L'étoile belge

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s.n. 1914, 07 Mars. L'étoile belge. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2z12n50t1m/
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L'ÉTOILE BELGE Samedi 7 mars 1014 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Se an : l'J fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. ».&® POUR LA PROVINCE : tn an : la fr.; 6 mois; fr. 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. En province n su/fît de remettre le prue de Vabonnemen t au flicttw Edition G Baromètre du 7 mars 5 heures Tempér. moy»* ^ aorm'-». le 6 i Maximum de la ^^TTqir R/r^S^ veille '>/! Minimum delà hWjJÎP^C nuit. t"- Barom^t. !e 6, à 8 h., 748"™'.' Qu-.uuité dVau // de8à8h'8s, prîes24h. O-*-'1 Observations [fù \ \ ^\\ de midi Température, 3o| \ I 12<^ Baromètre, I sl?\Q I "4S 1 Humidité(10.)= \\^, Vfc /£/ £?// anni. absoi.,. ~ Vent clominsn \\c>? \ôv $J - S SV Dr-clin. maifn. \v'^' 12'f-*'. Ephèniêrides -<S^/7 pot'-'»' •'<' • >!,r,r: Soleil: Lune: lever. Ph.16 J&r lover. ltli. - toucher. 1711.3» coucher. i h, Prévisions rte l'Observatoire : \ent- S.-W. assez fort; pluie. Service des malles Ostemle-Donvres Etat de la «mer, le 7, à 4 heures : agitée France. Angleterre. Allemagne et t of ] par trimestre tous paya île I'. nlon posiale. I 8 ,r- \ pavablé .i';ivnie» «S AAniimnA Sn H„M1M ANNONCES : 45 c">" la ligne; minimum 4 lignes, fr. l.Gft. Hollanue, 7 fr. — Urund-Lmché, 6 fr. J mandat-ouste «l» IjSOSilTBBS 18 SlUmBrO L«s annonre, rem ses avant 2 heures à l'Office Je Publicité, ■ihihwiw 3fa, rue Neuve, paraissent le soir même. :étœ?,.AJN"ŒE:R. ~ ■ V J i i "M i ■ i i w Hrianâ et les radicaux Le récent vote par lequel la chambre fran^Hise exprima, à une majorité con snierable, sa confiance dans le cabine Doiiinurgue, parait, avoir produit ur gland effet sur M. Briand. Celui-c; comptait sur la victoire, ou tout ai moins il espérait que les forces de l'opposition contrebalanceraient celles du ministère. Sa déception a dû être considérable. La grande masse du parti républicain est restée du côté do gouvernement. Avec MM. Briand et Bar-thou n ont voté, en dehors des droites et des républicains conservateurs qui ont combattu tous les gouvernements républicains depuis quinze ans, qu'une Donne soixantaine de députés pouvant Être rangés dans les groupes de gauche. Cela a fait réfléchir M. Briand.' Il n'es! pas comme M. Barthou. qui est prêt à gouverner avec les conservateurs et mfme au profit des conservateurs s'il parvient à grouper une majorité favorable h celte politique. M, Barthou a déjfi pratiqué jadis cette politique. lors-«ju il détenait le portefeuille de l'intérieur dans le cabinet Méline. 11 présida aux élections et s'efforça, par tous les moyens dont il disposait, de faire élire une majorité de droite. M. Briand, lui. n'a jamais voulu s'appuyer sur la droite. Président du conseil, il donna sa démission sans avoir subi d'échec parlementaire, parce que, dans un scrutin au sujet duquel il avait, posé la question de confiance et où il avait obtenu la majorité numérique, i! n'avait pas réuni la majorité des voix républicaines. Récemment encore, dans son discours-manifeste du Havre, M. Briand a. proclamé hautement qu'il n'entendait marcher qu'avec les républicains. Alors déjà, les modérés lui ont doucement reproché ses scrupules. Un des plus importants d'entre eux, qui est le correspondant de la Gazelle de Lmtsanne, se plaignait le lenflenjain qu'il insistât ror> sur le fait qu'il ne veut rien avo>r. de commun avec les partis de réaction 31 ajoutait : De deux choses l'une, c'est vrai ou ce n est pas vrai : si ce n'est, pas vrai, n'es: au moins inutile à dire, et si c'est.vrai, ta position électorale des amis de M Briand n'est vraiment pas très reluisante' Je suppose qu'au Havre ils se risquent à présenter un candidat qui ait à la fois un concurrent modéré et un concurrent •radical unifié ; ce candidat, fût-il député sortant et millionnaire à l'excès, n'exiet ra pas. Ces messieurs escomptent don un peu partout, le désintéressement d< anciens adversaires modérés qu'ils oi combattais avec tant d'injustice passioi née. Ils savent que ces anciens advarsa res, en considération de l'enjeu de la b: taille, s'occupent à ramasser les pelurf d orange sur leur chemin. Il est inuti et il serait maladroit de les remercie! Mais sans aller jusqu'à les remercie: même pour se « désolidariser » il y a 1 « manière ». Il me semble que celle de !V Briand laisse à désirer. Il se dit que c'ei de la « tactique ». Mais si elle est con prise par tout le monde, elle ne sert plu à rien. Et si elle n'est pas comprise pa tout le monde, elle risque de. ne pas l'êtr pair "n certain nombre de ceux dont 1 concours électoral est indispensable au , candidats de la Fédération des gauche; Le correspondant du journal suiss avoue ainsi que les candidats de la fédé ration des gauches ne peuvent triom pher qu'avec l'appui des républicain, conservateurs et des réactionnaires. M. Barihou en prend aisément soi