L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 07 Juin. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f47gq6s40w/
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jère «Af»TVo.2 L'ECHO BELGE L'Umon fait la Fi —^ 7*. . 4. n _ « I„ Toutes les lettres doivent être adressé au bureau de rédaction: N.Z. VOORBUHGWAL 234-240 Téléphone: 2797. ses Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. .. , . „, , ( Charles Bernard, Charles HerbieC, Comité de Rédaction: ! Gustave PeeUaert, René Chambry. ( Emile Painparé. _________ avi'iju est noire nom as ta mu le Pour les annonces, abonnements et ven au numéro, s'adresser à l'Administration t journal: IV.Z. VOORBUBGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement f En Hnllanrio i_«n —« I Ueber aiiei Avant la guerre, l'Allemagne s'étî quis dans tous les pays, et combiei nous, de nombreuses sympathies. Ces pathies provenaient de l'admiration causaient son développement croissar continu, ses facultés d'organisation pénétration. Aussi, les déclarations de guerre c parèrent-elles dans les pays neutres 1 prifcs de ses partisans. Bien plus, » se décelèrent les innombrables et in< I vables atrocités perpétrées par les tr impériales et qu'apparut ainsi sinistré nue sous la simarre de la Kultur une gono insoupçonnée, ses encenseurs effa débattirent dans les arcanes de ce s fiant virement. Que croire ! ! Etait-il admissible ( peuple civilisé si instruit, si façonné choses de l'intelligence, nourri des les plus abstraites, modèle d'ordre -travail, signalé par ses lois sociales, H, quât belliqucusement ses voisins et pie sans vergogne kg conventions les plus mentaires de l'honneur et de l'huma Ils tergiversèrent, puis devant l'iri gable des documents publiés par les z les disculpant de toute préméditation, blissant leurs efforts pour la concorde vis des artifices dilatoires de Vienne < la passivité ' étudiée de ^a "Wilhelmsti ils opinèrent pour la cause de la Beli immolée et pour la droiture des entraînés • malgré eux dans une tourn fomentée que leura tentatives conciliai ne purent contenir. I Et comme jadis le Sicambre, ils brûli l'idole.déparée de ses pierreries et netl de ses enluminures se dévoilant dan monstrueuse difformité de son torse éqi et de ses membres gourds et noueux. Ils s'étaient .fourvoyés aux appan et pourtant d'aucuns prétendaient naître l'Allemagne. Ils y avaient ^ étudié, voyagé. La vie familiale et pl< dé ses habitants, leur affirmations d gardor de toute politique agressive M leurs armements allégués comme M nécessité voulue par leur richesse velle'et encore instable^ la sentii talité de ses poètes, sa philosophie brume et le charme de sa musique, ses grès dans la science et tous les domaine l'activité, tout, jusqu'à la discipline d'à mate roide et Spartiate les avait captés . natisés même. Ils la célébraient et la vantaient, nia façade seule les avait préoccupés et 1 yeux éblouis ne s'étaient pas dessillés ] voir ses travers. Ils ne s'étaient pas an à sonder, à approfondir, à déduire et à voir, sans quoi sous le vernis lampassé eussent, râpant légèrement, découvert brique vulgaire. Ses ironistes 1 avaient 1 devint quand leurs blagues cinglaient niaiserie redondante d'Outre-Rhin. Contre les savants compassés et les éc< mistes dépourvus de psychologie, Hans: les Regamey prévalaient quand ils fou laient de leur, verve et de leur acrimonii passive Germania et que leur mépris sai nique s'efforçait à mettre à jour dans bonne femme pataude le rugueux fond a man-d, sa suffisance hargneuse et son égoï: exclusif. La faconde ampoulée des Allemands, 1 sans-gêne ne choquaient point la béate miration des germanophiles. De l'Allemagne de Goethe et Beethoven, ils ne distinguaient pas 1'. lemagne ,,insurpassable" des concepti nouvelles, énormes et empesées. ....Comment le peuple allemand s'es de telle façon laissé berner par ses chance: ries, vous auront à coup sûr demandé amis ,,neutres". Par une résultante directe de son te pérament, de l'éducation de ses casernes des idées de domination dont le gavaient