L'étoile belge

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s.n. 1914, 20 Avril. L'étoile belge. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gx44q7s55v/
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Lund! 20 avril 1914 OSe&jOLXLéz&. — jsr* ±±o Baromètre du 20 avril 5 henrea PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRÜXELLES : v» an 2 l£ fr#;6m0is, fr. 6.50; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : i« fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouveits de 9 a 16 h. En province il suflït de remettre leprixde V abonnement au facteur Edition C France. Angleterre, Allemagneet ( Qf_ tous pays de l'L nion postale. J yIr' Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. par f rim est re payable d'avance mandat-poste centime ANN'OMGSS : 45 c^sla li?ae: mini-n-m 4 li^nes, fr. 1.60. Les aan ja *es ram's 3S a van o i he ivn a L'OJlce de Publicitéj. 36, ma Neuve pnuisieac le sou* m.3 ae. norm1*. to 1ft 4*8 vedle.17*4 nuit,5?$ a 8 fa., 76*«"?4 prles24h., G»«»0 demidi 17o0 7 a 5 n, 25, pour Paris. ALLEMAGNB Encore uu torpiileur endommagé On mande de Berlin au Temps : Un nouvel accident vient de'se produire dans la marine allemande. Le torpiileur T 54 «st entre en collision dans le port de Cuxhaven avec un vapeur. Le torpiileur T 54 est sérieusament endommagé. Il a été remorqué a Wühelinshaven oü il va être ÜèpATé. AUTRICHE-HONGRIE La santé de l'empereur On mande de Vienne au Temps : Des bruits alarmants ont couru hier sur la santé de l'empereur Francois-Joseph qui a recu la visite de son médecin.. La Zeit se dit autorisée a démentir ces bruits. Quant a la visite du médecin, il me s'agit que d'une visite mensuelle qu'il a rhabitude de faire a l'emuereur. Toutes les dispositions pour le dénart de Fran-coisJoseph, pour Budapest le 23, sont prises. Le médeciif doit avoir donné son autorisation a ce voyage. Après l'entrevüe d'Abbazia M. de Bethmann-Hollweg a envoyé au marquis di San Giuliano la dépêche suivante : « Veuillez accepter mes meiüeurs remerciements pour l'aimable télégramme que vous et le comte Berehtoild venez de m'adresser. Je vous félicite chaleureusement de l'heureux résültat que vos entre-tiens a. Abbazia ont eu. Je tiëns a me joindre au sentiment de satisfaction que vous éprou-vez et c'est un vrai plaisir pour moi de vous renouveier en cette occasion l'ex(pression( de mon amitié la plus sincere. » PORTUGAL Ministres amnistiés La chambre des deputes a ad on té le projet gouvernemental amnistiant les ministres du cabinet Joao Franco, qui avaient -été accuses d'abus de pouvoir. AFRSQUE L'exploitation des colonies portugaises On télégraphie de Berlin au Temps : Selon une dépêche de Lisbonne, le ministre des colonies déposerait prochainement devant les chambres un projet de loi en faveur de Tachèvement de lignes de chemins de f er dans la colon ie de l'Angola. La construction de ces lagnes devra être poussée jusqu'aux frontières des colonies avoisinantes. Ge" télégramme est tres favorablement accueilli par la presse berlinoise. « Il s'agit évidemment, écrit le Berliner Tageblatt, du chemin de fer du Benguela dont les actions sont pour une bonne part entre des mains allemandes. Le chemin de f«r du Benguela sera prolongé jusqu'au Katanga dont la voie d'a-ccès la plus raipide est actuellëment la ligne allemaude du Tanganyika a l'océan Indien. projet inspire de la legislation austraiienne. Mais il a recu un tres mauvais accueil de la part des socialistes, qui le combattent avec acharnement et se déclarent même résolus a recourir a la grève générale pour en empêcher le vote. Or, les socialistes constituent en Norvège un parti bien discipline : le nombre des ouvriers organises, qui répondraient immédiatement a l'appel du parli, est de 65,000 et ils entraïneraient certainement un grand nombre de leurs camarades non affiliés au parti. M. Castberg ne veut pas faire voter un projet qui est repoussé, sinon par la majorité des ouvriers, du moins par une j partie importante de la classe laborieuse, la plus active et la plus résolue. I II estime que ce serait aller a rencontre du but poursuivi. Il est d'avis qu'on devrait, dans ces conditions, procéder progressivement et, avant toutes choses, rallier les ouvriers aujourd'hui hosties. On pourrait instituer l'arbitrage, mais le rendre simplement facultatif, c'esta-dire que les parties intéressées, patrons et ouvriers, resteraient libres de l'accepter ou de le repousser. Les collègues de M. Castberg s'en