L'étoile belge

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s.n. 1914, 24 Juin. L'étoile belge. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/736m040601/
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L'ETOILE BELGE Mercredi 24 juin 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : :n an : i® fr.; e mois, fr. C.SO; 3 mois, fr. 8.JW» POUR LA PROVINCE : Un an : f « fr.; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 fr. ■UREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. 7'n provin ce il suffît de remettre le prix de l'abonnement au facteur Baromètre du 24 juin 5 heures Tempér. moyn* norma1*, 23 Ltf Maximum de la h R / veille, IG Minimum de lu jfrk nuit, » Baromètre, *23, //, 1S à8 ii., 703 "" Quantité d'eau // de 8 à 8 h«» l!II ^ 24 li.. 8mi Observation f • [jf J ^\\ <*e midi Température. Il =5o/b 'f «g 11 is< Baromètre. Il-—I gjo^n II 764^' Humidité (100 = il .t và * MJ ft* 1 hum. absol.). Vent dominant \\oP Y^. &/ • Il S1 Déclin, magn., Jf 12°.)1 Eph&inérides pourlcZA/uô Soleil : Lune : lever, 3h. 2J lever, 31i.: coucher, 20 h. n ^coucher, 21 h. Prévis, de l'Inst. météor.. Vent S .-AV. à WT. faible; nuageux; i)er Service des malles Oslcnde-Moaircs Etat de la mer, le 24, à 4 heures : peu agitée Edition G HoŒy?} s centimes le numéro ETRANGER L'immigration Japonaise aux. Etats-Uni Un des problèmes qui pèsent en oe moment sur la politique des Etats-Unis est celui de l'immigration japonaise. La question, assurément, n'est pas neuve ; il y a près d'un an qu'on est dans l'expectative d'une solution. Or, voici que le bruit se répand que M. Bryan aurait l'intention de soumettre à un arbitrage la question du statut des Japonais en Californie. D'autre part, on assure que les deux gouvernements seraient tombés d'accord sur un traité par lequel les Etats-Unis s'opposeraient à l'avenir à toute législation agraire dirigée contre les Japonais. Que ces bruils soient fondés ou non, ce qui est certain, c'est que le sénat de Washington ne tardera pas à être saisi de propositions. Et l'on peut prévoir, quelles que soient les tendances dont elles s'inspireront, qu'elles donneront lieu à des débats passionnés. C'est qu'il ne s'agit pas seulement 'ei'ui;e question politico-économique. Il s'agit bel et bien d'un conflit racique. Ce conflit existait déjà à l'époque où, victorieux des Chinois et des Russes, les petits Japonais se mirent, à émigrer aux États-Unis. Jadis les Européens se plaignaient de voir les jaunes s'isoler sottement derrière leurs frontières. Cela a bien changé. Ils se répandent partout, maintenant, calmes, pacifiques, menaçant de ruine l'Occidental, non par leur force brutale, mais par leur travail intelligent et leurs besoins modérés. De tous les jaunes, celui qu'on redoute îe plus en Amérique c'est le Japonais. Et la raison en est simlpe. Le gouvernement du Mikado est de taille à protéger ses nationaux et il ne manque pas à ce devoir, ce qui fait qu'on ne peut agir avec eux comme on le faisait avec de malheureux nègres, voire, i! y a peu de temps encore, avec de simples Chinois Coréen?. Ceux-ci se trouvaient pour ainsi dire dépourvus de protecteurs, tandis que, fiers de leur civilisation et de leurs victoires, les Japonais prétendent être traités sur le même pied que tous les autres immigrants de race blanche et leur gouvernement s'emploie à les aider. D'autre part, on prétend qu'ils ne sont pas assimilables, alors que c'est sur l'idée d'assimilation que reposent les sociétés américaines, anglo-saxonnes I ou latines du Pacifique que visent de préférence les Japonais. Leur avenir dépendant de l'immigration étrangère, qu'une race s'introduise qui ne se mêle pas à la masse et leur démocratie est menacée. Or, c'est d'autant mieux le cas avec les Japonais que leurs qualités industrieuses font que, peu à peu, ils absorbent le capital, s'accaparent des terres et délogent les blancs. En voilà plus qu'il ne faut pour montrer la complexité du problème et faire pressentir les luttes auxquelles toute solution, quelle qu'elle lut, donnera lieu. Les Occidentaux, qui ont la fortune, manquent de main-d'œuvre ; les Orientaux possèdent la main-d'œuvre, les bras solides, les corps résistants, et tout en possédant cette richesse en puissance, ils sont les moteurs humains les moins coûteux à entretenir. Les Occidentaux ont donc absolument besoin des Orientaux. En s'opposant à leur immigration, en cherchant tout au moins à la restreindre, font-ils œuvre sage ? N'en reviennent-ils pas à l'isolement qu'ils blâmaient justement jadis chez les peuples jaunes ? Ils entendent aller s'établir, trafiquer, commercer chez ces derniers et ils