L'étoile belge

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s.n. 1914, 04 Août. L'étoile belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/833mw2908t/
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■ . . ■; ... ■ . .. ■ . ■ ... .i. i : Mardi 4 août 1914 • *. V3 PRIX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : tin an : 13 fr.; 6 mois, fr. C-5®; 3 mois, fr. 3-5© POUR LA PROVINCE : (' Un an : se fr.; 6 mois, fr. S-56>; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En prjmnce ilsuffltde remettre le prix de Fabomemen t au /acteur Edition A J 65« axùn.ôo. — 1^° L'ETOILE BELGE Francs, Angleterre. Allemagne et tons pays de l'Union postale. Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, }9fr.j g ît. j 1 par trimestre [ payable d'avance J mandat-poste S ceniim&s k numéro ANNONCES : 45 c""* la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de PublKsitè, 36, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 3 août 16 heures Tempér. moyn» normi», le 3,17°5 Maximum de a -^rTniiiR/p'SS. veille, 26»! Minimum de la L£ nuit ' 1So4 Baromètre lc3 a si, 75 Aî Quantité d'eau de 8 à 8 hrec '/yt C\ pr 24 il., C Observations Itff \ <M\ ae miii Température. J s J3 \ WS •£ I 21fS Baromètre. il \ S/a^n B 759mrr>8 Humidité (100 = l\ yA jffr ^ B hum. absoL), ' 0 venc dominant \?o> A?/ • // SW Déclin, magn., 12°51'2 Ephémerides pour le 4 août Soleil: XgV?-. Lune: lever, 4 h. 12 lever, 19 h: 03 coucher, 19h. ¥5 * coucher, X 11 37 Prévisions de l'Institut météorologique : Vent S.-W. modéré; pluie» Service des malles 4$slemIe-Sftouvres Etat do la mer, le 3, à 16 heures : agitée LA GUERRE LA BELGIOUE MENACEE L'Allemagne adresse un ultimatum à la Belgique Le ministre d'Allemagne à Bruxelles a remis dimanche, à 7 heures du soir, à M. Davignon, ministre des affaires étrangères, un ultimatum au nom de son gouvernement. Cet ultimatum propose à la Belgique une entente pour faciliter les opérations de l'Allemagne. La Belgique a jusqu'à lundi, à 7 heures du matin, pour donner sa réponse. Bis que le gouvernement fut en possession de cet ultimatum, le Roi a été prévenu. Immédiatement, un conseil lies ministres a été convoqué ; les ministres d'Etat furent priés d'y assister. Cë conseil s'est tenu au Palais de Bruxelles. Y assistaient également : le général de Selliers de Moranvile, chef de l'état-major général de l'armée; le général de Ryckel, sous-chef, et le général Kanotaux, aide de carr p du Roi. Ce conseil des ministres a duré plusieurs heures : il n'a pris fin que vers minuit. Plusieurs membres du gouverne-i ment, M. Paul Hymans et M. Van den ■ Heuvel, ministres d'Etat, se rendirent 1 immédiatement au département des affaires étrangères, afin de rédiger un 2 projet de réponse. Celui-ci a été sou- 3 mis à un nouveau conseil des ministres, qui s'est tenu sous la présidence " du Roi, au Palais de Bruxelles. Commencé à une heure du matin, il ■ n'a pris fin qu'à 4 heures. \ de Brcqueville, ministre de la 1 guerre, est rentré immédiatement à son hôtel de la rue de la Loi, où il a conféré avec le colonel Wielemans, chef de son cabinet militaire, et avec M. De 3 Pauw, chef de son cabinet civil. Le général de Selliers de Moranville, 1 qui était rentré à son cabinet à l'état-maicr général, avenue de Cortenberg, - arrivait bientôt à l'hôtel du ministre > de la guerre, avec lequel il eut une longue conférence» La réponse du Gouvernement belge Le gouvernement belge a répondu qu'il était très surpris de ces affirmations au sujet des mouvements de l'armée française ayant reçu au sujet de la neutralité de la Belgique les assurances les plus formelles de la France, que d'ailleurs la Belgique avait trop le sentiment de sa dignité et de ses intérêts, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1830, pour accéder à pareille mise en demeure, que la Belgique se refusait donc nettement