parti. Mais M. Briand n'cnVisage pa: avec la même sérénité une victoire obte nue dans ces conditions, qui le ferait b prisonnier de la droite et l'isolerait défi nitivement du gros du parti républicair réformateur. M. Briand voudrait au contraire Sf rapprocher des radicaux. C'3st le seh; de la déclaration qu'il avait faite mer credi dans les couloirs, devant ur groupe de députés. Cette déclaration e naturellement provoqué une très vive émotion, parmi les radicaux et plus j encore parmi les modérés. Les premier; se félicitaient de voir M. Briand tentei un rapprochement et les seconds redoutaient de se voir abandonner par celui qui leur sert de garant et de caution devant le pays républicain. Ces derniers l'ont adjuré d'expliquer ses paroles et de proclamer qu'il est toujours d'accord avec la fédération des gauches. M. Briand leur a donné cette satisfaction, mais en confirmant pour le'fe<«e son désir d'entente avec les. radicaux. | Les journaux républicains modérés demeurent inquiets. Le Temps conjure ce matin M. Briand de préciser et- de compléter.sa rectification et le met en garde contre la politique de couloirs et contre la tentation d'entrer clans un ministère dont feraient partie MM. Cail-laux et Clemenceau. Cela indique assez les craintes du Temps et de ses amis. NOS DEPECHES FRANCE A LA CHAMBRE L'affaire de la Sud-Atlantique La Chambre a discuté vendredi aprè midi une interpellation au sujet de l'e; ploitation de la ligne de la Compagrn Sud-Atlantique. Plusieurs orateurs reprochent au goi veniement d'avoir transformé le contre de la compagnie sans prendre l'avis d parlement. D ajutres félicitent les gouve: iiaments de MM. Barthou et Doumergue cl s'être efforcés de sauvegarder les intérêt français dans l'Atlantique, intérêts viv< ment concurrencés par les étrangers. M. Ajam., sous-secrétaire d'Etat à 1 marine marchande, expose comment, pou permettre la continuation du service e afin de sauvegarder l'intérêt national, so prédécesseur ainsi que M. Caillau.x et lu ont accepté que la Compagnie Transat îantique devînt la gérante de l'affaire cl la Sud-Atlantique. Le parlement n'en i pas été saisi parce qu'il n'y avait pas d modification essentielle de la premièr convention. Plusieurs orateurs déclarent que les ex plications de M. Ajam leur dorment salis fartion, et M. De Monzie se félicite de l'ap probation unaiime que la chambre mani feste à l'action gouvernementale. Puis M. Sernbat, socialiste, s'élève con tre le système des subventions et demanrii au ministre de trouver en faveur des com pagnies utve forme plus moderne. La discussion générale est close. L'ordn du Jour de confiance est adopté à main: ievées. La séance est levée. Séance lundi après midi. Le présic ugure Le président de iblique et Mm< Poincaré,-ont enau, èndredi après-midi l'Exposition de re' sculpture e> arts précieux organi .r l'Automobile-Cluib de France. M. caré s'est, longuement. arrêté devar oupe de bronze Le Calvaire, sculpté 1. ,fosé Dupor et acheté par le Musé 1 de Bruxelles. Le Calvaire représen vieux chevaux déportés sur le conti ur la boucherie.L'escioc des iriventt Un mi l'escroqueries Au mois d'avril 191 mdait, à Paris une maison qui se ch t de mettre en valeur les brevets d' ion. Cette affaire rayonnait en F*r en Allemagne, en Autriche, ên Angl en Italie, er. Suisse et dans les Pa; Le directeur, Ferdinand Klostermai i Cologne, offrait aux inventeurs c r des sociétés d'études pour examine ileur de leurs brevets et des groL ts financiers chargés de les expiée ur demandait de verser des provisiO devaient être remboursées en cas c *ès. De nombreux inventeurs se ent prendre. Beaucoup versèrent mmes atteignant même -100,000 l Au bout de quelque temps, Klosterman disparaissai laissant la direction de la maison à s maîtresse, Mlle Beckerer, née à Adelshein Bientôt devant les réclamations des invei „ ^ ne voyaient pas de solution à leui s- affaires, elle quittait Paris à son tour, la.i: x- sant la direction rie la maison à *r!o!nl; :f: Hollenger, né à Bâle, à qui elle adjoig» j le nommé Beaumannç né à. Zwietha , iSaxe), chargé de le contrôler. A la suit 't ' de nombreuses plaintes, la police vier. u d arrêter Beaumar/o et Hellenger et de pe: r- quisitionner au, siège. Des mandats d'aï le restation ont été lajicés contre Klosteima. -s et- Mlle Beckerer, qui se trouvent er,' Suiss< -- I/es escroqueries atteignent un million. a, L'enlèvement du petit Harcld Le tribunal de Romorantin jugeait ver dredi l'Américain Earle et miss Hermann accusés d'avoir enlevé le petit Harold, fil . i de Earle et dont, par suite du divorce d ■ | celui-ci, la garde avait été confiée à 1; e mere. ^ Sur la demande de l'avocat, le tribuna B renvoie la suite des plaidoiries à samedi Tragique éboulsment De Saint-Etienne : Un éboulement. s'es ' produit dans la mine de la Massardièn ] près de Ïarre-Noire. Deux hommes ont éti .pris sous les décombres. L'un d'eux a ét< dégagé à temps.. L'autre avait cessé de vi ' vre quand on l'a retiré à 3 heures du ma D tin. ALLEMAGNE a Allemagne et Russie. La « Gazette de Colonne » insiste Le Temps publie la dépêche suivante di Berlin : En réponse au démenti du rn.iinis tere des finances de Russie, la Gazette di Cologne publie la note suivante • « I a dé claration faite par le ministère des finan Î ces de Russie est. équivoque. Nous n'avons pas lancé d informations concerna.nl t das préparatifs militaires russes à la fron- - t.ière allemande. La lettre de notre carre'- - pondant de Saint-Pétersbourg exposait la s situation intérieure de la Russie au lende t main de la crise ministérielle qui" a provoqué uns assez vive sensation à l'étran- : gor. &i le ministre des finances de Russie ■ veut persuader au monde que cette lettre n«j présente pas exactement la situation en Russie, il faudra qu'il consente à la réfuter dans le détail. Le télégramme de l'Agence de Saint-Pétersbourg =ne sa.u-rait avoir oe résultat. » j Le Temps ajoute : « Cette nouvelle at-' taque de la Gazette de Colonne suffirait à prouver que la rédaction du journal officieux n'a reçu du ministère des affaires étrangères de Berlin, à la soiite de la publication de l'article de son correspondant de Saint-Pétersbourg aucune marque de désapprobation. » Au parlement d'Alsace-Lorraine La deuxième chambre a voté par 25 voix contre 13 les fonds mis à la disposition du statthalter, à savoir 100,000 mark. M. Hackspill et l'abbé wetterlé, députés j du centre, se sont abstenus, M. Drumm pose la question de savoir le secrétaire d'Etat est informé que des d putés sont surveillés à la gare par la p lice, à l'arrivée et au départ. M. Kronau, directeur, répond que les a' • orités n'ont, pas connaissance de ce fai Au cours de la discussion, M. Kronau toutefois déclaré que la police de la ga: -'tait chargée de signaler chaque jour u e ertain nombre de voyageurs pour ten c i°n ?i^en^'Dn en éveil et que tous les exci ' le zèle qui pourraient se commettre seroi a eprimés. rit n. L ordre de cabinet de 1820 " i °ioooait que le fameux ordre de cabi-n. a de li>U). qui permit au conseil de guerre c e, Strasbourg d acquitter le colonel von Rou 'c , r'r,a donné lieu à des négociations enti , ,a Prusse et les Etats du sud, pour arr • ver a une législation uniforme sur la r. ■> quisition de la troupe par l'autorité adm la nistrative. Dans tous les Etats confédéié J. I intervention de la troupe peut se produii st quaiïd les autorités civiles ne sont pas e n- etaf faire les réquisitions. Mais l'oTdi js p? cabinet prévoit en outre, pour la Prussi Jr intervention: des militaires quand les ai tontes civiles hésitent trop longtemps faire les réquisitions. C'est sur ce demie pomt. que portent les négociations. Le ix Etais du sud ne veulent pas de cette stip.t s. lation. qui laisse aux autorités militaire une latitude trop grande et pouvant dotf ner j.eu aux plus graves abus de pouvoir -- la. Prusse, de son côté, ne veut pas cède 1- sur ce point. Les gouvernements intéressé s recherchent actuellement un moyen term permettant un accord. n Vol de 250.000 mark de bijoux à Berlii 5 Des voleurs ont pénétré, la nuit dernière .. chez un grand bijoutier de Berlin et or g emporté pour 250,000 mark de bijoux. i- L'Allemagne et le Sacré-Collège n La mort du cardinal Ko.pp permet d'é tayer par un exemple probant la récent q affirmation de M. von Miihlberg, mmistr d" Prusse au Vatican, que les catholique 6 allemands sont Insuffisamment rep-résen '- tés au Sacré-Collège. En réalité, ils ne son i plus représentés à 1 heure actuelle, puis a que le seul cardinal allemand est mort Il est vrai crue Mgr Hartmann, le nouve archevêque de Cologne, doit recevoir le s pourpre au prochain Consistoire, maii S plusieurs mois peuvent encore passer d'ic j. là et le futur titulaire du siège de B restai devra attendre plus longtemps encore " avant, d'être nommé au Sacré-Collège, i II n'est pas sans intérêt de rappeler que i la Bavière, pays essentiellement catholi _ qu.e et qui possède deux archevêques, ne brigue pas pour eux la pourpre, car 1s - hiérarchie administrative n'a pas prévu U 3 place que devait occuper le cardinal à ls eutir royale. Un train blindé » ' la vallée de la Bruche, depuis Strasbourg j usqu'à la frontière française * viennent, d'avoir lieu des manœuvres aux - quelles assistaient, toutes les troupes sta ? fionnées dans la région. -. A cette occasion, les autorités militaires ont mis en service un train blindé com posé d'une locomotive et de six trucs. Le t locomotive portait une cuirassé en forte i tôle affectant la forme d'un trapézoèdre percé d'ouvertures pour explorer le ter-r rain. Les trucs portaient des tôles protec-■ trices pour les freins et les coussinets. Les parois intérieures étaient doublées de sacs remplis de saible et le tout ressemblait aux s trains mis en service par les Anglais pendant la campagne contre les Boers. Le personnel du train blindé avait été spécialement convoqué pour cet exercice. Les hommes étaient vêtus du nouvel uniforme de campagne. Une carrière de légionnaire 1 Devant le conseil de guerx-e de Metz a ; comparu un nommé Brosius, dont