L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1914, 26 Decembre. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mp4vh5d75v/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX : Provinces 10 centimes le numéro INTERNATIONALE PRIX : Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro JOURNAL QUOTIDIEN Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction Les annonces et demandes diverses & l'Administration RÉDACTION ET ADMINISTRATION : 20, rue du Canal, Bruxelles ( La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr. 0.20 \ Réclame entre articles 2.00 «.N ritoC-Eo : / , avant les annonces 0.60 j Corps du journal et faits divers 1.00 f Nécrologie . 1.00 ON TRAITE A FORFAIT Les annonces sont reçues au bureau du journal, 20, rue du Canal et à l'Office Central de publicité, 5 3, rue de la Madeleine, Le service général en Hollande LA GUERRE Communiqués officiels allemands VIENNE, 24 déc. — Communiqué officiel de ce midi : Nos opérations dans les Carpathes prennent une bonne tournure. Une tentative russe de nous attaquer près Volovez, dans le territoire de Latoreza, fut repoussée; dans la vallée supérieure de Uny, nos troupes ont fait hier près de Feny-vesvoelgy, 300 prisonniers et se sont avancées vers le nord-est du passage de Lubkow. Nous avons gagné du terrain dans la direction de Lisko. Le communiqué officie! de l'état-major russe du 18 décembre contient qu'il nous ont pris sur ce front 3,000 prisonniers, un canon et une mitrailleuse. Notre groupe qui s'y est battu, a perdu en tout en morts, blessés ainsi qu'en manquants, 22 officiers et 305 hommes. Aucun canon ni aucune mitrailleuse ne sont tombés entre les mains de l'ennemi. Les combats acharnés près de Krosno, Jaslo, Tuchiw et sur le Dunajec inférieur continuent. Sur ce fleuve, les Russes ont renouvelé la nuit passée, leurs attaques inutiles et pleins de pertes. Le combat commence sur la Nida. Près de l'embouchure de ce fleuve un pont de l'ennemi sur la Vistule fut incendié. Une attaque de nuit des régiments du Caucase fut repoussée par nos troupes au sud de Tomaszow. Les combats de nos alliés pour le secteur de Rawha-Bzura continuent. Une nouvelle bataille M commencé sur tout le front. VIENNE, 24 déc. — Une déclaration officielle contredit les bruits répandus, qui sont par la grande partie non fondés, provoqués pour la reprise des troupes austro-hongroises de la Serbie, et communique le résultat de l'enquête faite, sur ordre du commandement supérieur, par une haute personnalité militaire dans laquelle on peut avoir confiance. Le résultat obtenu avait été pris par le commandant supérieur de l'armée des Balkans pour l'anéantissement de l'ennemi, mais n'a pas tenu suffisamment compte des difficultés à vaincre. Le manque de chemins et le mauvais terrain sont, à cause du mauvais temps, dans un état tel qu'il fut impossible d'amener à l'armée les vivres et les munitions nécessaires, et l'ennemi ayant rassemblé de nouvelles forces et passant à l'attaque, nous devions cesser notre offensive. C'était une mesure de prudence de ne pas faire des combats dans une situation pareille. Notre armée, entrée en Serbie, s'est retirée, mais n'a pas été battue. Que nous aurions dans cette retraite des pertes sensibles d'hommes et de matériel, c'était inévitable, mais les bruits répandus sur nos pertes dépassent la réalité. Le communiqué officiel termine avec la communication que l'Empereur a, sur demande, pour des raisons de santé, démissionné le présent commandant en chef, et nommé le général de cavalerie, archiduc Eugène. DURAZZO, 24 déc. — Le bureau de correspondance annonce : Le palais d'Essad Pacha, à Tirana, fut incendié le 20 décembre. A cause de cela, Essad Pacha a envoyé cinquante hommes de Dilra pour défendre ses biens dans les environs. BERLIN, 24 déc. — Communiqué officiel de ce midi : L'ennemi n'a pas renouvelé hier ses attaques dans les environs de Nieuport. Dans les combats du 21 décembre, près de Bixschoote, nous avons fait 250 prisonniers. L'activité de l'ennemi dans les environs des positions de Châlons était grande. Le feu énergique de l'ennemi fut suivi, dans les environs de Souvain et de Perthes, par des attaques d'infanterie, qui furent repoussées. Une tranchée, prise sous le feu continuel de l'artillerie, nous fut enlevée mais reprise le soir même. La position fut abandonnée après cette contre-attaque réussie, car une partie de la tranchée était presque détruite par l'artillerie ennemie; 100 prisonniers restèrent entre nos mains. Nos troupes ont repris l'offensive de Soldau-Neidenburg, et ont rejeté les Russes, après plusieurs jours de combat. Mlava et les positions ennemies près de Mlava sont à nouveau entre nos mains. Nous avons pris dans ces combats 7,000 prisonniers. Dans la section de Bzura-Rawka, il y a eu sur plusieurs points des attaques à la baïonnette, à cause du temps incertain qui rendit l'intervention de l'artillerie peu efficace. Les Russes ont attaqué