L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 24 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g44hm53n7h/
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,...*ij\ imftf» 1308 s cents Venarefli 24 mai I9IS L'ECHO BELGE l'Ilninn fait la Fnrcs. •îourraal csuoticISe»! du nrjjatSm ïssar^fs'samit en Hoïlatsdle Belge est notre nom de Famille. 1^ Toutes les lettres doivent être adressées on Hijreaaa cfle rédaction: N- X. VOORBURGWAL 234-240, " n > i%j« nrAlAMt^kMA<9. r>'mrçi'm7 j_e- Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaeps. df» . t Charles Bernard.René Chambry, cromete de R^daction^ Eoiile Painparé. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande f!. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Situation paradoxale Rien n'est morne comme uà toast officiel la, platitude de style de ces manifestation: oratoires n'a d'égale que le vide de la pen sée qui les inspire. C'est une règle général* qui ne souffre que peu d'exceptions. C'esi pourquoi il est amusant de s'arrêter ur instant aux paroles prononcées à Constanti nople entre l'empereur d'Autriche et le sultan. Non point que cette exception se distingue de la règle par on ne sait quoi d'original Ju de nerveux dans le style ni qu'elle si singularise par quelque semblant de pensée Charles Ir n'est ni écrivain, ni orateur. Ce l'est même que pour la rime, uniquement, iju'il pourrait reprendre à son compte les -ers que met Victor Hugo dans la bouche je don Carlos briguant l'Empire: Il importe fort peu croyez-en le roi Charle ùuand la voix parle haut quelle langue elle parle. Charles Ir ne parle même pas liant. C'est ine spécialité qu'il laisse a son cousin Guil-lume qui a, lui, l'habitude de crier fort ivcc accompagnement d'un grand tinta-Barre de ferblanterie. Quant au sultan Mahmoud V, c'est un poète. Il suit la tradition des grands khalifes des contes des Mille et une Nuits. Pourtant ce n'est ni le parfum ces roses d'Ispahan, ni l'haleine plus suave encore dé la sultane Shéhérazade qu'il a coutume de chanter. Ses. odes s'adressent de préférence à son ministre En ver pacha qui n'a rien d'une rose et auquel s'applique -plutôt cotte rude parole de M. Saint Qeorges de Bouhélier. Les g-ramds capitaines ont une odeur forte. Est-ce dans la bienvenue que Mahmoud V l souhaitée à Charles Ir que nous _ trouvons 0 piquant qui nous attire? Non poi'ùt. Le sultan s'&ft gardé de tourner son toast en forme de ,,ghazel", un genre, genre charmant, où, dit-an, il excelle. Ce n'eût point été protocolaire. Non. Il a été banal comme il. Vincent Hyspa lui-même quand il fait parler le président de la République à un comice agricole. Il s'est contenté de célébrer sur le mode connu l'ancienne amitié qui existe entre les deux empires. C'est tout? Oui, mais c'est cela qui est comique. O mânes de Charles Quint, ré ânes de \<Ji3 les souverains du saint empire et de la loigue lignée des rois apostoliques de WBongïfr, que pensez-vous de cette ,,ancienne mitïé'' doint le Grand Turc fait parade? Les mânes des grands sultans, des Soliman et des autres Mahmouds ne doivent pas être moins indignés. L'auteur du ,,ghazelJ' j Enver pacha a même Ja jnémoire fort courbe. Ii oublie l'affaire de l'annexion brutale de la Bosnie-Herzégovine par le jand-oncle de son hôte actuel, qui ne re-nonto qu'à 1909. Mai- du moment qu'on .ni promet la restitution de l'Egypte et 'hégémonie dans la Mer Noire, Mahmoud st en somn^e assez excusable de pratiquer et oubli des injures que recommande Aliah. Il est plus intéressant de -'attacher aux «risées intimes de Charles Ir, si les fatigues lu voyage lui ont encore laisse la faculté « penser. Le jeune souverain n'est à la fois j assez détaché de tout pour ne pas sentir humiliant de la situation où il est, ni assez pirituél pour se divertir de ce que cette [nation a de paradoxal. François Ir, ma-sté très chrétienne, pouvait jadis s'allier un Soliman; une majesté ^Apostolique peut :en accepter un grade de maréchal dans irmée turque. Car voilà: cette armée ne •nace plus Vienne comme aux temp# de m Sclieski et de don Juan, le héros de pante. Elle est devenue, après l'armée emande, le plus ferme soutien de iutriohe, c'est-à-dire de la* monarchie ^bourgeoise. Ce sont des Turcs, en Gali-, qui ont aidé les Allemands à contenir ffensive de Broussiloff. Si nous ne voyons s encore apparaître le croissant sur les imps de bataille de la Vénétie, les Turcs an aident pas moins les Autrichiens à lintenir les provinces irredentes sous leur, '.g odieux. Non seulement ils défendent Autriche contre 6es ennemis du dehors; ils protègent encore contre les aspirations itimes de tous les peuples qu'elle tyran-e, les Tchèques, les Jougo-Slaves et les ' lonais. En retour de tant de services, dont ; lui qui consiste à lo protéger contre ses jpros sujets ne doit pas paraître à Charles i« plus négligeable, cet héritier de la ironne de St.Etiennes qui se pare aussi du re de roi de J eruzalem, peuL bien promet-; à son hôte, le sultan, de l'aider de toute puissance à recouvrer la possession des ux saints. Toutefois il est assez difficile s'imaginer qu'ici Charles est plus sincère s lorscju^il promettait à M. Poincaré, par itermediaire de son cousin Sixte de Bour-n, de soutenir auprès de l'Allemagne les indications de la France sur l'Alsace-rraine. Mais sait-il. lui-même s'il sincère ou non? Jue se roi de Jérusa- 1 donne Jérusalem au Grand Turc ou ce duc de Lorraine attribue la Lorraine a France, peu lui importe puisqu'il res-a quand même duc'de Lorraine et roi de usalem. Il n'a plus aujourd'hui que des es et il se rend bien compte que, déj(,. il sfe plus que de nom empereur d'Autri-, roi de Hongrie et roi de Bohême. Mais peut croire qu'on acceptant la dignité de "échal dans l'armée turque, un titre de 1 à ajouter à tant d'autres, le jeune em-eur a senti plus vivement la vanité de t cela. Charles Bernard. ù. <9. — Nous recevons encore cette lettre ropos de notre appel en faveur du Pha-stère Belge de Katwijk. Nous la publions i volontiers en formulant le voeu qu'elle | sse susciter encore d'autres dévouements: Messieurs, fous avons lu avec intérêt votre article lft ftnmrn.Tvf. rwnrsArtn an,f. 1a a.l a/ncf.pr/> , I Belge de Katwijk" et sommes pleinement d' votre avis qu'il s'agit là d'une -oeuvre fcrè intéressante, qu'il esi du devoir de tous le 1 Belges disposant de moyens de soutenir. En ce qui nous concerne, nous avons 1< plaisir de vous faire savoir qu'à partir di ' lr juin et ce jusqu'à contre ordre de notri ' part nous mettons à la disposition de ladite } oeuvre une somme mensuelle de florins 100 . Veuillez donc avoir l'obligeance de noui t faire savoir à qui nous aurons à la fair< tenir. * Vous priant encore de ne pas faire usag< de notre nom, pour autant que vous est i mie; [ dans l'intérêt de votre campagne utile d< 5 publier celle-ci, nous vous prions, Messieurs d'agréer l'expression de notre considératioi ; la plus parfaite. ^ ; 2oiiemoites de logsmenl La Commission pour les indemnités de loge ment aux Pays-Bas nous communique ce qu suit: Les familles do militaires de rang inférieur à celui d'officier dont les ressources seront re connues insuffisantes eu égard à leurs cfhar ges et aux conditions actuelles do la vio peuvent obtenir, en vertu drun Arrêté Royal du 20 mars 1918, une indemnité spéciale de logement. Les familles résidant dans les camps de réfugiés, n'ayant pas de loyer à payer, ne pour, ront en principe pas obtenir d'indemnité de logement. Cette indemnité est allouée à l'épouse du militaire, à son défaut ou si elle est\en pays envahi, au chef d-u groupement familial, constitué par les parents en ligne directe du militaire. L'indemnité do logement peut comprendre outre l'indemnité principale: lo. Des majorations pour chacun dés enfants légitimes ou légalement reconnus du militaire ou de son épouse, âgés de moins de 16 ans ou infirmes, et qui sont à la charge de l'épouse ou du chef du groupement familial. 