L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 03 Juillet. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kh0dv1dt2x/
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4ôrae Année N° 134SrS S cents Mercredi 3s juillet 591© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Itsaarrsal <qiu®ti«$leira dis trasa.târa imraissïmt en KoSHaisdle Behjo est noire nom de Famille. rt.„rics les lettres doivent être h„rel2 de rédaction: N. Z. VOOBBU8GWAL 234-340, SsTË»PAM. T6iépho»es: 2797 et Y7 | Rédacteur en Cfraet : fiustaïe Jiassj£îei*s. ^ «.( Charles Bernard.Eené GJiïanrilfcjry, Pom'tè de Emile painparé. Abonnements: Hollande i!. 1.50 par mois. Etranger il. £.00 par mois. Pour les militaires, au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents ia ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Révolution n coup d'Etat Il y a des situations humiliantes pour * empereur, m?me un empereur d'Autnçl Do la même main oui écrivit au prinoe Su de Bourbon la lettre qu'on sait, 1 e-pipare Charles a écrit une supplique a ton impen cousin d'Allemagne peur implorer, s. secours — un secours alimentaire — ' faveur de son peuple qui crevé de tau Guillaume s'est montre grand ; GuiUaur s'est montré bon : il a promis d mtervem Hâtons-nous d'ajouter que même < Autriche, et surtout on Autriohe, 1© pub. e-ardera quelque scepticisme sur le be< aesto du kaiser. Il eera tout dispose a i voir dans cette magnanimité qu un calci D6ià l'Allemagne tient 1 Autriche militair nient et économiquement. Aujourd'hui o\ la tient d'autant mieux à la gorge qu e! la tient par l'estomac. Habsbourg achevé , vendre à HohenzoUorn son droit d aines pour un plat de pommes de terre. Au moi] son peuple mangera-t-il à sa faim ? Ce que promet l'empereur d'Allemagi pour être magnifique n'en est pas moi: incertain. Ce qui, par contre, revêt le cara •tore d'une réalité indiscutable, c'est- m communication du bourgmestre 'de Vieni annonçant une nouvelle réduction de^ ration de pommes de terre. On trouva gén ralenient' qu'après la récente réduction de ration de pain c'est un peu pressé. Et c'est là tout le bénéfice de la générosité, < Guillaume, on peut croire que si les lie: qui lient lAEtat autrichien à l'empi allemand se sont resserrés davantage, eympatîhie des Autrichiens pour les Ail nrands n'a pas augmenté. Le pain qu'on e obligé de mendier a un goût amer ; il e surtout amer de no recevoir que l'illusit de oe pain et de devoir encore dire merci par dessus le marché. kes Allemands, qui jouent ainsi à bc marché le rôle de bienfaiteurs vis-à-vis d1 Autrichiens, ne les en détesteront qi davantage. Ils ont dû envoyer Hindenfbui au secoure des armées autrichiennes battue Ils ont du payer avec du sang allemand . retour à l' Autriche de la Galicie, de la Bi covine, da la Transylvanie et de Gorirâ Vingt fois les Allemands ont dû rétablir un situation délicate. Et voici que les Auto* chiens font appel à leurs provisions, déj insuffisantes pour eux-mêmes, et cela a moment où ils se font battre sur la Piave mettant ainsi sens sus dessous les plans d Ludendorff- et compromettant les résultat ,, victoire'* en France. L'époque n'est plus où Guillaume saluai en l'Autriche son ..brillant second". Déj M. Théodore Wolff a pu écrire dans 1 .,'Bsdmer Tagoblatt" que* devant la oris d'Etat que traversait l'Autriche, l'Allema gne no pouvait plus compter, sur l'appui- d cette puissance. Depuis la crise-est.devenu encore plus aiguë. M. de Seidler a démis donné ; devant l'échec des tentatives de M Sylva Tarouca de former un nouveau cabi cet l'empereur a refusé d'accspter la démis sion de son ,.cher chevalier M. de Seidler" Mais» l'Autriche, sans qu'il y paraisse, es un pays parlementaire. Si M. de Seidle 6'en va ou, plutôt, veut s'en aller, o'es parce qu'il n'a pas de majorité au parle meut, un inconvénient peu sensible en c moment où, en vertu de certain