L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 01 Novembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19n7k/
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3èmo Année N®. 739 G cents Wiercredi i novembre 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom [le Famille. Toutes les lettres doivent être adressées ou bureau de rédaction: IV. z. VOORBUHOWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbleî, Comité de Rédaction: ^ Renë chanbry, Emile painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal:M.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: HolSandefl.l.SSI par mois. Etranger <1.2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Attendons la Histoire Le succès des Français à Verdun est Venu confirmer d'une façon éclatante la supériorité du commandement français, du soldat- français, du matériel français. La France est devenue une formidable machine de guerre dont tous les rouages fonctionnent avec une merveilleuse précision. Il n'a point fallu, ici, improviser l'esprit guerrier comme en Angleterre où il a fallu donner aux soldats une âme en même temps que ;des fusils et des , canons. Hâtons-nous d'ajouter que cette âme, faite de la notion du devoir que chaque Anglais possède a i un si haut degré, s'est révélée admirable. ; Mais il ne manquait aux Français, dont le génie militaire s'est révélé sur tous les champs de bataille de l'histoire et dont les grandes traditions militaires se sont per-,Détuées à travers tous les régimes, que des , canons et des munitions pour se montrer supérieurs à leurs rivaux. Les Allemands ont porté la guerre sur le terrain industriel et, si le fantassin prussien ou bavarois, malgré la rude discipline qui en fait une mécanique, n'a pas l'allant du troupier français, Krupp au moins devait vaincre : le .Creusot. Aujourd'hui c'est le Creusot qui est en train de vaincre Krupp. Ayant fait appel à cette âme éternelle de la race qui, aux jours-de grande détresse comme à Bouvi-nes, à Orléans et à V%lmy, a toujours déjoué comme par un miracle les manoeuvres des plus puissantes coalitions, la ' Franc©, par la seule vertu de son génie, ' brisa l'élan des hordes barbares sur la j Marne. Dès ce jour, bien que. ses départe- t ments les plus riches en fer .et en charbon j fussent envahis, elle appliqua ce génie avec patience et méthode à la fabrication d'une artillerie qui devait surpasser la puissante artillerie allemande à la fois par la quan- ; tité et la qualité. Le 300 mm. du Creusot est supérieur au 300 mm. de Skoda et le j 400 mm. a une efficacité de tir plus considérable encore que le fameux 420. Bientôt nous verrons le 520 entrer dans la danse et pulvériser les plus formidables organisations défensives allemandes sous le poids de ses marmites de deux tonnes ! Et Je nouveau 140, «d'une portée de 18 km., va se révéler l'outil de bombardement par excellence, réalisant le maximum d'effet par le poids de l'obus combiné avec la rapidité du tir. De ces armes merveilleuses, le Français sait aussi tirer un merveilleux parti. La perspicacité de l'aviateur qip découvre les buts, la science de l'artilleur qui les atteint, l'élan du lignard prompt à exploiter le travail de destruction du canon lourd et soutenu lui-même dans son action par le , tir de l'artillerie légère qui le précède ou ! l'encadre avec une précision étonnante, ce sont là les instruments du succès passé de ! [Verdun et les gages les plus sûrs de la ■ victoire de demain. Cette victoire, beaucoup d'entre nous, déjà, croyaient la toucher du doigt, parce qu'ils en avaient perçu les signes avant-coureurs. Ils ont pris pour une réalisation ce qui n'était encore qu'une promesge. Quand Broussilof enfonça le front autri- • chien, nous le vîmes déjà où le portait notre espoir, à/Lemberg et à Varsovie. Quand le formidable bélier franco-anglais commença de battre le mur allemand sur la Somme, nous suivions déjà en imagination la ruée des infanteries victorieuses à travers la breche. De Gorizia noùs avons cru que les Italiens n'auraient fait qu'un bond jusqu'à