L'étoile belge

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s.n. 1914, 10 Juin. L'étoile belge. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1j9765bp76/
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L'ETOILE BELGE Mercredi 10 pin !9!4 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un au : la fr.; 6 mois, fr. G.SO; 3 mois, fr. SA® POUR LA PROVINCE : Un an : tC îr.; 6 mois, fr. S.50-, 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverte de 9 à 16 h. E*lpr<mnceilSHt$tcleremettreUpria:iiel'abonnemeMt au facteur Edition G Baromètre du 10 Juin 5 heures Jde8àlhT fCll P'2"-. °"°1 Observations [lùj fê N\V " jcg \ ^ m^1 _ j, rempérature, ( 5J \\ -mIIS lumSftI!te.= * Ê $?// tanin, absiu*. Vent dominant, WcP, Wv ç" // Déclin, ma^n. y Il ">1. ' Ephém&rides S/ pour te 10jui.i Soleil: , Lune:,,.„ lever, 3 h. 29 !evev 2?'?"V aoucher, 19 h. ô4 coucher, 011. •-> Prévisions de l'Institut météorologique : Vent N.-E. faible; orageux Service lies imaiies ©stemlc-Donvre» Etat de la mer, le 10, à 4 heures : légèrement agitée France, Angleterre, Allemagne et l « f ) par trimestre mp a® 8 » ANNONCES : 45 c™>■ la ligais; mnimam 4 li?iles. îr. 1.60. tous pays de l'Union postale, I 9 payable d'avance péL POnflt^lQ 1® ÏRSMSIIfiril Le3 annonces remises avant 2 heures a l Office de Publicité, Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. ) mandat-poste Ç&l»' TOJIMISiWw S© lEiSiaUOa 15 36, rue Neuve, paraissent le sou- même. GEtEiCS 3S3T TURCS Oa signalait la semaine dernière une certaine détente dans les relations entre la Turquie et la Grèce. C'était une illusion. Il y a plutôt aggravation. Le eonflit relatif aux îles est toujours au même point et voici que les Grecs ferment leurs églises et leurs écoles en Turquie pour protester contre la persécution dont ils se disent l'objet en Thraee et en Asie-Mineure.Qu'y a-t-il '6e vrai 'dans ces accusations ? H y a eu certainement des violences commises. Il y a quelques jours, les Grecs dénonçaient l'envahissement par les musulmans de la ville d'Aivali, située en Asie-Mineure, en face de l'île Myti-lène et habitée par 30,000 Grecs. Ils exprimaient la crainte d'être molestés comme leurs frères de l'intérieur, qui émigrent en masse, après avoir été dépouillés de ce qu'ils possédaient. On sait que l'émigration des Grecs de Thrace a pris également de grandes proportions. lit c'est parce que le gouvernement turc reste sourd à ses appels qae le patriarcat a pris la ferme décision en question qui est appelée à avoir un grand retentissement et à soulever une gïande émotion en Grèce. Déjà les journaux grecs invitent le gouvernement à prendre des mesures pour soutenir l'élément grec. Les Grecs ont donc à se plaindre. Mais ils exagèrent. En vérité, nous le faisions remarquer récemment encore, la situation des populations balkaniques est pire maintenant qu'elle ne l'était avant la guerre. Les populations macédoniennes ont bien plus à souffrir dans leur foi et dans leur sentiment national, que sous la domination turque. On massacre les Bulgares qui, formant la majorité de la population macédonienne, veulent continuer h avoir leurs églises, leurs prêtres et leurs écoles. Les Serbes ne tolèrent pas davantage d'églises et d'écoles grecques dans la Nouvelle-Serbie, et les Grecs usent de réciprocité dans leurs nouvelles provinces.Aussi se produit-il une émigration en masse. Plus de 300,000 musulmans ont 'déjà quitté la Macédoine ; notre correspondant de Salonique nous a décrit les scènes pitoyables auxquelles il a assisté. Ces malheureux ont été obligés de tout abandonner, soit qu'ils aient été dépossédés brutalement, soit qu'ils aient dû céder à vil prix leur bétail et leur avoir. Les Bulgares, qui sont plus tenaces, et qui n'ont pas renoncé à l'espoir de toute leur vie, ont émigré en moins grand nombre, mais quelle existence est la leur à présent ! Les représailles dont se plaignent les Grecs ne doivent donc pas surprendre. Dans la Thrace demeurée turque sont venus se réfugier un grand nombre de musulmans émigrés de Macédoine. Ils n'étaient certainement pas bien disposés à l'égard des Grecs et leurs récits et la constatation de leur détresse ont dû également faire impression sur leurs coreligionnaires. ' Il y a eu des violences à l'égard des Grecs. Mais l'exode des Grecs de Thrace a encore une autre cause. De même que parmi les musulmans qui ont quitté la Macédoine il en est un grand nombre qui sont partis tout simplement parce qu'ils ne pouvaient se résoudre à vivre sous un gouvernement chrétien, de même un bon nombre de Grecs de Thrace ont préféré aller s'établir dans les nouvelles provinces acquises par la Grèce. Mais cela ne fait pas l'affaire du gouvernement grec, qui considère comme des propagandistes de l'idée nationale les Grecs installés en Turquie et ne désire pas-voir s'affaiblir cette source d'influence. Un communiqué officiel du gouvernement turc constate que le gouvernement avait pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher rémigration des Grecs •et qu'il avait envoyé des détachements pour faire restituer les bestiaux enlevés à quelques villageois. Plusieurs fonctionnaires coupables de négligence ont été destitués et les autorités ont reçu l'ordre d'observer scrupuleusement les ordres du gouvernement sous peine de révocation. Le patriarcat reconnaissait que, par suite des mesures prises par le gouvernement, la situation s'améliorait, quand on apprit que le patriarcat, pour des raisons encore inconnues mais se rattachant à la question de l'émigration, avait décidé de fermer les écoles et les églises grecques. Le gouvernement, dit le communiqué, continue à empêcher l'émigration conformément à ses instructions antérieures. La décision du patriarcat constitue vraisemblablement une manœuvre politique. Il s'agit de produire une grande impression au-dehors. On attribue au patriarcat l'intention d'adresser une encyclique à toutes les églises orthodoxes, d'envoyer une mission spéciale à Bucarest, où le tsar se rendra dans quelques jours pour faire visite au roi de Roumanie. On espère peut-être que le tsar, protecteur de l'Église orthodoxe, interviendra en faveur de la Grèce et usera de son influence pour décider la Turquie à céder dans la question des îles. NOS DÉSPâGHEB Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE LA CRISE MINISTÉRIELLE La composition du cabinet M. Ribot a annoncé à M. Poincaré qu'il avait abouti et que son cabinet sera définitif à 5 heures du soir. Le cabinet est ainsi formé : Présidence du conseil et justice, M. Ribot; affaires étrangères, M. Léon Bourgeois ; finances, M. Clémentel ; marine, M. Delcassé ; guerre, M. Noulens ; intérieur, M. Peytral ; instruction publique, M. Dessoye ; travaux publics, M. Jean Dupuy ; colonies, M. Emile Chautemps ; commerce, M. Marc Reville ; agriculture, M. Dariac. On a demandé à M. Metin de conserver le portefeuille du travail. M. Metin n'a pas encore fait connaître sa réponse définitive.Le sous-secrétariat à la guerre serait supprimé. On a demandé à M. Jacquier de conserver le sous-secrétariat aux ,beaux-arts. MM. Maurice Maunoury et Nail ont reçu l'offre d'un sous secrétariat. M. Léon Bourgeois étant dans la Marne en raison de l'anniversaire de la mort de sa fille et ne rentrant que vers 3 heures, la constitution du cabinet est retardée de quelques heures. D'autre part l'acceptation définitive de M. Noulens paraît devoir être subordonnée à l'entrée dans le cabinet d'un ou deux autres membres du groupe radical socialiste unifié. Toutefois M. Ribot déclare : Mon cabinet est fait. Les 12 portefeuilles sont attribués. Je vais à l'Elysée en faire part au président de la République. A 5 heures je réunirai de nouveau mes collaborateurs. Le cabinet est constitué M. Noulems a refusé définitivement le portefeuille de la guerre, la combinaisor ne lui paraissant plus un cabinet de concentration républicaine comme il étai' lundi. Néanmoins, le minisitère est constitué. M. Delcassé prend le portefeuille de te guerre, M. Chautemps celui de la marine M. Ribot à l'Elysée M. Ribot s'est rendu à 7 heures à l'Elysét pour annoncer à M. Poincairé qde le mirus tère était constitué. Le portefeuille des colonies séria attribin à M. Maïunoury. Il reste à pourvoir à 1î nomination du ministre du travail. M. Ribot espérait en désigner le tâtu 3 aire dans la soirée. Les nouveaux ministres se réunacon mercredi en conseil de cabinet pour désigner les sous-secrétaires d'Etat. Dès maintenant sent acquises les nominations de M. Guernier à la marine marchande, et de M. I^echerty à l'intérieur. Les décrets portant constitution! du cabinet paraîtront mercredi à VOfficiel. P. S. — C'est M. Abel, député du Var, qui devient titulaire du ministère du travail.Ce que contiendra la déclaration ministérielle Dans la déclaration ministérielle qu'il soumettra mardi soir à ses collaborateurs, M. Ribot remarque que la loi de trois ans a été votée il y a six mois, qtue son aippLU cation commence à peine et que rien n'étant changé dans les circonstances qui l'ont fait voter, elle ne peut être remise eai discussion. Financièrement, la tâche première du caLîr&et sera de rétablir l'équilibre financier et de réaliser l'accord des deux chambres sur l'impôt sur le revenu incorporé dans la loi de finance. Le cabinet recherchera un terrain d*ten-tente entre les deux chambres relativement à la réforme électorale II ne posera pas la question de confiance quand la Question reviendra. De Paris mardi soir : Si l'on en croit les renseignements recueillis auprès de plusieurs ministres, la déclaration ministérielle sera tout à fait à gauche. Sur l'application des lois laïques comme sur les problèmes financiers de l'heure présente, elle ne doit être dans l'esprit des membres du cabinet l'objet d'aucune critique sur les bancs républicains. On remarque toutefois dès maintenant qu'une opposition des gauches se manifestera malgré tout de façon extrêmement vive. II faut s'attendre dès le jour où le cabinet se présentera devant les chambres, c'est-à-dire probablement jeudi, à une 1 grosse bataille parlementaire. Un ordre du jour du groupe radical unifié Le groupe radical et radical socialiste a ' adopté mardi matin à l'unanimité un ordre du jour affirmant de nouveau sa résolution d'accorder sa confiance seulement à un ministère s'appuyant exclusivement sur une majorité de gauche et fermement décidé à poursuivre le programme de Pau. Un discours de M. Hesse déclarant le i cabinet Ribot un véritable défi a été unani-[ mement applaudi. La presse Les journaux commentent l'acceptation t par M. Ribot de former Je cabinet et la si tuation politique résultant de cette acceptation.Les organes d'extrême-gauche prédisent ] l'échec de la combinaison. Si toutefois elle réussit, elle ne sera pas viable. Ces journaux continuent à affirmer qu'il existe une ! majorité républicaine hostile à la loi de trois ans. L'Humanité s'élève contre M. Poincaré, dont la politique personnelle s'oppose à l'exécution de la volonté du suffrage universel.Les journaux républicains qui soutinrent la fédération des gauches font, au contraire, uin accueil enthousiaste à la personnalité et au programme de M. Ribot. L Action et la Petite Piépublique déclarent que le devoir patriotique républicain est de soutenir sa combinaison, dans laquelle rentrent des hommes comme MM. Delcassé, Dupuy et Clémentel. Les journaux modérés et de droite font également le meilleur accueil à la nouvelle combinaison. M. Ribot, dit la République française, aura le grand honneur de faire respecter la volonté, la dignité et la force ■ de la na-tion.Les fraudes électorales à Lille . On-sait que les fraudes ont consisté principalement dans le maintien sur les listes électorales de personnes qui avaient définitivement quitté Lille. C'est ainsi que, d'après un journal lillois, l'on a retrouvé des inscriptions « d'étudiants » qui furent peut-être jadis étudiants réellement à Lille, mflis qui ayant aujourd'hui trente-cinq ou quarante ans, ont quitté la ville sans espoir d'y jamais plus venir étudier ! C'est ainsi que des domestiques "de grandes familles cléricales, bien que partis se marier au diable-vauvert, ont été maintenus fictivement comme domestiques des maîtres qui ont cent fois changé de larbins depuis ; c'est en vertu du même principe encore qu'on laissait sur la liste électorale des citoyens quelconques, partis assez loin pour ignorer qu'on votât pour eux à Lille ; et l'exemple le plus frappant de ce fait, c'est le cas de M. Yves Berthet, inspecteur de la. brigade mobile, qui quitta Lille en fin décembre 1913 pour gagner son nouveau poste à Annemasse, en Haute-Savoie, où il vota, et que l'on fit voter cependant aussi à Lille par l'intermédiaire d'un petit-frère ! Faussaires en cour d'assises La cour d'assises de la Seine a jugé le nommé Raoul Fleur, sa maîtresse Geor-gette Diedkng et dix complices, inculpés de fabrication de fausses obligations industrielles qu'ils «déposaient en nantissement au moruUde-piété ou dans les établissements de crédit contre de fortes sommes d'argent. Un grand nombre de ces titres furent mis en circulation à Amsterdam. Le verdict siéra rendu samedi. Un duel A la suite d'une polémique de presse, une •rencontre à l'épée a eu lieu entre MM. Henry Beranger, sénateur, et Ponsot, député. A la seconde reprise M. Ponsot a été atteint au-dessus de la main droite. Les adversaires se sont réconciliés. Mort d'un aéronauie L'aéronaute Leprince a succombé mardi matin à ses blessures. ALLEMAGN8 Le nouveau colonel Le colonel Guiradeîl, qui a remplacé le colonel von Reutter à la tête du régiment d'infanterie n° 99 à Saverne, vient d°adresser à un commerçant de Phalsbourg une lettre d'excuses et de regrets. Voici à la suite de quelles circonstances. Mercredi de miter, le sergent Muller, du bataillon de Saverne stationné à Phalsbourg, avait bousculé le commerçant qui ne lui avait pas cédé le haut du trottoir, j Comme le commerçant protestait contre ce traitement, le sous-officriier le jeta à terre et le maltraita si brutalement qu'il perdit connaissance. La victime de cet acte odieux déposa une plainte, mais la retira ensuite pour ne pas nuire à son commerce. Cet incident, qui fit grand bruit dans la petite ville, finit par arriver aux oreilles du nouveau colonel qui, après une enquête préliminaire, fit mettre le sous-officier en prison et écrivît en même temps au commerçant la lettre qui mettra fin, provisoirement, à cet incident. Un colonel désarçonné et tué De Dantzig : Le colonel Schoeler, commandant du train du 20* coïps, a été désarçonné au cours d'une promenade à cheval. Il a été trouvé mort sur la voie ferrée. Les suites d'une exécution capitale Le mois dernier, avait lieu à Duisbourg '(Province Rhénane) l'exécution du nommé Nowak, condamné à la peine -de mort pour l'assassinat de sa femme. Comme il est d'usage en Allemagne, le macabre drame eut lieu devant un public restreint, dans une cour intérieure de la prison qui est contiguë au palais de justice. Or, derrière une lucarne de ce bâtiment, trois personnes assistèrent à l'exécution. C'étaient le secrétaire des mines von Wi-ckereax, le journaliste Burgardt est le chauffeur-mécanicien Pieper. Les trois curieux seraient nestéls inaperçus si le condamné à mort n'avait pas rendu le procureur attentif à leur présence. C'est ainsi que les trois indiscrets furent poursuivis pour... violation die domicile. Le tribunal des échevins de Duisbourg a condamné le journaliste et le secrétaire à 30 mark d'amende. Le chauffeur a été acquitté, car il put établir qu'il était myope, qu'il avait cassé ses lunettes peu avant l'exécution et qu'il n'avait donc pu voir la scène de la mise à mort. Nouvelles garnisons Les autorités supérieures ont décidé définitivement la création de nouvelles garnisons à Munster, à Altkirch et à Guebwil-ler „ ITALIE Les incidents d'Ancône. — Grèves Bien que le mouvement de grève ait une tendance à se généraliser dans les grandes villes d'Italie, la situation n'a rien de particulièrement alarmant, à part à An-cone, où la foule s'est livrée à de nombreux actes de violence. A Rome, jusqu'à maintenant, la population semble calme. Sur divers points de la ville quelques pierres ont été jetées par les manifestants et quelques charges de cavalerie ont été effectuées pour disperser les attroupements. Dans les villes où la grève a été proclamée, les journaux ne paraissent pas. A Naples, la grève n'a pas été procla-née. Les organisations ouvrières de Na-)les se réuniront mardi soir pour délibéJ-rer.Le syndicat des cheminots a délibéré sur a proclamation de la grève des cheminots 3t s'en est remis à la Confédération générale du travail pour l'ouverture et la durée de la grève. Le service des chemins de fer est, jusqu'à présent, complètement normal.La grève de protestation s'est étendue à Faenza, Côme et San Pier d'Arella. Dans cette dernière localité, les équipes de dé-chargeurs travaillent à bord de huit steamers.A Gênes et à Turin, les magasins restés ouverts ont dû fermer sous la menace des grévistes. A Bologne, le service des tramways est suspendu. Le train d'Ancône, qui devait arriver à Foligno à 10 h. 38, n'a pu arriver à destination, un groupe d'anarchistes l'ayant fait arrêter peu après la gare de Foligno. Le train parti à 10 heures de Foligno, et celui parti pour Ancône à 11 h. 54, 6ont arrivés à Fossato di Vico, où ils assurent la communication entre Fossato, Foligno et Rome. La grève générale a été proclamée à Ba-ri, Bologne, Brescia, Florence, Forli, Gênes, Livou-rne, Milan, Modane, Parme, Pe-saro, Pise, Reggio Emilia, Civitta Vecchia, Rovigo, Turin et Venise. La grève n'a qu'un caractère partiel dans plusieurs de ces villes. L'ordre public est assuré et généralement on ne signale pas d'incidents graves. Collision sanglante à Florence entre policiers et manifestants Après avoir tenu place Independenza, à Florence, un meeting de protestation contre les faits d'Ancône, une colonne de mar nifestants a parcouru la rue Guelfa. Les agents voulurent la disperser. Un conflit s'ensuivit Les maaiiifestants lancèrent sur les agents des briques et des pierres. Les agents ripostèrent par des coups de revolver. Un manifestant a été tué et deux blessés légèrement. Un lieutenant de police a reçu une blessure grave. Deux agents ont été légèrement blessés. La tr-oupe a dispersé les manifestants Incidents à Turin A la suite d"un meeting de plusieurs milliers de personnes, au cours duquel ont été prononcés des discours de protestation, les manifestants ont parcouru les rues principales de la ville. De nouveaux discours ont été prononcés sur la place Cas-tello. Les manifestants se sont ensuite dirigés vers la Chambrîe du travail. A. la hauteur de la rue de Gênes, les manifestants ayant rer contré deux chariots qui transportaient du tabac ont dételé les chevaux et se sont emparés de petites caisses de cigarettes qu'ils ont lancées dans les vitres des maisons et d'un café voisins qui ont été brisées. Ils ont ensuite brûlé un certain nombre de caisses. La cavalerie a dispersé les manifestants.. Acte de mauvais gré Près de la gare de Fabriano, des inconnus ont détruit la voie ferrée sur une longueur de quelques mètres, ce qui a obligé un train à s'arrêter. On travaille à rétablir rapidement le service. Les femmes arrêtent un train A Bergame, après avoir obtenu çpue tous les magasins et établissements de la ville fussent fermés, les manifestants se sont rendus à Borgo Santa Caterina, sur le chemin de fer du Val èrembera. Les femmes se sont placées en travers «de la voie et omit obligé de faire remiser un train dont les manifestants ont brisé les vitres. Il n'y a eu aucun blessé. A Prato, la gare avait éfté bloquée pair les manifestants, mais à la suite de ltin-tervention des troupes, elle a été évacuée. Le service des trains est assuré. A Ancône, le train express de 1 h. 25 pour Bologne test parti avec plusieurs heures de retard. Les trains pour Rome sont arrêtés à Fahrdano. Les trains de la ligne de Bologne sont arrêtés à Falconara Les navires Pisa, San Giorgio et Agor-dat sont attendus. A Venise Plusieurs incidents se sont produits à Venise. Un agent de la sûreté a été blessé j assez gravement. La foule a applaudi vivement Farrèsta-tion de quelques grévistes surpris ac<k)m-plissant des actes de violence. A la chambre M. Salaud ra, président du conseil, a répondu mardi à diverses questions smr les événements d'Ancône. Ayant apprit, dit-il, que les bourses du travail de diverses villes, sur l'initiative de celle d'Ancône^ avaient projeté des manifestations antimilitaristes pour le 7 juin, jour de la fête nationale, il donna des instructions aux préfets pour qu'ils défendent ces «réunions. Il ajoute qu'il revendique l'entière responsabilité de ces instructions. (Appl. chaleureux. Bruit à l'extrême gauche). Ces manifestations ont été empêchées dans tout le royaume sans incident sauf à Ancône. Ici, les carabiniers et l'agent qui ont tiré ont été mis en état d'arrestation et placés & la disposition de l'autorité judiciaire. Suivant l'inspecteur général envoyé à Ancône, il est établi que les carabiniers se trouvèrent attaqués vigoureusement à coups de pierres et se mirent à tirer sur la foule lorsque plusieurs d'entre eux furent blessés. Différents députés socialistes, radicaux et républicains prennent ensuite la parole. Tous critiquent la défense faite par le président du conseil de tenir des meetings le 7 juin et regrettent qu'il y ait eu des victimes.M. Salandra faiit ensuite un exposé du conflit qui a éclaté à Florence et dans lequel un citoyen a été tué. Il repousse avec indignation l'accusation qu'il aurait, par ses instructions, exercé une pression violente sur l'esprit des agents. Peut-être d'autres influences ont-elles agi sur l'esprit simple des foules naïves et impressionnables. (Vifs applaudissements "à droite. Bruit à l'extrême-gauche). ANGLETERRE Encore un exploit de femme sauvage De Birmingham : Mardi après-midi, dans la Galerie d'art, une suffragette a endommagé à coups de marteau un tableau du peintre Romesy. La suffragette a été arrêtée. DANEMARK La reforme constitutionnelle Le folketing a discuté mardi le projet 'de loi relatif à la modification de la constitution. Le rapport de la majorité (gauche, radicaux, socialistes) de la commission mixte instituée par le folketing et le land-ting a été adopté à l'appel nominal par 103 voix (gauche, radicaux, socialistes) contre 7 (droite). Le projet lui-même a été ensuite adopté par 102 voix contre 6. SERBIE La crise ministérielle MM. Novakovitch, progressiste, et Ri-bara, nationaliste, ont été reçus lundi après-midi, à 5 heures, en audience par le roi, auquel ils ont conseillé la formation d'un cabinet exclusivement jeune-radical. De Belgrade : Les pourparlers engagés entre les chefs de l'opposition et le roi n'ont pas abouti. Dans les milieux gouvernementaux et parlementaires, on parle d'une reconstitution du cabinet Pachitch. II est désormais certain que M. Pachitch gardera la présidence du nouveau cabinet. D'après les renseignements puisés aux meilleures sources, M. Patchou quitte le ministère des finances et le colonel Stefa-novitch abandonne le ministère de la guerre. M. Protich passe de l'intérieur aux finances. Parmi les nouveaux ministres, M. Nas-tas Petrovitch prendra le portefeuille de l'intérieur et le général Marinovitch eelui de la guerre. BULGARIE L'occupation de l'église grecque de Sofia L'occupation de l'égïise grecque de Sofia a été provoquée par deux rnou&ents consécutifs qui ont produit -une vive irritation dans l'opinion publique. Dimanche, à l'issue de la messe, un Grec, employé de banque, a été puis en flagrant délit de propagande en faveur de la flotte hellénique pour laquelle la colonie grecque de Sofia avait, une "fois déjà, versé une somme de 60.000 fr. Lundi, une dame grecque, ayant toutes les allures d'un agent provocateur, se livra dans un grand restaurant, à une manifestation intempestive contre la Bulgarie, injuriant les Bulgares, criant que l'armée hellénique mettrait très prochainement les Bulgares à la raison. Le scandale qui en résulta donna un nouvel aliment à l'irritation populaire. La foule se rassembla spontanément, malgré la pluie battante, et se dirigea immédiatement vers l'église et l'école grecques, qu'elle occupa sans aucun autre incident. Un service religieux fut aussitôt célébré wr Ancien vicaire bulgare de Vodena en Macédoine. Dans l'école, on a trouvé une carte géographique où toute la Thrace et la Bulgarie orientale étaient indiquées comme faisant partie de la Grande Grèce. -ROUMANIE Elections Aux élections au deuxième collège du sénat pour l'assemblée constituantè. sont élus : 45 libéraux, 3 conservateurs, un démocrate, un indépendant. Il y a deux ballottages.MAROC Opérations françaises Le général Baumgarten est rentré lundi à Rabat, venant de Sidi-Belkassem, après avoir effectué la destruction de la casbah •du chef des rebelles Chengui'tti et reçu la soumission des Ouled-Bourina, en traversant le pays des Branes, qui sont rassurés par la défaite et la fuite de ChenguittL Des fractions importantes restent dissidentes à Elkhar, cç qui mettra les Français dans la nécessité d'agir promptement contre les rebelles pour élargir vers le sud-est la zone ■de dégagement qui assure la sécurité de Taza. Les opérations espagnoles Une dépêche de Melilla dit que de nouvelles positions ont été enlevées aux rebelles. Les troupes régulières indigènes ont eu un tué et six blessés. Les rebelles ont perdu 21 tués et des nombreux blessés. AFRIQUE Les Sénoussi et l'Italie On mande du Caire au Times que le cheikh Odriss el Senoussi, frère du cheikh des Senoussi, est arrivé à Alexandrie où il réside au Palais Ralstin comme hôte du khédive. Bien que le cheikh accomplisse soi-disant un pèlerinage à Médine, on croit généralement que son voyage n'est pas sans connexion avec les négociations de paix engagées entre les Senoussi eil'Ita^ lie. ETATS-UNIS Les catholiques boycottent l'Exposition de Panama On télégraphie au New-York Herald qu'un mouvement équivalant au boycottage de l'exposition de Panama par le clergé, cause une véritable consternation parmi les organisateurs. Ils prévoient des pertes énormes, les réunions catholiques qui devaient se tenir à San Francisco étant contremandées. La raison du boycottage est la nomination comme représentant officiel du gouvernement italien à l'exposition, de M. Er-nesto Nathan, ancien syndic de la ville de Rome (M. Nathan est grand'maître de la franc-maçonnerie). La Ligue laïque pour les Etudes sociales, une des associations laïques catholiques les plus puissantes, et qui a pour président d'honneur le cardinal Farley, a voté une résolution de protestation, invitant ses membres à ne participer d'aucune façon à l'exposition. La résolution porte que M. Nathan est un ennemi avoué de l'église catholique, et une persona non grata aux seize millions de catholiques qui sont citoyens des Etats-Unis.COLOMBIE Le traité avec les Etats-Unis La chambre a approuvé définitivement le traité conclu avec les Etats-Unis. CHENE Finances Les banquiers, représentant le groupe des cinq puissances, ont remis mardi au gouvernement chinois une somme de 3,100.000 taels, retenant une somme de 1 million de livres sterling pour faire face aux charges auxquelles la gabelle sert de gage. 1,200.000 taels ont été également retenus pour balancer la diminution des recettes des douanes sur le bois de teck. Les irevenus de la gabelle ayant dépassé toutes Les prévisions le groupe des banquiers va i probablement consentir un nouvel em- ^ prunt de 25 millions de livres sterling ga- i ranti par la même taxe. < Les émigrés c)iinois séjournant en Europe vont être rapatriés Le ministre des affaires étrangères pré- J venu, par de nombreuses dépêches des ministres de Chine en Europe, des agisse- ) ments scandaleux des émigrés chinois séjournant actuellement sur le continent où, sous prétexte de vendre des menus objets, ils se livrent, en réalité, au vagabondage ' et à la mendicité, vient de donner des instructions pour leur rapatriement immédiat. _ ! La presse a signalé, à différentes repri-ses, les incidents parfois burlesques, toujours regrettables, soulevés par ces « fils du ciel », incidents au cours desquels la police devait intervenir fort paternellement d'ailleurs. Il fallait en finir. Les légations de Chine ' qui, jusqu'à ce jour, se contentaient de refouler leurs encombrants nationaux de frontières en frontières, ce qui entraînait des frais considérables, sans résultat appréciable, ont reçu l'ordre de se mettre en relations avec les compagnies de navigation ayant leur siège dans les pays où ils sont accrédités, afin d'obtenir leur rapatriement direct à tarif réduit. D'ores et déjà, le ministre de Chine à Paris s'est mis d'accord avec la Compagnie des Messageries maritimes de Marseille et un premier convoi d'émigrés jaunes s'embarquera prochainement dans le grand port français à destination de l'Extrême-Orient. On a tout lieu de supposer qu'en procédant de cette manière, les deux mille Chinois qui sont les hôtes dte l'Europe en ce moment auront rapidement rejoint leur mère-patrie.Cette question réglée, il s'agissait de prévenir une nouvelle invasion de jaunes en Europe. Dans ce but, le ministre des affaires étrangères a donné des instructions aux gouverneurs de la Mandchourie pour qu'ils refusent, désormais, tout passeport qui pourrait leur être demandé par des individus n'ayant pas de métier ou ne disposant pas de moyens d'existence. Il résulte, en effet, d'une enquête que les émigTés dent il s'agit, munis de passe-porte délivrés par le gouvernement de la province de Hé-Loog-Kiaing, sont venus à -pied en Europe en suivant la voie du Transsibérien. La plupart sont originaires de la province du Hou-Pé. Il y a cinq ou six ans, plusieurs milliers d'habitants de cette dernière province avaient été transportés en Mandchourie où l'agriculture, pour employer le terme consacré, manquait de bras. Quelques-uns — les plus courageux et les plus habiles — y sont demeurés et ont parfaitement réussi, les autres n'ont rien trouvé de mieux à faire que de s'expatrier et de venir tenter fortune chez les blancs. Hélas, une cruelle désillusion les attendait et il y a gros à parler qu'ils ne seront pai tentés de recommencer une seconde fois. Quoi qu'il en soit, les mesures prises par le gouvernement chinois sont bien celles que comporte la situation. les MMts WÉps I»A REVOLTE ALBANAISE La Serbie et la Grèce ne veulent pas d'un prince musulman en Albanie La Neue Freie Presse reçoit de Belgrade, de source particulière, l'information suivante : Le bruit eourt dans cette ville que les gouvernements grec et serbe ont informé les grandes puissances qu'ils ne laisseront en aucun cas un prince musulman monter sur le trône d'Albanie. Pour en ftair De Durazzo : En vue de réprimer le plus rapidement possible le mouvement de révolte, on projette urne action simultanée sur trois côtés en partant d'Alesio, de Du-razzo et de Valona. Les troupes marche* ront en avant, sans doute dans le courant de cette semaine. L'incident italo-albanais Nouvelles diverses L'audition des témoins dans l'affaire Mufficchio-Chinigo est terminée. f Les rebelles ont essayé ces jours derniers, à plusieurs reprises, d'entamer des négociations avec la commission de contrôle.2,500 hommes de troupes qui ne sont plus nécessaires en Epire ont reçu l'ordre de se rendre à Elbassan où ils arniveront jeudi On dit qu'Ahmed bey MâG se tient aux confins de la Malissie d'où il marchera contre Tirana sur l'ordre du piinoe. Armements navals de la Grèce Une dépêche de Washington au Moming Post signale que, d'après un avis arrivé dans cette ville, la Grèce a acheté un croiseur de 26,000 tonnes récemment construit pour le compte de la Chine. Le prix d'achat serait d'environ 250,000 liv. sterL Un projet de loi tendant à autoriser la vente des cuirassés Idalio et Mississipi au gouvernement hellénique a été adopté par le sénat, mais il n'a pas encore été voté par la chambre. On annonce que la Grèce a offert d'acheter deux dreadnoughts en cours de construction pour le compte de la République Argentine dans les chantiers voisins de Boston. Le gouvernement de Buenos-Ayres a du reste refusé de vendre ces navires, bien que la Grèce en offre un prix élevé. ÉTATS-UNIS ET MEXIQUE Le ministre du Japon au Mexique prisonnier des insurgés On télégraphie de Mexico au Daily Tele-graph que d'après des avis reçus à Mexico, le ministre du Japon au Mexique et un de ses attachés sont tombés aux mains des insurgés. Tous deux venaient de Manza-nillo où, selon les renseignements donnés par la légation japonaise, ils avaient visité le croiseur Izumo. Ils auraient trouvé la voie ferrée détruite à Sayula et toutes les communications coupées. Il n'y a pas de troupes fédérales à Sayula. On espère que le ministre est sauf, mais on doute qu'il soit libre. Le gouvernement meïdcain fait tout son possible pour le retrouver. Des troupes ont été envoyées à sa recherche de Guadelajara, mais elles ont dû rencontrer une certaine résistance, car on n'a reçu d'elles aucune information définitive. Le gouvernement japonais est tenu au cou- ■ant ue cet înciueui. ^ Vasliington est entré en communication ivec les insurgés pour obtenir la libération Lu ministre. Le blocus de Tampico levé L'amiral Badger télégraphie que les ca: îonnières fédérales mexicaines ont quitta fampico lundi après-midi et sont retour-îées à Puerto Mexico. Huerta démissionnerait En raison de la suspension du blocus de rampico, le bruit court de nouveau à New-tfork, que le général Iluerta démissionnera prochainement, peut-être avant mercredi ;oir. On déclare même dans la capitale que a détnission du général Huerta est déjà préparée et déposée à la légation anglaise. On fait circuler un manifeste invitant le peuple à empêcher la fuite du président, nentionnant ses crimes et déclarant que ustice ne peut être faite qu'en l'exécutant. A la conférence de Niagara FaHs Les Etats-Unis ne réclameront aucune indemnité de guerre au Mexique. Les délégués américains ont fait savoir gue leur gouvernement s'estimera satisfait si un gouvernement mexicain sérieux succède à celnii du général Huerta. Voir plue loin nos Dernières Nouvelles do la nuit. Lire en 2* page : L'AFFAf^E WÎLMART VVWVVVVVVVV*VV*WVVVVVVt'WVVVW/i%VW4rt«VVVVVWVVVVV\ ? PAYS-BAS * (Correspondance particulière de TEtoile bsLoxi Amsterdam, 7 jndu. Vers la R. P. La commission d'Etat chargée de faire une enquête sur la R. P. vient de terminer ses travaux, et semble être arrivée à des conclusions de tous points satisfaisantes.Le système préconisé vise à considérer le pays entier comme un seul district électoral, divisé en dix-.huit <c cercles électoraux ». Il est combiné de telle façon que la répartition des sièges entre les partis, opérée de façon à ce que chacun ait son dû, n°empê cher ait pas l'élection <jles députas auxquels ted ou tel cercle électoral voudrait donner la préférence. Chaque parti aurait à déposer une liste générale de candidats, rangés par ordre de préférence. Mais les électeurs ne seraient point tenus de respecter cet ordre, auquel l'absence d'une case de tête ôferait beaucoup de sa valeur. Chacun aurait donc le droit et serait même obligé d'émettre un vote de préférence. Les suffrages obtenus par les divers élus on plus du quotient exigé, de même que les suffrages n'ayant pas suffi à faire élire leur bénéficiaire, seraient reportés, au fur et à mesure, sur les candidats de tête. Il est possible que la législature décide d'instaurer le vote obligatoire, auquel cas le quotient serait établi à l'avance. Dans le cals contraire, il résulterait du nombre de suffrages valablement émis. La commission n'a pas voulu prendre position sur ce point. Nos officiers en Albanie H semble évident que la cause essentielle de la situation troublée en Albanie est le mécontentement des musulmans. Ils ne veulent pas d'un prince chrétien* Il leur faut le Turc promis par Bssad pacha, et dont le bannissement de ce dernier leur interdit d'espérer la venue. Jadis, le moindre Albanais armé était un bey, un héros ! Et voici que les instituteurs des nouvelles écoles gagnent 140 fr. par mois, tandis que les Hodchas, qui connaissent le Coran, ne reçoivent que 100 piastres. Cette évidence n'empêche point que, dans certains milieux, ce sont les officiers néerlandais, organisateurs de la gendarmerie albainaise, qu'on considère comme responsables des troubles actuels, lis se sont fourrés dans <un guêpier, voilà la vérité. Personne n'aurait tiré un meilleur parti d'éléments disparates, indisciplinés et peu nombreux. ^«e major Sluys, qui commamdait à Du-razzo lois de la capture d'Essad pacha, est revenju en Hollande. Il donne, dans le Handelsblad, une version des événements où le ministre de la guerre du Mbret ne j.oue pas un rôle fort sympathique. Se voyant dbservé, Esaad avait exigé que le major Sluys fût élorgmé. Mais celui-ci, au contraire, reçut carte blanche et en usa comme on sait. Le maréchal de la cour von Trotha, qui voyait, lui aussi, en Essad pacha le chesf de la révolte à l'intérieur, doit avoir exercé une grande influence sur les décisions du prince Guillaume.Quant aux raisons qui ont conduit à l'éloignement du major, il faut, selon les nouvelles qu'a reçues le Telegraph, les chercher dans le désir de faire une concession aux mahométans, et dans l'issue malheureuse de l'attaque contre Tirana, où le major Roelfsema et le capitaine Sar fuirent faits prisonniers. Mais le major Sluys disposait de cent gendarmes contre deux mille révoltés. C'est sans doute ce qu'il aura fait remarquer au général Bosboom, qui l'a reçu en audience particulière.Comme on sait, c'est le colorie® Thcret-son qui a remplacé le major Slays à Du-razzo et qui a proclamé aussitôt l'état de siège. Il semble attendre, pour employer ses Malissores, l'arrivée de 750 Mirdites, qui sont en route sous les ordres de leur chef Mar Ghoni. Le colonel Thomson, ancien député, est un hommfe de très grande capacité. Il n'est pas étonnant que le Mbret l'ait préféré, en ce moment suprême, au général De Veer, qui a reçu la mission d'aller à Scutari, mais qui, se sentant dépassé, va probablement rentrer en Hollande. Fleurs de civilisation Je vous ai parlé, il y a quelques semaines, de l'aventure qui est arrivée, à Har- 65' stsajOLO®. — W i©i

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Cet article est une édition du titre L'étoile belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1850 au 1940.

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