L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 05 Avril. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j678s4kt8s/
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3ôme Aïiraèe N°. ©94 & ©esnss Jeudi S avril E9IT 11 1 l"«l I L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores, Journal quotidien du malin paraissant en Hollande Belge est noire imm tie Femniin. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau cSe rédaction : JV. Z. VOOBBUKOWAL 234-240, AMSTERDAM Téléphone: 2797. Rédacteur en Chei: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ Ch£ir,es Me^ieî ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser it l'Administration c.u journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, AmsSerdem Téléphone: 1775. Abonnements: HoEIandefl. l.SOpar mois. Etranger fi. 2.00 par maie Annonces: 15 cents la ligne. Réclamesi 30 cents la ligne. Le Bon Moujik v —j ..... - Le moujik est très à la mode à Berlin et à Vienne. On le comble de prévenances et de caresses. Même Sofia s'en mêle et, après Befchmann et Czernin, Radoslavoff a cru nécessaire de se livrer à de bruyantes protestations d'amitié à ]'adresse de ce vieux frère. Enfin, comme bouquet, l'officieuse agence Wolff annonce que l'Allemagne se gardera bien de lui faire du mal et que l'offensive de Hindenburg sur Pétrograde, dont parlent les gazettes, est une méchante invention des ennemis du moujik qui, comme chacun sait, nichent à Paris et à Londres. Cela tourne à l'absurde et au comique et, demain, Ludendorff fera savoir officiellement à son collègue Alexieff que, s'il n'a pas encore donné ordre à ses artilleurs du front russe de charger leurs pièces avec des pains de saucisses, c'est qu'il n'y a plus, en Allemagne, ni saucisses, ni pain. Nous n'assistons encore qu'au début de l'idylle. L'Allemagne et l'Autriche jugent insuffisantes leurs protestations d'amitié séparées. Elles veulent se concerter pour faire mieux. Czernin est parti pour le grand quartier général où Bethmann se trouve déjà. L'empereur Charles y rencontrera son cousin Guillaume et les deux impératrices Zita et Augusta s'y embrasseront'devant l'objectif du photographe de r,,Illustrierte Zeitung". C'est à n'y pas croire! Ce baiser de la réconciliation que la jeune souveraine de Vienne vient offrir à l'impératrice d'Allemagne doit servir de gage et de symbole. Si les dieux n'ont pas favorisé L'entreprise de paix du 12 décembre dernier, c'est parce qu'il existait encore des sentiments de colère et de jalousie dans le coeur de ceux et de celles qui étaient allés consacrer le rameau d'olivier sur l'autel de la Déesse. Aujourd'hui la Déesse se laissera fléchir et il serait bien étonnant après cela que le bon moujik ne tint pas sa partie dans ce concert d'attendrissement. Le rideau se lève; à nous, les spectateurs, de faire bien attention. Déjà Czernin a débité son prologue à la manière de Plante devant le rédacteur en chef du ,,Fremden-blatt": ,,L'Autriche — et aussi l'Allemagne — veut la paix aujourd'hui comme il | y a trois mois. Il n'y a pas de vainqueurs, pas de vaincus; il n'y aura jamais de vaincus, ni de vainqueurs. Si l'on s'embrassait?" Le méchant Lloyd George et le malin Briand ont, une fois déjà, repoussé cette offre. Elle n'eut pas plus de succès auprès des ministres de l'ex-tyran Nicolas qui la déclinèrent avec hauteur. Mais l'âme du bon moujik est sans embûches. Elle est accessible à la pitié et, qui sait, à la flatterie. Ainsi la révolution russe n'aura pas seulement donné la liberté à la Russie, elle aura apporté la paix au monde. Le bon Jiioujik se laissera fléchir. C'est décidément