L'étoile belge

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s.n. 1914, 05 Mars. L'étoile belge. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5pj84/
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L'ETOILE BELGE ' >«Tr--rTngfiaHi=B«re ^ ^ Jeudi 5 mars idi4 PfilX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. 3.&0 POUR LA PROVINCE : Un an : f<S fr.; 6 mois, fr. 8.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffît devcmettre te prix de rabonnement au fiKteur Edition G ni£«!«m' '^ltiiiÉlV>■^*■^inlaHgraiS^r;^cac^^^-^33^SiJM'■•,^--•n::^^^-^ '~'r-'r^-*iaMBaggpKgaMh Baromètre du 5 mars & benre» Tempér. moy" norni , je 4, 4 s, Maximum rte ia .^TjTni veille, ::4 Minimum,le U j&k nuii.. 1 Bammét, !e I, iSèu, ■ Quantité dVau (/ X de3âSh-«, f ^"W V epa Pi!»*"»;, 1=>" Obsrrvatrons //^ [S Y iemià-L Température, Il ^o{B V nk£ 1 - 1 < - Baromètre, I =;£{§ \ flJQ3 I ^ Hqn>iilité(lCM= \\ ., « • Sj PS I bum. absoi.) s- Vent domman VVci? $/ r • fi .S\\ Déclin. ma<rn. l.?-5"i*! Ephèmérides pourlèîvw.n Soleil : c Lune : lever. 6h.SQ lever, PU. Il coucher, 17 h. ^^===s£>^ couchér. 2h.l; Prévisions de l'Observatoire: \ent S.-W. modéré;' çliiie. Service des malles Oslendc-Kouvres Etat de la mer, I© 5, à 4 heures : agitée Franee. Angleterre, Aïlenrigne et l Q f_ ) par trimestre iwvAMnro ' tous pays Ile r. nion postale ) 9 fr- i payable il'avnnce ES aahI!«u»a |« h»»!... ANNONCES : 45.0™'.' la ligne: minimum 41i£mes,'fr. 1.6f>, Hollanue, 7 fr. - Grand-Duché, 6 fr. J mandat-poste ^ CcHUfllSS 18 HUHIofO g6 Me'Nêuvs'pïïafssent le sohr0fflce de Publicit*. ÊT:R,^JN"gî-:E::K, L'élection présidentielîe au Brésil Le peuple brésilien . était . appelé b 1™ mars à élire le président et le vice président ,de la i'épublique pour 1; période de quatre années qui commen cera le 15 'novembre prochain, c'est ù-dire précisément le jour du vingl cinquième anniversaire! de la répu blique. Le président et le-vice-président son directement élus par le peuple, c'est à-dire par les citqyiens brésiliens âgés di 21 ans au .moins et jouissant de leur: droits civife.- Gela: c'est la théorie. Le ■ pratique est un pet dilïétrente. C'est biei le peuple qui élit, mais ce sont les par «s qui choisissent.'les c,aixlidats et. il ne ifisle au peuple, cSspersé sur une trof *aste étendue gotil'/pouvoir se concertei et adopter.une attï-ude commune, qu't ratifier les choix dS parti p'rédbminant Aussi la ptartici{fetibti ..at sera tin est elle toujours faible. Éffle n'a été un pei plus forte qu'à iélection de 1910, où lf candidat du parti gouvernemental a ét-i élu par «13,867 voix contire .222,822 don nées au candidat de l'opposition. Cele est peu encore*, étant'.dorjné que la population globale du Brijgil;atteint près de 25 millions--,d'habilanls. Cette am^^ei. la participation aura été probablement encore plias faible qu'aux élecKons antérieures, s;euf peut-être en. 1900, où, ooinme dirrsanche dernier, l'opposition ' ne présenta» pas df candidat. Le parti libéral avait bien et: d abord I intention d^ntrer en' lutte- el de soumettre -au p«3i*>le la carrdidatirrt de M. fîuy Bferbosti, dont la popularité est grande dans son parti, mais il y a renoncé après la 'désignation du candidat du parti corteërvatetr, c'est-à-dire du parti qui détient actuellement le,pouvoir. De sorte que c'est sans, opposition que M. enc*?slas Braz. a été élu prési-flent et M. Urbano'Santos vice-président pour la période du 15 novembre 1914 au 15 novembre 1918. Le nouveau président, remplissait déjà les fonctions de viçet-président. p rppFéserRe l'Etat te plus taportant du Brésil, celui de.Minas-GeîTés^ et jouit, de la sympathie générale. Il n'a d'ailleurs jamais été mêlé aux luttes-de partis.-; On le juge plus capable qtTsructuti autre ' d'aider le pays à sortir de la crise llnan- - cière et économique qu'il traverse. ' A ces difficultés vient, encore de s'en - ajouter une autre : des troubles paraissant assez graves ont éclaté dans deux Etats du Brésil, dans celui de Santa Catharina et dans celui de Ceara. Ils sont dus aux excitations de fanatiques ' et, des deux côtés, des bandits ordinaires se sont mêlés au mouvement pour l'exploiter à leur profit. Dans les deux. > cas, les révoltés se sont installés dans 1 des camps fortifiés d'où on a, jusqu'ici, vainement essayé de les déloger. Mais tandis que les insurgés de Santa Catharina ne paraissent poursuivre aucun but, politique, ceux de Qeara veulent renverser le président de l'Etat, M. Franco Rabello. Celui-ci s'est adressé au gouvernement fédéral en le priant de l'aider à muter les fanatiques en lui envoyant des forces militaires fédérales,' ainsi qu'il a fait pour l'Etat de Santa Catharina. A la requête du consul britannique dans la capitale de Ceara, le chargé d affaires d'Angleterre à Rio a aussi demandé au gouvernement fédéral d'assurer la protection de ses .nationaux, car le gérant, du chemin de fer nord-est et un employé d'une autre compagnie ont été attaqués et blessés au cours des. troubles. j Le gouvernement fédéral n'était pas' iOrt bien disposé à l'égard du président HabeVa e« c'est pour cela sans doute qu il ne lui avait pas, jusqu'ici, envoyé de secours alors qu'il intervenait dans 1 Etat de Santa Catharina. C'est sans doute là-dessus aussi que comptent les insurgés. Mais on dit maintenant que le-conseil des ministres incline vers une intervention fédérale pour rétablir l'ordrè. Toutefois une note officielle déclare que le-gouvernement de la république est résoiu. à respecter l'autonomie de l'Etat de Ceara conformément, à la constitution et qu'il n'envoie sur le ■ théâtre des troubles que les forces néce.s-j saires .pour assurer la protection des | étrangers. i Deux navires de guerre sont partis de i Rio de Janeiro vers Ceara. I —■ - - ^OSî H> ÉPâc ;ggr trî «agi Services spéciaux de l'ETOTLE BELGE FRANCE M. Brianti et.le rapprochement des gauches M. Briand a. cfémenti mercredi après-midi dans les couloirs de la cffcambre certains bruits qui avaient ccruru ïrèllative>inéni «à un désaccord entre lui et lai fédération des gauches. M. Briand a expliqué que quelques rariica'ux unifiés aîyai'it dépié-rc Rêvant ,lui que les républicains;aillent, a la bataille.les uns contre Les.autires et ayamt ajouté qu'un rappiC^hement sëi'ait désirable, il avait dit? et il répété <jue si des - tentatives-de rËprfrochemerit ont 15eu ce ifest pas du côté i de la fédératibn des. gauches que viendra l'opposition, ty. Briftod avait ajouté que les républicains, qui se sont placés entre via fédération des gâtiches et le parti radït\a^-unifié, spiit.peot-ôtre qualifiés pour teike-r ce r^jprochement et que peut-être il/Serait possUMe de trouver une îonnule de concilitition. M.- Brianid ■ atiièiLt ajouté devant quel-ques-uns de ses co'llègiips : « Dans toute cette affaire il n*y a qéf'-une question d:e personne. lîh bien, je mfengatge à ne pas solliciter le) pouvoir pertdaiit un ceitodn iaps ,dé ten^os, mais'à condition que nos ■adversaires* en Jasse^r, autant. Pour moi, Î1 y a une t^ueçt^on qiiiïdoit être au d-essus des pofâyufrujes iiatioh^Les : celle de la 'de-^en&e natâo.naie. Cette i question mise à part, il siiffii d'^in peu de bonne volonté pour faire 1-ac^ord enn-e les républicains. » . Ife rejnte et l'impôt M. QaiÇa-ùx a. développé son nouveau projet devant, la, comirièssion sénatoriale de l'impôt' sjur le ,'i evenu. La comaiissioiV a-pris, acte de ce que M. C&iHaux, idans l^rtfcle premier de ce projet, exemrtte la iterâte française de l'impôt eur le revenu. La grève tfes olfitiers mécstrticiens cfe-, Marseille Par suite de la grève , des Officiers méca-SiiCiens des MesKiiyreries .Matritimtes, quinze paquebots-de cettîe CQïnpagiMe qui desservent habitwlfemect rÉgyptc* ia Mer Noire, Mada^asç^r .êt'fÇ-cjtrfme-Orick'L sont actuellement dés; irrrtés et immofeirisés ,à Marseille. La stitiaulon d*?:la grèvefdes offitiers mécaniciens Ui-e^ Messageries iest stàtion-naire. v La tuerie de'Ças-Briacé.,Condamnation ■> 1 Le jeune "Hareel ReôJaraaa, WlAteur du sextuple asdis^inat. dte, LandrëMLi. a été condamné' àjvitigt ans dte déteatîcfe. M. Paul Hervieu et le cSnéma Une entreprise cinéinfeitt^rsphique aété condamnée à 5,000» frtlncfc de idomirtaAes-intérêts "envers l'auteur dramatique"\l. Paul Her%ieu. pour avoir fait paraître Ai film que le tribunal dé Paris a considéra comme contréfeçon d'un» piècr* de cet au-i teur. Le film (tevra:être détruit.. ' Suzahne et Madeleine Le docteur Pillatre a séiparé nîereredSl J matin, à Paris, par ahe aération chirurgicale, les petites jumelles Suzannev-et Ata-deleine, â<?ées- dç trois ntois, ,qui étsiieni apies par la caviié nbdfenfiniflè. Lés deux enfanta vont aussi bien-que Explosion A Montrottier, dans un chantier de la 1 gne ferrée en construction, qui doit relie les départements du Rhùne et de la Loire i caisse de poudre de 10 kilogrammes .1 explosion, blessant 8 ouvriers don ~ si grièvement que leurs jours sont ei : da-nger. ! Tragique explosion L explosion de Panlillo a été provoqué par un choc an moment où quatre ou vriers étaient occupés à mettre dans le; caisses 110 kilos de dynamite, qu'ils ve naieiit de fabriquer. La force de l'explo sron fut terrible. Deux des ouvriers furen littéralement déchiquetés et projetés dan-la mer. Quant aux autres victimes leur corps turent retrouvés presque intacts su la plage au bord de la mer. ALLEMAGNE Guillaume II à bord d'un cuirassé L'empereur est arrivé mercredi matin o vvjlnelmshaven et slest rendu à bord di cuirassé Deutschland. L'uniforme de campagne Une critique A la chambre haute de Bavière le baror de Bassus a déclaré, à la surprise géné raie, que le nouvel uniforme de campa gne gris-vert de l'armée allemande consti tue une grosse méprise. En pleine bataille la couleur de l'uniforme constitue même une cause manifeste d'infériorité. L orateur a rappelé que le 18 juin 1912, pendant la guerre balkanique, des Bulgares es-suyerent, à quinze mètres de distance, Te leu de leurs _propres troupes, car il avait été impossible de distinguer la couleur de 1 uniforme. M. von Jagow condamné line ietentissante affaire d'internement dans un asile vient d'avoir son épilogue en justice. Lan dernier, à la suite du dé-ces du général von Versen, iin conflit s'éleva entre les héritiers parce que l'ancien lieutenant en premier Max von Versen a\ ait demandé en justice la résignation d une terre venant de sa mère. Le 27 juin, les deux frères Max et William von Versen turent arrêtés pendant qu'ils se promenaient dans la rue et, amenés au prochain poste de police. Max von Versen fut conduit à 1 asile d aliénés de \\ ittenau, tandis que son frère était remis en liberté Cette intervention de la police fit grand bruit. Les cohéritiers avaient obtenu une mise en tutelle provisoire, mais un nouveau jugement annula cette décision et •Mai.von Versen fut remis en liberté après 42 jours d'internement. Il assigna alors le président de police de Berlin en dommages-intérêts comme civilement r«pon;-ab!e de l'intervention de ses agents. M. von .là gow se retrancha derrière l'avis des médecins qui avaient affirmé la nécessité d'interner le demandeur. Le tribunal a seulement retenu que l'internement fut illicite et a, en conséquence, condamné M. von Ja^ow au navement des frais 'u demandeur. Le président de police pourra, il est vrai, avoir recours contre les médecins. Un caractère A l'occasion du 80° anniversaire de naissance, l'illustre naturaliste Erni 11 a/jckel reçut dies différents souverai saxons la grand-croix de l'ordre de branche Érnesti'ne, distinction qui coi porte la noblesse héréditaire. Certâi journaux allemands se demandèrent si réputé savant userait désormais de la pf ticule nobiliaire. Le professe-ur a mis fin à ces controvi ses oiseuses par la lettre suivante! : u 11 t vrai ~ue la grand-croix des ordres de branche Emestine, qui m'a été confér par les ducs île Saxe-Meiningen, Sas Altenbourg et Saxe-Gotha, comporte privilège de la noblesse héréditaire si personne ainsi distinguée en fait la 'c mandç. Il est évident, que je ne ferai p cetifi demande et cela en souvenir de mi grand-père Sethe qui reçut, il y a 70 ar de Frédéric-Guillaume IV l'ordre de 1'/ '-'le Noir et renonça également à la n blesse héréditaire. » La. noblesse n'ajouterait rien à la gloi du grand savant allemand. La ligne Strasbourg-Bile Le reichstag a voté 300,000 mark poi l'établissement d.e deux nouvelles voies si la ligne de Strasbourg à Bàle. Les missionnaires et la natalité Le bourgmestre d'Ëssen (Prusse rhénan a adressé aux sages-femmes de la vil la lettre suivante : « M. le président ; district de Dusseldorf me prie de faire ui enquête pour savoir si la campagne ènti prise dans notre ville par les missions c thoKques contre le recul de la natalité produit des résultats favorables. .le voi prié, en conséquence de me faire connaît si l'activité des missionnaires a entraîi une augmentation des naissances et en pa ticulier si celles-ci se sont produites dai des familles où depuis quelque temps n y eut point de naissances. 11 est évide: qu'il s'agit en première ligne de famill, catholiques. Il n'y a pas lieu de donner d-noms, mtiis seulement des chiffres »... Il faut espérer que le bourgmestre d'E sen fera 'connaître le résultat de ses ime tigations. La faute du capitaine Devant le conseil de guerre de la 39° d vision à Colmar a comparu le capitaii Gumbrecbt, du 14° dragons, sous l'acci sation de n'avoir pas porté plainte cont] deux jeunes soldats de son escadron qi s'étaient absentés pendant douze heurt sans permission. Le capitaine dit pour s défense que la. mansuétude lui parut ind quée dans" ce Cas, les deux jeunes solda n'ayant pas eu conscience de la gravité c la faute commise. Il fit valoir que ceti méthode lui donna en d'autres circonstai ces analogues d'excellents résultats. l,q conseil de guerre s'est bien gardé c se prononcer sur cette nouvellé doctrin mais, jugeant que l'accusé avait, agi sar 1-iréMSïîitatfoh; il a rendu un arrêt d'aï quittement. L'amour rend aveugle La troisième chambre correctionnelle d Berlin vient de juger une affaire d'esen querie qui constituerait un excellent ni mérô de « cinéma » sous le titre de u L'£ mour rend aveugle ». i L'élève jardinier Willi Gross, un gai lard qui a déjà, eu des ennuis avec le cod< avait fait, grâce à une annonce de journa la connaissance de Mme H..., veuve d'u magistrat, et qui était fatiguée de son vet vage. Elle n'était plus de première jet nesse, mais elle avait le cœur encore-ieun et c'est sans doute ce qui l'empêcha d'exa miner de plus près le mari que le hasar lui envoyait sous le nom de assesseur voi Gross. Celui-ci sut