l'exis-tence fut un véritable roman. Issu d'une ' excellente famille des environs d'Aix-la-, Chapelle, Brosius fit de bonnes études, . mais subitement, pris de l'amour des aventures, il quitta Bonn et alla s'engager à | Nancy pour la légion étrangère. Il y servit de 1899 à 1904, puis revint en Allemagne et fut incorporé dans un régiment de Metz. Il y resta quinze jours à peine et, retournant à Nancv, s'engagea, pour la seconde fois à la légion. Il fit campagne au Maroc, fut l'objet d'une citation à l'ordre du jour de son régiment et soudain, sans rime ni raison, déserta devant l'enn mi. Cette faute lui valut cinq ans de prison. Il accomplit la moitié de sa peine et fut l'objet d'une mesure de grâce. Libéré en décembre dernier, il vint se constituer uri-sonnier à Metz. Le conseil de guerre lui a infligé un au cle prison. « Je crois bien que l'an prochain je serai de nouveau dans la légion », dit le condamné au moment où il fut emmené. Les surprises de la baguette divinatoire L'administration des chemins de fer d'Alsace-Lorraine ayant besoin d'eau pour la nouvelle gare de Hargarten, chargea l'ingénieur Schermuly, un spécialiste de Ja baguette d.e coudrier, de rechercher si le terrain renfermait des sources ou des courants souterrains. L'ingénieur, qui est originaire du centre de l'Allemagne, établit non seulement la présence d'un fort courant d'ea.u souterrain, mais aussi celle d'un câble télégraphique se servant d'un courant alternatif. Cette dernière assertion, dont l'exactitude fut établie, présente un grand intérêt au point de vue militaire.La carrière d'un cardinal L'Eglise catholique d'Allemagne a perdu avec le cardinal prince-évêque docteur von Kopp, de Breslau, le plus haut et le plus influent de ses dignitaires. Issu d'ur.'e famille de pauvres cultivateurs, Kopp arriva tôt aux honneurs. Doué d'un grand talent diplomatique, il était évêoue de Ful-da quand Bismarck le chargea de négocier l'armistice du « Kulturkampf », ouis°la liquidation de ce conflit oui faillit faire choir le chancelier de fer. Son intervention lui valut en 1887 le poste de prirree-évêque de Breslau. En 1893. il obtint la pourpre cardinalice et devint membre de la chambm des seigneurs de Prusse. II y a six ans, i! obtint l'ordre de l' Aigle Noir, oui comporte la noblesse héréditaire. Ces temps derniers, il se trouva mêlé au grave conflit politique qui divise actuellement les catholiques allemands. II s'était déclaré pour les intransigeants dits de la direction de Berlin contre les opportunistes de la direction de Cologne et se trouva ainsi en opposition avec le centre catholique lui-même. Il y a dentistes et dentistes L'Ktoile bel'je a signalé récemment le procès intenté par les médecins-dentistes si aux mécaniciens-dentistes de Strasbo -■ pour leur faire défense d'employer le . j- lificatif de dentiste. Les demandeurs sent eiue le public est induit en erreur i le mot de dentiste et que tes médecins-t. tistes se trouvent ainsi lésés dans le ur: a térêts. •e Les défendeurs répondent que le mo n dentiste était employé en Alsace-Lorr ir déjà au temps où il n'y avait pas de ■ - decins-dentistes et que les médecins-, it listes ont une dénomination offic (Zahnartzt) à laquelle .ils n'ont qu'é tenir. La chambre civile, saisie de ce confl: ?t tranché en faveur des mécaniciehs-clej e tes. Mais comme les demandeurs ava t- fixé à 12.500 francs la valeur de leur e vendication, l'affaire va encore occupe i- cour suprême de Leipzig. Le drame militaire de Neisse 5| Les circonstances bizarres du drami c Neisse et le silence obstiné sardé par n autorités militaires ont amené la B e lauer Zeitùng à envoyer sur placé un dacteur chargé de tirer l'affaire au cl i. Les deux ordonnances, un cavalie] à un fantassin, avaient d'excellentes n 1 au corps, et c'est pour ce motif qu'ils ] s sèrent récemment, au service du gé» - Boë'ss. Or, chez le général se trouvait s femme de chambre qui signalait les m i- dres fautes des deux soldats, et ce . ; semble lui avoir procuré de temps en tel r des profits. La semaine passée, à la s s d'une « soirée de bière » (BierabencP off e par le général aux autorités de la ga son, les ordonnances curent à. nettoye; pièce oui seivit aux agapes. La femme chambre trouva que ia besogne avait _ mal faite. Elle signala le fait au gén< t qui.alors retira aux soldats les pourbo reçus et les remit à la fille. Les ordonn ces s'enivrèrent cle dépit et le soir ils passèrent l'heure de la rentrée. La femme de chambre signala enc s une fois le fait et le général donna à ^ ordonnances l'ordre de se présenter c I lui à 5 heures du matin. Ils ne se révei _ rent pas en temps utile et alors le gént ^ et la femme de chambre se rendirent â mansarde où couchaient les deux ord nances. Le général Boiirs était armé d'i j cravache et la servante d'Un vase pl L d'eau qu'elle jeta sul- les dormeurs. Ceu: se levèrent, frappèrent le général et : J acolyte en jupons, puis ils se sauvère ; Une heure plus tard, on .trouvait leurs davres mutilés sur la voie fetrrée. ITALIE Les affaires de