Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 26 Mars. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jh3cz33c7s/
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M ME 110 10T,fc\i IMK.S 39e ANNEE 25 MARS. N° 2'l. JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'ANNEE PRiX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 6.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ' es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEFÏ Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues an bureau du Journal || sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. Dos Artistes LAURENT SWOLFS le brillant créateur du rôle de Parsifaf à l'Opéra Flamand Jaloux Je suis jaloux, jaloux jusqu'à la frénésie, Jaloux de ton regard quand même il ne dit rien, Jaloux de ton caprice ou de ta fantaisie, Jaloux de tes oiseaux et jaloux de ton chien ; Jaloux du souvenir que le passant te garde Quand il rêve, le soir, de ton galbe entrevu, Jaloux du songe bleu qui dans ton cœur s'attarde, Jaloux de tes projets, jaloux de l'imprévu ; Et jaloux des salons où, comme une caresse, Les hommages discrets se lèvent sous tes pas, Jaloux de tout ce qui te vole à ma tendresse, Et de ce que je sais et que je ne sais pas. Car mon amour s'est fait si triste et si farouche Qu'à peine peut-il croire encore en ton passé,' Et que je me surprends à chercher, sur ta bouche, De baisers inconnus le vestige effacé. Ce n'est pas tout — faut-il que je me martyrise ? — Sans pitié, sans pudeur, ne m'arrêtant à rien, Jusque dans son secret je fouille et j'analyse L'n roman qui ne fut sans doute pas le tien ; Et, mettant une fin à cette idylle obscure Où sonne pour mon cœur comme un glas de départ, Souvent, à tes côtés même, je me figure Quelqu'un qui t' attendrait, peut-être, quelque part.. Albert BON JEAN. Les Théâtres Théâtre Royal La Semaine Tandis que l'Opéra Flamand va de triomphe en triomphe et accentue de plus en plus sa marche vers l'Art noble et régénérescent, le Royal patauge dans le répertoire macaronique. Cette semaine encore, tandis qu'au temple de l'avenue des Arts on donnait, avec quelle perfection, le sublime et supra-terrestre « Parsifâl », au Royal on donnait Miss Helyett, La Fille du Far West, La Traviata, et autres œuvres. (!). Nos lecteurs nous pardonneront de ne pas avoir le courage, devant ce contraste par trop marqué, de nous étendre longuement sur cette peu intéressante semaine . Mentionnons cependant, pour être justes, que Mme Cesbron fut une Yioletta très applaudie, et que M. Virly fut un Don Quichotte on ne peut plus saisissant et digne des scènes les plus renommées et les plus artistiques. Mardi avait lieu la reprise de « Paillasse », ce fut un liés beau succès. Monsieur Mario se vit bisser l'air fameux du « Pauvre Paillasse », qu'il chante avec beaucoup d'expression et de flamme, de sa belle voix si chaude et si émouvante. Il le bissa d'ailleurs en italien. Qui nous dira le pourquoi de cette déplorable tradition ! ! M. Simard chanta fort bien le prologue qui fut également bis>é par une salle en délire, et MM. Maréchal et Dubressy furent on ne peut plus corrects. Quant à Mlle Cesbron, elle se montra tout à son avantage sous les coquets atours de Nedda, qui lui allaient à merveille. Ses costumes originaux et seyants furent très remarqués et l'actrice, aussi bien que la cantatrice obtint le succès le' plus franc et le plus complet. «L'Ile en Fleurs» émotionnant drame-lyrique de M. S iér.o.i du Pré, rallia également tous les suffrages, grâce à la très habile et îrès dramatique Aille Zenska et au talentueux Virly. Enfin, un très joli ballet de M. Flon commençait le spectacle le plus gracieusement du monde et nous permit d'aOmirer une fois une fois de plùs l'ingéniosité de M. Leroy et le talent aérien de Mlle Priquet. INTERIM. Coulisses Sapho Acte I. — Le salon du sculpteur Caoudal. — Des artistes se sont réunis pour un bal costumé. En cette atmosphère de joie bruyante, une jeune étudiant méridional, Jean Gaussin, amené là par un ami, se trouve tout dépaysé. Sapho, la reine des modèles, remarque Jean Gaussin. Elle le questionne, fait œuvre de tentatrice enviable et l'entraîne dans un coup de désir. Acte IL •— Le logement de Jean Gaussin à Paris. — Le papa Césaire et la maman Divonne sont venus