L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 08 Septembre. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7k14j/
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3®me Armée N°. 1Q5Q 6 cents Sàsiïttîedli £3 sejptemlbs'e I'ST7 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcev Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom ne Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: jy. 25. VOOIiBURGWAL. 234-240, 'AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Louis Pierard. Comité de Rédaction: ^ René Chamhry, Emile painparé. Jr"0 U r les ««uiiificmacam» «_ wiitc au nniiîêro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwai 234-240, Amsterdam Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger 11. 2.00 par mois Pour les militaires au Iront et les militaires internés en Hollande 11. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. lier et Demain. Nous n'avons pas à dissimuler la gravité des événements de Russie. Nous ne devons pas, non plus, les exagérer. Les Allemands ont' étendu un peu les frontières de leur cartp de guerre, mais du mauvais côté. Comme il est apparu depuis longtemps que la décision de la guerre ne sera obtenue que sur le front de l'Ouest, les événements du front oriental ne doivent être considérés qu'au point de vue de l'influence qu'ils peuvent avoir sur cette décision. Nous ne voyons pas en quoi la prise de Riga ni la conquête de .la Livonie puissent hâter pour ; nos ennemis une fin victorieuse qu'ils espè- : rent peut-être encore mais en laquelle ils no croient plus. L'espérance est plus forte que la foi..;. . , j Nous avons déjà dit en quoi cette espe-rance consiste. Les Allemands espèrent dans ^ un événement surnaturel, un miracle, qui leur apportera un beau jour le dénouement ^ heureux de la tragédie. La prise de Riga ■ n'a rien de miraculeux,* bien qu'on puiese s'imaginer les Russes en retraite comme frappés par les cou$,s d'une-divinité coui-roucée et invincible ainsi que cela sè voit dans Homère."Mais nous savons, et les Allemands ne l'ignorent pas non plus, que les motifs qui poussent les soldats russes à l'indiscipline sont humains,^ trop humains. Kornilof s'en est expliqué au Congres <le Moscou en indiquant le remède. Estimait-on que les ravages du mal n'étaient pas ^encore assez grands, mais on hésitait de 1 appliquer. Après l'affaire de Riga on n hésitera plus. Et les Russes qui nous ont dcja donné tant de surprises, bonnes et mauvaises, nous en réservent certainement encore qui ne seront pas toutes mauvaises. ,, Allons rendre grâce aux dieux !", proposait Marius au peuple de Rome en un moment critique le jour anniversaire d'une victoire qui avait sauvé la patrie. Ne nous hypnotisons pas sur la retraite des Russes à travers les marais de la Livonie. Regardons un instant en arrière, car cela aussi est nécessaire pour mieux juger de l'avenir. Les Français, et nous tous avec eux, commémorent le troisième anniversaire des journées héroïques de la Marne. Où en étions-nous, la veille de ce 6 septembre où Joffre ordonna à l'armée française de cesser sa retraite et de prendre l'offensive sur tout le front? A ce moment déjà Rennenkàmpf venait de trouver son Taniienberg. Le rouleau compresseur sur la légende duquel 011 nous faisait vivre .. venait déjà de s'enliser dans les bourbiers de la Mazurie. Il n'y avait à ce moment devant la force triomphante de l'Allemagne, devant l'armée la plus formidable que jamais empire de proie rassembla pour un but de conquête, il n'y avait que l'armée française, trois divisions anglaises qui l'appuyaient et nos glorieuses divisions aux maigres effectifs encore réduits par les