Libye et la chambre La chambre a discuté les articles du p jet de dépenses pour la Libye. Sur la p position de M. Giolitti, président du c seil, 1a chambre a repoussé à l'appel minai par 239 voix contre 41 et 2 abst fions l'ordre du jour propojé par M. De lice et plusieui's s</ciu'ustes invitant le g vernement à déposer un projét pour la" mination d'une commission d'enquête : les dépenses concernant- les seivices d' provisionnements et les services access res de Libye. La conférence de phytopathologie La conférence internationale de phy pathologie a terminé ses travaux par signature d'un acte définitif comport; une convention internationale aux terri de laquelle les Etats contractants s'en gent à prendre les mesures administre ves et législatives qu'ils jugeront utiles vue de prévenir et de combattre les n ladies des plantes, et notamment d'or; niser ur,' service de surveillance effice dans ce but. L'Institut international d'à» culture est reconnu comme centre offic d'études pour toutes les questions qui rattachent à la convention. L'accord ce cllj a été rédigé avec le plus grand so afin de ne pas entraver le mouvement co merciàl et de coicilier les exigences l'hygiène avec celle des échanges. AUTRICHE-HONGRIE Projet d'important emprunt On mande de Vienne au Temps : Le : rant du ministère des finances, baron E gel, a déposé une demande d'autorisa.ti d'emprunt de 374:520.000 couronnes do 30 millions pour tes chemins de fer, 2 millions pour les frais de la dernière m bilisation et 52 millions pour les dépens militaires eoctraordinaiires. Procès d'espionnage L'ancien porte-enseigne Johan Reich été condamné à Vienne à trois ans de i ciusion. TURQUIE Au conseil de la dette ottomane Le président du conseil de la dette ott. ma,ne a envoyé un télégramme au syno cat de détenteurs étrangers des oblig fions turques signalant que les Etats bs kaniques. sans attendre la décision de. commission financière, ont entrepris eu mêmes la perception des revenus adin nistrés par le conseil de'la dette et. rel vant le préjudice causé aux droits des d tenteurs étrangers. Un télégreimme) dans le même sens a éi adressé au président de la commission 1 nancière internationale à Paris. GRECE L'opinion et la question d'Epire La presse d'Athènes anprouve en gér/. rai le langage tenu par M. Venizelos, qi a déclaré à la chambre que la Grèce, cot soiente de ses devoirs et de ses obligatior en-vers la famille européenne, devait re: pecter la signature donnée à Londres. L'opposition essaie de démontrer que fr Venizelos aurait pu atténuer le* conce: sions territoriales en Epire en occupai notamment Valona, sans crainte d'une il tervention étrangère! Grèce et Turquie Répondant à une interpellation concei nant la reprjse, dans certaines localité turques, du boycottage antigrec, M. Stiei déclare à la chambre que M. Panas a pre testé auprès de la Porte. M. Streit.a ajouté: «J'espère que 1 gouvernement ottoman, dans le désir d> consolider nos bonnes relations, fera tou ce qui dépendra de lui pour lénrimer 1 mouvement de boycottage s'il venait à écla ROUMANIE Ouverture du parlement Discours du trône Le roi a ouvert la session du parlemer.' au milieu des acclamations. Il a lu sor message dans lequel il déclare que les évé urg, nements des temps derniers ont démo jua- universellement l'importance de la si d:- t.on internationale ele la Roumanie, par suis heureux, a-t-il continué, de const lien de nouveau les excellentes relations i in- royaume avec tous les autres Etats. Roumanie n'hésiterait pas à mainteni t de à assurer la paix à laquelle elle a co: line bué si puissamment et qui lui a vaii nié confiance unanime des nations. Grâe ien^ cette confiance, elle est en mesure d'à telle dans cette partie de l'Europe une aG . se bienfaisante de pacification. L'armée a cru son prestige et a mérité notre re t, a naissance. Sa mission nécessite une i itis- .elle améliorati.orï qi>,4 vous accorde ier.t j'en suis certain, car le sort du pays re- intimement lié à sa puissance milite r la Les lois budgétaires, malgré les augn tations nécessaires et les crédits, n'ait ront pas foire florissant équilibre fil cier. )ï -de MAROC les res- La peste à Larrache ré- Le Journal des Débats reproduit une air. pêehe de Tanger signalant à Larrache et cas de^peste, qui aurait été suivi de d< )tes en moins de deux heures. ->a<s- La dépêche ajouté qu'il y aurait quelc îral cas suspects et que la commission d'hygj une espagnole délibôie sur les mesures à p lin- dre. ■ôle AFRSQUS îi'te A la frontière éthiopienne îrt.e Suivant des nouvelles reçues à Lond rm- les^ petits postes anglais sur la front; ia d'Ethiopie ont été ces temps d.ernieife de éprouvés par des rencontres avec les tri ^te éthiopiennes sur lesquelles le gouveu :ral ment du successeur Je Menelick n'a pai ires contrôle et r/e peut exercer d'autorité, s**' cite de nombreux faits d'armes héroïq de" d'officiers anglais aux prises avec les Al sims. lll ETATS-UN3S hez Le privilège des Etats-Unis à Pana: La commission du commerce de la chf bre .des