par le manque de psychologie que périront nos ennemis. Ils commettent, cette fois, la faute de tenir le bon moujik pour plus bete qu'il n'est. Au moment où la puissante démocratie américaine se range aux côtés des démocraties française / et anglaise pour assurer le triomphe du Droit et de la Justice, la jeune démocratie moscovite ne va pas se laisser mettre en laisse par les empires absolutistes du centre. Ce n'est pas avec eux, c'est contre eux que,, de commun accord avec les grands peuples libres do l'Occident, elle assurera au monde I une paix pour qui, jusqu'ici, les réactions I de Berlin et de Vienne demeurèrent une S constante menace. Non. La Russie nouvelle ne s'est pas libe-ïée de l'autocratie tsarienne pour se soumettre à l'absolutisme prussien ou à la bureaucratie autrichienne. Elle repousse les [ protestations d'amitié hypocrites des minis-| très qui, hier encore, avaient partie liée ' avec les scélérats qui subissent aujourd'hui | leur juste châtiment dans la forteresse de St-Pierre et Paul, à Pétrograde. Elle re-f pousse la main dégouttante du sang de tant f ùe martyrs russes suppliciés sur les champs do bataille de la Galicie et de» la Pologne c-t dans les camps d'internement en Allemagne. Elle refuse, enfin, de pactiser avec des gouvernements qui ont incité la Pologne opprimée à prendre les armes contre elle au profit de ses bourreaux. Le bon moujik a brisé ses chaînes mais ce n'est pas pour en changer. Enfin maître de ses destinées et plus fort, cent fois, d'avoir la pleine conscience de sa force, ce n'est plus pour la satisfaction d'un vain rêve impérialiste mais'pour l'avènement d'une société de peuples libres dans un monde régénéré qu'il s'unit aux trois grandes nations démocratiques: la France, l'Angleterre et les Etats-Unis, pour renverser les dernières citadelles de la réaction qui, de Berlin et de Vienne, menacent l'univers. fl n'y avait que trop de points de contact entre l'ancienne cour de Pétrograde et ! les Hohenzollern et les Habsbourg pour que | ces derniers n'eussent point tenté de reformer avec les Romanof cette Sainte Alliance pour l'oppres3ion des peuples que jetèrent bas les révolutions de 1830 et de 1848. Il n y a pas de place dans une Sainte Alliance pour une^ Russie démocratique. Les minis-I très de Nicolas II étaient à vendre; les chefs ; du gouvernement provisoire ne sont pas | plus à acheter qu'à séduire. | La Russie a un devoir vis-à-vis de ses al-hes; elle a aussi un devoir sacré vis-à-vis d un peuple qui a souffert pendant un siècle «t quart et de l'autocratie tsarienne, et de fa domination prussienne,et de la bureaucra tie autrichienne: la Pologne. La proclamation solennelle du nouveau gouvernement à la nation polonaise contient une promesse qui sanctionne l'obligation morale que la démocratie russe a assumée vis-à-vis d'elle-même et du monde, c'est de ressusciter la Pologne dans son intégrité territoriale. Il ne peut pas y avoir, il n'y aura pas d'accord possible avec le ,,bon moujik" avant que l'Austro-Allemagne, en renonçant aux fruits de ses anciennes rapines, n'aie ainsi montré clairement qu'elle repousse toute arrière-pensée de rapines à l'avenir. Charles Bernant. Le Patriotisme du clege belge M. Maurice des Ombiaux écrit dans la ,,Libre Parole": On connaît les actes du cardinal Mercier; ils ont suscité l'admiration du monde civilisé; on connaît aussi la fermeté dont ont fait preuve Mgr. Heylen, évêque de Namur, et les antres membres de l'épiscopait belge. L'archevêque de Malines et le bourgmestre Max sont les symboles de la résistance d'un , peuple libre à.la tyrannie des barbares. Le premier magistrat