2o. Une majoration unique si un ou plusieurs frères et soeurs, neveux et (pièces du militaire ou de son épouse âgés de mains de 16 ans ou infirmes sont confiés à la garde et sont à la charge de l'épouse ou du chef familial. 3o. Si le militaire a des enfants ou des frères et soeurs, neveux et nièces âgés de moins de 16 ans ou infirmes à la charge d'une personne autre que l'épouse, lo père, la mère ou l'ascendant du militaire, les majorations seront seules accordées, sans l'indemnité principale. J Le taux mensuel maximum des indemnités est fixé comme suit : Epouse, du militaire ou chef du groupement familial: 12 florins. Majoration par enfant: 4 florins. Majoration unique dû môme import pour les frères et soenrs, neveux et nièces. Les formulaires destinés à recueillir les demandes doivent être demandés au consul du ressort. Les demandes seront examinées par une commission siégeant hr La Haye, qui décidera si elles seront accueillies favorablement ou si- elles doivent être écartées. Appel pourra être interjeté soit par le requérant, soit par le Ministre de l'Intérieur auprès de la Commission d'appel de recrutement, instituée au siège du Gouvernement. L'appel interjeté par le requérant est formé par simple lettre adressée au président de la Commission des Indemnités de logement pour les Pays-Bas, établie à La Haye, Nassau Zuil-lensteinstraat 27, qui transmettra la demande I à la Commission d'Appel au Havre. L'appel n'est pas suspensif de l'exécution de la décision. L'indemnité sera liquidée mensuellement et par anticipation par les soins du consul de Belgique du ressort. « mi i y ■ i> n >' ii| i tr 'ffm ■ i âppelm utiles ialps. Enquête % Conformément à l'esprit de ses statuts, et en vue'd'étudier d'avance de quelle façon il lui sera pratiquement possible de prêter assistance dès la fin des hostilités aux grands blessés réédiqués, l'œuvre, reconnue par le* gouvernement. „Le . sou du mutilé", a décidé d'entreprendre une enquête auprès des intéressés. Résolue à metter les fonds qu'elle aura réunis à la disposition de communautés de mutiles entreprenant ensemble des travaux sous la forme coopérative, elle veut étudier dès maintenant le groupement de ses futurs protégés, par catégorie, ■ et n'être pas prise au dépourvu quand, la paix signée, il faudra sans tarder se mettre à l'oeuvre sur le soi natal libéré. Elle prie donc tous les soldats belges réformés pour mutilation., sous les ye>ux de qui tombera cet appel, de lui faire connaître: 1) Leurs nom, prénoms, âge; I 2) S'ils sont mariés ou non; éventuellement le nombre, de leurs enfants et s'ils habitent avec eux ou en Belgique occupée; 3) Leur résidence d'avant-guerre, et actuelle;• 4) Leur métier d'avant-guerre, le lieu où ils l'exerçaient et leur salaire moyen; 5) Quels sont leur mutilation, et leur de-' gré d'infirmité; 6) Leur degré d'instruction, notamment 6'ils ont été rééduqués ou non et, si oui, dans quel sens et à quel degré ; 7) Enfin, quels sont leurs projets: quel métier ils comptent encore pouvoir exercer où et dans quelles conditions. Prière d'envoyer les réponses au siège temporaire du ,,Sou du mutilé", Papestraat 5, à La Haye. H sera soigneusement tenu note de chaque réponse pour lé classement préparatoire d'où doit sortir la marche à suivre pour le plus grand bien de tous. mwe o « ci— Le corps d'expédition beige en Russie arrive eux Etats-Unis. N LE HAVRE, 22 mai. (Officiel). Les officiers et les hommes du corps d'autos blin-dés belges qui participa à la campagne de Russie sont arrivés aux Etats-Unis. Ils se rendront ensuite au front bolgo. Les autorités américaines leur ont réservé une bril- j lante réoe^tionj ~ J En Belgique. A Briaxeltes L'administration communale de Laek se dispose à mettre en valeur une partie i son territoire, situé à la périphérie de commune, vers Strombeek et