L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 20 Fevrier. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513w621/
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licmo Antiee i N<». iàlg o cents mercrefll 20 février 1918 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal Quotidien «8m muatin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. inutes les lettres doivent être adressées au 1,,,-eâûcle rédaction: N. X. VOOHBURGWAU 334-240, SIIëBDAM. Téléphones: 3797 et V7TR. Rédacteur en Chel: Gustave Jaspaers. „ Charles Bernard, René Chambry, Com.té de Réd«ction:j ismile Painparé. f Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. - I M» I Le général-major L'empereur Charles vient de nommer le comte Czemin général-major à la suite. Le souverain apostolique a voulu de la sorte marquer 6a gratitude au ministre qui lui a rapporté de Brest-Litovsk le rameau d olivier. Aucun général ou maréchal autrichien ayant pu jamais remporter une victoire sur le champ de bataille, il n'y a rien de ridicule, au premier abord, à ce que l'empereur d'Autriche décerne le grade de générai à un diplomate qui a remporté une victoire sur le tapis vert. Il apparaît maintenant que cette victoire de Bresfc-Iitovsk ressemble à tant d'autres pseudo-victoires autrichiennes et qu'elle n'aura pas de lendemain. Souvenez-vous de cette caricature où l'on voyait le vieux François-Joseph cherchant vainement à se3 pieds la ville de Belgrade que le maréchal Potiarek y avait respectueusement dépesée la veille? Aussi l'on peut se demander si Charles, ne retrouvant pas le rameau d'olivier à son lever, ne va pas redemander son sabre à Czemin comme au général Fritz de la Grande-Duchesse. En attendant, le sabre et l'uniforme de Czernin, c'est à peu1 près tout ce qui reste du traité de Brest-Litovsk qui a tenu en suspens l'Austro-Allemagne pendant deux mois et qui a fait naître les plus folles espé- 1 rinces. Au demeurant, ce sabre, Czernin pourrait s'en servir et dans les circonstances actuelles ce cadeau paraît autrement opportun que le porte-plume d'honneur traditionnel. Il n'est que juste que Czernin défende la paix de Brest-Litovsk, sa paix, contre le3 bolscheviks qui l'attaquent. Mais voilà précisément le comique de l'affaire: Czernin ne prétend pas 6e servir du sabre que vient de lui donner 'son empereur. Quoi qu'il arrive, il est bien décidé à le garder au fourreau. Pour parler argot, le noble comte a un poil dans la main^ en d'autres mots, l'Autriche a les pieds nickelés; elle ne marche plus et elle l'a envoyé dire à Berlin. Dorénavant les communiqués du grand état-major allemand ne commenceront plus par la formule: dans une étroite confraternité d'armes les troupes alleman- , des et autrichiennes.... Bref, l'Autriche 6'inspire de Tretzky: elle déclare la. paix à l'Allemagne. Est-ce que l'Allemagne va déclarer la £uerre à l'Autriche, connue elle a . fait à Trotzky ? Les agences s'empressent de r/ous déclarer i que ceci n'affecte en rion les liens d'alliance ] et d'amitié qui scellent l'Allemagne et i l'Autriche-Hongrie l'une à l'autre. Placée 1 seule devant la coalition franco-anglo-amé- < ricaine et devant les complications. de l'Orient, l'Autriche acceptant seulement de prendre pour son compte le front italien, en peut croire, sans faire injure aux sentiments de fidélité de l'Allemagne à son ,,brillant second", qu'elle le trouve up. peu mou. Ce n'est pas encore la brouille, mais ce n'est tout de même plus ce que la chanson ^ appelle le pur amour. L'Autriche, éternellement battue, a tou- c jours tiré profit des victoires de l'AHema-gine. A défaut de profit, elle s'arrange en- r core pour éprouver le moins d'inconvénients possibles des traités de paix que conclut t, l'Allemagne. Czernin empoche le traitement t d'un général-major. Qu'est-te donc que t Kuhlmann a reçu? . s M. de Kuhlmann est, lui, le véritable ar- 1 tisan de la paix de Brest. 