de Bruxelles, pour avoir opposé un courage tranquille aux rodomontades d'un grossier vainqueur, rut arraché du vieil édifice, gardien des libertés : communales, emmené en Allemagne et jeté dans une geôle où, depuis deux ans et demi, il subit une dure captivité avec le stoïcisme . d'un philosophe antique. Mais les Huns, après avoir étendu la main vers l'auguste vieillard de Malines, la retirèrent prudemment, rendus craintifs tout à coup par l'ardeur de cette pourpre dont il est revêtu : au seuil du royaume des âmes, le grand prélat les empêcha d'avancer, comme le Pape jadis avait arrêté leuis ancêtres à lia porte de la Ville Eternelle, image constante de l'esprit dominant La brute. Mais ce que l'on connaît moins et qui | n'est pas moins -admirable, c'est le rôle du petit clergé et des ordres religieux. Fait j digne de remarque, ce sont les ordres les ( plus -décriés avant la guerre qui ont surtout forcé l'estime, sinon la sympathie de leurs anciens adversaires, les Jésuites et les Fré- j res de la Doctrine chrétienne appelés coin- j munémeut les Petits Frères. Le plus bel \ éloge de3 ,,disciples de Loyola" de Belgi- ( que, je l'ai entendu de la bouche d'un ] franc-maçon qui, auparavant, en consom- 1 m ait à tous ses repas. Cet exemple n'est pas isolé. î Je n'ai guère ouï parler, en pays occupé, i de prêtre qui se fut dérobé à sa mission : au ! contraire, on citait le cas de beaucoup do < curés qui avaient assumé les charges des ] bourgmestres partis devant la tourmente. ] S'il faut rendre à César ce qui est à César, il faut restituer à Dieu ce qui est à Dieu. i l ers manoeuvres Des journaux hollandais ont fait grand j état d'une brochure publiée à Anvers tous ^ le contrôle des Allemands: ,,Le port d'An- Q vers et la Conférence Economique de Paris" , ^ où il est exposé que le port d'Anvers no r pourrait que souffrir des mesures proposées r à cette conférence. Le refrain est connu. s L'auteur de cette brochure est d'ailleurs d'origine allemande, el>, ce qui pis est, gendre d'un des nouveaux professeurs de l'Université do G and, à la solde des Aile- mand's. r a La fête du Roi i à Amsterdam 11 n d S Le cercle ,,Union Belge" a l'honneur de j porter à la connaissance des membres de la Colonie belge d'Amsterdam et des environs n qu'il organise une grande fête à l'occasion de l'anniversaire de S. M. le Roi. Cette manifestation se fera à la salle ' * Belle-Vue — où se donnèrent les précédentes réunions organisées par le journal l',,Echo Belge" sous les auspices du cercle ,,Union Belge" —- le mercredi 11 avril, à " 7 1/2 heures du soir. Un communiqué ulté- ^ rieur instruira la colonie belge des dispositions prises pour la distribution des cartes d'entrée. Le programme est en voie d'élaboration. ^ La soirée commencera par deux discours patriotiques, l'un en flamand, prononcé par M. Léonce du Castillon, rédacteur en chef du ,,Belgisch Dagblad", l'autre en français, T par M. l'avocat Marcel Wynen. • 1 ■ ■ " jcti —» la Pour les déportés M elle M. S 0.30 fl. ; Vive la Douma 0.30 ,, I,Ç-o-fr- » «pj, — — Il m un an h V 5 avril 1916: Les Français repoussent \ ei ■le violentes attaques allemandes vers Hau- i cl -ourt et Douàum-on t -et -progressent au nord ] ce du bois de la Caillette En Belgique. Le retour des déportés et l'intervention papale. Le ,,Morning Post" apprend de Rome que plusieurs journaux — qui ont des attaches avec le Vatican — publient une lettre du cardinal Gasparri au ministre de Belgique près Sa Sainteté dans laquelle il lui fait savoir que Herthing, ministre-président du royaume de Bavière, a communiqué au nonce du pape à Munich que le gouvernement