L'étoile belge

1843 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 23 Fevrier. L'étoile belge. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9p2w37n44c/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

L'ETOILE BELGE Lundi 23 favrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. «5..10; 3 mois, fr. S.5® POUR LA PROVINCE : la an : 1G fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. Fn province il suffît de remettre le pria de Vabonnement au foœtewr Edition G Baromètre du 23 février à Sieores TempÊr. moy3® ^^:î=:==::::55^ norm»®,le22. "?°8 Maximum'1»* la £3/ veille, ll'l Minimum «ie la nuil;. .V'O Baromrt. le X JF. JSf J~~- V/S\ à S lu, Tio™0 Quantité d'rau de bà 8 b «, X J^ïesSéftU; Observations l/^ «f «=A <tejB"s Tem|iéiatura, 3o(f ^ |» 'ij 11 ljig Hn'miilitê(ioi= 9j •>?// hum. absoi.). ~'t Vont dommaii \\c^ \<V J// • Il ^SS Ephcmérûtes // ps le 'iZfêrriér Soleil: Lune: lever. nh.41 lever, 6h,27 coucher, 17 II. 1S ^couclier. 15 it. 29 Prévis.ons rte l'Ohserv. : Vent S.-'W. modéré ou assez fort; ondées Service des malles O.stendc-Uonvres Etat de la mer, le 22, à 16 heures : peu agitée Prtal?we'nAv glfiem^-AllenlaB?9 et I 9 fr. 1 P"? trimestre g»^ i" f ? ÀNNrtNCRS -4f> c™'la lipa^; minimum 4 lignes, f" ] «fi Hollande, 7 fr? — OranuStochl,' 6 fr. ) PSd^sT 5 €01^0103 fô 011^0 |JŒ£r0ffl,M *•»»*** Hollande, 7 fr. ÉTEANGEE, ïjêi population de l'Inde sjiîsïlaSso Il a été procédé, il y a trois ans, au recensement de la population de l'Inde anglaise. Les résultats globaux en sont connus depuis longtemps, mais il restait à les classer, à les coordonner et à les commenter. C'est ce qu'a fait le recenseur principal, M. Gait, dont le travail vient d'être soumis au parlement angl-ais. Donnons-en. la quintessence. Au printemps de 1911, l'Inde anglaise, dont la superficie est de 1,802,657 milles anglais (.4,843,400 kilomètres carrés), environ 165 fois la superficie de la Belgique, comptait 315 millions d'habi-! an ta, dont 22.5 p. c., un peu plus du cinquième, sont encore sous l'autorité de princes indigènes, l'eudataires de 1 empire britannique. La densité moyenne était de 175 habitants par mille carré, qui est à peu près la densité de 1 Europe, dont la superficie, si on retranche la Russie, est à peu près égale ï celle de 1 Inde. Niais, de même qu'en Europe, la densité varie considérablement suivant les'régions. Deux tiers de l'Inde comptent moins de 100 habitants par mille carré et leur population totale ne forme que le onzième de la population globale de l'Inde. D'autre part, les régions dont la population est supérieure à 500 habitants par mille carré ne constituent ju'un onzième du territoire mais nourrissent un tiers de la population totale. D'ans 1 Inde c'èst de la productivité du sol que dépend la densité de la population. Les régions les plus peuplées sont les* plaines alluvionnaires, où chaque pouCe carré de terre est cultivé. Tandis qii en Europe l'agriculture ne peut faire \ ivre qu un maximum de 250 habitants par mille carré, il existe de nombreuses régions de l'Inde dont la population.est trois ou quatre fois plus dense, bien qu'on n'y trouve pas trace d'industrie. En Europe la population des villes ? accroît constamment, au détriment de -la population des campagnes. C'est le contraire dans I Inde. La proportion des citadins est descendue de 9.9 à 9.5 p. c. <1 un recensement à l'autre. La cause en est d'ailleurs surtout accidentelle : elle i-st due aux épidémies de peste et de Uioléra qui ont fait plus de victimes dans les villes que dans les campagnes. O'i constate aussi dans l'Inde une tendance vers la concentration de la dodh- i lation autour des centres industriels ' Toutefois, il n'y a actuellement dan: - 1 Inde que 30 villes ayant une populatioi supérieure à 100,000 habitants. La popu ■ lation des grandes villes ne constitui : que 2.2 p. c. de la population globale contre' 16.4 p. c. en Angleterre. Depuis le premier recensement géné rai, qui a eu lieu en 1872, la populatior de l'Inde s'est accrue d'environ 50 mil lions d'habitants, soit de 19 p. c. Dr bon tiers de cet accroissement a été réa lisé au cours de la dernière périod* décennale. L'augmentation serait bier plus.considérable encore — car la nata lité est plus grande qu'en n irnporti quel pays tj'Europe — si la mortalité notamment la mortalité infantile, n'étai effroyablement élevée. Malgré tout, si 1< taux d accroissement se maintient seu lement au niveau qu'il a atteint depuis 18/2, la population de l'Inde aura dou blé dans un siècle et demi. I n fait qui caractérise la populatior de 1 Inde, c'est son attachement au so qui l'a vu naître. C'est à peine si, ai cours des dix dernières années. l'émigration a dépassé l'immigration d'un demi million. 8.7 p. c. seulement des habi tanls,.