article de h constitution qui dcuile au monarque le droi d'ajourner la Chancre selon son bon plai . sir, le 'parlement rte siège pas. -Seulement tout eij obligeant M„ de Seidler de rester i èoaï ]>ostc, l'empereur convoque à la dati du 16 juillet oette Chambre où il est certa.ii quo son ministre sera mis en minorité. E alors quoi ? Il y a peu de mois, comme la Rada dt Kiev ne semblait pas se conformer aux désirs du maréchal Eichhorn,, un piquet de soldat* allemands entra biuoninetta au canon dan: *a salle des séances et aria: haut les mains On saib la suite de ce petit incident. Verra' Von le 16 juillet prochain ou l'un des jeun suivants une compagnie de grenadiers bran-debourgeois pénétrer dans le Reichsrath el faire sortir par la force des baïonnettes ce: Tchèques, ces Yougo-Slaves et ces Polonais qui n© sont là, après tout, que par la volonté du peuple? Les Russes, jadis, on1 mis à la raison lys Magyars révoltés; pourquoi les Allemands ne soumettraient-ils pas un peu tous ces peuples turbulents qui haïssent lo Germain comme oui respire ? Charles aujourd'hui-, implore son allié pour avoir di pain; si, demain, il lui domandc.it lo eecoùrj do ses armées, non plus contre l'étrangei mais contre ses propres sujets? L'histoire, tro3 souvent, se répète. En attendant, M. de Seidler négocie avec les Polonais pour écarter cette fâcheuse éventualité.Les Polonais ont toujours été les arbitres de la situation gouvernementale en Autriche. Sans eux, point dé majorité. Mais il s'agit d'un pacte donnant donnant. Pourquoi les Polonais soutiendraient-ils un ministre qui les soutient si peu? ils se sentent, aujourd'hui, sacrifiés à l'Allemagne comme les Tchécoslovaques et les Yougo-Slaves sont sacrifiés aux Allemands ode l'Autriche. Ils o écartent de ceux-ci pour se rapprocher dé ceux-là. Ensemble ils ferment un bloc contre lequel, légalement, leurs adversaires ne peu/vent rien. Et voilà une situation où l'on îie voit d'iesue, pour l'un ou l'autre parti, que par les voies illégales. Révolution ou coup d'Etat? Peut-être les deux. Charles Bernard. les petits mopns île M. van Cauwelaerd. Notre confrère, ,,Belgisch Dagblad", reproduit l'extrait du mémoire de M. le député Frans van Cauwelaert au gouvernement anglais, publié dans nos colonnes. A c» propos notre confrère flamand fait justement remarquer: ■ ,,Quel manque de tact vis-à-vis de notre alliée, la Franco, quel jugement blessant sur nos frèree .vr&lktus et auiis çéçrlan- dm 1 ,,En notre qualité de journal flamand, nous protestons contre ce langage inconvenant et contro la démarche étourdie du député d'Anvers. Il n'e3t pas douteux que 1U M. van Cauwelaert ait parlé en son nom te' au au nom de ses partisans, ,,Nos alliés anglais et français, de même ^ ciue nos compatriotes wallons et nos frères a de langue néerlandaise, peuvent être con-Jn vainous que le peuple flamand condamne cette manière d'agir de la façon la plus sé-a' vère; De même il s'oppose à toute immix-10 tion. étrangère, de quelque côté que ce soit, dans la politique intérieure de la Belgique-5. Los Belges, qui continuent de faire les sa-1 orifices les plus sanglants pour leur indépendance politique, militaire et économi-I que, ainsi que pour la restauration de leur pays avec les garanties qu'il faut contre au nouveau 3 août, ne veulent être vassaux, ni tributaires de personne." le . * * * 39 Le ,,Belgiech Dagblad" a raison de s in- diguer du manque do tact de M. van Cauwelaert. Nous avons protesté contre l'é-,0 frange prétention du député d'Anvers l6 d'appeler le secours de l'étranger dans une c_ question de politique intérieure qui ne re-ie garde que nous et nous seuls. Pour le reste, *Q ne voulant pas mettre l'impatience et'l'in-la quiétude de M. J. Hoste à une plus longue épreuve, nous* avons publié le morceau. Il contient en soi et la condamnation des g- idées de M. van Cauwelaert, et la