batailles de Liège, de Namur et d'Haelen. Disproportion dans le nombre, disproportion dans l'armement, disproportion plus grande encore si l'on considère la situation respective de ces forces en présence. L armée française, étonnée d'avoir vu son élan brisé en Alsace, en Woëvre et à Charleroi par l'ouragan de fer. des gros obusiers allemands, fatiguée d'avoir effectue une retraite qui. du 22 août au 5 septembre, l'avait ramenée de la Sambre sur 1 Ourcq et la Manne, et, vis-à-vis. les formidables corps allemands ivres d'avoir traversé comme une trombe la Belgique et le nord de la France, chargés de meurtres et de rapines, §e ruant 6ur Paris comme sur la Capoue promise. Du 6 au 12 septembre, les soldats fatigués de Joffré, de Maunoury, de Foch, de Francliet d'Esperey, de Sarrail et de Castel-nau battent les légions innombrables de von Kluck, von Ilausen, von Bùlow et du kron-prinz, les rejettent sur l'Aisne à 100 kilomètres en arrière et, n'ayant plus d'obus pour leurs soixante-quinze, tandis que l'ennemi retrouvait la barrière de ses obusiers de 150 et de 210, se résignent à troquer le fusil contre la pelle et à s'enterrer face à l'ennemi. Paris, la France était sauvée et la civilisation avec elle — mais une nouvelle guerre commençait. Guerre lente, guerre d'usure, guerre à •coups d'hommes — hélas! oui — et à coups de milliards. Guerre d'industrie, guerre d'endurance non seulement pour les poilus du front mais aussi pour les civils de l'arrière, guerre de patience. Est-ce que l'Entente est inférieure à la coalition des empires du centre &u point de vue d'un seul de ces facteurs? La merveilleuse qualité des soldats de l'Yser, de l'Artois et de Verdun nous a permis d'atteindre cette supériorité industrielle qui nous donne plus de gros canons et plus de munitions que nos ennemis ne peuvent en fabriquer et qui sont l'outil de la victoire. L'intervention de l'Amérique nous donnera encore plus d'hommes, plus de canons, plus de munitions en même temps qu'elle établit d'une façon indiscutable notre supériorité financière. Et, à ce moment même, où, depuis la mer du Nord jusqu'à l'Adriatique, sous la supériorité de nos soldats et de notre armement, l'ennemi recule pas à pas et s'essouffle comme ces lutteurs à bout de forces, nous manquerions d'endurance, de patience et de cette vertu nécessaire et sacrée entre toutes, la confiance? Ah! songez donc qu'eux, ils en ont toujours de la patience et de l'endu-rrcce et qu'ils en sont à croire en un mira cle quand ils m aident du pain où il entre G6 pour cent de sfciure de bois. « Nous, nous l'avons eu, le miracle — la victoire de" la Marne — nous n'avons plus qu'à attendre ses effets, peut-être encore lointains, mais sûrs. Charles Bernard. Solidarité; Nous rencontrions tout récemment un grand industriel belge, venu en Hollande pour affaires pendant quelques jours, un homme aux idées larges et généreuses et parlant en vrai patriote. Il 11e cachait pas les appréhensions que lui cause l'hiver qui approche. On souffre déjà beaucoup en Belgique occupée; on souffrira, hélas! plus encore si des mesures énergiques ne sont pas prises en faveur de la classe ouvrière et de la petite bourgeoisie étiolées par les privations de toute sorte et dont pourtant la stoïque confiance dans la victoire finale et dans la justice d,e.notre cause, la haine de l'envahisseur infâme ne faiblissent pas. ,, Voilà! nous disait cet industriel, jusqu'ici, 011 a fait preuve entre Belges, et largement, de charité. Il y a eu de très beaux gestes. Mais à présent, la charité ne suffit plus. Le devoir patriotique exige plus. Il faut que l'on mette en œuvre la loi de ,,solidarité". Nous avons