L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 27 Juillet. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vx05x26q3n/
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| ^emo Antiee & ceaîis Bamedï "2T2 Juillet l^iS L'ECHO BELGE l'Ilninn fait la Fnrce. w «JotsrsïÊ&S ©lisotitSIesm cS&s matin gmr^issanî en Hollande.. Beige est notre nom de Famille. Toutes les Jetires doivent être adressées sxzj& j j§ $3<3r«e£û ta cSe H'écS^eÉâOîra : P*I- 22. VOORBïLJRG^/V^L 234-24©, j, ■ A/VîSTJBROAM. TéHé£>ihi03r?es: 2797 et IT'Ti?- Hédacteur en Cfoef : Gustave Jaspaers. Comité de fêiîîaoiiior. •( Charles Bernard.Kené Ctiatnlbry, s.-om.te cie Kftaaction.j jemmîîe Paroparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 pat* mois. Etranger f!. 2.00 par mois. Pour les militaires au froni et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. ^Réclames: 30 cents Sa ligne. La révolte tchèque I M. le baron Husarek a repris la suoces-H'6iou do M. le chevalier de Seicller. Le nou-Htaau président du conseil forme un cabinet " d'affairecl Son ambition n'est pas cl'appor-figter nue solution a l'insoluble .problème au,-;il trichicn. Elle n'est que de faire voter les Hcrédits après quoi il pourra renvoyer chez, ■ eux les"membres de la Chambre. M. le ba-*&fron Husarek n'a donc pas l'intention do ■gouverner ; -il essaiera seulement do vivre, - de yivoteri serait plus juste. Reste à voir si cm le lui permettra. m On, c'est-à dire les Polonais et les Tchè- - ques. En .ce qui concerne les Polonais, il « •semble que H. Husarek ait "reçu des assu- '/ rances. il n'aurait pas accepté lo pouvoir s'il n'avait- pas eu l'assentiment du club polonais, ce groupe parlementaire étant en Autriche l'arbitre de la situation politique. Quelles promesses leur a-t-il données? Si vagues qu'elles soient, si pou même quo M.. Husarek puisse être disposé à les tenir, elles ^.indisposeront 1'-Allemagne et les Ukraniens. . L'Allemagne et l'Autriche sont en désaccord' au sujet de la Pologne. Guillaume II HByôudrait faire la Pologne très petite et y ^Sdominer. Charles I voudrait la faire très ^Hfâiide et f régner. Cotte solution autrichienne du problème, qui consisterait à fâire \ de la monarchie habsbourgeoise un Etat tri-.'partifce, enlèverait aux Allemands cette ^•priorité que, tout récemment encore, M. do |®Se:d!er réclamait:pour eux.C'est à quoi Ber-$|pin ne peut consentir. Quant aux Ukra-jfôjmiens, ils sont les ennemis naturels des Pcio-Hn&is ét ils considèrent quo c'est faire tort ■Baux uns que do donner des avantages aux ^Bratres. Ainsi M. Husarek, tout en causant Ifade la mauvaise humeur à Berlin,'a déjà mis ■contre -lui les députés de nationalité ukrainienne.| Peut-il compter sur les députés de la Bo-x fême 1 Sans doute- il aura soin d'éviter les I Mftéclàràtioiis dans le genre de celles qui ont KvaJSi à Al, de Séidlér le succès parlementaire qui a mis fin à sa vie ministérielle. Les Tchèques ont, e^i effet, accueilli le dernier discours du président du conseil démission-naire'par un charivari comme eux seuls savent en organiser. Or, s'ils ne eont pas pro-( roques par M. 'Husarek côm'me ils ont été provoqués par M. de Sëidler, c'est eux qui provoqueront H- Husarek. Ils.exigeront une ■jeclaraticn du premier ministre sur l'a/-' ^Ka'ro clés districts. On rait que ce nouveau Mp^lemen't d'administration inférieure accor-' de aux Allemands de la Bohême une auto-fJnomie dont s'offusque justement la population autochtone. M. Husarek n'y changera, rien, et il sera bien , obligé de dire , qu'il n'y changera rien. Et si, privés du concours des Polonais, les Tchèques ne peuvent pas 1 faire tomber le nouveau ministère par un ■ ». voto, ils trouveront bien le moyen, par une obstruction systématique, de retarder, voire { empêcher le veto do ces crédits que M. ! llusarek-a-pour mission d'obtenir. HAjusî M. Husarek court Je risque de ne ' »emc pas réaliser sa modeste ambition qui pBst de vivoter. Lo pire, c'est que "son suc-tKscur éventuel, s'il s'en trouve, se butera J aux meaies- difficultés. Il en a toujours été 1 aiLG: eu Autriche, oui, mais il semble bien, 1 maintenant, que la période des expédients < est jpassce. M. de Seidler l'avait pressenti. II voulait une solution; la solution alleman- < de. Ï1 a été brisé. Qu'à l'encontre de toute attente M. Husarek ou un autre préconise h solution slave ot il sera brisé. Le pro- -c É|||cpe, en effet, est devenu insoluble' dans ^ le caire'suranné et vermoulu de' l'empire ( habsbourgeois. < '■|®pe que veulent les Tchèques c'est rompre c ce cj&dre. 11g veulent plus qu'une simple au- 1 tonomie administrative qui, si large qu'elle «>ifc, les place toujours sous la tutelle politique de l'élément allemand qu'ils détestent, lis ont 1 appui dea alliée. Ils ont déjà une eorto de gouvernement hors du pays, sous 'r îj. ferme, de la Ligue tchéço-slovaque, que les alliés reconnaissent. Ils ont une armée, î ! uBé armée victorieuse, qui, en Asie et à - ■i C3t; de, L'Europe, a conquis d'immenses-ter- , J rikurç?. Cette armée chasse devant elle les ' grc.ee rouges en débandade de la Républi- B que des soviets et marche sur Moscou. De- 0 jfi-J niïe reformera contre-l'Allemagne lo ?, front,do l'Est. 1 «Ainsi la. Bohême, par un fait peut-être ï, «igqpe dans l'histoire, opère à Textéiieur' ri s- revçite armée. Devant co fait les discus- * sijns du problème tchéco-slovaque, qui sq v, pquiïUivênt à là Chainbre autrichienne ne ; ; 60|t que -oes jeux. A Vienne, les part&nài- les amusent le tapis; la grosse partie se £ joue au loin, dans l'Oural et sur le Volga L est là quo les alliés doivent apporter leur , ; collaboration. Les Japonais interviennent ,. en Sibérie; les •Franco-Britanniques occu- ' pent la côte mourmane; enfin les Russes se f réveillent. Il se prépare à l'est de l'Europe , des événements peut-être décisifs et qui en „ tou' cas, aurJht sur l'issue de la guerre une ?•' influence considérable. Les alliés n'oublie- i lent pas que l'armée tcliéco-slovaque a mis S «lis. tout l'Orient en mouvement et Welle 'j sifa été l'un des instruments les plus'nré- cieux de la victoire. d Charles Bernard. ]e —t=xs©>-». fi i iq ii i h c le: // y a un an ' £ f/ juillet 1917: Les Britanniques délayent ~ e's -MGmaiids de Warncion. au, sucl-cuest ~ H la Basséc. 0 lii"j le frmt- Moldavie, entré les ral- £ tg de la Oasina et de la Poutna, les Itou-K9nn i>:agressent de, 12/hlomcices^ t Le Sert kî prisonniers an l«§p§. * M. le Chevalier Ernest de Laminne, engagé volontaire de l'armée belge, prisonnier de guerfe, a séjourné'durant trois années dans les camps d'Allemagne. Evacué en Suisse, pour motif de santé, il parvint à dissimuler une. série de notes prises au cours de sa captivité. Ces notes, ,.La Revue bel- , go" en a commence la publication. Leur , lecture est de9 plus attachantes. On lira avec intérêt- lès quelques extraits qui sui- ; vent : • , ,,Dès que l'arrivée d'un de ces neutres (1) ; était signalée, c'était le branle-bas général . Le commandant accourait, il visitait la cour et les baraques, suivi du feldwebel. Il fallait cacher ceci, enlever cela, ratisser, } laver, brosser ; lés •sOusrofficiérs aussi s'éver- 1 tuaient, et en peu d'heures le camp était transformé'. En . même temps, ordre était ' donné à la ferme voisine d'occire, deux co- '• chcns, et les victimes dare-dare étaient ame- -nées devant la buisine, juste face à l'entrée. ,,Ces messieurs arrivaient enfin. Accueil- J lis avec toi\tes les politesses possibles et. iina- a ginables, pilotés par lo commandant lui-même, ils ne voyaient que ce que celui-ci voulait bien leur'montrer: avant tout, l'in-stàllation des doudiès; .c'était magnifique, f Et personne n'était là pour leur dire quîel- a les restaient parfois huit mois sans fonction- c ner — ce fut le cas à Munster. Puis le sys- r tème de chaufferie centrale, et personne r pour ajouter qu'en plein hiver, ét par 25g j-sous zéro*, on nous laissait sans feu jusqu'à j huit jours consécutifs — ce fut le cas à Sol- r tau pendant l'hiver .1916-1917. Puis la cui- ], sine: la soupe était excellente, et _personne z\ pour expliquer qu'elle était ainsi par excep- ^ tion et que les autres jours elle constituait ^ ■un brouet infect. Personne non plus pour ^ leur, dire que les cochons étalés à l'entrée j n'étaient là que pour'la montre'et que, eux ^ partis, les cochons aussi disparaîtraient. ^ „Ceïa se passait à Munsterlager, et, 0 d'après ce que j'ai appris dans.laTsuite, dans ge les autres camps aussi, à chaque visite, on e-recourait aux mêmes procédés. Le truc des cochons, par, exemple, paraît avoir été dé sfcyl..... * '. , * ^ '. u Ay Zelt-lager, les nommé® dérobaient des pommes dp,terre et les dévoraient crues pour — ipaiser leur faim. Parmi les jéun'es soldats, ,,il y en avait qui faisaient de petits tas de sable-et se couchaient • dessus de façon à se comprimer l'estomac.... H ,,Le. 4 septembre, le feldwebel' pénétra § lahs le camp au moment où les civils belges ^ui habitaient le Telegrafen-PUtz venaient j'arriver pour la visite médicale. Vieillards tremblants pour .la plupart, tous, portaient ;ur leur visage les marques du désespoir. Ils * 'taient rangés devant l'infirmerie, touAiant !o d?>3 à l'entrée, au feldwebel par conseillent, qui arrivait. Les voyant ainsi, celui-'i tire son sabre et d'un bond tombe au mi-ieu d'eux. Ces vieillards, ces malades qui, lepuis trois semaines, vivent dans la ter-, •eur, hurlant d'épouvante, tentent de fuir. lIs se bousculent, ils tombent, les uns es-' raient de se dérober à quatre pattes, les au-res de gagner les tentes. Occk (2), tout à :oup, s'arrête; il se tourne vers les sous-ifficiers qui sont avec lui et' dit en riant: £ ,Je leur ai fait une belle pçurl" Et tous le rire avec lui.... ,_,Ces mêmes dames, disons-le en passant-, Limaient à se promener à -travers le camp irincipal, armées de kcdacks. A un certain indroit ; la tente longeait les ■ latrineo con- -tituées par une simple perche. Le plaîcnr le ces dames était de prendre- des clichés; an es prisonniers seuls étaient honteux. oe. én ,,C'est dans cette portion: du camp qu'a- reî ait eu lieu le massacre, dans la nuit du | août au 1er septembre, de neuf civils .fia- ^ îands. Le coup avait été prémédité. A la ^ :virée, en effet, les sous-officiers avaient 6€ assé de baraque en baraque, disant: ,,Si ous entendez tirer cette nuit, reste» viien r0î ranquilles, ce n'est pas aux soldats que ae ous en avons, mais aux francs-tireurs". A ^a; nze heures, la ^fusillade éclate, quelques ; :ups isolés, puis un feu de salve et aussitôt on entend le hurlement des victimes, puis est autour des baraqués le bruit d'une nirse, des coups "de feu encore et des cria . 'agonie. Le lendemain, sept cadavres t2G ,aient'rangés le long des grillages. Deux , 1 essés, qui étaient restes couches au mi-3U de leurs camarades, moururent peu- ai!; int la journée. Les victimes étaient tous î ï paisibles cultivateurs de Wesemael ou de banlieue de Louvain. Un petit sous-of.fi-er, qui avait participé au massacre, me , iconta, plus tard, le 20 décembre, en pré-, 1A"a nce du peintre Emile Debkérs, de l'A. F. ^Pl qui ^faisait son portrait, comment les . îoses 3'étaient passées: il était sorti de la irde avec d'autres de ses compagnons et ;ur stàit dirigé vers les .baraques occupés par a ' s civils. L'une de ces baraques, la baraque ' I, était le long dit chemin. En arrivant :s soldats qui les précédaient avaient tiré 6*vl travers les careaux ; eux étaient arrivés suite et tous ensemble avaient déchargé iirs fusils. Après ils avaient poursuivi des rames qui s'étaient enfuis en sautant par ; fenêtres. Ce sous-officier ajouta que, I 1s avaient agi ainsi, c'est qu'ils étaient r0P res". qua ren ITT 1 (1) Visites d'inspection des délégués de la cou •oîx-Rouge _ internationale) ou de Neutres cap l'il s'agissait convaincre de l'inanité des ensfitiotif nortées, cohtro los Aîlema^ds t L D. L. R.) (2) Nom du feldwebel en auestion. (N. D. R.) . a a En Belgique. A Èpuxeîles L'audace des voleurs ne connaît plus de bornes . Un nouveau vol important vient de se commettre en plein centre ae la ville. Dca malfaiteurs se sont laissés glisser par le soupirail de la cave à charbon dans la maison occupée boulevard du Nord, 90-92, par M. lîhaine, •négociant. Ils ont enlevé pour une :inquantaine de1 milliers de francs de cigares, ngarette-3,- savon, allumettes, etc. Leur coup 'ait,'ils ont tranqui^ement ouvert de l'inté-ieur la jporte- du magasin, soirti les marchandises, chargé celles-ci 6ur un. chariot... Personne n'a été ému par tout ce manège !... * Sur le. tram 29, -rue de là-Loi, , un pick->ocket a enlevé la . montre et la chaîne en or le M. Charles Kramer, de passage-a Briixel-es- où il loge à l'Hôtel Cosmopolite. Sur le '2, on a volé à Mme Van Iiamme, de la rue !u Noyer, un porte-carte en toile cirée ren-ermànti 350 francs. A l'embarcadère du ram vicinal place Rouppe oii a subtilisé le orteféuille de M. Férnand Bruyère, fermier Genly, avec une somme de 1200 francs. *•* * Dans la cantine des ^Petites Abeilles", laj:e du Marché, 19, on a volé 60 kilos cle ! arine blanche, 28 kos. de sucre rangé, etc., insi que 20 tabliers en toile'blanche. On a ambriolé chez Mme Madeleine Smeesters, Lie _des Dominicains, M. Parloin-Adam, mtier, me Pierre Decost-er, a For est, M.i •e^rcy, (actuelleiment en France) avenue ean Volders, à St. Gilles, Georges Segaert, ie du Progrès, Bernard Rcszdbz, avenue de i Peine, Marie Van Camp, hôtelière, rue u 'Progrès, Pirscn, bijoutier, place de la eine où les malfaiteurs ont bri«t^ la glace e la devanture pour enlever tout ce qui se ouvait à l'étalage, Mme Ducliesne, avenue oanne, à I sel les, clans un baraquement en us appartenant à la commune d'Ixelles et s près'de l'étang supérieur du bas-Ixelles i l'on a enlevé des sacs de csiblure de grains rvant de nourriture aux canards de l'étang, X5.-, etcj * * »• Le-ccntrat liant la Ville de Bruxelles à n entrepreneur . de transports funèbres prend fin le 31 juillet. L'Administration | communale, étant donné les circonstances actuelles, a décidé dé ne pas le renouveler entièrement, décidant de faire désonnais assurer le transport des corps à partir de la rue Verbist jusqu'au champ de repos d'Evere par des voitures des Tr'anmways Bruxellois. Celles-ci stationneront à l'angle de cette rue et de la place Saint-Josse tous les jours, ■ à partir de 7 heures du matin. La voiture spécialement construite peut contenir 8 cercueils. Elle précède une voiture spéciale pour le transport de la famille des défunts. Le trajet de la rue Verbist au cimetière se fera en dix minutes. A l'intérieur do la nécropole des voies-spécialement installées permettront de ici ire arriver les voitures jusqu'aux abords des nouvelles pelouses. * * * Mlle Jeanne Lcuel, demeurant 20, rue des Coteaux, ayant travaillé tard en ville, remontait la nuit dernière pédestieinent le boulevard Botanique. A hauteur de Ja rue do Schaerbeek elle fut brusquement attaquée par un individu de ^28 à 30 ans, un solide gaillard, qui la saisit à la gorge, lui arracha une aumônier© en or d'une valeur de 2500 francs contenant environ 200 francs et prit ensuite la fuît© par la rue de Schaer-boek. Lorsque Mlle Louel revint de son émotion son agresseur avait disparu. Elle a porté plainte-entre les mains de M. l'officier de police Devriendt, de St-Josse-ten-Noo de. * * * Mlle Blangho Vander D..., avenue Voltaire, était poursuivie depuis quelque temps par un certain Louis B....^employé demeurant chaussée.d'Haecht. Elle avait repoussé toutes les avances faites par le jeune -hoïn-mo. Hier, ce dernier, exaspéré par' la résistance de la jeune fille, attendit cette der-mièro a la sortie de .sonaitelier. Se jetant sur elle, il l'a brutalisée d'une odieuse façon, là traînant à terré' ot la rouant de coups. Mlle Vander D..., secourue par des passants indignés, a reçu les premiers soins dans une pharmacie voisine. Elle a été en-, suite-reconduite à son ■ domicile où elle'subira une longue incapacité de travail. B.... a-été' arrêté. Les opérations militaires, liuveaix succès franco-américains 35 combats se poursuivent sur i'ûurcq et an nerd de- la Marne. Les slîîés avsment encore en plusieurs ssoijiis. — Les Américains occupent ia partie sud du bois de Fera. — Les Anglais abattant W avions ennemis. — L'élan des troupes-italiennes. — Un succès des troupes polonaises près de Reims — Les troupes américaines affluent sans cesse en France. L'intervention japonaise en Russie officiellement confirmée. b _ I tanniques ne rentrèrent Das an ramn &.a<- UjyuiD scîcoBVtf nco asas&i». s Français occupent Ouichy-la-vViHe et Coincy l progressent sur Ses deux rives dp l'Ourcq (Communiqué officiel.) PARIS, 25 juillet. Sur le front de )urcq les combats se sont déployés aifjour-hui avec le même succès que les journées écédentes. Au nord de la rivière les Français occu-reîit Oulchy-la-Ville. Sur-la rive méridionale les troupes franco-téricaines progressèrent de 3 kilomètres sur -tains points, en d'/pit de.la-résistance très' îrgique des Allemands, surtout dans la jion de Dcrmans. Au sud-est d'Armentières les' Français entrent la cote 141 . sèrent le ruisseau Nanteuil". Plus vers le sud lés Français mparèrent du village de Coincy et de la -jeure partie du bois de la Tournelle et Misèrent de notables progrès dans le bois Fère, jusqu'à la ligne géi^frale Beu- ' *des-le-Charmel. Les Français-étendirent leurs progrès égaient dans le bois de Riz et au nord de rmans.. Au sud-ouest de Reims les Allemands en- ; ! prirent do vi cl entes- attaques sur lés posi- : • ns françaises entre Vrigny et Sainte . ' phraise. Ils réussirent à prendre'pied sur cote 24.0, mais les Français reconquirent sitôt la position et firent 100 prisonniers. .'action d® l'aviation franco-b^tannique, ( (Communiqué officiel.) ' 5ARIS, 24 juillet. (Havas.)T5es avions ; ^ nçais et britanniques abattirent neuf f >areils ennemis, incendièrent trois bal-s .captifs' et ..firent des attaques derrière ïone du front. Trente tonnes de bombes l ent lanreées survies stations et les dépôts c \.inifontaine, à Bazochee, à Courlandon l Guig^nicourt. >n constata- des incendies et rde for.tes c losions à Courlandon et à Fismes. Les Britanniques mettenî hors combat • 18 appareils ennemis , (Comvi•nnqup officiel. ) C] iONDRES, 25 juillet. Les Britanniques t Glissèrent des atteques, ennemie^ contro s tre postes-, au sud de Me ter en et infligè-b de jfraves pertes à l'adversaire. t ies troupes londoniennes réussirent un t p. de main au sud-ouest d'Albert; elles durèrent 17 prisonniers et capturèrent 4 railleuses. , * £s aviateurs britanniques abattirent 15 areils ennemis^et contraignirent 3 autres n tterrir désemparée. Trois, aviateurs bri- t' Nous lançâmes 24 tonnes de bombes' sur les voies, ferrées'vers Val'enciennes-, Seolin, , Cou.rt.rai et Armentières. Deux trains furent ] atteints. Les Américains occupent Fa moitié lÀidionâlè ; du bois de Fèï'e. ( ('Communiqué officiel américain) \ LONDRES, 25 juillet. (.Réutef). Ncr, troupes continuent à "exercer de la pression ?ur l'ennemi entre l'Ourcq et la Marne. Nous avons occupé la moitié méridionale du boie ( de Fère. • ,. L'élan irrésistible des troupes italiennes en J Franco. (Communiqué officiel italien) ROME, 25 juillets En France les détachements italiens ont encore participé d'une façon brillante aux contre-attaques exécutées dans la région de l'Ardre, sur les hauteurs a 1 ouest de Reinis. Traversant le •-bois de Vrigny, les Italiens parvinrent, en \ collaboration avpc les unités françaises, jusqu'au delà .des positions-primitives et at-.cigmyènb dans un élan irrésistible tous les Jj buts indiqués du côté dé la ferme Méry, ° -ntre Méry-Premecy et Gueux. Les Ita-lons capturèrent 3 canons, 10 mitrailleuses t 3t quelques vingtaines de prisonniers . ^ Fère-eij-Tardenois sous le feu des canons_ t: "français • LONDRES, 25" juillet. (Reuter). Tère--|,^ iï-Tardenois, où l'ennemi établit d'impor-•ants dépôts de ravitaillement, se trouve ous le feu des, canons français. Le fait con-titue un grave désavantage pour l'ennemi\ t Sur le flanc oriental les Britanniques se r< ont approchés de- Fismes. Mais cette place e: te se trouve pas encore à la portée de notre cl artillerie. q Dans la bataille de la Marne les Aile- a Qiands employèrent 64 divisions,'soit le tiers -*■ e leurs effectifs disponibles. Ils rencontrent u ce moment dé'grandes difficultés pour ob-snir de nouvelles réserves. Les renseignements officiels constatent nanimement la décroissance ries effectifs e", of émis. Le fait conceime également l'armée u prince Ruprecht et explique pourquoi cs3 sl< coupes n'ont pas encore participé à l'offen-.ve.Les unités d'infanterie ont été affaiblies int par le prélèvement d'homme^ pour les loupes de choc que par les pertes subies. n? Un succès des troupes polonaises à l'est de 811 Reims j-, LONDRES, 25 juillet. (Reuter).- Ce de îatin le.-ï Allemands entreprirent deAviolen- ti< îs attaques dans les environs de Wrigny. vi Ils réussirent à prendre pied dans le parc mais ils furent contenus à l'extérieur du village. 1 Sur le côté méridional du saillant les Français s'emparèrent de la partié' sud .du bois de Fère,, de La Croix, de la ferme Rique, sur la grand'route de Fère-en-Tarde-nois à Jaulgonne. A l'est de Reims les troupes polonaises réussirent'une attaque et fi ren 213 prison-niërs.- ' „ Vioientes réactions allemandes LONDRES, 25 juillet. Le correspondant de Reuter au frpnt télégraphia cet après-midi à 2 heures: Comme fait saillant de la journée, on signale que les Allemands consolident leurs lignes et qu'ils déclenchent de fortes'réactions sur tout le saillant depuis l'Ourcq à Vrigny. "Ils attaquent. ver» l'ouest, le sud et l'est. 11 semble que le commandement allemand refuse d'accepter se défaite et.qif'il résolut de se niaintenir^eur le saillant ainsi que sur le terrain encore occupé par nos troupes sur la rive nord de la Marne. Au sud de l'Ourcq les Allemands dirigèrent leurs attaques vers le sud-est centre le bois de la Tournelle et* plust au sud contre B euv ard es -le- Ch a r mel. Attaques et' réactions se succédèrent rapidement, de sorte que la bataille a acquis un caractère très violent. . Sur la partie orientale du saillant l'ennemi attaqua avec de gros effectifs le?" nouvelles positions avancées' des Britanniques à l'ouest de Vrigny. Nos troupes exécutent des çontre-attaques très yigQureiiees. Le manque de troupes do choc.' LONDRES, 25 juillet. (Reuter.) Notre « correspondant- près dé l'armée française mande .en date du 24 juillet, à minuit: La position de l'enùenii dans le saillant au sud do l'Aisne devient intenable.. A son aile occidentale il livre un combat d'ar-rière-garde ; il éèsaie d'entraver notre marché en avant en faisant usage dé mitrailleuses nichées dans des positions favorables, ' . tandis qu'il fait transporter en toute hâte . son matériel, il ne dispose .plus de beaucoup d'artillerie sur ce front. Fère-cn-Tar.denois est. le centre du saillant. Une progression d'une couple dé kilomètres de terrain encore, comme nous réalisâmes aujourd'hui,..nous", mettra en état de faire reculer tout' -le restant d'o l'armée ennemie i vers l'aile orientale 'du front, où les Aile- € mandé luttent, contre les Français et les Britanniques eirtre Vrigny et la Marne et où notre artillerie à longue -portée parti- ; cipe au combat. Notre victoire sur l'Avre, où nous fîmes ' un grand .nombre de prisonniers en quelques heures de temps, est significative en ce qui. concerne le moral des troupes dont l'ennemi doit faire ùsage à' présent pour occuper les secteurs où l'en n0 s'attend j3as à une attaque. La moitié de ses trouves de J :hoc a été anéantie entre Sbisschs et Mas- ! siges : les divisions qui garnissent les'sec- . tours du front où le cajmc rè.jne doivent j ^éder systématiquement les meilleurs hom-'-' nés pour les, compagnies - d'assaut et no sont par conséquent plus. à même de ré sis-:er à l'infanterie des alliés. Los troupes américaines 'affluent sans casse £ LONDRES,. 25 juillet. La semaine der- ^ lière 52.00.0 Américains ont été débarqués S Ians un port en France ét des navires de , transport sont arrivés dans un autre port, c, Lyànt à .bord 20.000 hommes. Après avoir ^ l©barque les couti/igent;, ces navires repri- ° 'ent la mer 3 heures après- pour l'Amérique. - P La mort du capitaine J, y art Vcller/novèn. d PARIS, 25 juillet. (Reuter.) Le capitaine J. ^ an Vollenhoven, appartenant' à un régiment C l'infanterie cc-îonialo du Maroc, 'ex-secrétaire \- énéral de l'Indû-Chine ayant le titré de gou- [ erneur, - est tombé au champ d'honneur h la \r ête de ses troupes lo 19-juillet au cours d'une :ttaque près de Long-pont. j lis opérations su Albanie. Durazzo bombardé (Communiqué officiel.) ROME,> 26' juillet. Dans la matinée du 2 une forte -escadrille d'avions italiens mça. plusieurs tonnes cic bombes sur la n ase de Dufazzo. Eilé endommagea -un va- j(. eur, atteignit plusieurs ' entrepôts et causa V( es incendies. ■ ^ Le lendemain d'autres**^viens bombardé- n 5nt des vapeurs mouilles en rade de Duraz-t et d'Hanja. En dépit du feu violent in es batteries spéciales tous" nos avions ren- , 'èrent indemnes. r 'aide aux TcSiéso-Slovaques en Russie L'intervention japonaise en Sibérie STOCKHOLM, 25 juillet, (Vaz Dias). ve ne députation spéciale, formée de diffé- j-j i'ntes. sections des troupes combattantes^'' ra »t partie de Vladivostok pour Tckio. Cette" u sputation, qui se compose de Tchéeo-Slova--ies, de Russes et de Polonais, prendra part. mi îx délibérations du comité de guerre à tit :kio. ^ sa L'intervention japonaise officiellement ^ 1 confirmée. au LONDRES, 2G juillet. (Reuter.) On annonce mt ficiellement que le Japon a accepté la propo-bion des Etats-Unis.d'aider les armées tchéco- soi >vaques en Sibérie. et * de La Finlande et la Carelie LONDRES, 26 juillet. (Reuter). Le occ rimes" apprend de Stockholm: Les jour- été >ux cl'Helsingfcrs déclarent que le bruit, coi ivant lequel un corps du génie allemand sai instruirait une voie ferrée de la frontière coi ilandaise vers Kem, en Carelie russe, est i fio nué de tout fondement et que la ccnstruc- m d'une pareille voie ferrée n'est pas en- cor ;agée. Le transport de troupes allemandes Ge en Carelie, auquel on s'attendait dernièrement, paraît être suspendu en ce momenjj^ probablement à la suite de la situation défavorable qui règne sur la voie ferré© du Moui> man. En France Le député défaitiste Longuet. Nous trouvons d^ns le rapport de Mr. Pérès dans l'affaire Malvy les lignes suivantes qui se passent de commentaire : /,Mais cet acte d'énergie passager devait ,,rest?r#isolé, et les révolutionnaires russes, ,,grands louangeurs de l'Allemagne et par-j,fois ses agents avérés, bénéficièrent eu gé-,\néral d'une tolérance inexplicable de la ,,part- du ministère de l'intérieur. .,,Une demande d'expulsion est faite, en ,,riiai 1916, par le Préfet de la Gironde, ,,'ccntrei^le ndmmé Moïse Selikmann; ei-Je ,,n'obtient pas satisfaction d'abord ; il fâl-j,lut de nouveaux actes caractérisé^^-pour ,,que Selikinann fût invité à passer en ,, Espagne. ^ % . ,,Mais la révolution russe éclats; Selik-,,mann deimamde à traverser la -France; sa ,,demande est repoussée; ÙVJir. Longuet intervient après de Mr. Malvy ; îelui-ci en ,,réfère au ministrej des affaires étrangères ,,qui oppose un refus; Mr. Longuet insiste ,,à nouveau: Mr. Malvy donne l'autorisait-ion à Seliî^mann de traverser la France ,,et celui-ci va trouver en Allemagne un „train spécial préparé pour lui et ses amis." Éîi Aîniletepre La situation militaire. LONDRES, 25 juillet. (Reuter.) M. Bonar Law annonça à la Chambre des Communes ju'un nouveau crédit de qu'erre sera introduit le 1er août et qu'une déclarationv6era faite concernant la situation»' militaire. * * a Les buis de guerre dss alliés. LONDRES', 25 juillet. (Reuter.) Nous ipprcnons. que . M. Barnes, membre travailliste du cabinet de guerre, a annoncé récemment à la Fédération des ouVricrs américains que les buts de guerre exposés par M. -Wilson dans son allocution aux troupes américaines le G juillet dernier ont l'entière _ approbation des milieux ouvriers britanniques. Depuis la communication des Duts de guerre par M. Lloycl George vers a fin de janvier, par M. Wilson ensuite ;t enfin par le Labour Party, ce sujet doit tre considéré comme épuisé pour" tout îomme de bon sens et si les centraux vouaient _ seulement déclarer qu'ils'peuvent ;'assccier à ces buis de guerre,, déjà exposés i trois reprises, la fin cîe la guerre serait m perspçgtive, peut-être ^atteinte déjà im-nécliatement. ' * ï- * L'épilogue' d'un procès. LONDRES, -25 juillet. (Router;) Le ribùnai prononça aujourd'hui le jugement-ians-le procès, commencé le 16 juillet, de rcdfrey ïsaecs, directeur de la. Marconi Vïrelçss Telegraph ,Cy., contre Sir Charles îcibliouse-, qui tut ministre des. nos tes eu 914—1915. La cause fut introduite à la suite d'une llégation, au cours, d'un autre procès,, isant qu'Hobliouse aurait tenté d'inciter la V ,Telefunken-Ges." allemande à éfiger une Xiiété en Angleterre, en concurrence avec Iarcçnj,,afin d'obtenir-une communication 2-ns fil avec les colonies. Hobliouse écrivit une lettre aux journaux ans laquelle il accusait Isaacs d'avoir fait es déclarations mensongères clans cette f faire, après quoi Isaacs le fit poursuivre oui- diffamation. / A l'audition des témoins on fit connaître e longs détails conccrnant un voyage de [.•Hobhouse à iiterlin au début de 1914._ 9 dernier déclara que le seul but irde ce** 3y^é fut d'obtenir des renseignements, clénia.avoir fait des propositions à la ,,Te-il'uni:en Ges." -ue jury se prononça en faveur de M. Lobhouse. On s'attend ji ce qu'Isaacs aille i appel. * -:f * L'échange d-2s prisonniers, LONDRES, 25 juillet. (Reuter.-) En réponse une question M. Cave déclara à la Chmabro •s Communes : L'abord concernant l'échange et le traite-ent des prisonniers n'entrera en vigueur que rsqu'il aura été sanctionné par les deux gou-jne'mentG^Lo traité Contient des articles concernant un ipa-triemen-t égal de tous les hommes qui ont r emprisonnes pendant 18 mois, y .compris les * ternes en Suisse et aux Pays-Bas. Tous les civils qui désirent retourner peuvent fâire. Le nombre restreint, de civils britanni-cs sera compensé par un certain nombre de ilitaires, • ' * * » Lo ravitaillement gVs pays alliés LONDRES, 25 juillet. (Reuter). Le gcu-ruement offrit ce çpir^in briquet à MM. oover, Baret et Creipi, administratèure du vitaillement respectivement aux Etats-tiis, en France et en Italie. M. Ciynes, administrateur du ravitaille-int eu Grande-Bretagne, exprima sa grande^ à l'égard de M. H oover qui foùrnis-,t régulièrement les vivres nécessaires à 'la ance, la Grande-Bretagne et l'Italie. Il nonça ensuite la suspension du rationnent du lard ot du janibon, qui abondait en moment dans le paj^s. M. Lloyd George, prenant b. parole à i tour, porta un "toast aux héros de la fête fit les1 déclaration s suivantes: Il importe rendre hommage aux travaux de M. Hoo-• par lesquels. les misères dans les parties iiipées lde la Belgique et de la France ont beaucoup adoucies. La population de ces Ltrées lui en sera1 à jamais recorinais-L'ts. Lés résultats merveilleux qu'il réalisa Lstituent également une preuve des sacri-ïs consentis par le peuple américain. ^.près avoir adressé dés paroles tout aussi dial&s à MM. Baret et Crespi, M. Lloyd yrge continua de la sorte:

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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