L'étoile belge

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s.n. 1914, 27 Mars. L'étoile belge. Accès à 25 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g15t728s92/
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: ■ - Vendredi 27 mars 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : M" fr.; 6 mois, fr. G.ôO; 3 mois, fr. POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. £n province il suffit de remettre le prix de Vabonnement au facteur Edition C L'ÉTOILE BELGE HoŒys7df^riâSaid-tDÙeci1é, ' "p.' 1 v¥À^is^ § centimes î© ssumêro î» licnresS Teûipér. moyM norni19, ta 26, G0 4 Maximum de la & R veille, 9-4 Minimum de la n ^nU!t- o ^ ' B*roœèt„ Ie26, JS rV>?\ à s h., TJ3«'° i Quantité ifcau deSàSh"», cp\ Pr!es24^-' 4"'":i Observations iju_j fê^ \ \U d^\\ de midi Température, jjScif'NX |]œ '§11 S0 7 BaromèCJ'p, Il \ B/QIZ] 3 740mni i Humidité (100= \\~T &J f^5 In bum. absol.).' SI Vent dominan \\&b w» J/f r* Jm faible, vari ■> Décliu. magn. V\ 12"r'1,? Ephéméi'ides pour le 21 mars Soleil: XO#, Lune : lever, 5h.3l c lever, 5 h. 35 couciier,18h. 5 coucber.19ii.il Prévisions de l'Observatoire : Vent SW. faible; pluie. Service des malles ©steode-Jftonvres Etat de la m er, le 27 à 4 heures : peu agitée. sjgjea^TBMiwMhMiw^iarïaÉrfitiMïàfcdà-^rwmgmraanBMB £3TR,^2srC3-EE. tes explications du gouvernement anglais Le gouvernement anglais a commis au sujet des affaires d'Irlande plusieurs fautes qui ont failli lui coûter cher. La première, que nous avons déjà signalée et d'où découlent les autres, est d'avoir permis aux conservateurs d'organiser publiquement la résistance. Il les a laissé enrôler, armer et exercer des volontaires et ce n'est que tout récemment qu'il a interdit l'importation des armes en Irlande, alors que les Ulsté-riens en étaient déjà largement pourvus. S il était intervenu à temps, c'est-à-dire dès le début, il n'aurait pas eu besoin de prendre ces mesures militaires spéciales qui ont tant éinu les officiers et qui ont provoqué les incidents de ces jours derniers : une véritable mutinerie suivie fle la capitulation du gouvernement. On conçoit l'émoi qu'a provoqué sur îes bancs de la majorité la publication Ides documents établissant cette capitulation. Que le gouvernement se soit efforcé de prouver qu'on avait mal interprété ses intentions au sujet des mouvements de troupes en Ulster, rien de plus naturel. On soutient d'ailleurs que certains ministres étaient parfaitement résolus à agir énergiquement et qu'il entrait dans leur plan d'assurer, au besoin par la force, l'exécution de la loi 'du home rule. Ils eussent été dans leur droit et même dans leur rôle. Les lois sont faites pour être appliquées et le gouvernement est là pour les appliquer. Gù irait-on s'il suffisait à une minorité quelconque de menacer de s'insurger contre une loi régulièrement votée par la majorité, après plusieurs élections générales au cours desquelles la question a été nettement posée, pour annuler cette loi ? Malgré cela nous comprenons fort bien que le gouvernement, au moment d'accomplir une œuvre de réparation et de réconciliation, se montre soucieux d'éviter les conflits sanglants aussi longtemps que subsiste l'espoir d'une solution transactionnelle qui ne porte pas atteinte aux principes de la loi. De là les explications fournies riu sujet des-mouvements de troupes. Les officiers avaient-ils, eux, le droit Ue réclamer des explications ? Pour les continentaux la question ne se pose 'même pas. Les officiers sont soumis, comme les simples soldats, au devoir 'd'obéissance. Mais les mœurs sont différentes en Angleterre. On comprend pue les officiers se soient émus à l'idée 'fie devoir participer à une action militaire contre des compatriotes. Pourtant ils n ont jamais soulevé la moindre objection quand il s'agissait de marcher Contre des ouvriers. Ils ne se sentent pas solidaires des ouvriers. Les officiers anglais, surtout les officiers de cavalerie, gouvernement anglais 3 et spécialement ceux de la brigade d 3 Gurragh, appartiennent à des famille i riches et ultra-conservatrices. Et c'es 3 comme conservateurs qu'ils se refuser r à intervenir, en qualité d'officiers, pou f assurer l'application d'une loi repoussé t par lés conservateurs. Ils ne se sont pa > contentés d'exposer leurs scrupules d - conscience, ils ont menacé de donne 3 leur démission — quelques-uns mêm - l'ont donnée — et ils n'ont consenti . rester à leur poste que sur la promess i qu'ils ne seraient pas employés contr t l'Ulster. Le général Cough a même exig - un engagement écrit du général Prend: i chef d'état-major général. s On conçoit l'effet produit par cett î capitulation sur les députés de la majc rité libérale. C'était l'abdication du poi: f voir civil devant les officiers ; les off i ciers, agissant en représentants du pari - conservateur, faisaient échec à une le t voulue par la nation. La situation du gouvernement étai - délicate. Pour l'en tirer, le ministre de 1 ; guerre s'est offert à jouer le rôle de bou 3 émissaire en déclarant qu'il avait signÉ t sans en référer à ses collègues, la pai 1 tie des documents officiels qui consa i