L'étoile belge

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s.n. 1914, 10 Mars. L'étoile belge. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5q4rj4b23j/
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. ■; _"_ i ._ Mardi 10 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POOR BRUXELLES : tn aD : 19 fr.; 6 mois, fr. «.âO; 3 mois, fr. 3.59 POUR LA PROVINCE : t li an : 14» fr.; 6 mois. fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. 1H REAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 à 16 h. prot"ioc il de remettre le prix ge f abonnement av. facteur Edition G Baromètre du 10 mars 5 laeares Tempéri moy*» normi®. le 9 l -h Maximum de la veille, 1 «. Minimum tle la nuit. >'*'■< BammAt. !e 9, J/ à 6 h., 751n" • Quantité d'eau // de 8,â 8 h '*\ 1(^^/7? c^5\V Pr,es^411" ^™ra4 Observations fl^ fg ¥1 ^\\ de midi Trmiiéi-ature, I Sois |4® 'S I lScj Baromètre, ll^^rc, ej°n: (fi Humidité(lO'»= 1\ ya B] #^/l lium. absoi.). i:-: Vent dominan Av 'S S'V IVciin. matrn. J ï2<-~>ï - Ephémérides i!^// pour te 10 ma,. , Soleil : Lune : lever. 0 U. 9 lever. 13 h. ?! eouclier.17h.37 ^coucher. S K 35 Ptévisionsîle l'Ohserv.: \ eut SW. modéré; giboulées: refroldisi Service des malles Ostenite-Douvre* Etat de la mer, le 10. à 4 heures : affir.êa tous pays île l'Vnio» postale ® «*■ pav ,WeT: vTce C IMHliMAU f a Ml.m*»* ANNONCES : 45 e~ la liane: minimum 4 liffneS, fr. l.en. Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. / iandaip^té 9 0611(11116$ 18 91111118^ £ *^'îïe Je ÉTRANGER La prochaine retraite du cabinet Giolitti La démissiion.du cabinet Giolitti sei pi'obablement un fait accompli demai ou ai'rès-deinaiii: Cela paraît a premiè: vue assez extraordinaire, étant donr que la chambre a voté samedi les d penses pour la Libye à l'énorme maj nté de 237 voi.\ contre 47. Il est vr que M. Giolitti n'avait pas posé la que won de confiance. L'eût-il fait, d'ai leurs, que le résultat n'eût pas été dilï rent, bien qu'il en eût coûté à certair de voir donner à leur vote un sens qu n'eût pas eu. Ce vote de la chambre était prévi Bien que l'enthousiasme provoqué e Italie par la guerre de Libye se so beaucoup refroidi, surtout depuis qu'c en coniiait le coût, la majorité de la m lion-sait toujours gré à M. Giolitti i I avoir entreprise. Les critiques ont é cependant plus vives qu'on ne l'ava prévu. M. Giolitti avait escompté u vote rapide de la chambre, presque sar discussion. Or le débat a duré trois s mairies et si le nombre des adversairi de principe de l'expédition africaine n pas été bien considérable, on a. par coi tre, formulé de très nombreux repri ehes au sujet de la façon dont elle a é' conçue, nieiiee et financée. En somni1 la guerre de Libye n'a pas été pour j\ Giolitti une occasion de triompher, d mois de triompher avec éclat, ainsi qu' l'avait espéré. Mais c est seulement maintenant qi les véritables difficultés allaient surgi celles qùe nous faisions prévoir au lei demain même des élections et qui noi faisaient dire alors, malgré le' chit'fi important de la majorité ministériel que \1. Giolitti ne conserverait pli longtemps le pouvoir. 11 y a ci'abord la question de la cari à payer. Pendant toute la durée de I guerre, le gouvernement a soutenu qu celle-ci ne coûterait rien aux contribu. Mes, que les ressources ordinaires d budget suffiraient cpuvrir les dépei ses. 11 à bien fallu avouer eÀsuite la v( rîté : la guerre de Libye a coûté un friii iiard en chiffres ronds et le ministère présenté récemment un premier proje tendant à créer 80 millions' d'impôt nouveaux. La chambre votera évidem ment ces impôts, mais on entendra d très vives récriminations. Il y a ensuite la question du mariag "ivil. En présence de l'initiative pria par certains députés, M. Giolitti s'étai décidé à présenter lui-même un projf établissant la priorité du mariage civil O projet est on ne peut pl„j modéré ill tend simplement à realiser ce qu existe dans la plupart des autres pay catholiques, notamment en Belgique où les ministres des différents cultes n, sera peuvent procéder au mariage religiei main sans s'être assurés d'avance que 1 nière époux se sont mis en règle avec la 1 onné et ont accompli la cérémonie civile. 3 dé- n'y a rien dans cette disposition q najo- porte la moindre .atteinte aux convi vrai lions religieuses et on pourrait seul fues- mént s'étonner que 1 Italie ait tardé d ail- longtemps à l'incorporer dans sa légi dillé- lation. Les catholiques ne peuvent co tains tester les funestes effets matériels qu'il ! moraux du système actuel qui admet j simple mariage religieux. Il arrive assi "évu. j souvent que des individus peu scrup e en leux, après -avoir contracté une unie soit, purement religieuse qui n'est pas r [u on connue par la loi, abandonnent leur pr s na- mière femme et font un second rnariaf ti de exclusivement civil t été M. Giolitti use de tous les ménag avait i ments possibles. Son projet préve un | même la remisé de l'amende prononci sans contre le prêtre contrevenant lorsqi s se- les nouveaux époux mariés par lui rel aires gieusement satisfont ensuite aux obi e n a gâtions légales. 