11 a tenu tête à Trotzky pendant plus de vingt séances in- t terminables, et les plumes blanches de géné* t ral-major qu'a obtenue? Czemin, c'^st à lui c qu'il les doit. M. de Kùhlmaiin, cependant, I n'a pas même reçu un aigle de quatrième 1 classe, pas de rubans avec glaives, pas I d'étoile, rien. Loin d'éprouver les effets de r la gratitude de son souverain, Kuhlmann j sent s'amasser l'orager II ne peut plus espérer comme cadeau que le lacet à la mode de ses amis turcs qu'il a tant fréquentés. Il lui reste encore une chance. C'est Foc-sani. Mais avant de se rendre à Focsani, où le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères de l'Empire doit présider, dit-on, ..les pourparlers de paix probables avec la Rou- c manie, M. de Kuhlmann d3vra défendre la paix de Brest-Litovsk devant le Reiohstag. a Je sera difficile. Le Reichstag, une vieille ® nabitude, aime à ce qu'on lui parle en Uni-Forme, avec des bettes et des éperons. Et ^ 3omme l'empereur Guillaume a 'négligé de j, laire de M. de Kuhlmann même un simple ieutenant-colonel, une faveur qu'il réserva lu médiocre et très passager M. Micàaelis, ^ e veston du secrétaire d'Etat qui eût quel- S( jue succès par sa simplicité élégante et sa ? xrnpe tout ensemble démocratique et distinguée, lors de sa première apparition à la n tribune du parlement, risque fort de se I< ïhancrer en" veste. Lisez, en effet, le ,,Vorwarts' : ,,La pais p î-vec l'Ukraine, dont on peut voir les signa- ^ •ures au cinéma, n'est en réalité qu'un q norc^au de papier qui, pour avoir quelque t-, râleur, doit encore être avalisé avec du ang allemand','... Le ,,Yorwârts" conclut k l'échec complet de la politique allemande p t il finit par ces mots: ,,L'expérience de v 'Est doit servir de leçon pour l'Ouest;, à a 'Ouest aussi on joue avec les peuples-fron- to ière un rôle dangereux; la Flandre et les ^ flamands ne peuvent pas constituer un en> c, >êchement à la paix générale". B Ce que le ,,Vorwârts" n'ose p"as expri- éi lier tout haut, mais ce que tout le monde >ense tout bas, c'est que non seulement la p >aix de Brest-Litovsk a soulevé contre l'Ai- n emagnje l'Orient tout entier mais encore d: qu'elle a détaché l'Autriche de l'Allemagne, n: ■Jd. diplomatie de M. de Kuhlmann obtient t< .rop de résultats à la fois, des résultats a lont le seul positif est le grade et l'uni- pi orme de général-major de M. Czernin. Et .es Allemands trouvent que c'est insuffi- ts -ant* w Paries Bernard, li En Belgique. Le parti ouvrier belge proteste Nous recevons par la voie détournée de Londres un document dont nos lecteurs saisiront toute r importance. Le parti ouvrier belge condamne sévèrement les menées activistes et il 3> élève contre les défaitistes qui rêvent d'une paix séparée. Telle est l'expression des sentiments des ,,Socialistes Belges"... ^ux délégués du P. 0. B. Emile Vandervelde Louis de Brouckèro Reproduction textuelle des résolutions votées par les 44 militants responsables dm P. 0. B. et de tout le pays consulté : Flandre et Wallonie. Contre les activistes Le P. O. B. constate avec une profonde satisfaction qu'aucun de ses 800 groupe-rr.ents ouvriers qui le composent, si petit :oit-il, ni qu'aucun de ses militants autorisés ayant le moindre passé dans les luttes ( ouvrières ne s'est laissé égarer ni corrompre par le mouvement activiste séparatiste, iii en Flandre, ni en. Wallonie. Convaincu d'exprimer l'avis unanime du prolétariat belge organisé, le P. 0. B. proteste avec indignation contre les menées du gouvernement allemand, qui, abusant de l'occupation, se sert de gens sans autorité ïb 6ans mandat, sans dignité et sans loyauté, pour créer entre les J^elges des divisions