plusieurs fois sur la rive droite du Dilica et dans les envfrons sud de Tomaszow, mais furent Sous-marin à ta surface, e^ec appareil de T. S. F. repoussés avec de grandes pertes par les troupes alliées. Plus au sud, les positions n'ont généralement pas changé. Communiqnés des Armées alliées PARIS, 22 déc. — Communiqué officiel de 15 heures : Entre la mer et la Lys, il n'y a eu hier que des engagements d'artillerie. De la Lys à l'Aisne, nous avons repoussé une attaque allemande qui tentait de déboucher de Ca-rency, et nous avons pris quelques maisons à Blanchy. Une attaque de l'ennemi sur Mametz et les tranchées avoisinantes à empêché nos troupes de faire aucun progrès sensible dans cette direction. Dans la région de Lihons, trois attaques de l'ennemi ont été repoussées. Nous avons légèrement gagné du terrain à l'est et à l'ouest de Tracy-le-Val. Notre artillerie a dirigé un feu efficace sur le plateau de Nouvron. Dans les secteurs de l'Aisne et de Reims, il n'y a eu que des engagements d'artillerie. En Champagne, en Argonne et autour de Soain ont eu lieu de violents combats à la baïonnette. Nous n'avons fait aucun progrès appréciable dans cette région. Dans le voisinage de Perthes lez-Hurlus, nous avons emporté trois ouvrages de campagne allemands, représentant une longueur de tranchée de 1,500 mètres. Au nord-est de Beauséjour, nous avons consolidé les positions pris le 20 et occupé toutes les tranchées bordant la butte du calvaire. Dans le bois de la Grurie, nos progrès continuent. A Saint-Hubert, nous avons repoussé une attaque. Dans le bois Bolante, nous avions perdu un peu de terrain, mais nous en avions repris les deux tiers. Entre l'Argonne et la Meuse, nous avons fait un léger progrès aux environs de Vauquois. Au nord du bois de Malancourt, nos troupes ont réussi à franchir un réseau de fils de fer. Sur la rive droite de la Meuse, dans le bois de Consenvoye, nous avons perdu, puis repris après une lutte énergique, le terrain que nous avions gagné le 20. De la Meuse aux Vosges, rien à signaler. PARIS, 22 déc. — Communiqué de 23 heures: Au Nord de Puisaleine et au sud de Noyon, l'ennemi a tenté hier de violentes contre-attaques qui ont été toutes repoussées. Nous avons gagné un peu de terrain à Boureuil-les, au sud de Varennes. Nos attaques y ont continué aujourd'hui et paraissent nous avoir assuré un progrès à Boureuilles et à l'ouest de Vauquois. Sur le restant du front, rien à signaler. PÉTROGRAD, 22 déc. — Communiqué officiel de l'état-major de l'armée du Caucase : Dans la région de Van, des combats ont eu lieu le 20 de ce mois et se sont terminés par une défaite turque. Ceux ci ont eu un grand nombre de tués et de blessés. En poursuivant l'ennemi, nous avions pris un canon de montagne et du matériel de guerre. Dans la région de Sarakamysj, il y a eu quelques rencontres sans importance. Une des leçons de la guerre Elles sont déjà innombrables, les leçons de cette guerre aux péripéties décevantes. Il y eut une « leçon » au début, que Paul Bourget démontre en ces termes : « Je veux parler de l'erreur qui circule dans tout l'œuvre de Karl Marx, et qui est au fond de l'internationalisme ouvrier. Pour Marx et ses disciples, le fait dominateur dans les sociétés, c'est le fait économique ; par conséquent, l'élément le plus important, c'est la classe. Dans cette doctrine, l'identité du travail est le véritable lien entre les hommes. Entre un Français et un Allemand qui peinent dans une usine, il y a moins de différence qu'entre ce même Français et un Français de la bourgeoisie, qu'entre cet Allemand et un Allemand de la noblesse. La logique de cette idée conduit à un rapprochement entre tous les travailleurs de tons les pays contre tous les capitalistes. C'est la guerre des classes substituée à la guerre des nations, et l'entente des prolétaires à l'antagonisme des patries. Il n'était pas malaisé de critiquer un système qui pose sur une abstraction : le travailleur considéré comme uue entite. Il en est de lui comme de l'homme de la Déclaration des droits. Nous connaissons des Français, des Anglais, des Allemands, mais un homme qui ne soit d'aucun pays, d'aucune fanlille, et qui puisse être défini uniquement par sa qualité d'homme, où donc est-il ? » Où sont, de même, les travailleurs qui ne soient pas des travailleurs français, des travailleurs anglais,des travailleurs allemands? Et dans quelle planète aussi le fait économique a-t-ii fonctionné sans être intimement uni au fait psychologique, et celui-ci au fait ethnique ? Le langage vulgaire, ici encore, a sa philosophie. 