affichent la prétention de leur interdire d'en faire autant chez eux. Sans doute, si ce qu'on nomme le péril japonais n'est pas une chimère, ils ont raison de se prémunir contre le danger. Mais le péril n'est-il pas imaginaire ? De bons esprits le prétendent et vont même jusqu'à se demander si l'humanité ne gagnerait pas à une plus grande influence des races orientales sur ses destinées. Ne peut-on espérer un jour une renaissance de la pensée occidentale au contact de la civilisation d'Asie ? Seulement cela c'est le problème envisagé de haut, par des penseurs, des philosophes. Pour le moment, ce qui en fait la difficulté, c'est qu'il a un aspect plus prosaïque ; c'est qu'il s'agit d'arriver à vaincre la résistance des blancs se refusant à accepter le contact jaune. Les travailleurs surtout voient dans le jaune un concurrent redoutable, donc un ennemi, et ils le traitent comme tel avec une exagération qui fait qu'en l'occurrence le beau rôle n'est assurément pas toujours joué par les blancs. Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE A LA CHAMBRE M. Violette est élu vice-président M. Violette est élu vice-président de 1; chambre par 219 voix contre 167 à M. Rai berti. Il s agissait de remplacer M. Augagneur devenu ministre. Une commission Le ministre des travaux publics a entre tenu le conseil des ministres des accident: qui se sont produits à Paris à la suite d( 1 orage du 15 juin. Il a exposé l'état de l'en quête qu il a ordonnée et que va poursuivi* la commission qui sera incessamment nuiu e\^8^e commissiori comprendra de: membres du parlement, des conseillers u»ii nicipaux, des ingénieurs et des représev» tants des syndicats ouvriers. La mission russe L'amiral russe Roussime a été nomme grand-officier de la Légion d'Honneur. L. amiral Roussime et les membres de la mission navale russe, accompagnés d'offi ciers de marine français, se rendant à loulon pour assister à des manœuvres na vales, ont quitté Paris mardi soir, à 9 h. Graves incidents à l'hôtel des postes de la rue du Louvre, à Paris De Paris, mardi, 9 h. soir : Une certaine agitation s'était manifestée ces jours derniers parmi le personne! des postes et télégraphes de Paris, lequel réclame certaines améliorations (je sa situation. Le sénat ayant rejeté dans le vote du budget des postes une des principales revendications i -u^s' l'augmentation de l'indem-n!i résidence, les facteurs se sont livres mardi soir à de violentes manifestations a la recette principale des postes, rue du Louvre. Vers G h. 1/2, un groupe de facteurs s est lormé dans le hall de l'hôtel où 6. ectue, e tr'ae6 des lettres, protestant ainsi contre le vote du Sénat. A l'extérieur des groupes de facteurs arrivant prendre leur service se joignirent à leurs camara-?voitures postales entraient dans Inilieu des manifestations. Les J „+~; ,s.einklaient disposés à empêcher tonte: sorhe des voitures*. . / heures, les facteurs tentaient de BL0fJe? Portes en mettant les voitures an+e 1L€n *ravers. Une quarantaine d'a-^ v *nrent, mais les facteurs, les , • s'avancèrent vers les agents dû 5v. feuler. Un inspecteur princi-P, «o-J* lce resté en arrière fut entouré diront inVl,°/emment frappé. Les agents P rp<2 ^ ^oager après de violentes ba- Acteurs furent arrêtés. . ffri]î 1 ca temps les facteurs fermaient iu °Ù ils se tiennent ac-«timn ?i fermés. Au nombre de 600 f,rip]lrp lls sont groupés dans la cour in- n* riec °U i*s se sont barricadés, en plaçant voitures et des sacs de dépêches contre les grilles. Dans ces conditions toutes les lettres à destination de Paris, de la. province et de l'étranger ne pourront être distribuées mercredi matin. Les manifestants se font passer des vi-i vres par les grilles. On croit qu'ils sortiront de l'hôtel des postes quand tous les départs normaux auront été empêchés. Des manifestations n'ayant toutefois pas pris le même caractère de gravité avaient déjà eu lieu dans ' la journée. Violent incendie à Paris A 3 heures du matin, les pomoiers sent » maîtres de l'incendie de la Rotonde de la ! Villette. Le feu a détruiit une partie du Magasin Central. Le bâtiment contenant du : cacao, du café, du thé et du blé a pu être ■ préservé en grande partie. Néanmoins les » dégâts sont considérables. On se signale - pas d'accident de personne. ALLEMAGNE Le canal Empereur Guillaume De Brunsbuttel : Le Hohenzollern, ayant 1 empereur à bord, est arrivé mardi après-midi dans la nouvelle écluse du canal Empereur Guillaume, devant laquelle il a rompu le câble qui y était tendu, pour ouvrir le trafic du canal agrandi en vue du passage des grands navires. L'escadre anglaise à Kiel L'escadre anglaise, sous le commandement