— et en y comprenant les Euro péens et les autres étrangers — furen recensés dans des districts où ils n étaient pas nés. 62 p. c. des Hindou; sont nés dans la même localité que leur; parents ou dans le voisinage immédiat Les résultats du recensement son moins favorables pour les Hindous qu< pour les autres habitants de l'Inde. Ils , constituent toujours plus des deux tiers de la population globale du pays, mais ils sont en recul constant. Au point de vih f eligieux, les chrétiens et les musulmans s accroissent, dans une plus forte proportion. Au cours de la dernière période décennale le nombre des. Hindous s augmenté de 5 p. c., celui des musulmans de 7.37 et celui des bouddhistes-ds 13 p. c. Pour les chrétiens, l'augmentation est de près d'un tiers. M. Gait attribue le recul des Hindous notamment aux mariages extrêmement précoces et au veuvage perpétuel. 11 fail remarquer en outre que les Hindous onl souffert- plus que les autres races de la peste, du choléra, de la malaria et de la famine. B—GTTMH——M— DÉ3P'Ê3GïîE!S Services spéciaux de l'ETOILE ÛELGE FRANCE Ouragans et bourrasques On signale de différents points de France 'le violents ouragans et des bourrasques accompagnés de plaies abondantes. Les communiicatioiis par télégraphe et par téléphone sont interrompues ou difficiles Les régions atteintes sont surtout l'Ar-lèche, le Rhône, la Côte-d'Or, etc. L'aérodrome de Brou, près de Lyon, aurait sérieusement souffert. Des tempêtes sont également signalées à Cette, Marseille et dans la région de Nancy. Le monument Berteaux M. Noulens, ministre de la guerre, assisté de M. Moisis; ministre de la marine, a inauguré dimanche- matin, à Argenteuil, le monument élevé à l'ancien ministre de la guerre, M. Berteaux. Le bas-relief représente M. Berteaux au moment où, frappé mortellement à Issy-les-Moulineaux par l'hélice d'un aéroplane, il tombe étreignant le drapeau et baisé au iront par le génie de la France. Les socialistes ont manifesté pendant la cérémonie, réclamant la loi de deux ans ei chantant Vin tematïonàlc. Cette manifestation fut couverte par les i l is de la foule acclamant la loi de trois ans. La grève pour le 1er mars Les mineurs de Graissessac ont voté un ordre du jour déclarant la grève pour le 1er mars. Le comité régional de la Fédération des travailleurs du sous-sol, réuni à Douai, a rédigé un manifeste de grève protestant vivement contre le vote d'une loi de retraite epai réserve de cruelles désillusions pour le présent et l'avenir. Le manifeste invite les travailleurs dtu sous-sol à demeurer solidaires, à agir immédiatement par eux-mêmes.et à appliquer les décisions du congrès de Lens. De Châlons-sur-Saône : Les mineurs de Montesson-les^Mifteè ont voté, à une grosse majorité, là grève générale pour lundi. Indécision dans le Pas-de-Calais La majorité des mineurs du Pas-de-Calais, obéissant au mot d'ordre du vieux syndicat, sont hostiles à la grève. Néanmoins, à Méricourt un certain nombre de mineurs affiliés au jeune syndicat ont décidé la grève pour lundi matin. ALLEMAGNE Le Salvarsan La note reproduite par Les Berlin fr Neuesten Nachrichten d'après laquelle l'office impérial d'hygiène songerait à interdire l'emploi du 606 en AHema^ne, était tendancieuse. Î1 est exact qu'une motion avait été déposée en ce sens par un médecin de la police. MaU le conseil supérieur d'hygiène, loin d'adopter cette motion. a réfuté absolument de la prendre en considération, déclarant qu'aucune mesure ne s'imposait pour emnêrher l'emploi d'un médicament qui donne toute sa- j tisfaction lorsqu'il est employé sous ui ■direction médicale compétente, , Les suites d'une élection ; La majorité au reichsta L'élection de Magdebourg-Jerichow, r. a triomphé le candidat conservateur Schi ; le, va fournir la matière d'ardentes pol nuques 'de pàri.is. Au premier ton- i\ . SchieJe avait réuni 12,689 voix : le socS liste Raunt. 12,G67 voix et un candidat d ^ moemte ; 6,909 voix. Si le mot d'ordre ava j été suivi, le socialiste éiaiï. élu, mais ]i nationaux-libéraux crurent- devoii \ut< pour Le candidat de droite Cette élection de J'eriohow. mérite de r tenir 1 attention. Le Moc dès gauchi compte actuellement 110 socialistes, 44 I hénaux de gauche en y comprenant A j Kaempf et plus que 44 nationaux-libérau: ce dernier groupe a:yant exclu récemmei le uepute Hestermarin qui a passé aux coi servateurs et ayant perdu le siège a hehl qui, la semaine dernière, a oas- i SS feilt'^fooeaï!10^(ïue• Cela fait donc u totaJ de 193 sièjas pour la gauche. 