allemand, à la suite des démarches du Pape, a donné ordre de cesser les déportations de Belges. Ceux d'entre eux qui auraient été ,, in justement" déportés seront renvoyés en Belgique. Le journal anglais ajoute que cette nouvelle a été accueillie à Londres avec quelque scepticisme. On est d'avis que la vraie raison de cette modification dans la politique in gouvernement de Berlin est que les ouvriers déportés, après, les traitements subis, ne sont pas en état de travailler et que, par îux, les Allemands ont appris la vérité sur [es actes de terrorisation commis par l'envahisseur et continués par l'autorité allemande, civile ou militaire. Pour notre part, nous n'accueillons pas seulement cette nouvelle avec sceptioisme, mais nous l'acceptons sous réserves. Nos lecteurs voudront bien se rappeler pie l',,Echo Belge" a été le premier à an-loncer que le gouvernement allemand surseoirait aux déportations. Nous expliquions pourquoi dans notre numéro du 25 février. STous n'y reviendrons pas. Les déportations mt pris fin pour les raisons que nous avons iites. Ce qui ne signifie pas que le Pape ne îoifi rva<; intarvAnr» A SniselSes Il est question d'agrandir la maison communale d'Etterbeek. Les uns voudraient res-;aurer et agrandir l'édifice actuel, les autres ransporter les services dans les bâtiments, le la place St. Pierre. Les partisans du s,e- ' •ond projet visent à l'économie. En effet, les dépenses ne s'élèveraient pas à plus de 500.000 francs. Or, dans le premier cas, il 'audrait débourser 3 millions. Mais le quar-ier serait embelli et, probablement, dans quelques années, il faudra quand même ar-■iver à la solution préconisée par les ama-eurs de ,,beau". Les habitants constatent d'ailleurs que eur commune n'est pas des plus jolies et ïu'on n'a jamais rien fait pour l'embellir. Lie citent comme exemple la place Jourdan, jui a l'air d'une Grand'place de village, et a place Van Meyel, que semblent habiter a mort et la maladie. Il faudra aussi qu'on songe à construire m bâtiment pour la justice de paix, le local ctuel se trouvant sur le territoire de St. osse-ten-Noode. Pourquoi ne pas créer tout de suite du définitif ? * * * Une réunion intercommunale, sous la pré-idence de l'échevin Pladet, s'est tenue à «ruxelîes afin de prendre des mesures des-inées à organiser de3 réfectoires pour tuber-uleux. Dans chaque commune — il y en a ; ix-sept constituant le grand Bruxelles — i n réfectoire sera installé. Un comité per- ! lanent a été aussitôt constitué qui s'est mis ans retard à la besogne. ■X* ■X- -S- Les instituteurs enseignant à Bruxelles >nt obligés de passer des examens. Parfai-rment'. Et la date en est fixée: à Pâques, 'est M. Jules Libbrecht,-directeur général u ministère des sciences et des' arts, qui a lit prévenir les intéressés voici quelque împs déjà. H y aura deux examens: l'un cal,- l'autre écrit. Sont dispensés de l'exa-îen le s instituteurs diplômés d'une école ormale flamande, soit do Gand, de Bruges, e Lierre, des écoles adoptées de Thourout, t. Nicolas, Malines, St. Trond, Anvers, es sections flamandes adoptées des écoles ormales de Bruges, Thielt, Eecloo, Re-aix, Gyseghem, Wavre-Not-re-Dame, Wa->mme, Hoegarde, Heverlé et Tirlemont. Les- instituteurs et institutrices qui ont udié dans le« écoles normales wallonnes ! mt donc astreints à l'examen. Or, ceux qui 'obtiendront pas une cote suffisante seront • ^ligés d'assister à des cours du soir. Ces >urs dureront un an, après quoi l'élève svra se représenter devant un jury. Les Boches et'les flamboches s'entendent Imirablement à révolutionner nos instituons ! Il est vrai que Bruxelles est une