11 est à remarquer que con- clergé recommande lui-même aux époi ;pro- de faire suivre immédiatement le m a été riage religieux du mariage civil, de sor nme, que c'est contre la seule question ( r -M- priorité du mariage civil que les cath du Uques italiens regimbent. qu f On pourrait croire que sur cette que ■ tion il y a unanimité parmi les libérau que 11 n'en est rien. Les libéraux — et on sa rgir, qu'ils sont nombreux — qui doivei len- leur élection à l'appui des catholiqu» nous ont pris des engagements vis-à-vis c îiffre ces derniers et sont adversaires du pr ielle, jet Giolitti. Plus Enfin les radicaux viennent de dénoi cer leur alliance avec le gouvernemen ;arte On sait que le cabinet Giolitti compren le la deux ministres rad:caux, MM. Sacch que ministre des travaux publics, et Cr bua.- daro, ministre de l'instruction publ ? du que, ainsi que deux secrétaires d'Et; pen- çadiBjyts, VkiujLfi, favia. Le coi i vé- gres radical avait déjà décidé que les di mil- putés radicaux cesseraient de souten ire a le gouvernement, mais le groupe parti rojet mentaire radical avait refusé d'obéir pôts cette injonction. Il vient à son tour d lern- se séparer de la majorité ministérielle a de à raison des mesures financières annor cées par le gouvernement. Cette déc lage sion entraînerait sans aucun doute la d< jri^e mission des ministres radicaux, c'est-i était dire la dislocation du cabinet, rojet M. Giolitti ne procédera donc pas ivil. un- replâtrage. Il préfère esquiver le léré. difficultés qui s'annoncent et prendr qui prétexte du vote sur la guerre pour s >ays retirer avec les honneurs de la victoire ^ue, Ses successeurs se débrouilleront er s ne ' suite comme ils pourront NOS DÉPÊCHES Services spéciau FRANCS A LA CHAMBRE L'élection de Ait Lépine La chambre discute l'élection de M. 1 pine. ancien préfet de police, à Montfc ^>on (Loire). Cette élection, dont la comm si on a v.oté la. validation par 14 voix con 10, est àprement combattue par plusiei socialistes qui t'ont valoir que M. Lép] s invalide lui-même puisqu'il ne se rep 3ente pas à Montbrison. C'est, disent-i une question de moralité publique, chambre doit dire que la France n est j un pays où un fonctionnaire peut ùé.;tai n'avoir rkn à craindre parce qu'il a c dossiers. Après la validation par 131 voix conl j8 de l'élection de M. Lépine, la chamt reprend la discussion du budget des cl mios de fer de l'Etat. La commission sénatoriale rejette la proposition de M. Caillai La commission sénatoriale de l'impôt s le revenu a rejeté à l'unanimité des trei membres présents les propositions riouv les de M. Caillaux touchant l'imposition la rente. Deux membres absents avaient écj quils les rejetaient, également. Attentat contre un chauffeur d'automobile ^ oPtnd^nî ^a, nu^ ^ dimanche à lund a c h. le chauffeur Masseirand qui am nait rue David d'Angers, à Paris, tro jeunes gens, a été blessé par l'un d'eux c deux balles de revolver à la tête. Son éU serait grave. L1 agresseur a pris la fuit On croit que les jeunes gens se proposaiei de voler au chauffeur sa voiture. * Aviateur grièvement blessé L'élève aviateur Allemance a fait ut chute lundi soir à Issy-les-Moulineaux, a été transporté à l'hôpital. Il a une fra tu ré du bassin. Son appareil a capoté . il a été projeté en dehors. Lorsqu'on 1 i'olevé, il avait la poitrine prise sous se appareil ,et avait perdu connaissance. Fin de la grève des mécaniciens à Marseille La grève des officiers mécHi^ens dx Messageries maritimes est te: nL:ée. L compromis d'arbitrage proposé par le m ni«tre de la marine a été accepté par h officiera et signé lundi soir à 6 heures. Un pont s'écroule à Lyon Un accident est arrivé au pont prov soire établi sur le Rhône pour servir c voie de communication vers lexpositioi Lé- f} aoin ia construction touchait à sa fii bri- pont, l'arche de la rive gauich» nis- ^ cec*£ sous la poussée des eaux cle crue i ître ^ épaves charriées par le fleuve. L< urs ^Ht-reprenours espèrent pouvoir le réta.bl llll6 en temps utile. Un coup de grisou La L'explosion survenue dimanche dans k ras mines d Aubm s'est produite dans le mém t.»r puits et dans le mêfiie quartier de min des ^ue celle du 14 juillet 19lâ. On croix qu'elJ îlf , déflagration des gaz aeoumi ltre lés dans le cul-de-sac. Un des ouvriers bre ete tue net. Ses trois camarades blessé he_ «sont dans un état assez satisfaisant. Leur blessures sont légères, mais ils ont ressenti un vive commotion. Accident de mine ux j accident qui a occasionné la mor de deux nii'neairs est survenu aux houii sur lères de; Champagne-les-Mines. Un mineu îze s est tué en tombant au fond d'un puits e ,*el- a tué dans sa chute u.n de ses camarade de qua se trouvait au-dessous de lui. :rir ALLEMAGNE La visite de Guillaume II La Gazette berlinoise de Midi annon-ci que Guillaume II après sa rencontre ave. l'empereur François-Joseph le 23 mars iri !(?_ également rendre visite au duc de Oum :j[S berland k Penzig. 