0**, ; parlement comptant 397 députés, la maj( * rité est donc de 199. En d'autres ternie1 les partis de gauche ne possèdent plus 1 majorité absolue par suite de la faction suivie à J erichow par les nationaux-lin* raux. La majorité dépendra maintenant de jpetite gro upes .parlemeiixaires qui s-re vitent dans 1 orbe du Centre et des deu ( groupes conservateurs. Dans ces grouw , on trouve les protestataires polonais, 'a , | sapiens, lorrains, guelfes et danois ' r( pi'ésentant ensemble 34 députés qui' n'( prouvent pour la politique intérieure d ; l'empire qu'une admiration très mitigé# ( Donc, les nationaux-libéraux, pour enin^ , , che.r l'ancienne circonscriptio'n de Bi? . ; iiiârck de revenir aux rna'ins des socie . I listes, l'ont livrée aux conservateurs. Eli j ve.s et héritiers de la politique national I bismarckienne, iJs n'ont pas nensé con ! bien est. ridicule pour eux d'avoir dimi i nué l'ancienne majorité et d'avoir augmer | té l'influence parlementaire de.s groupe j -séparatistes et particula-ristes, donc d'à j voir opéré contre leur propre doctrine pr litique. Si cette, politique des sentiment ' doit, comme on le dit, amener la prochain | dislocation du groupe nationail-libéral, c sera en même temps la fin de la maiorit de gauche issue des élections de 1912 e la reconstitution de la majorité de et-oit avec les conservateurs, le centre catholi que et les transfuges ^nationàux-libéraux ANCLET Survivants .et sauveteurs en péril On croit que huit hommes de l'équinae. du Mexico et quatre «nrvivants du bateai | de sauvetage FHhard auraient été débat [ qués dans ï'île Saltee par un i-emorrrueur Trois bateaux de sauvetage ont essayé du ra.nt toute la journée de som^di d'âppro cher l'île, mais n'ont pas réussi par suit" de la tempête.qui a empiré dans la soi-ée On craint <me ces 12 hommes, qui son sains nourriture et sans abri, périssent. Les survivants des équipages du Mexl t du bateau de sauvetage ont passé ui luit agitée, la tempête ayant empiré. I ont sans vivres depuis vendredi. En rs son de l'état de la mer, il semble impossib ie leur porter secours avant plusieu jours. Trois mineurs asphyxiés Samedi trois mineurs ont été asphyxi lans une mine à Tredegar. BTAUÊ Une famille asphyxiée Suivant les journaux, dans l'affaire c l'asphyxie de deux familles, il s'agit d'u tec.ident causé par une fuite de gaz. Dev personnes sont mortes. ESPAGNE Mort du marquis de Aguilar On annonce de Madrid le décès du ma quis de Aguilar de Campo, ancien mini tre des affaires étrangères, ancien mai. le Madrid, ancien président du conse d'Etat. RUSSIE Des bandits attaquent une caravane La Gazette publie le récit d'un fait e traordinaire de brigandage dans la P logne russe. Six bandits eurmés de bro-\ niings et de poignards ont attaqué une c ravane de 40 voitures sur la.rorate de Lo< à Chenstokof. Ils dévalisèrent les voy; geurs au nombre de plais de 200, leur e levant plusieurs milliers de roubles et ui quantité de valeurs. Quelques-nns d-voyageurs tentèrent une résistance, ma trois d'entre eux furent grièvement ble sés par les brigands. La gendarmerie capturé trois des bandits. Pour l'abolition du passe-pert Le comité des projets de loi a émis t vœu Unanime préconisant l'abolitic complète du passe-port pour les persorm.' désirant voyager à l'étranger. TURQUIE Fusillé Le lieutenant Kemal, condamné à rno pour avoir abandonné son poste à Janir et pour avoir fourni ù l'ennemi dés plai de forts, a été fusillé dimanche matin Staimbôail. ROUMANIE Les élections du premier collège de la chambre des députés Le scrutin de ballottage pour les éle fions doi premier collège de la chamb: des-députés a donné-les résultats suivant Sont élus : libéraux 7, conservateurs eonsaryateurs-démocrates 2. Parmi .1-'figurent MM. Pherekvde Arion, D inetre Gre«ç<?artu et Pierre Carp, ancier ministres. MEXIQUE M. Benton a été jugé, condamné et exécuté On mande d'El Paso que le rapport d conseil de guerre qui jugea M. ~Bento vient d'être publié à Juarez. Ce rappo dit que M. Benton a été condamné et ex> cuté pour attentat contre le général VLIlî Les témoins, ajoute le. rapport, ont coj firmé qu'une querelle avait éclaté enti les deux hommes et que M. Benton ava menacé de son revolver le général Villa M. Benton était présent aux débais d conseil de guerre, assisté d'un avocat. La légation allemande pourra se défendre Le croiseur allemand Dresden a envoy< dans la nuit de samedi à dimainche Mexico, deux mitrailleuses avec 40,0C cartouches. Les deux mitrailleuses étaiei convoyées par des marins allemands e civil. CHINE Le nouveau ministre de Chine à Bruxelles De l'Agence d'Extrême-Orient : Une dépêche de Pékin en date du 20, an nonce la nomination de M. Wang Yuan; Po en qualité de ministre de Chine en BeJ gique. M. Wang Yuang Po, âgé d'une quaran iaine d'années, est un lettré chinois t ès es timé. Il a fait ses études à l'université d Tokio et est titulaire du diplôme de doc tëur en droit. Réformiste, et progressiste convaincu, i occupait le poste de vice-ministre de l'inté rieur soùs'la dynastie Tchin et fit partie d' la commission chargée- d'élaborer un proj-de cdnstitution provisoire de l'empire. Dè cette époque, il affirma hautement son ap probat'on de la politique sûivie oar Yuai CM Rai. Lors de la première- révolution, i3 créi le parti républicain et, dans de nombre: discours très remarqués, s'éleva contn toute idée de séparation du Nord et di Sud. Député à rassemblée provisoire et réélu en la même qualité, Jnrs des élections gé nérales, il se montra toujours l'un des plu ardents partisans du président Yuan Ch Kaï. Tou* désigné pour le poste de minist^ de la justice, AI. Wang.Yuane Po a préfért <^tre chargé d'une mission en Europe, afîr de parfaire ses connaissances et d'étendr* son érudition. C'est ainsi que le président Yuan Ch: Kaï, nui attache l'î plus gra.nd-e importance a.u resserrement de plus en plus étroit des l'ens d'amitié qui unissent la Chine et la Belqirrue et au déve]op])e-ment des relationr économiques des deux pays, lui a p^opost! le poste de ministre de la P»épu-blique en Belgique, poste qu'il a accepté. Les f iBMts Mtarpis Le titre du souverain d'Albanie Une dépêche de Valona à l'agence Paris-Télé'irammex annonce que le nouveau souverain de l'Albanie ne prendra ni le titre de prinee ni celui de roi, mais prendra le titre albanais de Moret qui se prononce Mbref, le seul mot existant en albanais pour désigner le chef suprême de l'Etat. Il aura donc le titre de « Mbret de l'Albanie. Valona acclame Guillaume Ier, roi d'Albanie La ville de Vnlona a revêtu dimanche un air de fête à l'annonce que le prince de •o Wied avait accepté la dignité souverair ie offerte par la uiéputation albanaise. L ls foule portant; l'étendard albanais, chai i- tant des airs patriotiques et poussant dt le vivats en l'honneur du roi a parcouru 1< re rues de la viii'e. L'après-midi a eu lieu un meeting a cours duquel plusieurs allocutions patrii , tiques ont été prononcées. Il a été dorrr iS lecture d'un télégramme adressé au r< d1 Albanie dans lequel le peuple albana: exipriine à Guillaume lor, roi d'Albanie, s reconnaissance et son respect et l'assui d\> sa pleine confiance. . Ap>ès avoir parcouru en-cortège en coi te une fois les rues de la ville et en poussai n de nouveaujx vivats en l'honneur du n a d'Albanie et de kii i'ainille royale, la foui s'est dispersée tranquillement. Les troupes grecques évacuent les territoires occupé Le général Deweer a, reçu un rappo: I_ du commandant du detachement de gei f" daiinerie albanaise qui se trouve près d v.iJblia;ge de Skrapar, disant que le con mandant des troupes grecques disloquées Skrapa.r s'était présenté à lui annonçai qu'il avait reçu du gouvemement l'ordi d'évacuer la région et d'abandonner la li caiité à la gendarmerie; albanaise.. Ce fait semble indiquer que les troup* l>"' grecques^ o-nt comme n-cé à évacué r les te v- ritoires occupés. ir lz Décret d'amnistie ^ Le roi de Grèce a signé un décret qu ~ YOfficièl publiera incessamment, accordai ^ une amnistie pleine et entière à tous ceu r qui commirent des actes délictueux se raj ' portant aux deux guerres balkaniques * s" aussi à la propagande in8/Cédonienne qi a les précéda. On considère que cette mi sure peimettra de repnendre rapidemer les relations gréco-bulgares. n Les chemins de fer d'Asie-Mineure " _ Des informations de sôurce sure et cor iirmées dans les cercles diplomatiques d Cono.tanUnople, annoncent que le miniï tère des travaux publics a accord-é défin: tivernent 1-a concession du chemin de fe Adalia-Bourdoiir à un groupe de capits listes italiens qui avaient formé k Cons tantiinôple une société ottomane et avai _ ob^nu l'été dernier un droit- d'étude de r1 voie® ferrées du bassin d'Adalia. Ghali a bey, fonctionnaire du ministère des tra vaux pulxlics, partira, lundi, acconipa-gn des ingénieurs italiens, pour arrêter le tra cé définitif. Ce tracé ne pourra pour 1 moment avancer que jusqu à une distanc de 40 kilomètres de la ligne anglais c- Smyme-Aidiin, attendu que des négocia -e ti.oris sont poursuivies à Londres entre le s. représentants du groupe italien et 1 i, groupe anglais concernant la renoxi »s dation do FAnglo^rre d'interdire . Cunstruiction de la ligne au-delà de qua ts rail te kikwn êtres. En outre, la jonction d la ligne italienne avec la lligne d"Aidin, qu n'est pas encore terminée, rencontre de ■difficultés ainsi , qu'on le prévoyait. Un conflit gréco-égyptien De notre correspondant de Salonique : u La question des wakoufs de CavaJla e Thassos occupe depuis quelques temps 1; * presse orientale et une bonne partie «ie " journaux arabes, lesquels ont ouvert um - campagne violente contre les autorité: " grecques à ce propos. Voici les faits : Mehmed Ali pacha avait constitué ei 1 wakoufs, à Cavàlla et à Thassos, de frè; - vastes domaines, au profit de la fam'tllH u khédiviale. Pendant très longtemps, ce: biens avaient été administrés par des dé légués et des fonctionnaires nommés pai le khédive. En 1901, un très grave confl: fut soulevé/à ce propos par l'e-x-sultân Ab dul-Hamid, qui s'empara de Thassos et fi •\ gérer les- wakoufs khédiviaux par de; 0 fonctionnaires turcs, les revenus étant ver t, sés à la famille khédiviale. Le khédive pro Q testa énergiquement à cette époque là con tre cet empiétement d'Abdul-Hamid, maiî - il laissa au temps le soin d'arranger le? chose-. Lorsque les jeunes-turcs rétahlirin la constitution, des négociations furen ouvertes et aboutirent au rétablissement d< statu quo ante. Les wakoufs de Cavalla ei de Thassos furent directement gérés pai une administration khédiviale. Survint la r guerre balkanique ei; l'occupation de Ca-! valla.par les Bulgares- d'abord, puis par les Grecs, et l'occupation de. Thassos par ces derniers. Les choses restèrent en suspens jusqu'à 3 la conclusion de. la paix et la signature ^ du traité entre la Turquie et la Grèce. Aux termes de cet accord les wakoufs situés 1 dans les territoires cédés devront être respectés. lisseront gérés par les communau- , tés musulmanes des territoires conquis, \ lesquelles respecteront les droits des Mu-te J wéMis ou nazirs (administrateurs)'. Le ' grand ca.di, investi par le sultan de l'auto-, rité religieuse aura parmi s^es attributions principales celle de demander aux ihtéres-t sés la reddition des-comptes des wakoufs - confiés à lenir gérance. Enfin aucun bien ^ wakouf ne pourra être exproprié que pour , cause-d'utilité publique dûment constatée et moyennant une indemnité préalable. Or, j'apprends que.le gouvernement hellé-' iiique aurait fait annoncer aux fonctionnaires khédiviaux de Cavalla et de Thas-i sos" que désormais ils devront cesser r'exejr-cice d© leurs fonctions, devant être rern-; pfâcés? par des Hellènes. Geci a nrodiiit une ! certaine émotion dans les sphères officielles égyptiennes. Des réunions successives , ont lieu entre les ministres et les conse'l-le-rs khédiviaux. Whabi pacha, ministre des affaires étrangères, a eu diverses entrevues avec le gérant de l'agence helléni-nue dans le but de demander des éclaircissements et des précisions au sujet de cette décision du gouvernement srec qui touche particulièrement le souverain égvp-tien. En attendant la presse arabe s'est emparée de la question et lui consacre de longs articles dans lesnuels elle critique violemment l'attitude des autorités grecques à propos des wakoufs: Intolérance grecque La presse grecquecontinue à mener une campagne violente contre les habitants is raélites delà Macédoine qui portent encore ie fez. Encouragés par la campagne anti-sérnit'iTue, quelques Grecs de Saloniaue se permettent depuis quelques jours d'arracher en pleine rue les couvre-chefs des si-toyens paisibles sous prétaxte que le fez est une coiffure ottomane qui, d'aiprès eux, ne devrait pas être admise, sous un régime grec. Voici ce qu'écrit le Tharros à ce sujet : <( Le port du fez par des non-musulmans dans une ville grecoue n'est nas seulement un grand manque de tact, mais aussi une provocation malhonnête envers not^e tolérance chrétienne exe^ée an-deià de toutes les limites I Les israélites qui portent le fez e le font comme s'ils voulaient montrer air a leurs sentiments turcophlles. Il est tern i que nos concitoyens comprennent que bN « que nous soyons doux et tolérants.(?...) Jr «s qu'à l'exagération, nous avons à la f nous aussi des nerfs comme tous les hoi u mes I » >- Il est à craindre,, si les autorités ne s é vissent pas contre ces e-xcitations, que >i mouvement antisémitique ne prenne d s proportions inquiétantes et ne cause t a graves incidents. Pas de nouvelle démarche ^ à ConstantInople l, La Gazette de la Bourse de Saint-Pétei bourg apprend qu'il est peu probable qi les grandes puissances fassent une no veille démarche à Constantinople en i ponse à la dernière note otnomane. s II résulte d'un échange de vues entre Ji cabinets européens que les grandes pui sances considèrent que la note du grai i vizir ne contient par un refus .catévroriqi u mais une protestation académique, destin l- à sauvegarder le prestige de la Turquie à qui ne peut avoir de conséquences effec it ves à moins que l'esprit belliqueux des je e nés turcs ne pousse ceux-ci vers de ho >. velles aventures. Toutefois une pareil éventualité ne paraît pas à craindre, n s tamment pour des raisons d'ordre firia: > cier. C'est pourquoi les puissances i croient pas devoir intervenir de nouvel et préfèrent laisser la question se réso dre par des pourparlers directs entre 1 _ Grecs et la Turquie, mais sur la base pr ^ posée par les puissances. x uv\i\vvwvwv\vwvvwvwwuxviv\ivvmvviwvvvvi ) :t Voir plus toin nos Demie L: res Nouvelles de la nuit. Lt wwMimmuwwmvwwvwvvn vwvwiw. frange 0 (De notre envoyé spécial) Toulon, 18 février. r Travaux maritimes t Après avoir visité, à Marseille, les cha: s tiers d'un canal souterrain qui sera ur J que au monde, les entrepreneurs belge.s t ' travaux publics viennent de voir, à To Ion, un autre travail sans précédent ju e qu'ici. Nous voulons parler de la constru e tion, en rade, de deux bassins de radoi e à double entrée, de 440 mètres de longuei - sur environ 40 mètres de largeur. Chacu ? des deux bassins pourra être divisé *c B deux parties, égales ou inégalés, au moyë de glissières disposées dans la partie m \ diane. Si bien qu'il s'agit, en réalité, c , quatre formes de radoub (cales sècîhe; ] d'uite longueur fnoyenne de 220 motr< s pouvant être réduite ou augmentée, selo la longueur du cuirassé qui entrera dar la forme. Ce qui augmente l'intérêt d travail, c'est l'emploi de caissons de foi dation de grandeurs tout à fait inusitées ^ deux de 242 mètres sur 55, et deux d î 200 mètres environ sur-la même largeu: ^ qui seront immei*gés par plus de 20 mètre 5 de fond. Ils occuperont de manière symi trique deux alignements parallèles. 