tout de suite se mettre dan les bonnes grâces de la veuve et, profitan de l'aveuglement de sa future, il ne tard; pas à l'exploiter selon toutes les règles d l'art. Il se fit ainsi remonter sa garrie-robe payer des repas fins, des bijoux et enfii partit avec la veuve pour Leipzig où il de yait, disait-il, chercher sa nomination d juge. Là, Mme H... éprouva les premier soupçons. Son futur prétextait, de longue dérnamhes pour obtenir son affectation d magistrat. En attendant il s'enivrait p bientôt fit des scènes à sa compagne. A 1; suite, d'une vive altercation, Mme 11... re tourna à Berlin et alors prit des informa fions sur son futur. Elle apprit ainsi qu'i était élève jardinier en disponibilité e qu'il était en relations suivies avec un, autre femme. Ceci fit déborder le vase. Ell, courut à la police et c'est ainsi que Gros: fut arrêté. La chambre correctionnelle s infligé à l'accusé un an et six mois di prison. Le hasard a des ironies La faculté de droit' de l'Université d< Strasbourg a conféré au comte de Wedel statthalter démissionnaire, le titre hooo rifïque de docteur ès sciences politiques. La remise du parchemin a eu lieu oar un< délégation de professeurs conduite par lr professeur Labaud: 11 n est pas sans intérêt de rapneler que le conseil de guerre qui jueea le colonel von P.eutter s'exprima en termes peu mesurés sur le comnte de l'adminustration civile dont le statthalter est le' chef. Quand dernièrement, le sénat d'Alsace-Lorraine eut à s'occuper des incidents de Sàverne, les autorites militaires trouvèrent dans le jurisconsulte Labaud un défenseur décidé. Une amusante et ironique coïncidence veut que le même professeur Labaud aill<= porter au statthalter un diplôme qui atteste ses aptitudes politiques ! ANGLETERRE Le « Home rule » et la prochaine déclaration de M. Asquith Eh présence de l'agitation croissante jui existe dans l'Ulstei' et qui transforme :ette région presque en un camp armé jour la résistance à, la mise en vigueur du >rojet d-e « home rule », la nouvelle aue le îouver.nement allait faire connaître lundi es concessions qu'il est disposé à faire >our donner satisfaction aux protesta-ions de l'Ulster, excite le plus vif intérêt. journaux de Londres sont remplis de :onjectures au sujet de ces concessions. La Westminster Cazetle! dont on con-îaît les attaches ministérielles, croit sa-'olr qu'il s'agit d'un arrangement provi-oire donnant à ceux des arrondissements le l'Ulster où les protestants sont en 'maori té, la faculté temporaire de rester en Lehors du « home rulé ». Toutefois le gou-'0 rnernent n'admet pas une scission oer-nanente dans l'Ulster. Il est convaincu [ue tous les nationalistes sont prêts ù ac-epter le compromis. La Westminster Gazette déclare qu'en lucun cas las libéjaux ne céderont devant la menace d'une guerre civile. Que les cor sa dit,-ons du gouvernement, soient acceptée ... ou non, le projet da v« home rule » ser; pS voté et transformé en loi. ja La Westminster Gazette ajoute qu'ei n présence de concession-; aussi larges it es ns impossible que 1 opposition continue à con le seiller une politique de résistance. r. On espère générale! ?rit que la déclara tion du .gouvernement aura pour effet d'à r_ mener une détente même en Angleterre la ITALIE 6e L'éligibilité de M. Nasi .0- le Suivant le Gioriiale^d'Italia la cour d< la: cassation a rendu un- arrêt favorable i e- l'éligibilité de M. Nas:. ^ Les dépenses pour la Lybie s, et la chambre t La chambre a. discute mercredi les dé penses pour la Lybie, Après un long dis cours de M. Giolif , i. îi a été procédé ai vote par appel nomiirial. Par 361 voix contiv 83 et 4 abstentions le passage à la discussion des articles conformément à la demande de M. Gioli-tt.i a éte voté. Les socialistes et-les réoubli cains, un catholique social et trois" radi eaux ont vote contre. AUTRICHE-HONGRIE le Un attentat contre le gouverneur !u de Fiume e L'auteur de l'attentai commis au moyer a_ d'une bombe da.ns le .iflidin du palais dt a gouverneur a été' arrêté et a fait des Ig aveux. Son nom et Ifs- autres renseigne ments sont tenus secrets pour faciliter l'en ie quê.te' & r_ L'autour de l'attentai uxi maçon d'An cone, âgé de 28 ans. du" nom de Arduini Belloni, connu comme anarchiste. On aval , annoncé son déoart, mais il se tenait ca ché dans la ville. ;s RUSSIE s- Le commerce russe et l'Allemagne Le congrès des exportateurs russes réuni à Kiev a adopté, une résolution affirmant la nécessité pour la Russie de se libé-i- rer de la dépendance économique de l'Al-ie lema.gne. i- Le congrès recommanda que des mesures •e radicales soient prises immédiatement ii pour développer les relations comme relais los de la Russie avec l'Angleterre, l'Italie a et autres pays. i- Le congrès consid-eiie la proposition allers mande de prolonger le traité de commerce e actuel entre la Russie et l'Allemagne com-^ ma