à faciliter les opérations allemandes, protestant contre toute violation de son territoire et qu'elle était résolue par tous les moyens en son pouvoir, à défendre énergique-ment sa neutralité, formellement garantie par lés traités et notamment par : S. M. le Roi de Prusse. On négocierait Le Soir annonce qu'à la suite de la note belge en réponse à l'ultimatum, une note allemande est parvenue au gouvernement belge et que des négociations se sont engagées et continuent. < La Francs s'offre à iléfeiire notre neutralité, ' s! elle est violée. i Nous sommes en mesure d'affirmer qîPen cas d'hostilités dirigées contre la Belgique, la France s'est déclarée prête à remplir les obligations incombant 1 eux puissances garantes de la neutralité de la Belgique, conformément aux traités de 1S39 et de 1870. la mfip i m m api « ptsps | P' Le conseil des ministres, dans sa séance qui s'est terminée à midi, a dé- si cidé qu'il ne ferait pas actuellement appel à la garantie des puissances. Sui- p vant les circonstances, le gouvernement belge avisera à l'attitude qu'il devra fr prendre. ri Le sol belge si9est pas encore envahi ■ Le gouvernement affirme que, jusqu'à présent, les Allemands ne sont pas entrés en Belgique. (La nouvelle officielle annonçant l'arrivée des trouves allemandes à Visé était inexacte. Une errev,t de réception téléphonique s'est ■produite aux bureaux de la guerre. Il s'agirait, non pas de yisé (Belgique) mais d'une commune française : SUé ou Nisé...J ÎLE câmom TOWRÏE On mande de Alontmedy au Temps (dimanche après-midi) : On entend le "canon dans la direction de Longwy. Les Allemands ont franchi la frontière française Note Kavas : Suivant des informations prises à bon- : ne source, il se confirme que les Allemands sont entrés en France du côté de Longwy. I Les bruits i / Dimanche après-midi, à la douane de Feignies (ligne du Nord), on annonçait , qu'un combat avait eu lieu à Champigny (Meurthe-et-Moselle), entre troupes fran- \ çaises et allemandes. Les troupes françaises se seraient, dit-on, emparées d'un train allemand. AUX ENVIRONS DE BELFORT Incidents. — Premières victimes 1 ] De Belfort, dimanche : Unè patrouille al- : lemandë a pénétré sur le territoire français et rencontré dans les environs de Jen- : cherai des soldats français. L'officier aile-, 1 mand commandant la patrouille tua un ■ soldat. Il fut aussitôt tué lui-môme par un autre soldat français. Une patrouille française fouillant les bois des environs de Belfort, en territoire frçTy?ai?, aurai! rencontré deux qu'elle aurait faits prisonniers et ramenés à Belfort^ De Mervillars, dimanche : On a arrêté une automobile occupée par cinq personnes qui coupaient les fils télégraphiques. De Belfort, dimanche : A la fin de la matinée une fraction assez importante de cavalerie allemande se. porta sur Suarce, au sud-est de Belfort, à trois kilomètres de la frontière inoccupée en vertu de la règle que se traça le gouvernement français de laisser une sorte de zone neutre pour éviter tout incident de frontière. Le maire de la commune réunissait, en vertu de l'ordre de mobilisation, les chevaux réquisitionnés. Des cavaliers aile- ■ mands se saisirent brutalement des che- , vaux réquisitionnés, firent prisonniers les hommes de complément qui les avaient amenés et les forcèrent à les reconduire jusqu'à l'autre côté de la frontière. Des engagements auraient eu lieu à la frontière franco-allemands Liège, 2. — On signale que des engagements ont lieu entre les troupes échelon- : nées le long de la frontière franco-allemande.Les Allemands auraient, dans certains \ de ces engagements, subi des pertes. 