L'étoile belge

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s.n. 1914, 12 Mars. L'étoile belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j09w08xt9n/
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!P Jeudi 12 mars I9S4 PRIX DE L'ABONNEMENT; POUR BRUXELLES : Un an : 1® fr.; 6 mois, fr. C.."i©; 3 mois, fr. 3.à® POUR LA PROVINCE : * t*n an : I® fr.; 6 mois, fr. S.SO; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 b. putaaagttBrarTîfïwrrni^i'g73»:.a>fcaaaAMr'MiWi«wMM^Tiwi _i wÉfci r^MKma^aii *1! 01Se etxxxx&&» — N' T± ï.'ÈTftïT.F, RU.GF. Baromètre du 12 mars 5 heures «œ /ë\ irie_n &m!e'u £îi» 760'""3 Qd2ns 48 P"ra24tl" O""1 Obsrrratwns il u-i [8 I V, ^ - , Température, / fjg-g 1 t6jJ,£ »$«<»= ^ I I Vont ilominail \\tP, V\ AL e* È , D.-c.liiï.' mà-rn. V.-#- •'K J EphèmériUes pcnr *12 „wrs Soleil ! y iBwr^Ssb 3) ipvcr fi h rç le\er, le il. o>i coucher, 17 h! 41 couciior 6 ii., 5 prtoc.n,.c a» i'nh«vrvat,nire: Vent faible: beau; refroidissement. JiAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 i rozàtice U suffit de remettre le prix de Caban tiennent au factev. Ëm MM m v Amjjui vi m. MBmR^ l ' ï ! «S& R centimes te numéro ŒhSksSSSSS"®6^ 'révisions de l unservayure. » cm ici.' , - > St-rriee des nitllei ©stende-llonvres Etat de ta mer. !e 12, à 4 heures : calme AUUAbAUil Eollani'e, 7 î ET^^intcs-EIR, Les propositions tic M. As On connaît enfin les propositions M. Asquith, les concessions qu'il of à l'Ulster pour lui faire accepter • home rule. Ces concessions, elles so en somme, coritormes à ce que 1 disait depuis quelques jours. M. i quith donne aux Ulstérièns un répit i six ans ; voici de quelle façon. Les comtés de la province d'Ulster les villes de Belfast et de Londonde auront le droit de déclarer par un { biscite, un référendum, qui aura 1 entre le vote du home rule bi/.l et ; application, s'ils veulent rester dehors du home rule pendant une riodé de six ans à partir de la réun du premier parlement irlandais, bout de ces six années, les corr exclus rentreront automatiquement d le home rule ; ils seront alors soumi l'autorité du parlement et du gouver ment dublinois, à moins que le pa ment impérial n'en décide autremf En examinant .cette proposition, faut tout d'abord constater qu'elle faite un peu à. contre-cœur par M. quith, qui aurait préféré soit le « ht rule dans le home rule », soit le fc< rule intégral d'abord, avec le droit p les Ulstérièns d'en sortir au bout c certain temps d'essai loyal. Pour lui deux solutions offraient l'avantage commencer par l'autonomie comp pour toute l'Irlande, tandis que cel laquelle il s'est rallié, parce que sonne ne voulait des deux autres, dél par un home rvle incomplet, c'est-à-avec un parlement irlandais et un j vernr-ment irlandais qui n'auront ni i ni l'autre leur plein développemen Leurs pleins pouvoirs. Comme l'a dit sir Edward Carsor ehf'î des nationalistes, la question lande a fait un grand pas, puisqu gouvernement a reconnu lé princip l'exclusion de l'Ulster. Seulemen repousse la limite de six ans donn "exclusion et propose, au contraire, rexclusioli "continue jusqu'à cé qu parlement impérial y meite fin. C on le voit, la marche contraire à < proposée par M. Asquith, qui, lui, fin automatiquement à l'exclusioi moins que le parlement impérial décide de la prolonger. Y a-t-il là une de ces divergence vues irréconciliables sur lesquelles cun accord n'est possible ? C'est ce .'on ne saurait dire encore. L'opi n'a pas encore eu le temps d'étudif question, de se rendre compte ex< ment de la portée véritable des cessions de M. Asquih.et des objeci de sir Edward Carson. Celui-ci dit q août de six ans on en sera au m point qu'aujourd'hui, que les diffleu 'oin d'être amoindries, seront grandes. Pendant six ans, le comm de l'Ulster sera arrêté, le pays sera < l'incertitude, et i! devra conserver ganisation qu'il a créée en vue de r 1er au home rule. C'est une situation supportable et inadmissible pour Ulstérièns. « Nous ne voulons pas, ■iir Carson, une condamnation à i avec un sursis de six ans. » Voilà le point de vue des union et des Ulstérièns. A cela, M. Asquith avait, par avs —X,. ,1 , . JA ? 