L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 15 Juin. L'écho de Belgique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x639z92b0t/
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jBelgtque Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement: is, 6d, pour trois mois. Subscription s is, 6d, for three months, lre Année.—No. 19. Tirage: 4,700. JEUDI, JUIN 15, 1916. SKbL: ffl. . Prix ld. OFFENSIVE FOUDROYANTE DES RUSSES.DÉFAITE AUTRICHIENNE. La question flamande au g Reichstag allemand. Il y a quelque temps eut lieu au (j Reichstag une réunion de députés, g. d'officiers et de marins en vue de s'éclairer sur la question flamande en Belgique. Naturellement le problème ^ linguistique qui se pose à notre pays n'intéresse guère les allemands. S'il les intéressait dans ses données j fondamentales ils pourraient l'étudier dans leur propre pays, dans la Pologne ~ prussienne. La question flamande c'est l'idéologie dont ces gaillards espèrent masquer le réalisme de leurs appétits de conquête. Un des orateurs de cette . assemblée M. Schulze-Gavernitz professeur d'économie politique à dévoilé sans aucune honte le véritable but de ce palabre. Nous devons, a-t-il dit, conserver Anvers qui est un port d'exportation allemand. Ce même professeur, dans une autre circonstance, avait déclaré à un journaliste américain que l'Allemagne avait absolument besoin du Congo belge. Le clou de la séance fut l'apparition à la tribune du Reichstag d'un belge, un flamand, l'ingénieur Kimp de Lierre. Nous empruntons à la " Kôlnische Volkszeitung" le résumé de cet incident: " C'est un Belge qui a pris ensuite la parole: M. Kimp, ingénieur, président du groupe Jeune Flandre de Lierre, près d'Anvers. Il prit la parole pour décrire la situation intenable dans laquelle devaient vivre les Flamands, exposés aux injustices et à l'oppression des Fransquillons. La j Jeune Flandre ne combat pas seulement pour sa langue, mais pour sa race au dehors, et elle mène une lutte sociale et économique au dedans. Sa solution est celle-ci ; Libération complète de la Flandre. Seule l'Allemagne peut résoudre cette difficulté et elle doit la résoudre dans son propre intérêt. L'orateur a exposé dans cet ordre d'idées des projets précis et exprimé l'avis que de cette façon, cinq millions d'âmes retourneront au germanisme. Il s'est servi dans sa conférence de la langue allemande pour, comme il l'a dit, démontrer mieux encore l'étroite parenté des Flamands avec l'Allemagne. Il a terminé par quelques mots en flamand, au milieu d'applaudissements et d'ovations." Il n'y a pas lieu, me semble-t-il de donner à ce fait-divers écœurant des proportions sensationnelles. Il y a des brebis galeuses dans les meilleurs troupeaux. Il suffit de les expulser vivement pour préserver les brebis saines de toute contagion. Dans la petite troupe d'hommes choisis qui suivait notre Seigneur, un traitre s'est rencontré qui a trahi son maître, dans un baiser, pour de l'argent. J'avais cru entendre tinter, dans l'escarcelle de ce drôle, les trente deniers de Judas. II paraît que je me suis trompe. Le sieur Kimp appartient à cette caté gorie de détraqués qu'un orgueil maladif pousse à se distinguer de n'importe quelle manière. Faire parler de soi, jouer un rôle, dominer la foule ou la braver, être le surhomme qu'on déteste, mais dont on parle, tel est leur rêve malsain. La vraie méthode de traiter ces incurables, c'est de faire autour d'eux, obstinément, la conspiration du silence. Mais il y a dans cet incident des leçons à tirer pour nous. peut bien penser qu'une attitude d'attente silencieuse eut été plus digne, plus opportunej plus diplomatique. Cela c'est de la théorie. En pratique les sentiments obéissent à une logique propre qui n'est pas celle de la raison pure. D'ailleurs cette agitation n'a pas été sans avantages. Elle nous a appris plusieurs choses importantes pour l'avenir. Du côté flamand, comme du côté Les ruines d'une ferme des Flandres entourées d'eau. Cette métairie est bien connue de nos soldats et plus tard ils seront heureux d'en avoir la photo et de rappeler les glorieux épisodes qui s' y passèrent. La question flamande a puisé dans la guerre un renouveau d'actualité. Il y a beaucoup de Belges que cette constation révolte. Comment, en présence d'un adversaire implacable et cruel, n'oublie-t-on pas toutes les querelles particulières pour faire face à l'ennemi de tout l'effort de nos forces réunies. Il y a beaucoup de vrai là-dedans. Que diraient les Flamands si les socialistes profitaient de la guerre pour organiser à Bruxelles des meetings, pour se plaindre de la politique réactionnaire du gouvernement, pour réclamer dès maintenant une législation sociale, comme celle qui existe en Allemagne. On les accuserait d'être traîtres à la Patrie. Est-ce bien le moment de donner à la question flamande le relief que lui donnent certains journaux, faisant en cela sans le vouloir et sans s'en douter le jeu de nos adversaires. Mais cette remarque faite, je me hâte d'ajouter, que la guerre actuelle devait par sa nature même donner à toutes les questions de race, de nationalité, et de langue uneT