L'étoile belge

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s.n. 1914, 18 Fevrier. L'étoile belge. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/445h990m95/
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F - Mercredi 18 fevrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : l'a an : S 4 fr.; 6 mois, ir." «.»«; 3 mois, fr, 3.50 POUR LA PROVINCE : Un an : 1G fr.; 6 .mois, fr. 8,.»0; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 k. rrù'ci'/icc il svtfît de remettre leprixde l'abonnement au facteur Edition G Baromètre du IS février 5 heures Temp/T. moy11* normale, 17 ?»<>3 Maximum do la >^o1vQI A R/ veille, Sh". Minimum de La JrJS îiuio, 'i°'> Barnm. t. le 17. // ù S h., <84°"?! Quantité d'eau de'8à'8hr«, f dPvi 6^3 Observations [/• Lff I / ^A\ de midi Température, ||So/h a' W® *ë II 9°2 Baromètre, 51 —-> X II 765^6 Humidité(100= Va * ff) i>5/| toum; absol.). 79 Vent dominan X/cP \\i Â?/ r- ' H ^ Déclin, ma-ni. 12°5:i'0 Ephérnérides /J le 18 février Soleil : c—3 ' Lune : lever, 6h.ol lever, 2 h. 51 eoùclier, 17 U. 3 coucher, 9 h, 13 Prévisons de l'Observatoire : Vent faillie; beau Service «les malles Ostende-Blouvres Etat de la mer, le 18. à 4 heures : «ci Léo France, Angleterre. Alte>nagnt et I Q « , par trimestre m _ ANNONCFS * 45 e"*** la lîffti"- minimum 4 1îirn<><i f- i «n Jseta-ssBOk WhBBisr 5 csntimes la numéro jra«5Ss»îsss.M,'Sti** ÉTP. A T<r(""3-TTTFP. convention trauco-alleniandc Les négociations franco - allemande ; relatives aux chemins de fer de la Tu: quje d'Asie .viennent d'aboutir. Elles, n deviendront définitives qu'après la cor clusion des négociations turco-alli mandes et anglo-allemandes. On n'a pas publié les bases de ci accord. On lés connaît cependant d'un façon générale. On sait que la Franc renonce £i sa participation financièi dans le chemin de 1er de Bagdad, qi levient ainsi, au point de vue écoru mique, une entreprise éxclusivemex allemande, puisque l'Angleterre, de so côté, renonce à toute participation f lancière dans le tronçon qui réunir Bagdad au golfe Persiquc. L'Allemagne s'entend avec la France concessionnaire des chemins de fer construire dans l'Anatolie oriental! pour relier au chemin de fer de Bagda le réseau français qui desservira le bas siu de la nier Noire. L Allemagne renonce, en faveur de 1 France ù la construction des voies fei rées en.Syrie. Le réseau ferré françai en Syrie se soudera aussi au chemin d fer de Bagdad en un point encore à d< terminer. La convention est-elle plus avants geuse pour l'Allemagne que pour 1 France? Il est difficile de se prononce avant de connaître' les stipulations d l'accord. Ce qu'on peut dire, néar fnoins, c est qu:elle est avantageuse pou les deux parties, ne fût-ce que parc qu'elle fait disparaître une cause de dil férencl entre les deux nations. A première vue, toutefois, il sembl bien que l'Allemagne soit la principal bénéficiaire. Mais ii convient d'ajouté que si la France n'est pas mieux par tagéé, elle ne doit s^en prendre qu' elle-même. Jadis l'Allemagne lui avai proposé, une participation égale à 1; sienne.clans le chemin de ter de Bagdad La France était assez disposée à aceep ter; celte çffré, mais elle avait dû refuser à i incitation de la-Russie. La Russi. était opposée à la construction de voie: ferrées .en Asie-Mineure, surtout dan la partie orientale de la Turquie d'Asie a cause de l'importance stratégique qui s ces lignes pouvaient avoir pour la Tur- - quie. La Russie voulait pouvoir déverser e sur la Turquie d'Asie des contingents - considérables de troupes avant que la - Turquie ait le temps de rassembler une armée suffisante pour résister à l'inva- t sion. La Russie et la France croyaient e que leur refus de participation finan-e cière empêcherait la construction dù e Bagdad, l'Allemagne manquant des res-i sources nécessaires. L'événement leur - a.montré leur erreur. L'Allemagne est t devenue un pays riche, non seulement i au point de vue industriel, mais encore - au point de vue linancier. Elle l'a bien i prouvé au cours de la récente crise. La finance française, représentée par la , Banque ottomane, était d'ailleurs tout ï de même intervenue, puisque son inté-I rôt représente trente pour cent du capi-i tal primitif du chemin de fer de Bagdad. - Et la construction de cette importante voie ferrée, qui est appelée à constituer i comme l'épine dorsale économique de - 1 Asie-Mineure, a continué progressive-3 ment et sans arrêt. Finalement la Rus-», sie a jugé habile de s'entendre avec l'Al- - lemagne et a conclu avec celle-ci un accord qui a été complété ensuite par - une entente entre l'Allemagne et l'An-i gléterre relative au tronçon terminus. r La France a ainsi joué un rôle de dupe. ; Poussée par la Russie, elle a refusé jadis - la collaboration avantageuse que lui r offrait 1 Allemagne. Puis, un beau jour, ; la Russie a renoncé à susciter des diffi- - cultés. à 1 Allemagne et s'est entendue directement avec celle-ci, exemple qui • a été suivi par l'Angleterre. Que devait ; faire la France ? Persister dang son