L'écho d'Anvers

1137 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 29 Novembre. L'écho d'Anvers. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t727941v5j/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

No. 50-51 Dimanche 29 et lundi 30 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction*Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Nos Télégrammes. Paiements au Luxembourg. LUXEMBOURG, 26 novembre (W.B.) Le gouvernement Allemand a payé jusqu'à ce jour au grand duché du Luxembourg 1.283.000 francs pour les dégâts occasionnés, 311.000 francs pour usage des routes et des bâtiments publics et remboursement de frais de logement et nourriture. Le ltaiser décore. VIENNE, 27 novembre. L'empereur d'Allemagne a octroyé la croix de fer à l'archiduc Charles François Joseph, l'héritier au trône d'Autriche. l)n fils du ltaiser blessé AMSTERDAM, 27 novembre. Un télégramme de Berlin annonce que le prince Auguste-Guillaume, quatrième fils du kaiser, a été victime d'un accident au cours d'une promenade en automobile militaire. Il a la partie inférieure de la cuisse fracturée et une forte contusion à la mâchoire. Pour les faire mareber. SAINT-OMER, 27 novembre (L. M. P.) Mardi dernier, une reconnaissance de cavaliers français surprenait dans un petit bois, à l'est d'Ypres, trois compagnies d'infanterie allemande,, avec lesquelles se trouvaient quarante officiers. L'un des officiers ennemis s'empressa de lever une crosse de fusil en faisant signe qu'il se rendait. Des chasseurs cyclistes, informés, vinrent prêter main-forte à la reconnaissance, afin d'emmener les trois compagnies allemandes. Les prisonniers mouraient littéralement de faim. Ils déclarèrent qu'ils avaient été obligés de se nourrir d'écorce d'arbre. Plusieurs affirmèrent que pour les forcer à avancer contre nos troupes, on plaçait derrière eux des mitrailleuses prêtes à fonctionner contre eux s'ils s'avisaient de lâcher pied. Et la plupart demandèrent à être envoyés en captivité à Londres qu'ils ont un grand désir de voir. Les trains blindés. LONDRES, 27 novembre (H.)-(D. M.) Dans le nord de la France d'après des déclarations de cinq soldats allemands faits prisonniers, qu'en raison des ravages causés par les trains blindés anglais dans les rangs ennemis, en Flandre occidentale et dans le nord de la France, le kaiseV a offert mille livres sterling à tout soldat allemand qui réussirait à tuer un mécanicien de ces trains. «On comprend, que le kaiser soit fâché des pertes occasionnées par ces trains à ses régiments d'élite.» Une annonce Allemande. LE HAVRE, 27 novembre. Le XXe Siècle publie une amusante nouvelle. | Dans la «Kôlnische Zeitung» j du 12 novembre, on peut lire l'annonce que voici sous un gros titre : «Antineifen» : »Je suis retourné à Anvers et je reprends la représentation des intérêts des firmes allemandes. Je suis établi à Anvers depuis vingteinq ans et je connais la région et ses habitants. Je suis au courant des usages du port. Je suis en état de satisfaire à toutes les exigences. Je me recommande également à ces firmes qui avaient noué des relations commerciales avec la Belgique et qui désirent maintenant confier leur représentation à des Allemands. Je tiens à leur disposition des recommandations allemandes de tout premier ordre.» Et cette annonce, que tout commentaire déflorerait, est signée Ph. Hemer, un nom que beaucoup d'Anversois connaissent bien. Il était, en effet, établi à Anvers depuis vingt-cinq ans, et il connaissait bien la ville et le fort. Trop bien, diront d'aucuns d'entre nous! Les ressources de îau£leterre. LONDRES, 27 nov. (Fr.) Une statistique intéressante, publiée par le bureau des naissances, indique quel pourrait être, le cas échéant, le nombre des soldats anglais. Il y a, actuellement, dans l'Angleterre et le Pays de Galles : 1.502.652 hommes âgés de 20 à 24 ans; 1.455.783 âgés de 25 à 29 ans; 1.375.872 âgés de 30 à 34 ans; 1.261.432 âgés de 35 à 39 ans. Dans ces chiffres, ne sont pas comprises les statistiques de l'Irlande et de l'Ecosse. Communiqué Serbe. NISJ, 27 novembre. Le 21 novembre, vers 11 heures du soir, l'ennemi tenta de passer le Kolubara, sur le front Drage-vatz, Vodenitza, Stareselo. Nos troupes laissèrent passer quelques détachements, puis commencèrent