représentants s'est prononcée ] *a 17 voix contre 4 en faveur du projet at geajit l'exemption pour lès caboteurs d* .e marine américain^ rKo-:. droits de péî d-ans lë canal de Panama. •op. De l'église à la prison ' Le nommé Joseph Albers, qui se trouv au nombre des ouvriers industriels ' ont envahi une égj.i^e le 5 mars pour procurer u.n abri, a été condamné v dredi, à New-York, à 30 jours de pri « i C'est le .premier jugement prononcé dr cette affaire. Le tribunal a>ura à juger p! r0" de 200 ajccusés. , ro- lo- MEXIQUE ?iï- Pour sauver son fils >fe- télégramme d'EJ Paso annonce le général Terrazas'est"rendu chez Te c< ; " sul américain de Chihuahua actuelLeim ' ■ à El Paso pour le prier de sauver son •jr qui est fait prisonnier par les insurgés, consul, profondément ému, lui a répon qu'il -lui était impossible d'intervenir. Le général, qui est âgé de 80 ans, a primé le désir de se rendre lui-même to- Chihuahua, disant qu'il préférait se fa la tuer par le général Villa plutôt que de la Lr.t ser .celui-ci tuer, son fils. ies Le général passait pour l'homme le p. ?a- riche du Mexique. Isa fortune avait 1 ^ti- évaJuée*à 40 millions de dollars avant q en l'ordre de confiscation' fût lancé contre s ia- propriétés. lce Huerta renoncerait à la présidence ri- Le Lruit court de nouveau que le géné; iel Huerta renoncera bientôt à la. présider se j et prendra le commandement de Tarn: 'n- du nord. Il sera carvdida-t aux élections m, | juillet. de Bruit de défaite des Constitutionnalist On mande de Mexico au Temps : E informatioais de Torreon annoncent q les forces conistitutionnalistes auraie été complètement défaites dans une gra de bataille livrée jeudi. Les constitutio nalist.es a.uraient laissé 400 morts sur n_ terrain. )n BRESIL ^ L'insurrection à Geara. — L'état de siée o- Le gouvernement est résolu à ne pas pe es fnettre que les forces rebelles attaerue. Fortalaza, capitale de l'Etat de Ceara. La conséquence-de cette mesure seiia q des hostilités entre les forces rebelles et ci a les du gouvernement dans cet Etat devro cesser^ jusqu'à ce qu'on ait réussi par voie légale à résoudre le conflit. Cette mesure a produit une excellen impression*, sur l'opinion publique. Elle rassuré les nationaux brésiliens et 1 étrangers, résidant, dans l'Etat de Cear 0- La situation politique dans l'Etat de R 1- menaçait dernièrement de nrendre un c 1- ractère révolutionnaire. C'est en raison c I- cet état troublé que la réunion, tenue a a Club militaire, a donné lieu à une certair S: manifestation hostile dans laquelle se tto i- vaient compromis quelques militaires r 3- traités. -- Afin de rassurer les classes conservatr ces et pour éviter des événemnts plus gr; ■é ves, le gouvernement a décidé de décrété i- l'état de siège jusqu'à la fin du mois c , mars, en faisant arrêter les principau agitateurs, mais il a déclaré en mêrr temps qu'il agirait avec la plus grande ti lérance et qu'il se bornerait à prendre le mesures indispensables au maintien d s l'ordre public. :j Les forces de terre et de mer se tier nent prêtes à exécuter avec une parfait ^ obéissance les ordres du gouvernement. AUSTRALÏE Fin de la nrève des bouchers t De Sydney : La grève de la toucheri i- est terminée. Les garçons bouchers reprer nent le travail aux anciens prix. La ques t;on d'une augmentation de salài'J' es soumise à l'étude de 1a commission des sa . Iaires. Les heures sont réduites à 19 1/2 pa 5 semaine. Aucun des grévistes r.e sera l'ob t jet de représailles. Tous s'engagent à sou . mettre leurs réclamations à' la commissioi sans recourir à une grève. ; JAPON t Dans le ministère M. Ooka, président de la chambre des re présentants, a été nommé ministre'de l'in struction publique en remplacement de M Okuda Yoshindo, qui succède au baror Matsnda comme minùrtre de la justice. 1 wvwvvvvvw-vvvawvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. % Les ÉVËDBUtS WI8Û18S lt^ Le voyage du prince de Wied La Opinions italiennes * et tri A. propos du départ du prince de \\ la pour l'Albanie, le Rvslo del Carlino 2 ^ Home écrit : Nous devons espérer que b r o i ) Que le prince aura assumé définitiverr ion sa. nouvelle charge, il saura manife: ac. mieux qu'il ne le fit jusqu'à présent on dessein de tenir compte des liens de s; ou pathie qui unissent fa nation italienne ç le peuple albanais. Les traditions du pc esj ne s'effacent pas si facilement et peut-i ire. Quand le prince aura vu sur' place ci en. ment sont les choses, comprendra-t-il ;re. aussi que la voie suivie jusqu'alors an- P35 été /a meilleure et la plus avantage aux intérêts du nouvel Etat.. En attend nous devons nous résigner à subir l'éc de ces faits que Trieste donne sous les a pices dfun lieu ten a at gouverneur ilti (jé. phobe. ur, Le Giorriale d'Italia dit que la Consi cès s'est contentée du maigre réconfort que prince s'est rendu à Rome avant d aile ies Vienne et ne s'est pas aperçue que l'e îne barquement à Trieste et l'arrivée à 1 en- razzo sur un navire autrichien a;vaient i bien autre impoitance. Opinion serbe L'officieuse