fratricides entre Flamands et Wallons dans le but évident de porter atteinte, ouvertement ou sournoisement, à l'indépen>-dan ce politique et économique du pays. Le P. O. B. repousse toute immixtion étrangère dans les rapports à établir entre les populations de langues diverses habitant e pays. ^ t ! Il affirme que, comme par le passé, il j ;aura s'inspirer du respect le plus sorupu-eux des aspirations légitimes de tous, Fia-nands et Wallons, pour aider à solutionner es questions de langue et de culture qui jeuvent se poser. Il souhaite que dan6 tous les pays, notamment dans les empires centraux et dans les Balkans, le même esprit de respect mutuel éel anime, non seulement les partis 6ocia-istes, mais les peuples eux-mêmes vis-à-vis les autres. - (Acfcopté à l'unanimité des 44 militants responsables de tout le pays consulté, Flandre et Wallonie) . Contre la -paix séparée Le P. O. B. proteste contre toute tenta-ive de paix séparée,) qui ne peut faire que b jeu des derniers représentants de l'auto-ratie en Europe et prolonger, en les aggra-ant, les maux des travailleurs dans le aonde entier. Il renouvelle son salut fraternel aux tra-ailleurs et aux paysans de la Russie- en-ière, et espère ardemment qu'ils pourront •ientôt rétablir entre eux l'union indisponible pour assùrer les conquêtes de la révo-Lition.Il attend avec impatience que le prolé-ariat russe, à la clarté éblouissante de l'at-itude des gouvernements des puissances entrales, comprenne que le triomphe de la )émccratie >et les intérêts du Prolétariat Jniversel exigent impérieusement que la tussie nouvelle reprenne au milieu, des dé-îocraties modernes la place qu'elle n'aurait amais dû quitter. (Adopté à l'unanimité des 44 militants responsables de tout le pays consulté, Flandre et Wallonie).Au sujet de l'action en faveur de la -paix Avis admis à l'unanimité des 44 militants insultés: 1) Le P. 0. B. envoie son salut aux délé-ués de la classe ouvrière des pays alliés rnnis à Londres. Il espère que de leurs délibérations sor-ra un programme de paix commune sur . -base de la formule loyalement comprise sans annexioms, sans indemnités* ,,droit yur les peuples de décider de leur propre art", étant bien entendu que cette formule 'exclut nullement la condition indispensa-ie du rétablissement et du dédommage-.ent pour les auteurs responsables des pays uvages et pillés. Il espère que ce programme, sans doute informe dans ses grandes lignes aux pro-ositions du président Wilson, devra deve-ir la charte commune des pays alliés et ne tout doit être mis en oeuvre sur ces ases pour amener l'accord complet entre s gouvernements des pays alliés. Il estime qu'il sera alors du devoir des rodétaires des puissances centrales — con-aincu que nul ne veut ni né poursuit l'ané-rutisàement ni l'asservissement de leur na-analit» — de se décider à dire enfin net-îment et Bans réticences s'ils comptent )Uaborer à la réalisation pratique des for-iiiles reconnues par eux-mêmes comme :ant l'expression de 1^. Justice et du Droit. Ils devront dire notamment s'ils sont dis-3sés, par tous les moyens possibles, à amé-a*/ leur gouvernement à reconnaître le roit de disposer d'eux-mêmes, non seule-ent au peuple de Russie, mais aussi, avec >utes les garanties possibles, aux Polonais, ix Alsaciens-Lorrains ainsi qu'aux peu-es d'Autriche-Hongrie. Condusions approuvées par 26 des mili-nits consultés: 2) Aussi longtemps que les partis socia-ïtes des, poiissanjces ceç^tçajes ^)'on{b pas adopté cette attitude nette et sincère, le P. 0. B. pense qu'une réunion internationale est moralement impossible et pratiquement illusoire. ' Il adresse un pressant appel au prolétariat de tous le3 pays alliés, y compris ceux de Russie, pour qu'il redouble d'énergie et d'efforts afin d'assurer le triomphe de la démocratie et