100,000 Allemands < traversent le Grand-Duché Arlon, 2. — Les Allemands ont pris possession du Luxembourg et plus de 100,000 » hommes traversent le Grand-Duché et se i massent le long de la frontière française. i UN ENGAGEMENT DANS LE S GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG. ! Notre correspondant de Kleinbettingen, qui a pu gagsier Arlon, nous téléphone lundi matin, à 1 h. lr2 : ; Un engagement entre les troupes allemandes et les troupes françaises aurait eu lieu ce soir près de Capellen, la première gare grand-ducale après Kleinbettingen (gare frontière). On suppose qu'un engagement a eu lieu du cSté de Longwy, Meiz , ou Thionville et que les troupes allemandes auraient dû se retirer. Les détails manquent. Le bruit du canon a été entendu jusqu'à . Arlon. Contrairement au bruit qui a couru, la 1 frontière de la province de Luxembourg n'a nullement été franchie dimanche par des troupes allemandes. Une colonne tle cosaqnes a pénétré en Allemagne Les nouvelles suivantes sont arrivées ' jusqu'à .4 heures du matin, dimanche, au ! grand état-major allemand : Cette nuit, des patrouilles russes'ont attaqué le pont du chemin de fer sur la War- ; the, près de Eicheçiried, situé sur la ligne | Jarotschin-Wreschen. L'attaque a été re- ; poussée. Les Allemands ont eu deux bles- : sés peu grièvement. Les pertes russes n'ont ; pu être constatées. Les Russes ont ensuite attaqué la gare de ' Miloslaw, mais cette entreprise n'a pas . réussi. J Le chef de'gare à Johannisburg et l'ad- ' ministration des forêts à Bialla annoncent que dans la nuit du 1er au 2 août une forte colonne russe, avec de l'artillerie, a fran- ( chi la frontière de Schwidden, qui est situé dans la direction du sud-est, et que c deux escadrons de cosaques se dirigent j vers Johannisburg. Le téléphone entre Lynck et Bialla est ( interrompu. • \ De Londres, dimanche : Une dépêche de Berlin annonce qu'une forte colonne russe de cosaques, avec, des canons, a pénétré en Allemagne, près de Bralla, !i pofi ripe i îei De Berlin, dimanche, 11 h. 10 soir : Le petit croiseur Augshmn annonce, à 9 heures, par la télégraphia ^ans fil : a Je bombarde le poit de guerre de Li-bau. Je suis en combat avec un croiseur ennemi. J'ai posé de*-mines. Le port de guerre de Libau bride. » (Lihau, port russe r-.ur la Baltique, en Courlande). L'INTERVENTION ANGLAISE L'Angleterre prépare un corps expéditionnaire Le Petit parisien dit que non seulement l'Angleterre a mobilisé sa flotte, mais qu'elle prépare un corps expéditionnaire sous les ordres du général French. Quelle sera l'attitude de l'Angleterre et du Japon Le Temps de dimanche soir croit savoir que le gouvernement français a reçu toutes les assurances sur le rôle naval et militaire de l'Angleterre en cas de guerre, franco-allemande. Il croit savoir également que le gouvernement japonais a fait connaître qu'il était prêt à' exécuter les clauses du traité d'août 1905. m ÊTRâFfêE ïaÊOMME De Londres dimnnr -n dernière éihlicm, *ci 'L:az'ei'iu puon^r l'étrange télégramme suivant, reçu, paraît-il, directement du ministère des affaires étrangères allemand : « L'Allemagne ne peut pas espérer que l'Autriche négocie avec la Serbie, avec qui elle est en état de guerre. Cependant, le refus de l'Autriche de discuter avec la Russie serait une faute grave. L'Allemagne est décidée à remplir ses obligations d'alliée ; cependant, elle refuse d'être entraînée dans un conflit mondial du fait, que l'Au-triche-Hongrie ne respecte pas ses conseils.(Signe) Bethmann-Hollweg. » (Voilà qui ne se concilie guère avec l'entrée des troupes allemandes dans le grand-duché et en France...) EN FRANCE La convocation des chambres. Le riioratorium La chambre est convoquée pour mardi et non pour lundi afin de permettre à tous les membres du parlement de répondre à la convocation • en temps utile. Une affiche du ministère des finances annonce que le moratorium prorogeant les dettes jusqu'au 31 août s'applique aux dépôts et comptes courants. Les déposants ne peuvent retirer que 250 francs et 5 p. c. du surplus. La mobilisation Tous les journaux sont unanimes à reconnaître