crait la capitulation du gouvernemen i devant les officiers, et il a offert sa démis p sion. 3 M. "Asquith a alors proelamé qu s jamais le gouvernement ne consentir . à donner aux officiers les garantie ; qu'ils réclament. Céder à de pareille exigences, a-Ml ajouté, mettrait le gou vernement à la merci de l'armée et de 1 ; marine. Et sir Edward Grey a déclaré son tour que le gouvernement ne song • pas à employer la force pour contraindr ■ l'Ulster, mais est prêt à employer tout i la force qu'il faudra pour faire respecte : la volonté du pays. Il ne souffrira pa i que les opinions politiques des officier : dirigent leur conduite personnelle. : Ces déclarations ont satisfait la majc i rité qui, par 31'i voix contre 222, c'est > à-dire à la majorité normale, a repouss > la proposition de M. Balfour impliquan le manque de1 confiance. Ët maintenant que va-l-il arriver ? Le i conservateurs renonceront-ils à l'espoi : Q11 ils ont conçu ces jours-ci de provo quer la chute du gouvernement par un: ' attitude d'intransigeance absolue ? t moins qu'ils soient fermement résolu; | à aller jusqu'à l'insurrection ils devron ' accepter une solution transactionnelle puisqu'ils ont repoussé celle qu'offrai le gouvernement ils se rallieront peut , être à l'idée de laisser passer le homt rule moyennant la promesse du gouver nement de procéder immédiatemen après à la dissolution. Services spéciaux FRANCE A LA CHAMBRE Ces- crédits non renouvelables pour l'armée et la marir ta chambre discute le projet autorisa ses ministres de la guerre et de la marii à engager des dépenses non renouyelabî pour pourvoir aux besoins de Ja "défen nationale. Il s'agit de 1.143,500,000 fran pour la guerre et de 765 millions pour marine. A propos de 14 millions prévus pour 1 , t poudres et salpêtres. M. Denys-Coch (droite) insiste sur la nécessité de poursi. vre les expériences avec les poudres à r iro-glycérine sur les canons de 305 jusqu l'usure des canons. Le général Gaudïn, directeur du se vice des poudres, justifie ie crédit d mandé. Il déclare crue les usines>marche «depuis trois ans avec le maximum de re (dament, risquant des accidents quotidie nement. Si nous devions continuer à tr vailler dans de pareilles conditions, d il, je déclinerais toute responsabiâit (Sensation.) Le général Gandin conclut en disa jqu'il faut des crédits pour créer de no velles usines et agrandir celles existante M. Gauthier, ministre de la marine, c Que scm département n'est pas opposé ai expériences avec la poudre à la nitro-gl cérine. Celles-ci sont commencées av des canons de 75. Les expériences avu les canons de 305 coûteront 1 million fclemi L'amiral Lebris, commissaire du gouve nement, dit que la marine est prête à di poser de deux canons de 305 pour tire l'un avec la nitro-cellulose, l'autre avec râtro-glycérine aussitôt que la poudre au] été achetée à l'étranger. M. Noulens, ministre de la guerre, r connaît l'urgence de ces expériences. C* ies-ci seront faites d'ici 8 à 10 mois. M. Benajzet ,rapporteur, explique qu Sur le crédit demandé, 754 million® soi «destinés au perfectionnement du matéri tie guerre. Il ajoute qu'a/u commencemeu du siècle, sous l'influence d'un rêve de fr; teraité universelle on laissa s'accroître j différence entre les forces des artillerie nllemande et française. Les demandes c l'administration furent réduites par les m lustres de la guerre et des finances, sa; en 1906 et. 1907. , M. Benazet ajoute que le projet est de tiné avec la loi de trois ans et la loi d< cadres à mieux défendue le pays contre h vérités d'agression- et de guerre .(App entre et sur divers bancs.) Noulens, ministre de la guerre,, fa opel pressant poair obtenir le vote no ment des dépenses pour améliora IX d e l'ETOILE BELGE l'hygiène des troupes mais 'de celles pou: l'artillerie lourde, pour les fortification: des frontières, etc. Il s'agit de donner i notre armée une plus grande force maté ine r^e^e indépendamment du mode de recru temant. ant, Le ministre invite sur-tout les socialistes "ine à accorder cette force matérielle qui donn< )les la force morale et la confiance. (Vifs appl. use La discussion générale est close et l'en ncs semble du projet est adopté par 394 vois * la contre 95. La chajnbrte adopte également un arti les cle additionnel, présenté par le socàalistc nui M. Thomas, et accepté par le gouverne 5a}- ment ,décid/antl qu'unie/ sous-commissilon m- de 5 membres, pris dans les commissions E11 compétentes de la chambre et du sénat contrôlera les dépenses. ser-de-tent Mme Gaillaux chez ie juge d'instruction *en- i.en- . Mme Caillaux a été conduite à nouveat tra- jei^ devant M. Boucard qui désirait lui dit- Jaîre Préciser certains points de détail el tfté. Y?1 demander des explications au sujet de divergences existant entre les déclarations ant ^"es par elle au commissaire de policc ou- ^ au magistrat instructeur. tes. Mme Caillaux, interrogée sur ces diver-dit Sences, a déclaré que lorsqu'elle fut enten-ïux du® Par le commissaire de police elle n'a-Tly_ vait pas mangé depuis vingt-quatre heures vec ^ cIl?,e'n outre son émotion, très compré-vec hensible, put la troubler