atti-' tude première '! Cela n'eût pas empêché - ni même retardé l'achèvement du Bag-l dad. Elle a donc estimé plus conforme t à ses intérêts de s'entendre à son tour l avec, l'Allemagne. Si, dans cette affaire, la> France a - éprouvé des désillusions ce n'est pais l'Allemagne qui les lui a.infligées, mais • la Russiè êtTimprétOyance de ses pro-; [)res gouvernants. Elle pourrait en tirer : cette conclusion utile pour l'avenir que la politique des accords est préférable à la politique de rancune. NOS DÊPÊGECKS NOS DÉ Services spéciaux c FRANCE A LA CHAMBRE Les budgets de la marine et de la guerre La chambre, après avoir voté le budget de la marine, a discuté mardi matin le budget de la. guerre. M. Noulens, répondant à une question, a déclaré qup le fusil Lebel donne entière satisfaction. Nous ne songeons pas, à-t-il dit, à le remplacer, mais si d'autres puissances perfectionnaient leurs fusils et adoptaient le fusil automatique, nous pourrions, du jour au lendemain, nous livrer ù la fabrication de celui-ci. (Approbation.)AU SENAT L'impôt sur le revenu , Le sénat a continué mardi la discussion du projet d'impôt sur le revenu. M, Ribot déclare tout d'abord que l'état des finances et l'état du pays ne permettent plus de laisser l'impôt sur le revenu comme un brandon de discorde dans le pays. Puis l'orateur expose que sans suspecter l'intégrité des fonctionnaires, il craint qu'ils n'aient pas 1 indépendance nécessaire pour appliquer le système# préconisé par la chambre. U se plaint ensuite que certains et peut-être même M. Cail-laux, fassent du tort à l'impôt sur le revenu en le présentant comme une aime dans la Jatte des classes. Le projet d'impôt sur le capital, dit M. Ribot, a fait, beaucoup de mal à l'impôt sur le revenu. M. Ribot estime qu'on peut réparer l'édifice de nos impôts directs an lieu de le démolir. ïl approuve l'imposition des fonds d'Etat étrangers proposée par la commission, mais il fait des réserves sur la ques-^on de l'imnosition de la rente française. Pour l'avenir, dit-il, ii vaudrait mieux accepter l'exonération d'impôt de la rente, jnais cela est assez difficile à faire admettre par la masse des électeurs. En ce qui concerne l'impôt global, M. Ribot accepte le principe de la progressivité.H propose comme remède immédiat un projet d'impôt complémentaire consistant a demander à ceux qui ont plus de 10,000 Jrancs de revenus une contribution graduelle. Il estime qu'on obtiendrait ainsi cette année de 70 à 100 millions. L'orateur conclut qu'il ne faut pas se borner à dire qu'on vivra jusqu'aux élections. Le pouvoir n'est honorable que quand on sait prendre des responsabilités. 'Vifs applaudissements sur un certain de bancs. Murmures à gauche.) M. Doumergue. — Nous prendrons nos ft-^onsabilités en défendant nos projets. .Anr>j. à eauche. Rires ironiques sur di-> Vers bancs). M. Ribot répond qu'il ne faut pas une politique d'atermoiement. *u conseil des ministres »s-eil des ministres tenu mardi rna--lysée, M. Renoult a exposé la situa-es> congrégations religieuses. II a s au côfts'e*l un projet portant sur demandes d'autorisation formu-interieurement par des congrégations emmes. Sur ces vingt-six congré<?a-dix-neuf se sont déjà disperses : £ de lETOILE BELGE sept existent encore. Le gouvernement émis un avis défavorable. D'autre part., s demandes d'autorisation sont encore é re instance au sénat, où elles ont été dép sées depuis 1902. Enfin, il existe àctuell ret nient, ^51 congrégations qui oni. d émane le l'autorisation et sur Lesquelles le pari ment n'a. pas encore été appelé à statue >u, De ces congrégations dépendent 1,560 ét •re blissements qui se t rouvent par suite dai -il une situation irré^ulière. is- Ajoutons que c'est le 7 judMet qu'expii et le délai légal de dix ans pour la fermétu; us des établissements d'enseignement congr li_ ganiste. ia- M. Viviani a. fait, ooimaître au conse que le conseil supérieur de l'instructic publique, saisi par lui d'une demande r modification du décret du 1er juillet 19 sur les manuels classiques, avait accep sa proposition. Le ministre fera in cessai! Dn ruent signer un décret qui abroge la part principale du décret précédent touchant h at droits des pères de famille réglés législj 3t~ tivement par l'article 4 de la loi du 24 f ™ vrier 1880. is is- Le don du prince Victor Napoléon il . ce (JU journal a annoncé que le gouvem ment avait refusé le don de 10,000 franc l? l'ait au bureau de bienfaisance de Par il- Par le prince Victor Napoléon à l'occasio de la naissance de son fils. la Au ministère de l'intérieur on déclar je que la nouvelle ainsi présentée n'est pa ie exacie. Le don n'a, pas été refusé. Son ai reptation a été simplement, ajournée ju: i;_ qu'au jour où ii aura été fait dans les foi mes ordinaires et n'affempra aucun carai tëre de manifestation politique. ' La. Liberté de Paris croit savoir qu MM. Rudelle et Gauthier de Clagny se pic posent d'aller demander au ministre d JX l'intérieur des explications sur le carâc tèrë de manifestation politique qu'il attr bue au geste du prince Napoléon. La prochaine visite du prince de Wiei ii- Le prince de Wied, qui arrivera jeudi Paris, a exprimé le désir d'être rei.u pa in le président de ia République et c:nsuit nt ! par le président du conseil et par d'autre 30 personnalités. Le prince retournera direc a- tement à Neuwied où il recevra la députa si tion albanaise. 