l'attaque et capturèrent facilement 7 officiers, 57 sous-officiers et 278 hommes. Les Autrichiens, quoique pris au dépouivu, résistèrent courageusement, mais en vain. Ceux qui ne furent pas tués ou blessés, furent faits prisonniers.Un détachement réussit à fuir, mais devant l'impossibilité de repasser le fleuve, il préféra se rendre. Nouvel engin de guerre. LONDRES, 27 novembre. D'après une nouvelle de source privée venue de Berlin, les Autrichiens, dans leur attaque des positions serbes du côté de Belgrade, ont employé pour la pré-mière fois un engin de -guerre tout â fait nouveau. Construit suivant les principes des catapultes romaines, cet engin lance des tonneaux remplis de pierres et d'explosifs et produit des effets terribles. Les pierres éclatent en mille morceaux et couvrent un large espacé.La portée de ces armes est nécessairement petite, mais comme elles sont appropriées à l'ac tion qui se livre d'une rive à l'autre du Danube, elles ont produit des effek particulièrement meurtriers! Dénjenti officiel Serbe. ATHENES, 27 novembre. Le communiqu • suivant de la légation serbe à Athènes vient d'être publié : « Les nouvelle;; qui ont été répandues par l'agence officieuse viennoise, annonçant de grandes victoires autrichiennes en Serbie, sont fausses. Par ordre du quartier général, les troupes serbes se sont retirées de leurs positions autour de Valjevo, qu'elles avaient défendues pendant près de deux mois contre des troup&~ autrichiennes supérieures en nombre et renforcées, depuis quelque temps, par des contingents nouveaux. Nos troupes occupent maintenant des positions plus avantageuses et attendent l'ennemi avec confiance. Valjevo est évacué, et la retraite s'est effectuée sans pertes et sans incident. Cinq canons ;>nt été . abandonnés sur la I;auteur où ils avaient été placéN et d'où ils ne pouvaient pas être descendus, mais ils sont démontés T1 n'y avaij p^de prisonniers, à moins toutefois que les Autrichiens ne traitent comme tels quelques vieux paysans restés dans leurs maisons. D'une façon générale, depuis le jour où l'ordre de retraite a été donné, il n'y a pas eu de combats, et par conséquent pas de victoires autrichiennes. Ces « victoires » ont pour seul but de remonter le moral de la population austi o-hongroise ». L»a taetique î^usse. LONDRES, 27 novembre. (D.C) La retraite des Russes de leur ligne de Kutno vers Varsovie est le troisième grand mouvement stratégique de ce genre qu'ils aient exécuté. Mais il y a toute raison d'espérer qu'il sera couronné du même succès (il l'est déjà partiellement) que les deux retraites précédentes. L'expérience a démontré que le plan consistant à entraîner les Allemands à combattre loin de leur base est des plus sages. La seule chose surprenante est que les chefs militaires allemands s'y soient encore laissé prendre. Lt'effort sommun, LONDRES, 27 nov. (P.M.G.) Nous devons à la vaillante et habile armée russe de reconnaître la loyauté avec laquelle elle a préparé sa campagne de façon à rendre le maximum de services à la cause commune. Nous nous rendons compte maintenant que l'armée de Rennenkampf et de Sansonow avait été sacrifiée, dans les premiers jours de la guerre, afin de réduire la pression des Allemands dans l'ouest. Aujourd'hui, la stratégie du grand-duc est pénétrée du même esprit. L'Autriche était l'ennemi immédiat des Russes, et ces derniers sont entrés en campagne comme champion de la Serbie, cette petite nation qui est maintenant durement pressée après une lutte des plus vaillantes. Mais les Russes n'ont jamais perdu de vue le fait qu'ils combattent avec des alliés pour une cause commune, et ils ont constamment exercé un maxi mum de pression sur l'ennemi le plus fort, dans le but de retenir le plus grand nombre posi-ble de ses troupes de dehors du théâtre occidental de la guerre. Il est hors- de doute qu'au point de vue militaire il était correct d'agir ainsi. Mais la correction militaire est souvent subordonnée à des considérations politiques. Les Russes ont résisté à la tentation de se laisser détourner de leur but, et ils méritent ainsi la plus chaude gratitude de leurs alliés. La question d'Orient. PARIS, 27 novembre (L.p.J.P.) Il n'est pas possible que les Roumains, les Grecs et les Bulgares ne se rendent pas compte que leur