nuisible pour La Russie. Les armements navals e On mande dé Saint-Pétersbourg au î, Temps : On active actuellement la con-s struction de 4 cuirassés <le 23,000 tonnes, j. destinés à la Baitiqûe : léé 'Sèhastopoi, Ve-tropavlof, Poltava et G au g ont. Ces unités, qui pourront se mesurer avec les dread-noughts allemands du dernier type, entre-e ront très probablement en service dans le >. courant de l'été, alors que leur achèvement i- n'avait été prévu que pour 1915. " La russification de la Finlande i- Le gouverneur niilitaire de Finlande a présenté au conseil des ministres un pro-jet de loi touchant l'adoption de la langue i russe pour la correspondance échangée - entre l'administration centrale et les em- - ployés de l'Etat en Finlande. I' Un nouveau recensément général i Le ministre de 1 intérieur a. soumis àu i conseil des ministres un nrojet de loi relatif au deuxième dénombrement général s de la population. La date prévue est. le i 14 décembre 1915: Les dépenses sont éva-î luées à 11,368,427 roubles. ^ Maladie du général Stoessel i La Liberté de Paris publie une dépêche - de Saint-Pétersbourg annonçant que le 5 général Stoessel vient d'être frappé d'une 5 attaque de paralysie .et que son état est 5 très grave. Grève aux usines Poutilof i Un meurtre Quinze milie ouvriers des usines Pouti-: lof se sont mis en grève pour protester con-' tre in défense de prendre part, mercredi à ; la célébration de l'anniversaire de l'éman-■ cipation des serfs. : U Dïl,ns rusine p°ur la fabrication des tu-' bes de shra.pnels un contremaître a atta-| qué par derrière le capitaine de la garde von S thaï et la tué d'un coup de barre de fer à la tête. L'assassin-s'est "ensuite enfui et .précipité sous une machine électrique où son corps a été broyé:. Il s'agirait d'un acte de vengeance. AFRIOUE La taxe sur les diamants dans l'Afrique sud-occidentale allemande Le rapporteur du budget de l'Afrioue occidentale du sud a déclaré à la commission du reichstag que le rendement des taxes sur les diamants s'était accru de 16 millions de mark dûnt 13 millions seront consacrés à la transformation de la ligne Ka ribib-W indhoek et à la construction du chemin de fer nord-sud. Les Italiens en Tripolitaine De Tripoli : La colonne du colonel Miani a occupé hier soir Murzak. Elle a été reçue par les chefs, les notables et par la popu-la«on. La milice locale a rendu les honneurs ù la colonne italienne et a tiré des salves en son honneur avec quatre pièces d'artillerie turques qu'elle possède. Le drapeau italien a été solennellement arboré sur le château où a été lue, au nom du roi, une déclaration annonçant que toute la région de Fezzah était soumise à la souveraineté italienne. Le càdi a ensuite prononcé un discours faisant l'éloge de l'Italie et invitant la nopulation à lui obéir. La municipal-té a offert un déjeuner aux officiers italiens et aux notables de la ville. Elle a ensuite envoyé un télégramme de félicitations au colonel Miani. MEXIQUE Ce que pense le président des Etats-Unis Du New-Herald : Il ressort de conversations que le président Wilson a eues avec des amis qu'il n'est plus aussi convaincu de pouvoir éviter une intervention aimée au Mexique, mais qu'il fera tout pour qu'elle ne se produise pas. Il reste persuadé, toutefois, que le eénéral Huerta devra se retirer et n'a pas faibli dans sa politique à: cet égard, car il proclame que - les Etats-Unis, une fois qu'ils se sont de - né un but,-y parviennent. i Pour le président., le eénéral Carran: en refusant de reconhaîlre les Etats-Ui i comme l'intermédiaire des autres puisse t ces étrangères, tente uniquement de se f - re reconnaître par l'Angleterre et cherc à accroître son prestige auprès des Me: cains. M. Wilson laissa entendre que des n . sures agressives, si les puissances eu péennes tentaient de les mettre èn ceuv ;] l'égard des Et-ais-lJnis pour les contrai dre à une action plus énergique-au Me: eue, seraient considérées comme injus i- fiées ; il compte, du reste, que la missi, t chargée d'enquêter sur la mort de j Benton pourra arriver à ses fins. Bataille i Le Temps annonce que la bataille est e jagéé à, Torreon, entre le président Huet ;t l'année constitutiônnaliste et que le f îéral Villa va rejoindre l'armée révol tionnaire. Conférence annlo-américaine Au cours de sa conférence avec l'ambs sadeur d'Angleterre et avec le ministre a îlais au Mexique, Sir L. Garden, le pré! dent Wilson aurait approuvé la cornm nication faite par sir Edward Grey à chambre des communes..Le président W son a ensuite discuté en détail avec I deux diplomates la situation générale-1 Mexique. L'entrevue a été très cordiale. Que vaudra cette enquête ? On mande de NogaLes que le génér 1 Carranza, à la suite d'une: conféren avec son cabinet provisoire, a nommé uj commission de trois membres chargée i faire une enquête sur l'affaire Benton. f dit que cette commission est déjà part ' pour Juarez via El Paso. Les inconvénients du métier... Le nouveau journal El Monitor de I V-era Cruz a été supprimé par le gouve nement, et le personnel tout entier, cor prenant six rédacteurs, a été eipp-risonn Ils sont accusés d'avoir mis en circulat'c de fausses nouvèlles tendant à exciter I' nitaosîté populaire contre les Etats-Uni PERSE A Kazerôum De Téhéran : Les gendarmes ont chas: de Kazeroum les rebelles qui les assi geafent. AUSTRALIE Les grèves De Sydney : Une partie des grévistes di boucheries ont repris le travail aux ancie nés conditions. On s'attend à qe que 1< autres suivent leur exemple.. La grève, dans llindustrie du fer couf nue. i..w .