3e Un « parti catholique » e- Du Temps : *e Nous avons annoncé que les évêques d s- France avaient reçu de MM. le colonc 11 Kfiler, de Bellomayre et Jean Guû'aud une lettre les invitant à se faire représen ?s ter à une réunion qui aura lieu à Paris s. le 28 du courant, dans le but de constitue i_ un « parti catholique », et de nommer u: comité directeur chargé de rédiger un pro ie grame minimum qui serait soumis à la si gnature des candidats, de trancher les con flits entre les candidats, et de centralise, les ressources. La Croix confirme notre information a- « Oue cette lettre, écrit-elle, ait oris la di a- rection ' " ureaux du Temps, ce n'est pa a la pren ois que pareille ind-isetrétioi ïï' se procl. Elle trouvé <( un peu plus ex u- traordii: j que la lettre — que noue is n'avons ur« pns publiée — c soit, ac a- compaar détails précis sur une con • : versatioii a eu lieu éc novembre. » Paris, entre les évêques seuls ». Nous rap pelons qu'il s'agit de la réunion annuel! des évêques protecteurs de l'institut catho licrue dont les deux tiers, le cardinal Amett en tête, se prononcèrent contre la créatioj d'un parti catholique. Parmi les archevêques et évêques qui on accueilli avec faveur l'initiative du colone Keller et de M. de Bellomayre, nous devon citer les archevêques de Lyon, Bourges e Cambrai, les évêques de Dijon, Poitiers Lille, Montauban. Grenoble. Langres Troyes, Quimper, Pamiers et le Mans. S . Les cardinaux sont fort divisés : Mgr d a Cabrières, évêque de Montpellier, et Mg. ç Luçon, archevêque de Reims, n'ont pas dé couragé les promoteurs: Mgr Andrieu, ar l" chevêque de Bordeaux, leur' a fait un ac t cueil très froid, et Mgr Amette s'est mo,n i- tré résolument hostile. Quant au cardir.a u Biilot, en lésidence à Rome, il est tout ac qu.is au «parti catholique » et l'on cornpti " beaucoup sur lui pour gagner, le.cardina r de Lai. secrétaire cle la consistoriale. Oi ;( sait que cette congrégation a sous sa juri . diction les évêques et le clergé séculier Le cardinal de Laï ne peut que voir d'ui e œil favorable se fonder une organisaiiot n ayant pour chefs les évêques de FranCi a qui sont eux-mêmes sous sa siicveillartc.1 directe. i Presque tous les prélats qu-i o^nt acceptc t de se faire représenter à la réunion ch ■- 28 février oni choisi comme délégués de: . laïcs. Comme par hasard, ces évêaues sou — à deux ou trois exceptions près — de: • royalistes militants. e Les promoteurs officiels du parti catho r tique répètent volontiers que ce n'est pai (1 un parti à proprement parler qu'ils enten dent constituer, mais seulement un conr.tt " catholique, au-dessus et er,' dehors des par - tis. Ils ne poursuivent pas la disparitior . des organismes existants ; ils prétendem seulement en être les arbitres et. les tréso riers. 1 Nous avons dit, et nous croyons pouvoii - confirmer, que les évêques sont en grand; majorité défavorables au projet de M. Kei 1er. Plusieurs même ne dissimulent plu; leur irritation. C'est moins l'initiative elle même qui les émeut que les procédés d'in. i timidation pa.r lesquels on prétend la leui imposer. Le père de Fragson meurt en prison M. Pot, père du chanteur Fragson, qu: i tua celui-ci dans les conditions que l'on t sait, est. décédé mardi soir 4 la prison .ie _ Fresnes. 5 L'affaire Cadiou. — L'autopsie L'autopsie du corps de l'ingénieur Ca-' diou faite mardi a Morlaix, a permis d'éta-[ i blir que l'ingénieur n'est pas mort étran-: glé. Le médecin a déclaré que M. Cadiou avait, été atteint d'un coup de feu dans la 1 région de la nuque, du côté droit. ; La halle a tranche l'artère carotide ; droite. La balle a été retrouvée. La section de Ju g«rge a été faite après la mort. Charmants élèves - La nuit dernière, à l'Ecole des arts et ; métiers, cinq élèves ont été surpris par le directeur et par le sous-directeur au moment où ils allaient sauter le mur. Les élèves ont frappé le directeur et le sous- - directeur à coups de cravache. Mardi matin, les élèves ont blessé grièvement avec un boulon un surveillant. Des mesures disciplinaires ont été aussitôt prises. Un torpilleur avarié •Le torpilleur Poignard, a été remorqué mardi matin1 à Toulon par te .remorqueur J Bout.efeu et échoué dans le bassin Vauban , n° Le Poignard avait, quitté Toulon lundi, ainsi que la flottille au complet de l'année navale, pour manœuvre sur le l littoral avec les escadres. Or. dans l'après- - midi, le torpilleur Fantassin, qui était en tête de la ligne de marche, dut s'arrêter ■ brusquement à la suite d'une légère avarie. ; Le Poignard, qui se trouvait derrière lui. ' ne put éviter l'abordage. Le torpilleûrCo-s g née, qui suivait, voulût changer sa direc-; tion, mais la courte distance oui les séparaient. ne