quelques instants et mais, a-t-elle ajouté, je ne veux nullement me soustraire aux responsabilités qui m'in-rer- combent et j'ai avant tout le souci dé dé-3is_ clarer la vérité et rien que la vérité, rer, M. Boucard lui demande si c'est le fait » la. de s être entendue appeler par son nom qui ara 1 a déterminée à tirer sur M. Calmette. - Non, répond Mme Caillaux, mais cela re- m a donné un coup de fouet. Je ne voulais >1- pas, je vous Je répète, tuer M. Calmette. Je voulais seulement provoquer un scam-ue, dale. .T avais acheté un© arme afin d'être ont prête à toute éventualité. Je désirais de-âel mander à M. Calmette de me livrer les Jetant très qu'il avait en sa possessiin et, au cas ra- où je n'aurais pas obtenu satisfaction, j'a-la vais résolu de décharger mon arme sur lui. les — Mais, lui fit remarquer M. Boucard* de vous avez perdu de vue le but de votre vi-mi- site, puisqu'il nra pas été qujestioai dles iuf lettres entre vous et M. Calmette ? — C'est vrai, mais lorsque je lui ai dit es- «Savez-vous quel est le but de ma yisite?» les (dans mon esprit cette phrase ne cornpor-les tait pas d'équivoque), M. CaJmette me ré-►pl. pondit : « Non. » Je fus affolée et c'est -ainsi que peut s'expliquer mon ajete. ait D'ailleurs, déclare à nouveau. Mme Cail-ton laux, je ne veux rien dire d'inexact ,Fau-rer rais pu, en effet» inventer que M. Cal mette m'avait injuriée, celui-ci étant mort aujourd'hui, mais, je vous le répète, je ne veux rien dire qui ne soit vrai. Interrogée sur la lettre adressée par elle à son mari, Mme Caillaux prétend que, très énervée, elle n'a pas exprimé exactement sa pensée. Elile a tâché d'utiliser cette lettre comme une preuve nouvelle qu'elle n'était pas alors déterminée à se , i>endre au Figaro: Elle a même écrit : « Si cette lettre Test remise » et non pas : Iles « Quand cette lettre te sera remise ». Elle 'est fait remarquer en outre les phrases con-ent tradictoires témoignant de son incertitude et de sa surexcitation. J * M. Boucard.. — Mais votre mari vous sée avait dit qu'il allait casser la g... à Cal-pas mette. Et vous répétez cette phrase dans çjg votre lettre à Caillaux. Vous aviez donc l'intention de commettre l'acte que vous avez accompli. Vous avez d'autre part dé-me claré que, Sachant votre mari très habile j à au tir, vous oraigniez qu'il ne tuât Cal-mette.. H. — Je ne pouvais avoir l'intention de ■ti*e tuer. J'espérais tout simplement, par mon igé intervention, éviter un drame. Alors que q)i mon mari ne pouvait rien, moi je croyais 1 pouvoir arrêter sinon la campagne, du moins ce qaii, dans cette campagne, me 'tte concernait. Pour éviter un désastre prévu, ijo- je l'ai précipité, sans en prévoir les con-ou_ séquences peu-r Caillaux, à qui je voulais ^ éviter les suites déplorables d'un acte que ,m" je le sentais prêt à commettre. irti Jamais, ajoute l'inculpée, je ne l'aurais loi fait si j'avais eu la certitude que les lettres me concernant ne seraient pas pu-bliées à la suite de celle signée « Ton Jo ». tau a nouveau, Mme Caillaux invoque la î la surexcitation où elle était au lendemain )UC de la publication de ce fragment de lettre. nx « Je comprenais que celle-ci était le début ' d'une série de publications de documents ar- que M. Calmette, m'avart-on dit, s'était sa- procurés. ent, — Mais cette lettre ne vous visait pas, . fait observer M. Boucard. ns- — Non, répond Mme Caillaux, mais elle faisait partie d'un groupe de trois lettres [Ue dont la. publication me menaçait et d'ail-jra leurs les commentaires l'accompagnant . ^ étaient très clairs pour moi et annonçaient ies les autres. les A la Société d'acclimatation DU- ; La séance solennelle de la Société d'Ac-i • climata.tioîv a eu lieu jeudi après-midi, en présence du président de la république et ig"e de Mme Poincaré et sous la présidence de ire M. Lebrun, ministre des colonies, assisté de M. Edmond Perrier, membre de l'Insti-. tut, président de la société. M. Poincaré r avait à ses côtés les ambassadeurs d'An-3as gleterre, des Etats-Unis ,du Ja.pon, d'Es-ers pagne et les ministres de Bulgarie, Belgique, Suède. M Lebrun, ministre des colonies, a re-lJ°" mercié le président de la République et a JSt- fait l'éloge de la société. §Sé M. Perrier a retracé ensuite l'œuvre de la société et a remis la grande médaille de la société, décernée au roi Alphonse XIII, à l'ambassadeur d'Espagne . jes La fin de la séance a été consacrée à une oir conférence de M. Haraujcourt. yo- Tempête ne De Brest : La tempête souffle avec une A extrême violence. De nombreux bateaux [us d© pêche sont en détresse sur la côte. Le I transport chilien Maipo, ayant 105 personnes à bord, a signalé qu'il était désam- le ; paré par 49° de latitude nord et 7° de lon- ail gitude ouest au large d'Ouessant. ut" ANGLETERRE gj® LA QUESTION DE L'ULSTER ;nt La situation du cabinet La situation du cabinet, après l'a séance de mercredi, semble 6tre restée la même. S La démission du colonel Seely n'est pas confirmée. Jeudi matin, ume conférence des principaux généraux commandants a été tenue au ministère die la guerre pendant que le colonel Seeily, le chamçelier et M. Asquith conféraient également de leur côté. >ur Bruit de démission du chef œs et du sous-chef d'état-major de l'armée ■ à té- On annonce de divers côtés la démission ru_ de sir John French, chef d'état-major de l'armée, et celle du sous-chef d'état-major, tes général sir Ewart. ne Cette double démission semble vraisem-)lj blable. On assure même dans les couloirs în- de *a chambre des communes qu'elle a été jjx acceptée. Le général sir J. French a eu jeudi une entrevue avec M. Asquith et a été reçu en , 3te audience par le Roi. ie- A la chambre des communes OllJ ns Répondant à diverses questions le colo-at, nel Seely a dit qu'il n'est pas vrai que le commandant des troupes en Irlande ait été réprimandé pour avoir laissé croire aux officiers qu'ils allaient participer à des 311 opérations actives contre lTJlster. Il n'y atl a aucun mouvement d'ambulances ou ulu lui service de santé à destination de l'Ulster. Il est inexact qu'un ancien ministre de £e la guerre ait demandé aux officiers de I'Ul-ns ster s'ils étaient prêts à exécuter des opé-^ce rations militaires dans celte région. Il n'est pas -question de nommer des commissions &r_ d'enquête pour étudier dans quelles condi-rn_ tions les officiers sont choisis pour l'armée 'a_ et les règlements militaires n'envisagent .es pas le cas où de simples soldats sont appe-ré_ lés à fusiller des gens parce qu'ils sont in-jtg culpés dans des conflits entre le capital et ,nt le travail. [n. ALLEMAGNE lé- Au parlement d'Alsace-Lorraine L'emploi des langues à l'école ui Au cours de la séance de jeudi après-midi, à la première chambre du parlement >la d'Alsace-Lorraine, M. Blumenthal a pris lis la parole au sujet de la dernière circulaire te. que les autorités scolaires ont adressée aux iHr directeurs des établissements d'enseigne- re ment secondaire et primaire et relative à le- l'emploi de la langue allemande classique 3t- dans les relations des instituteurs et des as élèves dans les questions die service. On a- sait qu'il fut enjoint aux élèves et aux pro- ai. fesseurs de se servir exclusivement de fal- d, lemand même au cours des récréations, /i- M. Blumenthal a protesté contre cette es mesure, qui tend à tuer l'usage du français et d/t dialecte alsacien. Du reste, cette ci.r- lit culaire vieht um peu tard. Comment après ?» 43 ans peut-on s'apercevoir tout à coup que ►r- l'allemand classique est menacé chez nous 'é- et pourquoi les élèves et les professeurs st sont-ils tenus de se servir de l'allemand à la salle des conférences et aux récréa- il- tions ? Ceci est inadmissible d'abord au u- point de vue de la liberté du professeur ; t-1- cela l'est encore au point de vue des con- nort séquences qu'entraînerait fatalement l'aj i, je plication de cette mesure car le seul moye de contrôler sa mise en vigueur ne peu elle être que l'espionnage et la délation, que, m. de Roedern, secrétaire d'Etat, déclai icte- d'abord que cette ordonnance scolaire coi iisér cerne exclusivement l'organisation inte _'elle rieune de l'école. Il s'étonne que des font i se tionnaîres' aient cru devoir en commun; « Si quer le texte à des journaux, mais, que as : qu'il en soit, le gouvernement a le droit d Elle prendre les mesure® qu'il juge nécessaire con- pour le bon enseignement de la langue a ;ude lemande. IL ne croit pas que jamais des institu 7°us leurs puissent être poussés à la délatio; Cal- pan une semblable ordonnance. lonc Collision de trams Une violente collision s'est produite jeuc ae- matin entre deux tramways à Berlir ■bue Douze voyageurs o-rut été blessés, dont cin Lai" grièvement. , de 8TAUE non Guillaume Iï à Venise ^als Mercredi, à 1 heure de l'après-midi, eu lieu, au palais royal, un déjeuner d m6 quarante couverts auquel assistaient l'en 5VU pereur Guillaume, le roi Victor-Emmamue: le oiai-quis di San Giuliano, la suite de lais souverains et les autorités de la ville. „)Ue Mercredi soir a eu lieu, à bord diu Hc henzollern, un dîner de quarante couverts _„;o Le roi et l'empereur étaient assis vis-à-vi l'un de l'autre. pU_ Le marquis di San Gïuliano, l'ambasea 0 „ deur d'Allemagne, les personnages de 1 s suite des souverains et les autorités de 1 lain v^'e y ont Plis Part. fre A 11 heures du soir, Je ro-i est repari ^but Pour Rome. snts Une masse énorme de terrain se déplaci tait La Tnbuna publie une dépêche d'Udin pas, annonçant que depuis quelques jours un masse de terrain se déplace menaçant un elle bourgade de' ?0 maisons près de Clauzette très ®-"e niesure un kilomètre de long sur 30 'ail- mètres de large. ient RUSSIE A LA DOUMA Les massacres de la Léna Ac- m. Timajchef, ministre du commerce, ré , en pond à une interpellation concernant le e et actes illégaux commis en 1912 par des font 9. tionnaires lors des événements de la ré aste giuji aurifère de la Léna. Il dit que le goo nsti- vernement reconnaît absolument les dure :aiè conditions d'existence'des ouvriers de cett An- région qui ont été la principale cause de , " troubles. On a, ajoute le ministre, remédi -'S1- maintenant à une grande partie des mau: dont souffraient alors les ouvriers. 1 Le ministre expose les interventions di et a gouvernement en faveur des ouvriers e les mesures qui ont été prises pour sauve s ue garder leurs intérêts. e de M. Zolotaref, parlf/.u,, au nom diu minds .111, tro tie l'intérieur .do. ^ il ,îsI l'adjoint, tai remarquer que, parfaite de la grande cMy une tance qui sépare le bassin de la Lena le' centres administratifs, il s'est -réé 'à rr Etat dans l'Etat. Il dit que la grève a ét< causée par les conditions économiques une mais qu'elle a été aggravée par l'influenci aux dies comités de grève composés de déporté Le politiques. Les ouvriers, ajoute M. Zolota pe.r- ref, ont envahi les bureaux de police, fouil am- lé les trains de chemins de 1er et réclami Ion- une augmentation de 30 p. c. L'ordonnance du juge d'instruction pou l'arrestation des membres du comité de 1: grève n'a pu être exécutée. Peut-on regar der une pareille grève comme un mouve ment pacifique alors qu'il a fallu faire ap pel aux troupes ? On n'a arrêté que ceu: qui pouvaient être poursuivis en justice. S mce les mesures que demandaient les autorité; me. de la police avaient été prises, si tous le: pas meneurs de la grève avaient été arrêtés des les événements du 17 avril auraient certai été nement été évités. Un procès a été intenti [ant à l'officier de police Trechtchenko au suje M. des coups de feu qui ont fait des victimes ieur Le jugement montrera s'il était possible d< prévenir la catastrophe. (Applaudissement: prolongés à droite, liuées et coups de sif-age flet à gauche.) La douma décide à l'unanimité de passe] ;ion immédiatement à la discussion de la déclare ration du gouvernement. jor. Après des discours de trois députés so cialistes qui attaquent vivement le gouver-em- nement, les débats sont ajournés. jirs Grèves à St-Pétersbourg une Une grève a éclaté jeudi matin à Saint-en Pétersbourg, pour protester contre les mesures prises à d'égard d|cs journaux ouvriers. On estime Je nombre des grévistes à 30,000 sur 300,000 ouvriers. Quel-nlo- ques essais de démonstration aux abords . le de certaines usines ont été promptement été réprimés par la police. ïux les DANEMARK Le prix Hansen ter. Un éminent biologiste danois mort il y de a quelques années, Emile C.hr. Hansen, at- Ul- taché au laboratoire de Carlsberg, où il pé- fut un digne émule de Pasteur dans ses 'est travaux sur les ferments, a légué un fonds ans a.nalogue au Prix Nobel, dans des condi- idi- tions pécuniaires plus modestes, bien en- née tendu. ent Aux termes des statuts de la donation pe- Hansen, approuvés pa,r le roi le 17 juin in- 1911. un prix doit être décerné tous les deux 1 et ou trois ans. lo 8 mai, anniversaire de la naissance du donateur, « à l'auteur d'un travail notable d'ordre microbiologique paru pendant.les dernières années au Danemark ou à l'étranger ». Le prix, consistant en une médaille d'or à l'effigie de Hansen, accompagnée d'une 'es- somme d'au moins 2,000 couronnes, doit el}'t être décerné, pour la première fois, en iris 1914. ire Le jury, composé des professeurs Cal- uux mette, de Lille, Goffky, de Hanovre, Smith, ne- de Boston, jensen, Sclimidt et Sôrensen, 5 a de Copenhague, vient de décerner le prix, I.ue à l'unanimité, au docteur Jules Bordet, les professeur à l'Université libre de Bruxel- On les et directeur de l'Institut. Pasteur du ro- Brabant, pour ses travaux relatifs à l'étio- al- Iogie de la diphtérie aviaire et de la co- ■ queluche, ainsi que ses recherches sur >tte l'immunité, recherches qui sont à la base ais de la méthode de fixation de l'alexine, àr- d'une si capitale importance dans les rès sciences médicales. lue C'est un éclatant honneur pour la Bel- iu9 gique. irs Le docteur .lulss Bordet sera invité à •nd venir à Copenhague pour y chercher son éa- prix le S mai. Il y sera l'hôte de la Société au danoise des sciences naturelles, compre- ir; nant tous les instituts danois. Le lauréat >n- sera prié de faire, au cours de la séance p- solennelle tenue en son honneur, une cor an férenoe sur ses admirables découvertes. ut TURQUIE re n- Gracié L'ancien député Dibra^Basri, condamn r pour participation au complot relatif l'assassinat de Mahmoud-Chefket, a ét , ' gracié. Ainsi se trouve réglé l'incident cré entre la Porte et les ambassadeurs du fa: ®® que Basri, qui s'était réfugié à la légatio de Hollande, en avait été enlevé de fore par des agents de police. m BULGARIE Pour le général Savof dj A l'issue du service religieux commémc ^ ratif de la prise d'Andrinople, à Sofia, un foule nombreuse s'est dirigée vers le Cei cle militaire portant le portrait du génére Savof, ainsi que celui du poète nations Zavof. Zavo% avait publié mercredi un vibrât: appel plaidant pour l'oubli des fautes pas . sées du général qui organisa les grande ^ victoires bulgares en Thrace. es ROUMANIE La revision de la constitution 0- iS< Le sénat a adopté, par 92 voix contre is en première lecture, la proposition concer nant la revision de la constitution. Or Le vote en seconde lecture aura lieu ven la dredL la AFRfiQUE ,ti Les Italiens en Libye Une colonne composée de quatre baitai! ;e Ions libyens et de soldats italiens, sous le ordres du colonel Rivori, a marché sur Nt 10 silia, près de