1^ 24, il s'embarqueif de à Venise pour Miramar où il restera plu [at sieurs jours chez l'archiduc - héritie: te. François-Ferdinand. 'm Le nouveau statthalter et le « prince » de Wede! La nomination du nouveau statthaltei d Alsace-Lorraine est attendue pour cett< 11 semaine. Au ministère on pense qw le lc- poste de lieutenant, impérial dans le « Pay? et d'Empire » reviendra au prince Ernest d( i Hohenlohe-Langenbuirg, fils du prédéces on seur du comte de Wedel. Le prince, qui a atteint récemment ses cinquante ans es! apparenté à l'impératrice d'Allemagne er irj£ *?mille royale d'Angleterre, de 1900 à 1905, il fut récent du duché de Saxe-Co-bourg et Gotha pendant la minorité du es duc Charles-Edouard d'Albany, son cou-Le sm, et il s'acquitta à merveille de sa mis-ii- sion. es 1^ gouvernement impérial a renoncé à ter le poste de statthalter à un prince de la famille royale parce que la foncti demande une grande expérience politiq et que la nomination d"un prince prussi susciterait des récriminations dans to les Etats du sud. ^ Le comte de Wedel doit résigner ses foi tl tions le mois prochain quand le nouve secrétaire d'Etat, comte de Roedern, se au courant de ses fonctions et que le bc get sera voté par le parlement. Le bri îUX court qu'au moment de son départ les sta^t^a^e'r recevra la dignité de prince, loi Allemagne et Russie . il Nervosité de la presse berlinoi qui Le Lokal Anzeiger, gouvernemental, da /ic- un article d'allure inspirée, après avoir lie- que les milieux responsables al mands sont complètement étrangers a ' sl polémiques actuelles entre la presse rus ,ris- et la presse allemande, et que les de on- gouvernements sont décidés à maintenir paix, prend à son tour l'offensive et ( dure que ce qui est plus grave que les i ^ le mements russes, c'est « la façon dont sez excite depuis longtemps et sans scrupui pU_ l'opinion publique russe contre l'Allen ion £ne' ce cïu^ pourrait bien lasser à la ! tout d'un coup la patience allemande. ; re- longanimité et la correction allemand ire- u ont récolté en Russie que haine, méfia ige ce et ingratitude. Il semble qu'il n'y i pas en Russie de contre-poids aux visé d une presse de mauvaise foi et cela no ge- rem pi it. quelquefois d'inquiétude. » 'oit Et ie journal rappelle que quatre aéi cée nautes âlle^ands sont toujours reten comme espions à Perm et Varsovie, mi lue gré toutes les démarches allemandes, ell- Après le Berliner Tageblatt qui lun bli- matin, examinant la position de l'Aut ^ ip c^ie vis-à-vis de la Russie, estime que monarchie danubienne, tant par sa situ )ux tion intérieure que par les événements e na- térieurs, est arrivée à l'extrême limite d irte concessions en face de la politique agr< . sive de la Russie, les Berliner Neuei c Nachrichten prodiguent à leur tour leu no- avertissements à Vienne. Elles déclaie que la situation internationale est au? es_ sérieuse qu'a l'époque de Boulanger ' même qu'en 1870 et que l'Autriche se d< • • à elle et :'i ses.alliés de parer mieux qu'e sait ne l'a fait jusqu'à présent aux dangers q ent menacent l'Europe centrale, par su.ite d Jes modifications survenues dans les Balka / et dé l'accroissemient des forces de la t ae pie entente. ANGLETERPC on- A LA CHAMBRE DES COMMUNES n' Le « Home Rule » J1! L'assistance était plus nombreuse lun ni- après-midi, que lors du dépôt du projet re- Home Rule. 3lî- .. \\ n'y avait plus une place inoccupé * f Les gâierieë réservées aux pairs étaie ldl combles. l-ord Stfiiîïipfordham, secrétaire du rc dé- était présent. nir Asquith, en pénétrant daris la sa] •1p_ des séances, est vivement acclamé par 1 libéraux et les nationalistes, •i M. Bonar Law et sir Edouard Carsc de sont, salués chaleureusement par les uni je riistés. >n- ^S(înith se lève, vers 4 heures, poi faire ses déclarations sur les concessioi Ci- à accorder à l'Ulster. ^ Les incidents mexicains -a- M. Newmamy a demandé au sécrétai: des affaires étrangères à la chambre d a cominunes s'il a l'intention d'intervien [es auprès du département d'Etat américa Ire aljl1 d'assurer la reconnaissance du go vernement fédéral à Mexico et pour qi des garanties suffisantes soient données a re. arénéral Huerta pour qu'il ait toute sa 1 'H- berté d'action afin de rétablir l'ordre. M. Acland répond que le gouvernerrei des Etats-Unis a déjà déclaré qu'il entej sa» dait ne pas rec.onn.iitre le général Hue ri con une président du Mexique et que 1( Etais-Unis ont fait voir cLairement que 1 reconnaissance du général Huerta ne p; raissait pas s'imposer par la situât'oi Toutes les représentations qui pourraiei être faites aux Etats-Unis à cet égard si raient inutiles. v. Déclaration du « "premier » de AsqUith rappelle que les conversî m tions qui eurent lieu entre les chefs d ,n' parti pendant l'automne dernier n'about 1,0. rent pas. On discuta des propositions d; çi verses, par exemple que toute l'Irland es seriait comprise dans le biLl actuel, mai lir qu'après un certain laps de temps, l'Uh ter aurait le d^roit de s'exolure