Pangermanistes, le peuple s'emballa sî sourciller. On a objecté que les Pangeri] nistes n'étaient qu'une poignée d'agitatei turbulents, pourtant leur Ligue com] 30,000 participants (à côté des 7000 me bres de l'Alliance française !), la Ligue m: taire en a 200,000 et la Ligue navale fondation ancienne inscrit 1,200,000 ad] rents. Des idées propagées dans une te masse peuvent-elles être sans influence? D'autre part, le romancier H. Sud-mann, un des signataires du piteux ma: feste des 93, déclarait, il y a 3 ans, à un e voyé du j,Figaro": ,,Le peuple allemand j confiance dans l'empereur et le gouverr ment. H les sait pacifiques et il ne dot pas qu'ils ne se décident à rompre la pa que sous la contrainte des circonstances, donc la guerre éclatait il ne songerait ni raisonner, ni à discuter. Il irait droit c ■ vant lui." Mais, comme l'ont prouvé et les circo stances et la certitude qu'en rapporta not Roi à la suite de son entretien avec l'emp reur et von Molfcke, que l'empereur et ■ gouvernement ne soient plus pacifiques voilà l'AJlemand victime de son aveugle inconséquente confiance. D'où provient cette inconséquence? ( que nous appelons la voix de l'opinic n'existe pour ainsi dire pas en Allemagn Trop habitué à être guidé, le Germain n pas le sens critique du Latin et ne se forn que difficilement une opinion personnelh manquant d'initiative et d'individualisme est inapte aTse conduire par lui-même, il i pose aucun acte spontané et tous doivei l»i être iç^ulqi^ U es^enjoçn^^àJa mer Idu pilote. De plus, le régiment, l'école famille lui ont enseigné à ne pas discuter s'informer; tout commandement prol ^ H avec vigueur lui en impc~e> et il obtemj dt ac- machinalement. I chez M. Georges Bourdon rapporte cette pai sym- quo lui confia le philosophe berlinois V. que ther Rathenau: ,,Le peuple veut la pa ,t et Est-ce à dire que ce peuple refuserait de et de pondre à 1 appel de la guerre? Noii^ il s lirait de lui refaire le coup de la dépê ■ésem- d'Ems et il marcherait sans discutter' es es- Cette fois on a agi plus simplement, juajid confianoe absolue de la nation n'exige ;once- pas l'artifice de coups de théâtre s oupes breux. On a intercepté les communicati< îment avec^ l'extérieur, enccmbré les journa Gor- d'avis diffus et vagues, de nouvelles al rés se toires et, les pangermanistes battant tupé- tam-tam, on amplifiait les précautions i litiares de la Russie qui, elle, marqu [u'un franchement son attitude. r aux Pour son public, l'Allemagne sembl idées n'exciter en rien à la guerre, elle laissa ït de apparemment, les bras libres à sa com par. atta- alors que ce retrait faotioe et ses refus tinât médiations manifestaient sa volonté bel rudi- queuse. nité? Avec un peu de logique et une absen éfra- de partipris, tout Germain pouvait dûme lliés, établir la culpabilité de sa patrie et j éta- responsabilités. âs-à- ...Les Serbes, et souvenez-vous de leu ît de concessions aux exigences exorbitantes • asse, l'Autriche, ne pouvaient pas résilier de ji jique tes aspirations nationales, ferment de le-illiés existence, en faveur de l'ingérence d'ui tente puissante voisine. Cette ,,dignité" d :rices Austro-Hongrois lésée par les Serbes ne no fait-elle pas sourire à présent. Pensaient-i srent que le colosse moscovite se désintéresserait < oyée l'écrasement d'une nation slave? L'Autricl s là ne s'aventurait pas danà une telle entreprii îarri sans la certitude d'un appui, l'Àllemagi soutiendrait son alliée trop faible et ! >nces connivence de la Dupîice est préétablie, con- Et si la France entraînée par les trait; écu, et son opinion s'immisce dans le conflit? E icide bien, que cela ne tienne, nous passerons p£ e se Bruxelles (ils oubliaient Liège) et Par i et n'est- qu'à un pas..La victoire est à nou; une • marchons, le6 temps sont révolus, dans que riou- ques années il sera trop tard. Or la Be: tien- gique inébranlablement résista et, sous c de pas, creusa leur tombe. pro- Et l'Angleterre, permettrait-elle à s s de concurrente commerciale d'accroître se uto- forces et ses débouchés... si elle admettai , fa- la violation de la Belgique? A cela 1 ,,grand" état-major n'avait même pas songé .s la L'Angleterre comprendrait que la ,,vie d &urs l'Allemagne" se décidant, on ne pouvait s >our buter à un coup de plume sur un chiffon étés Mais l'Angleterre indignée intervint, com pré- père brouillant les cartes. ; ils Et puis, qu'importaient au peuple aile la mand toutes ce6 subtilités? On lui avai )ien tant seriné sa force irrésistible. Si l'on allai la au combat, c'était à la victoire. L'empereu: peut-il se tromper? >no- Qu'importaient les moyens, les causes e et les mobiles puisque l'Allemagne en devien ail- drait plus grande, plus glorieuse et plu: > la puissante? Elle seule doit régner, seul, sor do- intérêt compte. Quel honneur pour lés vain la eus puisqu'on leur octroierait une place lie- (mais quelle place... !) dans la Confédéra ;me tion. Et ce peuple arrogant envers le faible se prétend qualifié pour gérer le monde ! eur Allons donc! ad- Son orgueil démesuré, sa fatuité dangereuse, son incapacité de discernement le de rendent coupable. kl- Coupable pour avoir unanimement ap-:>ns prouvé et applaudi à chaque recrudescence de ses forces militaires, alors que le moin-t-il dre pKojet de loi suscitait chez ses voisins le- de véhémentes protestations, il a toléré ies oofc appareil admirablement outillé et réglé qui dans les mains de chefs militaires au pouvoir absolu était une tentation. Il se ev targue de pacifisme et jamais il n'a renâclé les aux brandons de discordes qu'à intervalles lus réguliers projetaient ses diplomates. ia- Coupable encore pour avoir activé la irs diffusion et n'avoir pas ressenti le malsain >te de cette doctrine d'arbitraire, de présomp-tion, de rengorgement, de force, dont les li- pangermanistes sont responsables, de Par leurs principes, nos ennemis avaient ié- décrété que la raison n'appartenait plus au lie droit mais à la force ; heureusement, la Fortune nous est propice et contre l'attente ïr- des adeptes de la force et pour leur châti-n- ment, celle-ci elle-même les délaissant se Mw trouve dans le parti du droit, le nôtre, a René van der Elst. t —— ! Dm lettre É iront ... Ici toujours la même vie de guerrier et surtout de bohème. Nous habitons toujours n- les plaines inondées de l'Yser, nous moquant re des tentatives allemandes comme nos ancêtres ! e- se moquèrent de Jules César. Le roman à la le mode est l'intervention italienne : enfin, nous l'attendions depuis décembre. Cela ne dimi-/ nuera certes pas le nombre des souffrances en général, mais cela soulagera certes 'les nôtres ^ et, espérons-le, délivrera bientôt notre mal-'ô heureux pays de tout l'envahisseur. »n L'armée belge, jeune et fraîche, attend &. chaque jour le signal de la marche en avant. Le a moral des troupes est excellent. Naturelle-Le ment, tout le monde voudrait voir la guerre finie, mais aucun soldat belge ne reculera devant les sacrifices que la Patrie nous II demande. Au delà du front, nos parents nous ■e appellent. Leur appel est entendu et nous it n'attendons que le signal de la marche yicto-:i rieuse vers L^e'ge En Belgique ere ral- ' ^ a été annoncé à la dernière séano •x la Société belge de Médecine en Ar xé'- terre que le docteur Cochaux, de Bruxe uf. été envoyé en Allemagne, -lie recueilli en sa clinique de la. du Noyer les soldats belges blessés et re La Çni 'répugnaient à recevoir des soins a'k médecins allemands. ,a_ Les Prussiens ayant appris au sur >ns qUe ie matériel instrumental et de radi ux ^ie aPPar*enait au decteur Clément 1 îa- ^PPe> >>persona peu grata" à nos ennei le c€*IX"ci 011^ simplement conficqué tous appareils. * # • ^ Une pâtissière du quartier nord-est a condamnée à 17 jours de" prison, parce. son mari avait rejoint le front, ît, J * w * • *?> Les administrations communales de l'agglomération bruxelloise avaient dk l1- de prendre des mesures pour empêcher trafic de la monnaie. Mais le prouver ce ment temporaire allemand leur a int l'ordre de ne pas s'en mêler, et il a pron es gué lui-même l'arrêté suivant : ,,Tous ci qui tenteront d'acheter des monnaies d |s d'argent et de nickel ainsi que des.'bi! de banque français au-dessus de la val s nominale seront punis d'un maximum d lr an de prison et de 10.000 francs d'amen 10 Emplâtre sur une jamle de bois ! es ls Certains fonctionnaires sont devenus ga« le a û en Pas douter, depuis l'occupation a 10 mande. Un fait entre cent, scrupuleusem ;e authentique: le pont de Huy fut détr ie par les Belges lors de l'arrivée des Alleman a en août dernier. L'ennemi, sitôt qu'il ■ •pris possession de la ville, reconstruisit îs pont. Il envoya la. note à payer — évide ^ ment! — à la cour des Comptes à Bruxell r afin d'obtenir l'ordonnance de paiement. Is j savez-vous ce que le fonctionnaire belg< répondu à cette demande? Ceci (nous cite _ textuellement, le document ayant été pî - graphie): „J'estime quo le pont ayant i e détruit par les Éelges et les Allemar 1 aj'ant reconstruit, les frais incombent, à a Belgique". Et la Belgique a payé! Vo s qui est un peu fort. Sinistre crétin, va! t * * * e II semble que von Bissing ait échoué, . moins jusqu' à ce jour, dans l'application e sa taxe sur les absents. Il a essayé de fai s vendre certaines propriétés importantes, sa trouver acheteur. C'est officieusement que s agents ont opéré. Il en fut ainsi aux enviro d Anvers, où l'on fit quelques démarch - pour ,,amorcer ' la vente des propriétés d'i t bourgmestre qui abandonna ses fonctior : avant le bombardement de la ville. L Allemands ont enregistré ici encore i échec. D'autre part,' aux environs « : Bruxelles certaines familles absentes o fait payer la taxe par des correspondan ; et le gouvernement de M. von Bissing s'e déclaré très satisfait do ce courtois procéd Pourtant, le budget pour 1915 évah 1 appoint de la taxe sur les absents à i million et demi do francs. C'est peu e rapport avec le battage fait il y a quelques moi Nous lisons dans l'„Algemeen ïïandel blad?': On mande de Bruxelles au Burea belge d'information: ,,La santé du bourgmesti Max est devenue très mauvaise ces tenif derniers. M. Adolphe Max est atteint d tuberculose, maladie qui, depuis de longue années, l'obligeait à suivre un régime sévèi\ Depuis quelque temps, M. Max se plaignai de la nourriture lourde que l'autorité aile mande lui faisait servir chaque jour. S santé -affaiblie ne lui permettait pas ce régime. A plusieurs reprises, il demanda 1 permission de pouvoir prendre son repa en dehors de la forteresse, surveillé, bie: entendu, par deux officiers allemands. C lui fut refusé! ( Ses amis se montrent très attristés e s attendent au pire au cas où l'autorité al lemande ne se déciderait pas à prendre le; mesures que comporte la situation de santi du bourgmestre". i • • Sous le titre ,}Les Faux Bonshommes" ,,Le Courier de l'Armée" publie ce trè: juste écho : Honteux de leur rôle, les collaboratoun de certaines feuilles qui ont accepté c!e paraître en Belgique sous la censure allemande, ont imaginé une ruse... de guerre pour tromper le bon public. C'est très simple : Ils impriment un titre sensationnel — ou mystérieux — en tête d'une colonne qui reste en blanc. Les lecteurs n'y voient que du feu et sans se douter que jamais la censure boche n'est intervenue oour ou contre une copie inexistante, ils concluent bénévolement que la Kommandantur a fait disparaître un article qui était favorablo aux Belges. Quant aux journalistes peu scrupuleux, ils préparent ainsi leur réhabilitation pour le jour où, après la victoire, ils seront traduits à la barre de l'opinion publique... * * # Nous lisons dans les journaux de la capitale: Une personnalité bruxelloise, M. Edouard Taymans, négociant en charbons, a disparu depuis le samedi 15 mai dernier, dans des circonstances restées mystérieuses jusqu'ici. Après aveir fait différentes courses d'affaires, d'ans le quartier de l'avenne «pouise, M. Edouai;d Taymaus a été vu, 3 de pour la dernière fois, le 15 mai, ru igle- Drapiers, vers 11 h/ 1/2 du matin. Toute personne pouvant donner qu renseignement sur le disparu depuics rue mai, est instamment priée de passer for- médiate-ment au bureau de M. Tayi des rue des Champs-Elysées, 6, à Ixelles. forte récompense est assurée à celui dIus parviendra à faire retrouver les traces olo- disparu. 