î, i PEROU ' Nouvelle convocation du congrès . La légation du Pérou à Paris nous con munique la dépêche suivante : Lima. — I quorum des 2/3 exigé par la constiuitio n'ayant pas été atteint, le pouvoir légi latif ne s'est pas réuni et la junte du goi vernenaent (chargée du pouvoir exécutif après avoir consulté les présidents du s-nat et là chambre des députés, a corivi qué à nouveau le congrès pour le mercrei 11 courant. ANTILLES Les Etats-Unis reconnaissent le nouvea président haïtien Le ministre américain à Haïti a reç de son gouvernement instruction de reoor naître le nouveau .président de la Répi: bloque, le général Zamor, CHINE Les conséquences pécuniaires de la première révolutioi Le chiffre total des indemnités réclamée par les puissances étrangères pour les pei tes subies par leurs nationaux'au cour de la première révolution atteint 33 mi lions 130,000 dollars. U sè répartit comm suit : Allemagne, 9,789,000 dollars ; Japor 9,704,000; France, 7,180,000: P,ussie,-2 m i lions 179,000 ; Angleterre, 1,604,000 ; Amé rique, 1,209,000 ; Belgique, 589,000 : Dan( mark, 461.000 ; Italie, 210,000 ; Hollande 69,000 ; Autriche, 38,000 ; Sufede, 30,000 ; Es pagne, 9,000. Le règlement de ces indemnités ne sera ble pas devoir se faire sans difficulté. El effet, les puissances sont en complet dés accord quant à la méthode à suivre pou l'évaluation des indemnités dues. Le groupe Allemagne, France, Japon e Russie prétend se faire . indemniser noi seulement., des dommages directs occasion nés -aux propriétés et aux biéns de leur nationaux, mais encore des pertes subie: par leurs cortimerçants et leurs banques pertes qui sont le contre-coup de la révo lut.ion. C'est ainsi que la France réclami 2,996,000 taëls pour la Banque' de l'Indo Chine; le Japon 1,842,000 taels pour 1; Banque de Yokohama et 230,000 taëls poui celle de Formose ; l'Allemagne 800,001 taëls pour la Banque Deutsche Asiatic e 250,000 taëls pour la Banque Internatio nale. Le groupe Angleterre-Amérique, lui, dé clare. vouloir se contenter des indemnité! dues pour dommages directs aux proprié tés et. aux biens de ses nationaux. Pour lt cas où le point de vue des puissances con tinentales serait admis, l'Angleterre devrait augmenter le chiffre de l'indemnité qu'elle réclame de 10,000,000 de dollars ei l'Amérique de 5,000,000 de dollars. L'affaire en est là. JAPON Demande de mise en accusation d'un ministre Cinq représentants des journaux japonais ont remis à l'empereur une pétition portant 62 signatures et demandant que M. Hara; ministre de l'intérieur, soit mis en accusation. On relève comme une ca-ractéristiiue du changement survenu dans la situation à Tokio le fait qu'on ait permis à la députation de remettre la pétition au garde du grand sceau. Conr.it entre les deux chambres La première chambre a résolu, pour protester contre lés abus cotnmic dans la marine, de diminuer de 67 millions de yens lé crédit pour la construction de navires de guerre auquel la seconde chambre a retranché 30 millions. La seconde chambre s'oppose à cette modification parce ou'efie pourrait êtr<=, i«- -n- voquée comme précédant par la première chambre pour apporter, à l'avenir, des a. changements au budget adopté par la'se- lis conde chambre. n Un conflit entre les deux chambres est ii- inévitable. lie . VWVlO^VWWWVVVVmVVV\UUV\VlVVVVUVU\VVY'VV\'lVV Voir plus loin nos Derniè- •o- res Nouvelles de la nuit. re j], iwwnvmvv\vwv\mvwiivvu\,ivuivwvwvvvvwvviv» ! Lus éféieiils Martes a Départ du prince de Wied pour l'Albanie Le prince Guillaume de Wied et la prin-J"1- cesse sa femme, sont partis mercredi pour ta l'Albanie par la voie de Munich-Salzbourg-"é" Tri este. La tâche du prince de Wied, d'après un journaliste italien Le directeur du Mattino, de Rome, ac-n" emplissant un voyagé en Albanie, en-v°iet^ son journal 'des correspondances u- inspirées, dit-on, de la plus haute im-{a partialité, ne manquent pas de produire dans les milieux italiens une impression Bs profonde. Le directeur voit les raisons de l'abaissement et de la démoralisation de l'AIba-, . nies non seulement dans l'influence néfaste du régime islamique, mais aussi dans la lutte entre l'Italie et l'Autriche et surtout les procédés employés par cette der- - nière pour établir s.a prépondérance. L'a-venir de l'Albanie réside dans la volonté que devra avoir le prince de Wied de faire tout par lui-même, de tenir le moindre 10 compte .possible' des personnes et des ingérences étrangères et d*> s'occuper davantage des choses. Si Le prince de Wied, conclut le directeur du Mattino, se laisse *a engager dans le fouillis inextricable des i'- rivalités européennes et. des dissensions locales, son régime sera court et tourmen-é. té et cette tentative'ayant.