Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers

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s.n. 1914, 26 Fevrier. Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/q814m92p0w/
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IcMEllO 10 CENTIMES. 39'e ANNEE ' ■M FEVRIER. iiivwjuihiu niiu'um \° '>m> MEPHISTO JOURNAL HEBDOMADAIRE PARAISSANT TOUTE L'Aï. NEE PRiX D'ABONNEMENT Un AN (Belgique) .... Fr. 5.0# (Étranger .... 10.00 L'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. 1 es abonn ements prennent cours le 1" octobre de chaque année RÉDACTEUR EN CHEF s Georges Warfaaz, 51, RUE OSY. Téléphone 17 21 Anvers Bruxelles : 68, rue Maes. Les annonces sont reçues au bureau du Journal Il sera rendu compte de tous ouvrages dont DEUX exemplaires seront envoyés à la rédaction Les manuscrits ne sont pas rendus. Les articles signés n'engagent que leurs auteurs. Dos Artistes M. UAHM KL (fort-tcnor de la Monnaie) Les Théâtres Théâtre Royal La Semaine JEUDI ce lui la soirée en l'honneur de Mlle Suzanne Cesbron. Salle comble et enthousiaste. Succès énorme. Une quantité dé gerbes et de corbeilles furent offertes à l'héroïne de la fête, qui est une émouvante et tragique Butterfly. SAMEDI : Rêve de Valse obtint son succès accoutumé.DIMANCHE : L'inauguration des soirées carnavalesques. Plus une placé disponible. Butterfly avec Mlle Cesbron, l'admirable Mario et M. Simard qui est un fort bon Pinkerlon. Les Mousquetaires au Couvent terminèrent la soirée. MM. Charmai et Viroux y sont excellents. Mention spéciale à M. Le-maire qu'on voudrait applaudir dans de plus longs rôles. LI XDI : Carmen. Mme Garclîêry y est, bonne, sans plus. Mlle Parys s'efforça à chanter Micaëla. VI. Trosselli joue fort bien don José, enfin M. Pol \ irly fut le triomphateur de la soirée. On sait quel prestigieux Escamillo il incarne. Infatué de sa personne, grandiloquent et superbe, il est, des pieds à la tôle, le bel « espada » que toutes les femmes se disputent. On ne saurait mieux jouer et chanter ce rôle. Les couplets d'entrée furent acclamés par une salle trépignante cl bissés. On les eût trissés. Dans Surcouf Aime Causse est excellente. MM. A iroux el Dubressy également. MARDI : La Fille du Far II es/. Cinq rappels après le second acte où Mlle Cesbron dépense une énergie et une force peu communes. Physiquement, elle n'esl pas du tout la femme du rôle, elle est trop mince, trop fluette, trop «civilisée», mais son intelligence scénique supplée très habilement au man que d'envergure, lit quel rôle écrasant! MM. Mario et Simard y sonl excellents. Lu Fille de Mme .1 nijol. MM. Dubressy, Viroux, Baron et Maréchal, Mlles Raymond, Suzel, Causse et Mlle Lovez — cette dernière surtout — y sont fort bons. Vercingétorix LE SUJET VERCINGETORIX, drame musical en 4 actes :jt 7 tableaux, de Félix Fourdrain. Le libretto est dû à MM. Arthur Bernède et Paul de Choudens. i)ans une forêt d'Averne, des druidesses célèbrent leurs fêtés religieuses, parmi les prêtesses se trouve la belle Hammonde. Arrive le vieux Armel, blessé et désespéré, il annonce la défaite des Gaulois. Pour sauver l'honneur de la race, Armel exhorte la foule à mourir en beauté. Hammonde s'offre comme victime du sacrifice. Vércingétorix admire la vaillance de la jeune femme, et, soudain enthousiasmé par cet héroïsme, il parle au peuple et l'entraîne. Puis c'est la fête du printemps. Vercingétorix revient vainqueur et au milieu des trophées de guerre, les noces du chef et d'Hammonde sont célébrées. Vercingétorix rapporte l'épée de César, que Phocidès, affranchi de César, convoite. Vercingétorix envoie Phocidès vers le chef romain lui dire que s'il veut son épée, il vienne la reprendre. Après, c'est le sîège dWlésia et la fin des Gaulois : C'est le camp de César, ou Vercingétorix arrive au milieu d'une fête et jette ses armes aux pieds du vainqueur. L'impératrice Fausta est émue par la noblesse du Gaulois ; Phocidès lui raconte que Vercingétorix aime Hammonde. Fausta jalouse, dit son amour à Vercingétorix qui la repousse. César survient et veut que le gaulois s'incline devant lui ; mais celui-ci refuse et César, pour se venger, veut livrer Hammonde à Phocidès, que Vercingétorix étrangle dans la prison Mamertine. Enfin, c'est le triomphe de César. Vercingétorix enchaîné, est livré aux insultes et Hammonde, pour échapper aux soldats se tue, mais aucune injure, aucune douleur n'abat l'orgueil du gaulois. LA PARTITION VERCINGETORIX. La répétition générale a eu lieu hier soir, devant une centaine de privilégiés et en présence de l'auteur M. Fourdrain. Nous parlerons jeudi prochain de