L'étoile belge

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s.n. 1914, 17 Mai. L'étoile belge. Accès à 23 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0r9m32pg3g/
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Dimanche 17 mai 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : ûa aa : fr.; 6 mois, fr. fi.iO; 3 mois, fr, S.54> POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S. 5©; 3 mois, 5 fa. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 1<> -&& province ù tuffit de remettre leprus de l'abonnement au fixateur Edition G Baromètre du 17 mai 5 heures Tempér. moy** Maximum de la >^TTnUR/r S?> 4>ï SîS 170ums #r7t%\pr24ii-. °mmJ Observations ffùj m / r'i^,L Température, (=55té / flg-^) 769^9 Baromètre, il J* s c— II , . ', , -, Humidité (L00= \\?T \& JJ Il Ulim. absol.v .>0 Ventdominan \\cî?v \3>. g Déclin, ma^n. /M - ' Ephémétndes P°ur 16 riax Soleil: , Lune: lever H h 51 lever, 111. is toucher, 19 il. 26 couciier, 11 li. 2i Prévisions de l'Institut météorologique : Vent NE. modéré; beau Service des malles Mslcude-U'ouvrcs Etat. dft la mar. la 11. à 4 heures : léaèiemeut agitée France, Angleterre, Allemagne et i ,,, \ par trimestre |W9 •• I ± ANNONCES : 4o c=-Ma ligne; minimum 4 lignes, ft. 1.60. tous pays de l'Union postale. I 9 "• payable d'avance feat PQm;mGC» I® Itlim^rfl Les annonces remises avant 2 heures a 1 Office de Publioite, Hollande, 7 fr. - Grand-Duché, 61r. ) mandat-poste «frl» wwllulllwd I® HUÏMwl U 36, rue Neuve, paraissent le sou'même. ÉTEAHGEP- Pour empêcher F&ngieterre (l'être aliauiée en temps de guerre il y a eu mercredi, au parlement anglais, une discussion fort importante sur une motion d'un député unioniste attirant l'attention sur le danger que court l'Angleterre d'être affamée en temps de guerre et demandant au gouvernement de prendre les mesures nécessaires poui écarter ce danger. M. Bird, l'auteur de la motion, estime qu'à présent l'Angleterre n'a des vivres que pour six semaines et que l'on a proposé trois moyens de parer au danger : des greniers d'approvisionnement, des prime: aux fermiers pour leur faire garder plus longtemps leur blé en meules, un projet d'indemnité aux importateurs en cas fcie capture par l'ennemi. Au nom du gouvernement, M. Run ciman, ministre de l'agriculture, e repoussé ces projets. Le gouvernemen en est arrivé à cette conclusion que U première et l'essentielle garantie d< l'approvisionnement du royaume er temps de guerre est la marine. Tous le: autres systèmes proposés ne sont pa: pratiques. Le gouvernement anglais ; étudié la question avec soin ; il : reconnu l'utilité indispensable poui l'Angleterre d'avoir dans différente: parties du monde des ports fortifiés oi les bâtiments pourront charger des pro visions et trouver un refuge contre le: croiseurs ennemis qui menaceraien leur route. Les colonies ont été consultées et de: arrangements ont été conclus avec elle; en vue des éventualités possibles. Uni enquête a aussi été faite sur les source; auxquelles l'Angleterre puise ses appro visionnements et sur les routes suivie, par les bâtiments qui les transportent e l'on est arrivé à établir le point préci où, à un moment donné, peuvent s trouver ces bâtiments, afin que l'ami rauté puisse pourvoir à leur protection. En outre, si les ports d'une côte anglaise étaient inaccessibles, des mesures seraient prises pour que, sur l'autre côte, les portes soient ouvertes aux approvisionnements. Enfin M. Runciman a affirmé que le stock des approvisionnements est plus considérable qu'on ne le pense et qu'il y a toujours seize semaines d'assurées, ce 1 qui donne le temps de respirer et d'avi-' ser. Mais, a conclu M. Runciman, c'est 1 surtout sur la marine que l'Angleterre doit compter pour sa sécurité. On en revient toujours là ; et les con-' clusions du gouvernement sont d'accord avec l'opinion des hommes compétents, comme avec les traditions de l'Angle- • terre et les intérêts du peuple anglais. Toutes les fois qu'il a été question de la - défense nationale, les Anglais et leurs ! gouvernants ont toujours fini par con-1 clure qu'ils n'ont qu'une ligne de dé-! fense, et une seule, leur flotte. C'est bien ' pour cette raison qu'ils sont toujours 1 prêts à faire tous les sacrifices possibles L pour la marine et qu'ils repoussent inva-' riablement l'idée du service obligatoire ! ou du maintien d'une armée organisée 1 sur le modèle continental. A quoi serviraient un ou plusieurs * millions d'hommes armés qui n'auraient pas de vivres ? L'argent qu'ils coûteraient est mieux employé à maintenir la '' suprématie de la marine anglaise. Voilà 3 le raisonnement populaire, national l anglais. Il ne paraît pas excellent aux 5 observateurs continentaux, mais com-, ment ceux-ci peuvent-ils juger des sen-t timents d'un peuple insulaire et qui vit 3 dans des conditions auxquelles tout le 5 reste de l'Europe est étranger ? Et qui - oserait dire que les Anglais ont tort ? NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE La visite des souverains danois Le roi et la reine de Danemark, venant de Londres, sont arrivés à Calais samedi, à 10 h. 15. Le temps était aplendide. Les souverains ont été salués par le préfet du Pas-de-Calais, le maire, 1# générai commandant la garnison, le ministre de Dar-nemark à Paris et toutes les notabilités de la ville. Une foule con&igiéiraixle a acclamé les souverains. Le roi «a passé la revue des troupes, puis les souverains ont pris place dans un train spécial qui esi parti pour Paris. Les souverains danois, somfc arrivés à Paris à 3 heures. Ils ont été reçus à la gare du Bois de Boulogne par le président de la République et Mme Poincaré, les présidente du sénat et de la chambre, les ministres et les hautes notabilités. Les troupes rendaient les honneurs. Le canon tonnait. Les musiques de la garde républicaine et des divers régiments ont joué l'hymne danois et la Marseillaise. Le cortège royal et présidentiel est arrivé en ministère des affaires étrangères, où résideront les souverains, à 3 h. 25. Sur tont le paroouns, une foule considérable a poussé de vives acclamations. Les souverains danois ont fait visite au Président de la République à 4 h. 25. L'entretien, très cordial, a duré 20 minutes, puis les souverains, le président et ftpne Poincaré se sont rendus à l'hôtel de ville, où une réception solennelle a été organisée en leur honneur. Des discours de bienvenue ont été prononcés par le président du conseil municipal et par le préfet de la Seine. Le roi leur a répondu en termes extrêmement cordiaux. Les souverains ont quitté l'hôtel de ville à 5 h. 25 et sont rentrés au ministère des affaires étrangères. A l'aller comme au retour, les souverains ont été l'objet de chaleureuses acclamations.Le roi Christian a reçu collectivement, à 6 h. 1/2, au ministère des affaires étrangères, les membres du corps diplomatique. Le souverain a échangé quelques mots aimables avec chacun d'eux. La réception a pris fin à 7 h. M». Le dîner à VElysée Le président de la République et Mme Poincaré ont offert le soir à l'Elysée un grand dîner en l'honneur des souverains danois. Les convives étaient au nombre de deux cents et comprenaient la suite des souverains, les membres du gouvernement, les présidents et les bureaux du sénat et de là chambre, les membres du corps diplomatique, notamment le chevalier de Stuers, ministre des Pays-Bas, et un certain nombre de hautes personnalités politiques et de hauts fonctionnaires. Les toasts Le président de la République a porté un toast dans lequel il a remercié les souverains danois de leur visite qui est pour la France un nouveau témoignage de précieuse amitié. « En continuant d'entretenir avec le Danemark les relations les plus cordiales, la France demeure fidèle à des sentiments séculaires, car elle éprouve autant d'admiration que de sympathie pour le vaillant peuple danois et elle connail les nobles exemples d'énergie et de travail qu'il n'a cessé de donner. Le gouvernement français fera tout ce qui dépendra de lui pour resserre* de plus en plus les liens intellectuels et moraux qui unissenl les deux pays et pour fortifier encore leur amitié traditionnelle. » Le roi, répondant, remercia et exprima la vive gratitude que lui cause une réception aussi splendide qui témoigne des liens d'amitié unissant les deux Davs. « Il existe de longue date des relations amicales entre le Danemark et la France, dont le culte .passionné du progrès fait toujours l'admiration du monde entier. » Le roi espère que cette visite sera considérée comme un témoignage du. désir Qu'il a et des vœux qu'il forme pour que ces jnal&fckwûs se resserrent toujours davantage. Les fraudes électorales A Cysoing, des réactionnaires cléricaux avaient réclamé la radiation de cinq électeurs notoirement connus comme républicains avancés, en appuyant cette demande de la production de cinq certificats signés pair M. Duburcq, adjoint au maire de Lille, attestant qu'ils étaient inscrits à Lille. Le maire de Cysoing ayant interpellé les cinq électeurs en question apprit d'eux qu'ils n'avaient jamais sollicité leur inscription à Lille. Les cimq certificats de M. Duburcq, considérée comme des faux, ont été remis au juge d'instruction qui instruit la retentissante affentre des fteaudes électorales de Lille. Jésuites expulsés Samedi matin, à 4 heures, M. Renaudin, commissaire spécial, a procédé à l'expulsion des jésuites de la maison de Notre-Dame du Haut Monte-Monvoux, à Lille. Un service d'ordre important avait ete organisé aux abords de la maison. Il était constitué par le commissaire de police ac-compagmé de gardes et par quatre-vingts gendarmes. Quatre religieux et six religieuses