Trieste et notre impatience précédait les 'Roumains sur le chemin de Sofia et de 'Budapest. Que de fois n'avons-nous pas mis en garde nos lecteurs contre ces emballements irréfléchis qui peclient contre le véritable et nécessaire optimisme. Nous connaissons notre force mais nous ne pouvons pas sous-estimer la force de nos ennemis. Nous ne devons pas non plus refuser de voir les causes de notre faiblesse dont la principale . est toujours le manque d'unité, la réalisation imparfaite de l'unité de commandement sur le front unique. Certes, de grands progrès ont été faits et nous n'avons pas manqué de les signaler. Les offensives . simultanées à l'Est, à l'Ouest et au Sud, qui ont fait passer l'initiative dans notre , camp, et dont le prenjiër résultat fut de débloquer Verdun et d'écarter la menace autrichienne de la Lombardie, en sont la preuve évidente. Briand et Lloyd George, . travaillant de concert, orientent la coalition dans une voie dont elle ne peut pas * s'écarter. Pourtant les événements d'Orient ( nous montrent qu'il y a encore du tirage. , Sarrail n'a pas carte blanche,pour agir à ; Athènes. Et la Roumanie? ] Qu'on ne dise pas trop vite que ,,nous" i laissons écraser la Roumanie. La Roumanie ( est entrée dans la guerre de son plein gré au moment choisi par elle. L'état-major roumain a suivi le plan qu'il avait conçu. Ce plan n'avait que te tort de ne pas tenir . compte d'une offensive bulgare dans la • Dobroudja à laquelle, au demeurant, devait parer l'envoi d'un corps expéditionnaire russe. Et les Russes ont tenu leurs obligations. V Certainement, si l'Entente avait exercé à ' Bucarest la pression qu'on prétend, c'est 1 sur la ligne Sofia—Constantinople qu'elle c aurait dirigé l'offensive des armées rou- i , ^naines Par exemple, il ne peut pas être ' un instant question de laisser porter par la Roumanie le poids d'une erreur politique | et stratégique. La Roumanie s'est mise | avec nous, nous devons être avec la Roumanie partout où la Roumanie est menacée et notre impérieux devoir est d'écarter cette menace par tous les moyens en notre pouvoir. Seule la Russie est en état de lui prêter une aide directe et puissante. Mais la Russie est un corps énorme, lent à se mouvoir. Il se meut cependant. Les Russes sont dans les Alpes de Transylvanie où l'offensive austro-allemande est au moins enrayée. Et que ce soit par l'envoi de renforts directs ou par une nouvelle et victorieuse poussée, les Russes sauront bien détourner les Germaniques du chemin de Bucarest. Peut-être la fortune des armes nous réserve-t-elle encore des surprises désagréables. Mais la puissance de nos alliés et leur volonté de surmonter tous les obstacles, les magnifiques exploits des vainqueurs de Verdun, de la Somme et de la Strypa nous promettent la victoire. Sachons l'attendre. Charles Bémard. _ Willem PaereSs Amsterdam, Eisenlioeffel's Kunsthandel, JRokin 56.... Une autre atmosphère soudain nous enveloppe. Nous sortons des brouillards alternés avec les bleus et les verts luisants, des servantes et des vieilles femmes accroupies devant l'âtre et des vaches dans la prairie, •nous sortons de la Hollande pour rentrer dans un salon de chez nous. Parmi de riches étoffes aux rouges éteints et aux jaunes profonds, les tapis d'Orient et les merveilleux châles des Indes, Willem Paerels accroche une trentaine de toiles, une vingtaine de dessins. Art d'un raffinement extrême, d'une cérébralité aiguë où s'accuse un magnifique tempérament de peintre comme filtré à travers la vision d'un intellectuel. ' Une nature morte de Paerels, roses, anémones, fruits, étoffes, une poupée, un vase, c'est une âme lointaine et profonde qui s'en exhale, une âme étrange et pourtant si réelle, et combien singulièrement attirante. Une nature morte de Paerels. une nature morte de X ou Y, la différence qu'il y a entre un chapitre de Zola et un sonnet de Baudelaire, entre la matière inerte et la matière spiritualisée. Paerels raffine dans la couleur, Paerels raffine dans la lumière. , .Maison d'Eté", une femme à la fenêtre, penchée sur la table servie tandis que lo soleil transfigure les rideaux, les fleurs, la nappe, les cristaux, est une des toiles où l'artiste donne sa mesure, ; où la virtuosité du peintre s'est haussée à la vision de l'artiste. Et cette lumière frémissante, plus . encore dans ses «dessins (dont quelques-uns rehaussés de pastel) que dans ses tableaux, Paerels .