l'interprétation el de l'accueil que le public aura fait à cette œuvre très importante. Donnons clés aujourd'hui l'analyse de la partition. Dans Vercingétorix l'auteur a mis en opposition les mœurs gauloises primitives avec la civilisation romaine. Avec Hammonde, c'est un thème de pureté musicale ; avec Fausta, c'est un thème voluptueux ; le thème de Vercingétorix, exposé dans le prélude, est violent ; le thème des Druides apparaît sous la forme d'un choral majestueux. La détresse du peuple gaulois est exposée au premier tableau, par une fugue vocale, d'un effet puissant. L'entr'acte symphonique entre le premier et. le deuxième tableau voit se dessiner le thème de Fo-cidès, bouffon de César, thème rythmique, où s'étale la fourberie du personnage.En parallèle, le thème d',amour de Vercingétorix et d'Hammonde. L'orchestre rend bien toute la joie qui se dégage de l'arrivée de César vainqueur, et toute la quiétude qui règne dans le peuple gaulois. Voici que revient Focidès. Avec lui revient aussi, à la scène comme à l'orchestre, le même tlièmç. Scène de violence avec les mêmes développements musicaux. A ce tableau d'une coloration heureuse, succède une scène de détresse d'Hammonde, un lamento de Vercingétorix el le chœur religieux des Druides, qui constituent autant de belles pages. Le camp. Reddition de Vercingétorix. Là se place un très grand ballet. Puis c'est l'offrande à Vénus bâti sur une modulation grecque el l'orgie barbare tumultueuse, avec toute la violence des mœurs romaines.Il convient de retenir encore : la page épisodique exprimant l'àme. odieuse, du bouffon de César ; la scène d'amour entre César cl sa courtisane ; le rêve de Fausta, traduit par une musique voluptueuse'; la scène de douceur au cours de laquelle Fausta est prise d'amour pour Vercingétorix ; les phrases larges par lesquelles ce dernier repousse l'amour de Fausta; l'entrée de César, soutenue brillamment par les cuivres et la scène de grandeur dramatique entre Vercingétorix et César avec des développements symphoniques très réussis. Au Ge tableau, dans la prison, l'auteur a mis c-n évidence le duo de détresse el d'amour, exalté par les cordes, entre Hammonde et Vercingétorix. Passage très mélodique qui forme opposition avec le 1 acsage suivant où Focidès apparaît et veut prendre d? force Hammonde devant Vercingétorix enchaîné. Celui-ci Hrangle le bouffon, dans une viob.iee orchestrale impressionnante. Puis, dans un enlr'acle symphonique, c'est la marche au supplice qui symbolise toute la Gaule meurtrie avec la haute figure de Vercingétorix et la raillerie de Fausta. César, furieux, veut livrer Hammonde à ses soldats qui se poignardent pour échapper à ce dernier excès de cruauté. Vercingétorix, fou de douleur, reprend le thème du Ir tableau : «Gaulois, frappe à la tête, fort!» I,'orchestre s'étend, traduisant la montée sanglante sur les Romains et, dans une superbe péroraison orchestrale, Vercingétorix clame à César: «0 César je suis plus grand que toi ». M. Fourdrain M. Fourdrain, un des plus brillants compositeurs de l'école musicale française, est actuellement à Anvers. 11 est venu dans notre ville, sur la demande de M. Corin, pour assister à la création de Vercingétorix.M. F ourdrain, quoique encore très jeune —- il est né à Paris, en 1880 — a déjà donné au théâtre de très belles œuvres. Elève, un peu frondeur, de la classe Massenet au Conservatoire cle Paris, M. Fourdrain a écrit, dès 1907, la Légende du Point d'Argentan, qui fut acceptée par l'Opéra-Comique cle Paris et montée, en 1910, par M. Pontet à Anvers. Puis il a composé La Glaneuse que le Grand Théâtre cle Lyon a créée en 1909. Dans le courant de la même année, M. Pontet représentait celte pièce au Royal d'Anvers. Une autre œuvre de M. Fourdrain, Vércingétorix, a été créée, en 1912, à l'Opéra de Nice. Elle a été reçue à la Gaieté Lyrique cle Paris, où elle devait être jouée avec M. Trosselli clans le rôle qu'il tiendra ce soir. Enfin l'an dernier le théâtre des Arts de Rouen montait Mme Rolland, pièce de M. Fourdrain. Les indiscrets ajoutent que M. Fourdrain est sur le point de terminer une féerie appelée à obtenir un 1res gros succès. Comme on le voit par ces courtes noies la car- fara-» au PHENIX BELGE .5! 'Ï5ïï Siège SOCial : Rempart Ste-Catherine, 55, ANVERS. Administrateur-Directeur: René KINART

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Cet article est une édition du titre Méphisto: organe périodique du Théâtre royal d'Anvers appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Anvers du 1875 au 1925.

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