séjournaient dans l'établissement avec quelques domes'tiquos. Malgré les pré-cautions prises, une trentaine de personnes avaient réussi à pénétrer dans l'un-mense domaine des religieux. Les autorités ont rencontré une vive résistance. L'assassinat de M. Calmette Le procureur de la République a terminé l'examen du dossier de l'affaire Cail-laux qu'il a retourné à M. Boucard. Le procureur de la République requiert le renvoi de Mme Joseph Caillaux devant la cour d'assises sous l'inculpation d'homicide volontaire avec préméditation. C'est le bâtonnier, M® Fernand Labori, qui assistera l'inculpée. Arrestation des assassins du chauffeur de Colmar. — Un d'eux se tue accidentellement.On a arrêté samedi matin, à. 8 heures^ dans un hôtel de la rue de Paris, au Havre, les assassins présumés ju chauffeui de Colmar. Au moment où les agents pénétraient dans la chambre, Frutz, qui s'était caché derrière la porte, tenta de tirei un coup de revolver sur un agent. Celui-c: réussit à saisir le bras de Frutz et la ball( alla se loger dans la tête du criminel Transporté à l'hôpiital, Frutz est mort quelques instants après. Lambert a été conduit à la Sûreté' où or procède actuellement à son interrogatoire Lambert, interrogé par M. Guiteau, suL' stitut, a fait des aveux. Il a raconté toute la scène du crime de Colmar, prétendant que Frutz était l'assassin du chauffeui*. Il a. expliqué que, le crime commis. Frîut: et lui retournèrent à, Colmar où ils aban donnèrent l'automobile et prirent le trair pour Mulhouse. De là. ils revinrent à Pa ris par Nancy. Ils allèrent à Raincy, maii ne purent pas voir leurs parents. C'es alors qu'ils se dirigèrent vers Vernon oi Frutz rendit visite à une de ses tantes £ laquelle il emprunta 100 francs. Ils gagné rent ensuite le Havre. Nouveaux détails Les deux bandits arrivèrent au Havr< dans la soirée d'hier. Ils semblaient exté 1 nués. Ils choisirent une chambre à l'hôte de la Jetée et s'y installèrent, croyant être à l'abri de toute recherche, en attendant l'heure de s'embarquer sur un paquebot pour l'Amérique. Mais ils comptaient sans la police. Leur arrivée avait é>té signalée ; des inspecteurs gardaient toutes les issues autour de l'hôtel. A 7 h. 1/2,. les policiers frappaient à la porte. Les misérables opposèrent un silence absolu aux sommations. Se voyant pris et n'ayant aucune chance de fuir, Frutz et Lambert décidèrent de vendre chèrement leur liberté. Frutz se dissimula derrière la porte; il tenait à la main son revolver chargé. Gabriel Lambert était armé d'un rasoir. A peine le brigadier Benoit essayait-il de mettre la main au collet de Frutz que ce dernier, presque à bout portant, le visait froidement. Il n'eut pas le temps de tirer. Le policier lui saisit le bras et la balle alla se perdre dans le mur. Lé bandit essaya de tirer à nouveau, mais un coup de feu retentit alors, tiré par un policier. Cette fois, Frutz était atteint à la hanche droite, et il tomba. Il y eut une troisième détonation ; le bandit était mort. S1 était-il fait justice en se voyant perdu, ou fuUil tué par les policiers au cours de cette lutte acharnée? On ne saurait le dire. Lambert chercha, lui aussi, à se défendre. Il se jeta sur un agent en brandissant un rasoir. L'agent l'évita, le mit en joue en lui criant : « Rends-toi ou je te brûle. » Lambert laissa tomber son arme, et, docile, se laissa arrêter. Il a été transféré à la prison du Havre, en attendant d'être dirigé sur Saint-Dié. ALLEMAGNC A4J REICHSTAG La loi sur l'espionnage Le reichstag a adopté en deuxième lecture la loi sur l'espionnage, conformément aux décisions de sa commission. Le reichstag a terminé la seconde lecture du budget. L'Alsace-Lorraine et l'empire Depuis de longues années, l'Alsace-Lor-raine et les Etats allemands du sud protestent contre l'actuelle répartition des charges entraînées par l'administration des douanes et la perception des impôts de consommation et dont l'empire est le bénéficiaire. Les indemnités remboursées pair l'empire sont insuffisantes et les Etats ont ainsi à couvrir chaque année un déficit plus o#i moins important. En particulier l'Alsace-Lorraine enregistre depuis _quay rante ans une perte annuelle qui a fini par atteindre 3 millions de francs. Or, l'actuel mode de répartition des charges a été fixé par la Constitution de l'empire et les prescriptions de lois subséquentes, et pour remédier aux doléances il est donc d'abord néoessaitre de modifier la Constitution sur ce point. Le gouverne-meat impéHal a donné son assentiment et il a engagé des pourparlers avec les Etats confédéré en vue d'une nouvelle réparti-tien des charges entraînées par l'administration des douanes et la perception des redevances de consommation. Ces négociations sont sur le point d'aboutir et le gouvernement impérial pourra ainsi, en automne prochain, saisir le