condam-nation de ces procédés. Procédés mesquins, ,s puérils, peu dignes surtout. Ils montrent à quel point la basse politiquaill'erie et la cui-la sine électorale ont obnubilé la raison et e_ faussé le sens moral d'un homme au talent ...j. incontestable et qui jouissait jusqu'en ces 3k derniers temps do l'estime de ses aaversai-^ res, même les plus acharnés. •> A ce propos il,est un point qui nous concerne plus particulièrement. M. van Cau-n welaert, dans son mémoire, propage encore .g une fois la légende malveillante d'une pres-se1 belge subsidiée. C'est un canard auquel, pour notre compte, ,nous avons assez sou-. vont déjà coupé les ailes. M. van Cauwe-6 laert sait qu'il n'y a pas de presse belge L_ subsidiée; s'il en doute, il possède tous les moyens de contrôle nécessaires. Mais voyez e la perfidie : il ne parle pas de subsides bel-,. ges, mais de prétendus subsides anglais et ^ français. Apres quoi il ajoute : ,, Je n'exa-Ll mine pas le bien-fonde de ces rumeurs..." , Non, mais la rumeur est ainsi propagée un e peu plus loin et elle fait son oeuvre. Il'y a s là-dessus une tirade célèbre de Beaumarchais, un air de .musique non moins céle-k bre de Rossini: La Calomnie. Nous ne sa-^ vions pas que M- Basile van Cauwelaert Q eut tant de dispositions pour le chanter. I le iK-nÉiîieoî sotlviste en lelslps Anecdote vécue. Dans une boutique hollandaise, où nous allons pour d'infimes achats, je recueille ce fragment de conservation: — Alors, monsieur est Belge î t — Oui, madame. r •— Nous avons une soeur mariée'en Bel-t gique. Et tenez, nous avens ou justement de - ses nouvelles. 3 ^ J'écoute sans mot dire, i — J)e bonnes nouvelles, heureusement, ti poursuit la petito marchande. Il faut savoir - que notre soeur est mariée à un instituteur , des environs do Louvain. Les temps* sont t durs, n'est-ce pas, monsieur, et la vie î chère. Pensez: un ménage,, des enfants!, t Alors les Allemands ont offert à notre 3 beau-frère une belle place: 10.000 francs, monsieur, pour s'occuper de la question fia- i ' mande. i — Ah, oui, de l'aktivisme! Et il a ac« > cepté ? ! — Naturellement. — C'est un Belgo pourtant. — Que voulez-vous, monsieur! Il faut 1 vivre. Et puis 10.000 francs. Et la petite marchande achève de me ser-* vir, tandis que nous gardons le silence le 1 plus méprisant. Ce BelgOj payé au tarif de Judas par > Falkenhausen, est un être méprisable puis-1 qu'il trahit son pays pour 10.000 francs. Mais il faut renoncer à faire pénétrer cette 1 constatation dans la tête do la marchande, dams l'esprit de laquelle il est évident que l'argent le plus souillé n'a pas d'odeur! Oublions l'affreuse» boutiquicre qui nous tient de tels abominables propos, mais sou-veirons-nous toujours du procédé de ces sales boches qui, de complicité avec quelques mauvais Belges, montent le coup de l'aktivisme contre notre chère Patrie. Les dessous de l'aktivisme, les voilà dans toute leur affreusété: un complot allemand payé avec de l'or volé à la Belgique. Quand nous rentrerons dans notre chère Pays, il faudra que l'instituteur des environs de Louvain soit jugé comme il le mérite, lui et quelques autres Judas, dont., nous connaissons les noms et les adresses, A. Dii journal aligmnnd rsoonnsît 13 vaillance k Irsopes belges. Parlant des événements militaires qui se déroulent dans le saillant d'Ypres et de la rectification du front anglais, opérée eji avril 1918, les Diiszddorjcr Nachrichtcn écrivent: ,,C'est un fait reconnu que les Belges, lors du retrait anglais du saillant d'Ypres, ont couvert le flanc britannique avec une grande vaillance." La feuille allemande, s'il lui était permis d'être tout à fait sincère, aurait fans doute ajouté : ,,et ,avec un plein succès". • •* ■■ y il f a un m S juillet' 1917: Les Tinsses enlèvent les viUar/es de Prcssntyce- et de Korclvilov frê-« Ùiojl de ZolQlçhoff)K En Belgique. A 23 2* m s: elle s La