ville amande! Laissez-nous rire.., * * * La commune de Cureghem-Anderlecht a : >té un crédit de 5000 francs qui permettra • ^ distribuer des sabots aux élèves des éco- : s et un second crédit de 3000 francs peur . réparation des chaussures des écoliers. * * * On trouve difficilement du bois à brûler, endant ce temps les Boches abattent les us beaux arbres de la forêt de Soignes. A Anvers Nous apprenons les décès du docteui enri De Wolf. médecin honoraire du ser-ce d'émigration et de l'asile des vieillards, do M. Stradling, docteur en droit, sous-lef du bureau électoral de l'administration immunale. j * * * [ Le pain ne coûte plus que 40 centimes le kilo. Mais il est additionné d'une forte proportion de seigle. * * * On. annonce de Rotterdam l'arrivée de l'allège ,,General" avec 365 tonnes de froment.* * * A Willebroeck, près de Boom, il y a 90 soldats boches. Le fort est occupé par 2 hommes ! A Garacï Le ,,Tolegraaf" écrit: Dimanche un Hollandais, professeur à l'Université allemande de Gand, traversa la Flandre Zélandaise. Ces messieurs semblent obtenir facilement un passeport. Le professeur paraissait très satisfait de sa haute situation. A plusieurs personnes — qui ne lui demandaient rien — il. déclina.ses titres et qualités. Ce qu'il raconta au sujet de la vie à Gand, nou^ ne le reproduirons pas. Nous savons mieux que lui quelle y est la situation. Le 18 mars des hommes et. des femmes, poussés par la faim, assaillirent des voitures de porteurs de pain en plein centre. Les Boches rétablirent l'ordre. La faim est la cause de ces manifestations aussi bien que des nombreux vols commis dans les campagnes. La misère est de plus en plus angoissante.La fermeture des derniers ateliers, ordonnée par l'autorité allemande, a augmenté le nombre des chômeurs. Le seul mouvement qu'on puisse encore voir à Gand est le passage de troupes et l'arrivée de blessés à- l'Hôtel Flandria. Es* e o m pinc A Merxplas on attend 20,000 bourgeois de Tournai et des localités environnantes. Tous les fous, internés à Bruges, ont été envoyés dans la même localité. MM. Dom, directeur général au ministère de là justice, et Glorieux, inspecteur général de3 maisons d'aliénés, se sont rendus à Merxplas poùç surveiller l'installation des pensionnaires des maisons -de santé. Aaa Pays Wallon Dans la nuit du 16 au 17 mars des voleurs se sont introduits au domicile du sénateur Berger, bourgmestre do Genappe, et ont fait main-basse sur un lot de valeurs dont on possède — heureusement — les numéros. * * * Les Boches (,,Gott mit unsl") oint chassé les jésuitss du couvent qu'ils occupaient à Mons pour faire de leur établissement un hôpital. Les dames du Sacré-Coeur ont également dû déménager. La maison qu'elles occupaient rue Ferrer a été transformée eni lazaret. De l'école St. Luc les Boches prétendent aussi faire un hôpital. Dasrss les lFEaTïsIres Les affameurs boches ont osé publier des ,,avis" ainsi conçus: ,,Jusqu'au 19 mars vous avez à déclarer les provisions de paille et de foin en votre possession. Ces provisions seront réquisitionnées au cas où la déclaration ne serait pas exacte." Ce document est signé : , ,Habermoai, leiter dor Ldw. Betriebstello." C'est dire que, de toutes les façons, les paysans des Flandres vont être dépouillés de leur paille et do leur foin. Un autre Boche, Oldenhoven, haupt-mann und adjudant, fait la chasse à toutes les courroies de transmission. Un troisième récolte le cuivre, un quatrième emmène is? chevaux et les ânes. Ceci pour montrer à quel point nos ennemis continuent d'appauvrir le pays. * * * Les Boches engagent les laboureurs flamands à aller en