11 dit d'un ouvrier qu'il « gagne sa vie ». Sa vie, c'est-à-dire qu'il se procure le moyen de maintenir le petit univers de pensée, de sentiment, de moralité qu'il représente. Mais ce petit univers, c'est sa famille, sou père, sa mère, sa femme, ses enfants. C'est le village où il a poussé, les horizons où il a joué, l'idiome qu'il parle, la religion dont il est, l'atmosphère de mœurs dont il est saturé, c'est son pays. Voilà l'idée directrice, pour rappeler la formule chère a Claude Bernard, qui suscite son activité. Le fait économique est pour lui un fait second et non pas premier. L'élément essentiel dans la société, ce n'est donc pas la classe, c'est la nation. Il ne s'ensuit pas que les intérêts de classe n'existent pas. Ils existent, et il est urgent d'établir la charte du travail, mais elle ne peut être établie qu'en fonction de 1 in térêt national, parce que la réalité le veut ainsi. » Comme cette guerre vient de le demontrer aux plus aveugles ! A peine a-t-elle élé déclarée que tous les travailleurs des nations belligérantes se sont trouvés, instinctivement et sans mot d'ordre, défendre chacun sa nation. Il y a eu là un de ces mouvements dont la spontanéité annihile du coup tous les so-phismes L'illusion internationale est apparue à tous les regards. Il est difficile qu'une fois la paix faite elle recommence aussitôt à troubler les esprits. Il a fallu dix huit ans, après la guerre de 1870, pour que la première Internationale se reformât. Combien en fau-dra-t-il pour que l'enseignement de 1914 soit aboli ? Un des observateurs qui connaissent le mieux ces problèmes, M. Bourdeau, rappelait, l'autre jour, aux Débats, le discours de M. Jaurès à Stuttgart, en 1907 : « Nous qui parlons si souvent et parfois si superbement de la faillite des partis bourgeois, ne leur permettons pas de dénoncer notre propre faillite dans cette question vitale du maintien de la paix. Ne proclamons pas Vavortement de l'Internationale. » Il n'y avait pas à le proclamer. L'Internationale n'était pas née viable, parce qu'elle était la mise en œuvre d'une définition inexacte. Aucune déclamation ne prévaudra là contre. Il y aura encore des socialistes désormais, mais ce seront des socialistes nationaux...Evidemment, le fait est jugé et sans appel. LE SERVICE GÉNÉRAL EN HOLLANDE On mande de La Haye que le ministre de la guerre a annoncé à la seconde Chambre qu'il présentera à bref délai un projet de loi tendant à l'abolition de la conscription et à l'introduction du service général. Le nouveau régime en Egypte On mande d'Alexandrie que le journal officiel publie la lettre adressée par le représentant britannique au prince Hussein. Cette lettre rappelle les faits qui provoquèrent la rupture avec la Turquie et les circonstances qui ont entraîné pour le khédive et le sultan la déchéance de leurs droits sur l'Egypte. La lettre annonce ensuite l'établissement du protectorat et offre au prince la position khédiviale avec le titre de sultan. Elle expose l'organisation des forces militaires d'Egypte et fait mention de la suppression des restrictions apportées par les ancien» firmans au pouvoir constitutionnel du souverain d'Egypte, La revision des capitulations sera ajournée jusqu'à la fin de la guerre. C'est le représentant britannique qui servira d'intermédiaire entre le gouvernement du sultan et les représentants étrangers. Les libertés individuelles sont maintenues; à mesure que le sens politique du peuple se développera, les gouvernés seront associés plus étroitement aux gouvernants. La nou velle position prise par l'Angleterre en Egypte hâtera les progrès de l'autonomie. Enfin en libérant l'Egypte de tous liens avec la Turquie le gouvernement britannique déclare n'être animé d'aucun sentiment hostile envers le khalifat. Dernières dépêches Les socialistes français et la guerrs Les membres du groupe parlementaire socialiste, en France, viennent de se réunir et de décider, à l'unanimité, de voter les crédits de guerre et les six douzièmes provisoires. Un interview de M. Lloyd George On mande de Londres à la Gazette de Cologne que le Daily Chronicle publie un interview du député français Louquet avec M. Lloyd George, chancelier de l'Echiquier. M. Lloyd George déclare que les déppnses mensuelles de guerre pour l'armée et la flotte s'élèvent à 45 millions de livres sterling. L'Angleterre a jusqu'à présent plus de deux millions de marins et de soldats sous les armes. Depuis le commencement d'août se sont engagés librement un million et demi d'hommes, et on en aura sans doute bientôt deux millions et demi. Petite Chronique Encore eux... De nombreux lecteurs nous demandent de signaler que, à la dernière séance du Conseil communal, M. Jacqmain, échevin de l'instruction publique, a donné lecture de quelques extraits d'une lettre de M. Paul Hymans, l'honorable ministre d'Etat. Dans cette lettre, M. Paul Hymans qualifie aussi l'attitude des Belges restés au pays, mais CAFE MÉTROPOLE La meilleure des bières belges la " HOITAUES BELGE ,, se déguste au Gafé Métropole. — Bufïet troid de premier ordre. SAMEDI 26 et DIMANCHE 27 DECEMBRE 1914. !" Année. N° 50,

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Cet article est une édition du titre L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1917.

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