Wemshel. s'agit d'une bonne centaine d'hectares -terrain qui constituent le Plateau d'Osi . ghem. Cettè partie du territoire du Gran | Bruxelles, qui te'étend jusqu'à l'ancien: Voie Romaine, est incontestablement u: des plus pittoresques de l'agglomératio C'est une succession de terrains vallonn qui aboutissent enfin au plateau. Aussi les servic'es des travaux publics < la commune ont-ils propesé d'établir u] sorte dé cité-jardins en respectant, auta: que faire se pourra, la configuration du se C'est ainsi qu'il ne pourra y avoir qu'ui vingtaine d'habitations par hectare, 1 jardins étant sépares non par des murs < clôture, mais par des haies vives, bouque d'arbres, etc... Le lotissement se fera apr création d'une avenue principale do 60 m très de largeur, allant du point le plus ba pour aboutir au point culminant. Une'av nue transversale de 30 mètres de largei suivra la crête du plateau. Les voies seco daircs auront une largeur de 15 mètres avi une zone de recul pour -la bâtisse d'à moins 7 m. 50. La commune se dispose, au surplus, à ét blir un château-d'eau monumental. El édifiera vers le .centre du nouveau quartn un Parc de sports. C'est M. l'échevin Brunfaut qui a pr< posé à l'administration communale la cré; tion du quartier d'Oss-eghem, qui paraît aj pelé à un grand avenir. * * * Il y a quelques jours deux gamins de ] à 16 ans se. présentèrent chez M. G., antiquaire,. rue de la Collégiale,- et lui offirent en vente un casque persan du .XVI] siècle incrusté d'or et d'argent, ebjet tri rare. M. G... eut des doutes au sujet de ' . provenance de ce casque et voulut, avant c conclure le marché, avoir l'avis du commi saire de police du quartier. Il invita doi les deux gamins à se rendre avec lui a commissariat de la rue de Ligne. Les deu gosses firent semblant d'accéder à la prop< sition, mais à peine sortis de la maison i prirent la fuite. La casque avait été vo d'ans un grand magasin de la rue Neuve. * * * On sait que l'administration communa' de Bruxelles a mis à l'étude le dégagemei: complet de l'église Notre-Dame-dos-Vioto 'res, au Sablon, en faisant procéder notan ment à la disparition du pâté de maisons qi masquent l'église vers la place du Grand Sablon. M. l'architecte communal Malfait a fai construire différentes maquettes, pour l'aj: a ! probation du terrain qui sera rendu disp | nible. Il vient d'être décidé qu'aucune soi 311 . tion ne serait arrêtée actuellement. La d j molition des immeubles expropriés est rerni la ! sine die. 11 * * * le Le personnel, de la police d'Ixelles vie d'adresser au Conseil communal une requê à- tendant à obtenir laTevision du règlenie i© sur la pension. ie- Actuellement, l'âge .de la mise à la i ti- traite des fonctionnaires et des agents de és policé est de 6j ans. Le personnel voudra que la mise à la retraite fût facultative le. 55 ans, après vingt-cinq ans de service, ie obligatoire à 60 ans, a-fin de donner pl it d'avancement aux jeunes agents. De pli 1. les agents voudraient que le montant de Le pension fût calculé d'après 1/48 au lieu < es 1/50 du traitement après la dixième anné le * * * ts 'Un individu d'une quarantaine d'année 3S passant chaussée d'Ixelles, s'empara tout s- coup d'un bloc de viande pesant une vin s, tame ' de kilos étalé à la devanture de 3- boucherie Wauters. Le boucher, qui su ir veillait jalousement sa viande, avait vu i- coup -, il se lança à la poursuite du voleu xî le rejoignit et le remit entre les mains < u la police. C'est un certain Emile W..., d meurant rue du Centenaire, qui déclara < a- pleurant que c'était la faim qui l'ava ie poussé à commettre ce larcin.... sr * * * .Une femme d'une . cinquantaone d'à: >- nées, passant place de l_a Reine, à Schae t- beek, s'affaissa tout à coup sur la voie pi »- blique. On,s'empressa auprès de la mal de, un médecin fut mandé en toute hât mais il ne put que constater le décès dû 5 une congestion foudroyante.