Malonne aux armées

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s.n. 1916, 01 Novembre. Malonne aux armées. Accès à 23 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0c4sj1bb4q/
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MALONNE AUX ARMÈES int« r?. Adresser toutes les communications à Nicolas MEYSMANS B. 32 A.B. Novembre 1916. Cette feuille ne devait être primitive ment qu'un modeste supplément du n° 6, et voilà qu'elle devient un numéro spécial, le numéro 7 de la revue ! Si les circonstances font les hommes, maintenant surtout, elles font aussi les « feuilles ». Nous avions de' la copie en réserve, de la copie illustrée encore — aubaine rare pour un journal de bohème — ; ella s'ennuyait d'être de la copie embusquée, elle voulait voir le front et braver les assauts de la critique. « M. aux A. » lui donne le grand air de la publicité et lui souhaite d'être accueillie partout non comme une amazone provocatrice, mais bien plutôt comme une douce amie qui apporte des paroles fortes, des pensées qu'on savoure longtemps après les avoir entendues. Ce n° 7 renferme la liste des « Anciens » ; cette liste comprend non seulement les noms des Malonnais qui se trouvent à l'armée, mais aussi ceux de nos camarades qui sont ou internés en Hollande ou prisonniers en Allemagne. Puisque le n° 7 de la revue suit à quelques jours d'intervalle le n° 6 et que nous faisons preuve d'une évidente bonne volonté, nous aimons à croire qu'aucun de nos lecteurs ne s'estimera lésé parce qu'il n'a pas trouvé dans le n° 6 le supplément annoncé. Dans la liste des « Anciens », nous avons inséré tous les noms qui sont parvenus à notre connaissance ; cette liste est loin d'être close et plusieurs des adresses que nous indiquons sont ou incomplètes ou incorrectes. Nous introduirons toutes les rectifications qu'on voudra bien nous communiquer et les noms nouveaux prendront place dans les numéros suivants de la publication. Nous nous permettons de faire appel au concours dévoué de tous les Anciens. Plusieurs se plaignent de ne pas recevoir la revue ou de la recevoir avec un retard considérable ; ils trouvent que la feuille vagabonde et prend volontiers le chemin des éooliers. Ces plaintes perdraient leur raison d'être si l'on prenait soin de nous tenir régulièrement au courant des changements d'adresse. Nous publierons dans un prochain numéro la liste glorieuse des Malonnais morts au Champ d'Honneur. Combien des nôtres sont tombés pendant l'effroyable mêlée des premiers jours et dorment l'éternel sommeil dans une tombe de hasard hâtivement creusée ? Espérons que plus tard nous pourrons rendre à ces héros obscurs la part de gloire qui leur revient à si juste titre. En attendant, ayons de temps à autre un souvenir dans nos prières pour ceux qui furent soldats comme nous et qui, les premiers, sont tombés dans l'arène sanglante où la lutte se poursuit âpre et cruelle. Ils ont été nos modèles, il conviens de mettre en relief l'exemple de leur vie. C'est pourquoi nous rassemblons pieusement les moindres détails oui se rapportent aux enfants de St-Berthuin. « M. aux A. -y a publié déjà plusieurs biographies qui on! été lues avec un vif intérêt, d'autres suivront. Ici encore nous réclamons l'aide ei le concours de tous. Nos amis, nos frères d'armes nous lèguent un béritagle riche de gloire et d'héroïsme ; recueillons-en jusqu'à la moindre parcelle. N. M. OU PEUT-ON ÊTRE MIEUX ?... Il a raison, au fond, M. « Où peut-on être mieux ? » Jo l'ai rencontré tout à l'heure. Grand, élancé, un beau jeune homme, aux yeux clairs, la pipe aux dents, toujours, et les mnins fourrées dans les poches, comme un collégien heureux. Il était radieux. « Eh bien ! Et les nouvelles ? « Oh ! excellentes. Toujours. D'ailleurs, que voudrions-nous avoir ? C'est sa thèse. Et il commence de suite sa dé monstra tion. Il est docteur, avocat, professeur, commerçant. Supposons que la guerre n'ait pas écla- ■ té. Il serait installé, essayant ses ailes. Il au-; rait une maison, une grande porte avec une ; plaque, une patte de lièvre, et devrait entre-! tenir tout cela. Il aurait une servante et de-. vrait la gronder : elle ne cuirait jamais la • soupe à point, brûlerait trop de gaz ou ne l surveillerait pas assez les entrées et les sor-; ties. Les affaires n'iraient pias à souhait : les : débuts sont toujours difficiles ! Il aurait des - courses, des plaidoiries, des leçons, des pro-» ces. Il serait lancé, quoi : discours, dîners, vi-t sites, formalités. Il devrait se coucher tard et i se lever tôt. Il serait marié peut-être et son t geste dit amplement ce qu'une telle perspec-v tive a d'attrayant pour lui. Voyez-vous cela : toujours devoir ! Devoir - ceci, devoir cela ! ^ Et aujourd'hui ? Ah ! vive aujourd'hui ! '' Il n'a pas une maison : il en a dix, cent, ^ mille ; tous les abris des tranchées sont à lui, et pour les entretenir, i] a toute une armée 1 ^ Il n'a pas de servante, parce qu'il n'en a pas s besoin : il sait faire tout lui-même. Rien à 0 calculer, à préparer, à peser : d'autres le font " pour lui. Il se couche quand il fait noir et se lève quand il fait clair. On lui dit tout ce qu'il faut faire ; il n'a pas à s'occuper des heures de départ ni des heures d'arrivée.Pour " la bouffe, il a les cuistots ; et il n'a rien à leur dire, aux cuistots ; tout ce qu'ils font est bien fait ; pas d'avance d'ailleurs, de crier contre le jus ou le rata : des tonnes de larmes et des quintaux d'injures n'y changeraient rien. Il ne dort certes pas dans un lit ; 5 cela l'exempte de faire laver les draps ; et puis, on est si bien sur la paille : il lui est même arrivé de dormir 12 ou 14 heures de • suite. S'il est malade, l'infirmerie et les infir-'> ; mières lui tendent les bras ; et s'il ne parvient pas à être malade tout en étant très " fatigué, il y aura toujours une balle ou un éclat d'obus providentiel qui le forcera au repos, et le dispensera de se suicider, i, Je l'ai quitté en riant. Et il riait aussi, et il avait raison. a A quoi bon ? A. Gérard.

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Cet article est une édition du titre Malonne aux armées appartenant à la catégorie Frontbladen, parue à Boulogne-sur-Mer du 1916 au 1918.

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