en Belgique de puissantes sociétés anonymes, dans l'industrie minière, métallurgique, verrière, textile, etc. Durant les années grasses, elles ont mis à la réserve des millions. Le moment ne serait-il pas venu de toucher à ces millions pour Tenir en' aide à leurs ouvriers affames? Qu'est-ce que c'est que les secours de cinquante ou cent mille francs par an qu'elles ont pu donner jusqu'ici au' regard des millions qu'elles ont gagnés? ,,En consacrant une partie de leurs réserves à l'alimentation populaire, ces capitalistes, 011 peut le dire, feraient une excellente mise de fonds, un bon placement. Car, si, la guerre terminée nous devons nous remettre au travail avec une classe ouvrière anémiée, débilitée, nous serons forcément handicapés.'' Voilà le langage que m'a tenu un industriel belge, qui est loin de se dire socialiste, mais à qui la terrible situation du pays envahi inspira ce langage généreux. Bien entendu, ces idées n'auraient aucune valeur si cet industriel qui les prône ne les appliquait lui-même. Mais nous savons pertinemment que, dans son exploitation, 'il a vraiment appliqué, par patriotisme, les principes de solidarité qu'il nous a exposés et qu'il serait heureux de voir défendus par des voix autorisées auprès de la Société Générale et des grandes sociétés industrielles du pays. Les Belges en e$il ont, eux aussi, des devoirs de solidarité à remplir" vis-à-vis de nos soldats du front, des prisonniers de guerre, des internés, des réfugiés pauvres, vis-à-vis de leurs compatriotes du pays envahi. Un moyen s'offre à eux en ce moment de mettre en pratique les belles idées de solidarité que nous venons d'exposer. Différents organismes ont été créés en Hollande qui s'occupent de faire venir ici, pour les y héberger jusqu'à la fin de la guerro ou pour quelques semaines tout au moins, des en-la 11 ts belges. L'œuvre de la Croix Mauve à Maestrieht (M. Snollaerts, secrétaire), le comité hollandais de M. Kellenaers (à Katwijk) sont du nombre. On nous assijre que les Drs. Dallema-gne et Lecomte, bien connus dans la colonie belge de La Haye, s'intéressent beaucoup aussi à cette œuvre de l'envoi d'enfants en Hollande. Allons! un bon mouvement? Qui prend cHez soi pour la durée de la guerre un petit Flamand ou un petit Wallon? Qu'il s'adresse à l'un des comités que nous venons de citer. (,,Belgisch Dagblad") Louis Pierard. Los boelses easitinaefsnt Les lignes ci-dessous que nous extrayons des ,, M (incliner Nlgneste Nacliricliten" montrent clairement que la guerre n'a rien appris aux Allemands dont la mentalité ne s'est pas modifiée. Seule la victoire et une victoire éclatante pourra rabattre le caquet de gens aussi insupportablement prétentieux.Voici le morceau digne d'être encadré: ,,Quand l'Allerhagne fut devenue une grande nation} nous ne voulûmes pas seulement travailler pour gagner de l'argeait et pour être puissants, mais aussi pour gratifier l'univers de notre savoir, de notre culture et de notre civilisation. . Nous nous considérions comme la nation prédestinée à dispenser à tous les peuples de la terre les trésors précieux que nous avions emmagasinés dans notre propre maison. Ncus voulions être les représentants de la civilisation, séduire le monde avec des factures dans une main et Schiller dans l'autre. Si, quelque part, il y avait un peuple opprimé, toutes nos sympathies allaient à lui et aujourd'hui, après plus d'une génération de politique mondiale, le monde entier est en armes contre nous. Le jugement sur la kulture allemande se résume en un mot: ,,Barbares". Il n'y a que la force qui compte dails le monde. Voilà la plus grande leçon de cette guerre. C'est d'après ce