5hi- * * » nis, Le nombre des mastodontes aériens le6 dispose l'année allemande est-il exacte connu? On peut se le. demander. Ceiu visitent périodiquement le ciel anglais été vraisemblablement remisés en Belg lue Bruxelles en abrite six dans les haï d'Etterbeek, d'Evere et de Berchem-Sa Agathe. Et souvent, ces monstres m« de sants évoluent au-dessus de la capital< :ido Le^ champ des morts d'Etterbeek le gardé par le Z L 25. On a aménagé ne- faciliter, son atterrissage un imn me triangle de cendre, dont l'un des a; ul- s amorce à hauteur de l'ancien liangai 'ux abrita jadis le «dirigeable ,,La Belgiq or, Cette nouvelle ..installation" n'est pas ets venue à améliorer l'atterrissage tou; sur très mouvementé du Z L 25. un # de. Mlle Helène de Jonghe d'Ardoy a condamnée à 3 mois et non à 9 moi prison, comme une coquille nous l'a dire, hier. p * * » int N°us apprenons avec regret le décè uit ^me Alfred Madou, mère du sympj ds qu? direcfceiir de ,,L'Etoile Belge".. I ;ut Pr®senk°ns à notre confrère Madou 1^ pression de nos condoléances émues. n14 Qui n'a pas connu le vieux Léopold Bc directeur du Théâtre du Vaudeville pen ■Hit un^ nombre incalculable d'années? Ce fu i a qu'on .est convenu d'appeler communément •ns figure bien bruxelloise. Chaque jour, à la n: 10- heure, on le rencontrait sur le seuil de :*r\ Petit théâtre devant lequel défilait le Bruxelles, son inséparable gilet, blauo b par une lourde chaîne d'or, la moustache ia quérante, l'oeil vif, le jarret nerveux, la Lo Vaudeville, c'est lui qui l'avait créé, lorsqu'il s'y installa^— les vieux Bruxe f^'en souviendront —■ ce théâtre s'appelai Casino. Boyer, ancien chanteur de genre, c : manda aussitôt des revues- toutes pétilla ae d'esprit à Flor O'Squar et voilà la vc re revenue. qs Léopold Boyer avait fait représenter su: es scène du Casino devenu le Vaudeville tous vaudevilles parisiens à tiroirs. Il avait ré es 11 .s'attacher des spécialistes qui firent rire n niil lier s de spectateurs pendant de lone années : Desclos, mort l'an dernier, Vik Vavasseur, et tant d'autres. es II est mort à Paris, en pensant à son c m Bruxelles. En faveur des pauvres do la v. le il a institué, en effet, un legs de 50.000 frai at Sestej avant de mourir, d'un brave liom ts —- l A Anvers, ie _ Le jeudi 10 juin aura lieu le 73e tirage u l'emprunt de cent millions de francs (19( n Les obligations sorties seront payables à t g tir du 1er mai 1916: ÂLiéle. .g II n'est plus facile d'envoyer des nouvel g confidentielles de chez nous dit ,,L'Indép dance '. Les Allemands se son£ mis en effe* donner sérieusement la chasse aux porteurs s plis cachés et aux ,, courrier s". !. Les peines contre les porteurs de lett t sont très sévères et ceux-ci se sont évidemrm !- raréfiés. Nos maîtres n'ont-ils pas condair a dernièrement à 15 jours de prison un emplt d une banque qui, faisant son service, et allé à Hasselt porter quelques formules irap ^ mes à remplir par certains clients de cet é 3 blissement financier! Mais ce noe fut pas to; i et lorsque le malheureux employé eut ache 3 sa peine, les propriétaires de la banque question furent mis chacun en prévention t; condamnés à une amende d'une cinquantai de mark. C'est un port d'imprimés un peu cher ! I ' Allemands savent, il est vrai, que l'arge J n'est pas rare à Liège, et les fonds, sitôt calme revenu en ville-où, à présent, on pe regagner son domicile, le soir, seulement à heures (h.a.)