Malonne aux armées

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s.n. 1916, 01 Octobre. Malonne aux armées. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/445h99035s/
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MALONNE AUX ARMÉES rsio g. Adresser toutes les communications à Nicolas MEYSMANS B. 32 A.B. Octobre 1916 au mois d'août dernier, je fus appeiti par mon service à séjourner pendant une quinzaine de jours non loin des pavillon» de l'infirmerie de la 4e D. A. dans lesquels mon excellent ami, M. l'aumônier Felten, occupe un modeste petit carré. Et bien souvent j'allais frapper à sa porte qui s'ouvrait toujours sur la plus accueillante des hospitalités. Un soir, comme nous revivions ensemble quelques souvenirs de Malonne, M. l'abbé Felten me dit : «J'ai eu maintes fois la pensée d'organiser une petite réunion intime de quelques « Anciens », pour causer un peu de Malonne et de M. aux A. ; et puisque nous nous trouvons ensemble pour quelques j.ours, je crois que l'occasion serait bonne ; qu'en pensez-vous ? » Aucune proposition ne pouvait m'être plus agréable ; aussi je l'acceptai avec enthousiasme. Et c'est ainsi que le dimanche 27 août, une quinzaine de Malonnais se trouvaient réunis, à 15 heures, chez « Moeder Lam bic » au Duinhoek. Tous les « Anciens » de la 4e D. A., qui étaient parvenu® à se rendre libres, avaient répondu à notre appel. Il y avait là des officiers, des sous-officiers, des soldats ; les uns étaient venus au rendez-vous à cheval, d'autres en vélo et d'autres tout bonnement à pied. Les présentations furent rapides ; entre Malonnais on se connaît vite^ : le temps d'échanger une cordiale poignée de mains suffit pour remettre un nom sur des figures connues jadis au Collège, mais devenues plus viriles sous l'énergique burin de la guerre. Et quand autour de la vaste table se fu-rents installés, M. l'aumônier Felten, les lieutenants Devyver et Matholet, le sous-lieutenant Liégeois, le sergent-major Warnon, le sergent Gérard, le caporal Hé-ro, le frère Marcel, les camarades Abel, Collard, Deswatines, Heuschling, Nihotte et le directeur de M. aux A., alors commença une réunion charmante dont je garderai un inoubliable souvenir. Pendant quelques heures trop vite écoulées, nous avons eu l'impression de revi vre les jours heureux de Malonne. Nous avions retrouvé la bonne camaraderie, la douce intimité, la franche gaîté des « plé-nières » d'autrefois dont les rives du Lan'doir gardent encore les échos joyeux. Et rion n'était réconfortant comme de constater que, malgré deux ans de guerre, la communauté d'éducation, la même foi patriotique avaient maintenu nos idées et nos aspirations dirigées vers le même idéal chrétien. M. l'abbé Felten trouva dans son cceur d'aumônier les paroles fortes qu'il convient de dire aux soldats, aux soldats de Malonne surtout ; et sa eoutu-mière gaîté fut le chaud ravon de soleil qui fait germer aussitôt la bonne semence. Parmi les nombreuses questions qui furent agitées, il en est une qui attira particulièrement l'attention de la réunion : ce fut la collaboration à M. aux A. Partant de ce principe que M. aux A. est notre revue à tous, on arriva naturellement à cette conclusion qu'elle doit être l'œuvre de tous. Les Malonnais ont horreur des discussions stériles ; ils veulent que des actes répondent à leurs paroles. Les signatures des articles que renferme ce numéro en, sont une preuve éclatante. A présent l'élan est donné, il ne s'arrêtera plus; et le beau rêve du camarade Heuschling (voir n° 4) est devenu une réalité. On examina aussi les ressources dont pouvait disposer M. aux A., non seulement pour vivre, mais pour se développer et s'embellir. Comme par le passé, la revue sera envoyé gratuitement à tous les Anciens qui se trouvent à l'armée, parce que nous comptons sur la générosité des Malonnais à qui leurs moyens permettent de soutenir l'œuvre commune. Le lieutenant Matholet, homme pratique autant qu'enthousiaste, voulut sur le chamipi démontrer l'excellence de cette solution. Il se leva et fit dans la réunion même une collecte dont le rapport permet non seulement de publier le présent numéro, mais encore d'y joindre un supplément qui fera plaisir à tous les Malonnais. Il me souvient que peu de temps avant la guerre le bon vieux De-frenne faisait chanter par les Normalistes un chœur commençant par cette phrase : « Le bon vin réjouit le cœur de l'homme »; et même j'entends encore la mélodie chanter au fond de ma mémoire. Grâce aux officiers présents à la réunion nous avons connu mieux que la mélodie, nous avons goûté la bonne et réconfortante gaîté que donne le soleil de France mis en flacons. Merci de tout cœur à M. l'aumônier Felten et aux lieutenants Devyver et Matholet. Et mes vœux appellent la prochaine plénière malonnaise à laquelle, je l'espère, nous serons légion. N. M. COMMUNIQUÉS DIVERS Avis de ia rédaction de « M. aux A. ». — Ce n° paraît quelque peu après son heure... La direction de « M. aux A. » prie les Anciens de l'excuser et d'attribuer ce retard à des changements notables survenus dans l'organisation matérielle du B. 32. H y menée. — Le 20 août dernier a été célébré à La Panne le mariage du lieutenant Bivort, du 1er ch. à p. avec Mlle Peel, de Furnes. Nous présentons aux nouveaux époux nos cordiales félicitations et nos meilleurs vœux de bonheur. Promotions. — Matholet Louis, sous-lieutenant d'infanterie, Barthélémy Maurice, sous-lieutenant d'artillerie, Nicaise Emile, sous-lieutenant d'artillerie, Mam-puys René, sous-lieutenant d'infanterie, ont été nommés au grade de premier lieutenant.Liégeois Jacques, adjudant d'artillerie, Lamotte Hector, adjudant d'artillerie, ont été nommés au grade de sous-lieutenant. Le comte René de Briey — des « Cinquante » — premier maréchal des logis de cavalerie et Delvigne Louis, sergent au génie, ont été nommés au grade d'adju-

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Cet article est une édition du titre Malonne aux armées appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Boulogne-sur-Mer du 1916 au 1918.

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