reichstag d'un projet de loi. Ce projet comportera une augmentation des charges de l'empire, mais en même temps -il entraînera une sensible diminution des charges injustement imposées aux Etats du sud, et spécialement à l'Alsace-Lorraine. Ce serait là le don de joyeux avènement apporté au « pays d'empire >» par le nouveau stafcthalter. Pour être bien accueilli, le projet de loi dlevrait non seulement remédier à l'abus existant, mais il devrait aussi comporter la restitution par l'empire des sommes dont l'AlsaiOe-LoTTaine a été « légalement frusirée » depuis une trentaine cfannées et qui s'élèvent au coquet total de plus de 50 millions de francs ! M. de Bethmann Hollweg part-il ? Le correspondant berlinois des Dernières Nouvelles de Francfort, souvent bien renseigné, adresse à son journal Pinfor-cation suivante : (( Dans les milieux politiques court le bruit que le deuil qui vient de le frapper donnera à M. de Bethmann Hollweg une occasion propice pour résigner prochainement ses fonctions de 'chancelier et de premier ministre. Le chancelier a déjà pris ses dispositions en vue de cette décision et sur une liste transmise à l'empereur, il a recommandé son successeur. Cette négociation s'est faite d'une façon si discrète que son entourage n'en a rien su » On peut admirer le flair du correspondant. Dans tous les cas, si le chancelier a vraiment offert sa démission, on ne tardera pas à l'apprendre, car le reichstag se prépare à partir en vacances. Un philosophe français à l'Université de Berlin M. Boutroux a fait samedi matin, devant un nombreux public, une conférence à l'Université de Berlin. On remarquait dans l'assistance, l'ambassadeur de France, Mme et Mlle Cam bon et le personnel de l'ambassade. La conférence a porté sur « la pensée allemande et la pensée française ». Le recteur de l'Université a présenté M, Boutroux à l'assistance. Le professeur Riehle a adressé ses remerciements à l'orateur à l'issue de la conférence.Un général tombe de cheval Le général Heinemann, commandant, de ; la 34e division, a fait samedi matin dans la forêt, près de Vaux, une chute de cheval ; si malheureuse qu'il a perdu connaissance. Une automobile l'a ramené à Metz. Le gé néral a repris ses sens. Il paraît avoir sub; une forte commotion cérébrale. Tombés de 500 mètres D'Halberstadt : Samedi après-midi, è 5 heures, deux officiers, le lieutenant Wie-; gandt et le premier lieutenant FelLingsr sont tombés d'une hauteur de 500 mètres ; environ en arrivant au-dessus de l'aéro ! drome où ils voulaient atterrir. La chut( i a été provoquée par la rupture d'une aile ! de leur appareil. ; Les deux officiers ont été tués sur 1* coup. [ Un lieutenant aviateur L mis en non activité sur sa demande Le lieutenant du 35° régiment de fusi liers Hans Steffen a été mis en non-activiU de service, sur sa demande, avec lia men ; tion « réglementaire ». Le lieutenant Stef - fen avait atterri Le 29 septembre 1913, sui L un biplan, à NeufchateL près de Boulogne sur-Mer, dans le brouillard. Il avait l'in- I tention de voler de Cologne en Angleterre, mais il avait été oblige d'atterrir à cause du temps incertain, Le lieutenant Steffen ( avait enfreint les prescriptions de la con- 1 vention franco-aillernande du 26 avril 1913. Le gouvernement français avait saisi du fait le gouvernement allemand et lui avait laissé le soin de prendre, le cas échéant, les mesures qu'il jugerait utiles vis-à-vis 1 de l'officier. Affaire d'espionnage Devant le tribunal d'empire de Leipzig , est venu samedi matin le procès en espionnage intenté à l'employée de bureau Rosa Langstein. Celle-ci, qui avait tenté d'espionner pour le compte de la France, a été condamnée à deux ans et demi de réclusion et à cinq ans de perte de ses droits civils et de surveillance de la police. Un garçon boulanger espion De Graudens : Un jeune garçon boulanger de 26 ans, nommé Max Scheffler, a été .arrêté pour espionnage. Scheffler avait reçu d'un bureau d'espionnage fie Varsovie la mission d'établir la distance entre le hangar des dirigeables et la station aéronautique de Graudens. Dans ce but il avait reçu d'un officier. de l'état-major général russe un croquis sur lequel il devait indiquer la distance. Le gouvernement russe lui avait remis en outre un passeport sous un faux nom. Scheffler touchait du gouvernement russe un traitement mensuel de 60 roubles. Bouleaux, bornes kilométriques Une intéressante innovation est signalée du duché de Saxe-Meiningen. Sur toutes les routes on a planté à la hauteur de chaque borne kilométrique deux bouleaux. Par cette initiative, non seulement les touristes et les promeneurs disposeront d'un moyen très visible et agréable d: apprécier le chemin parcouru, mais la diminution progressive du bouleau dans les forêts se trouvera compensée en partie. AUTRICHE-HONGRIE La santé de François-Joseph