L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois

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s.n. 1914, 07 Fevrier. L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pv6b27rg67/
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7m année Al 9 Le Numéro 15 centimes GAND, le 1 Février 1914 L'ETUDIANT CATHPLIQUE Abonnement : . . . fr. 5,00 et 3,00 Étudiants : fr. 1,50 ADMINISTRATION - RÉDACTION : 29, rue des Champs. . i ORGANE BI-MENSUEL DES ÉTUDIANTS CATHOLIQUES GAND DIEU ! PATRIE ! LIBERTÉ ! Les manuscrits non insérés ne seront pas rendus. Il sera rendu compte de tout ouvrage dont un exemplaire nous sera parvenu. Les opinions émises par les collaborateurs n'engagent pas la rédaction. I yete annuelle de la "5e. Lft REVUE Liange et Bob ! Ces deux noms seuls, accolés au titre' de notre Revue en assuraient le succès déjà. Nous les savions de taille à mener à bien l'œuvre entreprise. Nous nous attendions à un succès très grand... Cela tint du triomphe ! Nos deux camarades d'ailleurs sont bien faits pour rendre les caractères propres de 1' « Etudiant ». Liange nous a montré la roulade, gaie, franche, enthousiaste, jeune en un mot, clans toute sa splendeur. Son acte a une exubérance de vie estudiantine tout à fait extraordinaire. Et comme ce qu'il y a de plus difficile (je crois qu'il y a assez longtemps qu'un philosophe l'a dit!) est de se connaître soi-même, je rendrai hommage tout d'abord aux « Etudiants » qui ont si bien su rendre leur caractère si particulier. Liange dans son « Chat Noir » nous a donné une merveilleuse photo d'une de ces séances de gaité, d'entrain. Il nous a dépeint tous les traits du « student » engoguette:amateur de chahut,haine del'auto-rité (pauvres gardiens de 1'expûsition);rn'épri<=-du «bouli» du pékin, de la poire qui paye pour qu'on lui batte un ban de reconnaissance ironique. Et je serais bien près de me ranger à l'avis du président de la Gé Bruxelloise,qui après la séance, me soufflait à l'oreille: «Mahy s'est surpassé ! » Bob, lui, traite 1 Etudiant mondain, flirt, qui a bravement « roulé » la veille, mais a fait peau neuve, mis habit etbuson. Le ton général de l'acte s'en ressent : c'est plus calme et plus léger en mêmetemps;rien qu'avoir fait se passer la scène dans le jardin de Bollekens, au milieu d'une fête de nuit, est une idée charmante qui mue la revue en une délicieuse operette. Au chat noir les scènes se suivent amu-■ santés au possible. Mais la plus amusante ? Ma foi, je cherche... et sans trouver. J'ai pourtant un «boentje» pour celle de Braun et le Kaiser, magnifique dans son beau costume de sous-off et... incognito, et Van Bier, et l'adorable Miss Pankhurst,et la Joconde... Tout enfin. Et les chansons. C'est délicieux à relire après les avoir entendus. Un tout petit reproche cependant, puisqu'il faut après tout que je trouve quelque chose à critiquer... (on me demande de faire la critique de la Revue!) Un peu longue par ci, parla; et cela nuit quelque peu à la rapidité de l'action si bien menée dans les conversations. Mais avouez, que c'est chercher loin la critique ! ! Chez Bollekens, les scènes s'enchainent roulantes aussi. Il y a là de véritables trouvailles (définitives, dirait Ça-tan). Les candidats fiançés, le Proff sont certes scènes qui resteront et dont on parlera longtemps. Trame serrée, intrigue serrée, jeu serré, de l'operette quoi ; et quelle amusante operette. Et des acteurs donc! (...chut! Nous avons graissé la patte à un reporter spécial qui nous cassera tantôt l'encensoir sur le nez !). Les chansons, Bob a un talent tout à fait extraordinaire pour les choisir : « Le vieux bouli et le vieux tableau » ; avez-vous jamais entendu quelque chose de plus roulant;si cela ne valait pas le «bissage», j'en donnerais ma langue au chien ; la « Fiancite » est un poème ! L'Entrée des Etudiants : délicieuse. Et la Complainte des jeunes filles à marier encore ! La « Basse Cour ». les « Banquets », le «Flirt noir », la « Greffe Générale ». Oh ! mais sapristi, je