le succès de la mobilisation qui est admirable de méthode, de rapidité. Tout se passe comme il était prévu. Entre les résultats obtenus et ceux souhaités il n'y a aucune différence. Tous les rouages ont fonctionné avec une perfection mécanique.La convocation des chambres M. Poincaré a signé un décret déclarant l'état de siège pour la France et l'Algérie. L'état de siège sera maintenu pendant toute la durée de la guerre. Mesures de clémence Dans là réunion que les ministres ont tenue dimanche après-midi, des mesures de clémence ont été décidées à l'égard des détenus politiques. Les décrets relatifs à la, fermeture et à Ja dissolution des congrégations sont suspendus.La physionomie de Paris De Paris, dimanche : La ville est calme et déserte. Il ne circule plus d'autobus et très peu de trams. Les fiacrês et les autos-taxis sont rares et sont successivement réquisitionnés.La §are du Nord est gardée militairement. A 6 heures du matin, des avis avertissaient le public qu'on ne délivrait plus de tickets. Seuls les militaires français et belges sont autorisés à partir. Devant la gare du Nord, il y a des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants, qui attendent de pouvoir partir pour l'étranger. Les militaires se présentent en masse à la gare et s'embarquent dans le calme le plus complet. Pas un cri. En face de la gare, au milieu de la rue, un groupe d'Allemands, femmes, enfants et hommes se tiennent groupés, attendant la formation d'un train, oui leur permettra d'atteindre la frontière. D'Excelsior : La nouvelle du décret de mobilisation qui a été connue samedi à la chambre à 5 heures, a été accueillie comme un véritable soulagement. Tous les services de la chambre et du sénat ont été avisés de se tenir prêts pour mardi; si les chambres sont convoquées ce sera pour voter les crédits nécessaires et les lois préparées pour le temps de guerre. Plus de deux cents députés et deux sénateurs sont mobilisables.A la légation 'de Belgique A la légation de Belgique, gardée par un piquet de soldats d'infanterie, les en rôlements continuent en masse. Au fur et à mesure, les militaires belges se rendent à la gare du Nord pour rejoindre la Belgique. Tout se passe dans le plus > grand calme. Le long de la ligne Paris-Bruxelles De Paris : La voie ferrée de Paris à ^ Bruxelles est gardée, en territoire français, par des réservistes en armes et des pelotons de soldats. Tous les ponts, les ouvrages d'art, les aiguillages, sont également gardés. Du côté de la France, la frontière est gardée par l'infanterie française et, du côté belge, par des chasseurs à cheval. A Quévy, près de la gare, une batterie d'artillerie a pris position. • Tout le long de la voie, aux barrières, aux 5 passages à niveau la foulé maôséé derrière > les clôtures acclame les trains au passage aux cris de « Vive la France S » A la douane française de Feignies, on refuse d'accepter lés télégrammes. A Toulon [ La générale a été sonnée dimanche, à • 5 heures du matin, par la cloche de l'Ar-». senal, pour avertir la population de la mobilisation préventive ; ensuite trois . coups de canon, suivis de deux autres L coups, furent tirés par la marine, j Tous les officiers et mate-lots qui se trouvaient dans la ville accoururent au port et sur les quais. Une foule énorme les accompagna et les salua quand ils prirent place dans les embarcations les conduisant à leurs navires. La population fit des .ad,îer\* 4T3avivant* sfix ma.t?lo.t% qui-' chantaient l'hymne national. L'invention de Turpin Le Matin a interviewé M. Turpin, l'in-[ venteur de la mélinite, qui a déclaré qu'il , avait fait une invention terrifiante appelée ^ fatalement à modifier toutes les tactiques ■ militaires actuelles. Elle rend illusoires ' tous les procédés défensifs, annihile com-[ plètement les forces ennemies et provo-' quera le désarmement général. 