lui permit pas de réussir sa ma-nœuvie et à son tour il aborda le Poignard. Le Poignard a des avaries à. son é'trave et à son «Mère. I! est entré le premier au l bassin. Le Fantassin a été atteint, à l'avant , et le Cognée à l'arrière. L'accident s'est l produit entre Saint-Raphaël et Saini-■' Tropez. Drame de la jalousie ; Un artiste peintre italien habitant Pa- - ris, M. Foreignano, à la suite d'une scène • de jalousie, a blessé grièvement sa femme de deux coups de fusil. Le premier l'a atteinte au bras droit et le second lui a fracassé la. mâchoire. Le meurtrier a été arrêté.ALLEMAGNE Au parlement d'Alsace-Lorraine A la deuxième chambre d'Alsace-Lor-1 raine, le secrétaire d'Etat, comte de Roe-; dern, au cours de la discussion du budget du statthalter, a fait ressortir-que, d'après la co-. -titution, c'est le statthalter qui donne les instructions pour les notes au conseil fédéral. La question d'une modification des dispositions de la législation impériale concernant la presse et le droit d association n a pas fait l'objet de communications an gouvernement. .M. Hatiss, député du centre, dit que contrairement à l'avis du chancelier de l'Empire, il doit forcément se produire très fréquemment, des divergences entre les voix prussiennes et la voix de l'Alsace-Lorraine, attendu que les intérêts du pays passent avant ceux de la Prusse. La conduite .le l'ancien gouvernement ne doit pas servir en toutes choses d'exemple au nouveau gouvernement. Les frais cle représentation du statthalter sont votés tout en maintenant la résolution antérieure que, pour le statthaJter futur, il sera défalqué 100,000 mark. Le vote sur le fonds de disponibilité de 100,000 mark est ajourné. Procès ajourné Les débats du procès intenté au lieutenant von Forstner pour détournement de mineure sont ajournés au 30 avril. Les relations par T. S. F. avec les colonies La Gazette de Voss dit que l'Allemagne a entamé des négociations avec le gouvernement hollandais pour installer un poste de téléiranhie sans fil h Sumatra, afin de réunir l'Afrique Orientale allemande et les îles Caroline, ce qui, avec les postes déjà exj.SiUiïïf, mettra toutes les colonies allemandes on relations avec Berlin. Pour les jeux olympiques de Berlin Le parièment allemand a voté le crédit l de 46.000 mark qui avait été sunnriïné nnr - la commission du budget et qui constil e le premier aeompte sur la somme alloi - par l'empire pour les i eux olympiques e Berlin de 1916. i Les socialistes, les Polonais, les AL ciens, les Danois et !a moitié des mem& t du centre ont voté contre. 1 L'empire allemand allouera une som s totale de 200.000 mârk et la Prusse l t somme de 100,000 mark. Les suites d'un record oratoire M. Hoffmann, député à îa diète pri 3 sienne, est devenu détenteur du record r l'éloquence parlementaire. Recoind de durée avec six heures pleines en deux ô - tions," car, comme nous l'avons dit. - sténographes parlementaires se trouvait - rendus au bout de qnaître heures et 1 Hoffmainn dut achever le lendemain mat Cet exploit du députe socialiste n'a p ? été du goût de ses collègues conservatei 1 et ils ont décidé de prendre des mesur 1 La commission du règlement intérieur - décidé de présenter cette semaine, une n •• tion fixant à une heure-la plus grande c *"ée d'un discours. Les deux groupes cc 1 servateims de 1a diète avaient présen 3 dès 1911 une motion en ce sens, mais e * ne trouva pas de majorité. Le centre . Les nat/onaux-lLbéraux s-v-ru pour la fb ; tion à deux heures de durée et les l.il 5 raux de gauche sont contre toute m est: 5. qui tend à .rest.réinid're la liberté de la t J bune. La diète va àvotir l'occasion de ' prononow au prochain jour. On peut ter pour cerlaip qu'elle fixera une durée ; une heure avec faxrulté de la prolonger 5 demi-heuie en demi-heure avec l'assen ; mnt de l'assemblée. Une prouesse de sous-officier \ Une affaire de coups et blessures qui ' d/éjà eu son écho devant la diète bavaroi vient d'être liquidée par conseil de guer , supérieur de Ratisb-oniie. Le-4 novembre dfe.rai.ie-r des soldats fi saient l'exercice, sur le terrain de manœ ^ vies. Parmi les spectateurs figurait u ' jeijne fille qui s'était avancée de queiqu mètres sur le terrain militaire. Le sous-i ' frcler ScJhremmel, pour faire une « bon: farce donna l'ordre à ses hommes de mettre au pas gymnastique et de déblay le terrain. La jeune fille fut. ains bruti le terrain. La jeune fille fut ainsi brut L condamna Schremmel à vingt-et-un jou ^ de salle de police. Sur appel du condam * le conseil de guerre supérieur a confiri l'arrêt de première instance. Dans les co sidérants de l'arrêt, la cour regrette que général commandant la division n'ait p interjeté appel car il aurait été alors pt sible de punir plus sévèrement le soi officier auteur de cette prouesse. ANCLETERfeE A LA CHAMBRE DES COMMUNES ' La discussion »>e l'adresse M. Bonar Law appuie l'amendement i latif au ré-j'imë douanier. Les groupes a * tuels de l'opposition ont l'intention, d clare-t-il, de réaliser quand ils seront r venus au pouvoir une politique correspo dant à peu près au système belge par que les libéraux refusent de traiter les fe miers coloniaux autrement que comme d étrangers. Les conservateurs donneront ces fermiers tout ce qu'ils demandent. Après cette intervention, l'arnendeme: est rejeté par 283 voix contre 209. A LA CHAMBRE DES LORDS L'affaire de la T. S. F. Lord Murray, ancien whip principal c parti libéral dont on a parlé dans l'aftai relative à l'achat d'actions d'une comp gnie américaine de télégraphie sans fil, donné mardi des explications personnell sur sa conduite après son retour de l'Am rique du Sud. 11 déclare qu'il n'a auci fait nouveau à révéler. 