une paix durable qui permette la réalisation de la Société des nations, avec 3a disparition du militarisme. Conclusions approuvées par 16 des militants consultés (surtout milieux syndicaux): 3) Le P. 0. B. estime: Qu'une réunion de l'Internationale s'im-' pose avant la fin des hostilités. Considère que la situation dans laquelle le P. O. B. est actuellement ne lui permet pas d'être complètement renseigné sur le moment opportun où une réunion _de l'Internationale pourra avoir Heu. Laisse le soin à ses délégués de déterminer leur attitude définitive au sujet de la date^ du lieu et des conditions de cette conférence, d'après la situation et les documents qui ^seront sotunis à la réunion des socialistes à Londres. _ Affirme en tous cas sa' volonté de n'assister à-rçne réunion internationale qu'à la ^condition que le premier point à discuter soit la question des responsabilités, dont la solution permettra d'épurer l'Internationale des éléments ou groupements quj ont trahi ou trahissent la cause du prolétariat international. P- S. — 31 y a eu deux abstentions sur les conclusions tactiques relatives à l'Internationale. Accord complet sur le fond. Les délégués belges agiront en s'inspirant de ces avis et selon les circonstances. Un !riér@§a LE HAVRE, 15 février 1S18. On communique, ' de source .officielle/ l'émouvant document administratif ci-après, adressé par M. A. Van de Vyvere, ministre belge des finances, au personnel de son département: x „J'ai l'honneur d'annoncer aux fonctionnaires et employés de l'administration ^.des contributions directes, des douanes et des accises la mort d'Emile Stevigny, contrôleur des contributions à MaeSeyck, fusillé par les Allemands le 13 décembre 1917.- Voici le texte de la lettre émouvante qu'il écrivait la veille de son exécution: ,,Bruxelles, prison de St.-Gilles, 12 décembre 1917. — Au moment de quitter cette vie je vous adresse un ultime adieu en même temps qu'à tous me3 supérieurs administratifs, mes collègues et mes subordonnés. — Je remercie mes supérieurs pour la bienveillante sollicitude qu'ils ont toujours témoignée à mon égard, les suppliant de reporter celle-ci sur ma pauvre femme et mes chers petits enfants. Je meurs sans bra< vade, mais sans crainte, pour ma Patrie. Emile Stevigny, contributions, à Maeseyck." L'attitude héroïque de cet ardent patriote, nouvelle victime de la cruauté germanique, commande notre admiration et le respect de l'administration, qui s'honore d'avoir compté dans ses rangs un aussi noble caractère. Elle tiendra à s'associer au deuil tragique qui frappe la famille du contrôleur Stevigny dont/le souvenir vivra parmi tous. (signé) A. Van de Vyvero. Le Régime d® la Terreur. Les réquisitions en hommes'sévissent plus que jamais en Belgique dans toutes les zones d'étapes. Récemment à Renaix, ville industrielle de - la Flandre orientale, 360 jeunes hommes ont été réquisitionnés; une partie en a été raflée dans les rues. Certains ayant pris la fuite, l'autorité allemande a menacé les familles 4e prendre les pères et les grands-pères sans distinction d'âge si les jeunes hommes ne se représentaient pas. Ces malheureux ont été dirigés sur Roulers, en Flandre occidentale, ou affectés à de gros ouvrages de construction de voies. Ils avaient derrière eux les gros canons allemands en batterie qui tiraient par-dessus leurs têtes. Pendant les froids rigoureux ils n'avaient pour couchette que des planches sans paille, ni couverture. A Grandlise, dans le Hainaut, les Allemands ont raflé les étudiants de l'Ecole des Mines de Mons et les forcent à travailler à un grand camp d'aviation. Le régime identique a été appliqué au 6ud du Luxembourg. On déporte 350 hommes à Arlon, 25 à Chan-temelle, 22 à Martelanige, 29 à Bonnert, 25 à ChantiLlon, 185 à Heinsch, 30 à Houde-lange, etc., tout