11 a déclaré être en rapports avec le ministre de la guerre, qui est décidé à utiliser son in- , vention. La presse Les journaux commentent la violation du Grand Duché et de la frontière française et sont unanimes à dire qu'en agis- ■ sant ainsi l'Allemagne a montré qu'elle L avait préparé, machiné et déterminé cette guerre. En violant la neutralité du Luxembourg elle a commis vis-à-vis de l'Eu-L rope la plus lourde faaite qu'on pouvait supposer. Elle a démontré nettement j qu'elle était l'agresseur. M. Pichon, dans le Petit Journal, dit que par une série de guet-apens l'Allemagne vient de mettre le feu à l'Europe. On peut ; dire que le coup célèbre de la dépêche d'Ems a été dépassé. La Prusse a attendu alors que la guerre fût déclarée. Aujour-, d'hui elle se contente de la rendre inévitable par un procédé que l'histoire et la conscience humaine flétriront. EH ALLEMAGNE Un aviateur français aurait jeté des bombes en Bavière Berlin, 2. — Une information militaire • vient de parvenir disant que ce matin un aviateur français a jeté, dans les environs de Nurenberg, des bombes. Comme il n'existe pas entre l'Allemagne ; et la France de déclaration de guerre, ce fait constitue un délit du droit des gens. Le rôle de l'aviation militaire Deux Français fusillés La nuit dernière un dirigeable français a été vu allant de Kerpenich vers Ander-nach.La même nuit un aubergiste de Koesliene a essayé avec son fils de faire sauter le tunnel de Koechene. Cette tentative n'a pas réussi. Tous deux ont été fusillés. On a observé des aéroplanes français allant de Duren à Cologne. i Près de Wesel un aéroplane français a r été atteint et est tombé. Un médecin français fusillé On mande de source officieuse qu'à Metz, un médecin français a essayé, avec - l'aide de deux officiers français, déguisés, ; d'infecter une source au moyen de bacil-: les du choléra. Il a été fusillé sur-le-l champ, (Nous donnons cette nouvelle sous tou-L tes réserves). : DHÎIS LE O.-D. DE LUXEMBOURG ; Protestation luxembourgeoise Le ministre d'Etat du Grand-Duché de Luxembourg a adressé à M. Viviani une note annonçant la violation de la neutra- > lité du Grand-Duché par l'Allemagne et [ déclarant que le gouvernement luxem-( bourgeois adressait une protestation au . gouvernement allemand.. ; EN ANGLETERRE Un conseil de cabinet De Londres : Un conseil de cailnet a tenu une s4?nce pendant 1 h. 30. Les ministres, à leur sortie, avaient l'air anxieux. Les marins de la réserve sont mobilisés. Aucune décision n'a été arrêtée. M. Asquith fera une détlaration mardi. LA FLOTTE ANGLAISE MOBILISÉE Une dépêche de Londres, en date du 2, à 8 h. 30 du soir, dit que le conseil de l'amirauté anglais a ordonné la mobilisation générale de la flotte britannique. Tous les hommes mobilisables jusqu'à 55 ans sont tenus de rejoindre immédiatement leur poste. Le gouvernement demande 1 1/4 milliard pour la défense nationale Le gouvernement anglais a décidé de demander au parlement un crédit de 50 millions de livres sterling pour la défense nationale. Interdiction des vols aériens Le ministre de l'intérieur vient de publier un arrêté interdisant tous les vols au-dessus du territoire britannique. Pour éviter les indiscrétions de la T.S.F. Le gouvernement a décidé de prendre le contrôle de toutes les stations de télégraphie sans fil, y compris celles se trouvant à bord des bâtiments étrangers naviguant dans les eaux territoriales anglaises. Deux navires charbonniers allemands capturés par les Anglais? On mande de Madrid à Excelsior que deux navires charbonniers allemands ont été capturés par des navires de guerre anglais. Manifestations populaires 10 ^ r\ v<S^. --duftattche- i Lc.il îi-lc: 7'.:, . terminée par un<i manifestation remarquable devant le palais de Buclcingham. La fotile a chanté l'hymne national et la Marseillaise. Le roi.et la reine, qui étaient apparus au balcon, ont été l'objet d'une ovation. ■ Des scènes enthousiastes se sont produites dans le West-End la nuit de dimanche à lundi. La foule a acclamé chaleureusement les ministres sortant du conseil du cabinet. Les soldats et les marins sont également l'objet d'ovations. L'attitude du Canada et de la Nouvelle Zélande Le gouverneur général du Canada et celui de la Nouvelle Zélande ont envoyé un message au roi et au parlement disant qu'ils étaient décidés à accorder tout leur aide à la mère patrie. EN ITALIE L'Italie déclare à l'Allemagne •qu'elle restera neutre La Tribuna dit que l'ambassadeur d'Allemagne a communiqué officiellement à M. di san Giuliano l'état de guerre russo-allemajid. M. di San Giuliano en a pris acte en déclarant que l'Italie gardera la neutralité conformément à l'esprit et à la lettre du traité de la Triplice. L'ambassadeur ne fit aucune communication au sujet des relations franco-allemandes. EPS RUSSIE Le trouble de i'ambasaadeur allemand en remettant la déclaration de guerre La Novoïe Vrémia rapporte un curieux incident qui a eu lieu samedi pendant la remise par l'ambassadeur d'Allemagne à M. Sasonof de la déclaration de guerre. Le gouvernement allemand avait adressé à l'ambassadeur deux notes : une pour le cas où la Russie consentirait à arrêter ses armements, l'autre pour le cas de refus. L'émotion du personnel de l'ambassade en présence de la déclaration de guerre fut si grande que le secrétaire, tout troublé et déconcerté, écrivit les deux notes sur une même feuille. L'ambassadeur, non moins troublé que le secrétaire, n'y fit pas attention et remit le document sous cette forme à M. Sasonof. Le comité de la grève et la guerre D'après le Votchormi Vremia, de Saint-Pétersbourg, le comité de la dernière grève, liquidant les résultats du mouvement ouvrier, a examiné la situation actuelle et voté ensuite la résolution suivante : Nous reconnaissons toute, guerre comme un mal ; mais tenant compte que, dans le cas du conflit russo-autrichien, la Russie se verra attirée contre sa volonté et que cette guerre n'aura pas pour la Russie un but d'expansion territoriale, mais devra assurer sa propre défense, le comité général considère qu'il est utile de faire cesser tout mouvement actif ouvrier pour ne pas affaiblir la puissance militaire de la Russie. ». AUX PAYS-BAS Les socialistes £t la mobilisation Les faux bruits De La Haye, dimanche : Pendant un terrible orage les socialistes ont tenu un meeting contre la guerre ; 3,500 personnes y assistaient. Une motion a été adoptée disant que les socialistes sont prêts à appuyer le gouvernement dans la mobilisation, mais ils exigent du gouvernement la main basse sur toutes les provisions et les denrées et de prendre soin non seulement des mobilisés, mais aussi de leurs familles. On dément formellement toutes les nouvelles relatives à l'apparition des flottes anglaise ou allemande sur la côte néerlandaise.EN SUÉDE Communications interrompues De Stockholm : Les wagons ne passent plus sur les bacs à vapeur entre Tolleborg et Sasenitz. On admet encore les voyageurs, mais leur transport en territoire allemand n'est pas garanti. DANS LES PAYS BALKANIQUES Un projet de ligue balkanique? Selon une information de Rome à YEcho de Paris il serait question de la formation d'une ligue balkanique pour le partage de l'Autriche si célle-ci est battue. LES EESPORSiBIintS Réponse russe à l'article officieux de la « Gazette de l'Allemagne du Nord » A propos de l'article publié dans la Nord« deutsche Allgemeine Zeitungt consacré au développement du conflit austro-serbe, l'agence télégraphique de Saint-Péters-i bourg se dit autorisée a déclarer que dans j cet article l'histoire du conflit et la marche des événements sont présentés sous uni jour inexact. cc En effet, dit l'agence russe, la Russie n'a jamais renoncé par sa vocation histo-riquo à être 1? i>v.