principe qu'il faut diriger toute la politique allemande. Allemand, sois impitoyable." La principale conclusion à tirer de ceci c'est que la Belgique n'était pas un pays opprimé aux yeux de l'Allemagne, non même pas la Flandre, à moins que les Boches ne témoignent leurs sympathies en incendiant, volant et tuant 1 En Belgique. A Bruxelles Si nous en croyons une information d'allure officieuse, la Commission royale des Monuments se serait. ralliée au projet de reconstruction de la Grande Boucherie sur les plans anciens. Le bâtiment s'élèverait quelque peu en retrait de la rue et il serait même question d'y accoler l'escalier monumental, que les exigences de la circulation, à cet endroit étranglé du Marché aux Herbes, avaient iadis fait démolir. Il reste encore à attendre ta décision que prendra à oe sujet l'administration communale, qui se prononcera en dernier ressort. D'aucuns, cependant, assurent que cette décision 11e laisse d'ores et déjà aucun doute et que la Ville se ralliera purement et simplement à l'avis de la Commission des mo- ! numents. Ce serait là, peut-on dire, une décision des plus fâcheuse, écrit un journal de la capitale. Certes, il convient d'avoir chez nous le culte du passé, mais ce culte no doit pas aboutir à un fétichisme. Tout le monde eût applaudi à. l'initiative de la Ville, s'efforçant de nous conserver les monuments auxquels s'attachent les souvenirs historiques du passé, qui sont les témoins vivants do notre histoire communale. Mais lorsque le temps, les éléments de la nature ou les événements les ont fait disparaître, ce n'est plus notre tâche de ranimer le passé en leur substituant un pastiche en matériaux nouveaux, particulièrement quand la valeur' architecturale ou la place que le monument occupe dans l'histoire de l'art ou de la cité sont plutôt insignifiantes. Après l'achèvement de la jonction Nord-Midi — si jamais cette conception grandiose s'achève le Marché aux Herbes, à l'endroit où s'éleva la Boucherie, sera l'une des voies publiques où la circulation deviendra le plus intense. Voit-on là, barrant la rue, un escalier monumental, alors que la création d'une place publique s'y impose? Qu'on abandonne donc au plus vite ce projet malencontreux ! Puisqu'il entre dans les intentions de la Ville d'agrandir de ce côté le Musée communal, qu'elle ouvre un concours entre architectes pour dresser les plans d'un nouvel édifice avec arcades, pour canaliser la circulât-ion» et que les artistes s'in-' spirent dans leur projet du style bruxellois, qui revient à la mode et dont les conceptions nouvelles aie le cèdent en rien aux conceptions des bâtisseurs de la période espagnole. * * * On apprend la mort de l'avocat Louis Franck. Il fut le leader du mouvement féministe en Belgique, 'il y a environ trente ans. A peine entré au barreau, il plaida devant U Cour en faveur de l'admission au barreau de Mlle Marie Popelin ,1a première femme-avocat. La Cour rejeta la demande et Mlle Popelin est morte un peu avant la guerre sans avoir pu réaliser le rêve de toute sa vie. • M. Louis Franck avait publié" de nombreux travaux sur les ,,droits de la femme". Il'n'était âgé que de 53 ans. ' A. Anvers Les marchands de bestiaux, de moutons et de porcs doivent avoir sur eux un livre de contrôle à l'effet d'inscription immédiate, à l'encre ou 311 crayon aniline, dek changements de propriétaires, des nom et domicile du vendeur et de l'acheteur, des dates de l'achat et de la vente, du sexe, de la couleur, des signes distinc-tifs et cîo l'âge des animaux. Les infractions seront punies d'une amende maximum de 1,000 marks ou d'un emprisonnement maximum de 3 mois. * * * Les travaux de