cela avec emploi forcé, au mépris des promesses d'ë l'empereur. A Bruxelles L'agent judiciaire Pollers, de Koekel-berg, et l'agent de police Keymolen ont arrêté il y a quelques jours, à 11 heures du soir, les nommés Joseph Cij, âgé de 40 ans, et Julien D... C..,. était armé d'un revolver et d'un poignard de grande dimension. Une lutte terrible eut lieu entre les agents et les bandits. La fille de C..., âgée de 16J ans, a aussi été arrêtée vers 5 heures du soir, par les agents Exterbille et Bernard. C'est cette dernière qui accostait des passants aux environs de la gare du Nord pour les conduire ensuite au Plateau de Koekelberg, où ils étaient dévalisés. Les bandits ent été écroucs. * *- * L'administration communale de Saint- ' Gifei a d,éd4é Ja c^ttraçtion d' un ofrpheli- j nat afreo bâtiment séparé pour chaque sexe, qui sera érigé à front de l'avenue Duopé-tiaux, sur le terrain de l'hospice Joundan et à proximité de l'hospice. Un premier projet prévoyant la construction de l'orphelinat rue du Tyrol avait été rejeté par le Conseil supérieur d'hygiène. La Commission des Hospices fit ensuite dresser deux nouveaux avant-projets. Ces avant-projets tenaient compte des observations formulées dans le rapport du Conseil supérieur d'hygiène; ils furent, adoptés par le Conseil. Le devis estimatif de la dépense s'élèvé à fr. 365,757.10. * * » Diverses décisions importantes ont été prises à la dernière assmbléo des délégués du Comité National. Il a d'abord été décidé de majorer dans do fortes proportions le barême des subsides accordés aux oeuvres de l'enfance. Désormais le Comité National int<^viendra à concurrence du tiers des dépenses occasionnées par l'action des gouttes de lait, des crèches, des oeuvres d'alimentation de la première enfance, des cantines d'enfants débiles et des cantines maternelles. Le maximum d'allocation a été fixé à i'r. 0.30 pa ration pour toutes les oeuvres, sauf pour celle des cantines maternel-les, où il a été fixé, à fr. 0.35. . D'autre part, les quantités de vivres importés accordés pour les. besoins des cantines maternelles et des enfanta débiles ont été majorées de 50 p. c. Les quantités nouvelles seront désormais, par mois et par personne, de 450 gr. de graisse et 1350 gr. de féculents pour les cantines d'enfants débiles. De nouvelles dispositions ont été également arrêtées en faveur de la première enfance. Jusqu'ici, la rat on de pain était accordée aux enfants âgés de 1 an, inscrits chez les boulangers, et à ceux âgés de 11 mois, protégés par une oeuvre de l'enfance. Le Comité central a décidé que, dans les deux cas, l'enfant aurait droit à une ration de pàin à partir de 9 mois. Le Comité a également envoyé à tous les sous-comités locaux bruxellois une circulaire traitant du débit des denrées. Il y déplore que certains d'entre ces comités perdent de vue les instructions pourtant formelles édictées il y a quelque temps. Il rappeîle qu'en cas de force majeure, lorsque la distribution de vivres n'a pu s'effectuer au cours de la quinzaine annoncée, îl y a lieu de reporter les marchandises non remises à la répartition de la quinzaine suivante. !Q$ns une circulaire annexée à la précédente, il est rappelé aux sous-comités les prescriptions nouvelles concernant les rations supplémentaires accordées aux évacués belges. Le Comité central conseille vivement aux comités locaux d'organiser des ventes spéciales pour cette catégorie d'assistés. A Anvers Vols extraordinaires : cinq réverbères ont disparu: 2 imarché aux Crains, un rues de l'Orgue, de la Petite Ourse et Léopold. * * •* La punition imposée par les Allemands au dixième quartier d'Anvers a été levée le 7 oourant. • • » Quatre allèges viennent d'entrer dans le port amenant respectivement pour le Comité National 196 tonnes do conserves, 