*tec£yi»p des vSerbo? T p-> événements de cés dernières années sont ' trop ré'cénts pour que l'on ait besoin de démontrer que la violation des Bons" rapports entre l'Autriche-Hongrie et la Russie ne dépendait, pas elfe nous. Mais l'Allemagne , compare notre protection des Slaves avec ' la destruction de son alliée. Un renonce-j ment à la protection de nos frères et corré- i ligionnaires pour satisfaire les désirs de^ l'Autriche équivaudrait pour la Russie a un renoncement à elle-même et à son passé. « La Norddeutsche Allge?ûfme Zeitungj parle de l'intérêt manifesté ijpar.4'Allemagne aux efforts des puissances pour cons.er-^ ver la paix européenne, et tout particuliè-ment à la médiation entre Vienne et Saint-Pétersbourg qu'elle ne cessait d'appuyer. Le désir manifeste du journal d'induire en erreur l'opinion publique anglaise ne peut pas espérer un succès. . Le cabinet de Londres sait bien que, quand la Russie a consenti à accepter une conférence à Londres; des quatre puissances indirectement intéressées à la solution'du conflit, l'Allemagne soutint son alliée dans un refus à une pareille combinaison. Quand l'Allemagne a: commencé à manifester des efforts qui semblaient sincères, il était trop tard, car l'Autriche,'malgré les pourparlers, a passé aux actes qui ont amené fatalement le dénouement.» Dès le commencement l'Allemagne n'a pas compris la gravité du conflit ou; bien elle n'a pas voulu ou n'a pas pu in- ) fluencer son alli'ée. » L'affirmation du journal allemand que ' le ministère de la guerre de Russie niait après le 13 juillet qu'il fût procédé à la' mobilisation correspond à la vérité. On i sait que la mobilisation d-es arrondisse- i ments de Kiev, Odessa, Kazan et Moscou ! n'a été déclarée que le 17 juillet. Les évé- • nements confirment le manque de sincé- ? rité de l'Allemagne qui, si elle l'avait ' voulu, aurait pu empêcher la guerre. » La Russie, de son côté, peut dire avec. la conscience calme que tout a été fait', pour éviter une effusion de sang. Dès le commencement, le gouvernement russe a déclaré, ouvertement qu'il ne repoussait aucune issue pacifique où la dignité et l'indépendance de la Serbie seraient sauvegardées. Les liens dynastiques et séculaires entre la Russie et l'Allemagne donnaient l'espoir que dés recherches pour une pareille issue ne seraient pas impossibles.» L'ordre de mobilisation des arrondissements sus-mentionnés n'a été donné par le gouvernement russe qu'après la déclaration de guerre à la Serbie par l'Autriche, qui, en même temps, ne manifesta' aucune condescendance dans les pourparlers. Le gouvernement allemand a été informé à temps de cette mobilisation et en même temps la Russie, lui a fait connaître que cette mesure n'avait aucun caractère agressif. » L'Agence Reuter dit que, d'après les milieux russes autorisés, au moment même où l'Allemagne déclarait la guerre à la Russie, celle-ci se trouvait toujours en conversation avec l'Autriche, le gouvernement russe étant décidé à faire l'impossible pour, conserver la paLx. -, Un appel du hureau interparlementaire Le Bureau interparlementaire vient de lancer la dépêche suivante à tous ses groupes d'Europe et à celui des Etats-Unis, en tout dix-neuf groupes : En raison gravité exceptionnelle situation internationale, nous vous prions de réunir d'urgence votre groupe, ou au moins -son bureau, en vue des décisions immédiates, • notamment faire démarche énergique et puiblique auprès de votre gouvernement en faveur de la paix, éventuellement pour qu'il intervienne conformément ; au devoir résultant de la Convention de La Haye, ou appuie, le cas échéant, avec autres J Etats, tout effort contre la guerre et contre son l extension, éventualité menaçant civilisation eu- j ropéonne d'un cataclysme épouvantable. WEARDALE, président, LANGOU, secrétaire général <

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