1 Les deux bassins seront séparés l'un d ? l'autre par un quai d'une oentaine de mi J très de largeur et flanqués, à droite et 5 gauche, de quais à peu près semblable: i Ceci comporte, outre un remblai consid< . rable, la construction de 700 mètres à pe près de murs de quai, fondés sur blocs. Les entrepreneurs belges ont obtenu le ; autorisations nécessaires grâce à la Fédt ration internationale du bâtiment et de travaux publics. Le ministre de la marin avait donné ses ordres — car lui seul peu permettre à des étrangers de visiter l'ai senal maritime, dans l'immense périmètr duquel seront situés les bassins à cor struire. Le préfet maritime avait désign le lieutenant-colonel Hacquin, agent ei chef des travaux de la marine, pour rece voir et piloter les excursionnistes, que d'autre part, M. Mortier, directeur généra du consortium adjudicataire, voulait Lie] recevoir et piloter de même. L'entreprise s'élève, en chiffres ronds à 40 millions de francs. MM. Mortier et Hacquin nous atten daient-, cet après-midi, à la « Majorité » Nous nous installons dans quatre grande: automobiles ouvertes il s'agit de se ren dre à la montagne du Faron-, où se trouv< la carrière qui fournit — sauf le ciment -les matériaux employés à la confection de; quelque 600,000 mètres cubes de béton è mettre en œuvre. Les autos grimpent le long d'un cliemir escarpé, en lacets, menajit à Ja carrière on admire un panorama de plus en plut étendu, sur Toulon et le Mourillon, avec les montagnes qui les entourent, sur Lr Sevne, les presqu'îles du Sicier et du Cé pet, la Petite Rade et la baie de la Seyne, la rade du Lazaret, la Grande Rade. Nous mettons pied à terre dans la montagne, à 220 mètres d'altitude. Voici la station de transformation électrique, recevant du courant à 10.000 volts et le rendani à 450, pour îe transporteur aérien, les compresseurs d'air, les broyeurs. Tout à côté, une petite usine de compression, avec deux unités de 110 chevaux. Descendons — à pied — d'uoe quarantaine de mètres et nous voilà dans la carrière proprement dite. Nous voyons travailler une pelle à vapeur américaine — godet de 2 mètres cubes, force de 20 tonnes au crochet — ramassant les blocs de calcaire très dur, détachés par les explosifs, et les chargeant sur des wagons qui les conduisent aux concasseurs voisins. Vient maintenant une très belle installation, où tout le travail est automatique. Un premier concasseur, énoime, fait le fort de la besogne : il produit à la foi9 le sable, la gravette et les cailloux. Le sable, ce sont les plus petits éléments, poudre — à l'exclusion de la poussière fine, éliminée par des aspirateurs — et menus débris ne dépassant pas 5 millimètres ; la gravette. ce sont les morceaux un peu plus gros, allant jusqu'à 15 millimètres ; les cailloux vont jusqu'à 6 cent-'mètres. Les morceaux-plus gros sont éliminés et tombent dans deux petits concasseurs. Tout cela, répé- si tons-le, est automatiquement réglé pair li 35 cribles, les courroies transporteuses, 1' * norias, les coulottes. ■ n La production normale est de 80 mètn n_ cubes à l'heure, pouvant être portée à ! si l'on desserre un peu le gros concasseu é de manière à porter au maximum le trava le des deux plus petits. Mais actuellement, c fait plutôt le contraire, les besoins quoi (liens ne dépassant pas encore 600 mètn cubes. Les matériaux, sable, gravette et pie raille, vont dans de vaste silos, lesque alimentent les bennes d'un transporter ^ aérien qui descend la montagne, suit la r Q_ vière de Vauban — comme, à Barmen-E barfeld, le monorail Langen suit la Wu; l>er — et aboutit, à 4,700 mètres de di 2s tance, au magasin situé sur le rivage, vei ie fond de la oetite rade. t-d ie »•« '9 et Nous voici à ce magasin, formé de tr i mies pour les matériaux amenés par transporteur : on y peut charger en» tro j1' minutes ân chaland de 300 tonnes 1 Noi * nous embarquons sur deux canots à nu 1_ teur et traversons la baie pour nous rei ve dre, tout à côté des chantiers de la Seyn> u à l'atelier de construction des caissons, i- Il y en a un en voie d'achèvement, dar -s un chaintier abrité par des digues de terré le caisson fini, on ,le fera flotter, en noyai le chantier. On draguera le batardeau fo ^ rnant le petit côté extérieur du rectaaigi et on conduira l'appareil, qui n'aura u * tirant d'eau que de lm50 environ, à l'ei droit qu'il doit occuper de l'autre côté d la baie, devant l'une des anciennes darse: Un premier caisson a déjà fait ce voyag de 3 1/2 kilomètres environ, manœuvré ps ofize remorqueurs. Après un coup d'œil aux divers atelier installation électrique de secours en ca d'accident à la centrale, scierie à boi: forge, réparation des dragues, petite foi derie, parc d'approvisionnement, aim qu'à de beaux chalands en béton arm< nous nous réembarquons, pour traverser 1 . petite rade, cette fois en ddagonale. Nou ^ passons tout près de l'épave du malhei e reux cuirassé Liberté, laquelle, bien qu _ coulée par un fond de dix à douze mètres " émerge notablement. Il est question d k démolir cette épave à l'abri d'un batai deau métallique circulaire, comme le 11 Américains ont relevé l'épave du Maine. rt Nous voici au premier caisson de l'or ' ' vrage à construire. Le formidable appa J1 reill Jamais on n'a établi caisson auss G éri£rnie. Deux gigantesques ponts roulant ; contiennent les bétonnières ; ils metten ^ le béton en place, suivant un programm !_ méthodique, une répartition calculée d n façon rigoureuse, mètre cube par mètr cube, pour éviter les fléchissements anoi u maux. 1 Une souille a été draguée pour le rece voir. On a d'abord enlevé d'anciens rem e parts entourant la darse, puis on est des * cendu dans le terrain sous-jacent —• di safre, mélange très dur de cailloux roulés d'argile et de sable — à la cote (—21) en ^ viron. C'est à ce niveau que seront fondé: les bassins. Comme ils auront douze mè très de mouillage, Le radier de béton arm aura une belle épaisseur. Celle-ci ne serf atteinte que progressivement : on i'aug mente au fur et à mesure de la descente d de manière à conserver toujours au béton nage une revanche de lœ50. s Quand le caisson ne sera plus qu'à du sol, on 1e fera échouer en y introdui s sant 26,000 tonnes d'eau. Si l'opération im 1 réussit pas du premier coup, on en sera quitte pour pomjjer l'eau et recommencer * si le caisson se met juste à sa place, comme c'est probable, on conservera Le lesl I d'eau en attendait que le poids du béton-e nage suffise. Ï1 va sans dire que les ba-1 joyers montent, au fur et à mesure de la descente. ' Ce premier caisson placé, on amènera celui que l'on est en train de construire. 1 dans le chantier de la rive opposée, un caisson de 200 mètres. On le placera dans ' l'alignement du premier, puis on fera le raccordement. L'opération recommencera, identique, p.our le bassin ouest. Les mêmes ponts-roulants serviront auX quatre caissons : ils seront démontés et remontés ; en trois parties, à l'aide d'un mât de 160 tonnes. *% Les excursionnistes, en se retirant, tra-: veisent les parties les plus anciennes de l'immense arsenal. On leur mefntre trois cales sèches construites, par Vauban, de la même manière qu'aujourd'hui, sauf que : les caissons étaient en bois. Celle du mi-1 lieu contient le torpilleur Poignard, qui reçut une sérieuse avarie — une large Lrèche à bâbord, en plein milieu — il y a deux ou trois jours, pendant les manœuvres. Car, j'oubliais de dire, que la flotte n'est pas ici : elle est au golfe Juan. Nous n'avons vu, dans la petite rade, que trois ou quatre bâtiments de fort tonnage, cuirassés ou croiseurs de types anciens. On nous montre, en passant, le vieux bagne, désaffecté en 18G9. Nous sortons par la poite principale de l'Arsenal maritime, en même temps que des nuéfes de matelots et d'ouvriers, dont la journée est finie, M. Mortier nous conduit dans ses bureaux où il nous explique, sur plans et dessins d'élévation, l'ensemble et le détail de son entreprise. MM. Médaets et Van Ophem lui expriment toute la gratitude de la dér légation belge; ; Ils avaient remercié de même le lieutenant-colonel Hacquin, qui avait pris congé à la sortie de l'Arsenal. Voici terminée la première nartie du programme de l'excursion, ?i intéressante et sû instructive, des entrepreneurs belges. Le prochain objectif sera le port de Gênes, où des travaux maritimes s'exécutent également. Nos compatriotes se rendent à Gênes par la Côte-d'Azur, ce littoral incomparable que desservent si bien les rapides du P.-L.-M. Ils rentreront par la Suisse, afin de voir en passant le tunnel du Lôtsch-berg, le travail colossal mené à bien par M. Chagnaud — auquel ils gardent une vive reconnaissance d'être venu de Paris pour leur montrer ses chantiers actue3s du grand souterrain du Rove. S ANGLETERRE 'Correspondance pui ticuucre u-j » fcruw.E belgi# ^ Londres, 20 février* r On membre du cabinet battu ij dans une élection n Le gouvernement a éprouvé hier un dés-i- appointement. M. Masterman, secrétaire is financier de la Trésorerie, ayant été nommé chancelier du duché de Lancastre, ca r- qui fait de lui, de simple membre du mils nistère qu'il était, un membre du cabinet, ■r a dû se soumettre à la réélection, et il a i- été battu. Voilà le fait en deux mots. La 1- circonscription de Bethnal Green, à l'est i- de Londres, nommait des libéraux depuis 1906. Elle a choisi hier un unioniste et il "S paraît certain que, comme c'est sur la question delà loi de M. Llo^d George sur les assurances que s'est faite'cette élection, les électeurs de cette circonscription ouvrière ne sont pas satisfaits- de la façon dont cette iP loi fonctionne. Car c'est plutôt l'applica-;s tion de la loi que la loi elle-même qui irrita is les "ouvriers anglais, qui en reconnaisses les avantages. La loi a été mal faite, et trop hâtivement, et l'on sait qu'il a déjà fallu \ la remanier. Il