question des vacances scolaires a ét agitée ces jours derniers par les échevin des communes du Grand-Bruxelles. L'avi qui a prévalu généralement a été de main tenir le commencement des vacances à 1; date traditionnelle. C'est dolic à partir di 15 juillet que se dérouleront journellemen dans les différents établissements d'instruc 'tion les cérémonie© intimes qui remplacen pour la quatrième fois les distributions 60 lennelles de prix, qui constituaient au boi temps de la paix une si belle fête pour 1© petits écoliers. Comme les trois années pré cédontes. les parents ne seront pas admi dans les locaux scolaires. La rentrée de; classes est fixée au 15 septembre. * * * Dans plusieurs communes limitrophes>d< Bruxelles les*patrouiiles de police civile on' pris leur service mardi dernier » Tous les ci toyens âgés de 18 à 50 ans sont appelés è faire partie de ce corps nouvellement institua j sous la surveillance des administrations communales. Chacun doit prendre un servie* tous les-dix jocirs; les rondes seront de 1( heures du soir à 5 heures du matin ^ * * * Au cours do sa dernière séance le Conseil communal do Bruxelles a pris une décision importante "Louchant 1© minimum d* salaire des différents métiers employés l des travaux pour compte de la ville. On porte d©~25 à 60 p. c. la majoration de salaire sur les minima arrêté par 1e Ville de Bruxelles, étant entendu que si l'adjudicataire alloue à ses ouvriers un salaire supérieur aux taux fixés par le barênn de la Ville, la majoration portera sur le salaire effectivement payé. De même, lu Ville impose à ses entrepreneurs 'de ne pas faire travailler leurs ouvriers plus de 8 heures par jour. * * * Mercredi après-midi un individu de 25 à 30 ans se présentait dans lo magasin de chaussures de M. Pierre V..., rue de Me-rode, à Saint-Gilles, et fit l'acquisition de deux paires de chaussures au prix de 115 et 100 francs. Au moment de payer, il fit mino de s'apercevoir qu'il avait oublié son portefeuille et pria M. V.... de le faire accompagner jusque chez lui, rue des Pierres, pour qu'il puisse effectuer le paiement. Le cordonnier chargea son fils d'accompa gner le client et lui recommanda de ne dé-3 livrer les chaussures que contre paiement d< s la somme. En route, l'individu essaya, mais 3 en vain, de s'approprier les bottines. Fina- - lement, il conduisit son compagnon dans ui: i café de la rue de6 Pierres. A Un momeni i donné, le fils V... se rendit à la cour tenant le paquet do chaussures sous son bras ; i' - fut suivi-par l'individu qui lui porta un j coup violent sur la tête à l'aide d'un instru-■ ment contondant-. Le bandit, lui arracha i alors le paquet et prit la fuite. Quand le 5 fils V... revint à lui le bandit} était loin. # w ît 3 La nuit dernière, des briseurs de vitrines ' ont opéré dans le magasin d'orfevrerié de M. M..-, rue Gallait, à Schaerbcek. Comme d'habitude, ils avaient fait une large ouv^r-5 ture dans la vitrine et ils étaient sur le point ' de s'en aller avec une charge d'objets d'ar-• geiiterie, quand ils furent dérangés par des ; agents de police que leur service amenait ; dans ce» parages. Les voleurs —• ils étaient deux — prirent la fuite après avoir jeté leur fardeau. Les policiers les ont poursuivi^ ' jusque dans la^ruo de Cologne, où ils les ont perdus de vue. Sur le seuil.de la porte du magasin do M. M. •>r. et dans la rue 1es agents ont retrouvé des candélabres et d'autres objets. ' * * * Mercredi ebir des cambrioleurs se sont introduits par effraction dans la maison de M. W.... rentier, avenue Jean Linden, à ' Woluwe-Saint-Lambert ; ils ont fracturé les meubles et enlevé 6 couverts, 2 fourchettes, 4 cuillers, 11 couverts à dessert-, 12 cuillers ' à café, 11 cuilliors à moka, des ronds de serviettes, un service à café style L. XVI, le tout en argent, un pendentif ancien en diamants avec chaîne en or, des bagues enrichies de pierres précieuses, plusieurs broches en platine et diamants, des vêtements, du linge de table, etc. • » ï Le petit Charles L..., âgé de 15 ans, écolier, demeurant avec sa racro ohaussëe de Waterloo, 155, a quitté le domicile maternel en emportant un portefeuille contenant 50 francs et un coffret en acier renfermant la coquette somme de 10.000 frs-Lo signalement du gamin a été lancé dans toutes les directions. Les opérations rni'Bitaires. Succès italiens sur le plateau d'Asiago 0 Nos alliés s'emparent d'asssut du @3l ds! Russs si rsiissusssiné deux aîiaques de l'ennemi sur le IWamte di Val BolSa. Pas d'événements importants à l'Ouest. I r - Sur ie front belge. Trois viotéfres (ie l'„as" belgo Willy Coppons (Communique officiel.) LE tlAVRE, 1 juillet. Le sous-lieute liant Copiions, en expédition dimanch< matin à 6.30 li., vers Kortewilde, abatt-i lin drachen en fUmmp-s. Il en incendie en core -deux vers 8^0. l'un à Gheluwelt l'autre à Passchendaele, ce qui fait les 9me lOme et lime ballons ennemis abattus pai Co^jpens et ses 11, 1-2 et I3me victoires. Sur Se front occidentaî. Rien à signaler. (Communiqué officiel) PARIS, 1 juillet. Rien d'important à signaler. Les Français abattant 21 appareils aSlemands, (Communiqué, officiel.j PARIS, 1 juillet. Le 30 juin les pilotes français abattirent 21 appareils allemands et incendièrent- 6 ballons captifs. Journée caime. fCommuniqué officiel américain.) LONDRES, 1 juillet. Journée calme dans les secteurs américains. Dans la région de Toul un aviateur américain abattit un appareil ennemi. o Raids bien réussis. (Communiqué officiel.) LONDRES, 1 juillet. La nuit dernière nous fîmes une bonne cinquantaine de prisonniers et capturâmes 9 mitraileuses au cours d'une opération bien réussie au nord-<XLest d'Albert- Un do nos détachements pénétra également au cours de la nuit dans un poste ennemi au sud de Morlancourt. Le nombre dos prisonniers que nous fîmes en juin comporte 1957, dont 30 officiers.Les Britanniques mettent hors combat 35 avions ennemis. (Communiqué officiel.) LONDRES,*1 Juillet. Le 30 juin les opérations des aviateurs britanniques furent couronnées d'un 6uccès complet. Ils abattirent 25 appareils ennemis etNoontraignirent 10 autres à atterrir désemparés. L'activité dans les airs. L© rapport du ministère anglais pour le service aérien du 1 juillet dit encore que, dans la nuit du 29 juin, les fabriques de matières chimiques à Mannheim furent également bombardées. Un des avions signalé comme manquant est rentré le 30. Dans "la nuit du 30 des attaques furent également faites sur le champ d'aviation près de Bour-lay. sur 1?6 fabriques près des stations de Thionvillc. Remillv, Landau, Zweibriiokon et Saarbriickon. Les fabriques de Manur heim furent de gouveau attaquées, I4 sta tion et les fabriques aux environs de K'art-haus, près de Trier, et la station de Metz-Çablons furent 'bombardées avec succès. Un avion allemand fut abattu. Deux avions anglais manquent. Les raid? aériens sur Paris, : PARIS, 2 juillet. (Router.) Cette nuit, à 12.35 heures, le signal d'alarme fut donné. ' A 1 heure le danger avait disparu. Sur 8e front italien. Los Italiens enlèvent les cols del Rosso et d'Echeîe. (Communique officiel) •ROME, 1 juillet. Hier matin les vaillantes troupes du 13e corps italien reprirent l'action sur le plateau d'Âiîi^go. Dans un élan brillant elles enlevèrent le col del Rosso, une position solidement fortifiée. Le col d'Echelle fut toute la journée le théâ-1 tre d'une lutte acharnée qui tourna à l'avantage des Italiens, de sorte quo la position, si chaudoment disputée, demeura entre 110s mains. Vers midi et dans l'après-midi l'ennemi exécuta deux violenta attaques sur le mont de Val Bolla. mais, fauché par nos feux de mitrailleuse et de mousqueterie, il dut sa retirer. Nos aviateurs participèrent brillamment aux diverses actions. Le 29 les pertes- de l'ennemi furent particulièrement, fortes. Nous fimes prisonniers 88 officiers et 1935 soldats. Grâce à la fermeté de l'attaque et à l'appui de l'artillerie nos pertes sont très légères.Sur le reste du front activité normale. Dan3 le val Laone et sur le Princta dei Neizolo (Judicarie) nous surprises de petits postes, et nous capturâmes quelques prisonniers et mitrailleuses. Aux environs de Zugna ndus repoussâmes des détachements ennemis. M, Cooreman féiîcite l'héroïque armée italienne, LE HAVRE, 1 juillet. M. Cooreman, président du conseil des ministres belge, a envoyé à M. Orlando, président du conseil des ministres d'Italie, le télégramme suivant : Le Havre, 1er juillet 1918. Monsieur Carton de Wjart, revenu au Havre, relate la réception émouvante faite à la mission belgo par le gouvernement et lo peuple d'Italie. Je tions à vous dire combien le gouvernement belge a été touché par les témoignages si impressionnants d'amitié que ncs collègues crit recueillis et qui resserreront les lions unissant ncs deux pays. Je vous adresse au nom du gouvernement mes félicitations chaleureuses pour la splendido victoire que vient do remporter l'héroïque armée d'Italie. ($.) Cooreman, Un ra©ii¥eay crime allemand. y leÉi-iipifal JSiÉ®! Siiss" torpillé : 234 victimes! Le „L!artrïQvery Casite" coulé 234 victimes. LONDRES, 1 juillet. (lieu ter.) Officiel. L?ami'rauté annonce : Dans la nuit -du 27 juin le navire-hôpital ,,Llandovery Gastlo" a été torpillé au sud-ouest de Fastnet par un souc-marin ennemi. Le „Lîandovery Castle" coula. Du personnel, 234 personne- manquent. (Le ,,Llandovcry Castle'* était un navire de 11.433 tonnes et appartenait à l'Union Castle Mail <S.S. Comp. de Londres.) Un crime avec préméditation, LONDRES, 1 juillet. (Router.) D'après une communication de l'amirauté le ,,Llan-dovery Castle" n'avait rien négligé au sujet des prescriptions concernant la navigation et l'éclairage.Le bateau revenait du Canada. LONDRES, 1 juillet (Rcutcr.) Le secrétaire de l'amirauté rapporte: Le 27 juin, à 9.30 heures, le navire-hôpital anglais .,Llandovery Castle", capitaine E.; Sylvester, fut torpillé à 116 milles au sud-ouest de Fastnet par un sous-marin allemand et coula en 10 minutes environ. Le navire revenait du Canada et n'avait donc pas de malades ou de blessés à' bord, mais l'équipage comprenait 164 officiers et marins, tar-dÎ3 qu'il y avait également 80 médecins canadiens et 1-4 ambulancières à bord. Des 258 personnes seulement sont arrivées avec uno chaloupe dans un poit. On explore encore le lieu de la catastrophe, mais il est peu probable qu'on trouvera encore plus de rescapés. Il importe de faire remarquer que, dans ce cas tout' Comme dans d'autres cas, lo sous-marin allemand avait le droit absolu, conformément aux stipulations do la Convention do La Haye, d'arrêter le narire-liôpital et de Pexaminer/ Il préféra cependant torpiller le ,,Llandov.ery Castle", Le torpillage du „LIandovery Castle". LONDRES, 1 juillet. (Reuter). Officiel. Le ,,Llandovery Castle" était parfaitement visible et portait tous les signes dis-tinctifs d'un navire-hôpital. Il se trouvait â 170 milles de la côte. Jusqu'ici 011 n'a recueilli que la chaloupe occupée par le capitaine. Mais il est établi que tous los passagers se sont embarqués dans des chaloupes, en dehors de quelques chauffeurs tués par. l'explosion de la torpille. Lorsque le capitaine quitta le navire toutes les chaloupes étaient parties. Tandis que la chaloupe du capitaine recherchait les survivants, qu'on entèndit appeler au secours dans les ténèbres, un sous-ftiarin fit son apparition» au milieu des épaves. Le commandant allemand cria aux Anglais: ,, Approchez-vous !" ,,Nous sommes occupés à sauver des noyés", répliquèrent les Anglais. ,,Approchez-vour^ !" reprit le comnjandant allemand. Mais, comme les Anglais continuèrent leur besogne, deux coups de revolver furent tirés daiis leur direction et le boche liurla : ,, Approchez-vous, ou je tire des coups de canon!" Les Anglais obéirent et le capitaine fut semmç de monter à bord du sous-marin. Le dialogue suivant s'engagea: ,,Quel est ce navire?" ,,Le navire-hôpital ,,Llando-very Castle". -— Vous avie<z huit officiers aviateurs américains à bord. —- C'est inexact. Nous avions à bord sept officiers de santé canadiens. Le navire a A.\-A "(Çrr.rA -r>o — 1 cl rrninrûi'nompii f. nr» n n ri i p-ii pour le transport des Canadiens blessés au malades entre la Grande-Bretagne et le Canada",. Comme le commandant allemand avait répété son accusation, le capitaine anglais donna sa parole d'honneur qu'il n'avait jamais transporté que des patients et de3 personnes appartenant au personnel médical-Le commandant allemand ordonna à un officier de santé canadien, qui se trouvait dans la chaloupe, de monter à bord du sous'marin. Il y fut molesté si brutalement qu'un os do son pied se brisa4 Après son interrogatoire on lui permit, tout comme au capitaine, de retourner dans la chaloupe. Le sous-marin continua à voguer en pleine vitesse au milieu des épaves, rencontrant fréquemment la chaloupe qu'il arrêta une seconde fois. Le commandant allemand appela à son bord deux officiers. Il prétendyc, qu'étant donné la violence de - l'explosion qui s'était produite, le navire" avait dû transporter des munitions. Un des officiers, expliqua, avee assez de patience, que la chaudière avait fait explo-» sion et que tous les tuyaux avaient été détruits. Ils purent finalement regagner la chaloupe, qui prit ensuite le large. Le sous-marin en fit autant, après avoir tiré-une douzaine d'obus sur un objectif invisible. La chaloupe fut recueillie par un contre-torpilleur britannique, qui lança aussitôt un radio demandant qu'on recherche les autres survivants, après quoi il conduisit les nàufrages à Queenstown. Co que dit lo commandant du torpilleur ,.Lysander". • LONDRES, 2 juillet. (Reuter). Au cours d'une interviow le commandant du torpilleur , .,Lysander", qui repêcha la chaloupe diA,,Llan, dovery .Ca-stle", déclara que les rescapés, au moment où ils furent recueillis, avaient passé •3o heures dans la chaloupe, mangeant des biscuits et buvant de l'eau. Parlant des circonstances dans lesquelles le navire fut détruit, le commandant fit comprendre nettement qu'on avait à faire ici à un nouvel exemple do torpillage sans avertis-s-ement et que les Allemands voulurent appliquer la politique du ,,sj>urlos versenk'en". Quand le navire disparut l'eau était couverte d'épaves. Lrs survivants déclarent que, dans la nuit, les Allemands bambardèrenb les sept chaloupes q.ui avaient éto mises à la mer. Uno chaloupe, Occupée par 12 amfrulancièresà chavira. Les malheureuses tombèrent, à l'eau et furent prises-sous la chaloupe. Des cinq autres chaloupés on ne trouva plus de traces. On ne sait si elles» ont été détruites à coups de canon, quoique cela fut bien possible. En tous cas 011 constata que lo sous-marin ^borda des tas d'épaves sur lesquelles se trouvaient proba, blement des survivants. On aurait dit r[uo les Allemands avaient l'intention de fairo disparaître toute trace et il est probable qu'ils croyaient quo la chaloupe qui a été .repêché^ avait déjà été détruite. • Pour donner une idée de la cruauté do l'équipage du sdiislmarin le commandant du ,,Lysander" dit: Un sergent canadien, qui. se trouva dans la dhaloupe avec les ambulancières, avait éts étourdi par le choc, et gravement, blessé. La chaloupe renversée arriva près du sous-marin ot lo sergent, croyant que c'était une chaloupe qui arriva à son secours, se hissa à bord. Mais un officier du sous-merijj le prit rvtr Ina pnîi.nlr*; pf. In vAiirprca flanc Eu A ra g§l © t © s* e* © Les aillés et la Russie. LONDRES, 1 juillet. (Reuter.) A la Chambre des Communes M. King demanda au secrétaire d'Etat pour les