curage, entretien et amélioration des cours d'eau de la province devront être exécutés d'ici au 30 septembre. * * * On a volé deux réverbères, de ceux qui flanquent lo Théâtre royal ! * * * On signale d'innombrables vols de pommes de terre dans les champs avoisinant Anvers et dans la province. A certains endroits il ne reste rien des plantations faites par les habitants.A Csnd La saison des courses cyclistes vient de prendre fin à Gand par une grande réunion au vélodrome de Gentbrug'ge. Voici les résultats : Match de vitesse en 3 manches : 1. Debaets; 2. Vajidevelde; 3. L. Buysse. — 10 km. indiv., »5 classements : 1. Persyn; 2. Van Rentergliem; 3. Cocquyt. — Une heure par équipes, classement tous les tours: 1. Debaets-Van develde ; 2. L. Buysse-M aertens ; 3. Cocquyt-Bauwens, à 1 tour. A Hége La chambre des vacations de la Cour d'appel de Liège, présidée par M. de Cors-wareiU) vient de rendre un arrêt intéressant la responsabilité des parent^ envers leurs enfants mineurs. Sous la date du 16 juillet 1917, le tribunal correctionnel condamnait un sieur" C... à une peine de 10 mois de prison, du chef de vol avec violences et de coups et blessures à un sieur B... Le sieur B..., veillant la nuit à 'ses légumes, avait remarqué que C... revenait, 'cl'un endroit interdit à une heure indue. S'étant approché de lui, le sieur C... crut probablement ~ Voir un policier, jeta à terre un paquet et s'enfuit, poursuivi par le sieur B... A ce moment, le sieur C.-.^se retourna vers lui et lui lança à la figure un bol de vitriol. Fort heureusement, B... ne fut atteint qu'à l'épaule et au cou. Il subit néanmoins une incapacité de travail d'un mois environ. Devant le tribunal correctionnel, B... s'était porté partie civile et, par l'organe de Me Collignon, avait- réclamé à C..., ainsi qu'à son père, Joseph C..., civilement responsable, une somme de dommages-intérêts de 3,000 francs. Lo tribunal correctionnel lui avait alloué » une somme de 1,500 francs et avait condamné C... à 10 mois de prison et 200 francs d'amende. C... se pourvut en appel. L'affaire vint devant la Cour et là C... père contesta formellement que la responsabilité civile £Ût l'atteindre. Il faisait valoir d'abord une exception de procédure, puis plaidait que, son fils étant âgé de 19 ans, il 11e pouvait pjus en être civilement responsable. En effet, la loi nouvelle sur la protection de l'enfance ne donne au père, àT'heure actuelle, aucune espèce de recours légal contre son fils qui se méconduit. Le législateur a publié de traiter du sort des enfants entre 18 et 21 ans. Cette thèse intéressante fut développée par Me Philippart, ! qui défendait le prévenu La partie civile, représentée par Me Collignon, contestait formellement toute valeur juridique à cette thèse. Elle prétendait que la loi de 1912 était sans influence sur les intérêts civils et la responsabilité civile prévue par l'article 1384 du Code civil. La Cour a rendu un arrêt dans ce sens. Après en avoir délibéré, elle déclare que C... pore n'a nullement démontré qu'il n'aurait pu empêcher le fait qui a donné lieu à sa responsabilité, que les dispositions de la loi du 15 mai 1912, invoquées par la partie-civilement responsable, sont sans application en l'espèce, cette loi n'ayant modifié en rien les principes décrits à l'article 1384 du Code civil. Par ces motifs, la Cour confirme le jugement dont appel, disant que la prévention telle qu'elle e3t libellée est établie, et maintient les 1,500 francs de dommages et intérêts sollicités par la partie civile, qui n'avait pas interjeté appel du jugement rendu par le tribunal correctionnel. 