Samovprava de Belgra es, dans un article de fond, énumère à r ire casion de l'arrivée du prince de Wiec rès Durazz-o les nombreuses difficultés que >us nouveau souverain aura à sunnonter. M le journal ajoute qu'avec une ferme de lonté, de la persévérance et du travail ti On peut être vaincu. Il rappelle comme exf Les pie le roi Charles qui releva la Rouma ys- par la sagesse de son règne. La Ser comme vo.isin immédiat a un très grand térêt à désirer le retour de l'ordre dans nouvel Etat en vue de l'établissement ad relations normales et d'une amitié dura m- entre les deux pays. ar Vers i»entente au sujet de l'Epire la On mande de Valona à la Correspi ge dance albanaise que la mission de Me] med-AIi a rencontré dans les milieux ail nais un accueil très favora.ble. Les ch» du mouvement épirote, pourvu que sat lit faction soit donnée à leurs revendicatioi ui ne s'opposeront plus à roccùpation des k se ritoires attribués à l'Albanie. On espère n- Vienne que l'évacuation de l'Albanie n n. ridionale va se poursuivre sans diffîcult ns us *lc>' FRANCE NOTES PARISIENNES lie La limite d'âgre A soixante ans, le fonctionnaire est il placablement «invité à faire valoir s > droits à la retraite », ce qui est une pé j'y, phrase polie pour dire qu'on lui fend 1 reille. Quel que soit son état de santé et x- quelque vigueur qu'il témoigne, si ac à qu'il soit encore, l'Etat ne le juge pl re capable de le servir. LS" Mais, à cette sévère limite d'âge, il y JS des exceptions. Les conseillers à la cô de cassation restent en fonctions jusqu ie soixante-quinze ans. as Ces jours-ci, pendant qu'on discutait' budget de la justice, un député a estin que le droit au repos pourrait être offe plus tôt à ces magistrats, mais le minist a défendu leurs prérogatives. Il n'y au] donc rien de changé. je Peut-être est-ce tant pis. La dignité ( la justice gagrie-t-elle au spectacle de l'a îg Uigeante caducité de quelques-uns de c< conseillers I Certes, pour traiter des que 28 tions souvent délicates et difficiles, l'e périanice et la gravité conviennent. El core y a-t-il une certaine mesure, et 1_ seul fait de la vieillesse ne confère ps [e toutes les lumières. Il arrive même qu'el les éteigne. A soixante-quinze ans et même davai tage, il y a des hommes qui ont conser\ intactes toutes leurs facultés intellectue les, qui ont gardé le goût du travail, doi la mémoire est admirable, et dont, pou ces raisons, les avis sont précieux. Mai I il en est d'autres qui portent moins sei*e t nemen.t le poids des années et qui sont a a fligés de quelques infirmités. Ce n'est pas manquer de respéct à cett c haute magistrature que de hasarder qu a quelques-uns de ses membres manifester s quelque fatigue. Il est vraisemblable qu 'Q leurs idées se sont arrêtées à une-certain époque et qu'ils les renouvellent difficile 3 ment. 1 Peut-être* est-il paradoxal qu'un simpl c expéditionnaire de ministère, dépourvu d - toute responsabilité, n'ayant qu'à copier - soit congédié arti moment de la soixan taine, eût.-il toujours la plus belle écritur [ du monde, puisqu'on ne lui a damandi r que cela, et qu'un homme, qui a à traite 2 les affaires les plus Importantes, soit censi c ignorer toute dépression de l'âge., 2 C'est la beauté des règlements, alors qu'i - n'y a, en fait, que des cas particuliers. Tel ? à quatre-vingts ans passés, pourra être î le plus utilement écouté ; tel autre fait ui peu pitié : il paraît bien difficile d'âdmet ; tre qu'il soit indispensable. Il serait sans doute plus sage de ne tenir compte qu< des circonstances individuelles. Mais les règlements ! Ils constituent l'arche sainte Qui oserait y toucher? Je professe pour la cour de cassatior i toute la déférence possible, mais est-il absolument nécessaire quelle mêle aux éminents juristes- qui la composent des sortes de fossiles qui ne sont plus là qu'en vertu du droit de revêtir encore la toge, et qui ne sont même plus très décoratifs ? N'est-il pas un peu téméraire d'àppln quer à tous les membres d'un corps de l'Etat les mêmes dispositions, sans se préoccuper des différences qui sont le fait de la nature? Paul Ginisty. (Correspondance particulière de /'étoile Bel-ge'-Paris, le 6 mars. Arme sur l'épaule... g-auche ! Quel trait de lumière a passé par le cerveau de M. Aristide Brinnd ? Voici qu'il tire sa révérence aux alliés du centre et de droite et qu'il se déclare prêt à aller aux élections avec les radicaux, avec les nénu phars des mares stagnantes. C'est, en p d'un revirement, une confession. Voici qu'à déclaré M. Aristide Briand dans couloirs de la chambre : — Je suis plus que jamais partisan l'union des républicains. Vendredi, je r, ed Vais aucune envie de renverser le mir dc tère... ^ M. Thomson ne put s'empêcher de s' er rire : or, — Vous n'allez pas nous dire que vc avez donné cet assaut à Caillaux so et l'idée de le renverser? •sé M. Briand néglige, comme Waldei ,re Rousseau, les questions gênantes. Il qui' n". le groupe et s'en fut aux Pas-Perdus, v< les journalistes : so — Je viens de dire à quelques collègu nt