1 " l -quitli au sujet «lu «home ruk de dais se réunira huit mois ou un an pl fre tard, c'est-à-dire, dernière limite, le juillet 1915. Or, en novembre 1915, il nt, aura des élections générales et en 1E on il y en aura encore d'autres. Comme ! Vs- six ans d'exclusion iront de juillet 1! de à juillet 1921, cela fera deux électio générales, dans le Royaume-Uni, pc et dant la période d'essai. Cela sera de rry une garantie, une double garantie pc ilé- les Ulstérièns. ieu Cela paraît très raisonnable au p son mier abord, disent les unionistes ; m en ces deux élections peuvent être cont pé- dictoires et, de plus, elles ne porteri ion pas uniquement sur l'Irlande ; d'aut Au questions d'un intérêt plus imméa tés occuperont le pays et détermineront ans votes des électeurs ; et c'est pour c s à que M. Bonar Law demande un refer ne- dum, en disant que si l'on recourt rie- referendum pour les différents corn ■nt. d'Ulster, il n'y a aucune raison pour il pas y recourir dans tout le Royaut est Uni. As- Il est à remarquer que M. Bonar L >me a été plus raide, moins conciliant < me sir Edward Carson, car celui-ci our /feconnu que l'exclusion, même pri l'un soire, est un pas en avant. ces En définitive, toute la question, de jourd'hui; porte sur le'terme de six a lète Si ce délai est définitif, il est à crain le à que l'opposition ne veuille pas àccej per- les concessions de M. Asquith. Si. )ute contraire, ce délai est renouvelable dire gré des Ulstérièns, il y aurait rou- chances sérieuses pour que l'on s l'un tendît sur ce point. Mais alors beaue • et dépendra aussi de l'attitude de M. P mond, qui a déclaré, sans entrer d i, le les détails, que les concessions de M. i'Ir- quith vont jusqu'aux plus extrêi e le limites. s de Dans le pays et dans la presse les t il nions sont aussi partagées que dans 5e à milieux politiques. Les uns décla! que inacceptables -tes propositions de M. ë le quith, les autres ripostent qu'elles : 'est, à prendre ou à laisser. selle n n'est pas probable cependant met M. Asquith ait dit tout à fait son der; i, à mot. Il n'est guère concevable qu'il ne uniquement l'intention de reculer six ans le moment où les Ulstér: s de devront accepter le home rule, car au- concession de ce genre n'aurait que grand sens. Autant dire qu'ils auroi nion home rule dans six ans., d'autant i :r la que ce qu'il faut tâcher d'atteindre, i icte- l'unité irlandaise. Si les Ulstérièns/ con- servent le pouvoir de rester en del ions jusqu'au moment où ils seront i u'au vaincus que le parlement et le gou ême nement de Dublin gouvernent sagen liés, et méritent leur confiance, ce sera plus motif de plus pour que ce gouve erce ment, et ce parlement s'appliquent à lans gouverner. Si, d'autre part, gouve l'or- ment et parlement sont certains de ésis- tomber l'Ulster sous leur dominai 1 il?-: bon gré mal gré. en 1921, il n'y a aiu 'e.s raison pour qu'ils s'efforcent de s' 3 ^!T rer les sympathies de l'Ulster, comn Tlor'' disait sir Edward Carson le jour de ;gjes vert.ure du parlement. Il faudra voir, maintenant, 1' nce qu'aura la réflexion sur tous les po j'ex- car ce n'est pas avant une quinzain , « I -«y 11. ni v. M UCVV OVJ11 JJ1 «JJCb U CA* ~ ' i clnsion pour six ans. Si le home rule est jours que la discussion du b\ voté en juillet 1914, le parlement irlan- prise au parlement. nos : Services £ FRANCE A LA CHAMBRE Le budget des aîiaires étra t A l'occasion- de la discussion c ' ' des affaires étrangères, M. Albii critiqué le pfojet de suppression tains postes diplomatiques, riotan * consulats de; Moas et de Charlei La chamtre a adapté une motio à uine revision, sévère de ce proj< Le budget des affaires étrang' cuïsuite adopté. Algérie et Maroc La chambre o discuté mèrered permettant l'entréê en franchise rie. des produits marocains et récoltés en Tunisie et au Maroc. Plusieurs orateurs, r.otammen nev-ey et Brousse, insistent sur Kité d'empêcher la viticulture i ci-e concurrencer la viticulture fra diriser l'agriculture marocaine v ture du mton qui serait très ] après quelques iravàux faciles Uon. M Bonnevey estune que la c coton au Maroc, bien conduite arriver à alimenter la consommi France. , La commission propose de Uni » tdtntivement 1 m?,oortati'^n mar Algérie. Le gouvernement propose la O' limitation quantitative. îiie de la discussion est ] chaine séance. 'armure de Philippe } ie séance, la chambn depeches )éciaux d e l'ETOILE BELGE à offrir au gouvernement espi chamfrein et les pièces acoesso.re: mure de Philippe ïl.armure cons , Musée de l'armée. igeres I,a proposition dit que le parleir u budget associer le pays au témoignage Rozet a franco-espagnole dont le gouve de cer- avait pris l'initiative. ment des >i- Le rapport sur le budget de la i tendant Le rapport de M. Benazet sur ! res a été de la. guerre, qui sera distribué d'hui à la chambre,. expose comi fort militaire allemand ayant £ l'armée allemande de 153,000 ho le projet déterminé la France au vote de en Algé- 3 ans, qui porte à 700,000 le chiffre des vins mes de l'armée métropolitaine, p] hommes de troupes françaises ei M. Bon- èt en Tunisie, soit un total de 748 la néces- mes, non compris les services au iarocaine M. Benazet expose les conséqr içaise, de la loi de 3 ans : meilleure répari :rs la cul- troupes et création d'un 21» corps roductive mettent de disposer de 5 corps d'irri'ga- susceptibles de participer sans t opérations de couverture. ilture du f,6 