«sait l'art d'en vêtir des nus d'une audece extrême, des modèles dont la pose enchanterait un Rodin. ,, Mi dînette", ,,La : Chaise d'Osier", ,,Le Voile". ,,Le Bas", ,,Bain de Lumière", ,,Sur le Divan", d'autres dessins 1 encore, chantent tous avec un bonheur égal le 1 mystérieux et troublant poème de la chair Avant de revenir à la Hollande, un instant 1 quittée, nous nous arrêtons devant des mari- * nés, des ,,moments" de Seheveningue, des vues 1 du port de Rotterdam. Et c'est la Hollande 1 aussi cela, vue par un oeil d'une sensibilité J exquise et qui a su, dans les gris de ses eaux '' et de son ciel, ohoisir les plus fins, les plus 1 Jélicats, les plus émouvants. | Willem Paerels est un de ceux qui attestent ; ici avec le plus de maîtrise la pérennité de notre art. C. B. j ■ t ( Les distractions Ravales ! Le Conseil de l'Association de commerce J J'Angleterre a communiqué au ministre Run- \ :-.iman un texte de résolution par laquelle le 1 Gouvernement est invité à ne permettre, après c a guerre, à aucun navire ennemi de prendre 1 part aux transports maritimes avant que l'en- ^ ienii n'ait remplacé tous les navires des Alliés iétruits par ses procédés pirates, et suggérant * ju'aucune considération ne serait accordée à ? les propositions de paix qui ne stipuleraient pas cette réparation des pertes occasionnées. L'Association s'est donc rangée à une opi- J lion identique exprimée antérieurement par a Fédération des Cercles de bateliers et de £ propriétaires de chantiers navals. Le public anglais soutient unanimement ^ ïette manière de voir. Dans les sphères des autorités on n'est pas •éfractaire à pareille mesure : on y examine aussi la situation faîte aux neutres par l'action des >orpilIes et des mines allemandes. L'avis semble prévaloir dans le monde officiel que les pays ,'ictimes des méthodes teutonnes ont pour premier devoir de protester énergiquement auprès -les coupables, de se faire justice par eux- i nomes, si possible, et que, si des comptes sont i exiger des Allemands, c'est aux sinistrés à introduire la note à payer. Un peu d'énergie semble prévaloir en ( Espagne où le ,,Correo Espana", de Madrid, c crit: ,,Celui qui coulera un bateau marchand i espagnol devra réparer le dommage qu'il aura :ausé dans la forme et dans la mesure que nous îstimerons être le juste prix, et, s'il ne se met c >as d'accord avec nous, nous sommes assez forts f xmr nous adjuger l'indemnité de nos propres ( nains. Les pays belligérants ont en Espagne de r [uoi répondre de la valei. de nos bat-eaux. Le .Rio Tinto" vaut plusieurs centaines de mil-ions de peseta." D'autres pays neutres, ,pos-;esseurs de înêmeé gages, pensent-ils autre-nent, sont-ils moins décidés à <.' 'fendre leur i venir maritime ? N'est-il pas étonnant que, d jour faire valoir leurs droits, tous ne s'unissent 1 iasP i En Espagne on ne se préoccupe pas seule-nent de maintenir l'ancienne situation, on ;onge, en outre, à renforcer la flotte marchan- ] le nationale. Sur l'initiative d'Alphonse XIII, j. me société s'est constituée au capital de cent nillions qui établira des chantiers navals près C !e Vigo et des hauts-fourneaux à Sazente, près î le Valence. L Teusels—Do Vos. £ En Belgique. Maniaque de la Paix. Nous trouvons dans les journaux anglais le récit du voyage que Miss Hobhouse vient de faire en Allemagne et en Belgique occupée. Ce récit, la pacifiste anglaise tient à honneur de le signer. Certains cherchent de toutes les manières à faire parler d'eux et la maniaque de la paix y a réussi assez facilement. Le récit de ce voyage a paru primitivement dans l',,Union of Démocratie Control" — en abrégé U. D. C. — (qu'il ne faut pas traduire par U(nte>r) D(eutsches) C(ontrol), — le journal du parti dont M. E. D. Morel est le secrétaire honoraire et le trésorier et M. Ramsay Me Donald une des lumières éclatantes. L'article de Miss Hobhouse est préfacé. J Nous apprenons ainsi que la fameuse pacifiste montre un intérêt égal à toutes les victimes non-combattantes do la grande guerre. C'est pourquoi, sans doute, elle sollicita du gouvernement allemand l'autorisation de visiter les prisonniers civils de Ruhieben et de faire un ,,trip" en Belgique. Cette partie du voyage de miss Hobhouse nous intéresse surtout. Citons quelques extraits de l'article qui vient d'avoir, en Angleterre, un vif retentissement: „J'ai entendu supposer par un neutre qui a une faculté spéciale d'observation que le total des maisons détruites en Belgique peut àtre estimé à 15.000, représentant une somme :1e 2 millions de livres. Je compare ces chiffres i.vec ceux des dévastations commises dans 'Afrique du Sud. C'est pour moi la meilleure base puisque j'ai là-dessus une certaine expérience. U semble donc que les Belges ont échappé assez favorablement aux misères de la guerre. En effet, dans les républiques boers 30.000 fermes ont été brûlées en dehors des villes et des villages dans lesquels tous les édifices, églises comprises, ont été rasés jusqu'au sol. Dette constatation nous prouve que nous som- • nés tous des Huns, à tour de rôîe. ,,Mon long séjour en Afrique du Sud après la guerre m'a appris à savoir ce qu'on peut attendre de soldats qui travaillent par le feu et :>ar le fer." Et la pacifiste décrit ses impressions de Belgique où tout est pour le mieux dans le meil-eur des mondes: . ; ,,A Dolhain, la fumée montait doucement les cheminées. Les jardins étaient en fleurs.. [1 semblait qu'il n'y avait aucun arbre abattu. ,,A Liège, je no pus découvrir rien d'extraor-linaire. A Anvers — comme partout ailleurs 1 — je m'étonnai de no découvrir aucune appa-*ence de destruction. Et à Louvain mon premier lentiment fut du profond étonnement: la plus ; grande partie do la ville ne montrait aucune • ;race de la guerre. Partout, je remarquai les 1 >ons sentiments qui régnent entre soldats alle-nands et paysans belges," ^ Et l'article se termine par cette constatation : * a destruction de Louvain n'est qu'une fan- ( ;aisié. En Angleterre, il a été vivement répondu à :es mensonges. Les journaux anglais ont re->roduit ufio lettre de M. Henri Davignon qui nettait les choses au point. Nous ne ferons pas ' ci l'honneur à Miss Hobhouse de discuter ^ ivec elle. Il nous suffit de savoir qu'elle tra- ( raillo en communauté d'idées avec le trop fa-neux Morel, dont on se rappelle les sentiments mti-anglais et surtout anti-belges. Mais nous ivons quand même le droit, le devoir de j îous étonner que la censure anglaise, qui retient i >arfois les lettres les plus anodines, permette 'insertion d'un article dont toute le presse al- f emande s'est saisi.. Et, avec tous nos confrè- f es anglais, nous nous étonnons que miss Hob-louse ait eu l'autorisation de sortir d'Angle-erre pour visiter l'Allemagne et la Belgique iccupée et qu'elle ait surtout pu rentrer en An- - ^ ;leterre. Nos compatriotes ne peuvent guère ' S. ortir des îles britanniques et il est très dif-icile d'obtenir l'autorisation de passer de Hol- ; s ande en Angleterre, même pour un patriote ' 1 elge convaincu. Or, la maniaque de la paix j ' rouva le moyen de passer à travers les mailles ! * .'un vigoureux contrôle. Bien entendu, ceci s ïe nous regarde pas. Aussi n'est-ce qu'une con- 11 tatation. Mais on comprendra que nous mon- ^ rions quelque mauvaise humeur à la lecture l'un article qui nie la vérité et qui a pour résul- P at de faire croire aux neutres que miss Hob-ouse a raison et que nous avons tort. Le ,,Daily Express" écrit ces lignes très jus- ] es : ,,Qui a donné à miss Hobhouse l'autorisa- ] ion de visiter l'Allemagne et la Belgique? Qui -t-elle vu dans les pays? Etait-elle envoyée C fficiellement? Si oui, par qui? Si non, pour? uoi lui a-t-on donné de telles faveurs excep-ionnelles ? On ne peut mieux dire en moinsi de phrases. c Le Régime de (a Terreur \ Mille habitants de Selzaete, âgés de 25 à c 0 ans, ont été emmené de force -en Aile- s nagno pour y travailler. * * * A Wachtebeke, M. B. Coppens et son fils mt été condamnés chacun à quatre années 1 e prison pour avoir gardé dans un pigeon- ^ lier 28 pigeons-voyageurs. ***• ■ i L',,Indépendance apprend que M. Roland, ^ ommis chef à la gare do Schaerbeek, a' été usillé il y a quelques semaines. La raison n'en st pas connue. Sa fille Nelly a été oondam-lée à dix ans de déportation en Allemagne. < A Bruxelles J Un vol important d'oeuvres d'art srest pro- I uit chez M. Edmond Pioard, rue Ducale, à î îruxelles, dont la galerie était justement d éputée. q * H f Au moins, les rédacteurs du ,,Bruxel- v Dis" ont le sentiment de la besogne dégou- r ante qu'ils font et pour laquelle ils tou-hent de l'argent allemand. En voici une ^ ireuve. Nous la découpons dans ,,Le : îruxellois": ,,Rue Vogler, M. W.. a | i ccusé publiquement ua confrère d'être le j correspondant du ,,Bruxellois". Bien que ces fonctions soient au moins aussi honorables que celles d'administrateur d'une cantine schaerbeekoise, il s*est trompé, induit en erreur par une similitude d'initiales qui ne sont qu'une indication de service intérieur et non une signature. Le confrère visé et F. H... sont étrangers l'un à l'autre. (Ezel.)" C'est signé ,,Ezel". Ces messieurs sont modestes ! * * * La résistance acharnée et invincible de l'élément civil en Belgique occupée à toutes leâ tentatives de ralliement des autorités alleman-tactique de propagand. Les Belges entendant vaincre jamais l'hostilité de la nation. Cette situation a conduit l'ennemi à modifier sa tactique do propagande Les Belges entendant conserver leur nationalité, fût-ce au prix des sacrifices les plus douloureux, on leur parle maintenant de paix, les assurant que 1 Allemagne ne songe point à porter atteinte aux droits des petites nations. Ce" langage d'ailleurs n'a rien d'officiel; il est tenu, notamment, par une feuille allemande rédigée à Bruxelles en langue française et placée sous la direction d'un agent de l'Allemagne. Voici un échantillon typique de cette littérature:,,Comme le disait ici même^Marc de Salm, il y a quelques jours, la guerre n'a que trop duré. Nous en avons tous assez. Le carnage fantastique, dont l'Europe épouvantée est le théâtre, est une honte jpour la civilisation, une honte scandaleuse qui ne s'effacera que bien lentement, soyons en convaincus. A part quelques olibrius enragés,' hystériques ou épileptiques, tous les Belges, dignes de ce nom, souhaitent de voir bientôt, le plus tôt possible, la paix revenir parmi les hommes. La guerre a passé en rafale i travers. notre pays. Espérons qu'un accord lonorable pour tous les combattants interviendra à bref délai et que le fléau dévastateur s'arrêtera aux frontières ouest de. notre malheureux pays. Espérons que les neutres parviendront à faire dire 60us peu à nos belligérants —r chose qu'ils n'ont pas encore consenti i faire jusqu'à présent — quels résultats ils attendent de la victoire qu'ils espèrent. Espérons qu'on les décidera à dire à chacun. >ien franchement, ce qu'ils veulent; espérons ;iue les neutres n'attendront pas pour ce faire ju'un ou deux millions d'hommes aient encore perdu la vie dans la mêlée." L'auteur de ces lignes sait fort bien que [.'immense majorité des Belges appartient à a catégorie de ceux qu'il désigne aimablement >ous l'épithète ,,d'enragés", c'est-à-dire qu'ils .ont patriotes avant tout. Les neutres qui en buteraient seraient tôt édifiés en lisant ovec :oin les feuilles des ,,Kommandantur" et les correspondances des journalistes allemands aux journaux de leur pays. Les manifestations grandioses qui se déroulèrent le 21 juillet dernier, jour anniversaire îo l'Indépendance nationale, dans les rues le la capitale, auraient certainement ouvert es veux des rédacteurs prétendument .belges les feuilles teutonisées, s'ils n'étaient pas irrémédiablement aveuglés par ordre/ * * * A la suite d'une opération chirurgicale le irésident du tribunal de commerce Delbrassin-io est mort. Salivant l'usage au Palais, le vice-président t le bâtonnier Botson prononcèrent l'éloge unèbre de cet homme bienveillant et bon. -> x * Après avoir péroré à l'ouverture du Guignol antois, von Bissing, entraîné par son éloquen-e. s'est fait entendre le lendemain à Bruxelles, "était la clôture de l'exposition des oeuvres bciales. Il en profita pour parler du monve-lent flamand qu'il a réussi, paraît-il. à aire triompher. Il a prononcé notamment cet. e phrase mémorable: Pratiquer l'assistance jciale en pays ennemi est pour nous un devoir ational et une obligation humanitaire et chré-ienne."Un grand éclat de rire dut accueillir la éroraison de ce discours inattendu ! * * On vient de créer un ,,Théâtre-Volant", ïst-ce à la suite des rai de d'aviateurs al-iés? Ou bien, faut-il croire qu'il s'agit ici l'un, théâtre itinérant. A Anvers Petit à petit les documents se groupent ui expliquent bien des trahisons. Est-oe ne le professeur Claus n'a pas pour gendre .n officier boohe? Le beau-père d'un gra-é prussien enseignant des Belges! Von Bis- ing est sinistre, décidément. * * * Nous apprenons le décès de M. Eugène /"an Sohoubroeck, ancien bourgmestre d'Hé-enthals, député permanent au Conseil pro-incial d'Anvers. * * * Dans la commune de Borgerhout, 1,500,000 ilos de charbon sont arrivés pour être distri-ués à la population nécessiteuse. A iLo&avairs M. Paul Delaunay, professeur et bibliothé-aire de l'Université de Louvain, a entrepris une ournéç mondiale de propagande en faveur de i reconstitution de la célèbre bibliothèque de louvain, livrée aux flammes par les Allemands, î. Delaunay est au Chili en ce moment. U a onné récemment, à Santiago, une conférence ui obtint un succès tel qu'un comité fut constitué aussitôt après, sous le nom de ,,Pro Lou-ain", dans le but de contribuer à l'oeuvre do éédification. Plusieurs ingénieurs chiliens, qui ont con-uis leur diplôme à Louvain, assistaient à la éance de fondation. M. Delaunay se rend maintenant au Pérou où L continuera son apostolat scientifique* j A iiana Voici quelques prix suggestifs que fournit un compatriote qui vient de quitter Gand : Pain (brun et noir), Fr. 0.48 le kilo. Chaque citoyen a droit à ^ de kilo #de pain par jour. Beurre (fraudé), Fr. 8 le kilo. Lait, Fr. 0.40 le litre. Oeufs, Fr. 0.28, (mais introuvables). Saindoux, Fr. 4 à 5 le kilo, (ration : 500 grammes par jour et par fàmillej. Charbon, Fr. 2.95 les 50 kilos. Riz, Fr. 0.60 le kilo, aux comptoirs américains (ration : 250 grammes par semaine pour deux personnes). Sel, Fr. 10 le kilo. Café (très rare), de Fr. 8 à 9 le kilo, (ration: do 70 à 150 grammes par semaine, suivant la quantité mise en vente. Les vêtements et les chaussures ont triplé de prix. Les usiiies et manufactures Baertsoen et Buy-se, De Hemptinne, Parmentier, Va a Hoegaerde, Voortman, De Rudder et Minne, Vander Hae-gen, Chiment, ,,La Gantoise," l'Usine Fey--rick, et ,,La Lys" sont en activité 9 heures par semaine. La garnison allemande varie entre 10 ©t 20,000 hommes. Les officiers sont logés dans les grandes maisons à Saint Michel (continuation du Marché aux Balais), en face des salles de vente ainsi que des maisons de la place d'Armes.Le „Vieux Gand" et le ,,Moderne" sont ouverts uniquement aux bourgeois gantois. lie ,,Winter Garten'' n'est fréquenté que par les soldats et les bourgeois ne peuvent y pénétrer. A Ôstende Il existe parmi les sigaeiaires du papier des^ 104 apothicaires en fiVeur de l'université von Bissing un certain M. Van Oye, docteur en médecine. Il est bon qu'on connaisse ce fanatique, qui fit le voyage d'Ostende pour assister à l'ouverture de l'université. Le docteur Eugène Van Oye, vieillard de 76 ans, la tête toujours levée vers le ciel, (ce qui lui a valu à Ostende, où il habite, le surnom de ,,sterrekiker") est membre de l'Académie flamande et décoré de l'ordre de Léopold. Ce Dr. Van Oye a toujours été pro-allemand. En 1870, il était membre d'une ambulance à la suite de l'armée boche. C'est un ennemi acharné de la France et de tout ce qui est français