lui-mêin du bill. Cela était également inaccepts ble. Le gouvernement étudia plus tard l es ^c^tion de l'exdnsion de l'Ulster et reu qq cu Vtra des difficultés considérables au; m points de vue financier et administrât il j- En dernier lieu, on songea à permettre ; u_ l'Ulster de manifester le désir d"être excli a de l'application du bill. Un vote serai és demandé aux électeurs Parlementaires d rs chaque comté de l'Ulster avant que le bil lÇ_ devienne applicable pour savoir si ce comtés doivent accepter l'application di bill. Si la majorité des électeurs se pro nonce en faveur de l'exclusion, le comt en question sera automatiquement exclu, .rt Le gouvernement pense que la périodi Ll* d'exclusion doit être de six ans à parti; de la première réunion du nouveau parle ment. Cette période de six ans est suffi -s santé pour faire un essai complet du fonc tionnement du nouveau parlement irla.n dais. De plus, avant la fin de cette pé riode d'exclusion, les électeurs du Royau me-Uni auront l'occasion de se prononce.i sur la question de savoir si l'exclusion doi ,0 continuer ou non. Les comtés exclus con >c tinueront à être représentés comme ils ]( sont actuellement dans le parlement roya ). et le pouvoir exécutif irlandais n'exercerc ■a aucun contrôle sur ces comtés. Les ministres irlandais continueront è ,r être responsables pour les services ré^er vés dans le bill et pour le détail de l'administration de l'Ulster. M. Asquith déclare que pour le reste de l'Irlande il faudra procéder nécessaire niient à des mises au point. Les proposi-r tion? présentées seront certainement, ac--e cueillies sans aucun enthousiasme de e quelque 'côté que ce soit. p Le chef unioniste critique s- M. Bonar Law déclare qu'il apprécie à a sa juste valeur l'esprit dans lequel ces ;t propositions sont faites, mais « si ces pro ?t positions représentent, le dernier mot des n concessions, la situation est des plus >- graves. Les unionistes sont les adversaires J décidés de tout Home Rule parce nue le :- gouvernement n'a pas du tout le droit de - faire un chavirement semblable sans avoir consulté les électeurs. » h M. Bonar Law ajoute crue le gouverne- e ment peut écarter le danger en donnant on satisfaction à l'Ulster. Cette satisfaction ue peut lui être donnée sans sacrifier aucun en principe. Si le go u vernement s'en tient pus aux propositions qu'il vient do formuler, c'est simplement par-ce qu'il sait bien que ic- son offre est inacceptable. ^ M. Redmond, irlandais, approuve lcj_ M. John Redmond exprime l'opinion que nit ie premier ministre est allé jusqu'à lex-ie trême limite des concessions et est convaincu que bien avant que la période de six ans se soit écoulée, le gouvernement irlandais autonome aura fait preuve de se tant, de tolérance et de modération que toutes les craintes et toutes les suspicions ^ns se seront évanouies. Il est donc du devoir al- étroit de la chambre de transformer le bill ie" en loi. ux Autres critiques ux 0 Brien> chef d^s nati rialistes irlan- la dais indépendants, dit que les proposi-tions du premier ministre «ont inaccepta- Iv- ble.s on Sir Edouard Carson dit que depuis le les ^ ne s'est produit aucun ia_ fait qui pût le moins du monde diminuer lin i hostilité ou le dégoût des unionistes pour La *e Principe même du Home Rule. Si par [es Règlement on entend dira que nous de- n_ vons consenti au Home Rule pour le reste de l'Irlande en raison des avantages qui ;es pourraient être conférés à l'Ulster, jamais us nous n'admettrons que l'on sacrifie "les populations du sud et de l'ouest. Si grands PO- Que soient les avantages, offerts, jamais us ies unionistes ne recomniarmeront l'accep- aj_ tation de pareilles propositions. Un . pas a été fait aujourd'hui : on admet enfin le l(ji principe de l'exclusion de l'Ulster. Une fois rl_ ce principe reconnu, il peut être question ia de négociations pouf les détails d'appl'ca- [a_ tion. Mais on a ajouté au principe un plan ;x_ de conduite, qui aurait pour effet d'empê- es cher un moment toute négociation rela- >s_ tive à 1a question de l'exclusion. ;te ^ir Edouard Carson ajoute : « Si le gou- ,,rs vernement voulait supprimer les limites nt temps qu'il fixe, alors oh pourrait con- ;si vcwTuer le congrès de l'Ulster pour étudier e+. sa proposition, sinon cela serait iimpossi- nt We. » Ue ui L'affaire de la T S. F. S Lord Lansdowne propose la nomination . d'une commission d'enquête pour l'affaire 1_ de la télégraphie sans fil. Il -dit que lord Loreburn, libéral disskient et premier lord chancelier d'opinion libérale, est disposé à en faire partie si les faits portés contre lord Murray sont bien défiais. U faut-nue cette enquête soit conduite avec une impartialité rigoureuse et que la commission di comprenne de? membres des deux grands de partis de la chambre. Lord Crewe déclare qu'il continue à re-;e. garder cette commission d'en<fuête commfe nt inutile. Néanmoins, il estime -qu'elle doit être constituée de façon imp^tmale. En ri, conjéqucuv.e il L ce que lord Lansdowne en fasse partie. ^ Après la fille, la mère Une dépêche de. Glascow annonce que m Mme Pankhurst a été arrêtée. AUTRICHE-HONGRIE jr os Encore un procès de trahison Les débats du procès, intenté an journa-' liste Pendasink, aux prêtres orthodoxes Sandowivvcz et Mudyma et à l'étudiant en re droit Koldra ont commencé lundi devant ?s la cour d'assises de Lemberg et dureront ir plusieurs seioaines. Les inculpés sont 111 accusés d'avoir exercé de 1909 au mois de ll~ mars 1912, à. Lemberg. et dans d'autres localités de Galicie, une action tendante h détacher cette province ou une partie de son territoire de l'Etat autrichien et cons- : tituant le crime de haute trahison, it ^ Deux aviateurs se tuent 3a Le lieutenant. Elsner a fait, lundi après-midi une chute aoi champ d'aviation d'As-'a pern. Il avait comme passager sur son aé-roplane un sous-officier élève aviateur. < Tous deux ont été tués. it e ITALIE Quel sera le futur ministère ? i- D'riprès les LruSis ciiculant dans lep 1 0 couloiis de la chambre, le programme fis- ] i. cal du cabinet actuel devrait être aban- 1 i- donné par le prochain cabinet en faveur 1 e d'un projet qui donnerait, des disponibili- ] .s supérieures et immédiates. Dans cette 1 i- hypothèse la présidence du nouveau minis- 1 .q tère serait assurée par M. Luzatti ou M. 1 i- Sonnino. Eai outie le nom de M. 'l'ittoni a < a été mis en; avant comme collaborateur du s [. futur ministère. x La grève générale de vingt-quatrelieures J • a Rcme \ 1 Lundi matin a commencé, à Rome, la 1 t grève générale de 24 heures, qui a été dé- 1 e ridée pour protester contre la fermeture 1 d'hôpitaux. Les tramways et les voitures s ne circulent-pas. Les magasins du centre a de la ville sont fermés. Dans les quartiers a _ de 1a. périphérie, le Transtevere excepté, r é où de nombreux magasins sont ouverts, p le chômage est complet. Dans quelques n e établissements cependant le travail conti- l r nue régulièrement. £ A 9 h. 30, un meeting a été; tenu en pré- d . sence d'une foule considérable. A l'issue . de ce meeting, une résolution a été adop-. tée. Quelques bousculades se sont produi-. tes, mais il n'y a pas eu d'incidents sé-. rieux. ESPAGNE , LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES d Désordres électcraux ' On signale des désordres dans plusieurs c. villes, notamment à Ma-laga. A Benagal U bon. deux gendarmes ont été blessés ; un 1 troisième a disparu ; on le croit mort. Le ri maire et plusieurs habitants ont été blessés. A Colloto, près d'Oviedo, on signale q 4 deux blessés. On signale deux blessés éga- • lement à Olloriie^o, dans la même réo^'on U Des désordres graves ont éclaté à Bilbao d« où républicains et régionalistes sont en- a: très en conflit. Le commandant de la force b! 1 publique et un régionaliste ont été blessés. d< Quatre arrestations ont été opérée-. A Lemona un agent électoral a été tué. Quatre arrestations ont été opérées. A Torrox, deux gendarmes ont été tués. On annonce la mort de deux électeurs à ét Castellon et d'un à Valence. On signale une trentaine de blessés dans différâtes villes. Le nombre des arrestations s'élève à 34. Les résultats P* Les candidats ministériels ont triomphé su dans presque tous les districts. m Cinq rénublicoins et trois monarchistes F.l seraient élus à Madrid. t.- —■BMBaa—g————n BULGARIE Les élections législatives D'après les données actuelles, le goi vernement obtient une grande majorit ia.ns les villes. Le parti socialiste y sub me défaite. Par, contre, on prévoit dè naintenant un certain l'enforcement df Dartis démocrate et national, lesqùe] seront mieux représentés que dans le dej lier sobranié. ROUMANIE Vers la revision constitutionnelle La chambre a adopté le projet dû à l'iin iiative parleïnentaire et demandant la r< vision de la constitution pour réaliser ,: . a réforme agraire en établissant l'équ ibre entre la grande et la petite propriét ;t permettant au gouvernement de vendr tux paysans dans certaines conditions £ :ontre un juste et préabible dédomrnag( neut de grandes propriétés ; 2° la ré l'or m lolitique en supprimant les collèges élet oraux actuels qui seront remplacés pa in collège u<iique avec représentation de ninorités et obligation du vote. MONTENEGRO j'incident de frontière austro-monténégrii On donne à Serajevo les renseignement uivants sur rincident survenu à la fron 1ère austro-monténégrine : Une patrouille monténégrine comman lée par un lieutenant a interdit à un déta '.bernent de douaniers austro-hongrois d nettre le pied sur un chemin à mulet itué près de Metalka et faisant indubita >lement partie du territoire de la Bosnie .es douaniers austro-hongrois ont ocoup e chemin et s'y sont maintenus par 1; orce des armes, le différend n'ayant pa >u être aplani à l'amiable. Le gouvernement monténégrin a adress tu ministre d'Autriche-Hongrie à Cettign me note relative à cet incident. 