crois les avoir ainsi citées toutes ; mais je me ferais un gros reproche d'oublier cette" note poétique très délicate qui commence par une bouderie, continue en une déclaration et finit par une ballade. On croirait lire du René Germane dans la ballade des Trois petits Escoliers ! ?! ? Et la critique donc? J'allais la passer; que dire? Ah! j'ai trouvé.... Pourquoi tant se moquer d'un certain Louis... le censeur? Il faut queje me renseigne.Mais chaque fois que j'en parle, on me répond : Je ne sais, ce doit être un secret pour tout le monde ! RENIER. § § § Lia Scène et les Acteurs Dans l'étude d'une oeuvre littéraire, artistique ou théâtrale la critique a ses droits.Elle peut en relever les défauts marquants ou en proclamer pleinement l'excellence. Personne ne doit s'en offenser. Ici la critique au sens péjoratif serait insensée, vu que tous les acteurs ont uni à de grandes qualités de mise en scène un jeu savant et spontané. Et voici déjà le décor des 2 Pierrots de Rostand délicieusement tapi dans la pénombre, où la lune a projeté ses fleurs d'ombre aux fourches des branches, où les blancs acteurs promènent la clarté de leur défroque à travers les lierres en berceaux. Le Pierrot gai, lyrique et ivre de vie verse au cœur de tous sa riante verve, tandis qu'affalé sur sa chaise, triste comme cerceuil qui passe, Pierrot II rêve collibaciles. Tous deux d'ailleurs fort bien appropriés au rôle qui leur incombe et que poétise celui de Colombine dont l'éloquence n'est pas i faire. La revue, elle affirme bien deux personnalités différentes: l'une assoiffée de vie bruyante et intense, l'autre discrète et distinguée, toutes deux originales et complètes. Le premier a été, dans un décor hétéroclite, agrémenté de caricatures désopilantes,réprésente la vie estudiantine mêlée à la vie défunte de l'exposition. Que le lecteur me permette de lui dire tout d'un coup, avec la plus grande banalité comme avec la plus inflexible justice que les acteurs de la revue toute entière ont interprêté leur rôle dans la perfection. Chacun différemment sans doute, selon le caractère et le personnage — mais tous ont pleinement réussis tant pour la diction que pour le chant. Dans le chat noir, un pompier trouve un repos bien mérité après un travail répété aux pompes ; un gardien y chante son activité factice et la croix rouge accourant à l'appel d'un blessé conclut à son impuissance faute d'examen possible sans le secours de l'élève médecin. Un peu de psychologie jette sa note grave dans le paysage. Enfin la Joconde avec les gondoliers de Venise illumine le public de son sourire et se retire car le coiffeur l'attend pour la soirée de gala chez Messire Bollekens. Le second acte, placé dans le parc merveilleux du dit Bollekens affectant un luxe désordonné, réunit en une fête en l'honneur de Mle Suzanne les personnalités aussi variées que contradictoires où domine cependant l'élément roi, la gent estudiantine. C'est le congressiste affamé qui vient donner l'eau à la bouche du public par la narration de gueuletons à l'Hôtel de ville et qui se précipite au buffet; c'est le Sénégalais, la coqueluche des dames gantoises,le docteur Carrel à son retour du pays du Grand Turc; le professeur éparpillant en gerbes ses paternels conseils et ses consolantes promesses pour l'examen, ô illusion; c'est la Joconde aux prises avec la flamme toujours jeune du vieux Bollekens. Et le tour de la fille venant après celui du père, ce sont les candidats fiancés dans leur fougue matrimonale, concrétisant la maladie à la mode chez les étudiants. Enfin l'avocat curateur, prince de la censure proclamant son idéal, littéraire, publiciste et gastronomique, prône la manière forte avec le sexe faible et tout l'Orient constitué en congrégation chorégraphique, escorté du quatuor amoureux, esquisse le ballet final dans une apothéose délirante. Chaque personnage, dans un jeu savant et spontané réalise la perfection de son rôle et les deux auteurs, parmi les applaudissements frénétiques d'un