Allemagne. L'agriculture allemande manque de bras ! Mais les paysans belges redoutent que des déportations suivent cette invitation, à laquelle personne n'a. donné suite. Ces ,,avis" sont connus djans les termes que voici : ,,Aux agriculteurs, ouvriers et ouvrières des champs. ,,Voulez-vous voir votre travail bien rétribué? Allées en Allemagne. L'Allemagne a besoin de force ouvrière. Vous y entendrez parler une langue parente de la vôtre. A la disposition des familles de laboureurs on mettra des maisons avec étables pour une vache et deux ou trois porcs. Le salaire est fixé à 2 ou 3 marks par jour. De bons palefreniers pourront gagner de 30 à 40 marks par mois, logement gratuit." Les mensonges ne coûtent rien à nos ennemie. A as ivlttorfaB Deux cas de typhus se sont déclarés à Knocke. Los malheureux étaient des déportés, revenus à peine d'Allemagne'. La maladie a atteint plusieurs habitants et, jusqu'à ce jour, n coinpto. six décès. A.aa LfSrralbourâ Marie M., coupable d'infanticide, vient j de s'entendre condamner par la cour d'as- j sises de Tougres à dix années de prison. 1 Avant la décision du Congrès. Grand enthousiasme aux Etats-Unis. M. WUson ovationné par la foule. — Une séance historique. — L'opinion de !a presse sur le message du Président. — Les déclarations de Roosevett et de Taft. — Les préparatifs du gouvernement américain. L'enthousiasme du Congrès. | siéger eu permanence jusqu'à ce que la dé WASHINGTON, 3 avril. (Router.) L'ap- sicion concernant la guerre aura été prise parition de M. Wilson au Congrès donna lieu * à des scènes des plus enthousiastes. Dans la service militaire. rue la foule, à l'arrivée et au départ du pré- WASHINGTON 3 avril La ouest'or eident, était comme eu délire. Pendant qu'il du service militaire obligatoire a été mis, prononça son discours la salle du Congres trem- formelWir, if o îwir ? ■ j r? bladt sous les applaudissements répétés. M ^ C°DST0S M. Wilson commença d'un ton très calme, y^mborlain, le président de la cam mais progressivement il éleva la voix. Au lniss^0n E^htaire du Sénat, a déposé un pro moment ou il déclara que jamais les Etats- Je^ loi pour l'enrôlement d'environ lu Unis ne s'inclineraient devant l'injustice, l'as- demi-million d'hommes de 20 ans et d< semblée applaudit et, quand il pria le Congrès beaucoup de milliers d'hommes jusqu'à de proclamer l'état de guerre avec l'Allemagne, ans. La proposition do loi a été renvoyée i toutes les personnes présentes se leverent et mie commission manifestèrent leur approbation d'une façon bruyante. . ... L/e conseil du président de secourir aussi les a cocP'ra ,0n avec I Entente. alliés financièrement souleva une nou- WASHINGTON, 3 avril. (Router). L< velie tempête' d'applaudissements, tout comme département de la Marine annonce que d«' sa déclaration au sujet d'une armée basée démarches ont été faites en vue d'une coo-sur lo service puerai obligatoire. A la fin de pération entre la flotte américaine et sclk son discours tous les membres se leverent, ^ |>p. , , ~ ^ même quelques-uns des représentants que jusqu'alors on avait soupçonné d'être des pacifis- - ... , _ „ _ , tes. La plupart agitaient leur mouchoir. r ,5 Daily Tolegraph". U'autres, parmi lesquels des sénateurs très LONDRES, 4 avril. Le ,,Daily Taie sérieux, agitaient de petits drapeaux au milieu graph" considère, lo discours de M. Wilsor d'applaudissements indescriptibles. comme une nouvelle page en faveur di rendant la séance la nouvelle du torpil- droit. Les alll& ^ Mu]i^ronfc ajouce.t_il lago do l,,Aztec" se répandit, mais le pre- • • ,. , . », J ,7 sident n'en fut informé que plus tard. " 6 no;i]s