Malonne aux armées

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01 janvrier 1914
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s.n. 1914, 01 Janvrier. Malonne aux armées. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n58cf9k545/
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MALONNE AUX ARMÉES I>J0 Ci Adresser toutes les communications à Nicolas MEYSMANS B, 32 A.B. Un « Ancien », après m'avoir dit, en une langue très fleurie, mille choses aimables, ajoute avec une fine pointe de malice : « Votre revue m'apporte de la distraction et un grand réconfort moral et pourtant je lui souhaite une existence très éphémère ». Je me hâte de clire que ce souhait est le mien. Je céderai volontiers la plume à mon excellent ami le Frère Maxi-me-Jh, le svmoathique directeur des Echos de Malonne dont la publication a été violemment interrompue et dont Malonne aux Armées n'est qu'une modeste adaptation aux circonstances présentes. J'ai pour cela des raisons multiples ; d'abord!, je suis un intérimaire et ie ne demande pas, croyez-moi, la nomination définitive ; ensuite et surtout, cette revu-e, étant née de la guerre, est destinée à mourir avec elle. Que l'existence de Malonne aux Armées soit donc éphémère, puisque la paix est dans tous nos rêves, au fond de toutes nos aspirations. Et pourtant, malgré notre nostalgie, malgré notre désir « d'en avoir fini », nous ne voulions pas d'une paix boiteuse, d'une paix honorable, comme disent les Allemands ; nous ne voulons la paix que pai la victoire définitive et complète. Jusque-là. nous saurons raidir notre volonté, centupler nos énergies. Nous avons des morts à venger, une patrie à reconquérir, à enrichi)' l'héritage de1 ©taire laissé par nos aïeux ; nouisi ne faillirons pas à ce tripile dtevoir, nous enfants de Malonne. Dans ces heures troublée®, il est une paix que nous pouvons, que nous devons garder quand même : c'est 1a. paix die l'âme. Qu'importent nos souffrances, nos misères d'un jour ! le bonheur est le prix du sacrifice ; Dieu ne meurt pas et c'est lui qui récompense ; ne l'oublions pas, soldats chrétiens . Voici Pâques, haut les cœurs ! les cloches chantent _ l'alléluia étemel et nous parlent d'espérance et de résurrection. Nous nous souviendrons des beaux jours de Mailnnne et comme alors, comme hier, nous remplirons, avec toute la. ferveur de notre enfance, le grand devoir die la com munion pascale. L'Eglise connaît les angoisses de sies enfants et, toujours maternelle, elle fait la part des difficultés matérielles dans lesquelles nous nous trouvons ; c'est ainsi, qu'au front, elle autorise la communion sans être à jeun et à toute heure du jour. Malonne aux Armées apporte à tous les chers Anciens mes meilleurs vœux de Joyeuses Pâoues. N. M. COMMUNIQUÉS DIVERS M. l'abbé Fabry, ancien sous-aumôniei à Malonne, dont le frère, lieutenant au 13e de ligne, a été tué à la bataille de l'Yser, a eu la douleur de perdre sa mère en octobre dernier. M. Joseph Samain (Frère Florentin), inspecteur des , classes du Nouveau-Bâti-ment, actuellement -caporal dans l'armée française, a appris par des personnes évacuées que sa pieuse mère, qui habitait la région envahie, était morte le 8 janvier 1916. Nous présentons à M. l'abbé Fabry et au Frère Florentin, le réconfort de nos prières et nos chrétiennes condoléances. Une information erronée — errare hu-manum est — nous a fait dire dans le numéro précédent, que M. l'abbé A. Petn était doyen à Vieilsalm. Les Anciens apprendront avec plaisir que le sympathique aumônier en chef est resté h son poste. Comme ses deux collègues, Messieurs les abbés A. Felten et E. Debeaufavs, ee trouvent à l'armée, il est assisté dans ses fonctions par M. l'abbé Schaul. Le Frère Henri, le distingué maître de chapelle de St-Berthuin, a réussi, au prix d'une série d'aventures plutôt romanesques, à gagner la Hollande. Il enseigne maintenant à l'Institut St-Joseph à L'Ecluse. La belle notice du regretté camarade A. Jaumain, écrite avec tant de cœur et une si profonde émotion par notre ami Arthur Gérard, a vivement intéressé tous les Anciens. M. l'aumônier Felten, après: avoir félicité tout particulièrement l'auteur, ajoute ce qui suit : « Il aurait fallu souligner un pojnt qui fut saillant dans la vie du regret^ Jaumain, un point qui mérite d'être signalé à tous les Malonnais : ce brave jeune homme est resté fidèle à ses anciennes dévotions die- Malonne, à la la principale surtout, la sainte communion. Quand i.1 était au repos à La Panne, il communiait tous les jours à l'église des Pères Oblats. On peut regretter que ce beau trait n'ait pas été relevé dans la notice qui lui est consacrée. Gérard a mis hautement en relief la noblesse die sentiments, 1a. force de caractère, la granidleur d'âme de son meilleur ami ; il était bon de dire à qniedle source A. Jaumain puisait son héroïsme de tous les jours ». A Malcnne. — Des bruits pour le moins étranges ont circulé et malheureusement circulent encore dans l'armée, au sujet de certains Frères allemands qui se trouvaient à Malonne avant la guerre. D'après les uns, c'étaient des Frères allemands, qui conduisaient les Boches l.ors de leur entrée à Namur ; d'après d'autres, des Frères allemands, actuellement officiers dan® l'armée ennemie, commanderaient les forts de Malonne et de Saint-Héribert, etc. Ce qui est plus étonnant, c'est que1 ces racontars fantaisistes aient si facilement trouvé crédit. Il est vrai que sur certains esprits crédules l'extraordinaire exerce une irrésistible fascination, et que, mieux encore que la renommée, la fausse nouvelle trouve cent bouches pour se propager. Voici la vérité vraie, la vérité qui s'appuie sur des documents autorisés. Tous ces bruits, qui ont couru avec tant de persistance, sont faux. Il y avait 6 Frères de nationalité allemande, avant la guerre, à Malonne. Deux d'entre eux avaient fait leur service militaire en Allemao-np t°

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Cet article est une édition du titre Malonne aux armées appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Boulogne-sur-Mer du 1916 au 1918.

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