11 regrette de i pas avoir agi avec plus de prudence, ma son erreur fut. seulement une erreur c jugement, tl reconnaît avoir acheté d> actions de la compagnie en question avi les fonds du parti libéral. Lord Lansdowne dit que les actes c lord Murray intéressent, l'honneur de chambre. Sur sa proposition, la chamb: renvoie à jeudi la discussion d'une prop sition tendant à nommer une commissic spéciale d'enquête. ESPAGNE Les balles remplacent les argument Des jeunes gens partisans de Don Ja me ont pénétré en groupe dans les locau de la rédaction du journal régionalist El Nerim, de Barcelone, et ont tiré 4 couf de feu sur le directeur du journal et su l'un des rédacteurs, les.blessant, tous deu légèrement. Cette agression aurait été me tivée par la'publication d'une caricatur représentant le fils .du chef des jaimKù de. la province donnant le bras à M. Let roux, le chef du parti libéral. Une trombe d'eau La ville d'Oviedo inondée Communes dévastée l.'ne énorme trombe d'eau s'est abattu la nuit de lundi à. mardirsur Oviedo et 1 région environnante. La partie bass d'Oviedo est complètement inondée. Le habitants se sont réfugiés sur les toits de maisons. De nombreux bestiaux ont ét emportés par les eaùx. Un mande des communes de la Torre d Manjoya et de Puerte de Plata que l'eau causé des dégâts très . importants. Pli sieurs maisons ont été emportées. Les roi. tes sont détruites. Les lignes de chemin d fer du Nord et de Vasco Asturiana ont ét emportées sur plusieurs points et sur un grande étendue. La circulation des train est interrompue. Dé nombreux paysans et habitant d'Oviedo sont réduits à la misère. Des se cours ont été demandés d'urgence. SUEDE Le nouveau cabinet La démission du.cabinet Staaff a été ac ceptée mardi. Le nouveau ministère est ainsi ' com posé : Présidence du conseil et ministèr. de la guerre, M. de Ilammarskjold ; affai ces étrangères, M. Knut-Wallenberg, di recteur de banque et sénateur ; justice, M Hàsselrot, président,de la haute cour ; tna rine. M. Brestroern. arAnueur et anciei députe ; intérieur. V{. de Sydow, gouver neur de province : finances. M. Vennersten industriel et. député-: instruction publique M. \\ e.stman, professeur à l'Universiti d'f'psal ; agriculture, baron Johan di Beck-Fruss, sénateur. Le? trois, ministres -ans poriefeuilt, te sont : MM. le colonel d'infanterie Morkc êf Sternberg et Linner, secrétaires générau ie de département. On fa.it remarquer qqe le chef du noc a- veau ministère, connu à l'étranger comm es membre de la cour permanente d'arbitrag et comme président du tribunal d'arb ie trage qui s'occupa des incidents de Case ie blanca, a su s'entourer d'hommes de haut compétence. Le nouveau ministre des affaires étrar gères est très connu à l'étranger. On fa: s- également remarquer que les titulaires de le portefeuilles de la guerre et de la marin a sont, toujours des civils et que ce ministère i- composé d'hommes expérimentés, mais d'e -S pinion modérée, est avant tout un min it stère de défense nationale. 1. ETATS-UNIS ^ Aviateur tué s. "Le lieutenant de iha.ririe Murray s'es a tué dans une chute qu'il a faite à Pensa > cola,- avec un aéroplane, d'une hauteu j- de 800 pieds. é. Un navire échoué L'agent de la compagnie Fabre à New ^ -York ne connaît pas le nombre des pas l sagers français du Rom a, mais. ces der f" niers, déclare-t-il, sont très peu nombreux i . Le Rom a a été renfloué "lundi, à 10 h. 2 du soir. Il continue actuellement-sa routt De Providence (Rhode-Island) : Le pa , quebot Rom a est arrivé mardi après-mid JQ 11 ne paraît pas avoir beaucoup soufferl i HA8TI Désordres à Port-au-Piince Des combats ont eu lieu à Port-au-Princ a entre la gendarmerie et la troupe et on causé une panique i\nmi les habitante "e Malgré les efforts énergiques des autorité . pour rétablir l'ordre le désordre continuf p AUSTRAL8E •s JLa grève des abattoirs Toutes les boucheries de Sydney étaien 'e fermées mardi, mais les restaurants pos f sèdent de petits stocks de viande frigori !r liée. Les,patrons bouchers ont décidé d'où l" vrii- deux dépôts pour la vente de la viand lr- frigorifiée. On craint que cette' décision n détermine les industries connexes à fair f grève. 