—sont sortis de leur cachette i ont été à nouveau déposés en banque, où bénéficient d'un intérêt de 2 p.c. Ces fon , étant retirables à vue,.... à première alerl ajoutons que les maisons de banque ne fo pas d'avances, si ce n'est dans des conditio pséciales, surveillées par les commissaires al] mands, en lesquels nos premiers établissemen financiers ont trouvé une Sérieuse augment tion de frais généraux. Le traitement attribi ( ces fonctionnaires par le gouvernement a)l mand, est en efft de 2,500 marks par trimestr Ce sont les appointements payés par la Ba que Générale, le Crédit Général Liégeois, Banque Nagelmackers, et l'a Banque Liégeois Du côte ,,ravitaillement," Liège ne mainj do rien, quoique les prix aient un peu au mente, tel celui de la viande en particulie Le Tribunal de Commerce de siège-plus qu'ui fois par semaine, de 10 à 12 h., à l'Hôtel « Ville! Alors! N'empêche que, grêce cette me veilleuse intervention américaine — dont < ne saurait relire assez toute l'admirable ge'u rosité ansi qu'à la bonne volonté des cla ses dirigeantes et de la bourgeoisie, belles < solidarité, les comités arrivent à éviter des m sères qui seraient effroyables. Certains établi sements industriels fermés continuent à pay« des demi-salaires à leurs ouvriers qui souvéi se chiffrent jusqu à 17G0 comme aux établi sements Englebert et Cie. De ci, de là, c organisé également parfois des concerts < bienfaisance, et ce sont la, pour les famille | les seulp prétestes à re unions../ Je ne vous dirai rien de l'état d'ân tuel des Allemands, qui chez nous conti toutefois â être, en rues,, arrongants et siers. On les fuit tant qu'on peut, et 1< on recontre un officier, on ne 6e gên pour chercher l'occasion de luit tourner 0 des menfc le. dos* Pour donner une idée de la façon do traite Pai'f°is les traineurs de sabre gai , J ^ se sont ^installés dans nos maisons, le lo un petit' fait absolument authentique, e im- s'est passé dans une des habitations du , nans, quartier", I'ile de Commerce, où avait él Une m'"l° un commandant. qui L'officier _ ne cessait de sortir de 1'! du é chaque fois qu'il sortait pour ailes insr non loin 1 înstal-lation, je pense, de pièces tillene, il oubliait de refermer la porte. ,]eune fille de la maison—17 «ns—avai donu jeune fos terrier dont elle craignait la f ment sans hésiter, elle attendit son encombrai ; qUi cataire, et lui fut sans ménagement, la 1 sont faisant remarquer qu'à Liège, il était d' [que. Sde cïe. ferm®r. les portes, lorsqu'on se î^ars j Un? maKon- Sa/*» _on comment finint 1 irifo Après d'aimables excuses, le com If fit placer devant la porte de la m; iJîai- une sentinelle avec mission d'empêcher le >. ne chien de sortir ! : est pour C'est le 31 mai, qu'a été mise en liberté iense fortunnée Mme Charles Browne, condai îples a"uiinistrativement à 80 jours do prison • avoir envoyé des documents spéciaux France, à son mari, qui est notre confrère ue . par- Un petit commerce très en vogue ici ours celui des pièces de 5 centimes, portant co millésime 1914. On peut voir aux vitrine nombreux bijoutiers des broches, des brelc été efc des éPi.Iv1gles de cravate habilement- f ? rlp, C€S Pièces et qui ne manquent pa: faire de l'effet. fait • * • Les Allemands ont fusillé M. Germain E agent du chemin de fer à Welkenraedt. 3 de Nos ennemis accusent M. Burv d'avoir d< Lthi- des renseignements aux armées alliées. fous II a été jugé sommairement, comme .le ['ex- M-vLenoir, à Gancl, et mis à mort deux j après 'l'arrêt des juges allemands. ».ver, t"rB ^'administration communale vient de déc une .t;asslIrel; immeubles qu'elle possède, ême mtermediaire de l'Association mutuelle son J1111"0150 contre les risques de guerre. Par s tout f C?tto d®cision' l'iniport des immeubles a arré Tes JUS^-U'A ce j.our Par la Associatior con_ monte a 36 millions de francs; a Charlerol. 1 le On dit, mais nous ne reproduisons lebi om- qu'avec le3 réserves d'usage, que les A iuse ^ands auraient fait évacuer certaines p ties de la région carolorégienne. à A Hay. des Chaque jour, l'administration commun ^es distribue 3000 litres de soupe, — ce ( no' entraîne une dépense de 50Ô francs her * * * lie, ■^es Allemands ont supprimé le serv ies. ^e chemin de fer sur la ligne Huy-Sud-Cin aie. vu le peu de trafic. A Tfrlerraorst. Calme complet. Les chômeurs ont trou (g\ - Par-ci par là un peu de travail aux chani] ar_ Plusieurs d entre eux ont été occupés curage des cours d'eau. w • » Les ensemencement de mars se sont bi effectués et sont réussis, mais les emblav les res en avoine laissent à désirer. La cultu ;n. de la betterave sucrière est très réduite. : > à lin est bien levé et donne des espérances de On paie le beurre de fr. 1.40 à fr. 1.50 res livre; les oeufs, fr. 0.12 pièce. La volaill ®t très rare, atteint des prix fort élevés; po fr*. 