du vice-amiral Warrender, est arrivée mardi matin à 9 heures dans le port de Kiel. Elle est composée de •£• cuirassés et de 3 croiseurs. L'escadre restera jusqu'au 30 juin. Un procès politique en Alsace-Lorraine Le général Keim et l'abbé Wetterlé Le tribunal correctionnel de Colmar, ju- : géant en seconde instance, aura à connaî- ] tre aujoura hui mercredi du procès en dif-mation intenté par M. Wetterlé au géné- ! ral en disponibilité Keim, président de la Ligue militaire. Le général, dans un article publie par un journal berlinois, avait reproché à M. Wetterlé « sa lâcheté ». En outre, il avait insulté le peuple alsacien l en le traitant de « dégénérés à l'âme de la- ^ quais », parce que Les Alsaciens reniaient ( leur origine allemande. i En première instance, le général, défendu par M" Class, le président de la Ligue 1 P&ngerma.'niste, s'entendit condamner à 2o0 francs d amende. Il a interjeté appel, contre cet arrêt et c'est ainsi que l'affaire vient a. nouveau. Le général fait connaî- 1 tre qu il se propose d'administrer la preuve ( des sentiments germanophobes de M. Wetterlé.Les étrangers et la contribution de guerre La Taeglickç Rundschau annonce que l'office impérial des finances a répondu à une question du ministère des finances badois que les étrangers aussi bien que les c sociétés étrangères devaient être soumis la contribution de guerre extraordinair prélevée par l'Empire et qu'on ne pouvai se prévaloir de traités dé commerce sp<! ciaux entre certains pays étrangers et l'A] lemagne. S Encore une affaire de trahison Un secrétaire des autorités militaire supérieures a été arrêté mandi à Bèrlii . pour trahison. 11 a avoué avoir livre : , une puissance étrangère' des plans d s- forteresse. Une levée d'aiguilles L' « Union des couturières catholiques » de Breslau, vient de voter une résolutioi par laquelle elle approuve pleinement 1; ;c lettre pastorale collective des évêques aile s_ mands contre les nouvelles modes fémi nines. r" Les ouvrières catholiques se plaignen iS d'avoir à confectionner des vêtements qu sont un défi aux coutumes chrétiennes e 1_ aux convenances. Elles annoncent l'inten ti-on bien arrêtée de ne plus accepter désor 'G mais du travail qui blesse leurs convie te tions et elles invitent toutes les ouvrière >a allemandes à se joindre à leur protesta tion et à imiter leur exemple. ANGLETERRE A LA CHAMBRE DES LORDS it Le « home rule » s" Lord Crewe dépose le projet amendan -S le home rule. Il relève l'injustice qui résul terait de l'exclusion de l'ensemble de l'Uls ter. Le gouvernement a incorporé en cou ^ séquence dans le bill la proposition de IU Asquith faite en mars dernier, à savoir u l'exclusion des comtés dont la majorité de 'e électeurs voteraient en faveur de l'exclu sion. L'exclusion aura la même période d. durée que celle proposée par M. Asquith l^e gouvernement civil des districts -exclu; sera administré par le lord-lieutenant, pa: îr l'intermédiaire des fonctionnaires nommé; par lui. Les districts exclus ne seront pa; 1_ représentés au parlement irlandais. Le pro jet pourvoit aux modifications financière; exigées par l'exclusion des comtés. 11 as 11 sure l'opposition que tous les amendement: ît que celle-ci déposerait au projet seron p. examinés avec le soin le plus attentif er ^ vue d'une nouvelle discussion à la cham • bre des communes. * ■ Lord Lansdowne estime qu'il se-rait con l- venable d'ajourner le débat du projet [e mais dans les circonstances actuelles i doit déclarer qu'il a écouté l'exposé far '' par lord Crewe avec désappointement puisque, le projet incorpore/ seulement îe; ]- propositions de M. Asquith qui ont été déjà ? r ej etées. j_ • Lord Lansdowne ajoute : Aujourd'hui après un intervalle de quatre mois, lorc 'S Crewe vient déposer ses propositions com n me si elles constituaient le nee plus ult'rî (, de cé que lé gouvernement peut faire doui contribuer à la solution du problème." Pa reil bill n'est pas suffisant pour empêchei s la guerre civile. Le bill est adopté en première lecture. e c Le pétrole pour la marine ; Le Daily Telegraph confirme le rappon publié dans une dépêche de Bombay à it 1 agence Reuter, samedi passé, disant q,u« l'Asi'ishirmi et le district oétrolifère de Chiasuirkh appartenant à l'Anglo Persiai: m Oil Cy dans lequel le gouvernement britannique a proposé d'acheter pour 2 millions 200,000 livres sterling d'actions est er: territpirë turc et non pei\san. Pour sauvegarder les intérêts anglais et sur la recommandation du gouvernement britannique, une concession pour exploiter le district pétrolier de Bagdad et Mossoul paraît avoii ~ été donnée à une compagnie ottomane