La nuit de vendredi à samedi a été quelque peu troublée par des accès de toux. Pas de changement dans les manifestations catarrhales. L'état général est entièrement satisfaisant. ITALIE Le Congrès féministe Le congrès international des femmes s'est ouvert samedi au palais du Capitole. La séance a été présidée par la comtesse Spaletti M. Daneo, ministre de l'instruction publique, a prononcé un discours dans lequel il a fait l'éloge de l'œuvre féministe. Lady Aterdeen a remercié. Un délégué de la municipalité de Rome a pris aussi la parole La comtesse Spalletti, au nom du conseil national des femmes italiennes, a exposé les progrès du féminisme. Dans le programme du congrès féministe, qui est organisé par la section italienne, ne figure pas la question du vote des femmes. On prête à certain.es délégués étrangères l'intention de poser à chaque séance une demande à ce sujet. Trois millions d'escroqueries Soixante arrestations La Tribuna publie une dépêche de Na-ples disant qu'une soixantaine d'arrestations auraient été opérées à propos d'une affaire d'escroqueries aux assurances par les moyens de blessures simulées ou faites pour provoquer une incapacité de travail. Trois millions auraient été ainsi détournés.Des avocats et des médecins seraient compromis. RUSSIE A LA DOUMA La politique intérieure La douma a terminé samedi le débat sur le budget du ministère de l'intérieur. Le rapporteur a constaté que les discours, sauf ceux de l'extrême droite, ont exprimé des appréciations défavorables au sujet de la politique du ministre, qui ne tient aucun compte des vœux qui ont été formulés par la douma, l'an dernier, au cours de la discussion même du budgetLe rapporteur voudrait des explications du ministre de l'intérieur sur la réalité des appréhensions de quelques orateurs à propos de la possibilité d'une grève dans la marine du commerce ainsi que sur le mouvement nationaliste dans quelques groupes ethniques des gouvernements de l'ouest, qui pourrait acquérir de l'importance au moment de complications éventuelles à la frontière de l'ouest. Commentaires du discours de M. von Jagow Commentant le discours de M. von Jagow, notamment la partie relative à la campagne de presse, les journaux déclarent que c'est l'Allemagne qui a commencé la première. L'article de la Gazette de Cologne fut un coup de tonnerre dans un ciel serein, dit la Gazette de la Bourse. La Novoie Vremia écrit : La presse russe ne fait que répondre et pour qu'elle se taise, que les chauvins commencent. Pour le Retch, l'esprit, de partialité dont les Allemands accusent les étrangers qui jugent l'Allemagne et auquel M. de Jagow fait allusion, est précisément la caractéristique des mœurs politiques de l'Allemagne où l'on est toujours porté à apprécier de façon différente ce qui touche l'Allemagne et les nations étrangères. Le Courrier de Saint-Pétersbourg ne voiit pas des obstacles insurmontables à des relations de bon voisinage, mais encore fau-drait-il une reconnaissance réciproque des intérêts de chacun. A ce sujet le journal ' rappelle les conditions dans lesquelles le traité de commerce de 1904 fut conclu et il ! déclare en terminant que la grande Rus-! sie ne peut accepter le crédo de la politique extérieure de l'Allemagne « Deutsch-1 land iiber ailes. » La Gazette de la Bourse constate que l'approbation unanime du reichstag aux par^îe^ concernant le jnaintien des bonnes ^ itions avec la Russie constitue une - réj 3 aux articles belliqueux de la pres-; se nande. L'opinion en Russie qui n'est - pr -ntaminée par le chauvinisme et qui v sse toute politique agressive trouvera • 6 cette réponse l'écho de ses propres : ments. ncendie au théâtre impérial de Moscou c Un incendie a éclaté dans le magasin v te décors du Théâtre impérial de Moscou. c .es dégâts sont évalués à plusieurs oen- c aines de milliers de imibles. c Secousse sismique Une légère secousse sismique a été ressentie à Cronstadt samedi matin, à 6 heures et demie. La peste , . On annonce officiellement dans une lo- 1 îalité du district de Bakou que 15 person- c les sont tombées malades. Elles présen- \ eut les symptômes de la peste pulmonaire, rreize d'entre elles sont déjà décédées. ! ESPAGNE La grève des gens de mer < Les armateurs leur ayant adressé sommation de reprendre immédiatement leur ' service ou de quitter leur bord, les capitaines, les officiers-mécaniciens et les ma- 1 telots de Barcelone ont décidé de débarquer définitivement. Le roi va se rendre à Carlsbad Le ,roi partira le 20 ]&ai pour Carlsbad. Il sera accompagné par le duc de Suder-manie. La reine partira le même jour pour Carlsruhe. Guillaume II fabricant de faïences De Malmoe : Le prince royal de Suède et sa femme, accompagnés des autres membres de la famille nsgaie, ont visité cet après-midi à l'exposition de la Baltique la section des