3.50 à fr. 4.50 pièce; pigeons (i*e ait "e?)' de fr- 2 00 à fr- 2 20 la coupl ri- (vieux), fr. 1./0 a fr. 1.90. Les lapins d mestiques sont assez nombreux; ils se paie: It, de fr. 1.10 à fr. 3.25, selon le poids. Grai: vé et fourrages font défaut. Les légume abbndants, sont à des prix abordables. ne A. Gand. nt Noui: apprenons le décés de M. Thé Ie Bennett Hallett, fils de feu George Hallet ,lt vice-consul du R. U. d'Angleterre à Gran< 11 et de Mme C. Hallet, tombé sur le charm et d'honneur dans le combat de Klein-Zill ils beke. M. Th. B. Hallett s'était enga». :^s malgré son jeune âge (17 ans), dans le rég .ment des Horse Guards. lâ II laissera d'unanimes regrets à Gand, o e. il s était acquis de nombreux amis dans ts monde des sports et parmi les Boy-Scout a- * "# » lé L'autorité allemande a décidé de faire pa.vc e- sur les chemins de fer circulant sur le terrai e. de la guerre les prix suivants: 0.06 fr. pa i- kilomètre en seconde et 0.04 fr. en troisièm la classe. Il y a aussi des carnets de coupoi b. pour écoliers et ouvriers, qui ne reviennen ie qu'à 2=V cens le kilomètre. ?- Evidemment, ne circule pas qui veut. L( r. Allemands sont, sans doute aucun, très strie ie en ce qui concerne les passeports, le » • # r- Le chef de la grande maison flamande d'édi »n tion A. Hoste vient de mourir à Gand. é- • # » s- ,,Le Vlaamsche Pest;' verse un pleur. ,,Beau le coup de Belges, dit ce papier, racontent soi i- vent à l'étranger, en public, une masse de sot s- tises. Lorsque ce sont des fransquilions qi: ^r font cela, nous en éprouvons de la joie (sic it on voit par cette simple phrase le but poursuiv s- par ces flamingants). Mais quand il s'agit d'ui n flamingant bien connu, tel le dr. Van do Perre e qui parle dans les circonstances présentes d'ui 5, agrandissement territorial de la Belgique, ce! jious fait de Ja p^eine.^i ~ guw" ' oranger «. 2.00 „ M nuent T. A, E1™i'dinglie, à la suite d'un violent boni 3 b^^ement allemand, l'égliss est démolie; 1( n Jte ^ ?aU ï b",ur?mestre n'a». jusqu'à ce jour nette- absolument d'autre dommage que des vitra it on - Partle seulement de la comrnum f -et\ evMU?,?. évacuation s'est fait< onne» très tranquillement et sans quo les famille! 10IC1 aient ete separees autrement que par leui t qui. propre volonté. Depuis le commencement de la .beau guerre deux personnes d'Elverdinghe ont été u. do- tuees par les obus, aucune par des bombes, et dix au maximum ont été blessées. Un grand îotel. nombre d habitants sont restés dans la partie ecter non évacue»._ Le bourgmestre, M. de Laubes- T*" qi" j-' US n llal>ite Pas la commune ia en temps ordinaire, y est venu faire de petites t un apparitions, et c'est justement pendant un de uite; ses courts séjours que, le bombardement ayant t lo- repris un certain nombre d'obus sont tombés sçon, dans le paro de son château et ont hâté son habi- départ. •^it „ v éUit -b?n antérieur au premier emploi pai l ennemi des gaz asphyxiants et à l'éva-nian- cuation de la commune. Celle-ci continue à «son être administrée par deux conseillers commu-jeu- naux: A. Louis van der Ghote, brasseur, et ^rnei-i Lelieur, agriculteur, qui, seuls des autorités civiles, sont restés, ainsi oue lo reca. 1 in- veur communal M. Camille Decat, agriculteur nnee Le vicaire de la paroisse, M. Storme, s'est pour réfugié dans une ferme et continue à exercer , en ses fonctions sacerdotales dans la partie habitée «Lr c9Plnilme-, A ma connaissance, personne • ^iverdinghe na été incommodé par les caz c est asphyxiants. 