- Les papie trouvés sur la défunte permirent d'établ i" son identité: il s'agit de Mm© Jeanr 0 Steenwagen, Vvè Boets, demeurant rue d 3 Tram, à Watermael-Boitsfort. La famille a été prévenue. e * * *' Trois individus ont pénétré dans le magasi .c de Mme Diederick, rue Mali-bran. Pendant qu u deux d'entre eux maintenaient solidement 1 x marchande, la menaçant de mortî si elle aj pelait au secours, le troisième faisait 'mai basse sur quantité de marchandises diverses r i Les trois escarpes ont pu prendre la fuite avan 0 que la préjndiciée, littéralement morte d frayeur, ait pu appeler au secours. 0 — t- // f ê un m % 1 -'2Jf mai 1917. Les Italiens sJemparent d . Juviiano, dépassent Boscomdo, Luccat t enlèvent les cotes 21, 88, 89 et 92 et fon - 9000 ;prisonniers. Les Anglais font un raid ré m tes Français signales entre la : Sur le front occidental. Raids aériens des Anglais sur des vil!; allemandes. (Communiqué officiel.) LONDRES, 22 mai. (Router), avions lancèrent environ 1200 bombes des champs d'aviation près de Gand Tournai ainsi que sur les casernes aux e] rons d'Armentières, de Bapaume et Bra-y. Seize avions ennemis furent obi d'atterrir. Deux ballons captifs allema furent également détruits. Trois de appareils manquent. Nos avions lancèrent également deux t ne3 de bombes sur la afbriquè de la marir Mannheim, où sur trois points des ine dies éclatèrent, et deux tonnes, de boni sur les stations de Thionville et de K; haus, au sud de Trêves. Le 22 mai deux de nos escadrilles lai rent 22 bombes sur le chemin de fer Liège. D'autres appareils lancèrent do bombes de gros, calibre sur la station Metz. Les Britanniques réussissent un raîd ver Hébuterne. (Communiqué officiel) LONDRES, 22 mai. Ce matin l'enne tenta un coup de main sur nos positi-au sud-est de Mesnil, mais il fut repous Nous réussîmes, outre le raid signalé matin, encore un autre raid dans les en rons d'Hébuterne. Dans ces actions ni infligeâmes de fortes pertes à l'ennemi nous fîmes quelques prisonniers. Rien à signaler sur le reste du front, dehors de l'activité des deux artillei dans divers secteurs. Actions d'artillerie. (Communiqué officiel.) PARIS, 22'mai. Actions d'artillerie part et d'autre sur divers points du fre sur la Somme et l'Oise .. Pas d'action d'infanterie. Le commentaire Havas. PARIS, 22 mai. Tout indique que.'l'e nerni a terminé ses préparatifs pour grande offensive. Ces jours derniers la lu d'artillerie acquit une violence sans pré dent et les aviateurs et les patrouilles : doublèrent d'activité. Lkîs Allemands se isi dans la contrée d'Hobuterne. -d de violents bombardements Saffî/Hs et i Oise. rnpnt où leur attaque pourra être relative ment imprévue. îs Mais chaque jour d'attente donne l'occa sion aux alliés d'améliorer leurs travaux di défense.. L'année forme un bloc compact. Le sur | Américains arrivent en nombre sans .cess de ! croissant et chaque semaine leur anfiée s< lvj_ renforce dé plusieurs dizaines de mille d (j6 soldats bien exercés. g<s3 Les Allemands peuvent attendre long temps, ou commencer tout-de suite, ils m nos passeront pas. Pour rapetisser la portée de nos suœè on_ vers Locre l'ennemi recourt à son moyei 6 ^ habituel. Il prétend que les Français vou eu_ laient conquérir le mont Kemmel. Mais ei ke3 réalité notre objectif était réduit; ce irt- °bjectif, nous l'avons complètement attein et nous' avons amélioré nos positions dan lC£_ ce secteur. de La contre-attaçjue allemande vers Merville. LONDRES, 22 mai. Le correspondani de de Reuter au front écrit: La contre-atta quo lancée par l'ennemi à l'ouest de Mer s ville contre le régiment de Surrey et don parla le communiqué d'hier fut précédé* d'un vigoureux tir de barrage. Entre Bour mi ne e^- ^erv^e l'ennemi réussit à aborde] >ns nos ^ranc^®es> mais chaque homme qu - franchit nos retranchements fut tué ou faii prisonnier. Des détachements, pourvus de . , lance-flammes, s'avancèrent sur l'aile d'attaque gauche, mais ils