nom-, mée la Turkish Oilfield Cy. L'Anglo Per-1 sian a 50 p. c. du capital de cette ooznpa-gnie et le droit de nommer le président du conseil d'administration. D'autres intérêts ont été donnés à la Shell Transports à. la-J quelle il est assigné 25 p. c. On dit que la Deutsche Bank et quelques autres grou-s pes détiennent aussi 25 p. c. Le capital de cette compagnie est de 160,000 livres ster-s Jing avec une réserve de 250,000. Un autre groupe anglais a été formé pour l'exploitation du district pétrolifère de Syrie. t Une bombe — Toujours les suffragettes Une bombe a été découverte lundi par la ! police, sous le porche de l'église Mary, à e Reading. Une lettre écrite récemment par s des suffragettes avait annoncé qu'un atten-e tat était préparé contre l'église. Un steamer belge en danger Le Ll-oyd de Londres annonce que, selon un télégramme r^çu du Cap Lizard, le steamer belge Gotharil a touché un fond , de rochers mardi après-midi, vers 4 h. 30, à deux milles au nord-est de Bishop. Deux autres vapeurs sont partis à son secours. ' Le navire avait quitté Montréal le 12 juin „ à destination de Rotterdam. > De Penzance : Le vapeur Lyonnesse, remorquant un canot, de sauvetage, se porte au secours du Gothard. SUSSSE Les Russes ■ et l'impôt de guerre en Allemagne i Le ministère des affaires étrangères élabore une réponse détaillée à la dernière note du gouvernement allemand qui re-! fusa d'admettre le point de vue russe portant que le paiement de l'impôt de guerre par des sujets russes résidant en Alle-" magne était contraire au droit. La réponse sera prochainement communiquée au gouvernement allemand par [ l'ambassade de Russie à Berlin. Marins anglais à Saini-Pétersbourg Un premier détachement de marins anglais est arrivé mardi matin à Saint-Pé-. tersbourg, venant de Cronstadt, où l'esca-, dre, anglaise, en visite, est mouillée. Les marins ont reçu un accueil chaleureux. Un groupe important d'officiers a été reçu au Palais d'Hiver. Pour la défense nationale La douma a accordé, en séance secrète, les crédits nécessaires au perfectionnement de la défense nationale. Grève aux usines Poutilof De Saint-Pétersbourg : Trois mille ouvriers des usines Poutilof se sont mis en grève. Un dirigeable militaire détruit On mande de Vilna. au Lokal Anzeiger qu'un ballon dirigeable militaire, surpris i par la tempête, a &té presque entièrement s détruit en atterrissant?. Les dix personnes t qui le montaient n'ont eu que de légères - blessures. Nouvel écho du prétendu meurtre rituel En signe de protestation contre la condamnation de vingt-six avocats à propos s du procès Beilis, plus de cinq mille ou-ï vriers de divers ateliers et fabriques se i sont mis en grève à Saint-Pétersbourg. a. HT A LUE La coupole est solide J Suivant le Messayero, au cours d'une j expérience de tir effectuée- à Braccianu _ contre une coupole de cuirassé par le g^nie _ militaire, un obus de 280 a été lancé à 3 mètres de distancé* avec une charge uo l 116 kilog. de poudre et n'a fait sur la euu-i pôle qu'une déchirure.' de 25 à 30 centi-£ mètres. Un nouvel engin On mande de Tare-y te à la Tribu na que " les submersibles Nereïde et Nautilus ont _ exécuté d'importantes expériences avec une arme nouvelle inventée par un officier de marine italien. Malatesta s'est réfugié en Angleterre Le journal socialiste Avanti dit qu'il a reçu de l'anarchiste Malatesta. contre lequel a été lancé un mandat d'arrêt à la suite des troubles d'r\ncone, une, lettre di-1 sant que l'anarchiste avpassé la frontière " allant à Londres. . Une rencontre entre brigands et carabiniers Suivant le Giornale d'Iialia, un conflit a eu lieu entre des. bandits et les carabiniers, dans la région de Nuovo (Sardaigne). Un carabinier et deux brigancls ont été tués. ESPAGNE Au travail Tous les ouvriers des Mines du Rio Tinto ont travaillé lundi. PORTUGAL Le nouveau ministère Le nouveau ministère de M. Bernardinô Machado reste composé comme le précédent sauf pour le portefeuille des finances qui est confié à M. Sautes Lucas et celui , des travaux publics que prend M. Alimeida ! Lima. M. Bernardinô Machado prend la : justice par intérim. SE&B8E Dissolution de la skoupchtina Le roi a signé mardi le décret de dissolution de la skoupeh* ' ia. Les nouvelles élections auront lieu le ; 10 août. Le roi partira mercredi pour les bains de Vragna, où il séjournera un mois. Le curieux conducteur Le conducteur du train dans lequel se trouvait le roi Ferdinand à son retour à Sofia a été mis à la retraite d'office. Cette mesure a été portée à la connaissance du • gouvernement bulgare qui, au nom du roi, s'est déclaré satisfait. BULGARIE L'emprunt et les exigences des capitalistes allemands D'un correspondant : J'apprends que le gouvernement bulgare a été informé que, d'après les contre-propositions allemandes au sujet de l'emprunt, celui-ci ne serait plus gagé sur le monopole du tabac. Les capitalistes allemands demandent entre autres concessions ,1a construction du port de Lagos ainsi que des voies ferrées Has-kovo-Lagos et Radomir-Dubnitza, Ces concessions auraient une importance considérable. La voie Haskovo-Lagos, qui relierait le nouveau port bulgare à ?a ligne Sofia-Constantinople, assurerait seule ses relations avec le reste du pays. La voie Radomir-Dubnitza., qu'on prolongerait par Djouma vers la région de Melnik, desservirait toute la haute vallée de la Strouma. On sait que Radomir est à 40 kilomètres de Sofia, sur la ligne de Kustendil. La vallée de la Strouma mène à Serrés, en Macédoine grecque, et le chemin de fer qu'il s'agit de construire dans cette direction ne constituerait pas un débouché pour la Bulgarie, mais il aurait une grande importance stratégique en cas de guerre gréco-bulgare. Quant au port de Lagos, il exigera des travaux considérables, mais, par contre, il aura une tirés grande valeur commerciale et stratégique. ETATS-U5MÎBS La vente de vaisseaux à la Grèce Le ministre de Grèce a demandé au président Wilson de ne pas s'opposer à la vente des cuirassés à la Grèce. Il déclare que ces vaisseaux serviront à maintenir l'équilibre dans la Méditerranée, et la paix. Le président a affirmé à des visiteurs qu'il favorisera la vente, mais s'il pensait que les vaisseaux pouvaient être employés dans une guerre immédiate, il l'empêcherait alors. De Washington : La chambre a autorisé le gouvernement à vendre deux cuirassés à la Grèce. CANADA On cesse de rechercher les victimes du naufrage de l'« Empress of Ireland » A la suite de la mort du scaphandrier, dimanche, le commandant du croiseur anglais Essex a ordonné à son équipage de cesser d'essayer de trouver les corps des victimes du désastre de YEmpress of Ireland.On croit que la compagnie Canadian Pacific va abandonner les tentatives pour le sauvetage du vaisseau. AS8E Ouverture du « tsan-cheng-youan » On télégraphie de Pékin au Daily Telegraph que le nouveau conseil créé par Yuan Chi Kaï et présidé par l'ancien vice-président de la république, Li Youan Hung, a été inauguré. Li Youan Hung a prononcé un discours très applaudi. Ce nouveau conseil est une sorte de conseil d'Etat et n'a rien de commun avec la chambre élue. Contre la corruption des fonctionnaires Une loi exceptionnellement rigoureuse visant la corruption des fonctionnaires, | vient d'être promulguée en Chine. Tout fonctionnaire qui aiuna reçu ur somme supérieure à 500 dollars pour toi rer une infraction à la loi, sera puni c mort. Si la faveur accordée n'est pas contrai] à la loi, la peine sera celle des travaux fo cés à perpétuité lorsque la. somme reçi sera supérieure à 1,000 dollars. Tout fonctionnaire qui aura détourr plus de 5,000 dollars des fonds revenant l'Etat sera puni de mort. Pour un détournement moins import an il sera puni conformément à la loi ord naire. Les fonctionnaires condamnés à moi seront fusillés. —gt-gaiaxwt m» Les éféimits latente LA REVOLTE ALBANAISE La situation Du Temps : La situation, en Albanie d< meure stationnaire. Durazzo élève autou de ses faubourgs une bairrière de iUs d fer barbelés. Le prince accorde aux insu: gés un armistice qui se terminera me: credi matin. C'est le temps nécessaire pou enterrer les morts. Les officiers hollaiidai: n'ayant pas été consultés sur cette que: tion d'ordre militaire, menacent de àùni'u sionner, et la commission de contrôle es obligée d'intervenir pour calmer leurs su: ceptibilités. Ces animosités intestines n sont pas de nature à fortifier le pouvoi central albanais au sein d'une ville prat quemerit assiégée. A la vérité la partie se joue moins à Di razzo que dans le camp du prince Bi Doda qui, à quatre lieues de la capital* hésite sur la détermination qu'il doit prer dre. Le loyalisme du puissant chef des Mû dites est douteux. Le sort personnel d'u souverain qu^l ne connaît pas et qui n règne que depuis trois mois peut l'intéreî ser moins que les privilèges et le bien-êtr des gens de son clan. Quel bénéfice les Mil dites peuvent-ils attendre d'un railiemen complet à la cause du prince ? Vaut-il 1 peine d'entrer en lutte acharnée et sar glante avec les musulmans, dont hier 1; bienveillance leur était acquise, au profi d'un prince étranger dont la situation ps raît si compromise ? . Telles sonjt les questions crue se pose 1 prince Bib Doda. Guillaume de Wied 1 presse d'accourir à son secours. Bib Dod hésite. On hésiterait à moins. Le succès des insurgés De Valona. : On confirme que les troupe composées de volontaires gouvernemen taux marchant sur Liusnia ont été battue et dispersées par les insurgés. Les volon taires de la colonne de droite, pris de pa nique à cause du manque d'aide, se son enfuis en grand, désordre. D&ux canon sont tombés aux mains des insurgés aprè avoir été démontés. Le reste des troupe est arrivé à Sieri en désordre. Au nombr des chefs se trouvent De major hollandai Desimm et le capitaine De Jongh. On es père défendre la ligne du fleuve Semin avec les secours arrivé de Berat. On a de mandé au gouvernement à Durazza d'en voyer un canon et 500 fusils pour pourvoi à la défense de Sieri et éventuellement d-Valona.Bid Doda ne respecte pas l'armistice On annonce que les insurgés, après avoi entouré le prince Bib Doda, se sont retiré après la conclusion de l'armistice. Le troupes du prince Bib Doda ayant alor attaqué les insurgés et fait feu dans 1î direction de Chiak, le maire de cette loca lité est venu à Durazzo protester contre h violation de l'armistice. Le gouvernemen a aussitôt donné l'ordre au prince Bil Doda de suspendre les hostilités. Un combat d'une demi-heure En dépit de la prolongation de l'armistic< jusqu'à mercredi matin, l'ennemi s'est li vré, vers 11 heures du soir, à des tentative: d'attaque contre les troupes gouvernemen taies retranchées dans leurs positions. Ce* dernières ont répondu vigoureusement e les carions n'ont pas tardé à se mettre d< 1a. partie. Néanmoins, au bout d'une demi heure, tout était rentré dans le calme. Sur le fleuve Semeni D'après des informations reçues du sud les troupes gouvernementales ont été bat tues par les rebelles sur le fleuve Semeni Elles ont perdu un canon et une mitrail leuse. Pour éviter une surprise Le major Kroon, commandant de la place, ayant acquis la conviction qu'en raison du terrain broussailleux qui s'étenc entre les retranchements qui se trouveni actuellement devant la ville, près du port, et les positions des rebelles à Rasbul, il y avait à redouter une surprise de la part de l'ennemi pendant la nuit, s'est mis d'accord avec le maire pour lancer une proclamation invitant tous les habitants de la ville qui se trouvent en possession de couteaux, fusils, pelles, etc., à se présenter à 7 heures du matin aux retranchements. Le major Kroon a l'intention de déblayer tout le terrain broussailleux qui a permis à l'ennemi, il y a huit jours, de s'approcher de la ville sans être aperçu. De cette façon, la vue pourra s'étendre sans obstacle jusqu'au-delà des marais et l'ennemi sera mis dans l'impossibilité complète de surprendre la ville. Les rebelles Le kaïmakan Cheik Hamdi Rubicka, qui a été fait prisonnier, a fait à un capitaine albanais de ses anciens amis les révélations suivantes : Les insurgés du camp des rebelles se recrutent dans les territoires de Dilma, Tirana, Pekini, Kavaja et Chiafc. Leur nombre total est de 5,500. Parmi eux il n'y aurait guère que 3,000 véritables partisans du mouvement. Les autres, parmi lesquels se trouvent cle nombreux chrétiens, auraient été contraints, par des ml-naces, à faire cause commune avec eux. Bruit de la prise de Durazzo Suivant des nouvelles rapportées mardi par des voyageurs venant de Scutari, le gouverneur aurait fait part aux consuls que les insurgés auraient pris d'assaut Durazzo et que le prince de. Wied aurait abandonné sa résidence. El Bassan pris par les rebelles De Durazzo, mardi midi : D'après des informations parvenues ici, El Bassan aurait été pris par les rebelles. Les troupes gouvernementales, avec deux officiers, seraient prisonnières. De Vienne : On mande de Valona à la Nouvelle Presse libre ; Les rebelles qui ont e battu les volontaires à Carbonara ma î- chent sur Valona, qui est sans défense. 1 e Bassan se trouve aux mains des rebelle La chute de Berat et de Fieri est imm e nente. La population de Valona abai r- donne ]a ville parce qu'elle redoute le pi e lage et l'incendie. é Où est Essad pacha ? a Ou, mande de Rome au Temps : Essa pacha a subitement disparu. p On se demande si, rompant l'engag ment qu'il avait pris, il n'a pas réussi s'embarquer à Bari ou à Brindisi, de con plicité avec ses partisans albanais, poi rentrer en Albanie. Les rebelles S Le cheick Hamdi a déclaré qu'il éta désireux d'engager ses hommes à livr< leurs armes sans condition et à se soi mettre au prince. Il a écrit à ce sujet à s< gens une lettre dans laquelle il les exhor à se soumettre, eu faisant valoir qu'apri avoir été arraché à son ancien milieu, r avait eu davantage le temps de réfléch: e et d'examiner la question d'une façon ol jective. C'est ainsi qu'il était arrivé à 1 conclusion que la meilleure solution éta r de se soumettre ; ses gens, comme lui-m , me, peuvent compter suc la grâce d .' prince. ._ Le cheick Hamdi a donné cette lettre, qi a été portée aux rebelles-à Chiak. - L'île de Sassene e r D'Athènes : La cession de l'île de Sasser i- à l'Albanie se fera plus tard, après la déc sion du conseil des ministres et après ei [_ tente avec l'Albanie. b La Nea Emera dit : Par la publication d décret de cession, la Grèce remplit la de. l- nière des obligations prises vis-à-vis de •_ puissances. Il est nécessaire maintenant d a procéder à la publication du décret d'ar e nexion des îles que lui ont attribuées le i. mêmes puissances. Le journal espère qu e le gouvernement procédera au plus tôt •_ cette promulgation, donnant ainsi satisfai t tion au désir unanime de l'opinion pi i blique. I LE CONFLIT TURCO-GREC 1 Une entrevue Le ministre de Grèce est venu lune e après-midi à la Porte pour la premièi e fois depuis le conflit. Il a eu un entretie i avec le grain d vizir et l'on assure que J grand vizir lui a répété les communia tions faites à Athènes et à la suite desque les la question de l'émigration semble pou 5 le moment réglée. Les émigrés grecs s _ trouvant en Grèce seront indemnisés pou ? les propriétés laissées en Turquie. Les est . mations seront faites par une commissio . mixte. t Une protestation turque ? La Turquie proteste officiellement corttr ' la vente des cuirassés Mississipi et hlah a à la Grèoe. N'est-ce pas un ballon d'essai ? I Le bruit s'est répandu que la France € . l'Angleterre auraient, en vue d'aplanir le . difficultés pendantes, proposé au gouvei P nement grec de donner aux îles de Chi , et. de Mitylène un régime autonome ave un gouverneur chrétien hollandais, belg ou suisse. Ces deux îles seraient placée sous le contrôle des grandes puissance signataires du traité de Berlin. , La gendarmerie locale serait composé ! d'indigènes placés spus les ordres d'offi ' ciers étrangers. Le gouvernement d'Athène et la Sublime Porte auraient chacun u représentant chargé de veiller à la séci] rité des habitants grecs et musulmans. Pa J contre, la Grèce obtiendrait certaines con: ^ pensations en Epire. Les cuirassés achetés par les Turcs L'ambassade ottomane à Londres démen officiellement les bruits selon lesquels le cuirassés achetés en Angleterre pour L Turquie partiront immédiatement pour 1 Levant sans avoir fait, au préalable, le essais d'usage. Les cuirassés, après toute les épreuves usuelles, seront livrés à 1; date fixée par le contrat. L'opinion grecque D'Athènes : La situation reste indécise En présence des préparatifs belliqueux di la Turquie les journaux disent que seuL l'acquisition par la. Grèce des vaisseau: américains Idaho et Mississipi pourrai écarter un conflit. ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE Carranza et Huerta De la Nouvelle Orléans : Le secrétaire di général Carranza dit que celui-ci décliners l'invitation des Etats-Unis d'envoyer deî représentants qui discuteraient avec le* agents du président Iluérta du choix d'un président provisoire pour le Mexique. VWWVVVWVVWWVVWWWWVVVWWVVWWWVWWVVVW1 Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. WWWWVWWWWWVWVWWVWWWIWWWWWVWVW' FRANGE (Correspondance particulière de J'Etoile Belgb; Paris, 23 juin. L'impôt est incorporé mais édulcorc La commission des finances du sénat a fait, cet après-midi, le geste d'apaisement. Elle a consenti à l'incorporation de l'impôt global sur les revenus dans le budget des recettes de 1914. Voilà une recette complémentaire d'une centaine de millions assurée. Elle compensera, dans la masse du déficit, le dégrèvement de la terre. Ai-je besoin de signaler — puisque le téléphone vous l'a dit — qu'une transaction est intervenue entre le gouvernement de M. Viviani et les sénateurs ? Il n'y aura pas de déclaration détaillée. Le contribuable déclarera son revenu global, alors que M. Caillaux le voulait contraindre à détailler ce revenu. Il est simplement admirable d'avoir à constater que M. Viviani et M. Noulens se donnent le plaisir de maintenir le contrôle du revenu global — c'est-à-dire la déclaration contrôlée — en faisant cette concession de l'abandon de la déclaration détaillée. Ce sont bien les mêmes hommes qui, pour maintenir la loi de trois ans aux r- yeux des droites et pour la critiquer ai ^ yeux des gauches, ont trouvé' cette fc ?