lavons taei Demain lo Congrès discutera la question de compris, M. Wilson a tenu à declarer qu< la proclamation de l'état de guerre. ^cs Etats-Unis voulaient conclure la pais avec lo peuple allemand affranchi et "for! L'attitude cie la population, aussitôt qu'il aurai fait cesser les notes in- NEW-YORK, 4 avril. (Havas.) Partout humains et illégaux auxquels recourt fc on tient des réunions patriotiques. Jamais lo gouvernement d'intrigants actuel. peuple américain ne montra plus d'enthou- ^ Le discours de Wilson constitue une con-siasme. Les régiments sont ovationnés au séquence de la révolution russe qui a causc passage par le public. Des auto-canons, oc- la^ vç<ite-face>dans le centre de l'Europe, cupés par de3 recrues, circulent dans lesj nécessaire pour que lo monde puisse à courues de New-York, Boston et Chicago. veau respirer librement. D'innombrables délégations sont parties L'Allemagne a été bannie du seul graac pour Washington pour mener une propa- Etat demeuré neutre. C'est lo signal d'une gande contre les agents allemands et paci- aube nouvelle. Sur nos îles nous avons fistes. brisé nos vieilles chaînes depuis longtemp* A l'issue d'une réunion patriotique A et notre Constitution a été bâtie pierre pai Baltimore 4000 personnes, parmi lesquelles pierre. La couronne demeura debout. Le beaucoup de professeurs, traversèrent la fait que nous somues les gardiens de la ville pour mettre fin à un meeting pacifiste liberté des peuples constitue lia source de tenu sous la présidence du professeur David notre honneur national. Stan Jordan, de San Francisco. La police Le roi George ne règne pas sur un trône fut impuissante à protéger les pacifistes. d'autocrate, il règne dans le coeur de son M. Myron.T. Herrick, ancien ambassa- peuple qui ne s'est jamais montré tant at- deur des Etats-Unis en France, a déclaré : taché à la dynastie qu'en ces jours de tem- ,,Je crois que maintenant- le peuple améri- pête et de crise. cain s'est tout a fait réveillé." ^ Et, à nos côtés, les alliés nous aident à Partout on est fermement résolu à mener lutter pour une ère nouvelle. En coopéra- la lutte qui doit conduire les principes dé- t-ion avec le peuple américain les alliés mccratiques à la victoire. 1 pousseront plus loin et tenteront de libérée LcTsque M. Wilson pénétra dans le local la .civilisation de la ireai&co qui, sinon, pour- du Congres l'enthousiasme du public fut j rait miner l'édifice construit par le monde indescriptible. démocratique. • Une foule compacte, en rue, acclama le Le jour où l'Allemagne a voulu cotte président et dans le local même les membres rruerre, elle a clôturé bien inconsciemment du Congrès manifestèrent leurs sentiments l'ère passée pour ouvrir une phase mcil- patrictiques. 1 enre pour l'humanité. Une nouvelle réunion du Congrès. L'opinion du „Mormng Post". WASHINGTON, 3 avril. ^Service spé- LONDRES, 4 avril. (Reutor.) Commentant cial de Reuter). Aujourd'hui le Congres le discours de M. Wilson, le ,,Morning Post" s'est réuni de nouveau afin de discuter ia écrit: Il eût été possible aux Etats-Unis de proposition de M. Wilson do proclamer limite1' la guerre à des mesures de défense sur l'état de guerre. On s attend génî-rak-went fer- Hne. teI e a"ltude eu.fc ,éte » 53 ,, , .. 