Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 05 Mars. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kh0dv1dw71/
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I WTiVfF.RO 10 SENTIMES. . y<jé, année " 5 MARS. — N°j23. MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE LAÎ'NEE PRiX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 5.00 (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. r es abonnements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF: Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. 1206 Hrtisteô Monsieur POL VIRLY marquabk' bas^e chantante qui vient de triompher dans « Vercin^étorix » et qui va incarner un original et superbe <c Don Quichotte ». Théâtre Royal vercingetorix Si l'œuvre de M. Fourdrain avait été bien interprétée, elle eut sans doute connu quelque succès, puisque Nice, Alger, -Liège et Gand l'nccue,illirent naguère avec une faveur marquée, niais il est bien évident, et c'était prévu, qu'avec notre actuelle troupe!'de grand opéra, toute création de va il malheureusement échouer. C'est ce qui esl arrivé mardi pour Vercingétorix. Une demi salle a écouté cette œuvre qui ne manque pas de mérite avec un profond ennui et c'est a peine si l'on a applaudi. .M. Fourdrain n'avait pourtant pas l'air déconcerté cl c'est avec la meilleur" grâce du monde qu'au dernier acte il esl venu saluer et resaluer les banqueltes. Parlons rapidement de la partition que nous-avons d'ailleurs analysée dans notre dernier numéro. File s'apparente à l'école de M assené l, mais ne dédaigne pas non plus, par -moments les procédés Wagnériens, notamment dans- l'emploi des cuivres et aussi, par les leilmolifs qui traversent la parti-lion et nous indiquent la prépondérance de tel ou tel personnage. La mélodie n'y fait pas défaut et est même parfois de très réelle qualité. Les deux ballets sont d'une belle venue et ont été applaudis. Les deux duos entre Vercingétorix. et Ilammonde sont également, de bonne valeur, et certains chœurs sont réussis. A notei encore la chanson satirique de Phoci-dès.L'auteur abuse cependant des tronipettes bouchées, du eélesla et de divers instruments bizarres. Trop de sonneries en coulisses, ces lanfares répétées sont d'ailleurs d'une monotonie ennuyeuse. I ne interprétation de premier ordre eut fait passer quelques défauts et mis en valeur les nombreuses qualités de celte œuvre, qui fait bien augurer de l'avenir de son très jeune auteur. Malheureusement. pour la présenter au public, M. Corin avait l'ai1, appel aux jeunes artistes de sa troupe, aussi le résultat fut-il vraiment navrant. M. Trosselli étajt affligé d'un enrouement terrible, ce qui l'empêcha de donner la moindre couleur comme le moindre éclat à son long rôle. L intelligent et habile comédien sut néanmoins le jouer en 1res grand artiste et, quand, attaché au char de triomphe de (Jésar il parut, ensanglanté et pitoyable., il fit passer un long frisson dans la salle. Sa haute stature et sa belle prestance l'ont le meilleur effet et donnent bien l'impression do ce chM' barbare et intrépide. AL Simard était César, ou du moins, eut dû l'être. S'il chanta superbement les phrases larges et mélodiques dont son rôle est émaillé, par contre, il ne donna aucun relief à la partie dramatique ■ du rôle, et ne nous donna nullement l'illusion du grand capitaine au «cerveau puissant» dont les chroniques du temps nous ont transmis les traits saillants de la-physionomie. 11 eut fallu plus de grandeur, plus d'âpreté et surtout, plus de conviction. C'est la conviction qui manque à notre jeune et sonore baryton; avec la voix d'or qu'il possède,, il faut qu'il perfectionne son jeu et ne se contente pas de n'être qu'un magnifique mais insensible instrument. M. Legros, enroué lui aussi, fut correct, comme également MM. Maréchal et Maudier. Mlle A (fier incarnait l'épouse malheureuse et touchante de Vercingétorix, la belle Ilammonde. Très jolie et très bien costumée, la jeune artiste lit de louables efforts, mais le rôle esl trop lourd pour ses jeunes épaules et sa voix n'est pas encore posée, ni assez assurée pour escalader les hauteurs où se plaisent d'habitude les falcons. ("est toute une _éludc à refaire, et surtout, une éducation de l'esprit, car on ne chante pas seulement avec son gosier, mais surtout, et retenez ceci, Mademoiselle, avec son esprit. Il ne faudrait pas l'oublier. Combien d'artistes de notre troupe s'en rendent compte !! Mlle Zenska fut une somptueuse et troublante Fausla, courtisane impudique et cruelle, Mlle Zenska a le don des attitudes hiératiques et des enroulements suggestifs et certes, c'est elle qui possède les meilleurs dons de théâtre parmi les débutantes dont nous sommes gratifiés celte année. Si la jeûné artiste perfectionne sa diction et sa façon de chanter, elle ira très loin. En tous les cas, elle n'est jamais banale et son jeu est toujours de la plus louable vérité. Ses costumes étaient admirables. J'ai gardé pour la fin Monsieur Fol \ irly qui, une fois de plus, se distingua tout particulièrement; et, devant cette persistance à se hausser talenlueuse-ment loin au-dessus de tous ses camarades, on serait tenté de rééditer la phrase célèbre : « \ irly, cesse de vaincre, ou je cesse d'écrire !! » Vraiment notre première basse-chantante a fait encore une fois merveille, et l'on ne sait ce cpi il convient d'admirer le plus en lui, de cette voix sonore et souple, qui se plie à toutes les nuances du sentiment, depuis les forte les plus impressionnants., jusqu'aux demi-teintes les plus douces et les plus exquises, ou de cet art prodigieux de composition, allié à d'étonnants dons de réalisation scénique. Le Phocjdès de M. Virly est une création inoubliable, par son audace réaliste autant que par son horreur tragique. Après la chanson mordante du troisième acte, il fut applaudi vigoureusement et c'est à lui qu'est, somme toute, allé le succès de la soirée. Surtout après l'acte de sa mort qu'il a rendue en très grand tragédien, avec une puissance et un souci de la réalité rarement atteints. Les chœurs furent excellents et les ballets ont été admirablement réglés par Monsieur Leroy, le zèle maître de ballet, qui fut de la création à Nice. Mlle Juliette Priquet fut adorable de grâce et. de souplesse.La figuration était nombreuse et bien stylée. MM. Virou.x et Bonvoisin ont fait cle très louables efforts. Monsieur Frigara et son orchestre furent au-dessus de tout éloge. Disons pour terminer que les décors sont, de toute beauté et font honneur à Dubosq qui les fit, et a Monsieur Corin qui sut; les utiliser. GEORGES WARFAAZ. s m l_| P" Kl I \A D r I t* ET Compag= d Assurances au Assurez-vous au KMtlNIÂ UtLbt capital de Frs. 2.000.000 Siè^e social : Rerrmart Ste-Catherine. 55. ANVERS. Administrateur-Directeur: René KlNART

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Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

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