l'extrême-frontière oriental ie de la Tripoiitame, à 200 Jcilomètres d© Sirt ie et dans la région habitée par la tribu Me e. gerba, de la Cyrénaïque. La colonne rer )0 contra une grande résistance de la part de groupements indigènes de Nusilia, mai elle les attaqua vigoureusement et les obi. gea à battre en retraite. La colonne a ot cupé ensuite Zavia. La valeur des élément liTyens a égalé celle des soldats italiens. ^ MEXIQUE as La bataille de Torréon c- Lss gouvernementaux victorieux a_ Une dépêche de Mexico reçue à New-Yor] 3S dit que le ministre de la guerre déclar* que les rebelles furent battus à Torréo] 3S mercredi matin et. que leurs pertes s'élè veraient à deux mille nuorts et blessés. Le lx restes de l'armée rebelle se sont repliés ven le jour poursuivis par les fédéraux. u Deux généraux fédéraux, nommés Maa et Demoiure, avec huit cents hommes d troupes, sont arrivés sur les lieux à un moment très favorable, et ont contribu ^ très largement à la victoire des fédéraux On reconnaît que le générai Villa es entré à Laredo, mais on explique que cel rs fuit une ruse de la part dai général Velesco 'n qui peraiit à Villa d'avancer et puis l'ai té taqua avec sa cavalerie et son: artillerie a Les rebelles commencèrent ensuite leur re ,q traite Lg Une dépêclie d'El Paso (Texas) annonci qu'aucune nouvelle n'est parvenue dan; j. cette ville de Torréon, à l'exception d'ua télégramme disa-nt que les étrangers son sains et saufs, n CUBA a Cas de peste à la Havane e- Une dépêche de La Havane reçue a New 3- York annonce que trois cas de peste bu x bonique se sont déclarés à La. Havane Si Toutes les mesures onft été prises pou} is isoler les malades. îs De La Havane : Une des personnes at s, teintes de la peste bubonique est morte. 1- aet BRESIL j L'état de siège ;e L'état de siège à Rio-de-Janeiro est pro rogé jusqu'au 30 avril. ... PEROU i- La présidence M. Roberto Leguia, premier vice-prési .. dent, renonce à la présidence de la Répu blique. Un nouveau conseil du gouvernement va être formé pour fixer la date des élections présidentielles et installer le gouvernemeni définitif le 24 septembre prochain. s" L'ordre public est rétabli. OGEANIE " Un vapeur qui saute s t Le vapeur Maus, faisant le service des îles Sandwich, aurait sauté près de Pearl-Harbour. L'équipage en entier, composé de douze hommes, aurait ipéri. Le vapeur, qui était chargé d'explosifs, avait appareillé d'Honoluilu mercredi matin. .. Une dépèche ultérieure dit que le vapeur Maus a sombré subitement. On n'a 1 pas eu le temps de mettre les canots de 3 sauvetage à la mer et l'on suppose qu'en-3 viron 30 à 40 personnes, la plupart d'Ha-. wai, ont péri. On attribue ce désastre à l'explosion d'une chaudière. JAPOFtf La crise ministérielle La diète restera fermée j usqu'au mois de décembre. Les princes Foushima, Yamagata, Oya-ma et le marquis Natsoukala ont été reçus par l'empereur. Ils discutent actuellement ? le choix d'un successeur au premier minis-î tre démissionnaire. t 1 «n : Les Mrnests MUns ' Un litige gréco-bulgare arbitré par un officier belge * Le gouvernement grec a adhéré à la proposition bulgare tendant à faire arbitrer " par un officier belge le litige greco-bulgare . concernant la délimitation dé la frontière ,t aux environs de la station d'Oktc.hîlar. En Epire. — Un événement important? On télégraphie de Salonique à Athènes que depuis mercredi toutes les communications télégraphiques avec Coritza sont interrompues, ainsi qu'entre Biglitza et Salonique. On suppose qu'un événement important est survenu dans ces régions. Dans le dernier engagement d'Odritzena les insurgés ont fait prisonniers 15 gendar- :on- mes albanais qui ont été échangés ave( 15 villageois chrétiens capturés par les Albanais. De Vienne : Une dépêche de Valona à ls Correspondance albanaise dément que Ko ritza soit cernée par les Epirotes. aîné Une assemblée des chefs du gouverne [f à nient a eu lieu à Argyrocastro. Elle a dé été cidé de maintenir la revendication de l'au créé tonomie complète de l'Epire. fait Les bataillons sacrés, formés entière tion ment d'étrangers, se concentrent à Chi orce mara. Quelques rencontres avec des gen darmes albanais ont déjà eu lieu. La question des îles D'Athènes : La Porte a pressenti le mi nistre de Grèce à Constantinople en vut mo- d'engager des pourparlers directs avec \z une Grèce sur la question des îles et elle a de Cer- mandé à la Grèce de faire quelques sacri éral ftees pour calmer l'opinion publique tur mal que. La réponse donnée a été que le gouver ?ant nement hellénique serait disposé à êtrt pas- agréable à la Turquie, mais sur la ques ides tion des îles il existe déjà une décision des puissances à laquelle la Grèce tient à se conformer. IWXAWlA/VWWWVWVWfWVWWWWVW^/WWVWWWVW Voir plus loin nos Demie-re2 ces Nouvelles de la nuit. vvvvvvvmo^owvvvwvvvvvvvvvvvvvvv\i^wvvvvvvvvvw FRANCE Le dernier discours de Mistral Nous avons rappelé qu'au cours de sor Nu- récent v°yage dans le Midfii — c'était er taie QC^oi>r'e dernier — M. Raymond Poincaré irto fraîchement investi de la plus haute ma-Mo- gistrature de la République, fit une visite ren- a a grand poète provençal dans sa maison des de Maillane. ^.s Le chantre de Mireille attendait à l'en-trée de son petit jardin le président de la ants République. Il le conduisit dans un salon J] où M. Poincaré salua Mme Mistral. Les curieux s'étaient rués dans le petit jardin., bousculant les jeunes filles en costume provençal et les tambourinaires. I] fallut les rappeler à la discrétion. Pendant ^ ce temps, Mistral, vivement ému, lisait ork d'une voix h éditante et mouillée de larmes le petit discours que voici, où il avait voulu mettre, disait-il, toute sa foi dans le régio-keg nalisme pour assurer le rajeunissement d€ /ers France et qui devait être le dernier qu'il prononcerait : a<ar (< Monsieur le Président, u'n " me garderai bien de prendre poui moi seul le grand honneur que vous me Lux. faites. est » En venant saluer, dans son humble vil :ela lage, le poète provençal qui ne l'a jamais sco, quitté, vous témoignez très haut vos sym-pathies de patriote pour ce régionalisme J~ie* dajis lequel notre Fmnce aura, j'en ai la le" foi1, son rajeunissement. Ils sont'nombreux nce de plus en plus ceux qui, pour conserver la ans beauté d.u pays et le bonheur d'y vivre, I'utl souhaitent le maintien die ce qui fait le .ont charme de nos vieilles provinces : les coutumes. yiles costumes, les traditions, Qes dialectes, et tonites ces variétés qui expriment la vie d'un peuple vraiment libre et qui enracinent la race au terroir des an-cètres.me " Provence, «avec son nom. et sa cléli-ÛU^. mitation d'origine immémoriale ; la Provence, avec son histoire a'.nscrite sur ses at- monuments, sont climat, ses paysages où b. l'habitant s'est appareillé, démontre clairement qu'elile ne veut pas mourir. » Et elle ne mourra pas, cette mère des paysans et des soldats de France. J'en atteste les cuirassés de la flo-tte française sur ►ro- lesquels refleurissent les noms de la Lorraine, de la Bretagne et de la Provence. A chaque oiseau Son nid est beau. dit un proverbe provençal, ési- » Monsieur le Président, soyez remercié pu- pour la signification qui surgit de votre voyage au cœur de nos pmvinces, trop dé-va daignées depuis quelques siècles, et que ons voiire tour de France, si j ustement applaudi en* et acclamé, soit un réconfort nouveau pour leur reviviscence. » M. Poincaré répo-ndit à ces paroles du grand vieillard en termes empreints d'une belle élévation de pensée. Mistral et Mme Mistral pleuraient, et, rïes lorsque M. Poincaré se tut, Mistral se lJr2_ laissa tomber dans les bras du président, osé «t tous deux se donnèrent l'accolade. UT, Pa" NOTES PARISIENNES va- Une galanterie n'a _ de Donner son nom à une rue est considéré en- comme un honneur. Il est vrai que, la plu-Ja- part du temps, cet honneur étant posthu-; à me, on n'est pas très pressé de l'obtenir. Le bon Henri de Bornier, se trouvant de passage à Lunel, sa ville natale, le maire de cette cité méridionale crut montrer une grande amabilité à son égard en lui désignant une place en construction : — On mettra là, un jour, votre statue, mon cher maître, et la place portera votre ,us nom. mt — Merci bien, répondit le poète de la tis- Fille de Roland, mais savez-vous bien que les gracieuses intentions que vous m'exprimez ne m'offrent pas une vision extrêmement gaie? Mais une rue, une place, qu'est cela, à côté de la perspective de baptiser'un district, une province — et de son vivant, encore I ge C'est la galanterie que vient de faire ro_ le Canada à trois de nos académiciens qui, L-er l'an dernier, se rendirent à Montréal et à i.re Québec. Rien ne prouve mieux, assuré-ire ment, qu'ils laissèrent là un bon souvenir. De nouveaux territoires de ce vaste t ? pays — « quelques arpents de neige », disait trop légèrement Voltaire, au moment les du tnaité par lequel Louis XV renonçait à n*~ la Nouvelle-France — de nouveaux terri-,nJ toires reçoivent une organisation administrative : on les appellera « Bazin », ^ « Hanoteaux », « Lamy ». Ce n'est pas là un hommage banal. Avoir na (( sa " province, entrer, non seulement, ir- dans l'histoire, mais dans la géographie ! : Le Canada a, pour l'Académie, des poli-' tesses raffinées. L'immortalité que donne l'habit vert est parfois précaire, mais celle L que donneront les atlas et les guides n'est-elle pas la plus sûre de toutes ? En Algérie, nous avons bien attribué . le nom de quelques hommes mêlés à son . histoire à des villages ou a des agglomérations, quand il n'y avait .pas une dési- - gnation locale; mais une pr/ovince! Il n'y - a que le Nouveau-Monde pour faire grand ! Le Canada a d'ailleurs été bien inspiré en ne choisissant que des noms appartenant aux lettres. Les noms politiques, nous le voyons ces jours-ci encore, sont exposés [ à trop de revirements ! ^ Tout le monde ne peut pas avoir cette souveraineté d'une province, mais la « pro-. motion » comporte aussi un certain nom-. bre de monts, de caps, de golfes offerts nominalement à des illustrations de tout or- - dre, et il est encore assez flatteur d'être î mont, cap ou golfe. Au temps où il y avait, •le mardi-gras, la, promenade du bœuf- > gras, auquel on donnait un nom d'actua-" lité, Monselet disait qu'on n'avait pas éta grand'chose quand on n'avait pas été 1 bœuf-gras. Il faudrait, aujourd'hui, chan-, ger la formule, et dire qu'on nrest pas grand'chose quand on n'est pas tout au moins détroit, îlot ou fleuve. ► On se contentait, jadis, de l'honneur de baptiser un plat, autre moyen de passer à la postérité. Mais, de toutes ces façons de survivre, la plus aimable, malgré tout, n'est-elle pas d'être le parrain d'une fleur? C'est, à chaque printemps, un renouveau L de gloire, et, par là, rien ne vaut de ser-t vir de désignation à une variété de rose... Etre associé à une vision de beauté, et . traverser ainsi les années qui passent, k n'est-ce pas le plus joli rêve qui se puisse i faire? Paul Ginisty. L'âFFÂIRE ROOHETTE L'enquête • SÉANCE DE JEUDI Nouvelle audition de M. Lescouvé M. Lescouvé, procureur de la républi-' que, dépose deux pièces prouvant qu'à la ; suite de la remise de l'affaire, le groupe ; Roehette put continuer à se livrer à des opérations financières à partir de mai 1911 . et surtout en 1912 et 1913. Après que Ro-, chette eut disparu, le parquet reçut des . plaintes nombreuses contre Roehette. Elles firent l'objet de quatorze informations. M. Lèscoiuvé remet également à la commission un rapport qu'il fit établir sur l'af-. faire « Naphte Lianosoff ». Sur la demande de M. Jaurès, il donne ' lecture de oe rapport d'où il résulte que c'est Roehette qui a introduit les titres sur • le marché et soutenu les cours. Il y avait i intérêt pour la banque émetteuse à conl.i ■ n/uer à vivre et à oe que Roehette ne . fût pas condamné. En réponse à une question, M. Lescouvé ! déclare que lorsque M0 Bernard lui demanda la remise du procès Roehette, il a J toujours compris dans la conversation ' qu'il eut avec lui que ce n'était pas pour 1 des convenances personnelles qu'il demandait la remise, que c'était à Ja demande du ministre des finances, mais il ignora . les motifs qu'avait eus ie ministre des finances de demander la remise. Un commissaire relevant des contradictions entre les déclarations de M° Bernard et oelle de M. Lescouvé, celui-ci déclare que lorsqu'il connut la déposition de M- ■ Bernard, il téléphona à un ami commun, le président Monier, pour lui dire qu'il ne comprenait pas la déposition de Me Bernard. Son ami fit part de sa surprise à M" Bernard. Ce dernier vint Je trouver le lendemain et lui dit : « Tu n'as pas compris ce que j'ai dit ». M. Lescouvé répète qu'il est convaincu ' que si la remise a été faite daRs des conditions qu'il considère comme déplorables en tant que magistrat, c'est qu'il y avait eu une pression gouvernementale sur le procureur général. Audition de M. Mayer. La commission entend ensuite M. Mayer, directeur de l'Agence Fournier, qui donnn quelques renseignements au sujet de l'affaire de l'emprunt du Paraguay. Il dit que Roehette n'apparaissait pas comme étant dans cette affaire. Quand la remise eu; lieu, il eut une campagne de presse. M. Delahaye porta l'affaire à la tribune de .ia chambre. A la suite de son interpellation une instruction fut ouverte et il y eut une. ordonnance de non lieu. Les émetteurs décidèrent de rembourser les souscriptions. Tous les souscripteurs furent rembo u sés. M. Mayer dit que la Lionasoff et le Paraguay étaient des affaires qui paraâ.s-/ saient très propres. M. Adrien Hébrard M. Adrien Hébrard, ' directeur du Temps, dépose. Il déclare qu'il ne peut donner d'indications précises au sujet de l'article du TeiUps parlant du « secret de polichinelle » et d'un homme appartenant à une bande dorée qui serait intervenu auprès du gouvernement. Il ajoute qu'il n'y eut dams son article que des inductions et des raisonnements. Malgré les supplications de plusieurs membres de la commission, M. Hébrard déclare qu'il ne peut donner de précisions sur le fameux article du Temps. Toutefois, pour circonscrire le problème, il conseille à la commission d'enquête d'entendre toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont été mêlées aux affaires de Roehette et de ses associés pendant la période de la mise en liberté provisoire. M. Hébrard montre ensuite qu'il n'y a aucun rapport à établir entre les interventions relatives aux affaires Roehette et les interventions relatives à l'affaire de la Chartreuse. Il justifie son attitude dans cette dernière affaire. M. Rosemberg M. Rosemberg est. introduit. U. déclare que c'est au mois de janvier 1912 qu'il a commencé1 à s'occuper de l'affaire des nantîtes Lianosoff. L'introduction des actions de cette société datant du mois de juillet 1911, il n'eut rien à faire avec cette, introduction. Cette affaire avait été créée en Russie par la famille Lianosoff. Roehette y était intéressé comme placeur de titres. M. Rosemberg ajoute que jamais, à aucun moment,, ni lui, ni sa maison n'eurent à traiter avec Roehette. Le témoin défend ensuite l'affaire Lianosoff qu'il dit être une très bonne affaire, à laquelle tous les grands établissements de crédit se sont intéressés et il affirme que la fuite et la condamnation de Roehette n'ea- 65' Êtaxsiée. — ©G Baromètre du 27 mars I* liAnPAfil

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