4,000 hommes chôment. i -■ . e Voir plus loin nos Dernâè- s >- res No"jveI3es d© Sa nuit. Les tieieiieils taliai qubs La réponse de la Porte aux puissances On mande de Constànt'inople au Temps Dans les milieux gouvernementaux otto mans, on ne se dissimule pas que la rédac tion de la note turque n'est point fait* " pour donner complète satisfaction au: " puissances, fl semble qu'au 'sujet de cette ' rédaction, les membres du gouvernemen n'aient pas été parfaitement d'accord entr< ^ eux. Il est d'autre , part certain qu'ils on r voulu, par ; des artifices de style et peut être aussi par deux textes un. peu différent; ^ communiqués, l'un aux ambassades, l'au tre aux agences, apaiser l'élément musul man. On se demande si l'engagement ains formulé, par son caractère équivoque, ri( risque pas d'être l'origine de complicatione ultérieures. j Selon un' télégramme de Saint-Péters-e bourg à la Gazette de Francfort. l'Angle-_ terre aurait proposé de faire une démons ^ tration navale au cas ou la Turquie vou-s drait soulever des difficultés dans la question des îles. 1 Le statut pour l'Albanie g Le correspondant de la Nouvelle Presse ? Libre à Durazzo apprend que la commis- s son internationale de .contrôle, prépare un n statut, pour l'Albanie aux termes duquel on accorde à Scutari et. aux environs une ^ certaine.autonomie. Le Monténégro obtient r quelques droits relativement au commerce 3 et aux moyens de communication. irviTKiïaKUïi Le rois us) missiois Les feuilles cléricales croient — ou feignent de croire — que l'Etoile belge, lorsqu'elle donne son avis sur le conflit entre les missionnaires catholiques et les fonctionnaires civils de la colonie, obéit à des sentiments d'hostilité vis-à-vis des missions et de l'Eglise. Les feuilles cléricales se trompent ou désirent se tromper. Ce n'est pas dans le parti auquel nous a\vons l'honneur d'appartenir que l'on a coutume d'attaquer les citoyens 'à cause de leurs opinions politiques, religieuses ou philosophiques. Nous n'avons considéré le conflit en question qu'au point de vue de l'intérêt de la colonie, c'est-à-dire au point de vue de l'intérêt national. M. Renkin a dit, dons un de ses discours, qu'il serait déplorable que la Belgique transplantât en Afrique la vieille querelle du jésuite et du franc-tnaçon. Nous avons donné raison au ministre des colonies. Cette manière de communiquer aux nègres.les maladies dont nous souffrons serait, en effet, la plus déplorable des méthodes de colonisation. Nous sommes d'ailleurs convaincus que, si tin conflit s'est élevé entre les missions et les fonctionnaires ci-vils, l'esprit maçonnique n'y est pour rien. Les défenseurs des missionnaires n'ont pas démontré que ceux-ci aient été victimes d'une conspiration. Ce qui est établi, c'est que, eh Afrique comme ici, ce sont au contraire les fonctionaires civils qui ont, été victimes d'une entreprise d'espionnage et de délation, de mensonge et. de calomnie. Sur ces dieux pointe, l'enquête faite par.le ministre des colonies a jeté tout'' la lumière désirable. Nous n'avons jamais contesté que le? i, missionnaires rendent service à la causi s de la civilisation. Nous avons, .mêmi plus d'une fois rendu hommage à leur: a mérites ; mais les missionnaires on e les défauts de leurs qualités ; ils son ■" animés d'un zèle religieux qui ne tien g pas toujours compte des réalités. Ils ci vilisent sans doute, mais ils veulen ■ surtout évangéliser et évangéliser vite 1 faire des catéchumènes obéissants, dé e truire, fût-ce en employant une rnanièr !, trop forte, le féticllisme indigène.. Il: appartiennent à la; race des briseur: d'images et sont toujours prêts à imite Polveucte et N'éarque. Ils sont par tro] enclins à confondre la cause de l'Eglise ou plutôt dé leur Ordre, avec la cause di t la civilisation. Ils'sont trop tranchants . trop entiers, trop absolus. Ils oublien r que la plus sûre façon de civiliser est d prôcédér lentement, par étapes, que li douceur et la tolérance sont, de meil leurs moyens de conquête morale qu< . le fanatisme et la violence. Ils ont com - mis, dans les meilleures intentions,, s j l'on veut, des excès de zèle regrettables , suscité des conflits fâcheux, entretém - la méfiance et la zizanie entre eux e • l'administration civile et créé un éta \ d'esprit nuisible à la prospérité de l'çeu vre coloniale. Ce qui leur manque, c'est le sens de: réalités, la patience, la modération ? Leur manière est lourde et manque di doiglé. s C'est pourquoi leur zèle a besoii ■ d'être contenu par le pouvoir civil dan • des limites sages et raisonnables. C'es une tâche délicate, qui exige à la foi: de la douceur et de l'énergie. Nou; 1 croyons que M. Renkin s'en est rendt " compte ; mais il semble isolé, et mêmi . un peu suspect, dans le ministère e 5 dans son parti. 