et ce Flamand convaincu parlait, chez lui, l'Allemand beaucoup plus que le flamand. Nous ne croyons pas nous tromper en disant que sa femme était Allemande. Ceci pour montrer aux neutres qui nous | lisent, et qui connaissent mal la question flamande parce qùe les journaux hollandais exposent celle-ci de parti-pris, que oc,- pseudo-Flamands sont inféodés à l'Allemagne et que ce ne sont, à tout prendre, que des Belges avec un faux-nez. Le ,,sterrekiker" est aussi poète. Et voici un échantillon du style de ce médecin-versificateur:,,Vlaanderen, spreek nu! Durf te kiezen ! Zijt ge laf, te diep ontaard — dan, dan moogt ge 't al verliezen, zijt niet eens te leven waard ! Nu of nooit!" On reste un peu consterné à la lecture ] de ces vers. Mais il est une circonstance atténuante au docteur Van Oye: sen grand âge ! La Flandre doit donc choisir entre le Roi Albert et le kaiser Guillaume II ? Car Van Oye n'a plus à se prononcer. Depuis longtemps, son choix est fait. Ajoutons que les Allemands ont trouvé j cette poésie si belle qu'ils l'ont fait insérer immédiatement dans le ,,Norddeutsche r Monatshefte" de Hambourg. Dans les FSaraidres 1 1 Dans la partie méridionale'du district de Courtrai retranchée du territoire du Gouvernement Général, suivant un avis du 22 " juillet 1916, le commandant en chef de la 4e armée a remis en ligueur à partir du 22 juillet 1916 le moratorium tel qu'il fonctionne dans la région des Etapes de 4a j 4e armée. Les dispositions du moratorium 1 en vigueur dans la région des étapes de la c 4e armée ont été réglées par un arrêté du 1 26 janvier 1916, inséré au ,.Bulletin des c Arrêtés dans le territoire d'Etapes de la ^ 4e armée", dans le no. 21, en date du 31 J janvier 1916. Le délai- des protêts et autres j mesures conservatoires en vue de recours ( éventuel (arrêtés royaux des 2 et 6 août ] 1916) qui avait été prolongé jusqu'au 31 c mars 1916, vient d'être prorogé, par un arrêté datant du 18 septembre 1916, jus- 1 qu'au 31 décembre 1916. Le moratorium 1 des banques (voir arrêté royal du 3 août < et les restrictions prévues par l'arrêté du j 6 août 1914, ainsi que les mesures complé- < mentaires contenues dans l'arrêté pris le 8 ) novembre 1915 pour les Etapes) qui avait ] été prolongé jusqu'au 31 mars 1916, est 1 prorogé jusqu'au 31 décembre 1916. c L'arrêté du 26 janvier 1916 prévoit c encore que le délai, prescrit au paragraphe ^ 1 de l'art. 8 du titre 1 du Code de Com- \ merce, pour la constitution des protêts ( serait prolongé de 5 jours, pour tous ses ^ effets, payables dans le territoire de la \ 4e armée, depuis le 1er février 1916. De "i plus, l'arrêté pris par le Roi des Bel^ea, en 1 date du 18 août 1914, à propos de l'abro- ± gation de la clause d'échéance etc., a été supprimé et on l'a remplacé par la dispo- * sition, insérée dans l'ordonnance du Gouverneur général, datée du 5 janvier 1916, sur la suppression du moratorium dans le territoire du gouvernement général. < i—aggr t ^ '^^ÇTTn ^ 4 !1 y a un an 1er no'vembrô 1915: Les tro'wpes ausPro- '' aMçm<x<ndc$ <jAopiGffffnt Krmc\u-jçvctt$., ( JL ieÉÊiîsSZfioiî âj/l pardessus i m m d'hiver S j J | depuis fl. 27.50. ! Ss-fjp Hofweg 11 |8a Haye. Pour Charles Bernard (Suite). Hommage de fraternelle sympathie: Hommage au défenseur de la bonne caua#.: L. V. Deshay, Mme Deshay, Raoul Deshay; Georges Landoy et Jacques Wappers, Directeurs de la „BeIgique", Clément Delplace, i Rotterdam ; Samadin, J. De Smet, A. Paret, R. Lagrange A. Van Hambroeck, August Tangle, Casteeîs Jos. De Marez, J. Deprest, V. Calluwaert, Di Michiels, C. Calluwaert, Victor Vermeersch. Arthur Willems, Vve L. Beernaert, Rosalie Hoste, Henri Top, Félix Van Ootegen, Augusi Van Hooreweder, L. Lehamp, J. Callant, A Deschryver, Mme_Alenteijs, L. Tanghe, Renç Paris, A. Hebbers, Vve Breugelmans, É. Claeijs, Elisa Verbeke, H. De Lille, Ch. Decramer, Bernard Rykemeire, C. de Coninck, Vve Alloo, A. Gryp, E. Claeys, B. De Coninck, L. Verscheure. V. Van Wayenberghe, S. Beloon, A. Do Met-senaux, M. Àdasnood, P. Gevers, Ch. de Clercq. tous du Comité