3i me s de ques A Turtifà&ut. utes 1 de Le voyageur de la maison Fisc&r de Bruxelles s est rendu en Campine pour y urv, ^fdre d®s rubans aux couleurs tricolores be ges. Sphchal et le kommandant alle-)nné mand ont trouvé que cette vente était une provocation et au nom de l'Allemagne ils fut ont faiu emprisonné ce pauvre commerçant mrs pendant 24 heures. Après quoi, ils lui ont reclame 10 marks d'amende. __*_wyr _ ^ | b Croix loup ie Belpiie ? et les Allemands. La légation de Belgique à La Haye nous communique la note suivante : •i. . avr^ l0 Gouverneur Général des uit provinces occupées de la Belgique, Baron von rentrai'de) f0/!0"00 'a dissolution du Comité ar. central de la Croix Bouge do Belgique; l'ar-rete a également ordonné la remise immédiats de 1 encaisse et des archives de la Croix Rou-ge entre les mains du Comte B. de Hartrfcld, délégué par 1e Gouverneur Général pour admi-lustrer les services de l'oeuvre. Aussitôt signi-ale fie aux membres du Comité directeur, le dé-[U1 eret, pour la mise en vigueur duqutl l'appui de la foice militaire était requis, a été exécuté. H6"0 mesl»'e constitue un acte do violence ice ? ,, que rien ne justifie et une atteinte îy, ® oeuvre de la CroixTlouge que le Gouverne- tetîon 6 116 I"!UÎ: lai$5er Passer »»ns protes- h^r,Ve7!ement.beIge a le " octo- -b£®,18®4 la Convention de Genève du 22 août , IBM ; il a ratifie 1e 2> août 1907 la Convention ve internationale du 6 juillet 1806 is. Fcnidée dès l'année 1864, la Croix Eougo de 1U Belgique a obtenu la personnalité civile en vertu do la loi du 30 mars 1891. Ses premiers statuts ont ete établis en oonformité des prin-în Spes fondamentaux et uniformes de la Croix u_ Kouge; le 13 mars 1899, de nouveaux statuts, re ^gatement conformes à ces principes, ont été ■votes par la Société et approuvés par lo G o* -je vernement. XTn arrêté royal du 25 mars 189B règle le fonctionnement do la Croix Rouge de Belgique en temps de guerre, comme auxiliaire la au service de santé de l'armée. e, La Société nationale belge do la Croix Rou-ll. ge joint d une existenco légale et est officier-lement reconnue tant par les autorités que Par les autres sociétés do la Croix Rouge > L article premier des, statuts stipule que o- 1 Association a pour objet : tt , lo. En temps de guerre, de prêter son aide 1S au service de santé militaire et de concourir s au soulagement de toutes les victimes de la guerre. ïsÏ'S" 9 do t'an-êté royal du 23 mars 18Jo déclaré que dès que la mobilisation do 1 armee est decretée, ,,la Société do la Croix Kouge et les Sociétés qui en font partie doi-vent se conformer au règlement sur le service > de saute de I armée en campagne..'' > Ces dispositions précisent et délimitent l'ac->s tion de la Croix Rouge; elle ne saurait"s'en ecarter sans enfreindre la législation belge, î toujours en vigueur dans la partie occupée du il pays. ^ Le Gouvernement do Sa Majesté le Pcoi des Belges n ignore pas que le Gouvernement Gé-« neral allemand en Belgique a réclamé le con-e cours de la Croix Rouge de Belgique à l'oeu-i. vro intitulée: ,,Aidc et protection nux femmes par le travail", qu'il se proposait de,fonder et r I"1 n'était, certainement pas feompriso dans n les limites de son activité. En déclinant sa r coopération le Comité central do Bruxelles n'a e fait, que se conformer aux statuts de la société :s et à la législation en vigueur ; et son attitude t a été approuvée par le Comité international de Genève. C'est pourtant de ce refus que le Gou-:S verneur Général von Bissing a pris prétexte t pour dissoudre le Comité et saisir les biens et archives de la Société. L'oeuvre de la Croix Rouge, par le but . elevé poursuivi, par sa mission purement ch-i-ritable et les services rendus est une des institutions qui semblent devoir être respecté» - par tous. La mesure violente prise contre ia société de Belgique a provoqué une légitime et pénible émotion. i Le Gouvernement bcl<*o s'associe à la pro-. testation solennelle que Jo Comité international i de la Croix Rouge a élevée contre cef acte r arbitraire, contraire au Droit des Gens, qui , a pour effet de priver la Croix Rouge de Be1.-[ gique do sa liberté d'action et de Pempêchcr i de remplir la- mission pour, laquelle ©lie a été Vcree'oj

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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