2,110 tonnes de froment, 1,336 tonnes de froment Manitoba. Ces cargaisons sont destinées à la province d'Anvers. Six cotres apportèrent 86 tonnes de moules. * * * Nous apprenons quo M. Isidore Van Doosse-laere, avocat, président du Bureau de Bienfaisance, a subi une opération chirurgicale et qu'il va en ce moment aussi biea que possible. A L'affaire de banditisme de la rue de la Syrène est terminée. Beck est condamné aux travaux forcés à perpétuité, Caanbresy à 20 ans de la même peine. Si celui-ci est moins frappé, c'est qu'il a été réellement la ,,chose" de Beck, qui l'a entraîné hors du droit chemin. Les accusés, qui ont accepté le verdict avec impassibilité, sont condamnés, en outre, à payer à la mère de l'assassiné, Coune, 50,000 frs. do dommages-intérêts et 15,000 frs. solidairement aux frères et soeurs du malheureux défunt. * * * Le barreau liégeois vient d'être cruellement éprouve par la mort do M. François Ernst, avocat près la Cour d'appel, originaire de Montsen, et frère de M. le notaire Ernst, de Dolhain-Limbourg. * * * Le Stàndaerd,' le club de football bien connu, organise un grand tournoi do bienfaisance à Pâques avec le concours de son équipe, du F. C. Liégeois, du C. S. Verviétois et de l'Union St. Giïloise. A OstetidSe Lors du dernier raid entrepris par des avions anglais contre le port d'Ostemde les canons anti-aériens des Allemands tirèrent si maladroitement que leurs projectiles vilivrent tomber 6ur la ville même et firent un certain nombre de victimes, tant parmi les militaires allemands — ce dont on se consolerait facilement — que dans la population civile. H y eut une demi-douzaine de soldats boches atteints par les éclats des obus destinés aux aviateurs anglais. Malheureusement, un jeune Belge, Ovide Belpaeme, âgé de 17/ans, demeurant me du Fort, 136. a été tué par un projectile boch^ : et cinq autres de nos compatriotes ont été plus ou moins grièvement blessés. Ce sont: René Demeyer, 21 ans; Amand Van Houtte, 18 ans; Médard Caroen, 17 ans; Charles Loncke. 25 ans; et Emile Vandervélde, 21 ans. Ces victimes de la maladresse des artilleurs allemands se trouvaient à ce moment, avec un groupe de camarades du même âge, en train d'effectuer des travaux militaires auxquels l'envahisseur astreint notre malheureuse population belge. " Naturellement, les boches se sont empressés de raconter qu'ils avaient été atteints pair des projectiles anglais 1 — // y à un an 80 février 1917. Les Français réussissent des coups de main vers FUrey et WateviUer et les Brita/nniqibes vers Àrmentièi'es et Ypresi Les opérations militaires. Les llenis eutiimt s sonder le terrain Les Français enrayent une attaque ennemie en Champagne. — Les Anglais repoussent une tentative de l'adversaire à l'est d'Epehy. Violentes actions d'artillerie. Sur le front occidental. Un neuve] échec allemand au sud de la butte du Mesnil. (Communiqué officiel.) PARIS, 18 février. Activité d'artillerie de part et d'autre dans la région de Miette. Dans l'après-midi, en Champagne, les Allemands lancèrent une nouvelle attaque sur les positions françaises au sud de la butte du Mesnil. L'action fut brisée par le feu des Français. L'attaque exécutée dans la même région ce matin fut menée par trois bataillons allemands.L'ennemi, repoussé partout avec de fortes pertes, laissa une trentaine de prisonniers, dont un officier, entre les mains des Fiançais. . y\ttaque aérienne sur Trêves et TWonvilie. ( Gommuniqu é officiel. ) LONDRES, 18 février. (Reuter). Dans la journée les avions britanniques exécutèrent avec d'excellents résultats une attaque sur les casernes et la gare de Trêves ainsi que sur les-«aciéries et la gare de Thionville. A Trêves ils touchèrent l'usine à gaz, près cles casernes, et ^provoquèrent, deux incendies dans la ville même. A Thionville