furent encerclés pai ^ nos réserves. Pendant quo les Allemands tentaient de se dégager, ils tombèrent sous le feu de nos fantasnn3, jusqu'à ce que le régiment d* ies Surrey eût nettoyé la tranchée. Nous fîmes 30 prisonniers et capturâmes 9 mitrailleuses. En attendant l'offensive. PARIS, 22 mai. Le correspondant d'Ha->n vas au front britannique écrit: L'activité .de l'artillerie et de l'aviation est devenue extrêmement intense. Dans un certain secteur du front trois corps d'armée employè-,n_ rent 150.000 obus par jour. On suppose que ja l'attaque se déclenchera au nord de la Somme. Les Australiens ne cessent de har-,g_ celer l'ennemi par de petites attaques. -e. Depuis le 21 mars 19 officiers supérieurs m_ allemands, faisant le service de généraux de bnVfldfi. ont été tués sur pa -front. L'offensive peut venir On est prêt PARIS, 21 mai. Le général Pétain, généralissime des armées du nord et diu nord-est, avait donmé l'ordre de rétablir les con-►o- gés militaires à partir du 25 avril avec les u- restrictions que comportent les circonstances lé- actuelles. Il vient de décider qu'à partir du se 16 mai les congés seront rétablis aussi .largement que la situation militaire actuelle le permettra. On accordera de nouveau des nt -congés à destination, de l'Angleterre et de te l'Italie. La supériorité de l'aviation, alliée .€_ PARIS, 21 mai. Jour après jour les oom-la muniqués relatent des faits qui prouvent la lit supériorité de l'aviation alliée. Le ,,Matin" ^ écrit à oe sujet: ,,L'aviation alliée possède à l'heure actuelle un avantage indiscutable ^ sur l'aviation ennemie. De cet avantage elle jg tire eu ce moment parti, surtout en se li-la v^&nt à des opérations qui ont une réperous-^ sion directe sur les combats qui se livrent ou ;e> vont se livrer sur le front du nord". Le général Berthaut dit dans le ,,Petit ■s Journal" : „Un moyen, qui heureusement ^ maintenant se développe chez nous de jour g. en jour, est donné par des raids de l'avia-]a tion dont les objectifs sont multiples. L'a-r_ viation ennemie qu'il faut détruire (ét on lo y Pr°cède^ largement), les rassemblements el'infanterie préparés à l'arrière — en vue :jô des futurs assauts, on ne,les néglige pas e_ non plus —, plus loin encore les réserves au m repos> les munitions, les convois, les noeuds de ^chemins de fer, etc...." Mr. Painlevé, ancien président du conseil et ancien ministre de la guerre, consta-a_ ta clans le ,,Petit Parisien" le formidable r_ appoint que la capacité industrielle des Etats-Unis et les qualités sportives des jeu-a_ nés ^hommes américains apporteront tou-jours davantage à l'aviation alliée. à Les nouveaux avions allemands. - rs' LONDRES, 22 mai. Le correspondant ir spécial de lieuter près de l'armée française ie donne les détails suivants sur le nouvel u avion de bombardement gigantesque dont a Ips Allemands se servent pour les raids sur 1 Angleterre et sur la *France. La nouvelle machine a 40 mètres d'envergure et e6t ab-n tionnéo par trois moteurs de 300 H. P. clia-cun. Elle peut transporter neuf passagers mais pendant les raids aériens l'équipage ne n comprend que 5 ou 6 hommes, de sorte 5. qu'elle peut emporter alors plus de bombes it ot plus d'huile. Chaque avion de œ type e peut emporter 2 tonnes de bombes. Les Français n'emploient pas de balles dum-dum. PARIS, 22 mai. Au moment où les Allemands s'acharnent à bombarder les hôpitaux français, il faut s'attendre à un redoublement d'insinuations mensongères, f Précisément un radio de Nauen dû 17 l> mai prétend quo les Français emploient des balles dum-dum. Cette invention, qui est absolument 6ans fondement, a été déjà dé-a mentie plusieurs fois. On sait que la calomnie _ est une arme que les Allemands emploient avec méthode, mais cette arme ne leur donnera pas plus la sympathie du monde que la victoire. Une armés jeune-slave au fronî ouest. PARIS, 22 mai. (Havas.). M. Besses, secrétaire du comité jeune-slave à Paris, fit au ,,Journal*' le6 déclarations suivantes: - Mes compatriotes, fixés en France, foftne-nent le noya d'une armée combattant sous son propre drapeau nàtional, qui sera employée régulièrement sur . front ouest et dont les soldats sont animés du patrio-tismeje plus ardent. ■ lErs France s , t L'affaire Mathieu Paix-Séajltes. 