affaires étrangères s'il savait qu'au moment où la gouvernement des soviets russe reconnut l'indépendance de la Finlande cette indépendance fut garantie à un gouvernement des soviets finlandais avec des tendances anti-allemandes et que Pecke-neg, sur la côte de M'ourman, avait été cédée par la Russie pour donner un débouché à un Etat ami anti-allemand, M._ King demanda ensuite si le secrétaire d'état savait qu'au moment où. le gouvernement des 60-viets finlandais Jut renversé par la bourgeoisie finlandaise aidée par les soldats allemands le gouvernement russe avait refusé de ratifier le traité d'indépendance avec la Finlande ot qu'il avait protesté contre l'emploi de la côte de Mourman comme ^base pour les sous-marins allemands opérant dans ces parages avec l'appui des Finlandais. Finalement le député demanda si l'Angletterre ou ses alliés avaient offert des secours militaires au gouvernement des soviets russe pour protéger les ports russes sur ]a cote de Mourman contre l'invasion finlandaise et allemande. Lord Robert Cecil répondit que les faits s'étaient présentés à peu près comme tels. Dans le cas où le gouvernement des soviets russe ferait appel aux alliés pour protéger le territoire russe contre l'influence allemande, cet appel serait certainement bien accueilli. Peur 1# reste il lui Tut impossible de donner des explications plus détaillées. * * * pemfcerton Bill'mg expulsé la Chambre des Communes. LONDRES, 1 juillet. (Reuter.) A la Chambre des Communes le membre Pemberton Bil-ling, qui, • contrairement au règlement do la Chambra, continua à insister sur la discussion de la question do l'internement des étrangers ennemis, fut prié par le speaker" de quitter 1 la salle. Il refusa de S'en aller. M. Borna* Lavv suspension de M. Pemberton Billing. Cetto résolution fut adoptée'^ l'unanimité. Il continua à refuser de quitter la salle, Après quoi il fut expulsé par. quatre huis ;jcrs. Sa suspension est . décidée pour un tepips indéterminé, .MiBUHjJi *M -J-II —.ut., uui^ Sir George Cave rappalé. !Sir Geo-rge Cave, qui se trouvait en Hollande le règlement dé la /question de l'échangé des prisonniers, a été rappelé brusquement par le président du conseil des : ministres' parce que sa présence à Londres est nécessaire à la suite d'affaires importantes au parlement. Les autres délégués anglais continueront les négociations; * * * Contre les pacifistes. PERTH (Australie), 1, juillet.. (Reuter). Hier lo Labour Party national tint un i nieeting où il désapprouva énergiquement j la propagande pacifiste. M. John Sfcaddan, ancien chef du cabi-| net, déclara que ceux qui conseillent do j-suivre l'exeînple de la Russie sont des traî-I très. * * * j La question des vivres. Reuter annonce que M. Clynes, contrô-( îeur f .f, pour les vivres a déclaré que la qualité du pain s'améliorera. Si la récolte est bonne les boulangers pourront se servir de plus do froment et d© moins de maïs, d'orge et do pommes de terre. En Angletrre on a de bennes prévisions pour la récolte, de'même qu'aux Etats-Unis et au Canada. M. Clynes envisageait la situation avec confiance. * * ♦ La fîotto russe de la Mer Noire. LONDRES, 1 juillet. (Reuter.) Aujourd'hui un des membres po~a quelques questions à la Chambre des Communes au sujet de la destruotion de quelques navire^ de la flotte russe'do la Mer Noire par leur pronro équipage,, afin da les sauver des mains des Allemands. . M. Bonar Law déclara qu'il y avajt des raisons de croire que quelques navires avaient été coulés dans ce b'Ut-, mais quo malheureusement une - grande partie de la flotte russe de la Mer Noire est tombée entre les mains des Allemands, v * -w * Les chantiers navals britanniques. LONDR-ES, 1er juillet (Reuter.) On a l*eau-scup écrit ces derniers tc>i$ps s^r copstrue-

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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