Il est de fait qu'une grève générale serait particulièrement désastreuse cette arinée, année d'exposition et de fêtes jubüaires a Foq^sion desquelïes on. escompte la visite d'un grand nombre d'étrangers et notamment de 200,000 Norvégiens établis en Amérique. » Un group e allemand s'intéTessant a cette affaire serait pret, dit-on, a contribuer pour une somme de 60 millions de marks a l'aohèvement de la ligne. Cette ligne tenminée le Tanganyika sera réuni par des voies f er rees a l'océan Indien et a l'Ablantique. Ce serait la conclusion de cette oeuvre grandiose du Transafricain. » Aussi l'annonce du prochain dépöt de ce projet devant les ehambres portugaises prouve que les cabinets de Berlin et de Londres concluront bientöt les negotiations engagées en vue de regier le problème de l'exploitation économique des colonies portugaises d'Afrique. » Cette note du Berliner Tageblatt est une assez exacte impression des sentiments crui prédominent ici dans les milieux coloniaux. Sans doute tous les gens campétents n'apercoivent encore que dans un avenir éloigné la realisation du projet d'un chemin de fer allant de l'Atlantique a l'ooéan Indien. L'essentiel reste toujours de s'assurer le controle des voies d aocès aux districts miniers du Katanga par la propriété du chemin de fer de Dares-Sa-lam au Tanganyika, et par une participation importante aux concessions accordées en 1902 par le gouvernement portugais a M. Robert Williams, fondateur de la Tanganyika et de la Zambezia Explorinig. Quant aux négociations angloalleman-des, on s'accorde generalement a Berlin pour trouver qu'elles s'acheminent avec lenteur vers leur conclusion, mais on parait décidié en Allemagne a ne point attendre la communication officielle de leur résültat pour aborder l'oeuvre de penetration économique de l'Angola. Le fait essentiel fut le décret émis le 17 novembre par le ministère des colonies portugais en vue d'abaisser de .3 a 1/2 p. c. les taxes de transit sur les produits industriels étrangers de l'Angola. Peu de temps auparavant une compagnie de navigation de Haanbourg, la Deutsche Ost-Afrika Linie fit savoir qu'a partir du lerjanvier elle organiserait un service régulierd'escales dans les ports de l'Aneola, aLobitoBay et a Mossamédès. Quelque temps plus tard une circulaire"" du ministère de l'intérieur prussien informa lesagriculteurs allemands des conditions de colonisation dans l'Angola et annonca uneprochaine amelioration des prescriptions de la loi portugaise du 11 novemnre 1911,relative a Tachat de terrains. Cette circulaire apportait une confirmation pratique a des articles parus en aoüt 1913 dans la Deutsche Kolonial Zeitung oü leconseiller Singelanann exposait que trois millions d'Européens pourraient s'établir•comme colons sur les 30,000 kilometres compris dians la zone formée par unebande de 60 kilometres au nord et de 60kilometres au sud de la section déja construite du chemin de fer de Benguela. Aujourd"hui, personne n'ignore a Berlin que l'Angola est la zone d'expansion économique que le cabinet de Londres, confinmant Tancien traite secret de 1898, a tacitement reconnue a rAJlemagne. Le mois dernier encore une compagnie*de navigation de Br erne insistait dans son rapport sur le développement dés affaires de transports africaines en se fondant sur le fait que « l'Allemagne serait admise sous peu. a participer a l'exploitation des possessions colonial es du Portugal sur la cote occidentale d'Afrique. » Tous ces indices suffisent a montrer qu'on aurait tort de consklérer en ce moment comme une évèntualité probable et prochaine l'établissement de l'influence allemande dans 1*Angola. A en juger par les propos des banquiers, des industriels et des qommerpants d'outre-Rhin, c'est déja un fait acquis. vvvvvt/vvvwvwwvvvvvvvvvvvvvvv^ Lfre aujourd'hui en feuilleton « LES THEATRES A PARIS s>, par M. Schneider* Voir pSws loin nos Derniè* res Nonvelles de la nuit. vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv^ FRANCE UN DISCOURS DU PRÉSIDENT DU CONSEIL M. Doumergue, discourant a Souillac, s'est félicite des attaques passionnéés et violentes qui ont permis au gouvernement et au pays de connaitre le dévouement, la foi rópublicaine et l'ardeur réformatrice de la majorité de gauche de la chaimbre. Si, dit-il, .cette majorité n'a pas donné toute sa mesure, c'est parce qu'on n'a peut-être pas fait assez d'efforts pour l'orienter suivant une ligne bien dróite, c'est qu'on ne l'a pas mise suffisamment en garde contre la duperie des alliances conservatrices et réactionnaires prétendüment destinées a réaliser des oeuvres de p>rogrès. Le président du conseil attribue aux aippétits du pouvoir pour le pouvoir les critiques acerbes et malveillantes et les efforts désespérés qu'ont faits les assaillants pour le renverser. Il s'étonne que, si vraiment son programme était simjplement hérité de ses prédécesseurs, les réactionnaires aient eu vis-a-vis de lui une attitude si différente de cedle qu'ils avaient vis-a-vis d'eux. Il en conclut que, tandis que son gouvernement a essayé de faire du vieux programme une réalité, ses prédécesseurs l'avaient pris, comme étiquette et ont peut-être trop souvent essayé de s]en servir pour couvrir une autre poli-" tiqiue. Les illusions que pouvaient avoir a ce sujet un certain nombre de républicains se sont évanouies lorsque la question de l'égalité devant l'impöt s'est posee devant la chambre. C'est alors que le gouvernement actuel a été constitué. Malgré les attaques et les embüöhes sans cesse renouvelées il a poursuivi et realise l'exécution d'un programme,nécessairement restreint, • mais embrassant ce pendant toutes les questions vitales. C'est robstinatiönr du gouvernement a vouloir réailiser son programme, c'est son entêteIm-ent a ne pas s-écarter de ia ligne droite qui lui ont val.u tant d'attaques. " Conformément a ses engagements, le gouvernement a applique loyalement la loi militaire récemment votée. Nos adversaires, ajoute M. Doumergue, voudraient nous faire dire que la loi récente est le dernier mot de l'organisation militaire, qu'elle interdit pour l'avenir toute recherche de mieux. Rien, dit le ministre, ne serait plus dangereux pour la sécurité du pays. Ce serait, en effet, le porter a s'endormir dans une quietude trompeuse. L'ora'teur rajppeiLle que le rapporteur de la loi de trois ans a indiqué que cette loi était un abri provisoire, unbouclier derrière lequel on devrait travailler k trouver une organisation militaire ïneiMeure. Nous avons conscience, dit M. Doumergue, d'avöir, en quatre mois de pouvoir, oontribué a fortifier la puissance defensive du pays. M. Doumergue fait d'ailleurs observer que ceux qui 1'accusent de tiiédeur pour tout oe qui touche ia de-, fense nationale s'étaient montr-és discrets et timides pour sollieiter le patriotisme fiscal des privilegies de la fortune et proposer la couverture financière qui aurait dü être votée en même temps que la loi militaire et devait en assurer la sérieuse application. Héritiers des fautes commises avant nous, nous avons, continue M. Doumergue, fait tout notre possible pour les reparer. M. Doumergue se félicite d'avoir apporté de la clarté dans la situation politiqiue. Il est convaincu que le pays ira a gauche parce qu'il sait que c'est de ce co té seulement qu'on peut espérer trouver la realisation de son ideal, les réformes de progrès et de paix. Parlant ensuite des questions que la prochaine legislature aura a résoudre, M. Doumergue se prononce contre la R. P. Il n'admet la réforme electorale que sur la base du système majoritaire, lequel d'ailleurs permet d'assurer une representation equitable des minorités. ■ Le ministre constate l'offensive prise par l'Eglise contre l'école laïque. La plus grande partie des rópuhlicains sont émus de la violence et de la soudaineté de ces attaques, d'autres ont feint de les considérer pour le moment peu dansereuses, ce qui leur a valu, du cöté de l'Eglise et de la reaction, des sympathies prontables a leurs pro jets politiques. M. Doumergue affirme que la persistance de ces attaques dolt obliger le parti républicain a se défendre vigoureusement. Nous n'entendons persécuter aucune fraction ni faire violence a aucune conscience, mais nous ne saurions supporter plus longtemps que Fceuvre la plus ohère aux républicains, celle sur le développement de laquelle se fondent toujours les plus belles espénances de progrès futurs, soit oontesté© dans son principe et troublée dans son fonctionnement. Pour réaliser ce programme de travail il faut un budget solidement équilibré. Il faut done tout d'abord résoudre la question financière et la solution de cette question ne peut se trouver en dehors de l'impöt sur le revenu et l'impót sur le capital. Beaucoup, continue M. Doumergue, résignés a adopter Le mot s'efforcent de repousser la chose. Et dans le même moment ils déclarent accepter un impöt pesant sur le revenu des oontribuables et interdisent a l'Etat d'édicteir dans la loi le moyen de connaitre ce revenu. Mais on ne donnera pas le change a tous les travailleurs qui font la richesse et la force de la France et qu'on essayé en vain d'apeurer par des menaces inutiles. On ne leur fera pas croire que notre methode est mauvaise parce qu'elle ne s'efforce pas de concilier les contraires et d'unir dans une même majorité ceux qui sont républicains et ceux qui ne le sont pas. C'est nous, j en suis sur, dit en terminant M. Doumergue, qui possédons la bonne methode. Cest notre politi-aue qui rendra vraiment la République habitable pour tous les hommes én ris de justice et pour tous les républicains. Terrible accident a ^aerodrome de Buc. Deux aeroplanes entrent en collision et tombent. — Lb pilote de l'un d'eux et son passager sont carbonises, jf^^ L'autre aviateur se blesse grievement avec son :pa$sager Un accident d'aércplane s'est produit dimanche aprèsmidi a 1'aerodrome de Buc. Un aviateur et son.passager ont été tués. Une dépêche ultétieure donne les détails suivants au sujet de eet accident^: UIntransigeant annonce que les aviateurs Derroye et Bidot disput aient a l'aérodrome de Buc la finale de la coupe de vitesse lorsque l'appareil de Bidot rencontra celui de son. compagnon. On vit les deux appareils éntrer l'un dans 1'autre et les avions s'ècrouler sur le sol. Aussitöt une gerbe de flamnies j aillLt. Le feu rend it impossible tout sauvetage et les personu'/ accourues durent assister impuissantes è la comLustion des appareils et des pilotes qui les montaient; 'On retrouva sous la carcasse des; aéiroplanes les deux corps carbonises. Puis voici, dans l'ordre de leur arrivée, les autres dépêches qui nous sont encore par venues : Dólmanche après4mdl, au cours d'exercices d'aviation, deux appareils tandem, le premier pilote par M. Derroye et ayant comme passager M. Dalbin, le second pilote par 1'aviateur Bidot ayant comme passager M. Peladeaüj sont entrés en contact. Les deux appareils sont tombes brusquement en prenant feu. MM. Derroye et Daübin ont été carbonises. M. Bidot a été relevé avec une jambe brisée et.M. Pela-. deau avec une luxation d'épaule. M. Derroye montait un tandem type militaire et M. Bidot'un m,onocoque a deux places. Les deux 'ayiateurs concouraient pour les éliminatoires d'une course de 10 kilometres. M. Derroye se trouvait en avant. A un certain moment M. Bidot a voulu le doubler. On suppose crue, gêne par le soleil, il n'a pas vu l'appareil de M. Derroye et est venit le frapper avec Taile droite de'son appareil, ce qui entraina la ehiute des deux aeroplanes. Ceux-ci ont pris feu immédiatement et MM. Derroye et Dalbin ont été complètfement carbonises. Quant a MM. Bidot et a Peladeau, ils avaient réussi a se dégager et grace aux prompts secours ils purent éviter les fiammes. ANGLETERRB [Correspondanee particuliere de TEtoile BelgB) Londres, 17 avril. Les vacances de Paques On a évidemment bien de la peine a se remettre a la besogne après les vacances de Paques. La vérité est qu'on les prolonjge et que toute la semaanie y passera. Le voyage des souverains anglais a Paris Ce dont on parle le plus aujourd'hui, c'est du prochain voyage a Paris du roi et de la reine. Le public anglais lit avec avidité les détails des préparatifs que Ton fait a Pails pour recevöir les souverains anglais et les Anglais sont certainement flattés du désir manifeste des Parisiens de leur faire le meilleur accueil. C'est mardi prochain que le roi George et la reine Marie quitteront Londres pour Paris ;• ils partiront a huit heures et demie par Douvres et Calais et feront la traversée sur le yacht royal Alexandra. Cette fois, au lieu de prendre le train royal anglais, les souverains prendront le train présidentiel. On sait que les souverains anglais ont un train qui leur appartient et dont ils se servent lors de leurs voyages sur le continent. Ce train est (ou était il y a peu de temps encore), gare a Bruxelles, d'oü on le faisait venir a Calais quand la reine Victoria ou le rod Edouard en avait besoin. A propos de l'article de M. Lavisse Le voyage royal è, Paris a naturellement attiré 1'attention sur les relations anglo-francaises et la Triple Entente, dont le Times célébrait il y a quelques jours le dixième anniversaire. A son tour, M. Ernest Lavisse, l'historien francais, a consacré k oe groupement«politique une longue lettre que le Times a publiée hier et qui a été commentée dans les milieux politiques et dans les cluls et les salons beaucoup plus que dans la presse. (Nous avons reproduit le passage essen tie 1 de eet article.) Cela devait être, étant donné le point de vue oü se place M"; Lavisse. M. Lavisse commence par donner de l'Entente anglofrancaise et de son but pacifique une definition que Ton approuve généralement ici. Mais les/ craintes qu'il exprime sur les dangers qui la menacent semblent exagérées aux Anglais, qui ne croient pas a des intentions agressives immédiates ni même inevitables de la pare» de la Triple Alliance. Cela déja suffirait pour que la presse anglaise qui a toujours maintenu, comme d'ailleurs, les hommes d'Etat anglais, que la Triple Entente n'a rien d'exclusif, n'acceptat pas entièrement le point de vue de M. Lavisse. Celui-ci fait ensuite remarquer que la Triple Alliance possède une organisation militaire commune dans laquelle tout a été prévu avec la dernière minutie, en cas d'une guerre possible; et il demande si la France et l'Angleterre ont eu la même prévoyance. Au point de vue diplomatique encore, il note que, pendant la crise de l'année dernière, la Triple Alliance n'avait qu'une voix et qu'une opinion, alors que l'Angleterre, la France, la Russie se décidaient plus lentement et parlaient Tune après l'autre. Sur ces deux points, on dit ici que les accords anglo-francais et anglo-russès ne comportent pas une cooperation militaire aussi étroite que la.Triple Alliance, ni une action diplomatique unique; et. que c'est pour cela que 1'Angleterre, la France et la Russie ont formé une Entente et non une Alliance. Car, disent les Anglais, une Entente basée sur une communauté d'intérêts off re 'tous les avantages d'une Alliance sans en avoir les inconvénients, car elle a plus d'élasticité, de souplesse, et permet des modifications au fur et a mesure des besoins et des événements. Jusque la, il n'y a que des differences d'opinion; mais ce qui a un peu blessé les Anglais, c'est que M. Lavisse croit voir en Angleterre un flottement, une dispersion, un émiettement de l'opinion publique, et que l'Europe ne peut plus dire, comme autrefois, l'Angleterre pense ceci, l'Angleterre veut cela. Sur ce point, M. Lavisse fait erreur. L'opinion anglaise sait tres bien ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas, en matière de politique extérieure ; et' on le verrait bien vite si un homme d'Etat anglais avait la pensee de proposer dé transformer l'Entente cordiale eu Alliance', ou si, encore, l'on vouladt doter l'Angleterre du service obligatoire. L'opinion anglaise, sur ce point,'n'a jamais'présenté le moindre flottement, la moindre hesitation ; et les' hommes politiques anglais le savent bien. Ce qui fait croire a un flottement de l'opinion anglaise, c'est la facilité qu'ont les personnalités politiques de faire entendre leurs opinions par la voie de la presse ou autrement, et l'importance tres souvent exagérée que l'on donne dans les journaux a un discours ou a un article sehsationnel. Le public veut une sensation tous les jours, comme autrefois, en France, Emile de Girardin prétendait avoir une idéé par jour. Ceux qui, a l'étranger, n'ont qu'une idéé imparfaite de la valeur de tel ou tel homme d'Etat, parlementaire ou publiciste, estiment leur importance a la grosseur des caractères, des esp aces blancs et de la disposition typographique ; et a ce compte-la, un match de football ou de cricket ou un assaut de box© a plus dim portance que la rencontre de deux empereurs ou la signature d'un traite, ce qui est absurde, comme disent les professeurs de geometrie. Le « home rule » On recommence a parier du home rule. Sir E. Carson continue a passer ses volontaires en revue et a leur adresser des discours intransigeants. Il a dit hier, è Limavady, et il croit qu'il lui sera possible de le. prouver, que le gouvernement, il y al une quinzaine de jours, voulait provoquer J'Ulster afin de pouvoir employer les troupes contre les Ulstérïens. Cela paraït Menj improbable : aucun gouvernement, dans aucun pays, n'a jamais d'intérêt a provoquer une révolte pour la réprimer. Qu'il y ait eu, récemment, des maladresses commises, cela n'est pas douteux; mais de lè è, provoquer une révolte, il y a loin; et il faudra que sir Edward Carson donne des preuves bien solides, bien irréfutables pour convaincre les Anglais qu'il a raison. En attendant, les jours, les semaines se passent, et la question ne fait aucun progrès. Dans les milieux parlementaires, il se manifeste, dans les rangs ministériels comme dans ceux de 1'opposition, et en dehors des chefs de partis, une certaine impatience et un désir d'exercer une ferme pression sur les chefs afin de les forcer a s'entendre. Comme ce sentiment n'est qu'un reflet de 1'opinion générale, il n'est pas impossible que la soit le salut. Les ministériels d'un cöté, les unionastes de l'autre — les chefs, bien enten du — se sent trop engages pour pouvoir reculer ou faire de plus amples concessions; mais devant une manifestation de 1'opinion, les uns et les autres pourraient et devraient s'incliner sans perdre rien de leur prestige, puisque les uns et les autres se déclarent les serviteurs du pays. Et c'est pour cette raison qu'ü ne faut pas désespérer d'un accord, même £• la dernière hèure. La visite des souverains danois Les souverains danois sont attend us a Londres le 10 mai. Ils seront les hótes du roi et de la reine au Palais Buckingham, oü ils resteront trois jours. Mais cette visite officielle terminée, leur séjour se pmlongera de quelques jours, pendant lesquels ils seront les notes de la reine Alexandra, a Marlborough House. Pendant leur visite officielle, le roi et la reine de Danemark assisteront a un grand dejeuner que leur offnira, au Guildhall, la Corporation de la Cite, et ils assisteront aussi a une representation qui sera doiinée en leur honneur a Covent Garden. A Covent Garden A propos de Covent Garden, cette scène lyrique inaugurera sa saison le 20 avril, par une representation de la Bohème, de Puccini, avec Mme Melba dans le róle de Mimi et M. Martinelli daus celui de Rodolphe. Comme toujours, on chantera l'Opéra en trois langues, en allemand, en francais et en ifcaiien, le répertoire se composant d'eeuvres de compositeurs de ces trois nationalités. Le répertoire de Covent Garden comprendra, cette saison, 21 operas italiens, 7 operas allemands, tous de .Wagner, et 5 operas francais. La mode, cela n'est pas douteux, est a la musique allemande et italienne, italienne surtout. II en résulte que Ton entend de moins en moans des artistes beiges et frangais, air rs que, il y a quelques années, la troupe de Covent Garden comprenait tant d'artistes de la Monnaie, de l'Opéra et de l'Opéra-Comique. L'école musicale frangaise moderne, sauf Debussy et Charpentier, n'a pu s'implanter en Angleterre; les dilettanti y sont réfractaires, et parmi les représentants decodes ou vivants de l'école frangaise du xixesiècle, deux noms restent qui brillent toujours d'un vif éclat, Gounod et SaintSaëns, it est interdit de reproduire nos correspondences, è moins d'en indiquer ia source* . TillS PE1SSSSI8S? Au Sénat comme a la Chambre, dans le debat scolaire, les cléricaux subissent les attaques et ne ripostent que peu ou point. Est-ce dédain ? Est-ce prudence ? A en juger par le discours de M. Poullet, c'est plutöt prudence. En sa qualité de ministre, il est bdén forcé dé prendre Ia parole ; mais, se sentant sans doute incapable d'/ Jutter pied a pied, de renoontrer successi-vement les arguments de l'adversaire, il s'en est tiré en travestissant la situation. Il estime que l'opposition s'obstine aveu-glément dans une voie nefaste; ne pas vouloir de l'égalité des subsides lui parait faire oeuvre de sectaires incurables. « Com-» ment ne comprenez-vous pas,s'est-il écrié, » que si nous n'accordons pas des subsi-» des égaux, des traitements égaux, indi-» rectement vous forcez les enfants k sui-» vre les cours' des écoles communales ? » Il y a dans cette apostrophe tant d'indi-g-nation anxieuse qu'on pense tout natu-rellement au cri de Mirabeau : « La ban-queroute! la hideuse Lanqueroute est la! Et vous délibérez I!... » C'esti effrayant, cette (huconseience de l'opposition! Vouloir favoriser les école^ communales régies par des lois cléricales, souvent tenues par des instituteurs cléricaux, inspectées par tous cléricaux, pla-cées sous la haute direction du clerical M. Poullet lui-même, la voila bien rabomi-nation suprème! Le plus piquant; c'est que c'est M. Poullet qui le dit, M. Poullet qui a la responsa-bilité de ces écoles, qui en est, constitu-tionnellement, le défenseur, le protecteur! Voila un homme qui est vraiment bien dans son röle. Savez-vous ce que nous devnons faire, nous, libéraux, pour être dans le ndtre ? M. Poullet a eu la bonté de nous le dire.' Nous devrions nous écrier : « Nous de mandons pour nous des écoles neutres,. mais nous vous aceordons que pour les müliers d'enfants catholiques vous avez droit aux écoles confessionnelles que ré-clament les mandataires de votre parti. >> Nous avons une raison bien simple de ne pas demander d'écoles confessionnelles: c'est qu'il n'y en a plus ou presque plus dnautres.. Nous avons une raison tres forte de demander de£ écoles neutresr'e'est quil n'y en a plus ou presque plus, c'est que le gouvernement arrange les choses pour que, dorénavant; il y en ait de moins en moins. • .11 faut d'ailleurs distinguer parmi les écoles confessionnelles. S'il s'agissait d'écoles confessionnelles respectueuses des opinions des dissidents, on pourrait causer. Mais quand nous prouvons par des faits innombrables que des instituteurs d'écoles subsidiées insuïtent dans leurs cours la moitié de leurs conciteyens,quand nous déalarons qu'on ne peut forcer les gens a payer leurs insulteurs, le ministre pretend qu'on exagère, mais qu'axt fond, il est d'accord avec nous : l'école subsidies doit être respectueuse. Des que nous lui domandoans de le dire dans la loi, il s'écrie : « Vous n'accordez le subside aux écoles catholiques que si elles se soumettent a la neutralité scolaire. Cela ne sera pas! » Quelle garantie avons-uous dome que les instituteurs cléricaux que nous allons si bien payer nous respecteront ? La vigilance de M. Poullet, la vigilance des élusj de ces instituteurs cléricaux, des élus des comités scolaires cléricaux, la vigilance des agents électoraux des cléricaux. Voila pourquoi nous sommes des intransigeants, des sectaires incurables. Il nous reste une ressource. Ayons con-fiance dans la tolerance de nos adversai-res, dans la mansuétude des petits vicai-res des. Flandres, dans la largeur d'idées des nonnettes, dans l'esprit de conciliation de leurs moines batailleurs, et nous serons, aux yeux de tous ces bons petits agneaux et de M. Poullet... d'incommen-surables naïfs. Il faudra de tout autres talents que ce lui de M. Poullet pour faire admettre aux libéraux le role de guillotines par persuasion. ^i» ■ Les Enfants Martyrs L'assemblèe générale annuelle de la So-ciété protectrice des Enfants martyrs a eu lieu, hier matin, dans da salie d'audience de la première chambre de la cour d'ap-pel. M. Descamps présidait, ayant a ses cötés MM. Gedoelst, président d'honneur; Loppens, vice-président; Max, bourgmes-tre; Van Weddingen, secrétaire general, ainsi que les administrateurs de la So-ciété : general Laron Donny, DrStruelens, colonel Eckstein, MM. Loppens, Journez, Le Docte, Boucquéau, Tayart de Borms et Ci'emmens; le conseiller Soenens, juge d'appel, et MM. Wets et Simons, jugesdes enfants. Le rapport du secrétaire general constate que cv°t la 23efois que se réunit l'as-semblée génerale annuelle. Au cours du dernier exercice, la société s'est occupée de 115 dossiers concennanst 171 enfants. Elle compte actuellement 351 pupilles, dont 18 lui ont été envoyés par les juges. Le rapport cite de nombreux extraits des dossiers ; les cas qu'ils précisent sont navrante pour la plupart La situation financière est malheureu-sement inquiétante : alors que les dépen-ses du dernier exercice approchent de 66,000 francs, les recettes ont diminué de plus de 6,000 francs. De toute l'aggiomé-ration bruxelloise, trois communes seulement gubsidient la société, pour un total d'ailleurs dêrisoire (220 francs). Est-il possible que de grandes et riches communes, a commencer par les deux principales, Bruxelles et Schaexbeek, se désinitéressent d'une oeuvre aussi utile, dont les efforts ont une influence aussi directe sur les finances communales en diminuant les charges de 1'assistance publique? Depuüs le début, l'oeuvre a sauvé plus de 5,000 enfants de la misère, du vice, du crime. On entend ensuite une conférence, tres interessante et tres documentée, de M. Soenens, juge d'appel des enfants, qui defend avec force cette these que la protection du foyer est inseparable de la protection de Tenfance. Si l'on veut protéger l'enfant de facon efficace, en ray er la criminalité juvenile, il faut donner aux families ouvrières des logements salubres, attacher ses membres au foyer. L'ouvrier qui habite un taudis» oü il est enitouré de misère et de saleté, se réfugié au cabaret, abandonne les siens a eux-mêmes. Il faut sauver 1'enfant par la familie, protéger la familie par la réforme du logement.' L'honorable conseiller cite des chiffres, beaucoup de chiffres, tous aussi douloureux les uns que les autres. Les plus ré-cents, compares a ceux de 1890, montrenfc que la situation ne s'est guère améliorée. Il règne une promiscuité intense dans plus de la moitié des families ouvrières de ï'ag-glomération bruxelloise et les consequences en sönt désastreuses, au point de vue physique et materiel comme au point de vue moral. Il en est de même d'ailleurs en province : Torateur dit des choses-'& faire pleurer sur ca qu'il a vu a Ypres,. & Moll, k Athus, done aux extrémités oppo-sées du pays. Partoujt l'encombrement, la promiscuitS des logis étielent 1'enfance L'ouvrier d'é-lite, devenu propriétaire de sa maison, est devenu lui-même un exploitant d'habita-tions ouvrières-: il sous-loue ses ehambres, se loge avec sa familie dans sa cave efc dans son grenier. L'orateur attend beaucoup de la nouvelle loi sanitaire, lorsque le Parlement aura bien voulu la tirer ;dj» cartons oü elle sommeille depuis t^uit d'années. Il faut que l'Etat impose par-tout l'hygiène publique et privée, düt én souffrir le principe sacro-saint de l'auto-nomie communale, au nom duquel se oom-mettent tant de méfaits. Après une dernière allocution présiden-tielle, la séance se termine par la distribution de médailles et de diplómes a d\es personnes qui se sont.dévouées a reeuvee. ^t» ■ ■■■ ■ AM¥EKS (CorrespQndance particuliere de I'Etoile BelgïJ' 19 avril. Le crime de Deurne. — L'exhumatioa Nouvelles arre&tations Ce matin la brigade de recherches a» operé deux nouvelles arrestations : celles de Jan V... dit Jan Alleen et de son Érèije. Tous deux ont été immédiatement conduits au paJais de justice, oü M. Taquet inter-rogeait précisémeiit le Hollandais arrêté hier soir. Les trois prisonniers nient toute parfi-cipatïon au crime. Mais, d'autre part, les langues commencenit a se délier, et it est a peu prés établi que le crime a été coih-mis. dans un cabaret de Borgerhout et qu on a transporté le cadavre au Sieenen* brug sur uue charrette a bras. On croit que le quatrième complice sera arrêté dans le courant de la journée.Il n'a pias quitte Anvers et il a été vu eisdifférents endroits hier après-midi ainsique dans le courant de la nuit. C'est unpersomiage dangereux toujours armé d'un < browning.k^H Il a déja subi une condamnation a deux.' années de .prison pour avoir frappe 9a,! femme ^1 coups de couteau. thuim [Correspondanoe particuliere de TEioile Belq^J 19 avril. . Une reunion liberale Dimanche, a 4 heures de l'après-mid^j a eu lieu a l'hötel de volle de Thuin la reunion des délégués libéraux de l'arrondis-1 sement. L'assemblée était fort nombreuse. j M. .ie docteur Jules Rondeau présidait,' assisté de MM. Raoul Waroqué, vice-président, et Ghislain Demoulin," secrétaire general. Se trouvaient aussi au bureau MM. Georges Hubert,- sénateur; Armand Wanderpepen, depute suppliant ;■ Victor Vilain, bourgmestre de Thuin et depute suppléant; Eugène Flagez, doe* teur Longfils, docteur Boudru, Georges Pierquet, Léon Ducarne, Emile Gillain,' Ulysse Pierquet, ' docteur' Colinet, Paul Egleur, bourgmestre de Chimay. M. le président excuse les absents, puis il est-decide qu'un appel sera lancé dans tout I'arrondissement en faveur de la souscription au comité du Souvenir Paul Janson. M. Rondeau rend compte des travaux. accomplis par le comité en vue du pro-ohain scrutin. Il dit que le cartel, qui n'a pas donné tous les résultats espérés, a ét'é dénoué par les deux partis d'un commun accord. Après un discours énergique de M. le 'présid&njt, qui fait avec éloquemce le proces du gouvernement clerical, les délégués décident de lutter a liste complete. L'arrondissement est divisé en cinq cantons ; il y a six candidate a designer; lè canton de Binche, qui est le plus important, pouvant designer deux candidate. Finalement, la liste est arrêtée comma suit : Effectifs : MM. Raoul Warocqué, industrie!, bourgmestre de Morlanwelz-Marie-mont, depute sortant; Eugène Flagez, avocat; Edmond Lengrand, agronome, conseiller provincial a Merbes-leChateau. Suppléants : MM. Victor Vilain, avocat, bourgmestre de Thuin, depute suppléant sortant; docteur Léon Lambert, de Binche ; docteur Ernest Colinet, conseiller communal a Beaumont. M. Warocqué remercie pour la con-fiance qua lui est aecordée. Puis, dans uu discours tres apprécié. il rappelle la lutta d'il y a deux ans : iï s'efforce d'établir les raisons pour lesquelles le gouvernement, grace a la corruption, au mensonge, a la calomnie, parvint' ;.a conquérir de nou-veaux sièges. Il 'émet l'espoir que les élec-teurs qui, en 19IS, par peur du cartel nous ont abandonnés, nous reviendront ei* grand nombre. M. Warocqué souligne les pal in o dies de? cléricaux qui manquèrent a toutes leurs

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