rapporteur constate toutefo pourrait i0j rju ^ aofit 1913 n'est pas, à piton de la parler une riposte à des armer plus en plus développés. Elle est ter quan- pie mis,e en garde contre des dan; ■caiine en tant plus menaçants que l'outi guerre forgé à nos portes est r franchise samment doué d'une indiscutab offensive. ïnvoyée à Le rapporteur montre ensuite sité d'obtenir le meilleur rendem d ble de la loi de trois ans, notam une parfaite utilisation des ressi a adopté hommes. Le rapporteur insiste ii • Uiauu-L'uvuç, i i""1» une qu'il est nécessaire de développer 1 terrains d'exercices. Il demande ie vc lapide du programme d'accélération de réfection du matériel de guerre actu lement déposé sur le bureau de la cha bre. Le rapporteur conclut : « Nous devo .ivoir un plan d'ensemble et le poursuh sans faiblesse pour maintenir la paix rester maîtres de nos destinées. » ,1S Crue de la Meuse îli La Meuse accuse depuis mercredi ma v ine très forte crue. Toutes les prairies • iQ 11 vallée de la Meuse entre Mouzon et i dan sont submergées. i s 15 ALLEMAGNE ' s La question des pouvoirs militaires en Alsace-Lc.rraine ne ,,r Au cours d1 la séance de mercredi n ■ .in du parlement d'Alsace-Lorraine, Volff, député progressiste, a déposé i ro- ésolutton demandant au gouvernent nis le présenter un mémoire dans lequel ait précisée la question suivante : D; " ;uels cas le pouvoir militaire a-t-iil le di >n' le s'attribu.ej" les pouvoirs de la po! T.- sans en être requis par le pouvoir civil ir) La seconde chambre a adopté à l'u ,pt limité la motion de M. Wolff. el Les suites d'un feu de joie sn A l'occasion du centenaire de la bata a1 le Leipzig, le directeur de la mine « L i<. vig » "à P.ellinet^ausen (Prusse Rhénai l": ivait fait allumer un feu de joie sur ^ énorme tas de scories. Pour faciliter I ne- 'umage on versa sur le bûcher un fût ,'oudron. Mais ie goudron enflammé îétra dans les scories, mit le feu aux arbilles de charbon et bientôt le tas iue .cories se trouva enflammé dans ses [ n 'ondeurs. C'est en vain qu'on tenta loyer le foyer et pendant cinq mois la line brûla, répandant dans toute la réy me odeur sulfureuse empestée. On a an- fin réussi, après de longs et coûteux ns. vaux, à étouffer le foyer. Les pertes en .jent s'élèvent à près de 10.0C0 francs ( y aura de plus des poursuites en jus Fier pour manquement aux prescriptions au glant l'établissement des tas de scorie au des ANGLETEPTO® en^ A LA CHAMBRE DES COMMUNE! ^j1 Le corps expéditionnaire ans Répondant à une question au sujet Aq corps expéditionnaire de i'Angleterre colonel Sooly, ministre de la guerre, nes qu'il serait imprudent d'expliquer que serait, l'emploi, à quels dangers U e:;t 3pj_ tiné à faire face et où il irait en c-n-I „ guerre. « Ces dangers sont au nombri , Cinq, a ajouté le ininisti'e. Je n'ai auc 'Pïl' autre indication à donner dans çette As- ceinte. Qtr'ii me suffise de déclarer qu ionl corps expéditionnaire serait prêt à ps le cas échéant. 1ue On ferme les musées et les châtea lier -ji Le château de Windsor, le palais , Hampton Court et Jes principaux mu ^ de Londres ont fermé leurs portes au ens blic jusqu'à nouvel ordre par crainte une attentat suffragiste. pas un procès d'espionnage 'e L'instruction du procès intenté à IV )lus mme jGouiid sous l'inculpation d'esp :'est na.tre a été renris aujourd'hui devai FIS COIÎ- uruiu'iiau u.e duw^iooi. j h renvoyés devant les assises. Mme Gou . été relâchée sous caution. t con- ïouver- Encore deux aviateurs tues cernent Un capitaine et un lieutenant se sont ,era un mercredi matin en volant au-dessus c Vp_np plaine de Salisbury. Ils apparter.uien , , , ! corps royal d'aviation. t à bien :iverne- ITALBE volr La crise ministérielle nation, Le roi a reçu successivement mer< . . matin, MM. Manfredi, président du s; ? s'atii- Marcora., président de la chambre; mme le serna, vice-président du sénat, et Carc , ,, vice-président de la chambre. Le se ae 1 ou- rajn g.est entretenu avec eux de la s tion et de la solution de la crise min l'effet rielle. Le roi a reçu successivement mer partis, après-midi MM. Paterno et Cefaly, aine de présidents du sénat ; Capelli et Aie „ra „„ vice-présidents de la chambre. MM. 1 po, vice-président de la chambre; C sola, vice-président du sénat, ainsi MM. Visconti Venosta et Finali, ap également au Quirinal. se sont exi comme étant absents de Rome ou i posés. Les journaux de Rome constatent, q futur ministère aura à faire face à la < tion financière. Il devra en outre pré son attitude dans les élections admini ignol le tives prochaines et enfin résoudre la i^de l'ar- «ion des cheminots, ces derniers ayan ;rvée au nonce qu'ils se mettraient en grève en prochain afin d'obtenir une amélior ent veut de leur situation. La dépense qui résu d'amitié de cette amélioration