Cadinen où l'empereur Guillaume II expose les faïences et majo-liques qu'il fabrique sur son domaine seigneurial de Cadinen. TURQlMf Au parlement La chambre des députés a commencé à procéder à la nomination des bureaux chargés de la validation des mandats législatifs. Elle continuera dimanche. Lundi, la chambre se réunira sous la présidence de Riza Pacha, député d'Asion-Karahissar, président provisoire, pour procéder à l'élection du président et du bureau définitif. Le voyage de Talaat bey à Livadia Dans les mwlieux officiels russes de Con-stantinople, on déclare que l'impression produite à Livadia par la mission ottomane a été excellente. Talaat bey, chef de la mission, par sa simplicité, sa bienveillance et sa franchise, a gagné immédiatement toutes les sympathies. Dans ses courtes visites officielles réglées par le protocole, il a été impossible, ajoute-t-on, d'aborder à fond les grands problèmes politiques, mais des jalons ont été posés à Livadia, et lorsque les questions qu'ils concernent vieu-droivt esa discussion, la bonne impression produite par Tala.at bey facilitera certai-nemeat leur solution. Talaat bey s'est déclaré enchanté de sa mission et persuadé que les relations tur-co-russes entreront dans la voie d'un parfait accord. Officiers généraux mécontents Dans les milieux bien informés, on affirme que les officiers généraux mis à la retraite d'office par Enver Pacha, ministre de la guerre, vont présenter à la chambre des députés une pétition protestant contre la décision ministérielle, que rien, disent-ils, ne justifie, et demandant leur réintégration dans l'armée. GRECE La famille royale à Salonique Le roi, la reine, le prince Alexandre et la princesse Héilène, à leur arrivée à Salonique, ont été accueillis par de frénétiques acclamations. ROuay»AM£ Sauvagerie chauvine M. Vasoul-Maugra, vicaire de l'évêque roumano-greco-catholique de Grosswar-dein, et député à la chambre hongroise, qui était venu à Bucarest pour assister à une séance de l'Académie roumaine des sciences, dont il est membre, a été fortement maltraité par des étudiants. M. Maugra, qui a toujours prêché l'entente entre les Roumains et le gouvernement hongrois, a été assailli, à sa sortie de l'Académie, par des partisans de la ligue de culture roumaine et frappé à coups de canne. M. Maugra, qui est un vieillard caduc, a été soustrait avec peine à la fureur de ses assaillants. MONTENEGRO A la skoupchtina Un ukase du roi proroge la skoupchtina au 16 août. Le roi a reçu le président de la skoupchtina et l'a remercié de son œuvre patriotique.La skoupchtina a épuisé son ordre du jour. Elle n'a réservé que la loi relative à l'emprunt qu'elle examinera au cours d'une session extraordinaire. ALGERIE Mort de l'assassin du consul de Norvège I^evain, qui a assassiné le consul de Norvège et a tenté ensunite de se suicider en se tirant une balle de revolver dans la tête, est mort en prison des suites de ses blessures. MAROC Agression kabyle repoussée par les Espagnols La position de la Griffe du Lion, occupée il y a quelques jours par les troupes espagnoles, a été attaquée par des contingents Kabyles qui ont été repoussés sans difficulté. AFRÏOUE Au Congo allemand De Berlin : Un mémoire remis par l'Office des colonies à la commission du budget annonce la dissolution de 4 compagnies françaises concessionnaires au Congo qui possédaient un total de 4 millions d'hectares, à savoir : la Compagnie commerciale de colonisation du Congo français, la Compagnie française de l'Ouhamo et l'Anana, la Société de la Sangha Equa-toriale, la Société de la Mambere-Sangha. Ces compagnies reçoivent comme dédommagements sous certaines conditions, des on cessions qui seront au plus de 1/100° de d îurs anciennes possessions et qu'elles peu- ^ ent choisir elles-mêmes. Les négociations c ontinuent avec la Compagnie forestière c langha-Oubanghi et avec la Compagnie r e la N'Ko-Sangha. ^ PEROU Le nouveau président j On mande de Lima au Times : Le colo- ( tel Benavidès, chef de la révolution mili- < aire qui renversa le président Billin- i fhurst, a été élu président provisoire. Il a ] irêté serment vendredi après-midi. M. Muniz, ministre de la guerre, devient >résident du conseil. La nomination du colonel Oscar Bena-'ides à la présidence provisoire n'est pas icceptée par les autres candidats à la pré-iidence de la République qui refusent de •econnaître le nouveau gouvernement et >nt protesté devant le corps diplomatique. Une grande confusion règne. On craint lue le mécontement n'aille en augmentant. Le colonel Oscar Benavides est soutenu par l'armée. CHINE Exploit des Loups-Blancs Un télégramme annonce que les Loups Blancs ont pris et pillé Teinchow le 4 courant et fait de nombreuses victimes. Ils :>nt, paraît-il, également pillé Tsinan, mais ont été ensuite défaits par les troupes gouvernementales et ont subi de grandes pertes.Les émeuits lallanlw La question de l'Epire du Nord D'après une information de Corfou à la Correspondance politique de Vienne, le bruit court que les pourparlers entre la commission internationale de contrôle et les représentants du mouvement épinote ont déjà abouti à une entente de principe. Actuellement, on négocie au sujet des détails des concessions aux Epirotes. — D'autre part, une dépêche de Janina, donc de source grecque, dât que le bruit ayant couru que les. négociations de Cor-fou entre les représentants du gouvernement êpirote et la commission internationale de contrôle ne suivraient pas une marche favorable, le gouvernement autonome envisagerait une reprise possible des hostilités et pousserait activement les préparatifs militaires. Pour les réfugiés épirotes Un comité vient de se constituer à Janina sous la présidence de La femm« du gouverneur général de l'Epire en vue de secourir les réfugiés épirotes dont le nombre s'élève à 25,000. La reine de Grèce a donné 20,000 francs. Etats-Unis et Mm Les troupes d'Huerta à Mexico se seraient mutinées Selon les dépèches de la Vera Cruz au Daily Telegraph les troupes du général Hueirta à Mexico se seraient mutinées et auraient fusillé leurs officiers. Elles seraient ensuite parties en grande hâte rejoindre le général Zapata pour attaquer les avant-postes des fédéraux à trente kilomètres de la ville. On suppose que les troupes des mutins sont composées de ruraux ou d'irréguliers. Selon d'autres renseignements le danger que court le général Huerta d'être assassiné augmente chaque jour et bientôt l'a-njarchie sera maîtresse de la capitale. Tuxpan occupé par les insurgés Les insurgés ont occupé Tuxpan jeudi dernier. Les fédéraux avaient effectué une sortie mais, n'étant que 500 contre 2,000, ils oat été écrasés par les insurgés et se sont enfuis à travers les communes avoi-sinant la ville. Prise de Monclava par les insurgés Le général insurgé Nungia annonce qu'il a occupé Monclava. Tous les fédéraux se sont enfuis. Monclava est la dernière ville que les fédéraux ooeupaient sur la voie ferrée. Des munitions pour les insurgés On croit savoir que les Etats-Unis ont levé l'embargo sur les envois d'armes par la voie de Tampico. On dit même que les rebelles ont reçu un important envoi de matériel d'artillerie qu'ils s'apprêtent à transporter à Tampico. VWWWVVVVVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVX* Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. ^tVVWUWWWWWWWVWVVWW'vWWWVWVVWWVVVVWÏ FRANCE NOTES PARISIENNES Le langage des planches Dans tous les arts, dans tous les métiers, il y a un argot professionnel. L'argot du théâtre est, naturellement, un des plus pittoresques. Il n'a pas forgé beaucoup de mots, mais il a plaisamment donné à des mots existants d'autres acceptions ou adopté d'expressives images. Comme les langues régulières, ltorgot vieillit, ou, plutôt, se renouvelle. Il faut, de temps en temps, le soumettre à l'examen d'une philologie spéciale : c'est ce qu'a fait, d'une façon assez piquante; M. Hubert Génin, à qui rien de ce qui concerne les coulisses n'est étranger, car il a été non seulement bon comédien, mais excellent régisseur. Cette manière de revision du langage des planches a été tentée à diverses époques. Elle fut l'objet d'amusants petits dictionnaires, dus à Harel, sous la Restauration ; à Bernies de Maliigny, sous Louis-Philippe ; à Joachim Dufiot, sous le Second Empire. A la véirité, il reste bien peu de termes usités de ce temps-là. Ils font l'effet des mots archaïques rencontrés dans les vieux auteurs. Entre les frises et la rampe, aujourd'hui, on ne comprendrait plus guère ce que signifiaient, par exemple,/" perdre son bâton » pour manquer de verve, ou « il y a des bossus » pour désigner une salle mal isposée. D'autres expressions ont dis-aru pour des raisons matérielles. Ainsi isait-on, autrefois, « cracher sur les qui.n-uets » pour faire des efforts de voix. Les modifications de l'éclairage ne donnaient •lus aucun sens à cette métaphore. M. Hubert Génin est donc venu à point »our relever le vocabulaire actuel, qui est ort riche, et qui, d'ailleurs, est susceptible Le continuelles augmentations. Ce travail îst piquant présentement; il sera un jour m curieux document d'époque, d'autant )lus que M. Génin a pris la peine de don-1er, autant que possible, l'origine de ces ooutions familières. Il faut bien avouer, cependant, qu'on en est quelquefois ré-iuit à des hypothèses. Dans la. formation ie ces locutions, il y a une part de hasard. Doit-on tirer des inductions sur la malignité qui règne dans les coulisses de l'abondance des termes qui veulent dire recevoir un mauvais accueil dju public? Il y en a une quantité, avec des nuances, d'ailleurs. « Se faire cueillir » est moins grave que de « prendre une goutte », ce qui n'est rien à côté de « payer une tasse ». Etre « emboîté » peut être accidentel, ainsi que « remporter une tape » ; être « cher » comporte un jugement définitif. L'image est manifeste dans « aller à la pêche » pour attendre du souffleur les répliques, ou dans « étouffer », qui se dit de l'acteur coupant les effets de son partenaire. Elle apparaît moins claire, au premier abord, dans des expressions comme « une tête à l'huile », qui s'applique à un figurant amateur, ne se faisant pas payer. Il paraît que c'est un souvenir du temps où les vieux professionnels s'amusaient à faire croire aux débutants qu'ils devaient se grimer à l'huile. L'image est un peu lente à se dégager aussi pour l'expression usuelle « en fromage ». Dans le cabinet d'un directeur, vous entendriez des artistes réclamer très sérieusement le « fromage ». Le « fromage », c'est l'espace laissé en blanc au milieu de l'affiche, toujours sur papier de couleur, pour inscrire un nom en vedette... Le(langage des planches a d'ingénieux, mais' d'aventuieux rapprochements. Où y aurait-il de l'imagination, si ce n'est au théâtre* Paul Ginisty. ANGLETERRE (Cerrcsponaance particulière de z'Evioilf Belo*) Londres, 15 mai. Le temps Subitement, du jour au lendemain, nous sommes entrés dans l'été ; il en est tou jours sous le climat britaûfliique, qui ne comporte réellement que deux saisons, une mauvaise et une assez boone ; une pen dant laquelle on fait du feu et qui dure huit mois ; l'autre, pendant laquelle on se dispense de feu et qui dure quatre mois. Selon toute appairence, mous allons pouvoir nous passer de feu pendant quatre mois. La question du « home rule » A peine est-on revenu des vacances de Pâques, que l'on songe déjà à celles de la Pentecôte. Les parlementaires anglais sont comme des écoliers ; ils sont avides de vacances, et il y en aurait, dans le nombre, qui, comme les enfants, rayent chaque matin un jour du calendrier, que je n'en serais pas surpris. Le maître d'école — pardon ! le premier ministre leur a annoncé hier que les vacances de la Pentecôte commenceront le 27 mai et que la chambre se réunirait de nouveau le 9 juin. Et quand les représentants du pays s'en iront a-u tord de la mer pour jouir du beau temps pendant une dizaine de jours, le home rule bill aura été adopté en troisième lecture par la chambre des communes ; après quoi, dans le délai voulu, il recevra la sanction royale. Il eût été à désirer que, avec cette sanction royale, on en finît une bonne fois avec cette question d'Irlande ; mais ce serait) trop de bonheur. Ainsi que je l'ai indiqué déjà, le home rule bill sera voté tel quel, pour la très suffisante raison que l'opposition et le gouvernement n'ont pu se mettre d'accord sur les modifications à y apporter pour satisfaire les Ulstériens. On sait que l'opposition, qui déclare que le home rule sera un régime infiniment mauvais et bien inférieur au régime actuel de l'union des trois royaumes, ne veut pas donner son concours à des modifications au projet de loi, parce que, en le modifiant, elle en reconnaîtrait le principe indirectement ; or, elle ne veut, sur oe point, aucune paxt de responsabilité.C'est alors que, mairdi dernier, M. As-quith a annoncé que le home rule bill serait voté tel quel et, qu'après cela, il proposerait à la chambre des communes un projet de loi modifiant le home rule act pour donner satisfaction aux Ulsténiens. I) espère avoir, pour ce second projet de loi, le concours de l'opposition ; mais que celle ci lui donne son concours ou non. il présentera son projet modificatif et lt fera voter, et il espère que les deux projets de home rule et de l'amendement seront votés définitivement en même temps ou à peu près. L'opposition a voulu savoir sur quelles bases serait élaborée la loi d'amendement, et M. Lloyd George a dit qu'on le savait, M. Asquith l'ayant dit déjà. Cela signifie, sans doute, que le second projet de loi prononcera l'exclusion de l'Ulster pendant six ans, pendant lesquels sera établi un régime fédéral dans le Royaume-Uni. Si c'est cela, l'opposition refusera de sanctionner un projet que les Ulstérien'-ont déjà repoussé. Quant à M. Redmond, il a déjà fait des réserves et annoncé que si un projet modificatif est déposé sans que soiit intervenu un accoid préalable, il reprendra sa liberté d'action. Autrement dit, l'opposition ne donnera pas son assentiment aux projets actuels de M. Asquith; et M. Redmond refuse d'accepter un projet que n'aurait pas précédé un accord. Comment sortir de là ? Il n'y a pas d is-sufi si le gouvernement ne tait pas quel- 0Se année. — 3^3"°

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Cet article est une édition du titre L'étoile belge appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1850 au 1940.

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