d'Avignon, en compagnie de la petite cousine Irène pour installer le « pitchoun ». La maman donne des conseils à son fils ; « Deviens un homme, travaille, apprends, il faut savoir ». Puis ce sont les souvenirs d'autrefois chan-J té par la gentille Irène et son ami, aveux simples et grands. Aussitôt leur dépari Fanny revient ; et lui ne se soucie plus des livres, maintenant qu'elle se trouve là tout proche. Renversée au milieu des coussins, Fanny chante une chanson provençale, et le sang monte aux tempes de Jean Gaussin quand il entend l'air natal si bellemen! chanté par sa maîtresse. Toute sa jeunesse gronde er lui, l'étude est délaissée, il va pousser les verroux. Acte 111. — Un restaurant à Ville d'Avray. — Fanm et Jean sont gais, heureux, tout à leur passion, ils s'éloignent enlacés. Arrivent alors Caoudal et ses amis, et tandis que l'or trinque, Gaussin qui revient est reçu par des exclamations d'étonnement. — Et Sapho, qu'est-elle devenue ? — Sapho ? Il ne sait, il ne l'a pas revue. — Il a bien fait, elle porte- malheur à tous. N'a-t-ell< pas entraîné Froment à faire des faux? Ne l'a-t-elle pas mené lui, Caoudal, au mépris de soi-même. Elle serî partie afin de revoir son enfant... — Son enfant I questionne Gaussin, torturé. — Oui, par bleu, l'enfant qu'elle a eu de de Froment. Eperdu, Gaussin avoue qu'il a menti. Sapho il l'a re vue, mais il jure qu'il se détachera d'elle à jamais. A ce moment Fanny reparaît rieuse. — Je sais tout, lui dit Jean. Fanny murmure : « Ils ont parlé. » Dans un coup d; révolte elle renvoie Jean au papa, à la maman, à "là'petite cousin ; et, dès que Gausin a disparu, elle traite di lâches ceux qui l'ayant avilie, brisent aujourd'hui 1< seul amour sincère qu'elle ait éprouvé en sa vie I Acte IV. — En Avignon. — Dans la maison paternell< toute fleurie, papa Césaire, maman Divonne et la petit< cousine ont de la tristesse en face de Jean qui reste pion I gé dans un chagrin visible. Divonne interroge son « pitchoun ». Elle veut savoir une méchante femme lui a fait du mal ? Jean prétem qu'il est heureux ; mais à peine la chère maman est-ell' partie que Jean retombe à sa mélancolie. Irène à so: tour le questionne et lui dit combien elle souffre, en soi âme candide, de le voir malheureux. Césaire renvoie Irène et annonce à son fils qu'elle es là dans la ville ! Elle va venir sûrement. Jean promet di résister. —M'arrii, m'ami l'J'ai tant souffert I lui dit-elle. E longuement elle lui conte les heures d'angoisses et le: attentes vaines à la croisée, dans l'espoir qu'il revien drait. 11 oubliera le paSsé, elle sera si douce et si bonne Chez Jean, l'esprit fier et les sens se livrent à un comba terrible, mais l'amant succombe devant la douleur et I-charme conquiérant de Sapho. Quanu Césaire et Divonn-paraissent, Jean est au bras de Fanny. Le maman s regimbe. — Qui êtes-vous ? demande Fanny. — Je suis sa mère — Madame!, pardonnez-moi,., et elle ajoute humble ment : Je m'en vais !... Acte. V. — La chambre de la petite maison de Vill d'Avray. Fanny, rentrée au nid de ses anciennes amours attend encore le cher amant perdu. Il semble bien qu ce soit fini et qu'elle n'ait plus qu'à reporter sa tendress sur son enfant. Arrive Gaussin. C'est au tour de Fanny de lui dir qu'il est trop tard, que le devoir l'appelle. Mais Jeai s'affole, il veut reprendre sa Fanny, pour laquelle il fu parjure et fit pleurer tout le monde là-bas ! En s'acharnant à la reconquérir, il défaille presque. 1 y a si longtemps qu'il n'a dormi ! Prise de pitié, Saph fait asseoir Gaussin et l'endort sous sa caresse, puis toul à-coup, craignant que la vie soit douloureuse désormais elle se décide à partir. C'est au devoir qu'elle obéit, bie: qu'elle aime encore Jean. C'e nest fait de toute espérance, elle va s'exiler. -<c Mais avant, un baiser, le dernier et de toute mon âme> dit-elle en embrassant celui quelle abandonne à tout j< mais. Et tout en s'éloignant, elle répète : Adieu, m'ami ! , Q I I ^ Kl I V D C I A"* C Compagà d'Assurances au Assurez-vous au K H t IM IA DtLbt capital de Frs. 2.000.000 Siège social : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINART

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Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

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