1 A ra-D as r On nous annonce la mort de Messire Emile, Louis, Léopold van Delft, veuf de Dame Nelly de Baré, né à Bruxelles le 22 décembre 1834 et décédé au château d'Oret-Mont le 18 août 1917. Cette mort mot en deuil les familles van Delft, de Crombrugghe de Looringhe, de Formanoir de la Cazerie, etc.* Avec le soleil, qu£ a apporté quelque consolation et fait revivre quelque espoir dans nos campagnes éprouvées, nous est revenu le ,,marché libre". Pour les personnes que n'intéresse pas spécialement le négoce en primeurs dont vivent les campagnes voisi- , nés de Malines une petite explication semble nécessaire. Le terme ,,marché libre" , implique le libre achat et le libre transport de légumes à la sortie do Malines. Jusqu a .présent, deux restrictions étaient, en effet, mises au commerce çte primeurs: la défense d'achat par les non-patentés avant 1914 et la formalité du ,,Geleit-Sdhein", imposée à toute personne patentée ou non désirant expédier un colis de légumes. Cette réglementation était si sévère qu'aucun entrepreneur de transports n'eût consenti — avant l'abrogation de cette mesure — à transporter un colis,» fut-il de 5 kilos, sans le document officiel. La fraude, par contre, se faisait sur une vaste échelle. Maintenant, tout ce trafic louche a pris fin, les expéditions étant à nouveau autorisées sans plus de formàlité. On 6'était attendu à voir tomber les prix des primeurs, qui s'étaient maintenus fermes pendant toute la saison déjà. C'est le contraire qui s'est • produit: les haricots et le,s princesses ont 'atteint mardi le prix le plus élevé enregistré jusqu'à ce jour. On s'étonne... — Une femme avait, été brutalisée par un gros bonnet du Comité local d'alimentation. La personne en question a dépesé plainte. Or, les avocats de la ville hésitent à prendre sa dé- 1 fense. Faudra-t-il qu'un membre du bar- 1 reau de Bruxelles vienne plaider dans cette 4 intéressante affaire pour faire triompher la cause du droit? A CHÎarîeroï Le Comité de ravitaillement de Farcien-11 es a mis à l'étude la question do la création d'une laiterie, qui fournirait le lait nécessaire aux oeuvres Jocales de protection ' cîe l'enfance et aux personnes gravement , malades. * * * L'avis suivant vient d'être affiché dans les voitures des tramways: , ,11 est rappelé aux voyageurs que le transport des pommes 1 de terre, même par quantité minime, est interdit sur les chemins de fer vicinaux et tramways." 1 * * * M. le juge Adam vient de lancer un man dat d arrêt a enarge au sieur i^eon u..., négociant, domicilié à Haine-Saint-Paul, inculpé de détournement de marchandises au préjudice de M. Charlier, de Morlanwelz. Au Bradant Le chou «est le roi du jour. Il est fort apprécié, par ceux qui le digèrent, pour ses qualités nutritives,. qui ont leur source dans sa forte teneur en sels minéraux et notamment «n fer, et pour sa grande facilité et sa quasi garantie de bonne conservation comme provision d'ihiver. Aussi, nous tient-il la .dragée haute sur les marchés. Bon pour le consommateur, le chou est un nouveau Klondyke pour le producteur. On nous donne de bonne source des chiffres.— Fils, dit aujourd'hui le fermier à celui auquel il veut, du bien, tout ce que tu peux gagner mets-le dans la terre. C'est autant dans l'intérêt du ventre des autres que dans relui de ta bourse! Loue un hectare de terre, si tu as de quoi; tu pourras y planter facilement 40,000 choux cabu^, et, si tu es adroit pour vendre, cela te fera tout j rond 40.000 francs." Le rural n'ajoute -pas que la difficulté est de trouver cet hectare de terre. Les paysans de la région de Nivelles, notamment, pour parler de ce que nous connaissons, refusent 1,000 francs de l'hectare. Ce prix, augments a a IIS