intérêt demeure identique, et que c'est du côté de l'Angleterre, de la France et de la Russie qu'ils doivent trouver les satisfactions justement désirées par leur amour-propre national. Il n'est pas possible qu'ils ne comprennent pas que le succès des empires germaniques (sur lequel, d'ailleurs, aucune illusion n'e?t permise) serait l'écrasement de leurs droits et l'assujettissement définitif des populations de leur race encore soumises à la tyrannie "étrangère. Il n'est pas possible qu'ils ne voient pas que leur avenir serait dans la reconstitution de l'ancienne alliance balkanique, si malheureusement brisée et qui puiserait une force irrésistible dans l'accession de la Roumanie, libérée de toutes les entraves de la duplicité autrichienne. Dépêches de Nuit. A l'Ouest. BERLIN, 27 novembre. Hier les navires anglais n'ont pas bombardé les villes côtières en Flandres. Sur le front ouest il n'y a pas de changements dignes de remarque.Au N.O. de Langemarck, nous avons pris un groupe de maisons, et y fîmes de nombreux prisonniers. En Argonne, nos mouvements offensifs firent de nouveaux progrès.Les attaques françaises à Apre-mont et à l'E. de St. Mihiel furent repoussées. PARIS 27 novembre : 3 heures. Sur tout le front, nous avons constaté un affaiblissement du feu d'artillerie. Deux attaques d'infanterie dirigées contre les têtes de ponts, jetés sur la rive droite de i'Yser, au S. de Dixmude furent repoussées.Sur le reste du front, aucune action. Reims fut violemment bombardée, pendant la visite des journalistes des états neutres. En Argonne, quelques attaques d'infanterie se déroulèrent avec pertes pour les Allemands. Au cours d'une contre-attaque, nous conquîmes quelques tranchées.Une nouvelle grande bataille. BERLIN, 27 novembre (E.) Une nouvelle grande bataille se prépare sur les terrains de l'ouest. A l'Est. BERLIN, 27 novembre. Sur le front est, nous n'avons pas livré de combats avec résultat.VIENNE, 27 novembre. En Pologne, la journée d'hier fut relativement calme. En Galicie occidentale et dans les Carpathes, les combats continuent ; nulle part, il y a de résultat. Nos troupes ont de nouveau évacué Czemowitz (droit au nord de Cracovie). PARIS, 28 novembre. Un télégramme privé de Pé-trograde dit que la victoire des Russes en Pologne prend des proportions gigantesques. TJn corps d'armée de 50,000 Allemands a été pris; un second bat en retraite. PETROGRADE 27 novembre. Les Russes ont atteint Gombin, sur la rive gauche de la Vistule, et occupent Bruzin. [Ces deux villages se trouvent au S. de Plock, et à l'E. de Kutno.] Nous avons obtenu des succès sur tout le front de la Vistule à la Wartha. Prèsde.Cracovie, les Allemands se retirent en déroute, A Czenstoschowa, nous avons fait le 26 novembre 4000 prisonniers.Nous enlevé aux Autrichiens Bocheia, (7 lieues de Cracovie) ; 2000 soldats se rendirent. Contingent Australiens. Le ministre Australien Pearce informe que 40.000 Australiens sont embarqués ou instruits. Il y en a 1000 sur les îles de l'Océan Pacifique. En outre, 56.000 hommes sont en service actif et l'année prochaine 50.000 soldats de réserves et de troupes nouvelles seront disponibles. Un Zeppelin abattu. PETROGRADE, 27 novembre. Un Zeppelin a survolé Plock et jeta plusieurs bombes. Il fut abattu et démoli par les cosaques. Navires Anglais coulés. GRIMSBY, 27 novembre. Le capitaine et l'équipage du « Khartoem », coulé le 26 novembre, en rencontrant une mine dans la mer du Nord, sont arrivés ici. SOUTHAMPTON, 27 nov. Aujourd'hui débarqua l'équipage du s/s anglais «Malachite», coulé par un sous-marin allemand.FECAMP, 27 novembre. Nous avons recueilli l'équipage du s/s anglais «Primo», coulé par un sous-marin allemand à Antifer (côte française, au N. du Hâvre. En Serbie. VIENNE, 27 novembre. Les combats sur les rives de la Kolubara prennent une tournure favorable pour les armées Austro-Hongroises. Hier, nous avons progressé partout. Les tempêtes de neige rendent la marche impossible et empêchent les reconnaissances sur les hauteurs. Le moral des soldats est pourtant excellent.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'écho d'Anvers appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Bergen-op-Zoom du 1914 au 1915.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes