L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 25 Juillet. L'écho de Sambre et Meuse. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tx3513w729/
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4me année. — N° 171 JOtP.AL QLOTHMV — Le V : lO centHcs Jeudi 25 JuiSieî 19ï& MÏWÏÏHTT1IIIIIIBH 1^"""' aBmaBBaMWBM!ilBgaWBWBiagK^MBMMMBHMBMpMMMPBWBMSMWBgag»^n'a?22gg3HEaBWBaBBMBMBPggaM^ IHUIliB III II i ' . > »ia«»r-.rgL-:- PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judbiaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Samhre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. COLLHRD, Qirecteur-Propristaïre La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. ÇA ET LA A propos de mon récent articulet sur les inepties dont certains entrepreneurs de spectacles gavent le public, j'ai reçu du directeur d'une de nos grandes scènes bruxelloises une lettre dont j'extrais le passage suivant : — 11 dépend de nos auteurs dramatiques de mettre fin à cet état de choses, que nous sommes les premiers à regretter. Nous n'avons cessé au cours de ces trois dernières années de puiser à môme le répertoire français — disons mieux ; parisien — et nous en avons représenté les meilleures œuvres. Aujourd'hui, il est épuisé, mais nous sommes bien forcés, faute de mieux, de vider la coupe jusqu'à la lie, les auteurs belges nous faisant grise mine. On a dit que nous les bovcoterons : c'était peut-être vrai jadis, mais il n'en va plus de même aujourd'hui. Pour la plupart, nous sommes tout disposés à joue» des pièces de nos compatriotes. Seulement, on ne nous en fournit guère. » Que mon correspondant me permette de lui dire que ses collègues n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes de cette situation. Si nombre d'entre eux n'avaient odieusement exploité nos écrivains, il est probable que ceux-ci continueraient à leur soumettre des œuvres susceptibles d'être représentées avec _ succès. Nos directeurs de théâtre sont-ils disposés : 1°) à payer intégralement, sans retenue aucune, les droits d'auteurs prévus dans les statuts de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques; 2°) à leur garantir, outre un nombre minimum de représentations, une interprétation convenable ? Tant qu'ils ne se décideront pas à remplir ces conditions, il est probable que nos auteurs y regarderont à deux fois avant de se remettre au travail. S'ils voient autre chose dans l'art dramatique que le moyen de s'enrichir, ils ne sont pourtant pas disposés à se laisser bénévolement exploiter par des commerçants peu scrupuleux. dtj tac au tac Du « Nieuwe Rotterdamsche Courant », à propos de la démarche faite par le cabinet du Havre auprès du gouvernement hollandais en vue d'obtenir une augmentation de la ration des internés belges : — Les rations, en effet, laissent quelque peu à désirer en ce moment, mais l'hiver approchant elles iront fatalement encore en diminuant, et les Hollandais aussi bien que les internés devront s'exercer à se serrer la boucle. Ce n'est pas une perspective bien réjouissante, nous le savons, mais n'est-ce pas la fatale conséquence de la politique d'affame-ment de l'Entente, dont nous avons stigmatisé si souvent la conception inhumaine? Cette politique a paru aux Alliés être d'une tactique admirable aussi longtemps qu'eux-mêmes n'en étaient pas les vietimes; maintenant qu'ils en subissent les inconvénients, le charme est rompu. fis ne semblent guère, du reste, vouloir souffrir pour assurer le triomphe de leur cause. La Holhfnde aurait dû se laisser affamer sans protester, avoir même le sourire et'partager ses dernières ressources avec les internés des Alliés, sous la menace, en cas de refus, de se voir assimiler aux barbares. La Guerre sur Mer Berlin, 22 juillet. — Le « Vaterland », qui vient ' d'être torpillé, était avec 1' « Imperator » et le « Bis- 1 mark » l'un des plus grands navires du monde et i faisait l'orgueil de la Hamburg Amerika Linie, qui, avec ces palais flottants, battait le record du confort i et du luie en matière de navigation entre l'Europe et ' l'Amérique. c Les installations luxueuses et grandioses du « Va- 1 terland », son bassin de natation, sou jardin d'hiver peuplé d'oiseaux vivants, sa fameuse salle de concerts, ^ tout son confort enfin lui avait fait une réputation mondiale. Au début de la guerre, le colosse, qui jaugeait 1 54,282 tonnes, se trouvait à l'ancre à New-York et il « ne lui fut pas possible de rentrer à Hambourg. Il partagea donc le sort des autres navires des ' belligérants I Lors de l'entrée en guerre de l'Amérique, il fut siisi en même temps que les autres paquebots des 1 compagnies allemandes. c Aujourd'hui, ce colosse maritime, chef-d'œuvre de l'industrie allemande, a payé son tribut à la guerre * et eu allé dormir pour toujours au fond de l'océan. ! Il représentait une valeur marchande de 60 mil- 1 liions de francs. j, Uerlin, 22 juillet. — On nous signale de source r compétents le fait digne de mention que les aviateurs du cerps de marine ont abattu, au cours de ces t dernières semaines, six grands navires volants Curtis t dans le Sud de la mer du Nord et devant les bouches t de la Tamise. li Ge succès n'a pas été évalué à sa juste valeur, car la destruction d'un avion anglais Curtis a une tout autre importance que celle d'un avion ordinaire. Les Anglais espéraient avoir trouvé dans ce bateau ]. volant l'irme idéale pour se débarrasser de nos sous-marins dans leurs eaux côtières. ^ Nos aviateurs de la côte de Flandre ont démontré qu'ils étaient en mesure de tenir tête à ce nouvel adversaire, qui constitue certainement une améliora- v tion sensible de l'arme aérienne. Le bateau volant Curtis possède deux forts moteurs e J _ O r-Tt I i fie oov çiiovàux oMrfî 'M». guipons «y ; une croisière de dix heures et peut voler à une vi- tesse de 155 kilomètres à l'heure. S Son équipage se compose d'un commandant et de ' quatre hommes. Comme arme d'attaque contre les a sous-marins, il emporte quatre lourdes bombes d'eau et est armé de 5 mitrailleuses. é Lts Opératians à roussi ° Paris, 22 juillet. — M. Hervé indique dans la <j « Victoire » qu'il existe de graves divergences de vues entre les chefs mil taices français et anglais. El je ne puis leur donner tort. *■ * « * * « C'est comme ce journal local, clérical de i plus belle eau, qui prend à partie, à ropos de la dernière Lettre de Bruxelles de otre collaborateur M. Fr. Foulon, l'admi-istration communale de Namur, à laquelle . reproche d'avoir enlevé à l'école libre de î place Lilon « le maigre subside munici-al.» Notre aimable confrère qualifie le geste e nos édiles d'inintelligent, d'injuste et d'o-ieux.Rien que cela! Par contre, il fait l'apologie de la décision rise par les administrations du Grand-Bru-elles, qui peuvent être fiers de cet éloge. Nos cléricaux ne doutent de rien! Alors ne depuis belle lurette ils ont rompu la imeuse trêve des partis; alors qu'ils ne âssent, dans leurs églises et dans leurs joies, d'attaquer, à l'aide de quels argu-lents ! nos principes les plus chers; ils mettent la prétention de nous voir continuer respecter le pacte, immoral au premier lief, que nous avons conclu avec eu\ au ébut de la guerre de la meilleure foi du tonde, et même ils exigent que nous subsi-ions de notre argent leur œuvre haineuse, i propagande,méchante et déloyale souvent, u'ils mènent contre nous, sous le manteau. C'est nous prendre pour des dupes. Notre administration communale l'a bien jmpris. Aussi, la mesure énergique qu'elle prise sera-l-elle approuvée sans restrictions ar tous ceux qui en ont assez des agisse-îents sournois de nos adversaires politiques t de leur arrogance. Que ces Messieurs nous calomnient à leur ise, si cela peut leur être agréable, — on pplique comme on peut les préceptes du hrist — mais alors qu'ils aient du moins la udeur de ne pas prétendre faire des écono-lies à notre détriment ! Ils sont du reste, assez riches pour pou-oir être logiques jusqu'au bout. P.R. ... De nombreux navires hollandais chargés de blé et de vivres de toute nature, retenus de longs mois en Amérique, ont dû jeter à la mer de précieuses cargaisons qui pourrissaient dans leur cale, et finalement l'Entente a mis l'embargo sur les vaisseaux eux-mêmes.Si la liberté de la mer nous avait éié rendue, nous aurions pu importer de nos colonies d'énormes quantités de vivres. Les Alliés ne l'ont pas voulu. Aujourd'hui, nous en sommes réduits aux produits de notre sol; la disette nous menace, et c'est à ce moment précis qu'on vient nous demander un traitement de faveur pour des internés aux dépens de notre propre population civile ! L'Angleterre semble vouloir améliorer de sa propre initiative la situation de ses ressortissants internés chez nous. D'est impossible. Nous en sommes venus au point où toute la Hollande ne forme plus qu'un grand ménage dans lequel la maxime : « Tous pour un, un pour tous », trouve son application. Nous ne pouvons admettre qu'il soit fait nne exception pour une catégorie déterminée. Tout ce qui entre dans notre pays doit être partagé entre tous et tout le monde, interné ou citoyen hollandais, doit se plier à ces exigences. C'est notre politique de l'alimentation publique, et elle ne souffre d'exception enf aveur de qui que ce soit. » Contrairement à l'avis français, les Anglais sont :onvaincus que l'attaque allemande actuelle ne onstitue qu'une manœuvre de diversion et que 'offensive principale de l'ennemi sera dirigée contre e front britannique. M. Hervé engage l'élat-major français à ne pas se aisser influencer par celte manière de voir et ajoute jue les pronostics des critiques militaires anglais l'ont que la valeur de potins. Il rappelle avec sarcasme que la V° armée anglaise i été battue à plate couture par les Allemands le !1 mars près de Saint-Quentin. La Haye, 22 juillet. — D'après des nouvelles de -.ondres, le général Foch aurait quelque peu sous-ivalué la force des armées allemandes. En admettant que les Allemands réussissent à tra-rerser la Marne, il estimait qu'il leur faudrait certes )lus d'un jour pour exécuter cette opération. En conséquence, l'offensive française, fixée primi-ivement au 16 juillet, a été déclanchée avec 3 jours le retard. Dans les cercles militaires de Londres, o*i discute •ivement le point de savoir si le général Foch est à nême de conserver l'initiative qu'il a prise à un mo-nent des plus grave. Les critiques réputés estiment que l'offensive ranco-américaine a peu de chances de donner des ésultats réellement importants. Par contre, ils craignent que les troupes de l'En-ente ne soient saignées à blanc, car elles ont main-enant à accomplir la tâche formidable d'empêcher à out prix l'ennemi de progresser vers la Marne sur la igne d'Epernay-Châlons. Londres, 22 juillet. — De l'Agence Reuter : — Les Allemands ont réussi à se retirer au delà de i Marne en sacrifiant leur arrière-garde. A présent, ils empêchent efficacement les Français e les suivre au-delà de la rivière. Entre l'Aisne et la Marne, les Français, qui se trouent actuellement à Oulchy-le-Château, continuent à xercer une t' ès forte pression sur l'ennemi ; à cet ndroit, ils ont avancé de 6 à 9 kilomètres. f ' ' -/■» 1 'iir® 5îtUSL~ ion difficile sur ia Manie; toutefois, l'ennemi parait voir constitué une nouvelle armée entre la Marne et Aisne et a, en tout cas, exécuté des contre-attaques u moyen de troupes fraîches. » Londres, 23 juillet. — Les journaux anglais crivent que les Français viennent de tenter de ercer le front en mettant en ligne des forces extra-rdinairement importantes. Le eorrespondant de guerre du « Daily Mail » an-once que le général Foch a employé trente fortes ivisions de réserves françaises. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, le 24 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au Nord d" la Lys, près d'Arras et à proximité d'Albt i, vive activité d'artillerie. Sur la rivu occidentale de l'Avre, une attaque locale a permis aux Français de pousser passagèrement jusqu'à l'Avre, au Sud de Matlly. Notre contre attaque a rétabli la situation primitive ; dans ' la soirée, nous avons refoulé des charges de l'ennemi débouchant de Mailly et plus au Nord. Hier matin, l'adversaire, renforcé* par de nouvelles divisions, a poursuivi ses attaques en masses compactes entre l'Aisne et la Marne. L'armée du colonel-général von Boehm a complètement fait avorter les assauts réitérés ennemis. Une fois de plus, les Français et Américains ont essuyé de lourdes pertes Entre Noyant et Hartennes, l'ennemi s'est vainement porté à l'assaut à 5 reprises. De part et d'autre de Villemontoire, il a passagèrement gagné du terrain. Notre contre-attaque l'a refoulé bien loin au-delà de ses positions de départ. Nous avons réenlevé Villemontoire à l'ennemi refluant en masses compactes, décimé par notre artillerie. Au Nord de l'Ourcq, notre tir de destruction a étouffé des attaques ennemies dans l'œuf; des chars d'assaut pénétrant dans nos lignes ont été détruits par noire feu. Des fantassins qui suivaient ont été rejetés par une contre-poussée. De même, les troupes combattant entre l'Ourcq et la Marne ont déjoué de puissantes attaques ennemies, en majeur partie déjà avant leurs lignes. Une contre-poussée a délogé l'adversaire de la côte au Nord-Est de Rocourt ainsi que de la forêt de Chatelet. Dans l'après-midi, rien que des engagements partiels ont eu lieu. L'ennemi a été repoussé. Au Sud-Ouest de Reims, des combats sérieux se sont maintenus pendant la journée, l'ennemi a déclanché plusieurs violentes mais vaines charges de détail. Au Nord'de l'Aisne, les Français ont jeté dans la mêlée, à part leurs troupes blanches et de couleur, des Italien». Avant qu'une attaque ait pu se développer ici, elle a été supprimée par notre tir. Après des combats qui ont pris une grande violence en de nombreux endroits, nous avons, en partie par des contre-poussées, rejeté aussi des troupes anglo-françaises. tr t « Sofia, 21 juillet. — Officiel. Sur le front en Macédoine, activité habituelle des deux artilleries. A l'Ouest du lac d'Ochrida, nos détachements de reconnaissance ont pénétré dans les tranchées ennemies et en ont ramené du matériel de guerre. Dans la région de la Mogleua, notre feu a dispersé une patrouille ennemie. A l'Ouest du Vardar, notre artillerie a incendié des dépôts de munitions ennemis. Au Sud de Lumniiza, nous avons observé de fortes explosions dans la vallée de la Strôuma. Au Sud de Sérès, des engagements entre patrouilles se sont terminés à notre avantage. * ¥ « Constantinople, 21 juillet. — Officiel. Sur le front en Palestine, à part des doels d'artillerie isolés, le calme a prévalu. Près de Maan, nous avons mis en fuite un fort détachement de reconnaissance. * Sur les autres fronts, rien d'important à signaler. —«o»— Berlin, 22 juillet. — Officieux. La grande bataille qui visait à amener une décision s'est, le quatrième jour, comme les précédentes, terminée par un échec pour le généralissime de l'Entente. Sur tout le front principal d'attaque, depuis l'Aisne jusqu'à la Marne, ses divisions fraîches ont continue à s'épuiser sans obtenir le moindre avantage.Partout où, grâce à la concentration de ses masses de troupes, l'ennemi avait pu pénétrer sur de courts espaces dans nos lignes, il en a été immédiatement expulsé. C'est ainsi que ies troupes qui avaient franchi la route de Soissons à Château-Thierry ont dû, sous la pression de nos fructueuses contre-attaques, reculé jusqu'au-delà sous notre feu de poursuite. ^ Sur les points où la bataille a été la plus chaude, comme près de Villemontoire et de Tigny, les pertes sanglantes de l'ennemi ont été particulièrement élevées.11 n'a pu approcher de son but ni en mettant en ligne de nombreuses escadrilles de tanks, ni en couvrant le champ de bataille d'un brouillard artificiel, ni en gaspillant ses forces. Alors qu'au cours de leurs grandes offensives de cette année, les Allemands avaient, en ne subissant que des pertes minimes, franchi 60 à 80 kilomètres en quelques jours, et forcé fréquemment l'armée ennemie à une fuite précipitée, le général Forh a DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolfï. (Service particulier du journal.) Berlin, 23 juillet. — Un de nos sous-marins, commandé par le capitaine de corvette voa Lostitz und Benkendorff a coulé 15 vapeurs et 12 voiliers jaugeant un tout fit 000 tonnes !>r"t. Au nombre des vapeurs anéantis se trouve le transport de troupes anglaises « Dwinsk » (8173 tonnes brut). Berlin, 23 juillet. — Le ci-devant vice-chance-lier, le ministre d'Etat Dr Helfferich est nommé représentant diplomatique de l'empire allemand à Moscou. EN RUSSIE Kief, 22 juillet. — La plupart des journaux consacrent des articles nécrologiques au défunt tsar. Les journaux bourgeois sont convaincus que l'exécution dû, en mettant en ligne de nombreuses centaines de milliers d'hommes, se contenter de succès initiaux peu importants, sans pouvoir le moins du monde remporter des succès analogues aux nôtres et bien moins encore la décision qu'il visait. Berlin, 22 juillet. — Officieux. ^es informations recueillies par nos troupes s'accordent à dire que les pertes sanglantes subies par l'ennemi sont particulièrement élevées. Les prisonniers faits par nous en conviennent d'ailleurs unanimement. v * * » Berlin, 22 juillet. — Officieux. Dans la journée du 21 juillet, des rassemblements d'infanterie et de cavalerie furent observés par les Allemands dans le vallon à l'Est de Ploisy et aussitôt un violent feu de destruction fut dirigé sur ces buts faciles qui dispersa les rassemblements prêts à l'attaque. La cavalerie ennemie disparut dans une fuite précipitée dans la direction de l'Ouest. * * ¥ Berlin, 22 juillet. — Officieux. Le sans-fil de Lyon du 21 juillet, 8 h. du soir, prétend que la retraite de n<>s troupes au-delà de la Marne, qui en réalité s'est faite sans que les Français s'en soient doutés, a été aperçue par eux et qu'ils ont anéanti, sous une grêle de balles de mitrailleuses et de bombes, 50 p. c de nos troupes. Le ton romanesque de cette dépêche et l'indication qu'elle fournit sur le chiffre des pertes suffisent à déceler l'inexactitude de cette affirmation, dans laquelle il n'y a pas un mot de vrai. Ce qui est exact, c'est que l'ennemi a fait sa poussée absolument dans le vide et que pendant qu'il l'a faisait, des masses ont été efficacement prises sous notre feu. *• » * Berlin, 22 juillet. Officieux. Hier soir, nos escadrilles de chasse et de combat ont, dans une attaque d'ensemble, b&mbardé et mitraillé des troupes ennemies prêtes à l'attaque et leur ont infligé de fortes pertes. A plusieurs reprises, on a observé la dispersion en débandade des concentrations et des colonnes ennemies.Communiqués des Puissances Alliées Paris, 23 juillet (3 h.).. Au cours de la nuit, on ne signale sur tout le front de bataille que des actions d'artillerie.Au Nord de Montdidier, une opération locale vivement conduite nous a permis d'occuper les villages de Mailly-Raineval, Sau-villers et Aubevillers. Nous avons fait, jusqu'ici 350 prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. * Paris, 23 juillet (11 h.). De part et d'autre de l'Ourcq, les attaques de nos troupes ont obtenu au cours de la journée des résultats satisfaisants malgré la résistance tenace opposée par les Allemands qui ont amené de nouvelles réserves Au Nord de la rivière, nous avons conquis et dépassé le Plessier Bruleu, atteint les abords à l'Est d'Oulchy-la-Ville et pris le village de Montgrn. Au Sud de l'Ourcq, les troupes franco-américaines ont. franchi la route de Château-Thierry et porté leur ligne à plus d'un kilomètre à l'Est. Le village de Rocourt est à elles ainsi que la majeure partie du bois du Châtelet. Sur la rive rive droite de la Marne, nous avons réalisé de nouveaux progrès au Nord du Mont-Saint-Pire et de Chartives qui est entre nos mains Nous avons également élargi notre téte de pont de Jaulgonne. Sur le front entre la Marne et Reims, des combats violents se so;:t livrés entre l'Ardre et Vrigny Les franco-anglais attaquant les fortes positions des Allemands ont progressé de plus d'un kilomètre et infligé de lourdes pertes à l'adversaire. Les britanniques, pour leur part, ont fait 300 prisonniers et capturé 5 canons. Au Nord de Montdidier l'opération locale qui nous a permis d'enlever ce matin Mailly, Raineval. Sauvi'llers et Aubevillers nous a donné 1500 prisonniers dont 30 officiers. Londres, 22 juillet. — Officiel. Au Sud d'Arras et à l'Est de la forêt de Nieppe, canonnade ennemie. * « » Rome, 22 j«illet. — Officiel. Notre artillerie a efficacement répondu à la canonnade ennemie dans le secteur du Tonale, dans la vallée de la Brenta et sur la Nouvelle-Piave. Sur divers points, nos batteries ont dispersé des travailleurs ennemis dans le secteur du monte Cive-dale et des colonnes en mouvement le long de la Piave. Une de nos patrouilles de reconnaissance s'est emparée d'une mitrailleuse près de Sella Tonale. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. En Albanie, nos troupes ont gagné du terrain dans le secteur du Devoli; elles ont fait une centaine de prisonniers et pris sept mitrailleuses. du Tsar sera de nature à servir la cause ae la monarchie, qui gagne du terrain partout et finira par triompher. Le métropolite Antonius a célébré un service funèbre pour le repos de l'âme du Tsar dans la cathédrale de Sainte-Sophie. Le vaste temple regorgeait de fidèles.. Bâle, 22 juillet. — On mande de Pétrograd : — La mort du tsarévitch semble se confirmer. D'après une information de la « Pravda », il serait décédé au début de juillet. » Moscou, 22 juillet. — M. Trotzki, instruit par l'expérience des dernières lutt«s contre les révolutionnaires sociaux, a décidé, en sa qualité de commissaire pour les affaires militaires, de réorganiser complètement la Garde Rouge. Stockholm, 21 juillet. — Le journal « Smoolands Folkblad », à Jônkôping, assure savoir de bonne source que, depuis le commencement de la semaine dernière, la femme de M. Trotzki est arrivée à Stockholm, apportant une somme de 2 millions de roubles, probablement destinée à la propagande bolcheviste à l'étranger. Helsingfors, 22 juillet. — Le choléra, qui a éclaté à Moscou, fait de rapides progrès. Tous les médecins et infirmiers ont été réquisitionnés pour combattre l'épidémie. Des sommes importantes enÉ été mises à la disposition du service d'hygiène. Berlin, 23 juillet. — On mande de Stockholm à la « Gazette de l'Allemagne du Nord » : — Les journaux annoncent qu'il est «uestion d'établir une communication directe de Berlin à Helsingfors viâ Revaf. Kief, 22 juillet. — Un décret de l'hetman de 1 Oukraine règle la constitution de l'armée oukrai-nienne. Un premier contingent de 50,000 hommes sera fourni par le recrutement des jeunes gens nés en 1899. L'infanterie et l'artillerie serviront deux ans. et les autres armes trois ans. Kief, 22 juillet. — Le hetman a oppr»nvé la loi comportant l'érection à Kief d'un Sénat qui constituera la plus haute autorité dti pavs en matière judiciaire et administrative. Pétrograd, 22 juillet.—De l'Agence télégraphique • A la frontière russe de l'Oukraine et à Orscha. par suite d'obstacles dressés au passage de la frontière, une quarantaine de mille rapatriés russes se sont concentrés pour rentrer dans les localité occupées. Ils dorment tous en plein air et se trouvent dans une situation terrible. , Des maladies et la fièvre typhoïde commencent a sévir parmi eux. Berlin, 22 juillet.— On mande de Kief au « Berfiner Lokal Anzeigrer s : Le 15 juillet, une grève a éclaté sur le point de jonction de chemin de fer de Porost. Les trains pour Sarny ne passant plus. Les lignes Kief-Pawaursk et Kief-Manowitch ont cessé leur exploitation. Le 17 juillet, Kief a adhéré à la grève et aucun train n a pu quitter cette ville. Londres. 23 juillet. — On télégraphie de Christiania au « T imes » : — D'après des informations de Finlande, les avant-postes des troupes finlandaises se battent avec les Anglais à 20 kilomètres à l'Ouest du chpmin de fer de Mourmane, sur la presqu'île de Kola. » Stockholm. 22 juillet — Le grand état-major finlandais estime comme suit les pertes subies par sa Garde-Blanche : 2,320 morts, 5,780 blessés, 170 disparus.Le chef intérimaire de la marine Ifreni*s a offert sa démission. Stockholm, 22 juillet. — Le Sénat finlandais fait élaborer en ce moment un projet d'établissement d un canal du lac Ladoga au golfe de Finlande. Berlin, 23 juillet. — Le bruit suivant lequel le choiera aurait fait son apparition en Finlande est officiellement démenti. Londres. 22 juillet. — On mande de Tokio au « Times » a la date du 17 juillet que le Conseil des ministres et le Conseil diplomatique ont siégé toute la journée. Le parti libéral Seijukar déclare prêt à accepter les propositions du gouvernement. On s attend a la convocation de la Chambre japonaise en seance extraordinaire. Le gouvernement a interdit toute publicité par voie de la Presse connernant les mouvements da troupes. Dans la séance de. demain, à laquelle assisteront les ministres de la guerre,de la marine et des finances, des résolutions seront prises au sujet des questions financières et du ravitaillement des troupes. ^ÊÊÊÊÊÊmmmÊmmÊmsmsm DÉPÈCHES DIVERSES Berlin, 22 juillet. — On mande du quartier général que le chancelier de l'Empire est rétabli de sa légère indisposition; il a repris la direction des aflaires. Cas«ftl, 23 juillet. — M. Scheideman a prononcé hier soir un discours à Cassel devant 12,000 auditeurs environ. II a traité de la politique intérieure et extérieure de l'Allemagne et a dit que le chancelier de l'Empire lui avait déclaré, ainsi qu'à M. Ebert, président du parti socialiste, que la Diète de Prusse serait encore dissoute cette année lorsqu'elle aura refusé de sanctionner les engagements pris par le Roi Le gouvernement est décidé à ne pas changer d'attitude dans la question de la réforme électorale. Vienne, 22 juillet. -— A l'issue de la séance de la Chambre, son président, M. Gross, a annoncé que M. von Seidler, président du Conseil', et tout le cabinet avec lui, étaient démissionnaires et que leur démission avait été acceptée. Vienne, 22 juillet — Le a Wiener Zeitung > reproduit le texte de la lettre adressée par l'empereur Charles au président du Conseil, M. von Seidler à l'occasion de la retraite du Cabinet. Le souverain, prenant en considération les circonstances particulièrement critiques qui incitent M. von Seidler et ses collègues du Cabinet à abandonner le pouvoir, pour faire pla^e à un gouvernement qui poursuit d'autres buts politiques, déclare que c'est à son corps défendant qu'il arcepte la démission offerte. Quoique le chef du Cabinet démissionnaire ait rempli la tâche qui lui avait été confiée avec dévouement et à l'entière satisfaction du souverain, l'Empereur, prenant en considération les intérêts supérieurs de la patrie, accepte la démission collective du Cabinet et prie les ministres de continuer à gérer provisoirement les affaires île leur département. Athènes, 22 juillet. — Un décret royal a remis indéfiniment les élections communales qai, d'après la Constitution, doivent avoir lieu à la mi-juillet. Cette décision a été inspirée par les circonstances actuelles. Berne, 22 juillet. — Les journaux anglais relatent qu'un incendie a détruit dans le port du Pirée da formidables quantités de matériel de guerre et de fournitures pour l'armée. Les dégâts s'élèveraient à plusieurs millions de livres sterling. Londres, 23 juillet. — Du « Morning Post » : — M. Lloyd George prendra sous peu la parole à une réunion de syndicats ouvriers et exposera le minimum des exigences de l'Angleterre en ce qui concerne la Belgique. Son discours sera en même temps une réponse aux déclarations faites p.ir le comte^ Hertlinf à la Commission principale du Reichstag. Londres, 22 juillet. — Lord Loë a pris sa retraite en qualité de sous-secrétaire pour le ravitaillement à la suite d'une divergence de vues avec le président de l'Office national pour l'agriculture. Lord Loë est d'avis que les mesures prises pour assurer le ravitaillement du peuple anglais en ce moment et après la guerre sont loin d'être efficaces. La Haye, 22 juillet. — Le Bureau de correspondance apprend de source bien informée que Mgr Nolens reste chargé de la constitution du nouveau cabinet. Tous les bruits accueillis par les journaux sont dénués de fondement. Londres, 22 juillet. — Le « Times » apprend de Pékin qu'une insurrection contre les autorités chinoises a éclaté au Thibet. Les troupes qui se trouvaient à la frontière n'ont pu s'opposer à la marche en avant des Thibétains. A la dernière heure, toutefois, on signale qu'un armistice a été conclu.

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