8 LONDRES, 23 mai. (Reuter.) On signala do e Paris hier: Le procès Mathieu Paix-SéaiEes, e qui a une Certaine corrélation avec' le procès contre le ,,Bonnet Rouge", commence aujourd'hui. g t Lo capitaine Mathieu a été officier d'ordonnance du général Sarrail dans l'armée d'Orient et le sergent Paix-Séailles a été attaché jadis s ,au ministère des-inventions. 1 ' Le général Messimy adressa au président de - ( la pour une lettre où il rend hommai^e au patrio-! j tisme de Paix-Séailles, qu'il considère, comme k jm parfait honnête homme et comme un bon f Français. I Après que les inculpés eussent répondu aux 5 question d'usage d'une voix calme, ie reste de l'affaire fut traité à huis cl«s, su" la demande du commandant Montelhuit. * * * k Le général Foch à la Croix Rouge américaine ^ WASHINGTON, 22 mai. Le général k Foch a adressé au quartier général de la Croix rouge américaine la dépêche suivan-J te: ,,L'Amérique est entrée en guerre aux côtés des alliés. Elle a généreusement apporté l'aide de son armée, les ressources de toute son industrie et 6a force commerciale ; > ce sont là les gages certains dé la victoire, majs l'Amérique a fait plus encore déjà par sa bienfaisance. Depuis le début de la guerre, la Croix Rouge américaine a rendu les plus précieux services à notre pays dont le , peuple a tant souffert dans sa prospérité ; son activité constante et fructueuse a pansé bien des blessés; son oeuvre discrète a soulagé ^es souffrances du monde entier. La France n'oubliera jamais le réconfort quo les Américains ont apporté au chevet des blessés". * * * L'éternelle manoeuvre allemands > LYON, 21 mai. Avec une grosse malice cousUe de fil blanc un radio de Nauen 19 mai prétend tirer des déclarations faites à Madrid par M. Hanotaux la conclusion quo les relations anglo-françaises seraient mau- | vaisés. L'omission de toute mention des alliés ! anglais, dit-il, est frappante. Les réda^ • s teure des radios allemands semblent tou-, i jours s'imaginer qu'ils s'adressent dans le j [ monde enitietr à un p^blio aussi peu plair- [ voyant que le publie allemand qui, lui, a été dressé par ses maîtres à tout avaler. Parlait de l'effort américain, M. Hanotaux n'avait pas à parler de l'apport britannique auquel toute la France n'a cesse de rendre d'éclatants hommages. Jamais l'union des deux peuples français et britannique, dont les armées n'en font pour ainsi dire plus qu'une contre l'ennemi eommun, n'a été plus complète et plus intime. C'est précisément ce qui excite la colère de l'Allemagne et ce qui cause les maladroites teun tatives de son service radiotélégrap&ique. Ers Angleterre Un cSscours de lord Cecil. Reuter annonfce qu'hier le lord mayor de Londres donna uni déjeuner au Mansion House à T*occasion du troisième anniversaire de la participation de l'Italie à la guerre. • Parmi les personnes présentes il y avait lord Robert Cecil, les ambassadeurs italien, français et japonais, les ministres belge, chinois, serbe et brésilien, le chargé d'af-i ai res russo^ et des représentants de Tarn* bassade américaine. ^.u nom de M. Balfour, qui^était empê-c, ' ,^0r<^ îtok^rt Cecil rendit hommage à l'Italie et exprima des voeux sincères de prospérité et de succès pour ce pays. Ensuite il passa en revue les événements en rapport avec l'intervention de l'Italie et les succès et les revers des armées italiennes. Il attira l'attention sur ce qu'on peut attendre des puissances centrales et s'occupa ensuite de la question des nationalités. Il déclara que jamais il no constata que les aspirations des Italiens et des Jougo-Slaves se trouvaient