échoué, rAutri-n clie et l'Italie se disputeront, peut être les a- armes à la main, les pays albanais. La remise de Eoritza aux Albanais Le colonel Gondoulis télégraphie de Ko-lonia à Athènes qu'il a remis lundi le district de Moschopoliz aux gendarmes alba-'é nais qui s'y sont installés. 11 a rem.s mardi soir tout le district de Koritza qu'ont occupé les autorités militaires albanaises. Un ordre parfait règne dans cette légion. L'es gendarmes albanais sont au nombre de 250, sous les ordres du chef Mustapha bey de Malakaska, ayant comme aide de camp le capitaine hollandais Leopold Ghi-,g iandi. » Le protocole de la remise de Koritza a été; signé par les deux parties. Le colonel Cortdoulis est entré en pourparlers avec un officier hollandais po.us- fa i^emisfv de Kolohia. Serbie et Bulgarie i- On mande de Belgrade au Temps : ,Lc ,e gouvernement bulgare n'ayant pas répon-n du à la note serbe, réclamant là .libération s- des sujets serbes encore retenus en Bul* î- garie, le.ministre des affaires étraiigèrés.'a ), chargé le ministre de Serbie à Sofia, de ?- faire une nouvelle démarche . auprès du )- gouvernement bulgare et d'insister de la Li façon la plus énergique pour que satisfaction soit donnée aux légitimes réclama- 1 tions de la Serbie. x .. FRANGE NOTES PARISIENNES Un cadeau La cas est assez délicat. Il est né d'un désir d'extrême courtoisie à l'égard du souverain d'une nation amie. Mais jus-i qu'où cette courtoisie peut-elle être po-us-s sée ? Lui est-il permis de s'exercer aux dé- pens de la propriété publique? s Lors de son dernier passage à Paris, le - roi d'Espagne alla visiter le Musée de e l'Armée, aux Invalides. Il était plus avisé en cela que nombre de Parisiens qui, re-, ' mettant toujours au lendemain une promenade facile, ne connaissent pas ou ne . connaissent guère ces pittoresques collections.En parcourant les salles, il fut frappé par une très belle pièce exposée. C'était - une partie de» l'armure de Phùlippe II, i d'assez sinistre mémoire, la partie préci- - sèment qui manquait à l'Armeria de Ma-1 drid, où est conservé ce pompeux harnais ^ de guerre. x S'il ne s'agissait pas d'un grand de la . terre, on dirait éxpres^vement que le roi 5 « tiqua » sur cette piècet II « tiqua » si ; "bien qu'il laissa gercer son regret de ne . pas la posséder.. Les ministres qui avaient reçu le roi Alphonse XIII furent extrême-? ment galants, c —Qu'à cela ne tienne, sire », dirent-ils. Et il fut entendu que ce ; précieux objet irait rejoindre le reste de , l'armure à ' Madrid. Il n'était pas possible de le donner tout à fait, mais il' y a de-. merveilleuses subtilités par lesquelles on tourne les difficultés. Cette pièce serait envoyée «en dépôt» à l'Armeria. C'était, en ■ fait, jouer sur les mots, car un dépôt qu'on ne doit pas réclamer ressemble fort à un cadeau. L'affaire n'avait pas été ébruitée. Elle a, cependant, transpiré, et la Société des Amis du Musée de l'Armée a protesté con tre une mesure qui va priver ce musée d'un remarquable document d'art. Un 1 pourvoi a été introduit devant le conseil d'Etat, qui aura, cho*se bien difficile, à i concilier des points de vue complètement opposés. Des raisons politiques peuvent-eîleis jus- | tifie-r une détermination qui aboutit, en i somme, à user de ce; qui appartient à tous? Il semblé, puisqi^on souhaitait être agréable au roi d'Eâpa^ne, qui s'est ac- ( quis, pendant ses voyages en France, quel £ que popularité, qu'on eût témoigné d'un < empressement suffisant en faisant copier 5 cette pièce d'armu.ro et en .la lui offrant. ; Mais disposer de l'original, c'était créer j un précédent un peu aventureux. Si un -souverain, visitant le Louvre, regardait avec une tendresse particulière une toile ^ illustre, faudrait:il donc le prier de l'àc- r cepter ? ' s Nos gouvernants, au moment où ils avaient rettp flimaMp at^^ntion nnnr ?A \ roi, n'ont-ils pas outrepassé leurs droits ? On ne .peut g'uère en douter. C}|n.<jU'0 rjays doit garder son patrimoine national. Ce n'est pas avec les'richesses des musées qu'on a à faire des libéralitfe. En Espagne même, lés éno'sr s se passen! généralement d'une iVtçon oui ne risque pas de provoquer-une discussion" dé--o!.: -geante. • Admirez-vops guelque objet, son pr -priétaire vous dit aussitôt chevaleresque-ment : . — A la disposlctoji de ust'ul !... 