actualité nouvelle et brûlante. Toutes les questions nationalistes sont aujourd'hui agitées. Les questions irlandaises, polonaises, ukrainiennes et bien d'autres réapparaissent inquiétantes et menaçantes. Les Flamands ne font que suivre un mouvement général en Europe. Il est impossible d'éviter cela. On .ns wallon, il y a un petit nombre d'exaltés Il qui, poussant leurs opinions à l'extrê-te me, ne reculeraient pas devant la ruine ré- de la patrie commune. Pour les uns et la vraie patrie c'est la Germanie, ou îe- la Hollande, pour les autres, c'est la à France. La grande, l'immense majores rité des Belges reste au contraire cor-là- dialement fidèles à la petite patrie ids belge, malgré ou plutôt " par " un atta-rre chement plus intime soit aux tradi-;e- tions wallonnes, soit aux traditions fla-[ue mandes. Dans cette petite patrie belge, )ur tous sont d'accord pour régler entre la- soi, sans mêler l'étranger à nos que-ste relies, toutes nos difficultés intérieures, ait La plus délicate à résoudre sera la ien question flamande, délicate non pas :on en elle-même, mais à cause de l'igno-er- rance des préjugés et des passions, ins Si on savait dès maintenant que le de gouvernement est résolu à accorder ar- aux Flamands la réparation de leurs [ue griefs légitimes, si, dès la restauration are de la Belgique, il mettait résolument )ns la main à l'œuvre, les défiances des ^ue Flamands s'évanouiraient dans la joie ite. de voir la patrie reconquise et les )nt droits de leur langue assurés, ms Les difficultés viennent de ce que les les Wallons ignorent tout ou presque lié- tout du mouvement flamand. Ils le îds prennent pour un mouvement artificiel înt créé par une poignée de demi-intellectuels sans importance. Erreur néfaste, On ignorance impardonnable, Le mou- ■■— vement flamand a bien pu recevoir , son expression par le fait conscient d-i quelques leaders. Il a néanmoins ' ses racines profondes dans l'âme du ' peuple. Que celui quf en doute aille i ui jour assister à un meeting flamand. J'y suis allé peu de temps avant ' : la guerre et j'ai été bouleversé ; au contact de l'ardente passion qui se ■ dégageait de la foule assemblée. Les Wallons ont tort de ne pas faire l'effort : patriotique qu'il faudrait pour comprendre les désirs de leurs frères flamands.Une autre difficulté vient de ce que l'aristocratie flamande se tient en défiance du mouvement. Elle commence seulement à comprendre qu'une aristocratie ne se justifie que par les services qu'elle rend, que le premier devoir des chefs naturels c'est de conduire le peuple dans la voie de son développement naturel, qu'une aristocratie manque à soa devoir social, si elle ne comprend pas la langue du peuple, si elle ne la parle pas, ou si elle la parle ma!. La dernière enfin vient- des Flamands eux-mêmes. Ils devraient se rendre compte qu'il y a une hiérarchie des problèmes. .Le grand problème, pour le moment, c'est celui de l'indépendance et de l'unité de la patrie. Les griefs particuliers de langues, de classes, de partis doivent céder le pas aux griefs plus généraux de la nation belge. Ceux qui souffrent à l'heure actuelle ce sont les Belges tout court. Flamands et Wallons, prolétaires et : capitalistes, catholiques et anticléri-;s eaux, ce qu'il nous faut avant tout recouvrir, c'est la patrie belge. C'est en elle et par elle que nous retrouve-rons nos foyers, nos professions, l'exer-iU cice de tous nos droits et l'usage de [ toutes nos libertés !• X. > * r- ie r Qui a voulu la Guerre? Le Dr. Gustave Le Bon dont les études 1- de psychologie collective sont connues et 3_ appréciées, dans le monde entier vient d'appliquer sa méthode et ses doctrines a ' l'étude de la guerre actuelle. Sôn livre (i) re est incontestablement un des plus profonds g- et des plus originaux de la littérature im-mense consacrée à la guerre. L'originalité . ' du livre consiste d'abord en ceci : à la dif-la férence des historiens qui cherchent à ex-1S pliquer l'histoire par des séries de faits objectifs, Le Bon explique les faits eux-mêmes, par les mobiles psychologiques dont iS. ils dérivent. "Derrière les événements dont le nous voyons se dérouler le cours, écrit-il, se trouve l'immense région des forces immâ-térielles qui les firent naitre. Les phéno-rs mènes du monde visible ont leur racine dans un monde invisible où s'élaborent les senti-. ment9 et les croyances qui nous mènent. Cette région des causes est la seule dont îS nous nous proposons d'aborder l'étude." ie La psychologie de l'auteur repose sur deux =S principes : le premier c'est que un très petit nombre d'hommes se laissent guider par la pure raison. Le* rationalisme est une vue je fausse de la nature humaine. L'homme est avant tout, un être mystique et sentimental. Les mobiles de sa conduite ne sont pas el c_ (i) ENSEIGNEMENTS PSYCHOLOGIQUES DE LA GUERRE EUROPÉENNE. > Editeur : Flamarion, 26, rue Racine, Paris. U- 1 vol. 8 fr. 50. Téléphone: Muséum 267.

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Cet article est une édition du titre L'écho de Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres .

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