■ mule : la loi de trois ans ne suffit pas J] assurer la défense nationale ; il convie j d'y ajouter l'organisation des jeunesses Le procédé n'est pas nouveau, me dire vous. Mais puisqu'il suffit ! Qu© de Russie ! d On ne voit que ça dans les journaux 3- nous voici revenus, semble-t-il, au b< à temps de M. Félix Faure, qui n'avait, cher homme, qu'une réponse à toutes 1 îr objections respectueuses d'ordre politiqu militaire, économique ou financier : — Chut ! J'ai vu M. de Mohrenheim ! ^ Quel est l'état d'esprit de la cour imp ,r riale ? Des dirigeants de la nation am et alliée ? Il faut bien conclure à l'inqui ;s tude lorsque l'on constate qu'en moins « ,e trois semaines M. Raymond Poincaré a c •S gouverner personnellement à deux repj il ses pour « rassurer » Pétersbourg, que. ? r Viviani a célébré ensuite l'Alliaaice. dai ^ les réactionnaires Novoïe Vremia, et, qu'e •j. fin, le Petit Parisien, sur la foi du Cou i rier de Saint-Pétersbourg, raconte aujou u d'hui que dans sa lettre invitant M. Poi caré à se rendre en Russie, l'empereur lî colas éprouve le besoin de féliciter la Fra< ce d'avoir maintenu son. effort militaire ( la loi de trois ans. Cette loi militaire, je vous l'ai déîjà di ,° n'a jamais été sérieusement menacée. C J" aurait dû le savoir à Pétersbourg conin vous le saviez à Bruxelles. Les deux tie u des radicaux unifiés sont trois-annistes p; •_ nécessité. Que demain, en cas de dissol s tion, trois cents socialistes arrivent à ! e chambre et ils seront, eux aussi, tr?ois-a: 1- nistes, au moins pour un temps, en dev s nant majorité. Il est des questions qui 1 permettent la fantaisie que de façon ino [ fensive. On aurait dij le savoir, chez les alliés, l'on se .serait dispensé de paraître pesi sur la politique française. Mais, j'y pense, ces « pesées » n'auraien elles pas été réclamées par certains Fra] çais ? Nous connaissons de ces infirma •i fougueux dans les partis conservateurs, e e ces infirmes trois-annistes pous tous e cepté pour les leurs et grands expéditeu; de capitaux à l'étranger. [_ « Soyons corrompus, mais ne tomboi r pas dans la bêtise », disait Danton... e C'est la bêtise, malheureusement, q\ r semble régner en certaines sphères conse L_ vatrices françaises et... à Saint-Péter !1 bourg, en certains milieux. Loms Màurtce 1 INTÉRIEUR i Le lacerool de Zii; ® Zadig nous annonce qu'il quitte 1 s partie ; mais en s'en allant, il nou s lance le trait du Parthe, un trait qi-n'en finit pas et dont personne san doute ne verra jamais la pointe, s Ce trait, c'est un interminable art 1 cle de deux colonnes, dans lequel il ^ a de tout, saut une phrase claire e nette. Après cinq jours d'irréflexion et d sombres pensées, il nous sert un pUi indigeste qui fera reculer ses lectenrt ' Si nous n'avions peur d'olïenser Zadig J qui porte très liant le sentiment de s égards qu'on lui doit, beaucoup plu s haut que le sentiment des égards qu'i s doit aux autres, nous dirions familière ment qu'il trébuche dans son maca roni. Cet excellent Vatenguerre apprend ; ■ ses lecteurs qu'il revient chargé de dé [ pouilles opimes. Il nous a contraints J par la seule force de son génie, à fair ; les aveux les plus compromettants. Nous avons, paraît-il, été obligé; d'avouer deux choses : la première c'est que la majorité parlementaire di gouvernement est une majorité légale la deuxième, c'est que la représentatioi proportionnelle laisse des déchets. Vraiment ? Nous avons été obligé: I d'avouer cela ? Mais, ô bon Zadig, non: ; n'avons jamais dit le contraire, n'étan pas, comme les pensionnaires de cer tains asiles, en contradiction avec la réa lité des choses. Zadig aurait pu nou: faire avouer aussi, par la même o<m» sion, que la terre est ronde, que dëuî et deux font quatre, et que la moitii ■ d'une pomme est plus petite que U pomme entière. Et il aurait pu, avec U même force de logique- et la même in sensibilité au ridicule, se donner des airs de triomphateur romain. Mais oui, ô doux Zadig, la majorité parlementaire est légale, mais elle est la photographie truquée d'une mino rité. Mais oui, ô doux Zadig, la représentation proportionelle ne sera jamais mathématique ; elle laisse et laissera toujours des déchets ; mais la question est précisément de savoir si l'on ne peul réduire ces déchets au minimum, el l'on doit reconnaître, à moins d'être le plus enzadigué des Zadigs, qu'un système qui donne une majorité de douze voix à une minorité pourrait et devrait être amélioré. Tout en proclamant ces vérités éclatantes, qui nous rappellent qu'un quart d'heure avant sa mort Monsieur de la Palice était encore en vie, Zadig ajoute que les déchets de la représentation proportionnelle sont la cause principale de l'« accident » dont le gouvernement a été la victime. Que signifie ce rébus ? Zadig veut-il parler des deux sièges 65' année. — IV 175

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