e*pliqua-t-il, que je ne désirais rien ts ec Que l'union des républicains en vue c is- élections. Il y a des républicains, qui 0- sont placés entre ma Fédération des gt ches et lès radicaux unifiés. Ne po< raient-ils servir d'intermédiaires à il ^ entente ? n_ Stupeur. M. Piou, qui écoutait, s'éloig u_ en secouant la tête, comme il aurait ■i :ie coué ses sandales sur Je 'seuil:de la c meure d'un traître. Que vont dire, en effet, ces messieu de la Conservation libérale? La Sirène e, lâche. Quel certificat de santé pour les i c- dieaux ! ^ Et quel aveu de la défaite de l'apai; Ig ment! A l'heure qu'il est, M. Briand di 0~ méditer déjà le discours qu'il prononce it dans quelques jours au banquet des soci n_ listes indépendants, discours qui Je fe le rentrer, il l'espère du moins, dans la m ife jo.rité républicaine. j1" Mais a jouer les enfants prodigues, ( j® s'use, en politique surtout. Enfin, no !ç verrons, le spectacle le plus drôle du rr ment étant sans ■ conteste celui des me sieurs de la Conservation libérale, de 1 Piou rageusement déçu et de M. de Mi i. disant : — A la huitième fois, le chien de l'Ect 1- Vire n'y retourna plus... Attendons le lu :s tième renoncement... Hymans à Paris Je vous ai dit, au printemps, daj •' l'Etoile, le triomphal succès obtenu a' ^ près des proportionnalistes français et c 5' monde politique tout entier par i'admir ble orateuu* qu'est votre Paul Hymans. ( succès vient de se renouveler à la Soci^ des Conférences étrangères que présic Ernest Charles. Cette fois il nous a fa.it- d-autanr-pii de plaisir qu'il nous a dit? en parlaait t la. R. P. si pnperbemerît eiiterrée par i- sénat : s — Oïl pensait qu'elle susciterait dt i- groupements nouveaux et dissidents ■ qu'àiiiisi les nuances les oIils variées c e l'oipinion se. répéteraient au parlement, f n'en a rien été. Elle n'a detaclié des granf s partis aucun fragment. Elle les a fortifié au contraire, en leur donnant le droit c ï- déterminer sur les listes l'ordre des cai r didatures et elle a ainsi réduit à peu ci 1 ciiose la liberté et l'initiative do l'élet téur.' Et de là se déduisent certaines cor 3 séquences nocives : les associations polit ï ques, les comités sont maîtres du scrutir t Ils le règlent ainsi, en quelque sorte, i 2 disposent de la représentation nationale. i M. J.-L. Breton, esprit hardi, se perm. d'interrompre Hymans et de lui posé ï cette question : — Dans votre pensée, si la R. P. n'ava: î pas existé en Belgique, les cléricaux ai - raient-ils gardé 1e pouvoir aussi long - temps ? Le proportionnaliste Hymans répondit î — Non, évidemment, ils eussent été rer ; versés. On attribue à M. Woeste ce mo > spirituel : « Sans la R. P. les catholique seraient déjà rev en us au pouvoir. » -C^ tait reconnaître qu'ils en seraient ton: ! bés... Qu'ajouter, demande Breton? Rien évi demment. Louis Mauricf,. ANGLETERRE (•Correspondance particulière de ('Etoile Belcie Londres, 3 mars. L'assassinat d'un Anglais au Mexique Jusqu'à présent l'enquête sur l'assassin® de M. Benton ne promet pas de donner dfî: résultats bien satisfaisants. Au momen: où la commission anglo-américaine allai se mettre en route, elle a été arrêtée, et l'or ne peut dire quand elle commencera. sor enquête. Ce premier,point est peu satisfai sant. Los autres ne le sornt guère plus L'idée du générai Carranza de prétendre que si le gouvernement britannique a de> réclamations à faire il doit s'adresser à lu: est légèrement impertinente et tant soit peu naïve. Il s'imagine évidemment que si le gouvernement anglais s'adressait à lui, ce serait une espèce de reconnuissance indirecte.Ce qui paraît plus grave, c'est que le gouvernement américain paraît attendre que le gouvernement anglais pnScise ses désirs, tandis qu'à Londres on comptatit sur une action énergique de l'Amérique Mais an annonce aujourd'hui que M. Wil-son persiste dans une attitude de vigilante expectative et r.'e .veut pas entendre parler d'une intervention au Mexique. j II est parfaitement évident que s'il n'est, pas intervenu quand ses nationaux ont. été massacrés, il n'interviendra pas davantage pour un sujet britannique. Le fait est qU'or,' était, qu'on est encore sous l'impression, ici, que les Etats-Unis, en invoquant.et en maintenant la doctriae Monroë, avaient, pris une espèce d'engagement de protéger les sujets anglais. Cette impression ava.it. été 'co-nfumée par la façon dont M. Asquith, au ba.nquet d'installation du lord-maire, en novembre der r.'ier, avait reconnu et accepté cette même doctrine Monroë. Mais c'egt une erreur ; ies Etats-Unis n'ont pris et n'ont en aucune façon l'intention de prendre un engagement général de cette nature. D'ailleurs; les Etats-Unis, s'ils en avaient le désir, pourraient-ils intervenir au Mexique ? C'est douteux. La question d'une in- ©ë!»e a,rmée, - ISf" 66

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Cet article est une édition du titre L'étoile belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1850 au 1940.

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