ne s'élèvera f rnement moins de 50 millions. La thèse des socialistes orthodoj r-e La thèse socialiste officielle exposéi yu l'A»anti au sujet de la crise actuelle e budget se résumer ainsi : Nous seuls, social aujour- avons pu, par notre opposit.on cont lient I ef- énergique, obliger M. Giolitti à quiti ugrnenté pouvoir. L'opposition des radicaux n mme« a qu'un prétexte, mais notre tâche n'es la loi'de terminée. Tous les ministères mainti des hom- possibles ne seront que des incarna us 48 000 l'e M. Giolitti. L'idée de ce dernier es i Algérie mener la formation d'un ministèr 000 hom- droite pour provoquer à bref délai xiliaires. réaction et être appelé à foi-mer lui-i ences dé un ministère de gauche. Nous devon ition des ter encore contre toutes les incarna qui per- possibles de M. Giolitti et arriver ju d'armée la dissolution de la chambre. lélai aux VAvanli ajoute que le seul ministè lérable pour les socialistes officiels i is que la un cabinet. Sonnino, surtout au poi 3prement vue financier. :ients de Les relations franco-italienne: une sim- , „ çers d'au- Les déclarations de M. Doumergue liage de chambre française sont accueillies lus puis- sympathie par la presse italienne, le valeur Le Giornale d'Unlia rapproche ces i rations du fait qu'il y a quelques joui la néces- officiers italiens et français ont frati int possi- à Ghadamès. nent par Le Giornale d'italia ajoute : Tout >urces en fiance et toute jalousie devaient née :e propos rement se dissiper au contact de la r( _ Pm^A/.Vinr nn pût o r/^ nr 1q pnnn£rof!n AUTRISHE-HONGRIE te et Une croisière austro hongroise dans la Méditerrane ^ On mande de Pola à la Zeil : L'escad r' îustro-hongroise fera, au commenceme: et lu mois d'avril, une croisière de dei mois dans la Méditerranée. Elle touche; à Malte, Alexandrie, Smyrne et peut-êt k un port albanais. Cetie escadre se cor in posera de deux dreadnoughts du type T d jelthoff. ie Ce journal estime qu'il sera très profit île aux intérêts de la monarchie en Orie lue le pavillon austro-t àngrois flotte s les navires les plus puir-iants dans la i. literranée orientale. Encore une affaire'd'espionnage On mande de Vienne u Temps : Tant lue se poursuivent les 1 ■ bats du procès ' haute trahison des Rù lènes de Lembei j*, la presse viennoise an. once à grand r£ 3e fort d'indignation la dé. ouverte d'une ne velle affaire d'espionna te, au profit de 0i't Russie cette fois, fl s'agit d'un étudiant ict Cracovie coptre lequel, après un an p surveillance étroite, on aurait enfin trou la des preuves on ne peut plus formelles. D'autre part, les journaux publient condamnation du lieutenant Jacob à d sept ans et demi de prison pour crime d' Ujp pionnage en faveur de la Russie. ,id RUSSIE ™ Au conseil de l'empire de Le conseil de l'amnir ' a adopté etn ti Pe- sième lecture le projet da loi tendanl es .rnbattre l'alcoolisme En raison des r de difications qu'il y a apportées, il a r voyé le texte de ce nrnj >t a la douma p< de iifte nouvelle délibérât on. ;°1- Par 87 vob; contre d le conseil a i°n noussé la proposition de loi due à l'inil en_ tive de 77 députés de >a do<uma et a y ,ra" pour objet d'étendre au territoire du 1 aT' l'organisation des zemstvos. t 11 Le conseil de l'empiire a ensuite expri ■lce le désir que le gouverr/ament élaborât re" plus tôt les bases sur lesquelles devi être opérée une réorganisation de l'ad nistration lo?ale dans le territoire du D réorganisation qui fût en harmonie a , les coutumes et le teimpérameait des cc 5 quea du Don. TURQUIE du Un acompte 10 On a payé un mois d appointement î en fonctionnaires du ministère des finaiw i®3" SERBIE de de Accusation fausse 'g",® Suivant la PolitJca de Relgrade, 1 o voyé de Bulgarie ,aur<ÀcL affecté de den ^tjr rer assis pendant que la musique joi les hymnes serbe et slave à une repré; t.ation de bienfaisance donnée au The; , National. ix 1 On déclare dans les milieux compétt (je que cette information est controuvée. 5ées suite, le blâme exprimé par la Politik pU_ cette occasion, touchant l'attitude de 1 l'un voyé de Bulgarie, est sans objet. BULGARIE et Après les élections On publie à Sofia lie communiqué ' _'® ciel suivant : vaut le ciei suivant : és sont Le président du conseil, M. Rado: joujd a a été reçu en audience prolongée roi, à qui il a pi-ésenté un rapport g résultat des élections législatives. Dans les milieux gouvernement! >nt tués co vaidèis ce6 résultats comme très s de la faisants et comme ayant une grar ient au portance, la concentiration libéral nant la majorité et pouvant seule 1 ner, même sans entrer én> comb avec les autres groupes parement? ['encontre de ce qui arrive d'ordinai le régime de la représentation prop (Prciwli nelle, où les coalitions de gouverne] sénat- forment après les élections. Ici le e ■" Iila^ gouvernemental a une majorité a arcano même avant de se présenter dev so'uve^ chambre. j situa- sobranié nouvellement élu se ninisté- v0-iué da,ns la seconde moit'é de n sei-ion extraordinaire. Il s'occuper; îercreHi ment de la vérification des ma;nd; . vic6_ tera les budgets et la ratification d Àlessio tés de paix avec la Roumanie et la n I Grip- e' éventuellement l'adont;on de l'er •' Cava- I' se séparera ensuite pour se réunii nsi que veau le 28 septemtre, conforméme appelés constitution. excusés 1' convient de relever à cette 0 1 indis- que l'accomplissement d«s onératio torales dans les nouveaux territoir t que le toute la série des mesures adminis la ouès- et autres imposé»* par le mécànisr Dréciser P,exe de la repi^'ientation pronorti linistra- est la meilleure preuve qu'une or la ques- tio.n administrative complète exis ,ant an- dams ces territoires. iorathfn ROUMANIE ésultera Fiançailles roumano-russe; il pas a On mande de Bucarest à laZeit de loxes que le couple héritier de Roumanie dro, accompagné du piince Charl >sée par Pétersbourg, le 6 avril en vue a die peut çailles du prince avec une fille du ontinue' MONTENEGRO uitter le s ne fut L'incident austro-monténégi l'est pas , _ r. .... intenant La Nouvelle Presse Libre de Vie mations blie les renseignements suivants 6 1 est d'à- de l'incident austro-monténégrin. ;tère de Au cours de l'entrevue qui eut ' 4ai une le terrain du conflit entre M. Sr ui-même chef du district de Caynice, et M ^ons lut- manovitch, chef du district mont< mations ce dernier a exprimé ses regrets jusqu'à cident et le désir de voir l'affaire l'amiabte. stère to- M. Schreiber a répondu que ce 1 is serait pouvait se réaliser qu'après le déj point de troupes monténégrines. Sur l'ordre de M. Radamanovi troupes se sont retirées et les troi nes trichiennes ont ensuite fait de m£ trne à la La route qui borde le territoire fes avec Près de Metalka est gardée par 1: , . ton de chasseurs frontière bosi es décla- L'ordre n'a pas été troublé. ours des ■aternisé MAR^O Le chemin de fer de Fez à T; )ute mé- nécessai- L© ministère espagnol des affaire i réalité, gères à annon-cé que le résident € tion des au Maroc signera incessamment Espagne vent.ions conclues pour la constru <1 • - J» A. T.-, —ga»*MBBawH m ■»! 1 mmt i igff*»iwgiia3Uho^aaag«a5i^^ Un nouveau chemin de fer dans an£t l'Afrique occidentale allemande . ir La commission du budget des colonie; mpj,) du neichsta,g a voté 5 millions, de mari pour la construction, en Afrique occiden Sr"'. taie du sud, d'un chemin de fer qui do.i : A ' iller d'Otjiwarongo pour aboutir à Okaha com iana et mesurer 265 kilomètres. e Te- Le missionnaire anglais arrêté au Congo portugais onta- irient On anino/nce de Londres que M. Bowskill e sur missionnaire anglais arrêté récemmen i Mé lu Congo portugais, a été relâché, mai: jue le gouvernement portugais a décid< te déférer M. Bowskill devant le consei fe le guerre sous l'inculpation d'avoir four andis ^ ci:es munitions aux indigènes et de len :ès de ivoiir permis de tirer sur les Portugais d iber°" l'établissement des missionnaires. La so I ren jiété de« missionnaires a fait des repré ! nou tentations énergiques au ministre des aJ de la • aires étrangères à Londres pour emytt (je .her que M. Bowskill soiit déféré devan tn Le conseil de guerre. rouvé es. AMERBQUE DU SUD Autour d'une « invasion » en Colombo î d'es- on considère comme sans fondemenl à Bogota, l'alafme qu'a causée 1 invasio du territoire colombien par des ingénieur et des troupes vénézuéLennes. Lo ministre d'Angleterre a dit au chai •ré d'affaires de Colombie à Caracas qu( frai effectivement, il y a des ingénieurs qi nt à font d6s exploitions pour découvrir de 9 mo oiseme-nts pét-rolifères et qu'ils se font e; 53 rîn corter par des fantassins armés pour s 1 " défendre contre des tribus sauvages. l pouj Cette explication ôte toute importanc à la soi-disant invasion. •.r-JT L'alarme qu'elle a causée est calmée, mina- : m. Gomez Jaime, consul d if^Don vén^znéïa à Bogota, a donné sa démi: sioEL rprimé MEX?QUE rât au Une défaite des rebelles levra it 'admi- Une dépêche d'El Paso au New-Yor j Don. Herald annonce qu'une grande bataille e avec eu lieu près de Tonreon. Les rebelles, qi i casa- avaient attaqué la ville, ont été battu De chaque côté on déclare que l'ennemi perdu 700 tués et 700 blessés. l.es troup* du général Huerta s'avancent en 5 coloi nes. Relâchés it aux ances. On raconte que Luiz Torrasza, pour 1 quel les rebelles demandaient une rançt de 100,000 livres, a été mis en iiberté pa ordre du général Villa et qu'il est pa.i pour El Paso. i'emeu- Canonnière bloquée jouait | Les fédéraux ont bloqué la canonniè irésen- des insurgés Tampico da.ns le port de 1 'héâtre nolo-Rampo en coulant, à l'entrée du po. la vieille