois de plus. C'est donc vers les Flandres belges et françaises qu'ils dirigeraient leurs soldats actuellement cantonnés en Belgique. —w ■ Encore n iénii La légation de Belgique à La Haye nous communique la note suivante: Dans son ultimatum du 2 août, le Gouvernement allemand a voulu justifier son agression contre la Belgique par la menace d'une attaque française qui serait prononcée sur P aile droite allemande, au travers du territoire belge. ,,Le Gouvernement allemand, disait cet ,,ultimatum, a reçu des nouvelles sûres, ,,d'après lesquelles les forces françaises ,,auraient l'intention de marcher sur la jjMeuse, par Givet et Namur. Ces nouvelles ne laissent aucun doute sur l'intention ,,de la France de marcher sur l'Allemagne ,,par le territoire belge. Ces allégations sont apparues, dès le » premier jour, comme étant en contradiction j avec les déclarations formelles du Gouver-3 nement français, et avec les faits. Toutefois, 3 dans plusieurs pays neutres, on se deman-i. dait si elles n'avaient pas un certain fonde-; ment. : La suite des évévements a dissipé ce 5 doute au point qu'aucun esprit sérieux ne j pouvait plus leur accorder le moindre i crédit. ) L'impuissance dans laquelle la France 3 s'est trouvée de venir au secours de la Bel-i gique bien que celle-ci ait contenu l'avance s allemande du 4 au 19 août, a démontré la fausseté des affirmations de l'état-major - allemand... L'écrivain militaire allemand, 3 le général von Bernihardi a tenté néanmoins, il y a quelques semaines, dans une étude 1 publiée dans le ,,Sun" de New-York, de * faire croire aux Américains que, dès le ; mois de juillet, la France et l'Angleterre L s'apprêtaient à violer la neutralité de la 3 Belgique. ^ Voulant répondre d'une manière péremp-; toire à ces accusations, le Gouvernement L français a publié une note dans laquelle L il donne des indications précises air l'em-1 placement des troupes françaises au début ^ de la guerre. Cette publication démontre ^ d'abord à l'évidence, la sincérité des décla-^ rations qu'a faites le Gouvernement fran-^ çaises, dès avant l'ouverture des hostilités, elle prouve ensuite que les allégations alle-! mandes n'étaient qu'un vain prétexte en ^ vue de masquer le vrai mobile de l'état-l major impérial, qui était de surprendre, b par une marche foudroyante, la France en . pleine mobilisation. 1. Plan de concentration Français. 1 La totalité des forces françaises, en vertu L du plan de concentration, étaient orientées, quand la guerre a été déclarée, face au t nord-est, entre Belfort et la frontière belge 3 savoir : Première armée : entre Belfort et la ligne l générale Mirecourt-Lunéville ; 3 Deuxième armée: entre cette ligne et la _ Moselle ; s Troisième armée : entre la Moselle et la fc ligne Verdun,' Audun-le-Boman. i Cinquième armée: entre cette ligne et la 9 frontière belge. i La quatrième armée était en réserve à, s l'ouest de Commercy. s Par conséquent^ la totalité de® armées

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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