6 ^eui principe do se tenir on dehors des affaires a ce que cette proclamation 60it aaoptee européennes, mais en agissant d© la sorto on par le Congrès d'ici deux à trois jours au n'aurait pas du tout satisfait aux exigences de plus tard. On e6l presque certain que dans l'esprit moderne américain. les deux Chambres la proposition sera M. Wilson énonça le principe que, dorénavant, adoptée avec une majorité écrasante. Peuc- peuple américain s'estime lié indissoluble- être qu'au dernier marnent un petit groupe ™ent ï de liberté et de civilisation, , 1 ... , - il/ vl- n'importe ou cet idéal sera attaque, de pacifistes fera encore de 1 opposition. Le's a„i& n,ont ni u yolont£ n; la force Une déclaration do Rcoscvelt. d'écraser le peuple allemand. Ils tentent de . . , faire comprendre aux Allemands que la civili- WASHINGTON, 3 avril. (Service spécial do sation no désire tolérer plus longtemps ki Reuter.) M. Rooscvclt, revenant de Fiorida, domination brutale que lui impose la barbarie, est descendu ici et a rendu une visito à la vérité de cette allégation ne pouvait être Maison Blanche pour féliciter M. Wilson de mieux mise en lumière que par l'exposé net et son message. Le président était absent et, sobre de M< Wilson. Car, en dépit de toutes comme M. Roosevelt ne pouvait attendre, il ios interprétations inexactes, le gouvernement fit une déclaration dans laquelle il exprima allemand ne pourra nier que les Etats-Unis comme son avis que 1© message constitue un n'entrent pas en lice avec des objectifs d© con- doeument historique. M. Roosevelt renouvela quête, pas même pour leur propre défense, son^ désir do former une division de troupes mals bien pour anéantir l'autocratie criminelle, américaines destinées au front français. l'ennemie irréconciliable de la liberté nationale L'opinion du président Taft. ct 1ui ,™?ne la Dation Amande à sa perdition. PARIS, 4 avril. (Havas.) L'ex-<président Taft déclara à un correspondant du ,,Petit L'opinion de la presse française Journal" que les Etats que Zimmennan vou- pARIS, i avril. (Havas). Les journaux la,t livrer au Mexique désirent la guerre Les ; manifestent leur joie au sujet des Etats-Unis du sud-ouest comprennent que l En- " \ n • , J T1 . i , tente se bat pour l'Amérique et ils désirent événements, a Washington Ils voient dans participer à la guerre en envoyant des hem- resolution prise par M. \A îlson 1 ecrase- mes, de l'argent ©t des munitions aux Alliés, ment total des forces feodales assoiffees do L'Allemagne nous força à faire la guerre. Oha- conquêtes en même temps que le châtiment [jue mot concernant la paix est superflu à des bourreaux des petits peuples. présent que nous nous trouvons déjà en guerre L',,Echo de Paris" souligne la distinction et nous ne ferons pas la guerre comme s'il e président fait entre le gouvernement s'agissait d'une partie de billard Nous con- ^Hemand et lo peuple allemand. Cette dis- linuerons la lutte jusqu'au bout. Jo suis d'avis . . t , T A& qu'il est nécessaire de consulter les alliés pour ,tlIlcfclon est possible sif les complice, se dé- 5tudier les meilleurs moyens do coopération, barrassent du joug qu on leur^ imposa. La plupart des journaux exigent que 1« Los cadets de l'Académie de Westpoint. Hohenzollern partent. WASHINGTON, 3 avril. (Reuter). Le Le monde tout entier, écrit r,,Huina« secrétaire du département de la guerre vient nité", sait à présent qu'une guerre en faveur l'annoncer que les cadets de la classe su- de la paix est autre chose qu'une paix en fa- périeure de l'Académie de Westpoint seront veur de la guerre. nommés dans l'armée à la fin do ce mois Le ,,Herald'' constate que la Prusse, au lieu d'au mois de juin. maintenant, s'échappe plus à son châti- Les chefs dçs démocrates ont décidé de ment./

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Cet article est une édition du titre L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Amsterdam du 1914 au 1918.

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