11- e>i ù vous. Mais il est de règle de répondre", non moins promptement : — Es vuty bien emvleado..: Ù e*t en de trop, bonnes mains ! On s'est fait ainsi les politesses les plus raffinées... et il n'y a rien de ehangé. Paol Gïnisty. (Correspondance particulière de "Etoile Brro^j Bordeaux^ i mars. impressions du sud-ouest • Qu'elle est curieuse, cette région-;fpan-'Çaise du sud-ouest! Je -m'y trouve po:,r quelques jours encore et chaque, promenade, chaque flânerie- soit à-travers -Bnr-deaux-la^Paresseuse, soit au liasaul dt-Landes, soit encore dans le gras Libour liais, m'amène à penser qu'il y a tant ù-différence entre les gens de par ici'et les « Français unifiés », si j'ose dire, du nom, de l'ouest et de l'est qu'enae Suisses ù., Tessin et Suisses de Bàle... Les préoccupations ne sont pas les mêmes'et, par suite, l'interprétation des moindres Corinne de plus gros faits y est toute particu.lit-1-e. D'abord,'ce pays est coiisë'rvateur. O-n'y connaît comme radicaux que'd'aï-cier.s bonapartistes enragés de retfjoùvéi toujours devant eux les royalistes.d'autri fois qui se sont simplement faits progre-sistes en attendant des jours meilleurs. A Bordeaux même, il existe une gr,v. minorité socialiste : elle ne, deviendrait majorité que si Bordeaux changeait ue «ai veau et se résignait à devenir un port f:. fumé d'usines, au lieu de rester Télégan; embarcadère, des vins de la terre. bénie. Les radicaux sont pauvres, presque tou-fonctionnaires. Les progressistes ~êo-:. /■: ches : le commerce des vins, celui des conserves et l'armement, enfin, sont entr, leuns mains. Ils constituent, une soeiét-fermée et affectent l'accent anglais. Car j'y arrive : scrutez, à Bordeaux, lt1 quartier des Chartroas, citadelle du :rad. tionnalisrne local-: vous y retrouverez, < tacte après des siècles, (J.o la domination anglaise. La Giandé-Bietagn, a laissé La d*—. .traces 'ieti.-i,et. le-vièùx sang- tJp;,,G'iïy®îine est encore sieti. Cela se volt aux moeurs. Agitation hier soir, consternatien niême ! La dépêche, sinistré arrivait "de Svvarû-ea; • la France' baitiie. en rugby-de façon honteuse par. le pays de Galles,.. La France ? Attendez! Il y-avait surtout, des -Bordelais des hommes du siid-ouest daiis l'équipe ! i l le ministère aurait pu tomber en mèin-terops, je vous assûre... Çeia aurait fait moins de bruit, La masse est modérée, parce qu'elle est heureuse. Elle suit les Chartronnais et vote contre « l'autre midi », celui des Pyrenees et du Languedoc, qui se permet des opinions avancées.', Les Socialistes bordelais sont les plus-sages de France. On vend, par ici, chaque jour, trente mille journaux royalistes, vingt mille journaux libéraux et. quarante mille 'journaux progressistes. Les organes .radicaux vont chercher' leur s lecteurs là où fuiit la grande prospérité, là où commence le métayage misérable, er dehors de la Gironde... Je ne voudrais pas faire trop de plaisir à M.' Charles Maurras, mais' il me paraît incontestable que si quelque duc d'Arcgou-lême .revei/ait prendre possession de Bor deaux, des mains :d'Anglo-Espagnols et au, nom du. Roi, pas un, pavé ne bougerait même à la Bastide,, chez mon ami Camille. Loois IVlAtrRicE. IMTÉRIELR FORiVSÛLISmE On annonce que le parti;progressiste, qui se réunit en Congrès çlimanché, va élargir son programme. , Cet événement nous inspire quelques réflexions, què nous demâhdohs ia permission de communiquer à noé lefcteurs. Nous le ferons sans aucune améHume. sans la moindre ârrière-;penséfe, e'f, en nous-abstenant avec le / plus grand: soin^.de. tout souvenir des anciennes querelles, ' * < Si le papti progressiste était un parti, terme -et 'ètrictément; délimité, nos réflexions seraient inutiles; Mais il n'en est pas ainsi : i,e parti progressiste est un parti dans ie parti libéral,' dont il n'est en somme- qu'une fraction. Ce }u'il faït'irit^Vêsse le paHi tout'1 entier. D'autre ps^t-, en ce qui nous eon-îerne,. nous.: sommes un jou-i-nal libé-'al tout qoùH. Nous'ne sommes ni un jrsane progressiste,. ni le contraire. Vous'l'avotas prouyé plùs d'une fois; Dans ces:conditiôns, on ne-nous con-,estera point,'le droit d'intervenir dans e débat,. Le parti libéral a. pour programme relui qui a été joint à la Déclaration des raucj-ies. Ce programme, bien que les îléficaux aient trouvé bon d'en résilier plus :ou.moins certains articles,, est-[ssez large pour donner satisfaction à' otites les nuances du libéralisme et :ssez vaste,pour alimenter son activité larlemejitaire .pendant plusieurs an-lée's dans l'hypothèse où il-reviendrait ti pouvoir. ■ Pourquoi donc le parti progressiste fuit-il Alnririr «son ' nmorammo 9 Qnn — ISP

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Cet article est une édition du titre L'étoile belge appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1850 au 1940.

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