U«j piupm WUUd O/LT-ltO i Ul- fre, en outre, de un cinquième dans les bénéfices, est couramment refusé aux communes désireuses de cultiver pour créer des ressources alimehtaires à bon marché pour leurs administrés. Quoi qu'il en soit, on nous dit: — Préconisez la culture des choux, aliment excellent et dont il n'y aura jamais trop. Osisis 9e Kê&ineiut Les Allemands viennent de dévaliser les principaux établissements industriels de la province. Partout ils ont fait littéralement le vide. Sont pillées: les usines Boël, à La Louvière; les usines de la Providence, à Marchienne-au-Pont; les unines Monceau-St-Fiacre, à Mon-ceau-sur-'Sambre ; les usines do la Société Thy-le-Qhâteau, à Marcinelle, et tous les établissements industriels de MontigHy-sur-Sambre, de Charleroi et de Hourpes. Le matériel et les machines qui n'ont pu être transportés ont été systématiquement détruits.— — ea». . // y a un an S septembre 1916: Les Français propres-, sent dans le secteur de Vetmandovillers. Les Italiens enlèvent une 'position* etimemic dans le vallon lie Trarvenanzes (Tofana). Le 114®me J©yr de la guerre- Succès locaux anglais. [es troupes du maréchal Haig avancent leur ligne au sud-est-de Lens, repoussent deux violentes attaques à l'est d'ÂrmentièHBS et réalisent quelques progrès au nord de Frszenhurg. La siruauon sur it . Sur le front occidental Les Britanniques réalisent quelques progrès dans les secteurs de Lens et de Frezenburg d ( Communiqué officiel ) LONDRES, 7 septembre. Ce matin, de ^ bonne heure, à la suite d'une explosion de g. nine bien réussie, nous avons avancé quel- r }ue peu la ligne de nos postes au sucl-ouest r. le Lens. Plus tard, dans la matinée, l'en- ^ îemi prononça une contre-attaque mais il ^ :ut repoussé. ^ Ce matin nous exécutâmes des attaques ocales sur la ligné des points d'appui enne- c .nis au nord de Frezenburg. Nous réalisâmes ]uelques progrès à l'issue d'une âpre lutte. | ci Détails sur les dernières opérations. (Communiqué officiel) ■ g LONDRES, 6 septembre. (Reuter). Au I ;ou.rs do la nuit et cet après-midi de for- e :eô pluies sont tombées. I Le matin, de bonne heure, à la suite d'une opération réussie mais peu impor-:ante, nous avançâmes quelque peu notre igné de jy>stes au sud-ouest de Lens. L'en-iiémi subit des pertes importantes et laissa s }relques prisonniers entre nos mains. s Ce matin, au point du jour, l'ennemi îssaya de nous surprendre à l'est d'Ar- l nentières. La première attaque fut ro-ooussée à coups de fusil et de mitrailleuse. Ensuite 110s positions furent de nouveau ^ violemment bombardées, après quoi l'ad- a ; ers aire fit une nouvelle attaque. Des décollements allemands réussirent à s'intro- f luire dans nos tranchées, mais ils en furent ^ .mmédiatejnent rejetés à coups de baïon- ^ îettes. U11 de lies hommes manque. v Ce matin nous fîmes des attaques lccafes d >ur une ligne de fortes positions ennemies m nord de Frezonberg. Nous réalisâmes c quelques progrès après un violent combat, a Vers midi nous repoussâmes une contre-at- q :-aque ennemie avec de grosses pertes pour o 'adversaire et nous 28 prisonniers. t; Pendant toute la journée l'ennemi bombarda violemment Armentières. d Au co^irs des attaques aériennes enne- si nieâ, dans la nuit du 4 au 5 septembre, 80 t prisonniers allemands furent atteints. 37 ■ur-s-nt tués et 43 furent blessés par des xvmH". lancées par des avions ennemis. • v cl Actions aériennes I (Communiqué officiel) j' LONDRES, 6 septembre. (Reuter). Les ivions déployèrent' de nouveau une grande ^ Lctivité. A différentes reprises l'ennemi înteava l'action de nos avions et attaqua ^ 10s appareils employés aux bombardements q i grande distance. Au cours de la nuit der- ^ libre des avions ennemis lancèrent quelques tombes à l'arrière cfe nos lignes. Les dégâts ont insignifiants. Pendant la journée nos avions lancèrent luit bombes'sur les lignes de chemin de fer irès de Gand, cinq sur un grand hangar à Vtaubeuge, 54 sur les quartiers aux environs le Douai; 38 sur les champs d'aviation à 'est et au nord-est de Cambrai et 61 sur 2 plusieurs autres points. g Au cours de la nuit nos avions lancèrent d L0 bombes sur les champs d'aviation près de p 3ourtrai, 8 sur le champ d'aviation à l'est de liille et 28 sur d'autres points. b Au cours des combats d'hier cinq avions I ennemis furent abattus tandis que cinq lutres furent endommagés et obligés d'atter- a *ir. Trois de nos avions manquent. r / 6 uuires jrumà. Les opérations de l'aviation britannique LONDRES, 6 septembre. Le correspondant de Reuter au front britannique écrit: Le 4 septembre Tes avions britanniques mcèrent 24 bombes sur les campements en-émis à Iiantay, à l'est de Lens, 30 bombes ir ceux de L-aurinplanqué dans la mémo 5-gion, 5 sur la voie ferréo d'Auclenaefde, sur les gares d'Audigny au Bac et de Cam-rai, 8 sur le camp d'aviation de Carmières l'est de Cambrai et 61 siu* d'autres objec-fs. 1 Pendant la nuit 415 bombes furent lances, dUuie altitude de 1000 pieds, sur les oints suivants : 4 sur la grande école d'avia-011 près de Valencionnos, 12 sur les terrains 'aviation de Ramignies- près de Tournai, 12 .ir les établissements du chemin de fer à omdin, 17 sur leç terrains d'aviation de lezennes près de Lille, 6 sur la voie ferrée utre Douai et Somain et 2 sur la gare de -edeghem au sud de Roulers. Actions d'artillerie f Communiqué t'ficiel) PARIS, 6 septembie. (Reuiei). On ne gnale que des actions d'artillerie sur plu-eurs points du front. 0 bombardement de Fnôpital de Vadelaincourt par les avions allemands LONDRES. 6 septembre. Le correspon-ant de Reuter au quartier général français tin on ce en date du 6 septembre: Au cours de la nuit dernière les Allemands rent de nouveau un raid aérien sur l'hôpi-xl militaire de Vadelaincourt. Us bombar-èrent principalement la partie où se trouent les blessés graves de la bataille de Ver-un.L'attaque commença à 10.30 heures et mtinua jusqu'à 3 heures du matin. Les vions survolèrent le? baraquements sur lequel s ils lancèrent des bombes toutes les 20 u 30 minutes. 19 hommes soignés à l'hôpi-il furent tués tandis que 26 furent blessés» Au cours <hi mois dernier 1 100 personnes, ont plusieurs femmes, ont été tuées ou bles-îes par des avions allemands dans cet liôpi-il.Une visite au quartier général américain. PARIS, 6 septembre. (Reuter). Aujour-'hu' MM. Poincaré, Painlevé et le :.'é»éral étain visitèrent ' le quartier général amé-icain. Us furent reçus par le général Pers-ing avec qui ils inspectèrent le camp et les *oupes dont l'attitude martiale les frappa >ut particulièrement. La compagnie se rendit ensuite à Lafère, 11 Champagne, où les ministres Ribot, haumet, Bourgeois, le maréchal Joffre et 5 général Foch se joignirent à elle. Sur le front orientai. Les opérations de l'aviation russe ( Comniuniquê -jjfn itl)% PETROGRADE, 6 septembre. Les 1er et septembre nos avions bombardèrent la are, de Golovy et les dépôts dans la région e la voie ferrée de Kovel. Us lancèrent 24 ouds de bombes. Le 2 septembre on ^ança 24 pouds de onibes sur les villages d'Eleonorovka et de Llouvince, au sud-ouest de Grzmaloff. Dans la région de Piatra notre artillerie battit un avion ennemi. Les aviateurs fu-2nt faits prison vie rs. *

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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