4 Monténé frins auraient été tués. On donne à Cottigne la version sui •ante : Un bataillon autrichien a attaqu limanehe une patrouille monténégrin omposée de 4 soldats placés sur une hau eur appelée Sirpokos dans le. sandjak di listrict de Plevl'e pour s'emparer de cett lauteur que les Turcs occupaient avant li fuerre. On fait remarquer que la preuv-aie cette position était, turque est fourni »ar le fait que les blockhaus installés pa es Turcs existent encore. On annonce que lévacuation de cetti 1 auteur par les troupes serbes a eu liei epuis plusieurs mois, puis que cette oosi ion a été occupée par les Monténégrin: t que jamais les Autrichiens n'ont fait d« émarçhe . j usqu'à maintenant pou-r fairi aloir leurs droits. On mande de Cettigne à Vienne : D'aprè: -s nouvelles les plus récentes, un Monté égrin a été tué lors de l'incident de fron ière et cinq ont été blessés dont trois griè ement. Un de ces derniers a succombé.. A la suite de l'incident, le comman dan u district monténégrin de £erajevo £ dressé au chef de district de Cojnice (Bos le) une lettre où il lui exprime ses re rets de l'incident et lui formule une pro osition en vue du règlement de-cette af Lire. ETATS-UNIS IMMENSE ET TRAGIQUE INCENDIE La maison appartenant au Club athlé-que du Missouri à Saint-Louis a été dé-•uite lundi matin par un incendie. Une ïritaine de membres de cette société qui passaient la nuit ont disparu. On craint u'ils n'aient péri. Sept cadavres ont été itrouvés dans la rue. Les personnes qui * trouvaient dans les étages supérieurs ont pu se sauver par suite du développe-ient rapide du sinistre. Nouvelle dépêche de Saint-Louis : 50 per-mnes environ ont été blessées au cours 2 l'incendie de l'immeuble, occupé par le lub athléti-q.ue du .Missouri. Il manque icore de nombreuses personnes. i25 lembres étaient inscrits sur le registre de i société et on croit qu'une centaine de îrsonnes se trouvaient dans les bâtiments j.and le feu éclata. Avant l'arrivée des Miipiers les bâtiments étaient cômplète-ent envahis par les flammes. Dœ homes et des femmes sautaient, par les fenê-es. Une vingtaine purent, éciiapi^er à la ort en se sauvant sur les toits voisins, ss différentes parties des bâtiments ne rment plus qu'un amas de briques et de rs tordus et on a peine à croire que ces Lines représentent ce qui reste d'un des ubs les plus riches de la cité. Les pertes nt évaluées à un million de dollars. Il sera impossible de fixer exactement rant plusieurs jours le nombre des per-nnes qui ont trouvé la mort dans ce si-strecar les fouilles sont très difficiles au ilieu de l'amas des décombres. ingt personnes manquent 1,750,000 francs de dégâts De Saint-Louis : L'édifice où l'incendie eu lieu est estimé à 360.000 dollars. Une .rtle du sous-sol était louée par l'Etat ur y établir un dépôt d'argent. Ce dé-t renfermait 1,375.000 dollars, qu'on es-re retrouver intacts lorsque les ruines ront refroidies. Les manquants sont plus i-ne vingtaine. MEXIQUE Un Américain pendu Une dépêche d'Austin (Texas), en date 8, annonce qu'un détachement de sar-5-champêtres a traversé le Rio Grande a pénétvé dans l'Etat d'Hidalgo, où il st emparé du corps de M. Vergamas, le oyen américain qui a été pendu par rebelles il y a quelque temps, .es gardes ont emporté le corps sur la e américaine du fleuve. ."ne autre dépêche de Laredo annonce p le cadavre de l'Américain Vergamas îté rapporté sur le territoire des Etats-is par des inconnus. Le corps porte îx blessures de balles à ïa tête et une Lre au cou. La tôte a été écrasée proba-ment avec la crosse d'un fusil et les gts de la main gauche ont été brûlés. Exécutés linq flibustiers qui avaient débarqué is le Yucatan d'un navire cubain ont exécutés. Une défaite des troupes gouvernementales ►'après un radio-télégramme de Tam-d 5,000 insurgés ont battu les fédéraux Utamira. Les fédéraux se sont retirés Tampico. Un croiseur anglais, un alle-nd et deux vaisseaux de guerre des ts-Unis sont partis en toute hâte pour npico. Pour la protection des étrangers Le général Huerta vient de télégraphie! le £ou- ^ ^oais *es commandants fédéraux d'entre-îaiorité P.reïl<ire aujourd'hui une campagne offen-v subit s^ve con^re ies rebelles du nord du Mexi-oit dès c,lie" 11 leur CHÎ^nt aussi de protéger le? ent des étrangers et il les prévient qu'ils seront es quels ^'e,nus personnellement responsables de je der- ^ou^e négligence dans l'accomplissement de ses instructions. BRESIL tielle Nouvelles arrestations à Rio t^la^re- .^ne dépêche de Rio de Janeiro au Times so- • 1° ^ a été procédé à de nouvelles ar- l'énui- restat-i°ns. •opriétc j°urnaux °nt été supprimés. ANTILLES ■é'forme Découverte de radium es él-ec- Un« dépêche de Kingston (Jamaïque), rs par annonce qu'un expert anglais a déclaré ion des qu'il aurait découvert du radium dans une montagne de la Jamaïque. JAPON Les réductions du budget naval négrin La commission du budget d-'- la cham-. , bre haute s'est prononcée par 48 voix oon fmn- 're ^ P°ur 'a réduction de 40 millions de yens du budget naval. C'est une réduc-m tion qui s'ajoute à celle de 30 millions de déta" yens faite par la chambre basse. _ ; Le premier ministre s'est en vain opposé j, " à cette réduction qui, dit-il. est de nature rinhitn a entraver gravement la défense nationale. Bosnie bailleurs, le chiffre total du budget de marine n'est pas hors de proportion Dar la avec celui d® I'arméf'. int nas Quant aux scandales navals, le premier ^ ministre est bien déterminé à attend''e les o^ivxioô. déedsions des tribunaux pour en accepter éttiçné kl i^Ponsahilité. onténé- voo^\\avvvvaaa\^vvvvvviv\^vvvvt^vvvvvv\vvvvvvvvvv> >n sui- Voir plus loin nos Demie* ittaoué reS Nouvelles de la nuit. lé g rine io h o n WVVVVWVaWl/VVVVVWVVVVVVVVUVVVVVVVVVl'WVVVVVVVVV* ; Us îràeieils lalïaties Un conflit dans l'Epire du nord Des Epirotes en armes ont attàc dimanche près du village de Jonyones un convoi militaire de munitions et c essayé de s'en emparer. Les soldats esc tant le convoi ont sommé les assaillai de se retirer. Mais ceux-ci ayant refu les soldats ont dû faire usage de lei armes. Il y a eu un mort et plusieurs bl ses. Des femmes'epirotes qui avaient p part à l'attaque ont été dispersées par soldats à coups de crosse. L'Autriche, l'Italie et l'Epire On mande d'Athènes aux journaux Paris : Les représentants de l'Autriche de l'Italie ont fait connaître samedi di nier que leurs gouvernements admette en Epire le principe de l'égalité des re gions et des langues et accepteraient rectification de frontière quand l'évacu rion sera terminée. Enfin, en ce qui cc ■e.rne la gendaimerie locale, ils ont adn son recrutement sur place. Le ton conciliant de ces communicatio i fait à Athènes une impression favorab TouteCois le gouvernement hellénique 'es milieux diplomatiques s'étonnent obstination avec laquelle l'Autriche 'Italie prétendent entreprendre et app ^uer en leur nom personnel les décisio les puissances. FRANCE | FRANCE ue NOTES PARISIENNES uJ de La statue barbouillée d e C'est avec quelque curiosité que je n demande quel peut être l'état d'esprit d ;e- personnes qui ont formé ce complot hére n- que : barbouiller, pendant la nuit, la st iê- tue du chevalier de La Barre, la Le chevalier de La Barre, c'est, comn ls- on sait, ce malheureux jeune homme < vingt ans qui, en 1765, fut condamné avoir la langue arrachée et à être décapi 0g et brûlé. Son crime ? On ne put le co: es vaincre d'avoir biisé une croix, à Abb ville, comme on l'en accusait, mais il éta nt certain qu'il n'eût pas salué une proee r- sion, et qu'il eût lu des livres condamnt "1~ par l'Eglise. Voltaire, indigné d'un tel su] lu plice, pour de telles causes, tenta vain ment de faire réhabiliter sa mémoire. On devait bien un monument d'expiî ts tion à cette victime du despotisme rel gieux, et ce monument fut élevé il y a que ques années. Nous avouons que nous n pensons pas très souvent au chevalier d La Barre. Il évoque une monstrueuse hi; s. toire qui appartient à un lointain passt ?s et qui sst si aLominable, en effet, qu'ell is rejoint lans nos souvenirs les bûchers d l'Inquisition. Mais ,pour qu'un stupide attentat se soi produit contre cette statue, il faut donc que en 1914, il y ait encore des gens estiman que l'effroyable exécution de La Barre fu r_ un acte de bonne justice ! Il y a donc, ej Ie ce temps-ci, des fanatiques pensant cornm j] les autorités ecclésiastiques qui obtinrent e il y a cent cinquante ans, la sentence pro r noncée! L'intolérance est donc restée 1; même, et ce n'est que faute de s'en pren a dre à des vivants qu'on se venge sur vj mort ! g Cette tentative de mutilation d'un monu , ment ouvre d'étranges horizons sur tout c< e qui bouillonne de haine et d'appétit de do e mi nation en de certaines âmes, et sur leun prétentions, au nom de la religion. Commf ? autrefois, elles feraient volontiers interve • nir le bourreau contre ceux qui appartien nent à un autre camp. ^ N'exagérons rien, ou, du moins, ayons t assez de raison pour ne vouloir rien exagérer. Une telle fureur ne peut être qu'un accès morbide. Cependant, pour qu'il se soit déclaré, il a été préparé par un enseignement qui ne se borne pas à déclarer la " guerre a toutes les idées modernes, mais ^ qui entretient je ne sais quel rêve de tyrannie. U faudrait être aveugle pour ne ; pas voir, en ce moment, le mouvement qui • tend à susciter un catholicisme militant, par des groupements et des œuvres de toute sorte, n'ayant pas pour but que de ramener les cœurs à la foi. Il ne s'agit pas seulement du domaine spirituel. Ce qu'on ne pardonne pas à cette statu.;' de La Barre, qui symbolise l'oppression de l'Eglise, c'est d'avoir été édifiée auprès du Sacré-Cœur. C'est par là qu'elle est l'er; Hernie. Ce n'est pas'la première fois qu'elle est l'objet de ces injures, ne demandant pa;-d'ailleurs un très grand courage... Quoi qu'il en soit, il n'est pas, philosophiquement, très édifiant de constate/', après tant de luttes, que les exécuteurs dy jadis trouvent encore des approbateurs... Cela promettrait de beaux jours si ceu.; qui ont inspiré ce barbouillage reprenaient un peu de l'influence à laquelle ils asp rent I... Paul Ginisty. [Correspondance particulidre de ^'Etoile Belg.'-j! Paris, 9 mars. Un grave échec C'est celui de la Sud-Atlantique, de lîi compagnie constituée pour enlever au.\ Allemands et aux Italiens une partie du trafic sud-américain- et qui a fait lamentablement fiasco. Tous les éléments de succès pouvaient être facilement réunis, mai vous allez voir comment vont en France les choses de première utilité publique D'abord le parlement mit trente mois u. voter l'autorisation et la subvention de six millions, subvention annuelle pour le service postal. Lassés par un tel délai, les ac tionnaires se montrèrent peu empressés, et lorsqu'il fallut, sans délai, constituer la flotte, on commença par acheter à Hambourg un vieux rafiot disponible : le Burét-gala. Vinrent ensuite le Lutetia et le G allia, construits en hâte et qui ne firent jamais une traversée sans éprouver de sérieuses avaries. Et néanmoins, les clients sud-américains s'empressaient, mais la compagnie se trouvait dotée non seulq-ment d'un matériel déplorable, mais aussi d'un personnel de fortune et... les amendes pleuvaient, les amendes pour retards qui sont la rançon de toute subvention. Bref, en quelques mois ce fut la déconfiture et il fallut, pour éviter la débâcle, se jeter dans les bras de la Transatlantique.Encore heureux! Mais la Transatlantique imposa ses conditions. D'abord une illégalité : pas de nouvelle discussion par- ■ lementaire, la remise des amendes infligées et la suppression des délais et des vitesses imposés. Pour éviter l'impression désastreuse qu'eût causée la disparition si prompte du . pavillon français en Argentine, M. Caillaux passa sur tout, accepta tout. Eutril tort? Il aurait pu répondre aux incorrigibles bavards qui l'interpellaient là-dessus vendredi que le parlement était le premier, ie principal responsable de ce petit désastre économique et que lien ne se pouvait faire en France d'expédient et d'opportun a?*t une pareille méthode. Mais comment répondre cela sans cou.-j riir le terrible risque de porter atteinte à î la Constitution, aux droits de la chambre, à je ne sais quoi encore ? Certaines questions devraient cependant être réglées autrement qu'un problème de législation ou de politique pure^.. Louis Mauric*. TALIE X X XXJJ1U (Correspondance particulière de ^'Etoile Belge} Rome, 5 mars. Une entente internationale au sujet des maladies des plantes 'ne Les conférences internatioinales les plus fécondes ne sont pas toujours celles qui rol_ font le plus de brait. C'est ainsi que l'on a 'ta- fort peu parié, jusqu'ici, de la conférence internationale de phyiopathologie, qui lKie terminait hier, à Rome, ses travaux er.tr.v (le pris il y a une dizaine de jours. Pourtant ; ^ ces travaux, auxquels ont pris part les re-'it® présentants de trente-trois Etats, n'ont °'n_ pas laissé d'aboutir à un résultat fort in-i"3- téressant. ;iit La phytopathologie, ou le sait, est l'étude :es- des maladies des planies cultivées, maia-nés (jies terribles que l'on évalue à des.mil-UP" liards le total des pertes qu'elles coûtent, ne" certaines années, à l'économie générale des différentes nations. Depuis quelques an-''a" nées, les gouvernements mènent contre ces 3li" maladies une lutte dont. la direction est ' confiée, dans chaque pays, à de savants ne spécialistes. F.t-il est reconnu aujourd'hui de qu'une des armes, des plus efficaces, daùs cette lutte, serait u-ne entente étroite én-tre toutes les nations qui entraveraient ja diffusion des maladies des plarrtes en coii-('e trôlarrt soigneuseniont le commerce de ces dernières. Entente malaisée à réaliser. Car ce con-Je> trôle international, pour être utile, exige 111 que chaque nation abandonne aux autres ut une parcelle de ce droit du « chartronnler el1 maître chez lui », dont tout gouyernomeni ne est jaloux jusqu'à la susceptibilité. Maigre ^ tout, des progrès appréciables avuient été obtenus déjà, surtout dans ce qut». j'appej-'a lerai le domaine de la bonne volonté. Des congrès successifs avaient affirmé, avec une y énergie croissante» la nécessité .impérieuse de conclure cette entente internationale, u- Aus3i lorsque, éiï mai dernier, à l'occasion ce de rassemblée générale de l'Institut i-nter-national d'agriculture, la France prit l'ini-rs tiative de demande-- la. -convocation à ne Rome d'une conférence internationale de e- pathologie dont cet institut serait l'organj- ' n- sateur. cette demandte fut-elle accueillie favorablement par la plupart des Etats, is II ne m'appartient pas d'entrer ici dans a- le détail des discussions savantes qui se sont poursuivies, dix -jours durant, entre se délégués. Je m'en voudrais, toutefois, de n- ne pas signaler le rôle important qu'ont ïa joué dans ces discussions les déléeucs bet-is ges : MM. Vernieuwe, directeur général de Y- l'Office liurticole du ministère de l'agricui-le ture do ilel?iaue; O. lîolle, délégué belgp Ji du Comité permanent de l'Institut d'agri-t. culture, et Marchai, professeur à l'Insti-;e tut de Gembloux. Les propositions appi>i- 65' an née. — 3M° GO

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