public connaisseur et satisfait, receuillent la palme du triomphe, couronne de leur talent et de leur travail. Mais n'oublions pas dans la conclusion de cet examen,les rôles effacés du Régis-Sœur et des souffleurs. Sort ingrat que le leur,mais combien méritoires car ils sont la pierre fondamentale de l'édifice, dont la stabilité dépend de la parfaite consistance. H. H. § § LA SOIRÉE A sept heures trois quai ts, je quittais la salle... et mon habit officiel pour m'enfouir dans les coulisses... et mon costume officieux, préservatif, antiseptique, de régisseur. Je quittais à regret cette grande salle bondée, egayée de rires joyeux, bariolée de blou ses blanches et bleues, de nœuds rouges, de boucles blondes, de lèvres roses .. aspect charmant! impression de gaité, de jeunesse et de vie ! En haut, la masse grouillante, houleuse des étudiants,masse plus sombre,plus tempétueuse, planant comme un gros nuage noir sur ce parterre de fleurs... ... La foule rentre toujours, se pressant, s'entassant jusque dans les couloirs. En haut, le gros nuage n'y tient plus, il est prêt à éclater, il éclate d'envie de voir, d'entendre. Soudain, une vigoureuse «Brabançonne» calme l'agitation et satisfait l'impatience.... J'entrouvre légèrement le rideau et vois s'avancer majestueusement (oh combien !) toutes les grosses légumes, les uns graves, rigides, incarnant la dignité professorale â dix degrés sous zéro,les au très, joviaux, aimables, joignant une franche cordialité à une réserve modérée mais sincère... Et voilà ce beau parterre, gracieux et rieur, coupé d'une bordure sombre d'habits noirs, de moustaches plantureuses, de crânes savants, suintant la science ! De l'autre côté du rideau, le coup d'œil n'était guire moins intéressant. Dans une loge étroite, encombrée, je trouve nos deux pierrots, l'un s'exerçant à sourire,à rire, à éclater de rire grâce à l'inspiration d'une coupe de mousseux,l'autre pleurnichant en essayant des accords en mineure sur sa guitare détraquée : je les stimule, je les remonte, je donne le la à l'un pour accorder son instrument, un bouchon à l'autre pour fermer sa bouteille... Et je toque à la loge d'à côté: loge plus étroite que la première, plus parfumée,moins encombrée... et pour cause : j'y trouve une femme,une jeune fille presque dans ses atours de Colombine gracieuse, charmante, fermant à mon arrivée la dernière agrafe de sa cole-rette et s'énivrant du parfum de deux bouquets, « l'un en boules de neige, l'autre en muguets » que lui jetteront d'ailleurs bientôt ses deux pierrots prétendants... — Etes-vous prête, Madame, on n'attend plus que vous pour frapper les trois coups ! Alors, qu'on frappe bien vite, voilà! Pan ! Pan ! Pan ! Silence... Rideau : Colombine : « Et voilà plusieurs mois que dure ce manège, Tous les jours deux bouquets, L'un en boules de neige, L'autre en muguet... » Pendant ce temps,Bollekens, savoureux, se ballade carrément dans les coulisses, fourrant sous son gilet tout ce qu'il trouve sous la main, pour s'arrondir en gros bourgeois.... il enflait. — Stop ! papa Bollekens, gare aux coulisses : o,6o cms d'espace libre; sanglez le ventre d'un cran ! Dans un coin obscur des décors,je trouve l'électricien occupé à filtrer les rayons d'une forte Osram à travers un gros papier... rude métier, me dit-il, je fais la lune, elle chauffe, 2000 bougies... — Ben ! souffles-en mille, mon vieux ! Quittant la lune, je me trouve nez à nez avec la ire étoile, l'ami Gottfried en ballerine exquise, s'exerçant à un pas de l'ours tangi-que avec l'angélique Mona-Lisa. Celle-ci me confie que sa robe est trop brune, sa dentelle chiffonnée, son cadre vermoulu et son sourire oublié chez le costumier. — C'est l'effet du rapt, lui dis-je, on comprendra ça et on t'excusera. Sur ce, le rideau est tombé, et notre Colombine, allègre, sautillante, de fleurs pleines les mains, de joie pleine le cœur... on la félicite,on l'acclame mais déjà elle s'est cloîtrée dans sa loge pour enfourcher un autre costume. — Allons, les enfants, rangez un peu tout ça. L'ami Liange, en costume de patron montmartrois a la haute direction des travaux : il commande, il arrange les préparatifs du Ier acte. Nos deux copains, en deux élégantes serveuses, sont déjà dans l'exercice de leurs fonctions 1 une préparant son comptoir, l'autre esquissant un one step avec le gardien de l'Expos. — Un peu de sérieux, les gâs, et évacuez la scène. Pan ! Pan ! Pan ! Dans la Ie loge je trouve l'ami Bob, le sympathique auteur du 2e acte, une boutonnière au veston, un sourire sur les lèvres... — Eh bien, que présages-tu, mon vieux, dit-il? — Ah ça, mon cher, succès sur toute la ligne... Dans cette pétarade triomphale, on n'attend plus que le bouquet final. — Eh bien, le régisseur, soigne un peu que toutes les fleurs de ce bouquet soient fraîches, hein? ... Et je marche, je cours, je vole ! Le rideau tombe... je tombe aussi! Oh. déformation professionnelle! iefleur: Suzanne! On n'y retrouverait plus la Colombine de tantôt; on la croirait plutôt transportée du public dans les coulisses... Une petite jeune fille de famille quoi! à marier, d'ailleurs. Elle est en causette avec son papa Bollekens... affaires de famille, sans doute, aussi je m'éloigne. 2e fleur. Un superbe nègre, 6 pieds, 6 pouces... Tiens, beau pierrot blanc,te voilà passé au noir brusquement. — Question de représenter dignement les couleurs de la ville, me répond-il; je suis Dou-dou-ki, je viens du Sénégal avec le tram n° 7. 3e fleur. Le pierrot II, devenu un chirurgien sévère. Je le vois encore dans sa loge, passant au dessus de sa tête sa longue blouse blanche, tandis que le souffleur lui dit une dernière fois ses répliques. Et brandissant sa bouteille vide : Saloni-que chose à laquelle je tiens, s'écria-t-il ! Puis une pleïade de fleurs accessoires toutes fines, et colorées complétant harmonieusement l'ensemble de ce bouquet charmant.Soirée exquise, public charmant, distingué, acteurs supérieurs interprétant magistralement le programme si choisi,de si bon goût. Tel est le résumé du peu que j'ai pu voir, tantôt par la fente du rideau, tantôt par les coulisses, tantôt par la porte entre-baillée d'une loge, le tout par une lentille un peu optimiste peut-être, mais qui est l'indice certain d'une imagination jeune et vive et dont je me sens heureux ! François RÉGIS. § § § L'ORCHESTRE. N'oublions pas dans nos remercîments l'orchestre dirigé de si magistrale façon par Paul Chaubet. Voilà cinq ans que Chaubet concoure au succès de nos revues,qu'il enlève nos chansons et les rend plus vivantes et sans lui, sans son aide très utile mais effacée l'entrain subirait certes en maint endroit quelque accroc. Il a ce talent de soutenir nos tirades et son coup d'œil de chef d'orchestre émérite nous donne à nous, acteurs, une sûreté, une franchise extraordinaire. C'est de tout cœur que nous le remercions d'avoir fait beauceup, énormément même, à notre succès de samedi passé. Fêtes du XX" Anniversaire de la Fédération Wallonne Gantoise. Bien que n'ayant pas été invité aux Fêtes de la Wallonne nous en publions le compte-rendu, malgré le ton de certaine mise en demeure. L'Etudiant Catholique juge que la camaraderie et l'intérêt supérieur de la cause catholique lui commandent de négliger les blessures d'amour-propre et les intérêts personnels. L'Etudiant Catholique. Liège et Malines en Janvier, Revue de la Gé, le 3i, Fêtes du XXe Anniversaire le Ier Février, où allons-nous, grand Dieu, à tant nous amuser de la sorte ! C'est qu'on s'amuse prodigieusement à toutes nos fêtes calottines, et celles de Gand viennent de couronner splendidement toute cette suite de réjouissances. La Roulade de la Gé venait de finir depuis bien peu d'heures pour beaucoup que

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Cet article est une édition du titre L'étudiant catholique: organe bi-mensuel des étudiants catholiques gantois appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Gand du 1872 au 1938.

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