Belge de Aardenburg ; Je soussigné, me fais un grand plaisir de vous envoyer ma modeste cjbolo en même temps que celle de quatre de mes camarades, afin de contribuer à votre oeuvre qui consiste à payer l'amende infligée à notre compatriote M. Charles Bernard, pour son attitude patriotique.Cette modeste obole ne représente qu'une infime partie de ce que nous voudrions faire pour montrer notre sympathie et payer notre dette de reconnaissance à celui qui tant de fois a pris, d'une manière spontanée, la défense de aotre honneur et de nos intérêts. J'espère que nous n'arrivons pas trop tard et je vous prie d'agréer, Monsieur le Rédacteur ■ios sincères remercîments, pour l'occasion que rous nous avez donnée de manifester nos sentiments cordiaux à l'adresse du grand Patriote Belge qu'est Charles Bernard : G. Stilmant, en traitement au Sanatorium Sonnevanck, Har-lerwijk ; De la part de G. A. L. Middolbourg : Comité Belge de Secours, Harderwijk. — .,Les officiers supérieurs et la presque unanimité l'es autres officiers belges à Harderwijk et Er-nelo qui voient, en leur souscription, une mani-estation nettement et uniquement patriotique à laquelle ils ont jugé devoir participer, avec les membres de leur famille, tout aussi bien qu'aux oeuvres de bienfaisance en faveur de eurs compatriotes" ; 95 cents. Le Colonel, président Lemièro. 100 membres du Comité Belge de Rotterdam1; Ernest de Géradon, H. Van de Werve, baron Alf. del Marmol, M. Haccourt avec 500 signatures do La Haye. % Pour que tous les Belges no perdent pas 3e vue qu'avant tout ils doivent être Belges comme M. Bernard l'a si bien prouvé: 38 mem->ros de la Fraternelle clo Tilbourg; L. Teyssen, M. Teyssen, Marie Toyssen, H. ?eyssen, J. Teyssen, P. Teyssen, Louis Teys-en, A. Teyssen, J. Ballings, F. Deihaize, j\£. Delhaize, L. Deihaize, H. Deihaize, F. Del-taize, A. Delhaize, D. Van Moorsel, ■*. Coe-nan, Hoeksema, A. Hoeksema, W. Hoeksema, \j. Lconau, W. Dezwarte, D. Andriana, H. De-nvarte, D. Dezwarte, H. Aerts, J. Ballings, I. Van Lishoud, H. Ballings, Jacob Ballings, i1. Ballings, M. Ballings,» J. Ballings, M. Bal-ings, O. BaPings, F. Stollmans, J. Stoîl-nans, A. Stollmans, F. Stollmans, C. Stoll-nans, L. Stollmans, B. Stollmans, G. Feyen, •I. Feyen, B. Feyen, M. Feyen, M. Feyen, M. ■7an der Putte, M. Van der Putte, A. Van 1er Putte, F. van der Putte, J. V^an der Putte, \ Van der Putte, B. Van def Putte, C. Van 1er Putte, W. Van der Putte, M. Van der >utte, G. Verkuylen, F. Verkuylen, Y. Verkuy-en, M. Verkuylen, M. Verkuylen, A. Mar-ens, M. Martens, J. Martens, C. Martens, H. -lartens, M. Martens, M. Biemans, A. Leijnen, x. Van Kessel, J. J. Van Kessel, A. Van Kessel, A. Van Kessel, M. Hendrikx, J. Hen-Irikx, P. Hendrikx, J. Hendrikx, P. Moonen, 'acq. Duisters, A. Duisters, Th. Duisterf}, W. hiisters, H. Duisters, W.% Duisters, A. Thu-iaux, F. Riga, Jean Brocal, J. Steurs, Julia ^teurs, Lisa Steurs, Ch. Steurs, H. Steurs, M. îteurs, L. Hyden, J. Hvden, S. Hyden, P lyden, M. Hyden, J. Hyden, J. Guns, A. Juns, N. Guus, J. J. Van Bornen, F. Van 5ernen, Léon Brock, Marie. Brock, M. Broek, 1. Brock, Ch. Brock, G. Brock, A. Brock, P. îrock, H. Vander Feesten, A. Gielen, Th. Van 1er Feesten»; M. Van der Feesten, G. Van [er Feesten, G. Van der Fe»ssten, W. Van der ^eesten, D. Van der Feesten, W. Van der ^eesten, M. Haels, R. Van der Feesten, G. ^an der Feesten, M. Van der Feesten, G. Van ter Feesten, A. Van der Feesten, Th. Gielen, 2. Gabriels, M. Gielen, M. Gielen, M. Ga-iriels, A. Siemons, M. Gabriels, J, Gabriels, V. Jansen, I. Van der Feesten, F. Van der feesten, F. Grieten, P. Grieten, J. Gfieten, L. Grieten, tous à Dorplein. (A suivre.) Âwis important. Nous engageons vivement tous nos ;ompatriotes à ss mettre «n garde jonts'0 les particuliers ou agencer lui s'offrent pour faire parvenir de 'argent soit en Belgique, soit au front. Nous leur conseillons de s'adresser pour cela à des banques connues >u à des comités officiels.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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