canonnière Démocrata. séltents _. :e Par Une « prime h itika à aux soldats révolutionnaires le l'en- Da Chihuahua : Le gouvernement mi taire a déclaré que les terres appartena à rfetat et entre autres les terres conf quées seraient distribuées aux soldats i volutiomnaires actuels, aux invalides de révolution de M'adeiro et aux veuves lé offi- aux orphelins die ces soldats. On évalue à 62 acres la superficie que ; sla'voff, cevra chaque soldat. par le sur le INDES ANGLAISES lux on Le jury refuse de condamner s satis- On recommencera le proc ^obte- Le jury de Calcutta, composé de six H ïotiver- dous et de trois blancs, n refusé de dé'-. ïnaJson rer coupable d'assassinat ou même d'1 tires à micide l'étudiant Roy, accusé de l'assas re sôus nat d'un inspecteur de police, nomi lortion- Ghose, et. d'un passant dans orre i"ue aient se Calcutta le 2 janvier. groupe I-e juge a ordonné de recommencer ssurée. procès. ant la CHINE con Une ville pi'lée par les brigands la.rs en Quatre cents à cinq cents brigands ( i seule- incendié et pillé Lau-Ho-Kou (province îts, vo- Hn-Pé) lundi dernier. Ils ont pu péivét es trai- dans Lau-Ho-Kou grâce à un traître qui l'u.rquie trouvait dans la. v'Ke. Un missio.nna nprunt. norvégien, nommé Froyland, a été tué rà nou- un autre, nommé Sama, a été erièvemi r,i à la blessé. Les locaux de plusieurs maisons dustrielles européennes et américaines c ccasion été brûlés et pillés. Les brigands se si ns élec- emparés d'une irrande quantité de mu es a vec tions, de 700 à 8Ô0 fusils et de quelques tratives n0ns. Ils ont fait emporter leur butin i ae com- 2,000 coolies. or.npllp an ! «a vVVVWVVVVVVVV\A'VVXVVVVVVVVIVVVVVV1VVVVVWI'WWV>/ te déjà voir pSus ioin nos Derrsii vvvvvvvvvwvawvvvvvvvwvvvvvwvvvwvvvvw s,-. Ine cïïii'iPïïiPïitQ hlVaii'fi ie vienne LlUll Ul UUUUIlHilil ! U!aUU.yilU ie se îen- rles à St- Déclarations des fian- du premier ministre albanais x tsar. Le premier ministre albanais, Tur pacha, dans une interview avec la a déclaré qu'il ne connaît pas encore "Trin sonnellement le nouveau souverain. .■> d'établir un programme il devra se ienne pu- tre en rapport avec les personnalité au sujet banaises, mais son premier effort po sur le développement de l'instructior Heu sur bl.ique et sur les voies de communica irhreiber, L'Albanie possède des mines et des f VI. Rada- dont l'exploitation formera la princ ténéerin, richesse du pays. s de l'in- Au Fremdenblatt, Turkhan pacha : s réglée à primé sa pleine confiance dans les < nées de l'Albanie. La formation d'un i désir ne net est facile, car le pays dispose d'ur épart des tain nombre de personnes capables mées du désir sincère de servir leur vitch, les velle patrie. lêm? aU Les raPPorts gréco-bulgares ï contesté j)e Sofia : La reprise des rapports c un pelo- matiques gréco-bulg.ares se fera par sniaques. verture simultanée des légations re tives. Les chargés d'affaires des deux pui ces regagneront leur poste vers la fi ranger mois Je mars' La communication verbale de la Tri rSpa£nol à M" Venizelos t les con Une communication verbale a été 'uction du à M. Venizelo? au nom de la Tr>*nî 1ia.ru»p oin nnîp.t de la r.Oimmiiiiica,tio ■Bègasaga—i i gouvernement grec demandant diverses améliorations au régime de l'Epire. Cette communication fut interprétée comme un'1 e acceptation des prétentions grecques. Ce pendant M. Venizelos a réclamé des pré ^ cisions concernant les privilèges des com k munautés religieuses, la liberté scolaire, i remploi de la langue grecque. U deman dera en outre une rectification de iron i t;ére près de Koritza, moyennant quoi il croit pouvoir rassurer les Epirotes annexée à l'Albanie. u FRANCE |'| Correspondance i/ai itcuucre df i-TOIt.K Belgi ù: Paris, 10 mars. !r LES THEATRES A PARIS La « Danseuse de Tananra », à la Gaîté Lyriqt v] Le Théâtre de la Gaîté Lyrique vient i ût représenter la Danseuse de Tanagra, dr me musical en quatre actes et cinq t bleaux, de MM. Paul Ferrier et Félicit Champsau'r, musique de M. Henri Hirsc mann. •e Le poème de la Danseuse de Tunag ,t, a été tiré par M. Paul Ferrier d'un t 3ti man de M. Champsaur, 1 Orgie Latine. ra Une troupe d'Egyptiens vient camp autour de Rome, et Céo, la ca.rtoma Lr~ c ienne, prédit à la danseuse Iiarysta, ; ie: mée par Sépéos, le fils de Géo, que loi UI qu elle aura dansé trois fois encore e ^ mourra. Sépéos jure que Karysta ne da se sera plus ; pour éviter ce destin, Géo, K rysta et Sépéos quittent la troupe des i o& mades avec laquelle ils étaient venus s'enfuient à Rome. Mais là Us se trouve su,r le passage de l'Impératrice. L'Auguf ?u est séduite p&r la beauté de Sépéos et consul Silius, favori de Messaline, s'épre de Karysta. Sépéos repousse les avani de l'impératrice et Karysta danse une p mière fois pour sauver Sépéos enchaîi rfc Or, Sépéos, délivré par le gladiateur \ t a n-échus, s'introduit la nuit dans les j: jui dins de Silius pendant une orgie. 11 déct Js. vre Kairysta et Silius et se jette sur le c< ' a sul. Silius veut le mettre à mort. Kary: )es danse une seconde fois pour sauver : ,n" péos. Elle dansera une troisième f quand Messaline, pour se venger, f croire à Sépéos que Karysta lui est il le- dèle et à Karysta que Sépéos est me on Sépéos n'était qu'endormi par un nar "T" tique. Il se réveille au moment où Kary danse pour mourir ; il la frappe de ï poignard. Elle meurt ainsi après av dansé trois fois selon les prédictions Géo. Et Messaline, pour compléter sa v To- geance, révèle à Sépéos que Karysta ét >rt, innocente. Sépéos désespéré se tue s< les yeux de l'impératrice. Ce drame sur lequel planent le sang la mort est évidemment fait pour four des prétextes à enluminer musicalem lili- les images qu'il présente. La partition ant M. Hirschmann est très mélodique et fis- rattache résolument à la manière de M ré' senet. Dans chaque acte le musicier 5 fait effort pour varier la couleur : le f mier est mélancolique; le second a re_ mouvement et de la sensualité, le troi: me est dévolu, au ballet et à l'orgie, e! quatrième, qui représente l'orgie latins du tempérament avec une fin qui n'est j sans poésie. Monté avec les ressources coutumiè cès de la Gaîté Lyrique, le drame lyrique lin, M. Hirschmann réunit dans des décors nia- toresques des interprètes tels que Ml 'ho- Zina Brozta et Lambert-Willaume, ssi- montrent de belles voix l'une dans le i inné (je Messaline, l'autre dans celui de de rysta, et le baryton Sépéos qui s'est ré' , avec un organe solide et bien condui e aussi avec un talent de comédien. Le t d'orchestre M. Amalou a vaillamment ( duit l'orchestre. « La Fille de Figaro » à l'Apollo 0"1 Le Théâtre Appolo vient de représeï ; ('e la FiUe de Figaro, opéra-comique en t actes, de MM. Maurice Hennequin et îii-e ê'ues Delorme, musique de M. Xavier é et roux. îent Les auteurs du livret se sont con i in- més aux traditions de l'opéra-comi ont d autrefois, tout en rajeunissant et en i0n.t nouvelant la formule en quelques endre um" Leur pièce est bien construite pour pr au développement musical et assez sin pour ne pas empiéter sur la partition. La Fille du Figaro c'est Figarella "vw> boutique de barbier à Séville. La ë- du comte, Almaviva, Rosine, vient lui i fier qu'elle va être délaissée par son f * cé Miguel, secrétaire à Paris du vi «w» marquis de Chérubin. En effet, une vit marquise, Madeleine Dolorès de Goya, 1 conduire auprès du jeune homme la ] J pre nièce du marquis. Figarella imat de se présenter à Chérubin comme é sa nièce, et elle fait déguiser en marq Dolorès un toréador amoureux de han charmes, le célèbre Sanchez. U s'en Ceit.. une série de quiproquos et de scènes a lier santés qui se terminent d'abord à la 1 'an.t fusion de Figarella, mais qui s'arram m®l au dénouement par une série d'heui tera mariages. pu- La partition de M. Xavier Leroux, ,ion. chantante, très musicale, abonde en irêts entraînants ou langoureux, tantôt ard{ pale tantôt tendres. Le duo « Coulez, lari sur ma face », chanté par Figarella et ; e*" chez, celui de Figarella et Rosine « Je fv!" revois toute petite », la romance des Jets d'amour et surtout le quintette d anjl con.de acte « Nous revenons tout dro nou- Espagnes » ont été particulièremen accueillis, ainsi que le duo comique trefois un vieux z'homard » qui a é La Fille de Fiqaro, montée avet" iplo- chantée délicieusement par Ml' l'ou" (Figarella) et M. Henry Def' 'P60' chez), avec esprit par M. Fei' i (Chérubin), l'ensemble fort .e ■ du Mlles Perriat, Devriès, de ? sq et Philippon, a contribué i ire excellente impression. Jlice Lot vEtPE faite " est 'HtPTilil de rep nos \ ; 'csponilances, à moins ndique INTÉRIEUR ! Eb llieur t Léûplil II Nous avons naguère, lorsqu'une e- souscription publique fut ouverte pour l'érection d'un monument à Auguste Beernnert,exprimé le regret de voir que Léopold II, dont Beernaert eut l'honneiiv d'être pendant quelques années le collaborateur, n'eût pas encore reçu, des E mains de la Belgique, le monument national auquel il a droit. Nous apprenons que ce regret, partagé par toute la Belgique pensante, n'aura plus de raison d'être demain. ie Nous croyons savoir, en effet, qu un ie comité se constitue, et qu'une souserip-a- tion nationale est à la veille de s'oti-a_ vrir. 311 Nous nous en réjouissons pour l'honneur de notre pays, qui ne pouvait er--ra courir plus longtemps le reproche d a--0. veugleinent ou d'ingratitude. Pour notre pays, disons-nous ; car un monu-er ment, quelque grandiose qu'il soit, nç n peut rien ajouter à la gloire d'un ïi- homme de génie. L'œuvre de Léopold II rs_ existe et personne aujourd'hui n'ôse-lle rait en nier la grandeur. Ce roi eonsti-tutionnel d'un petit pays, et dont l'açti-^0. vité prisonnière semblait condamnée à et s'user dans un cercle restreint, a mon-mt tré assez de vigueur d'esprit et de ca-ita ractère non seulement pour sen'ir sa le patrie dans cette patrie même et pour "d attacher son souvenir à tout ce qui s'est ces fait de grand et d'utile pendant un demi-siècle, mais encore pour créer de toutes ja_ pièces, à force de patience, de ténacité 5^. et d'énergie, un empire colonial im-ju- mense, qu'il a donné à son pays natal, m- L'homme qui a réalisé une telle œu-sta vre fera l'étonnement de l'histoire. Cer-Sé- tes, il eut des défauts, éclatants c.om-°:s me ses qualités, et qui en étaient la rar-çon ; sans doute son caractère entier " prit parfois à rebrousse-poil celui de 'ç0 son peuple, dont il fut séparé, parfois. sta par un malentendu sentimental ; mais ion les défauts et les erreurs de lîi0.ntrar-. oir exagérés d'ailleurs par la malignité de de- quelques politiciens intéressés, n'ont en- exercé aiiciine mauvaise influence àur -ait pauvre du souverain et leur souvenir 3US s'nlténue et va de jour en jour s'affaibiis- ■ et san!- L'heure de la justice est venue. Et ent puisque la Belgique devient grande, il de est juste qu'elle s'honore elle-même :en se honorant un Roi qui fut peut-être 1? ias- plus grand de ses enfants. e ae mas- pms grand de ses enianis. usicien a r : le pre- Sfï I la Chambre i n'est pas SÉANCE DU 11 MARS utumières séance est ouverte à. 1 h. 50 sous la lyrique de présidence de M. Schollaerfc. i-écors pit- votes ?,meMquf 0n rePrend l'appel nominal sur l'ordre .' .. du jour pur et simple proposé par AI. -ns le ™le Woeste comme conclusion de l'interpella ui de Ka- tion de M. Debunne. ,'est révélé Adopté par 83 voix contre 61 et 7 abstên conduit et tions. n. Le chef — La Chambre vote sans débat le prennent con- jet de loi prorogeant les mandats des membres des conseils de l'industrie et du tra vail. Apollo On passe ensuite au second vote sur résenter l'amendement réservé à l'art. 2 du projet trois rïe- loi augmentant les traitements des ie en tr membres de l'ordre judiciaire. un et Hu- cet amendement qui comporte une aug Kavier Le mentation pour le personnel des greffes est adopté par 129 voix contre 23 et 2 afcs nt confor-. tentions. a-comique L'amendement de M. Léo-n .Tourez d.on- t et en re- nant à la loi effet rétroactif à partir du rtrnito l*r janvier 1914, est rejeté par 84 voix con- <>re L'ensemble du projet est adopté, our prêter r jgg et 27 abstentions de l'extrême sez simple gauc.he. tition. L'ensemble du budget de la justice est arella qui également adopté. le. La fille LE BUDGet métropolitain du Congo nt lui con- discussion générale est ouverte. r son fian- M je président. — La parole est à M. du vieux je ministre. une vieille p,enkin, ministre des colonies. — L'an Goya, doit dernier, le budget colonial fut présenté ne la pro- avec une prévision déficitaire de 10,514,000 a imagine francs. On ne s'en est guère préoccupé, mme étant Le déficit du projet de budget pour 1914 , s'élève à 21,400,000 francs. Bien que cette j^ éventualité fût prévue, le chiffre du déficit ?" domine la situation. Il semblerait qu'il ré Il s ensuit sume à lui seul toute la question coloniale, •ènes amu- cela prouve que nous manquons encore I à la con- d'esprit colonial. Ceux que la question co- 'arrangent loniale préoccupe envisagent en général d'heureux celle-ci à un point de vue trop théorique. Et dans le monde politique la question f x coloniale a été trop envisagée au point de ' ' . vue du parti que l'on peut en tirer dans la de en airs politique intérieure. ôt ardents, L'annonce du déficit a fait croire que la :z, larmes, défense du budget serait peut-être malai- ?lla et San- sée. Une discussion approfondie de la ne " Je me question coloniale rendrait service au mi ce des bil- uistre, l'administration et à l'opiniér. ette d qu'elle éclairerait sur des questions qui • rtrn devraient davantage l'intéresser. J'ai été heureux de constater que l'opinion belge semble s'éveiller aux choses de ^ue ja coionie. a f '• Mais si l'on veut apprécier exactemeni er ,'St la situation du Congo, il faut analvset ' lac tout ce que l'on a fait jusqu'ici au point ,an- de vue administratif, financier et économi- iPrey <Ju,e, et ne pas s'arrêter à la seule situa- „ de tion budgétaire, qu'on l'envisage dans son ensemble ou par rapport au seul exercice squier ,8|,( ire une t (jeux arguments principaux qui ont justifié l'annexion ; la nécessité morale e: ■JEttiER les avantages économiques subsistent dans toute leur force. nos cor- Dans le discours que ie prononçai nu Sv- adiquer la nat le 2 septembre 1908, j'ai combattu le pessimisme de commande des adversaire»

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