faudra y apporter encore des modifications avant qu'elle soit défl-iS nitivernent acceptée par l'opinion. Comme : en 1911, 11 y avait trois candidats en pré-sence, un libéral, un unioniste et un tra-r. vailiiste. Les conditions ayant été; les mS-e mes dans les deux élections de 1911 et 1914, n il est clair que la défaite de M. Masterman est un fait désagréable, bien quie la majo-e rité de l'élu ne soit que de 24 voix, alors que M. Masterman avait eu, en 1911, une e majorité de 184 voix. ,r Le candidat travailliste était un Irlandais et un home ruler, et le nombre des -, suffrages obtenus par lui ayant doublé, s les organes libéraux, ajoutant à ses voix j, les voix du libéral battu, déclarent que la majorité des électeurs de Bdthnal Green est en faveur du home rule et que, en réa-; lité, le candidat élu a été élu par la mi-a norite. Ces subtilités de l'arithmétique s électorale peuvent séduire certains es-prits, mais le régime électoral anglais, qui e se contente d'une majorité relative, étanl ce qu'il est, et le résultat d'hier ayant lé-j sarçonné M. Masterman, il n'en reste pas .. moins acquis que ce membre du cabinet a g été battu. \près tout, une majorité est une majorité. J'ajouterai que ce résultat n'étai». _ pas imprévu et que déjà il a été décidé que _ M. Masterman se représenterait dans une i autre circonscription dont'ït répfêséhtanl s actuel se démettrait en sa faveur. t yne élection dans laquelle un ministre b est battu est toujours un événement dés-s agréable pour le ministère, mais ce n'est e que cela, surtout quand le ministère a ane _ forte, une écrasante majorité à la chambre des communes. Mais son prestige en . souffre toujours un peu. Aujourd'hui, on vote à Poplar, circon-. scription assez semblable à Bethnal Green, ! où U s'agit de remplacer' M. Sydney Bux-, ton> «I111 va remplacer lord" Gladstone : comme gouverneur général de l'Afrique du 5 Sud; mais là.le résultat est douteux. Là aussi il y a trois candidats en présence : i mais il faudrait que le candidat socialislë , ouvrier enlevât beaucoup de voix à son . concurrent libéral pour faire passer l'unio-i niste, car aux élections de 1910, M. Buxton . l'emporta de 1,800 voix sur le candidat unioniste. ' L'aïïaire Marconi à la chambre des lords , La cha.mt.re des lords n'a pas voulu en avoir le démenti ; elle veut rouvrir la fameuse et fâcheuse affaire Marconi, dont tout, te monde espérait hien avoir entendu le dernier mot. Dans cette affaire, trois ministres se trouvaient visés : M. Lloyd George. M. Ruîus Isiiacs et lord Murray. On critiquait l'achat fait par eux d'actions Marconi américaines au moment où la Compagnie Marconi anglaise était en négociations avec le gouvernement ; et il y avait dans le public une confusion entre ce3 deux entreprises. Il y eut une enquête faite par la chambre des communes et, à la suite de cette enquête, M. Lloyd George et. sir Ruftis (saacâ exprimèrent leurs regrets d'avoir fait des opérations de Bourse qui, parfaitement innocentes en elles,pouvaient cependant être mal interprétées. La chambre des communes accepta l'expression des regrets des deux ministres et tout fut dit. On le croyait du moins. Mais lord Mun-ay ne comparut pas devant la commission ; il .était en Amérique à l'époque, ei il annonça que, dès son reto-ur, il s'expliquerait à là chambre des lords. Il a tenu parole, naturellement, • et a donné ses explications il y a deux jours, en les accompagnant de sas regrets. Mais lord AmpthilJ a demandé une enquête, et lord Lans-downe, après vingt-quatre ou quarante-huit heures de . réflexion, a pris à son compte la résolution de lord Àmpthill et a demandé à la chambre des lords de nommer une commission chargée de faire une enquête sur certaines accusations faites dans la presse comre lord Murray et sur tout ce qui s'y rapporte. La chambre des lords a accepté cette proposition à laquelle lord Crewe, au nom du gouvernement, na s'est pas opposé ; mais il a déclaré que le gouvernement n'aiderait en aucune façon la commission, dans la nomination de laquelle il ne prendrait aucune responsabilité. Voilà où en est ia question Lord. La.nsdovvne, en faisant, sa proposition, a rappelé que -la commission d'enquête de la chambre des communes n'avait pas eu le caractère d'un tribunal, car les membres unionistes se posaient en accusateurs et les membres libéraux en défenseurs ; et c est une des raisons pour lesquelles il désire rouvrir la question. Rien ne dit que ia commission des lordg agira, autrement ou mieux, et la morale ' de cette affaire, c'est que les commissions d enquête des chambres du parlement ne sont, pas un bon tribunal. Quand il y a des élections contestées, l'affaire est soumise, non à une commission parlementaire comme cela se fait dans certains pays du continent, mais aux tribunaux. Il résulterait que des enq*uêtes du genre de celle qu a faite la chambre des communes et celle que va entreprenne la Q5# - IST* £5^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes