L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 27 Avril. L'écho de Belgique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/w950g3jz28/
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LEcho Belgique Rnrpan • 91 R ttcc^n Q^tiivo \\t r1 Abonnement : ls, 6d, pour trois mois. Subscription : ls, 6d. for three months. g——^jAULfje,^rmjVSa————■!» Il l||| | im I II I imm III lre Année. No. 12. JEUDI, AVRIL 27, 1916. Prix ld. VAINES TENTATIVES CONTRE LES CÔTES BRITANNIQUES. La guerre de conquête est-elle parfois légitime ? Le " XXe Siècle," numéro du I ! avril courant, se pose la question et i y répond par une citation empruntée ; un sermon du Père Janvier: "La rectitude de l'intention dépend du bu que l'on poursuit en prenant les armes. I,; paix par le châtiment des coupables, par 1-rétablissement de la justice : tel doit être 1< but des belligérants. " Cette intention ne perdra pas nécessaire ment sa rectitude si, à la volonté de fair expier, de faire restituer, de faire réparer elle joint, dans la mesure où le demande l'in téret d'une paix stable, la volonté de conqué rir. Je viens de dire que la guerre de con quête est contraire à la morale, je dois ajoute qu'elle est légitime lorsque, sans elle, la pai: n'a aucune chance de durer. Dès qu'ui empire menace le monde et prétend à l'hégé monie, la morale permet et souvent ordonm de lui interdire de satisfaire cette ambitioi désordonnée." Le Père Janvier, n'est passeulemen' un merveilleux orateur, c'est encore ui théologien éminent. La réponse em prunte à cette double qualité une importance particulière. Pour tous ceux qui pensent que k morale chrétienne s'impose à l'actior politique comme à l'action indivi duelle, à l'homme d'Etat comme z l'homme privé, aux relations entre nations comme aux rapports entre individus, cette question a une im portance capitale. Un journal foncièrement catholique comme l'est le " XXe Siècle " ne pourrait pas k négliger. Malheureusement l'extrait que cite notre distingué confrère ne nou' paraît pas suffisant pour éclairer complètement cette délicate question. I perd en valeur à être détaché d'ur contexte que nous ne connaissons pas, il est d'ailleurs trop court, troj: concentré pour embrasser tous le; aspects du problème. * * * Ce qui caractérise la doctrine catholique du droit de guerre c'est k distinction fondamentale entre k guerre juste et la guerre injuste. Une guerre peut être injuste des deu> côtés ; elle peut être juste d'un côté injuste de l'autre ; elle ne peut jamais être juste des deux côtés à la fois. Dans, le conflit actuel la guerre est évidemment juste du côte des Alliés injuste du côté de l'Allemagne et de l'Autriche De là dérive une conséquence tout à fait remarquable. Celui qui a guerre injuste est sans droit. C'est un coupable, un criminel qui mérite d'être puni. Fût-il partout victorieux, eût-il envahi les pays ennemis, il n'a aucun "droit de conquête, ni d'indemnité. Il pourra conquérir assurément, assujettir les pays envahis, grâce à la force victorieuse de ses armées. Mais en droit, au jugement de la conscience chrétienne sa conquête est un vol et une rapine. Celui au contraire qui a guerre juste, celui-là est un juge et un justicier. Il a le droit de juger l'ennemi, et de poursuivre par la guerre l'exécution du jugement. S'il est victorieux l'ordre moral est réalisé ou plutôt rétabli. La force cesse d'être une puissance brutale et malfaisante. Elle s'ennoblit et se spiritualise par le fait qu'elle est 5 mise au service du droit et de la 1 justice. Aura-t-il par surcroît le droit i de conquête, le droit de s'emparer des territoires ennemis, de les incorporer t de force dans son propre territoire ? i Victoria, celui des théologiens catho- C'est celui qu'invoque le " XXe Siècle" pour justifier la conquête par la Belgique d'une portion de territoire allemand. Les événements de la guerre actuelle prouvent l'extrême fragilité des frontières naturelles et la possibilité d'arrêter partout l'ennemi, pourvu qu'on dispose d'une ligne ' û ^ _ k. "j* y Nouvelle page glorieuse dans l'histoire de Fumes.... (Dec.... 1914). liques qui a traité ce sujet avec le plu d'ampleur et d'autorité répond dan ; les termes aue voici : ' "Pour assurer sa sécurité et se mettre I l'abri de tout danger provenant de l'ennemi, i [ est permis de s'emparer d'une citadelle o d'une ville ennemie et de la ' conserver, ' quand elle est ' nécessaire ' à la défense o > si l'on doit ainsi enlever aux ennemis l'occa ; sion ou la possibilité de nuire. "Puis à titre de peine, c'est-à-dire comm punition de l'injustice qu'ils ont commise, i est également permis de condamner les enne mis en proportion de i'injure reçue, à l'abar don d'une partie du territoire, ou pour 1 même raison, à la cession d'une citadelle L d'une ville forte: mais cela, nous l'avons dii doit se faire, avec modération et non en prr; portion de ce que l'on peut prendre ou enva hir par la force ou la puissance des arme? i Et si la nécessité ou la raison de la guerr ; exige que la plus grande partie du territoir ennemi soit envahie et que plusieurs ville soient prises, il faut, lorsque l'apaisemen s'est fait et que la guerre est terminée, tou rendre, en ne conservant que ce qui est justi fié, soit par la compensation des dommage et des dépenses, soit par la punition de l'in jure, en, agissant toujours avec équité et hu manité..." En principe donc toute conquête limitée par la nécessité de la défenst et la punition du coupable, tempérée par l'humanité et la modération ne serait pas interdite au vainqueur dan: une guerre juste. Examinons, cette conclusion d'ur peu plus près. D'abord la peine è infliger au vaincu se réalisa beaucouj: plus avantageusement aujourd'hu sous forme d'indemnité pécuniaire que par voie de conauête territoriale. Elle est plus facile à obtenir, plus avan tageuse pour le vainqueur qui peut grâce à elle, compenser ses nationaux des pertes matérielles qu'ils e5ut subies. Reste l'argument de sécurité 3 de tranchées défendue par des 3 hommes en suffisante quantité et convenablement armés. Une bon-i ne frontière naturelle opposera t sans doute une difficulté de plus aux ] assauts de l'adversaire, mais- elle ne j constituera pas l'essentiel de la défense. L'argument de Victoria perd donc beaucoup de sa valeur. D'autre l part, le cas de l'Alsace-Lorraine, annexée à l'Allemagne pour des ' raisons stratégiques, prouve l'extrême danger au point de vue de la paix , future, d'annexer violemment, contre leur gré, des populations étrangères. Ce que l'on gagne en sécurité ma-? térielle, 011 le perd cent fois en sécurité politique. t La question de l'Alsace-Lorraine est t une des causes profondes de la guerre actuelle. On peut prédire à coup sûr ! que, si la France et la Belgique s'entendaient pour conquérir l'Allemagne jusqu'au Rhin, une guerre de revanche , jdIus terrible que la guerre actuelle éclaterait tôt ou tard. La vraie sécurité demande plutôt qu'on renonce aux conquêtes territoriales. 5 D'ailleurs pour apprécier convenablement les théories de Victoria et 1 des écrivains scholastiques, il faut les replacer dans l'ambiance historique où > elles se sont développées. Dans l'ancien droit public européen les droits des nationalités n'étaient ni reconnus par les gouvernements ni revendiqués par les peuples. L'intérêt des familles régnantes réglait la configuration des frontières sans considération des désirs et des besoins populaires. , Un état se transmettait légaleme comme une propriété privée j: achat, donation, mariage ou hérita; On pouvait donc également l'acqué par voie de conquête légitime. Aujourd'hui le droit pour une r tion de ne pas être asservie à u autre nation fait partie de notre dr< public, et il n'est inscrit nulle pa sur aucun chiffon de papier, il est inc en lettres ineffaçables dans la cc science populaire. C'est pour reve diquer ce droit que nous combatte et que les Alliés se battent avec ne et en partie pour nous. ■ Mais un dri vaut pour tout le monde, pour n ennemis comme pour nous. Da l'état actuel de l'Europe, l'annexi contre son gré d'une populati étrangère serait non seulement de gereuse, mais immorale et contra au droit naturel. Tous ceux qui se sont occup d'étudier les causes profondes de guerre actuelle et des moyens d'étab une paix juste et durable ont abo à cette conclusion, qui résume en u formule heureuse les aspirations qu' désigne sous le nom de principe c nationalités : IL N'Y AURA NI ANNEXION, TRANSFERT DE TERRITOIRE CO TRAIRE AUX INTÉRÊTS ET AUX VŒ1 DE LA POPULATION. LE CONSENT MENT DE CELLE-CI SERA OBTENU, ' POSSIBLE, PAR PLÉBISCITE OU .4 TREMENT. LES ÉTATS GARANTIROl AUX NATIONALITÉS COMPRISES DA: LEUR TERRITOIRE L'ÉGALITÉ CIVIt LA LIBERTÉ RELIGIEUSE ET LE LIB] USAGE DE LEUR LANGUE. Je n'ai fait dans cet artie qu'effleurer la question morale. Il aurait à se demander qui, en Belgiqi désire qu'on annexe des territoii allemands. Il y aurait encore à demander comment et à quel prix réalisera ce désir. Si les Alliés, outre la libération l'Alsace-Lorraine, veulent conqué l'Allemagne jusqu'au Rhin, il fa qu'ils se préparent à infliger l'ennemi une défaite plus écrasante q celles de Waterloo et de Sedan, et q nos armées victorieuses déploient 1er étendards et fassent sonner leurs fa fares dans les rues de Berlin ! Il faut être réalistes répète volo tiers le " XXe Siècle " qui se défie juste titre des rêveurs et des utopiste Oui soyons réalistes dans tous les se élevés du mot, croyons à la réalité < la morale et mesurons exactement 1 possibilités militaires du moment. X. o La Belgique de demain. Sous ce titre "l'Indépendance Belgi publie un article dont nous détachons l'e trait suivant. "L'Indépendance Belge" nous semble-t-il, quelque titre à se poser représentant de l'opinion libérale. Il a été beaucoup question ces temps d< niers, tant dans la presse que dans les pi lements des nations ennemies ou alliées, < statut futur de la Belgique. Dçs ministres responsables, parlant ; nom de leurs gouvernements, ont affirr solennellement que les Alliés ne remettraie l'epée au fourreau que "lorsque la Belgiq' aura été restaurée dans ses droits" et la d marche historique faite au Havre auprès i M. le baron Beyens, notre ministre d Téléphone: Muséum 2 6

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Cet article est une édition du titre L'écho de Belgique appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres .

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