11 risque d'être influen | cé, débordé, paralysé. C'est pourquo • la situation révélée par l'enquête nou: , a paru pleine de dangers et pourquo nous avons jeté un cri d'alarme. Ces notre colonie même qui est en péril. SEANCE Di; 17 FEVRIER La. séance est ouverte à S heures, sous 1; présidence de M. SchoUaert. ; L'INTERPELLATION BRUNET (suite) LES FONCTIONNAIRES DU CONGC M. Renkin, ministre des colonies. — Oi ^ a prétendu à gauche qu'il y avait un dis : sentiment entre le chef du cabinet et moi ^ Il n'en est rien. Si ce dissentiment existait , je ne serais plus au gouvernement. Le gou vernement fait respecter la liberté ^de cwi science. Tout acte de mauvais gré' à 1-égare des missionnaires et à l'égard des mission; ; scientifiques est interdit. Tour le * mondf ; est tenu à l'observation dés lois. Il faut frapper les coupables s'il y en a Mais il y a aii Congo des francs-maçon: qui vivent en bonne intelligence avec'le; missionnaires. Je dis qUe M. Brifaut est incapable d'im* calomnie. Mais j'ai, moi, pour devoir de défendre mon administration,. Les missionnaires doivent être protégés en vertu de l'acte de Berlin. Je les ai toujours défendus. Mais on n'a jamais vu un ministre attà qué comme je l'ai été. Je ne permettra: pas qu on me jette de la boue. Je me suis dévoué à l'oeuvre coloniale, j''aurais pu garder mon ancien portefeuille : j'ai accepté un poste périlleux. Nous avons dû instaurer au Congo ur régime de liberté, exécuter des tiavaurx taire des chemins de fer, développer l'on toilage économique. Des progrès considé-raLles ont été réalisés. Nous avons perfectionné nos méthodes de c?olonisatif>n. L faut rendre hommage au personnel, je dois seyir eontie les coupables, mais je dois taire reconnaître que les bons services'sont récompensés. Les paroles de M. Van Cauweiaert sont deprimantes. Le personnel colonial a ,fait la colonie sous le dur soleil d'Afrique. N®n, mon personnel n'est pas un danger poew la colonie. Le danger est ici dans la politique et nos discussions ici ont un éebo douloureux là-bas. (Très bien ! à 'gauche.) I our ce qui concerne les magistrats du Congo, je me refuse à apprécier, le pouvoir judiciaire étant seul compétent. (Très bien !) On a dit qu'il y avait un dossier contre les peres jésuites. Non, il n'y a de dossier contre personne. II n est pas exact que, les pères'jésuites aient été imposés injustement. Une seule erreur a été commise et aussitôt réparée. Je connais la vérité sur toutes les affaires, mais à la condition que les intéressés eux-mêmes m'éclairent exactement. Je dispose de tous les moyens d'investigation. L honorable ministre donne ici quelques explications sur divers faits particuliers. Il exprime le désir que les meinbres .de la Chambre s'intéressent, davantage aux affaires de la colonie. Pour moi, j'ai le vif sentiment de nia responsabilité. Il faut que le parlement aussi ait confiance. Les missions rendent de grands services, môme au point de vue de la culture. Je leur accorde les concessions qne je peux leur accorder. L'orateur fait l'éloge du christianisme comme élément de civilisation, en l'opposant à l'islamisme, auquel il refuse cette qualité. U rappelle la lutte men«êe contre le gouvernement par la polygamie qui, mise en dehors de la question de dogme, est un élément économique important. Au Congo, le fait, d'avoir plusieurs femmes est. un signe de richesse... M. Branquart. — Ici aussi. (Hilarité générale.)H- Renkin. — Je revendique pour tous mes fonctionnaires la liberté de conscience. En a-t-on trouvé un seul qui ne soit pas satisfait à. cet égard? ! Pourquoi les interminables controverses, ces débats passionnés au cours desquels l'on ,n'a rien reproché de. précis au gouvernement ? M. Mas-son s'est élevé avec indignation confire M. Brifaut. A-t-il fait la même chose quand on a produit une lettre d'un fonctionnai.™-? ? M. T anderneide. — Je demandera parole pour, un fait personnel. 1 i M. Renkin. — Les critiques dirigées con-» tre les missionnaires ont provoqué les ri-' postes actuelles. - Le débat actuel doit avoir une conclu-!» sion qui dissipe toutes les impressions îô.-I cheuses. Et ne nous occupons que de Tinté-^ rêt permanent du pays. M. Dcmblon. — 31 millions de déficit pouc " le pays!. t M. Renkin. — Des discours'que nous > avons entendus il résulte une possibilité d'entente. Je ne pense pas que personne s'oppose à ' ' ce qu'on dise que les fonctionnaires ne sont 3 soumis qu'aux lois et aux règlements. ; Nous devons, eu matière coloniale, re-chercher ce qui nous unit et noii ce qui nous divise. (Appl. à droite'.) > M. le président donne lecture d'une , ajoute; proposée par .M. Woeste à l'ordre , du jour qu'il a déposé. Il reconnaît que Vec fonctionnaires ne dépendent que des lois et règlements. t M. Vanderveld.e (fait personnel). •—Que 3 s'est-il passé en 1912?- Quelqu'un que je ne ^ connaissais pas m'a remis un dossier qui ne contenait aucune lettre privée. Il ne contenait que des copies de dossiers adrni-) nistratifs. Je ne discuterai pas le cas' d'un _ fonctionnaire qui, voyant des abus, croit : devoir les signaler à un député. Si c'était à refaire, je le referais. Le dossier en qu6s-i tion, je ne l'avais pas sollicité. 11 y a une i différence entre le cas dont i'ai parlé etTe ^ cas auquel on a fait allusion. Il n'y a ja-, mais eu un député'pour se servir d'une lettre intime et qui n'a uas hésité .à. essayer de - briser la carrière d'un foiiciionnaire. M. Woeste avait jadis donné l'exemple^ et , s'est sen i ici d'une lettre volée. Il n'y a aucune assimilation possible en- • tre mon cas,et celui du député qui a in-; stauré ici une agence de délation. (Très bien à gauche.) 