en contradiction et dit que la solution de cette question ne doit pas être obtenue par la dislocation de l'Autriche mais par la libération de ses populations. Pour les arrangements futurs, dit lord Cecil, on ne doit pas compter Sur les Cours et les Cabinets, mais sur les nations et sur les populations.L'ambassadeur italien, répondant au discours de lord Cecil, déclara que son paya continuerait à se battre aux côtés des alliés et que l'amitié de l'Italie envers l'Angleterre était encore la même qu'en 1855, quand le roi Victor Emmanuel rendit une visite à Londres. * * * Les vfetimes du raid aérien sur Londres. LONDRES, 22 mai. (Reuter). Officiel. Le nombre des victimes du raid aérien sur Londres est, pour autant qu'on a pu con-; stater, de 223 (44 morts et 179 blessés). ur * * Sir Alfred Ranger. • LONDRES, 22 mai. (Reuter)- Le roi vient d'élever au rang de ,,Knight" le juriste Alfred Washigton Guest Ranger. * * * L'opinion de M. Dillon sur les Fénïans. LONDRES, 23 mài. (Reuter). Au cours d'une interview avec le ce>rrespondant de 1',,Associated Press" à Dublin M. Dillon, chef dés nationalistes irlandais, déclara: 9 Mon attention est fixée sur l'affirmation que., moi et le parti irlandais, dont je suis le chef, nous aurions repris l'attitude des Fé-nians et nous nous serions joints aux Fé-nians: Cette affirmation est absolument dénuée de tout fondement et inexacte. Plus que jamais je suis persuadé que la politique des# Fénians est mauvaise, et stupide et que, finalement, elle sera condamnée à la défaite. Même les trois dernières semaines, alors qu'au ,,Mansion House" les chefs des Fénians collaborèrent avec nous afin d'empêcher l'institution de la conscription en Irlande par le gouvernement britannique, ils refusaient formellement de exmsentir à un armistice entre nos partis et ils continuaient à nous combattre parce, que nous voulions arriver à un arrangement basé sur là liberté entière et.sur le home rule pour l'Irlande par un accord à l'amiable avec la /3-rande-Bretagne et parce que nous sommes encore toujours partisans de la déclaration faite par M. Redmond au début de la guerre et que nous croyons que la cause des alliés est la cause de la liberté pour le monde entier. M. Dillon termina en disani qu'une des causes principales des troubles en Irlande les dernières années devait être cherchée dans les moyens financiers illimiws de New-York mis à la disposition des Fénians. Il faisait donc un appel à tous les Irlandais aux Etats-Unis pour qu'ils ap-puyent lo seul parti en Irlande qui lutte pour la liberté irlandaise sans trahir la liberté de la mère-patrie. * * * Les mineurs et la paix. LONDRES, 23 mai. (Reuter). Le 22 la réunion annuelle du conseil des mineurs do Northumberland a pris fin. La proposition déposée par le parti pacifiste pour engager le gouvernement à prendre l'initiative pour une paix par. convention a été retirée, le parti étant d'avis que lé moment est impropice. Les ouvriers et la guerre. BLACKPOOL, 22 mai. (Reuter). Le Congrès de la ,,National Union of General Workers" a rejeté aujourd'hui, à une grande majorité, une résolution d'après laquelle la guerre était (îontinuée pour des buts capitalistes et matérialistes et que les ouvriers devraient s'abstenir d'accorder leur appui au gouvernement. * * * Les travaux de guerre de la Grande-Bretagne. LONDRES, 23 mai. (Reuter.) Commentant la coopération de lg. Grande-Bretagne, le ,,Daily Chronicle" écrit: La Grande-Bretagne habille les groupes américaines en France, elle les pourvoit de la majeure partie de leurs armés, sauf d'artillerie. Jusqu'au premier décembre 1917 la Grande-Bretagne avança 1186 millions de livres à se3 alliés et 175 millions aux dominions. Elle transporte en France chaque jour, en moyenne, 7000 personnes et 30.000 tonnes d'approvisionnement imlitajrea,.

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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