ils atteignirent la vote ferrée. En dépit du feu violent des batteries spéciales tous nos appareils rentrèrent indemnes.Vaine tentative a!fernando vers EpeJiy. {Comniumqué officiel) LONDRES, 18 février. La nuit dernière un détachement ennemi tenta d'exécuter un raid sur^-un de nos postes, à l'est d'Epehy. ' Il fut repoussç à coups de fusil et de mitrailleuse.L'artillerie ennemie fut active dans la journée au sud'-ouest de Cambrai, aux environs d'Armentièrés, au sud-est et au nord-est d'Ypres. Les opérations des avions britanniques ÉONDRES, 18 février. Grâce au beau temps, nos avions ont été en mesure de continuer hier leurs travaux au service de l'artillerie et de prendre des photos d'aérodromes ennemis et des régions situées à l'arrière des ligues ennemies. Les 36 heures dernières les bombardements furent poursuivis sans .interruption. Nos avions lancèrent 6 tonnes de bombes sur divers objectifs, tels que des aerodromes ennemis dans les environs de Tournai et Lille, un grand dépôt de .munitions près de Courtrai et sur plusieurs cantonnements. Les combats aériens furent à nouveau très violents. Les avions de reconnaissance ennemis exécutèrent une attaque violenta mais infructueuse sur nos appareils de bombardement. Dix appareils ennemis furent! abattus et six autres contraints d'atterrir désemparés. Trois avions britanniques ne sont pa® rentrés. Dans la nuit du 17 au 18 nos avions bombardèrent à nouveau les aérodromes ennemis au sud de Gand et à l'ouest de Tournai et plusieurs cantonnements ennemis. Ils exécutèrent également avec succès une attaque sur la g are et les bifurcations près de Conflans. Dix projectiles firent explosion s dans des hangars situés à proximité des bifurcations et "les mirent en feu. D'autre» explosions furent constatées sur une autre bifurcation et près de la gare. En dépit du feu particulièrement violent de l'ennemi tous ncs avions rentrèrent in* demnes Sur le front italien Violents bombardements. (Communiqué officiel) ROME, 18 février. (Agence Stefani.) Entre la Posina et l'Astico on signala dea actions de patrouilles et des duels d'artillerie.Sur le plateau d'Asiago nos ba£terie® bombardèrent des troupes en marche dans la vallée de Galmarata et concentrèrent leur feu sur le secteur des vallées de Frenzela et de Brenta. ^ L'ennemi bombarda à ""plusieurs reprises nos positions à la lisière est du plateau. Entre la Brenta et la Piave de violentes actions d'artillerie se produisirent dans le saillant du Monte Solarolo. Sur la Piave moyenne, près de Papodopoli, nos patrouilles attaquèrent avec succès lea avant-postes ennemis. Lo long de la cote, de temps à autre, le feu d'artillerie ennemi redoubla d'intensité, après quoi des patrouilles autrichiennes s'avancèrent vers Cortellazzo. Ces patrouilles furent repoussées cependant à coups do grenades à main par les marins qui occupent la tête de pont. Le gâchis rysse Comment les bolscheviks prirent Klef. Des constats terribles. — La ville violemment bombardée. — A l'assaut du couvant de Petsjorsky. — le bâtiment entièrement détruit. — La capitulation des troupes ukraniennes. — Des actes de pillage dans la quartier juif. Nouvelles diverses. STOCKHOLM, 18 février. (Agence télégraphique). Les nouvelles reçues par voie télégraphique insistent sur les horreurs qui se produisirent au cours de la prise de Kief. Les bolscheviks employèrent toute leur artillerie. Sur tous les points dominants et sur la rive droite du Dniéper ils avaient mis en action plus de 200 pièces. L'action la plus importante s'exécuta dans les environs de Petschera, le point de concentration des troupes ukraniennes. On signale que des officiers et des candidats-officiers se sont rangés du côté des Ukraniens. Combats sur le Don. STOCKHOL^L 18 février. (Agence Télégraphique. ) un signale de Charkof: Do sanglants combats se livrent sur le Don entre les troupes révolutionnaires et les cÔ3a- ' ques. Les opérations sont appuyées par des canons, des avions et des autos blindés. Les combats à Odessa. PETROGRADE, 13 février. (Reuter.) Pendant deux jours les cosaques ukraniens se sont battus avec les troupes du soviet dans les rues d'Odessa. Des navires de guerre mouillés sur la rade bombardèrent la ville et y oausèrent de forts dégâts. Des cosaques et- des cadets attaquèrent le quartier général du comité révolutionnaire, mais i]s furent repoussés par les gardes rouges et les marins qui le défendaient. 120 personnes environ ont été tuées et 300 blessées. La prise de Klef. PETROGRADE, 18 février. (Reuter.) Les renseignements reçus jusqu'ici sur les dernières phases de la bataille de Kief sont aussi confus qu'incertains. On signale qu'on livra des combats dans les rues, qu'on tira, posté sur des toits et aux fenêtres, que des batteries placées sur les deux rives du Dniéper bombardèrent la ville, le cloître de Petsjorsky, que des avions lancèrent des bom-be3 sur les troupes des bolscheviks, le tout accompagné de pillages de magasins et de maisons par une racaille pourvue d'armes et par des soldats. Le quartier juif souffrit tout particulièrement. 9 Les boOscheviks annoncent que les troupes du soviet ukranien vont marcher à présent contre Kaledine et la bourgeoisie roumaine ,,traîtresse". Il faut savoir pourtant qiue la dernière dépêche a été envoyée 3^ 8^ OUIVclIlU dO jjivuvajdi JLJjiSLS xXXf tiUUpc» UB3 bolscheviks occupèrent Kief, pour la seconde fois, le 8 février, après avoir reçu la veille, d'ans la nuit, des renforts venant du front sud-ouest et comprenant six régiments d'infanterie et de cavalerie et deux détachements d'artillerie. Les troupes ukraniennes engagées dans les environs de Kief furent refoulées. A la suite de ce fait l'accès de la ville était libre. Les bolscheviks se séparèrent ensuite en plusieurs colonnes. Lo 8, vers 6 h. du matin, un détachement d'artillerie et un escadron de cavalerie se dirigèrent vers le. cloître Petsjorsky, où se trouvaient cantonnées depuis t/ois jours des troupes ukraniennes, des cosaques et des cadets militaires. Les bolscheviks canonnèrent le cloître eti détruisirent complètement les annexes ou bâtiment. Leurs adversaires ripostèrent pendant quelques minutes par <Jes coups lo fusil; après quoi les bolscheviks pénétrèrent dans le cloître et firent" prisonnière la garnison.Au même moment une autre batterie des bolscheviks bombardait les troupes ukraniennes engagées de l'autre côté de Kief. Lorsque les ukraniens eurent épuisé leurs munitions ils se retirèrent dans 3e centre o'e la ville où, attaqués à coups de feu par les bolscheviks, ils se rendirent prisonniers après avoir subi de fortes pertes. ^ Lo suicide du généra! Kaledine, PETROGRADE, 18 février. (Reuter.) On a téléphoné de Moscou que Je généràl Kaledine s'est suicidé. L'annulation do la dette publique. PETROGRADE, 13 février. (Reuter.) Les représentants de 19 pays alliés et neutres, ^réunis à l'ambassade des Etats-Unis, ont signé une note annonçant aux bol&cbe-riks qu'ils considèrent comme non existants tous les décrets du gouvernement au sujet de l'annulation de la dette publique,, la confiscation de propriétés, etc., pour autant que oela concerne les intérêts de sujets étrangers. Leurs gouvernements respectifs se réservent Le droit d'insister, le cas échéant, sur des réparations et le payement de dommages-intérêts, occasionnés à la suite de 1* application de ces décrets au détriment de ^as Etats en général et .de leurs sujets résidant 3n Russie en particulier. La note a été remise aux bpsçhevi®. '

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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