1 M. Brunei. Lo discours de M. le ministre peut, nous donner quelque^ satisfac-5 tion. Mais le Bulletin des missions nous dit t qu'un accord est intervenu - entre le mi-5 nistre et les missions. Quelles sont les ga-, ranties que demandent les missions ? ? D'autre part, le discours du chef du ca-1 binet a été le contre pied de celui de Al. 1 Renkin. Puis est venue l'intervention xle [ M. Woeste. X(»us sommes donc en pleine contradiction, en .pleine incohérence. " Mais M. Brifaut a-t-il reconnu qu'il avait, i eu tort d'attaquer odieusement les fonc-; tionnaires ? Non, M. de BrOqueville lui a i même apporté les excuses du go'uverne-l ment. (Très bien à gauche.) La Chambre [' devait condamner les méthodes d'espionnage de M. Brifaut. C'eût été pour nous un réconfort. Eh bien, non, on a établi ityie solidarité entre le gouvernement, et ie.personnel d'u Bulletin aiithmaçoiivique. M. Brifaut n'a pas justifié ses calomnies con-| tre M. Detry. Il s'est dérobé en disant : En j voilà assez sur une question personnelle ! ' N'est-ce pas charmant ? M. Brifaut avait adresse à M. Detrv, magistrat, une accusation de forfaiture/Apr':-i cela, il n'avait, pa.- le droit de se taire, i Journal de Bruxelles lui-même a constaté que.M. Brifaut avait commis une diiîama-t tion. Son silence achève de le condamner. Pour M: Detry, c'est une réhabilita*ion. Le ! ministre lui-même s'y est associé. Il a fu t ■ tout son devoir. L'interpellation ,a produit des effets sa- > lutaii-es. M. Brifaut est 'j lige, nous pou- ■ vons passer. (Très bien! à. gauche.) : Maintenant pourquoi avons-nous parlé des Jésuites ? Parce que les Jésuites se sont J séparés des missormaires et on! fait bande 5 1 à. part. M. Van Cauweiaert s'est fait leur porte parole. Il nous a parlé des griefs des ; Jésuites, mais il n'a rien pu.préciser. | La vérité est que le P. Vermersch a dé-' frnidu une thèse d'après laquelle les Jésuites se mettaient au-dessus des lois de la ; colonie. C'est pour cela qu'ils n'ont pu ob-! tenir la concession dont on a parlé. Du reste, depuis l'annexion, on a accordé ' aux missionnaires catholiques une conces-( sion de*9,540 hectares, tandis que les protestants n'ont eu que 440 hectares. On a accordé aux catholiques tout ce qu'ils de-j mandaient. J'en Viens;au complot maçonnique. M; le ministre lui-même en a nié l'existence. C^st de la haute fantaisie. Mais ici encore le ministre des colonies et le chef du cabi-net ne. sont pas d'accord. Quant à M. Woeste, il a dû reconnaître son erreur en proposant un nouvel ordre du jour qui reconnaît qu'il faut s'incliner devant la puissance publique. Et cependant nous ne pouvons nous rallier à cet ordre du jour car il implique la reconnaissance d'une ' protection spéciale pour les missionnaires et cela en vertu de l'acte de Berlin. M. Woeste dénature l'acte de Berlin. De quel droit i\L Woeste rappelle-t-il les fonctionnaires au respect de cet arc te ? Quel est le fonctionnaire qui y a manqué ! C'est comme si vous rappeliez les. magis • trais belges au respect de nos lois. L'ordre du jour Woeste est une équivoque qui temï à_créer' aux missionnaires catholiques une situation privilégiée. Nous ne le voterons pas. Les missionnaires catholiques se livrent au Congo à uii prosélytisme fanatique et l'on ne respecte pas les croyances des indigènes.1/orateur donne lecture d'un écrit de M. Van Overbèrgh qui engagé les agènts cqîn ni^ux à faire preuve de la plus grande tolérance pour les pratiques religieuses des , noirs. (Appl: à gauche.) M. le président^propose de terminer l'in-terpellation séance tenante. M. Hymans demande qu'on limite à une demi-heure le temps de parole. M. Hubin réserve ses observations pour le budget des colonies. M. Brifaut demande la parole pour un fajt personnel, (Bruit à gauche). M- Van-dervelde a parlé tantôt de la lettre Wan germéei En ce qui concerne l'acquisition, je n'ai pas à m'expliquer. (Exclamation a gauche.) Je ne sais qu'une chose, c'est que lorsqu'on m'a apporté cette lettre, je 'me. suis posé le problème moral : Cette lettre jj a-t-elle été acquise honnêtement. (Excla-I mat ion à gauche.) On pouvait déposer une i plainte. M. Hymans. — Quelle mentalité ! M. Brifaut. — J'avais consulté Bara. (Rires a gauclie.) Celui-ci a dit que nous pouvons invoquer des lettres qui nous sont adressées. M. Vandervelde est du même avis. Si je me reporte au débat du 3ô jaii-vier i«)0i M. Warocqué a pa'rlé d'une tet-t'-o dérobée publiée par Le Peuple. M. W aroc.qué a ajouté que pour sa part il ne se servirait pas d'une lettre .confidentielle. . M. Hymana. - Il vous a donné une exe! lente leçon. M-.'Brifaut. — Af. Vandervelde a 'lit q;u.e ■ic Peur>le avait le droit de nublîer cet;2 létt'-e. J'ai donc agi de votre fait'. Messieurs de la gauche. M. llymans. — De notre fait? Je .n'en-$tènds pas qu'on nous o^r.'fonde avec ce pei- 65' arnxée. — N* 49

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